09/08/2004 L’Agit propose EUGENE ou LE CHOISI Une histoire européenne de François FEHNER Avec le soutien : du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute Garonne, de la DRAC Midi-Pyrénées, de la Mairie de Balma, de la Mairie de Toulouse, de l’Adami, du Conseil Général de l’Ariège, de l’Agence Culturelle d’Alsace. Coproduit par le Théâtre Garonne et le Théâtre de la Digue. Avec l’aide du Théâtre du Pavé et de l’association ariégeoise Act’en Scène. 1 L’Agit propose Eugène ou le choisi DISTRIBUTION Comédiens : Avec le soutien : du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute Garonne, de la DRAC MidiPyrénées, de la Mairie de Balma, de la Mairie de Toulouse, de l’Adami, du Conseil Général de l’Ariège, de l’Agence Culturelle d’Alsace. Marion BOUVAREL Antoine BERSOUX Philippe BUSSIERE Thibaut SCHOIRFER Corinne MARIOTTO Nathalie HAUWELLE Ines FEHNER Thierry DE CHAUNAC Patricia PEGUIN Germaine Paul Lemage Aymé Marguerite Rebecca Suzanne Eugène Mado Coproduit par le Théâtre Garonne et le Théâtre de la Digue. Avec l’aide du Théâtre du Pavé et de l’association ariégeoise Act’en Scène. Public(s) public cible(s) : Tout Nombre approximatif de personnes bénéficiaires : 3000 personnes pour l’année de création ( 2004/2005) Lieu(x) de réalisation : Sesquières (Toulouse, sous chapiteau), Théâtre du Pavé (Toulouse, en salle) Equipe artistique : Texte et Mise en Scène Assistanat et mise en Scène François Fehner Hélène Sarrazin Scénographie et décors Pierre Dequivre Musique / Son Lumière Joël Abriac Arnaud Veyrat Costumes Sylvie Marcussi Date de mise en œuvre prévue : septembre 2004 Contact administration/diffusion : Laurent BALLAY Jean-Marc BROQUA Chargé de production Chargé de projets territoires Compagnie Agit 82 Route de Castres 31130 BALMA France Tel : 05 61 24 68 12 Fax : 05 61 24 68 12 Mail : [email protected] 2 L’Agit propose Eugène ou le choisi Texte et Mise en Scène : François Fehner Cofondateur, de 1984-88, de la Compagnie Nelson Dumont, dirigée par le metteur en scène H.Bornstein, François Fehner joue sous la direction de ce dernier dans Andrea (Serge Rafy, 1985), Dieu Aboie-t-il (François Boyer, Festival d’Avignon 1985) et Catch (Création collective 1988). En 1987, il signe la mise en scène de Zoo Story d’Edward Albee, avec Eric Lareine. Il fait du théâtre de rue, d’abord avec le Phun (La vengeance des semis, 1987), puis avec Royal de Luxe (Waterclasch, 1988). Il est comédien jusqu’à aujourd’hui et jouera de nombreuses pièces pour l’Agit et pour d’autres compagnies (l’heureux stratagème de Marivaux, L’Opéra du pauvre de Léo Ferré, Dom Juan de Molière (mise en scène Jacques Rosner, 1991). « cendres de cailloux » Daniel Danis 2000 En votre cie : ; « La Mouette » : Tchekhov 2004. François Fehner fonde et dirige la Compagnie Agit, au sein de laquelle il se consacre à la fois à l’adaptation et à la mise en scène : deux pièces courtes de Tennessee Williams en 90 Les Funambules (d’après Jean GENET 91). La Force de l’Habitude (Thomas Bernhard, 1993), Cabaret Tchekhov (1995/97), Jacques et son maître (Milan Kundéra, 1998/99) Les fraises salées (J.M Laclavetine) en 2000. En 2002 il crée et met en scène une pièce écrite pour lui par Alain Gautré Poucet. Il se lance à son tour dans l’écriture en 2003 avec Eugène. Assistanat et mise en Scène : Hélène Sarrazin De 1987 à 1999, elle co- dirige avec Patrick Abéjean «Les Cyranoïaques». Elle travaille avec la Cie l’Agit depuis le Cabaret Tchekhov, 1995. Assistante de nombreux metteurs en scène, elle est aussi, ellemême, metteur en scène : La Noce (Denise Bonal), Monsieur Marcel (d’après M.Proust), Les Fraises Salées (Jean-Marie Laclavetine, 2000). Scénographie et décors : Pierre Dequivre Travaille depuis 20 ans à la réalisation de décors, d’objets spéciaux, de machines, de maquettes ou de moulages dans