L`Agit propose - Theatre

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09/08/2004
L’Agit propose
EUGENE
ou
LE CHOISI
Une histoire européenne
de François FEHNER
Avec le soutien : du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute Garonne, de la DRAC Midi-Pyrénées, de la
Mairie de Balma, de la Mairie de Toulouse, de l’Adami, du Conseil Général de l’Ariège, de l’Agence Culturelle d’Alsace.
Coproduit par le Théâtre Garonne et le Théâtre de la Digue.
Avec l’aide du Théâtre du Pavé et de l’association ariégeoise Act’en Scène.
1
L’Agit propose
Eugène
ou le choisi
DISTRIBUTION
Comédiens :
Avec le soutien : du Conseil
Régional Midi-Pyrénées, du
Conseil Général de la Haute
Garonne, de la DRAC MidiPyrénées, de la Mairie de
Balma, de la Mairie de
Toulouse, de l’Adami, du
Conseil Général de l’Ariège, de
l’Agence Culturelle d’Alsace.
Marion BOUVAREL
Antoine BERSOUX
Philippe BUSSIERE
Thibaut SCHOIRFER
Corinne MARIOTTO
Nathalie HAUWELLE
Ines FEHNER
Thierry DE CHAUNAC
Patricia PEGUIN
Germaine
Paul
Lemage
Aymé
Marguerite
Rebecca
Suzanne
Eugène
Mado
Coproduit par le Théâtre
Garonne et le Théâtre de la
Digue.
Avec l’aide du Théâtre du
Pavé
et
de
l’association
ariégeoise Act’en Scène.
Public(s)
public
cible(s)
:
Tout
Nombre approximatif de
personnes bénéficiaires :
3000 personnes pour l’année
de création ( 2004/2005)
Lieu(x) de réalisation :
Sesquières (Toulouse, sous
chapiteau), Théâtre du Pavé
(Toulouse, en salle)
Equipe artistique :
Texte et Mise en Scène
Assistanat et mise en Scène
François Fehner
Hélène Sarrazin
Scénographie et décors
Pierre Dequivre
Musique / Son
Lumière
Joël Abriac
Arnaud Veyrat
Costumes
Sylvie Marcussi
Date de mise en œuvre
prévue : septembre 2004
Contact administration/diffusion :
Laurent BALLAY
Jean-Marc BROQUA
Chargé de production
Chargé de projets territoires
Compagnie Agit
82 Route de Castres
31130 BALMA
France
Tel : 05 61 24 68 12
Fax : 05 61 24 68 12
Mail : [email protected]
2
L’Agit propose
Eugène
ou le choisi
Texte et Mise en Scène :
François Fehner
Cofondateur, de 1984-88, de la
Compagnie
Nelson
Dumont,
dirigée par le metteur en scène
H.Bornstein, François Fehner joue
sous la direction de ce dernier
dans Andrea (Serge Rafy, 1985),
Dieu Aboie-t-il (François Boyer,
Festival d’Avignon 1985) et Catch
(Création collective 1988).
En 1987, il signe la mise en scène
de Zoo Story d’Edward Albee,
avec Eric Lareine. Il fait du
théâtre de rue, d’abord avec le
Phun (La vengeance des semis,
1987), puis avec Royal de Luxe
(Waterclasch, 1988).
Il
est
comédien
jusqu’à
aujourd’hui
et
jouera
de
nombreuses pièces pour l’Agit et
pour
d’autres
compagnies
(l’heureux
stratagème
de
Marivaux, L’Opéra du pauvre de
Léo Ferré, Dom Juan de Molière
(mise en scène Jacques Rosner,
1991). « cendres de cailloux »
Daniel Danis 2000 En votre cie : ;
« La Mouette » : Tchekhov 2004.
François Fehner fonde et dirige la
Compagnie Agit, au sein de
laquelle il se consacre à la fois à
l’adaptation et à la mise en
scène : deux pièces courtes de
Tennessee Williams en 90 Les
Funambules
(d’après
Jean
GENET
91).
