II. Le noir dans la publicité à l’époque coloniale
( Cours d’éducation aux médias : 2 X 45’ )
Analyse de différentes publicités datant de l’époque coloniale française et tirées du
livre Negripub, l’histoire du noir dans la publicité, R. Bachollet, J.-B. Debost, A.-C.
Lelieur, M.-C. Peyrière, Editions Somogy, Paris, 1992.
Objectifs
comprendre les messages véhiculés
verbaliser ses sentiments à propos de l’impact des médias
maîtriser les codes du langage visuel
Travail préparatif pour l’enseignant :
Le maître fera des photocopies ainsi que des transparents en couleurs des différents
documents ci-joints. Il photocopie également pour tous les élèves la démarche qu’ils
devront suivre pour analyser chaque publicité.
Lessive de la ménagère (Boichard, vers 1895) p.93
Savonnerie nationale Genève (Edouard-Louis Baud, vers 1900) p.95
La Végétaline (Eugène Ogé, vers 1910) p.125
Banania (De Andreis, 1915) p.134
Banania (anonyme, vers 1920) p.73
Peugeot (anonyme, 1958) p.86
Radiola, (René Ravo, 1959) p.88
Netto – cire (Hervé, 1960) p.113
café Masset (René Seguin, vers 1960) p.78
Mi – Cho – Ko, La pie qui chante (Michel Delattre, vers 1960) p.75
Fruidor (Jacques Auriac, 1962) p.83
Prérequis :
Les élèves ont auparavant appris à décrypter une image, à relever cadrages et
angles de prise de vue. Ils ont également étudié les différents aspects de la
publicité : art du langage, valeur et choix des couleurs. Ils connaissent le schéma du
message publicitaire (émetteur, récepteur), savent repérer les besoins sur lesquels
se base le message publicitaire : amour, considération, appartenance à un groupe,
besoin esthétique, besoin d’évasion, etc. Ils sont conscients que la publicité ne
cherche pas à informer mais à séduire ou à persuader.