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09/08/2004
L’Agit propose
EUGENE
ou
LE CHOISI
Une histoire européenne
de François FEHNER
Avec le soutien : du Conseil Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général de la Haute Garonne, de la DRAC Midi-Pyrénées, de la
Mairie de Balma, de la Mairie de Toulouse, de l’Adami, du Conseil Général de l’Ariège, de l’Agence Culturelle d’Alsace.
Coproduit par le Théâtre Garonne et le Théâtre de la Digue.
Avec l’aide du Théâtre du Pavé et de l’association ariégeoise Act’en Scène.
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L’Agit propose Eugène ou le choisi
Avec le soutien : du Conseil
Régional Midi-Pyrénées, du
Conseil Général de la Haute
Garonne, de la DRAC Midi-
Pyrénées, de la Mairie de
Balma, de la Mairie de
Toulouse, de l’Adami, du
Conseil Général de l’Ariège, de
l’Agence Culturelle d’Alsace.
Coproduit par le Théâtre
Garonne et le Théâtre de la
Digue.
Avec l’aide du Théâtre du
Pavé et de l’association
ariégeoise Act’en Scène.
Public(s) cible(s) : Tout
public
Nombre approximatif de
personnes bénéficiaires :
3000 personnes pour l’année
de création ( 2004/2005)
Lieu(x) de réalisation :
Sesquières (Toulouse, sous
chapiteau), Théâtre du Pavé
(Toulouse, en salle)
Date de mise en œuvre
prévue : septembre 2004
DISTRIBUTION
Comédiens :
Marion BOUVAREL Germaine
Antoine BERSOUX Paul
Philippe BUSSIERE Lemage
Thibaut SCHOIRFER Aymé
Corinne MARIOTTO Marguerite
Nathalie HAUWELLE Rebecca
Ines FEHNER Suzanne
Thierry DE CHAUNAC Eugène
Patricia PEGUIN Mado
Equipe artistique :
Texte et Mise en Scène François Fehner
Assistanat et mise en Scène Hélène Sarrazin
Scénographie et décors Pierre Dequivre
Musique / Son Joël Abriac
Lumière Arnaud Veyrat
Costumes Sylvie Marcussi
Contact administration/diffusion :
Laurent BALLAY Chargé de production
Jean-Marc BROQUA Chargé de projets territoires
Compagnie Agit
82 Route de Castres
31130 BALMA
France
Tel : 05 61 24 68 12
Fax : 05 61 24 68 12
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L’Agit propose Eugène ou le choisi
Texte et Mise en Scène :
François Fehner
Cofondateur, de 1984-88, de la
Compagnie Nelson Dumont,
dirigée par le metteur en scène
H.Bornstein, François Fehner joue
sous la direction de ce dernier
dans Andrea (Serge Rafy, 1985),
Dieu Aboie-t-il (François Boyer,
Festival d’Avignon 1985) et Catch
(Création collective 1988).
En 1987, il signe la mise en scène
de Zoo Story d’Edward Albee,
avec Eric Lareine. Il fait du
théâtre de rue, d’abord avec le
Phun (La vengeance des semis,
1987), puis avec Royal de Luxe
(Waterclasch, 1988).
Il est comédien jusqu’à
aujourd’hui et jouera de
nombreuses pièces pour l’Agit et
pour d’autres compagnies
(l’heureux stratagème de
Marivaux, L’Opéra du pauvre de
Léo Ferré, Dom Juan de Molière
(mise en scène Jacques Rosner,
1991). « cendres de cailloux »
Daniel Danis 2000 En votre cie : ;
« La Mouette » : Tchekhov 2004.
François Fehner fonde et dirige la
Compagnie Agit, au sein de
laquelle il se consacre à la fois à
l’adaptation et à la mise en
scène : deux pièces courtes de
Tennessee Williams en 90 Les
Funambules (d’après Jean
GENET 91). La Force de
l’Habitude (Thomas Bernhard,
1993), Cabaret Tchekhov
(1995/97), Jacques et son
maître (Milan Kundéra, 1998/99)
Les fraises salées (J.M
Laclavetine) en 2000. En 2002 il
crée et met en scène une pièce
écrite pour lui par Alain Gautré
Poucet.
Il se lance à son tour dans
l’écriture en 2003 avec Eugène.
Assistanat et mise en
Scène : Hélène Sarrazin
De 1987 à 1999, elle co- dirige
avec Patrick Abéjean «Les
Cyranoïaques».
Elle travaille avec la Cie l’Agit
depuis le Cabaret Tchekhov,
1995.
Assistante de nombreux metteurs
en scène, elle est aussi, elle-
même, metteur en scène : La
Noce (Denise Bonal), Monsieur
Marcel (d’après M.Proust), Les
Fraises Salées (Jean-Marie
Laclavetine, 2000).
Scénographie et décors :
Pierre Dequivre
Travaille depuis 20 ans à la
réalisation de décors, d’objets
spéciaux, de machines, de
maquettes ou de moulages dans
divers domaines artistiques.
Chef constructeur, accessoiriste
décor, menuisier, serrurier sur de
nombreuses productions
cinématographiques, collabore
avec « la Machine » à la
sculpture du bestiaire géant du
Royal de Luxe, réalise les décors
de Mladen Materic, du
« Théâtre de l’Acte », de la
« CIE 111 », des moulages pour
les « Acrostiches » ou « 12
Balles dans la peau ».