La
Force
de
l’Habitude (Thomas Bernhard,
1993),
Cabaret
Tchekhov
(1995/97), Jacques et son
maître (Milan Kundéra, 1998/99)
Les
fraises
salées
(J.M
Laclavetine) en 2000. En 2002 il
crée et met en scène une pièce
écrite pour lui par Alain Gautré
Poucet.
Il se lance à son tour dans
l’écriture en 2003 avec Eugène.
Assistanat et mise en
Scène : Hélène Sarrazin
De 1987 à 1999, elle co- dirige
avec
Patrick
Abéjean
«Les
Cyranoïaques».
Elle travaille avec la Cie l’Agit
depuis le Cabaret Tchekhov,
1995.
Assistante de nombreux metteurs
en scène, elle est aussi, ellemême, metteur en scène : La
Noce (Denise Bonal), Monsieur
Marcel (d’après M.Proust), Les
Fraises
Salées
(Jean-Marie
Laclavetine, 2000).
Scénographie et décors :
Pierre Dequivre
Travaille depuis 20 ans à la
réalisation de décors, d’objets
spéciaux,
de
machines,
de
maquettes ou de moulages dans
divers domaines artistiques.
Chef constructeur, accessoiriste
décor, menuisier, serrurier sur de
nombreuses
productions
cinématographiques,
collabore
avec « la Machine » à la
sculpture du bestiaire géant du
Royal de Luxe, réalise les décors
de
Mladen
Materic,
du
« Théâtre de l’Acte », de la
« CIE 111 », des moulages pour
les « Acrostiches » ou « 12
Balles dans la peau ».
NOTES DE L’AUTEUR
Inspirée d’une histoire familiale cette pièce retrace l’histoire
d’une famille alsacienne de Colmar entre 1940 et 1946. Cette
tragi-comédie au petit goût de « Festen » nous rappelle que
l’enfer est pavé de bonnes intentions et que l’Alsace est une
région bien particulière.
… Ce sont des souvenirs d’enfance - rêvés - L’Alsace nourricière - les
odeurs de bonne bouffe - la ravissante charcutière qui remplaçait
avantageusement la boulangère dorée d’autres imaginaires. Et cette
ambiance, tout le temps.
Cette langue que je ne comprenais pas. Les aînés qui tous la parlaient
mais qui ne voulaient pas que ça leur « survive », qui parfois faisaient
semblant de ne pas la comprendre. Les mots jetés ; boches, petits
juifs - sans malignité dans l’oreille d’un enfant mais qui en vieillissant
prirent du sens, des sens, vrais ou faux -Visionnaires ou fantasmés.
L’histoire n’est pas toujours racontée et oublie des morceaux. Surtout
quand ceux qui pourraient dire, si tant est qu’ils l’aient voulu, ont
disparu.
Et après il y a moi qui veux écrire, l’apprenti sorcier, l’empêcheur
d’arrangements.
Alors on se dit que le scénario peut venir éclairer quelques unes de
nos lanternes. Tester les conséquences, de nos actes, mettre en
scène, concentrer les actes, voulus, inconscients, justifiés justifications - histoires de conscience - de bonnes consciences, qui
avec le temps glissent vers... affreux, sales et méchants !
Mais c’est dans l’excès qu’on s’explique à soi-même, qu’on ressent
parfois. Le théâtre est là pour ça. En exagérant, en enfonçant le clou,
en laissant aller vers « si ça c’était réellement passé comme ça,
jusqu’où ça pourrait aller »
Entre la curiosité, la nausée, et un peu de honte d’avoir vu si noir, on
bâtit une histoire. Et l’histoire est là, parle d’autres histoires, raconte
d’autres gens qu’on ne connaît pas, recréant une autre réalité. Une
fiction totale. Mais éclairante. Tout ça est faux, mais tout ça, on le
sait, pourrait être vrai.
Et puis il y aura les acteurs, le grotesque des situations, l’humour, la
tendresse et la drôlerie des complicités, qui panseront, le temps de la
pièce, la violence des mots. Peut-être avec le temps, comme la queue
d’un parfum, elle ressortira avec le souvenir.