divers domaines artistiques. Chef constructeur, accessoiriste décor, menuisier, serrurier sur de nombreuses productions cinématographiques, collabore avec « la Machine » à la sculpture du bestiaire géant du Royal de Luxe, réalise les décors de Mladen Materic, du « Théâtre de l’Acte », de la « CIE 111 », des moulages pour les « Acrostiches » ou « 12 Balles dans la peau ». NOTES DE L’AUTEUR Inspirée d’une histoire familiale cette pièce retrace l’histoire d’une famille alsacienne de Colmar entre 1940 et 1946. Cette tragi-comédie au petit goût de « Festen » nous rappelle que l’enfer est pavé de bonnes intentions et que l’Alsace est une région bien particulière. … Ce sont des souvenirs d’enfance - rêvés - L’Alsace nourricière - les odeurs de bonne bouffe - la ravissante charcutière qui remplaçait avantageusement la boulangère dorée d’autres imaginaires. Et cette ambiance, tout le temps. Cette langue que je ne comprenais pas. Les aînés qui tous la parlaient mais qui ne voulaient pas que ça leur « survive », qui parfois faisaient semblant de ne pas la comprendre. Les mots jetés ; boches, petits juifs - sans malignité dans l’oreille d’un enfant mais qui en vieillissant prirent du sens, des sens, vrais ou faux -Visionnaires ou fantasmés. L’histoire n’est pas toujours racontée et oublie des morceaux. Surtout quand ceux qui pourraient dire, si tant est qu’ils l’aient voulu, ont disparu. Et après il y a moi qui veux écrire, l’apprenti sorcier, l’empêcheur d’arrangements. Alors on se dit que le scénario peut venir éclairer quelques unes de nos lanternes. Tester les conséquences, de nos actes, mettre en scène, concentrer les actes, voulus, inconscients, justifiés justifications - histoires de conscience - de bonnes consciences, qui avec le temps glissent vers... affreux, sales et méchants ! Mais c’est dans l’excès qu’on s’explique à soi-même, qu’on ressent parfois. Le théâtre est là pour ça. En exagérant, en enfonçant le clou, en laissant aller vers « si ça c’était réellement passé comme ça, jusqu’où ça pourrait aller » Entre la curiosité, la nausée, et un peu de honte d’avoir vu si noir, on bâtit une histoire. Et l’histoire est là, parle d’autres histoires, raconte d’autres gens qu’on ne connaît pas, recréant une autre réalité. Une fiction totale. Mais éclairante. Tout ça est faux, mais tout ça, on le sait, pourrait être vrai. Et puis il y aura les acteurs, le grotesque des situations, l’humour, la tendresse et la drôlerie des complicités, qui panseront, le temps de la pièce, la violence des mots. Peut-être avec le temps, comme la queue d’un parfum, elle ressortira avec le souvenir. François FEHNER 3 L’Agit propose Musique / Abriac Son : Eugène ou le choisi Joël Il entre en 1986 , au Clepsyla Théâtre et y travaille l’accompagnement musical et l’illustration sonore avec Christine de Villepoix, et Mauricio Celedon (ex Mnouchkine et du Teatro del Silencio). Il défend l’édification d’une bande-son active, inter-active, évolutive, à base de samples. A partir de 1988, il crée comme illustrateur sonore entre autres pour la « Cie Douze Balles dans la Peau » (1988 – 1992) « Cie Ivoire » (Heddy Maalem), « Cie EnversThéâtre », « Cie Les Acrostiches », « L’Illustre Famille Burattini », « Cie Intérieur Nuit » (1992 – 1998), « Cie Hélène Viscose », le « Théâtre Folavril », « Cie Philippe Genty », « la Cie La Façon » ( 1998-2003) Lumière : Arnaud Veyrat Eclairagiste depuis dix ans, il a travaillé sur plus de soixante créations. Il y a développé un univers visuel particulier entre la scénographie et l’éclairage. Il a crée les lumières pour de spectacles théâtraux des « Cie 111 », « Cie Nelson Dumont », « Petit Bois Cie » et dans d’autres secteurs du spectacle vivant, pour la danse, des spectacles multimédia avec « la Fabrix », des spectacles de rue pour « La Famille Burattini » et « Lieu Public ». Il a aussi éclairé le spectacle « Monsieur Ibrahim ». Costumes : Sylvie Marcussi Styliste et costumière. Elle a principalement travaillé ces dernières années avec la Compagnie Tattoo / Mladen Materic, la Compagnie Agit pour le spectacle « Poucet » (2001), La Cie 111 pour « IJK » (1999) et « Plan B » (2001). Comédiens : Antoine Bersoux : Comédien depuis 1991. Formé aux cours de Jean Périmony, de Pierre ReynalThéâtre du Rond–Point, et à L’Akrakas Studio. Joue entre autres, avec la Compagnie Agit, dans « La force de l’habitude » de Thomas Bernhard (1993), « Cabaret Tchekhov » (1994), « Jacques et son maître » de Milan Kundera (1997) ; avec le T.I.C (Théâtre de Itinérant de la Cabane) dans « Les combustibles » d’Amélie Nothomb (2003) et « Du vent dans les branches de Sassafras » de René de Obaldia (2002). Participe également aux spectacles de rue de la Compagnie Les Plasticiens Volants, « Cette année là » (1991), et de la Compagnie Pipototal, « Déambuloscopie » ( 2003 ). NOTE D’INTENTION SUR LA MISE EN SCENE La scénographie est confiée à Pierre Dequivre. Nous nous sommes entendus sur l’idée d’un décor évolutif, dans l’esprit du travail qu’il a entrepris avec Mladen Matéric, mais dont les éléments seront moins posés que suspendus dans les airs. Mêlant mobilier, fresques et peintures, tout cela matérialisé ou évoqué sous forme de projections sur objets du décor. Un plateau nu (plancher de bois de pin). Pas trop d’effets ou même si il existe des effets sans illusion, en connivence amusante avec le public. L’espace s’approfondira de l’Acte I à l’Acte III pour revenir au confinement de l’espace initial, autour d’un repas dans une ambiance sacralisée lors du dernier acte. Les espaces seront délimités par des jeux de lumières et les comédiens positionnés à l’extérieur du lieu scénique en dehors de leur présence en jeu en soutien et pendant toute la durée du spectacle. Les costumes seront d’époque : coiffures chignon, jupes et tailleurs cintrés. Travail sur la hauteur des chaussures, évoluant avec les actes et le son des talons sur le sol. Le jeu réaliste s’exagèrera au grès des passions développées dans le texte et n’évitera pas une certaine frénésie finale. L’ambiance sonore sera fortement présente. On y travaillera en diffusion ( extérieur avions pour l’Acte III, musiques radios ou diffusées pour les autres). Ce texte mêle l’intime d’une famille et traverse une histoire très locale en y croisant les grands mythes. J’insiste sur : comment traverse t’on l’histoire au jour le jour ? Comment vit-on l’Histoire au moment ou elle s’écrit ? De quelle façon l’Histoire en marche agit sur l’intime des familles ? Et comment elle devient la raison ou l’alibi d’énormes dérèglements et crée les conditions d’évènements irréparables et insolubles ? C’est pour cela que s’en suivent les grands silences familiaux sur des décennies ou générations entières et qu’il est parfois difficile d’exhumer même un demi-siècle après. François FEHNER 4 L’Agit propose Eugène ou le choisi Marion Bouvarel : Comédienne depuis 1978. Formé à la Comédie de Lorraine, au Théâtre de poche avec Roger Muller puis lors de divers stages avec Sarah Eigerman, Denis Fau et Alain Gautré. Elle travaille, pour la Compagnie Agit, sous la direction de François Fehner pour les spectacles «Jacques et son Maître » de Milan Kundera ( 1997) et le «Cabaret Tchekhov » (1994), de Sarah Eigherman pour « Le long séjour interrompu » de T.William ( 1990), d’Hélène Sarrazin pour le spectacle « les Fraises Salées » de Jean Marie Laclavetine (2000) ; pour la Compagnie Beaudrain de Paroi ainsi que d’Isabelle Luccioni dans « Le Mensonge » de Nathalie Sarraute (2001).Elle participe aux spectacles de rue de la Compagnie Le Phun « La vengeance des Semis » (1998) et « Le Déménagement » (1999). Elle