Marcel Simon
La civilisation de l’Antiquité et le christianisme
Premiére partie : Genése et antécédents du christianisme.
Chapitre 1 : Les origines chrétienne et l’essor de l’Eglise
[p°17]
Christianisme issu de la prédication de JC
naissance
Jésus approximative :
Matthieu : sous Hérode le Grand donc au plus tard 4 av. J.C. selon Luc : recensement de l’Empire. Info par
Josephe d’un recensement en Palestine en 6-7 ap. JC
date
reconnue au VIé s. résulte d’un calcul éronné du moine Denys le Petit
Mort de JC : crucifié à Jérusalem sous Tibére, procuratéle de Ponce Pilate, gouverneur de Judée de26-36 [p°18]
durée de son ministére predication :
selon Marc un peu plus d’1 an et selon Jean : 3 ans au moins
essentiellement en Galilée, sous forme de paraboles et allegories émaillé de prodiges et de miracles.
eveille
suspicion à Jérusalem (notament par son arrivée saluée comme celle d’un roi à Jérusalem et l’incident du
Temple)
les
pharisiens scandalisés par les liberté qu’il prenait avec la loi de Moïse et la Tradition des docteurs
les
sadducéens gardiens de l’ordre établi, défiants de tous les mouvements messianiques, voyaient dans son message
du Royaume imminent un ferment de dangereuse agitation.
relation JC et Jean Baptiste (JB)
Baptême est un fait important pour la prédication de JC
prédi
JC et JB très proche, à signification eschatologique très marquée. (Marc 1 v25 et JB Matthieu 3v2)
il
n’est pas certain que le Baptiste ait reconnu d’emblée la prééminence et la dignité messianique de Jésus et se soit
lui-même réduit, comme le disent les Evangiles, au rôle modeste d’un humble précurseur (…) Il semble au
contraire, d’après certains passages de ces mêmes Evangiles, avoir hésité d’abord sur le conduite à tenir envers
ce nouveau venu et sur le sens à donner à sa figure et à sa mission.
les disciples de JB resterent une seces séparée de l’Eglise même après la mort de JB (par Hérode Agrippa)
.[
p19]
Proces et execution de JC
comparution
devant Sanhédrin (= autorité suprême religieuse et judiciaire juive) et devant le procurateur romain Pilate avant
les fêtes de Pâques.
Notion de Messie-Oint :
JC reconnu comme tel par ses disciples. Mais lui n’utilise pas cette expression lui-même. Christos en grec n’est
que l’équivalent de l’hebreu Mashiah = oint.
notion
de Messie dans judaisme a des tendance nationalistes, issu de l’apocalyptique juive. Surtout dans livre de Daniel
et d‘Hénoch.
chez
Daniel c’est une figure collective, personnification du peuple d’Israël appelé à régner sur les impies paiens.
chez
Henoch c un personnage céléeste, prééxistant à la création du monde, situé en quelque sorte à mi-chemin entre
l’humanité et Dieu, et qui instaurera son régne sur la terre à la fin des temps.
JC préfére la figure du serviteur souffrant
[ Issaie
XL-LV], qui inciste plus que le terme de Messie sur sa vie de souffranceactuelle avant son retour triomphant.
Le concept de Royaume :
c’est
le point culminant de la prédication de JC
désigne
l’instauration effective, et sans restriction, sur l’humanité et sur l’univers, de la souveraineté divine, triomphant
de toutes les puissances mauvaises, demoniaque ou humaines, qui font peser leur tyrannie sur le monde présent
inaugurant les temps ultimes.
[ p
°21]
Deux conceptions différentes dans les Evangiles :
comme un fait
a
venir très proche, qui s’instaure d’un coup
et
comme les paroles et les actes de JC comme une anticipation du Royaume. Son minstére est le début d’un
processus qui améme, après des catastrophes, à l’instauration d’un Royaume dans l’avenir
il
est possible que Jésus ait professé sucessivement plusieurs conceptions différentes du Royaume en différentes
étapes :
au
début : Peut-être a-t-il cru tout d’abordque le régne de Dieu s’instaurerait de son vivant même et par son
intermédiaire.
en
est-il venu ensuite à penserqu’un certain temps s’ecoulerait entre la fin de son ministére et l’étape ultime du
dévelloppement providentiel
et
à la fin de sa carriére il aurait conçu que son rôle (…) s’étendrait aussi par une sorte de dédoublement, au futur
messianique. La vie de JC en tant que serviteur souffrant serait comme un prélude nécéssaire à sa seconde venue
(Parousie).
Les conditions d’accés au Royaume
Dans le message de JJC, la loi de Moïse reste la régle de conduite fondamentale. Néanmoins comme les
prophétes, il intériorise l’éthique juive. (…) Une pratique sans défaillance ni compromision de la loi
fondamentale d’amour de Dieu et de son prochain est la condition d’accés au Royaume.
annonce de la grâce salvatrice
il délimite entre religion et politique. [p°22]
JC : Juifs et Gentils
Pour lui, l’election d’Israël reste un fait indéniable. Comme dans la notion de Royaume, il y’a différentes étapes
dans sa conception :
en
général, il péréfére les juifs, ne cite qu’à titre d’exemple, et limite délibérement son action à Israel. Mais en
revanche, il leur fait une place au stade final de l’instauration du Royaume.
quand
les pharisiens et les autorités furent plus hostiles, il en vient, semblent-il, à penser que les Gentils se joindront ou
même se substiteront aux Juifs dans les temps messianiques comme peuple de Dieu.