François FEHNER
3
L’Agit propose
Musique /
Abriac
Son :
Eugène
ou le choisi
Joël
Il entre en 1986 , au Clepsyla
Théâtre
et
y
travaille
l’accompagnement
musical
et
l’illustration sonore avec Christine
de Villepoix, et Mauricio Celedon
(ex Mnouchkine et du Teatro del
Silencio).
Il
défend
l’édification
d’une
bande-son active, inter-active,
évolutive, à base de samples.
A partir de 1988, il crée comme
illustrateur sonore entre autres
pour la « Cie Douze Balles dans
la Peau » (1988 – 1992) « Cie
Ivoire » (Heddy Maalem), « Cie
EnversThéâtre », « Cie Les
Acrostiches »,
« L’Illustre
Famille Burattini »,
« Cie
Intérieur Nuit » (1992 – 1998),
« Cie Hélène Viscose », le
« Théâtre
Folavril »,
« Cie
Philippe Genty », « la Cie La
Façon » ( 1998-2003)
Lumière : Arnaud Veyrat
Eclairagiste depuis dix ans, il a
travaillé sur plus de soixante
créations. Il y a développé un
univers visuel particulier entre la
scénographie et l’éclairage.
Il a crée les lumières pour de
spectacles théâtraux des « Cie
111 »,
« Cie
Nelson
Dumont », « Petit Bois Cie »
et dans d’autres secteurs du
spectacle vivant, pour la danse,
des spectacles multimédia avec «
la Fabrix », des
spectacles de
rue
pour
«
La
Famille
Burattini » et « Lieu Public ».
Il a aussi éclairé le spectacle
« Monsieur Ibrahim ».
Costumes :
Sylvie Marcussi
Styliste et costumière. Elle a
principalement
travaillé
ces
dernières
années
avec
la
Compagnie Tattoo / Mladen
Materic, la Compagnie Agit
pour le spectacle « Poucet »
(2001), La Cie 111 pour
« IJK » (1999) et « Plan B »
(2001).
Comédiens :
Antoine Bersoux :
Comédien depuis 1991.
Formé aux cours de Jean
Périmony, de Pierre ReynalThéâtre du Rond–Point, et à
L’Akrakas Studio.
Joue entre autres, avec la
Compagnie Agit, dans « La
force
de
l’habitude »
de
Thomas
Bernhard
(1993),
« Cabaret Tchekhov » (1994),
« Jacques et son maître » de
Milan Kundera (1997) ; avec le
T.I.C (Théâtre de Itinérant de
la
Cabane)
dans
« Les
combustibles »
d’Amélie
Nothomb (2003) et « Du vent
dans
les
branches
de
Sassafras »
de
René
de
Obaldia (2002).
Participe
également aux spectacles de rue
de la Compagnie Les Plasticiens
Volants, « Cette année là »
(1991), et
de la Compagnie
Pipototal, « Déambuloscopie »
( 2003 ).
NOTE D’INTENTION SUR LA MISE EN SCENE
La scénographie est confiée à Pierre Dequivre.
Nous nous sommes entendus sur l’idée d’un décor évolutif, dans
l’esprit du travail qu’il a entrepris avec Mladen Matéric, mais dont les
éléments seront moins posés que suspendus dans les airs.
Mêlant
mobilier, fresques et peintures, tout cela matérialisé ou
évoqué sous forme de projections sur objets du décor. Un plateau nu
(plancher de bois de pin). Pas trop d’effets ou même si il existe des
effets sans illusion, en connivence amusante avec le public.
L’espace s’approfondira de l’Acte I à l’Acte III pour revenir au
confinement de l’espace initial, autour d’un repas dans une ambiance
sacralisée lors du dernier acte.
Les espaces seront délimités par des jeux de lumières et les
comédiens positionnés à l’extérieur du lieu scénique en dehors de leur
présence en jeu en soutien et pendant toute la durée du spectacle.