intervient dans plusieurs projets pédagogiques et d’animation théâtrale. Peintre, elle crée également l’image graphique de la Compagnie Agit. Philippe Bussière : Comédien depuis 1982. Il a été formé au Conservatoire d’Art Dramatique de Lyon, puis au Conservatoire National de Paris dans les classes de Jean Pierre Michel, Claude Régy et Michel Bouquet. Il fonde en 1982 à Toulouse, avec Jean Marc Brisset une compagnie indépendante de théâtre : « 3 BC Cie ». Il travaille, entre autre, comme comédien auprès de Jean Pierre Miquel pour « Les Vacances » de Jean Claude Grumberg (1982), de Laurent Pelly pour « Si jamais je te pince » d’Eugène Labiche ( 1983 ), Laurent Ogée pour « Queue, fusée, pierre tombale » de Armando Llamas ( 1993 ), et de nombreux metteurs en scène en Midi-Pyrénées dont Jean Pierre Beauredon, Jean Marc Brisset, Isabelle Lucioni. De 1992 à 2001, il monte une vingtaine de spectacles à Toulouse, Paris, Bruxelles sur les textes d’auteurs tels que Walser, Büchner, Lenz, Claudel, Genet.. EXTRAIT DE PRESSE (LORS DE PRESENTATION DU TEXTE ET DU PROJET ) « Eugène » retrace en quatre actes l’histoire d’une famille alsacienne de Colmar entre 1940 et 1946. Une tragi-comédie au petit goût de « Festen » dont le propos, intimement lié à l’histoire de l’Alsace, atteint l’universel en ramenant à la surface quelques secrets familiaux, dont les blessures, communes à plusieurs générations, n’ont pas cicatrisé. Allemande de 1870 à 1918, française entre les deux guerres et à nouveau allemande après l’offensive hitlérienne, cette « histoire alsacienne » pose quelques questions clés. Comment traverse-t-on l’histoire au jour le jour ? De quelle façon l’histoire en marche agit-elle sur l’intime des familles ? Puisqu’il y est question d’Eugénisme et de foi dans le progrès scientifique, on peut aussi lire cette pièce comme une fable sur l’évolution. Au fil de l’histoire, on croise Germaine, une scientifique qui croit au progrès sans en anticiper les effets pervers ; Paul, victime des changements d’identité successifs subis par les alsaciens ; Eugène, l’élu ballotté par une histoire qu’il n’a pas choisie et qu’il fuira ; Lemage, représentant de la culture française et académicien ; Suzanne, la révoltée, une activiste qui choisira son camp politique à l’autre extrême ; mais encore Aymé, Rebecca, Marguerite et Mado, autant de destins liés à cette époque houleuse. La pièce fait allusion à travers le personnage fantôme de Louis, aux « malgré nous », ces alsaciens incorporés de force dans la Wehrmacht. Une pièce au fond douloureux qui ose l’humour dans sa forme théâtralisée. François Fehner pose sur l’histoire contemporaine un regard aigu et salutaire, dont le thème, en le promenant sur la carte du monde et des conflits actuels qui le déchirent, est toujours d’actualité. Ines Fehner : Comédienne depuis 2000. Elle a suivi, à Toulouse, la formation théâtrale de la Cave Poésie avec René Gouzenne et Laurent Colombert, et les cours de Jocelyn Muller. Elle complète aujourd’hui sa formation par des stages professionnels avec Gilles Cailleau, le Grenier Théâtre. Elle a joué dans « Ogranges » petites histoires d’ogres d’Alain Gautré en 2000. Hors du théâtre, elle a participé en tant que comédienne à de nombreux courts métrages professionnels. Annie Hennequin (La Dépêche du Midi) 5 L’Agit propose Eugène ou le choisi PRESENTATION DE L’AGIT Nathalie Hauwelle : Comédienne depuis 1996. Formée à l’Ecole d’Art Dramatique «Vent des signes» chez Anne Lefèvre à Toulouse. Elle travaille principalement depuis 6 Ans, pour la compagnie Tattoo/Madlen Matéric pour les spectacles «Il Mondo Oscuro» d’Emir Kusturica et Madlen Matéric ( 1996) , «L’Odyssée» (1999), «Goya» (2003). Elle participe également à de nombreuses créations audiovisuelles tels « Les Enragés» d’Eric Cherriere (2002), «Rabalayre» d’Alain