Ronéo n°1 Page 4 / 17
Ces mécanismes d’humidification, de réchauffement et d’épuration se font à différents
niveaux dans les voies aériennes : au niveau des voies supérieures, des voies inférieures
extra-pulmonaires et des voies inférieures intra-pulmonaires.
II- Approche systématique de l’appareil respiratoire
Histologiquement, on distingue au niveau de l’appareil respiratoire :
• Les voies aériennes supérieures qui comprennent, de la lumière à la périphérie et
selon la localisation :
- Un épithélium qui peut être de 3 types : respiratoire, malpighien non kératinisé ou
olfactif.
- Un chorion conjonctivo-élastique composé de fibres de collagène (de type I et V), de
fibres de réticuline (collagène de type III) et de fibres élastiques. Le chorion contient
aussi des mastocytes avec des cellules lymphoïdes diffuses ou regroupées en follicules.
- Des glandes exocrines : muqueuses, séreuses ou séro-muqueuses. La prédominance
est variable selon la localisation.
- Un cartilage : toujours hyalin sauf au niveau de l’épiglotte où il est élastique (ce qui
permet l’obturation des voies respiratoires lors de la déglutition).
- Un tissu musculaire : majoritairement de type lisse, involontaire, sauf au niveau de
l’organe de la phonation situé dans le larynx. La phonation implique la mise en marche
de muscles volontaires.
• Les alvéoles : épithélium pavimenteux spécialisé.
• Les plèvres : épithélium pavimenteux simple.
On pourra individualiser les segments de l’appareil respiratoire en fonction de la
composition en ces éléments.
A- Les voies aériennes supérieures
1) Rappel sur les cornets et les sinus
• Les cornets, au nombre de 3 (supérieurs, moyens et inférieurs), sont des dépressions
de la muqueuse des fosses nasales.