Les costumes seront d’époque : coiffures chignon, jupes et tailleurs
cintrés. Travail sur la hauteur des chaussures, évoluant avec les actes
et le son des talons sur le sol.
Le jeu réaliste s’exagèrera au grès des passions développées dans le
texte et n’évitera pas une certaine frénésie finale.
L’ambiance sonore sera fortement présente. On y travaillera en
diffusion ( extérieur avions pour l’Acte III, musiques radios ou
diffusées pour les autres).
Ce texte mêle l’intime d’une famille et traverse une histoire très locale
en y croisant les grands mythes.
J’insiste sur : comment traverse t’on l’histoire au jour le jour ?
Comment vit-on l’Histoire au moment ou elle s’écrit ?
De quelle façon l’Histoire en marche agit sur l’intime des familles ?
Et comment elle devient la raison ou l’alibi d’énormes dérèglements et
crée les conditions d’évènements irréparables et insolubles ?
C’est pour cela que s’en suivent les grands silences familiaux sur des
décennies ou générations entières et qu’il est parfois difficile
d’exhumer même un demi-siècle après.
François FEHNER
4
L’Agit propose
Eugène
ou le choisi
Marion Bouvarel :
Comédienne depuis 1978.
Formé
à
la
Comédie
de
Lorraine, au Théâtre de poche
avec Roger Muller puis lors de
divers
stages
avec
Sarah
Eigerman, Denis Fau et Alain
Gautré.
Elle travaille, pour la Compagnie
Agit, sous
la direction de
François
Fehner
pour
les
spectacles «Jacques et son
Maître » de Milan Kundera (
1997)
et
le
«Cabaret
Tchekhov » (1994), de Sarah
Eigherman pour «
Le long
séjour interrompu » de T.William (
1990), d’Hélène Sarrazin pour
le spectacle « les Fraises Salées »
de
Jean
Marie
Laclavetine
(2000) ; pour la Compagnie
Beaudrain de Paroi ainsi que
d’Isabelle Luccioni dans « Le
Mensonge » de Nathalie Sarraute
(2001).Elle
participe
aux
spectacles
de
rue
de
la
Compagnie
Le
Phun
« La
vengeance des Semis » (1998)
et
« Le
Déménagement »
(1999).
Elle
intervient
dans
plusieurs projets pédagogiques et
d’animation théâtrale.
Peintre, elle crée également
l’image
graphique
de
la
Compagnie Agit.
Philippe Bussière :
Comédien depuis 1982. Il a été
formé au Conservatoire d’Art
Dramatique de Lyon, puis au
Conservatoire
National
de
Paris dans les classes de Jean
Pierre Michel, Claude Régy et
Michel Bouquet.
Il fonde en 1982 à Toulouse,
avec Jean Marc Brisset
une
compagnie
indépendante
de
théâtre : « 3 BC Cie ».
Il travaille, entre autre, comme
comédien auprès de Jean Pierre
Miquel pour « Les Vacances »
de Jean Claude Grumberg (1982),
de Laurent Pelly pour
« Si
jamais je te pince » d’Eugène
Labiche
( 1983 ), Laurent Ogée pour
« Queue, fusée, pierre tombale »
de Armando Llamas ( 1993 ), et
de nombreux metteurs en scène
en Midi-Pyrénées dont Jean
Pierre Beauredon, Jean Marc
Brisset, Isabelle Lucioni.
De 1992 à 2001, il monte une
vingtaine
de
spectacles
à
Toulouse, Paris, Bruxelles sur les
textes d’auteurs tels que Walser,
Büchner, Lenz, Claudel, Genet..
EXTRAIT DE PRESSE (LORS DE PRESENTATION
DU TEXTE ET DU PROJET )
« Eugène » retrace en quatre actes l’histoire d’une famille alsacienne
de Colmar entre 1940 et 1946. Une tragi-comédie au petit goût de
« Festen » dont le propos, intimement lié à l’histoire de l’Alsace,
atteint l’universel en ramenant à la surface quelques secrets familiaux,
dont les blessures, communes à plusieurs générations, n’ont pas
cicatrisé. Allemande de 1870 à 1918, française entre les deux guerres
et à nouveau allemande après l’offensive hitlérienne, cette « histoire
alsacienne » pose quelques questions clés.