Guiraudie (2002). Elle a également une formation de danseuse qui lui a permis de rencontrer Eddy Maalem, Georges Appaix, Laure Bonicel… Corinne Mariotto : Comédienne depuis 1989. Ancienne élève du Conservatoire National de Région de Toulouse, elle complète sa formation par de nombreux stages dirigés par Simon Abkarian, Pierre Debauche, Maurice Sarrzazin. En 1993, elle participe à la création du « Grenier Théâtre » avec Francis Azéma,, pour lequel elle jouera entre autre dans «Les Amoureux» de Goldoni ( 1994), «Le Silence» de Nathalie Sarraute (1997), «Vernissage» de Vaclav Havel (1998), «Outrage au Public» de Peter Handke (2001), «Les Justes» d’Albert Camus (2003)… On notera aussi sa participation pour les spectacles de Maurice Sarrazin «l’Avare» de Molière (2000) et «Le Roi Lear» de Shakespeare (1995) et de René Gouzenne avec «Mademoiselle Julie» de Strinberg (1994). Elle est également professeur de théâtre. Patricia Péguin : Comédienne depuis 1990. Après sa formation à Bruxelles à l’Ecole Internationale de Théâtre Lasaad (méthode J.Lecocq), elle commence à travailler avec la compagnie hollandaise «Macadam». Elle se consacre ensuite au théâtre entre la salle et la rue avec des compagnies «Les Alama’s Givrés» (1997, 1998), «Trans Express» (1999). Elle joue dans les spectacles de Bernard Ariès (Level Santé), d’Alain Gautré «Les Balancelles» de Catherine Zambon (2002), Genadie Bogdanov du GITIS de Moscou «Tartuffe» (1997) et avec la Compagnie de danse-théâtre Doriane Morretus (1995, 2003). Elle a également une expérience de la mise en scène avec «Complètement Schizonaïac» du Kilin Théâtre (2003). L’Agit est une compagnie théâtrale de Midi-Pyrénées qui pratique l’itinérance depuis 1991. Elle fait partie depuis 1999 du CITI (centre international pour le théâtre itinérant) qui regroupe plus de 50 compagnies en France. Avec ces compagnies, elle participe à une nouvelle manière de diffuser le spectacle vivant afin de le jouer partout dans de bonnes conditions quels que soient les moyens d’accueil des lieux ou communes concernées. En 2002 l’Agit s’est dotée, avec l’aide du Conseil Régional MidiPyrénées, d’un théâtre de toile de conception totalement nouvelle, équipé de la lumière, du son, du matériel roulant et du matériel de sécurité nécessaire à son utilisation dans des conditions optimales. Cela lui permet de jouer ses deux dernières créations (« POUCET » d’Alain Gautré et « LES FRAISES SALEES» de Jean-Marie Laclavetine ) et d’accueillir d’autres compagnies régionales, nationales et internationales. De 2000 à 2002 l’Agit a monté des projets en partenariat avec d’autres compagnies régionales. Ces projets se sont construits autour d’affinités d’ordre artistique, connivences en ce qui concerne les engagements de politiques culturelles, confiances et fidélités tissées au cours de nos histoires. L’agit propose, en dehors des modes ou des réussites individuelles de l’instant, une dynamique refusant les clivages. Par cette démarche l’Agit défend une certaine idée de l’échange, de la rencontre et de la transmission dans l’art. Elle reconnaît d’autre part l’utilité de se regrouper pour défendre le spectacle vivant en évitant d’appauvrir le champ de la création au nom de logiques élitistes ou commerciales. Pour une diffusion populaire du théâtre d’auteur : L’Agit, est une association, un théâtre itinérant. C’est un édifice dont la taille modeste permet d’être regardé et compris de ceux, au milieu desquels, vit son équipe artistique. Artiste, elle veut promouvoir la diffusion populaire d’un théâtre d’auteur, défend un répertoire littéraire, majoritairement contemporain (Tenesse Williams, Jean Genet, Thomas Bernhard, Anton Tchekhov, Mérimée, Kundera, Jean-Marie Laclavetine, Alain Gautré…). Avec son chapiteau, elle s’installe à la frontière de la salle et