L’Eglise
Le terme ne se trouve que deux fois dans Evangiles. Une fois dans le sens de communautée locale et un fois pour
la mission de Pierre. Certain exégétes affirment que l’Eglise comme une création des disciples. Jésus a annoncé
le Royaume, et c’est l’Eglise qui est venue. L’attente du Royaume exige les cadres d’un groupe organisé.
L’institution des Douze par Jésus comme figurant les 12 trius d’Israël et comme l’osature de l’Israël nouveau,
société épurée et sanctifiée, dont la mise en place précéde et annonce l’isntauration du Royaume.*
Les rites:
baptême
a des origines obscures
la Céne issu d’un rite familier de la liturgie domestique juive, chargé par JC d’une signification nouvelle :
eschatologique, présence invisible du Maître, et ecclésiastique car il fonde l’Eglise
.[
p°23]
La foi de l’Eglise primitive :
elle
est conditionnée par la Ressurection. C’est la foi de Pâques. On considére le début officielle comme le jour de
Pentecôte, jour aux 3000
conversion
.
Elle reste dans le judaïsme avec ni sentiment ni volonté de se séparer du judaïsme. C’est une secte juive de plus.
Etienne, chef des héllénistiques (juifs de la diaspora grecque), fait le premier pas pour la séparation d’avec le
Temple, qu’ils considérent comme une oevre d’idolatrie. Selon Etienne, Jésus dans sa seconde venue viendrait
éliminer ce faux sactuaire. Mais les héllénistes ne renoncent en rien à la Loi, une fois épurée des
commandements relatifs au Temple et au culte sacrificiel. La Loi gade sa valeur contraignante. Les héllénistes
voulaient reformer et épurer le Judaïsme. Etienne est lapidé, condannation reservé aux blasphémateurs.
La dispersion du groupe d’Etienne par les persécutions marque le début de la mission. [p°24]
Paul
bio :
à Tarse en Cillicie, nommé Saul, il fait partie de la diaspora grecque. Il posséde le droit de cité romaine.
C’est un zélote, ennemi archarné du Christiansime jusqu’à ce que Christ lui apparaisse sur le chemin de Damas.
Il est devenu chrétien fervent et l’apôtre des Gentils.
Il fait trois voyages missionaires sur environ 50 ans en Syrie, Chrypre, Asie Mineure, Macédoine et la Grêce.
Il est arrété à Jérusalem, et demande à comparaître devant l’Empereur. Il subit le martyre à Rome environ 62-64.
[p°24]
théologie :
l’humanité
et la création toute entiére sont du fait de la chute de l’homme, qui a bouleversé l’ordre providentiel, asservies
aux forces démoniaques. [p°25]
Israël a échappé à la condannation grâce à la Loi divine. Mais celle-ci devient source de malédiction plus que de
salut car elle est organiquement lié au péché et en témoigne
.[
p°26]
Le salut vient du Christ, don gratuit de la miséricorde divine, libérant de la Loi et du Mal. Christ est la victime
expiatoire pour les péchés des hommes.
il
a triomphé du mal et de la mort
la
Passion est l’accomplissement du plan divin, et le point tournant dans l’Histoire du monde.
Il donne l’assurance du salut et de la vie éternelle. Les chrétiens ayant vécus en Christ, ressuciteront avec lui lors
de sa Parousie.
Les puissances mauvaises sont vaincues, la Loi n’est donc plus nécessaire. La foi seule permet le Salut.
Dans la théologie de Paul, on trouve aussi la dualité entre chair-mal et Esprit-bien.
Israël, abandonné de Dieu, est dessaisi de son héritage en faveur du nouvel Israël, société universelle des
croyants, qui recrute chez les Gentils et à laquelle se joindront les Juifs à la fin des temps.
Bible garde sa valeur de témoignage, plus que le patrimoine d’un seul peuple, elle est la charte de
l’universalisme chrétien.
Réception de la théologie de Paul
Les oppositions sont souvent violentes. Les premiers disciples sont fermement attachés à la Loi jusque dans
ses moindre détails
. Il y’eu des contre-missions (à celles de Paul) inspirée de façon plus ou moins officielle par les chefs de l’Eglise
jérusalamite, en particulier par Jacques, frére du Seingeur. [p°27]
Le compromis entre Jérusalem et les nouveaux chrétiens s’appelle le Décret Apostolique. Il
comprends
un minimum d’observance alimentaire et sexuelle notamment, tout en admettant qu’une observance totale ne
serait être exigée des paiens convertis.
L’Eglise des premiers siécles.
La branche judéo-chrétienne de l’Eglise (Loi et enseignement de JC) se maintient pendant plusieurs siécles. A
côté se dévelloppe une Eglise composée essentiellement de Gentils. A la fin du 1er siécle début du 2éme, se
devellope un christianisme moralisant et une sorte de nouveau légalisme. La notion de mérite et des œuvres
remise à l’honneur. Le Décret apotolique est
considérée
comme la charte de tout christianisme légitime.
L’expansion chrétienne :
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