Comment traverse-t-on l’histoire au jour le jour ? De quelle façon
l’histoire en marche agit-elle sur l’intime des familles ? Puisqu’il y est
question d’Eugénisme et de foi dans le progrès scientifique, on peut
aussi lire cette pièce comme une fable sur l’évolution.
Au fil de l’histoire, on croise Germaine, une scientifique qui croit au
progrès sans en anticiper les effets pervers ; Paul, victime des
changements d’identité successifs subis par les alsaciens ; Eugène,
l’élu ballotté par une histoire qu’il n’a pas choisie et qu’il fuira ;
Lemage, représentant de la culture française et académicien ;
Suzanne, la révoltée, une activiste qui choisira son camp politique à
l’autre extrême ; mais encore Aymé, Rebecca, Marguerite et Mado,
autant de destins liés à cette époque houleuse.
La pièce fait allusion à travers le personnage fantôme de Louis, aux
« malgré nous », ces alsaciens incorporés de force dans la
Wehrmacht. Une pièce au fond douloureux qui ose l’humour dans sa
forme théâtralisée.
François Fehner pose sur l’histoire contemporaine un regard aigu et
salutaire, dont le thème, en le promenant sur la carte du monde et
des conflits actuels qui le déchirent, est toujours d’actualité.
Ines Fehner :
Comédienne depuis 2000.
Elle a suivi, à Toulouse, la
formation théâtrale de la Cave
Poésie avec René Gouzenne et
Laurent Colombert, et les cours
de Jocelyn Muller. Elle complète
aujourd’hui sa formation par des
stages professionnels avec Gilles
Cailleau, le Grenier Théâtre.
Elle a joué dans « Ogranges »
petites histoires d’ogres d’Alain
Gautré en 2000. Hors du théâtre,
elle a participé en tant que
comédienne à de nombreux courts
métrages professionnels.
Annie Hennequin (La Dépêche du Midi)
5
L’Agit propose
Eugène
ou le choisi
PRESENTATION DE L’AGIT
Nathalie Hauwelle :
Comédienne depuis 1996.
Formée
à
l’Ecole
d’Art
Dramatique
«Vent
des
signes» chez Anne Lefèvre à
Toulouse.
Elle
travaille
principalement
depuis 6 Ans, pour la compagnie
Tattoo/Madlen Matéric pour les
spectacles «Il Mondo Oscuro»
d’Emir Kusturica et Madlen
Matéric ( 1996) , «L’Odyssée»
(1999), «Goya» (2003). Elle
participe
également
à
de
nombreuses
créations
audiovisuelles
tels
« Les
Enragés»
d’Eric
Cherriere
(2002), «Rabalayre» d’Alain
Guiraudie
(2002).
Elle
a
également une formation de
danseuse qui lui a permis de
rencontrer Eddy Maalem, Georges
Appaix, Laure Bonicel…
Corinne Mariotto :
Comédienne depuis 1989.
Ancienne élève du Conservatoire
National
de
Région
de
Toulouse,
elle
complète
sa
formation
par
de
nombreux
stages
dirigés
par
Simon
Abkarian, Pierre Debauche,
Maurice Sarrzazin.
En 1993, elle participe à la
création du « Grenier Théâtre »
avec Francis Azéma,,
pour
lequel elle jouera entre autre dans
«Les Amoureux» de Goldoni (
1994), «Le Silence» de Nathalie
Sarraute (1997), «Vernissage»
de
Vaclav
Havel
(1998),
«Outrage au Public» de Peter
Handke (2001), «Les Justes»
d’Albert Camus (2003)… On
notera aussi sa participation pour
les
spectacles
de
Maurice
Sarrazin «l’Avare» de Molière
(2000) et «Le Roi Lear» de
Shakespeare (1995) et de René
Gouzenne avec «Mademoiselle
Julie» de Strinberg (1994). Elle
est également professeur de
théâtre.
