Le patrimoine linguistique I Héritage et emprunts : historique de la langue ..................................................... 2 1/ Sources du lexique ou le fond primitif ................................................................. 2 Les langues les plus parlées sont : le chinois avec 1,5 milliard de personnes L’anglais et l’hindi avec 500 millions de personnes L’espagnol avec 400 millions de personnes Le russe et l’arabe avec 250 millions de personnes Le français, avec 175 millions de personnes. Il est parlé dans 55 états et il est la langue officielle dans 33 états, comme le Congo, Haïti, le Sénégal, le Togo, le Canada, etc. C’est ainsi une langue dynamique. Même s’il y a plus de 100.000 mots dans la langue française, nous n’en utilisons que 2 à 3.000. Les premiers sons datent d’il y a plus ou moins 100.000 ans, alors que l’écriture est née il y a que 5.000 ans, via les hiéroglyphes et l’écriture cunéiformes. 2.000 avant J.C., il y a la naissance du grec, du phénicien et du chinois. Le phénicien est l’alphabet qui est à l’origine de tous les autres, dans notre monde ; alors que le chinois est la seule langue qui ait perduré pendant 35 siècles avec la même structure, même si elle s’est simplifiée, passant de 500 clefs à 200. I Héritage et emprunts : historique de la langue 1/ Sources du lexique ou le fond primitif La naissance du français est au moment du partage de l’empire de Charlemagne, avec le serment de Strasbourg. Il est basé sur trois composantes, le latin, le gaulois (dans des mots comme breuil, balai, bouc, boulot, druide, if, etc.) et le germanique. Il y a eut un substrat gaulois. Le Latin s’est frotté au gaulois. Le gaulois n’a cessé d’être parlé qu’au VI siècle après J.C. Le superstrat germanique eut lieu entre le Vième et le VIIIième siècle. 2/ Les emprunts aux langues classiques et aux langues vivantes Il y a eut des emprunt à l’anglais, l’espagnol, etc. D’après H. Walter, « Une langue vivante est semblable à une personne souffrant constamment de petites hémorragies. Ce dont elle a le plus besoin, c’est de continuelles transfusions de sang neuf apporté par d’autres langues. Le jour où les portes se ferment, ce jour-là elle commence à mourir. » Par exemple, « guitare » arrive en France en 1350, via l’espagnol, via l’arabe, via le grec (kitara : κιταρα ) ; « abricot » vient du portugais, via l’arabe et le latin. Et enfin, « sucre », vient de l’italien, en 1175, via l’arabe et l’hindoue II La composition des mots 1/ La composition greco-latine C’est la formation des mots français en combinant du latin et du grec. C’est un principe très ancien. Dès le XII ième siècle on trouve, du greco-grec, comme avec « philosophie », ou du latin-latin, comme au XIVième siècle, avec « agricole » 2/ La dérivation C’est le fait de créer un mot nouveau, en ajoutant, à un mot déjà existant, un élément non-autonome : les suffixes servent à changer la catégorie grammaticale d’un mot, le transformant de nom à verbe, par exemple. Dans le cas des …-ment, on prend le féminin de l’adjectif. Les préfixes servent à changer le sens d’un mot, en étant placé au début de celuici.