de la rue, animée par l’envie d’établir une relation d’intimité avec les habitants. Citoyenne, elle est consciente que les enjeux du développement culturel vont bien au-delà de ce domaine d’activité et c’est pour cela qu’elle veut participer, au côté d’acteurs locaux, à la décentralisation qui est en marche. L’itinérance lui donne la capacité de multiplier les expériences, de colporter des écrits, des paroles, des œuvres, des idées et des savoir-faire. Dans les territoires, l’Agit pose son chapiteau avec le désir de contribuer à renforcer les projets de ceux avec qui elle travaille. 6 L’Agit propose Eugène ou le choisi Solidaire, elle établi des liens privilégiés avec des structures, des associations qui s’appuient sur la culture pour favoriser l’intégration sociale, elle tend la main à de jeunes professionnels et leur donne l’opportunité d’élargir leur expérience, elle donne l’opportunité à des artistes complices de partager son chapiteau. L’artiste peut être celui qui crée, celui qui s’exprime, celui qui prend la parole, l’Agit veut faire en sorte que l’artiste soit aussi celui qui la redonne. Thibaut Schoirfer : Comédien depuis 2001. Formé initialement aux arts du Cirque à l’Ecole du Lido de Toulouse, Thibault Shoirfer intègre la Compagnie AGIT en 2001 pour interpréter le rôle-titre de la pièce «Poucet» d’Alain Gautré, mise en scène par François Fehner, jouée aujourd’hui 70 fois depuis sa création. Il a depuis écrit et monté un spectacle de théâtre et cirque «Tibo quant i joue» qu’il présente en tournée depuis fin 2003 et en Avignon à l’été 2004. Thierry Dechaunac : Comédien depuis 1999. Formé à l’Embarcadère Théâtre (1995/1996) et à l’école de la 3BC compagnie (1996/1998) à Toulouse. Il joue ensuite dans les spectacles de Cyril Bacqué «L’Eté des Martiens» de Nathalie Boisvert (1999), de Franck Garric «La Mer», de A. Caceido (2000), de Philippe Bussière «L’Endormie» de P.Claudel et de Jean Pierre Beauredon «Le Cas Gaspard Meyer» de JY Picq (2003) . Contact administration et diffusion : Le Chapiteau : Autoporté, 18 m rond hors tout et sans pinces, jauge de 180 à 300 personnes. Possibilité d’y associer un chapiteau de 12 sur 17 mètres pour l’accueil du public (150 personnes maxi) dans une version cabaret ou pour toutes autres propositions. Spectateurs : Plus de 50 000 depuis sa création en 1990. Lieu d’implantation : Depuis fin 1997 à Balma, sur un lieu partagé, nommé La Grainerie. Autres activités : Ateliers et animation en quartiers en difficultés, collèges, écoles de Toulouse. Travail d’initiation théâtrale en Milieu pédo-psychiatrique, en milieu Carcéral Ateliers hebdomadaires en collèges et écoles (Jolimont, Les Pradettes). Ateliers et stages de formations professionnelles théâtrales pour comédiens débutants ou artistes d’autres disciplines. LES PRECEDENTES CREATIONS DE L’AGIT : Laurent BALLAY Jean-Marc BROQUA Compagnie Agit 82 Route de Castres 31130 BALMA France Tel : 05 61 24 68 12 Fax : 05 61 24 68 12 Mail : [email protected] - 1990 : « 27 remorques pleines de coton et le long séjour interrompu » de Tennessee Williams, mis en scène par Sarah Eigerman ; 1991 : « Les Funambules » d’après Jean Genet, mis en scène par Bernard Laborde et François Fehner; 1992 : « La Force de l’habitude » de Thomas Bernhard, mis en scène par François Fehner 1996 : « Le Cabaret Tchekhov » de Anton Tchekhov, mis en scène par François Fehner ; 1997 : « Arsène Guillot » de Prosper Mérimée, mis en scène par Bernard Laborde ; 1998 : « Jacques et son Maître » de Milan Kundera, d’après « Jacques le Fataliste » de Diderot, mis en scène par François Fehner. 2000 : « Les Fraises Salées ou nos vielles consignes » d’après un recueil de nouvelles de Jean-Marie Laclavetine, mise en scène par Hélène Sarrazin. 2002 : « Poucet » d’Alain Gautré mis en scène par François Fehner. 7