Patricia Péguin :
Comédienne depuis 1990.
Après
sa
formation
à
Bruxelles à l’Ecole Internationale
de Théâtre Lasaad (méthode
J.Lecocq), elle commence à
travailler avec la compagnie
hollandaise «Macadam». Elle se
consacre ensuite au théâtre
entre la salle et la rue avec
des compagnies «Les Alama’s
Givrés» (1997, 1998), «Trans
Express» (1999). Elle joue dans
les spectacles de Bernard Ariès
(Level Santé), d’Alain Gautré
«Les Balancelles» de Catherine
Zambon
(2002),
Genadie
Bogdanov du GITIS de Moscou
«Tartuffe» (1997) et avec la
Compagnie de danse-théâtre
Doriane Morretus (1995, 2003).
Elle
a
également
une
expérience de la mise en
scène avec «Complètement
Schizonaïac» du Kilin Théâtre
(2003).
L’Agit est une compagnie théâtrale de Midi-Pyrénées qui pratique
l’itinérance depuis 1991. Elle fait partie depuis 1999 du CITI (centre
international pour le théâtre itinérant) qui regroupe plus de 50
compagnies en France. Avec ces compagnies, elle participe à une
nouvelle manière de diffuser le spectacle vivant afin de le jouer
partout dans de bonnes conditions quels que soient les moyens
d’accueil des lieux ou communes concernées.
En 2002 l’Agit s’est dotée, avec l’aide du Conseil Régional MidiPyrénées, d’un théâtre de toile de conception totalement nouvelle,
équipé de la lumière, du son, du matériel roulant et du matériel de
sécurité nécessaire à son utilisation dans des conditions optimales.
Cela lui permet de jouer ses deux dernières créations (« POUCET »
d’Alain Gautré et « LES FRAISES SALEES» de Jean-Marie Laclavetine )
et d’accueillir d’autres compagnies régionales, nationales et
internationales.
De 2000 à 2002 l’Agit a monté des projets en partenariat avec
d’autres compagnies régionales.
Ces projets se sont construits autour d’affinités d’ordre artistique,
connivences en ce qui concerne les engagements de politiques
culturelles, confiances et fidélités tissées au cours de nos histoires.
L’agit propose, en dehors des modes ou des réussites individuelles de
l’instant, une dynamique refusant les clivages. Par cette démarche
l’Agit défend une certaine idée de l’échange, de la rencontre et de la
transmission dans l’art. Elle reconnaît d’autre part l’utilité de se
regrouper pour défendre le spectacle vivant en évitant d’appauvrir le
champ de la création au nom de logiques élitistes ou commerciales.
Pour une diffusion populaire du théâtre d’auteur :
L’Agit, est une association, un théâtre itinérant. C’est un édifice dont
la taille modeste permet d’être regardé et compris de ceux, au milieu
desquels, vit son équipe artistique.


Artiste, elle veut promouvoir la diffusion populaire d’un théâtre
d’auteur, défend un répertoire littéraire, majoritairement
contemporain (Tenesse Williams, Jean Genet, Thomas
Bernhard, Anton Tchekhov, Mérimée, Kundera, Jean-Marie
Laclavetine, Alain Gautré…).
Avec son chapiteau, elle s’installe à la frontière de la salle et
de la rue, animée par l’envie d’établir une relation d’intimité
avec les habitants.
Citoyenne, elle est consciente que les enjeux
du
développement culturel vont bien au-delà de ce domaine
d’activité et c’est pour cela qu’elle veut participer, au côté
d’acteurs locaux, à la décentralisation qui est en marche.
L’itinérance lui donne la capacité de multiplier les expériences,
de colporter des écrits, des paroles, des œuvres, des idées et
des savoir-faire. Dans les territoires, l’Agit pose son chapiteau
avec le désir de contribuer à renforcer les projets de ceux
avec qui elle travaille.

6
L’Agit propose
Eugène
ou le choisi

Solidaire, elle établi des liens privilégiés avec des structures,
des associations qui s’appuient sur la culture pour favoriser
l’intégration sociale, elle tend la main à de jeunes
professionnels et leur donne l’opportunité d’élargir leur
expérience, elle donne l’opportunité à des artistes complices
de partager son chapiteau.
L’artiste peut être celui qui crée, celui qui s’exprime, celui qui prend la
parole, l’Agit veut faire en sorte que l’artiste soit aussi celui qui la
redonne.
Thibaut Schoirfer :
Comédien depuis 2001.
Formé initialement aux arts du
Cirque à l’Ecole du Lido de
Toulouse,
Thibault
Shoirfer
intègre la Compagnie AGIT en
2001 pour interpréter le rôle-titre
de la pièce
«Poucet» d’Alain
Gautré, mise en scène par
François
Fehner,
jouée
aujourd’hui
70 fois depuis sa
création.
Il a depuis écrit et monté un
spectacle de théâtre et cirque
«Tibo quant i joue» qu’il
présente en tournée depuis fin
2003 et en Avignon à l’été 2004.
Thierry Dechaunac :
Comédien depuis 1999.
Formé à l’Embarcadère Théâtre
(1995/1996) et à l’école de la
3BC compagnie (1996/1998) à
Toulouse. Il joue ensuite dans les
spectacles de Cyril Bacqué
«L’Eté
des
Martiens»
de
Nathalie Boisvert (1999), de
Franck Garric «La Mer», de A.
Caceido (2000), de Philippe
Bussière
«L’Endormie»
de
P.Claudel
et
de Jean Pierre
Beauredon «Le Cas Gaspard
Meyer» de JY Picq (2003) .
Contact administration
et diffusion :
Le Chapiteau :
Autoporté, 18 m rond hors tout et sans pinces, jauge de 180 à 300
personnes.
Possibilité d’y associer un chapiteau de 12 sur 17 mètres pour l’accueil
du public (150 personnes maxi) dans une version cabaret ou pour
toutes autres propositions.
Spectateurs :
Plus de 50 000 depuis sa création en 1990.
Lieu d’implantation :
Depuis fin 1997 à Balma, sur un lieu partagé, nommé La Grainerie.
Autres activités :
Ateliers et animation en quartiers en difficultés, collèges,
écoles de Toulouse.
Travail d’initiation théâtrale en Milieu pédo-psychiatrique, en
milieu Carcéral
Ateliers hebdomadaires en collèges et écoles (Jolimont, Les
Pradettes).
Ateliers et stages de formations professionnelles théâtrales
pour comédiens débutants ou artistes d’autres disciplines.
LES PRECEDENTES CREATIONS DE L’AGIT :
Laurent BALLAY
Jean-Marc BROQUA
Compagnie Agit
82 Route de Castres
31130 BALMA
France
Tel : 05 61 24 68 12
Fax : 05 61 24 68 12
Mail : [email protected]
-
1990 : « 27 remorques pleines de coton et le long séjour
interrompu » de Tennessee Williams, mis en scène par
Sarah Eigerman ;
1991 : « Les Funambules » d’après Jean Genet, mis en
scène par Bernard Laborde et François Fehner;
1992 : « La Force de l’habitude » de Thomas Bernhard,
mis en scène par François Fehner
1996 : « Le Cabaret Tchekhov » de Anton Tchekhov, mis
en scène par François Fehner ;
1997 : « Arsène Guillot » de Prosper Mérimée, mis en scène
par Bernard Laborde ;
1998 : « Jacques et son Maître » de Milan Kundera, d’après
« Jacques le Fataliste » de Diderot, mis en scène par
François Fehner.
2000 : « Les Fraises Salées ou nos vielles consignes »
d’après un recueil de nouvelles de Jean-Marie Laclavetine,
mise en scène par Hélène Sarrazin.
2002 : « Poucet » d’Alain Gautré mis en scène par François
Fehner.
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