NOTES DE L’AUTEUR
Inspirée d’une histoire familiale cette pièce retrace l’histoire
d’une famille alsacienne de Colmar entre 1940 et 1946. Cette
tragi-comédie au petit goût de « Festen » nous rappelle que
l’enfer est pavé de bonnes intentions et que l’Alsace est une
région bien particulière.
Ce sont des souvenirs d’enfance - rêvés - L’Alsace nourricière - les
odeurs de bonne bouffe - la ravissante charcutière qui remplaçait
avantageusement la boulangère dorée d’autres imaginaires. Et cette
ambiance, tout le temps.
Cette langue que je ne comprenais pas. Les aînés qui tous la parlaient
mais qui ne voulaient pas que ça leur « survive », qui parfois faisaient
semblant de ne pas la comprendre. Les mots jetés ; boches, petits
juifs - sans malignité dans l’oreille d’un enfant mais qui en vieillissant
prirent du sens, des sens, vrais ou faux -Visionnaires ou fantasmés.
L’histoire n’est pas toujours racontée et oublie des morceaux. Surtout
quand ceux qui pourraient dire, si tant est qu’ils l’aient voulu, ont
disparu.
Et après il y a moi qui veux écrire, l’apprenti sorcier, l’empêcheur
d’arrangements.
Alors on se dit que le scénario peut venir éclairer quelques unes de
nos lanternes. Tester les conséquences, de nos actes, mettre en
scène, concentrer les actes, voulus, inconscients, justifiés -
justifications - histoires de conscience - de bonnes consciences, qui
avec le temps glissent vers... affreux, sales et méchants !
Mais c’est dans l’excès qu’on s’explique à soi-même, qu’on ressent
parfois. Le théâtre est pour ça. En exagérant, en enfonçant le clou,
en laissant aller vers « si ça c’était réellement passé comme ça,
jusqu’où ça pourrait aller »
Entre la curiosité, la nausée, et un peu de honte d’avoir vu si noir, on
bâtit une histoire. Et l’histoire est là, parle d’autres histoires, raconte
d’autres gens qu’on ne connaît pas, recréant une autre réalité. Une
fiction totale. Mais éclairante. Tout ça est faux, mais tout ça, on le
sait, pourrait être vrai.
Et puis il y aura les acteurs, le grotesque des situations, l’humour, la
tendresse et la drôlerie des complicités, qui panseront, le temps de la
pièce, la violence des mots. Peut-être avec le temps, comme la queue
d’un parfum, elle ressortira avec le souvenir.
François FEHNER
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L’Agit propose Eugène ou le choisi
Musique / Son : Joël
Abriac
Il entre en 1986 , au Clepsyla
Théâtre et y travaille
l’accompagnement musical et
l’illustration sonore avec Christine
de Villepoix, et Mauricio Celedon
(ex Mnouchkine et du Teatro del
Silencio).
Il défend l’édification d’une
bande-son active, inter-active,
évolutive, à base de samples.
A partir de 1988, il crée comme
illustrateur sonore entre autres
pour la « Cie Douze Balles dans
la Peau » (1988 1992) « Cie
Ivoire » (Heddy Maalem), « Cie
EnversThéâtre », « Cie Les
Acrostiches », « L’Illustre
Famille Burattini », « Cie
Intérieur Nuit » (1992 1998),
« Cie Hélène Viscose », le
« Théâtre Folavril », « Cie
Philippe Genty », « la Cie La
Façon » ( 1998-2003)
Lumière : Arnaud Veyrat
Eclairagiste depuis dix ans, il a
travaillé sur plus de soixante
créations. Il y a développé un
univers visuel particulier entre la
scénographie et l’éclairage.
Il a crée les lumières pour de
spectacles théâtraux des « Cie
111 », « Cie Nelson
Dumont », « Petit Bois Cie »
et dans d’autres secteurs du
spectacle vivant, pour la danse,
des spectacles multimédia avec «
la Fabrix », des spectacles de
rue pour « La Famille
Burattini » et « Lieu Public ».
Il a aussi éclairé le spectacle
« Monsieur Ibrahim ».
Costumes :
Sylvie Marcussi
Styliste et costumière. Elle a
principalement travaillé ces
dernières années avec la
Compagnie Tattoo / Mladen
Materic, la Compagnie Agit
pour le spectacle « Poucet »
(2001), La Cie 111 pour
« IJK » (1999) et « Plan B »
(2001).
Comédiens :
Antoine Bersoux :
Comédien depuis 1991.
Formé aux cours de Jean
Périmony, de Pierre Reynal-
Théâtre du RondPoint, et à
L’Akrakas Studio.
Joue entre autres, avec la
Compagnie Agit, dans « La
force de l’habitude » de
Thomas Bernhard (1993),
« Cabaret Tchekhov » (1994),
« Jacques et son maître » de
Milan Kundera (1997) ; avec le
T.I.C (Théâtre de Itinérant de
la Cabane) dans « Les
combustibles » d’Amélie
Nothomb (2003) et « Du vent
dans les branches de
Sassafras » de René de
Obaldia (2002). Participe
également aux spectacles de rue
de la Compagnie Les Plasticiens
Volants, « Cette année là »
(1991), et de la Compagnie
Pipototal, « Déambuloscopie »
( 2003 ).
NOTE D’INTENTION SUR LA MISE EN SCENE
La scénographie est confiée à Pierre Dequivre.
Nous nous sommes entendus sur l’idée d’un décor évolutif, dans
l’esprit du travail qu’il a entrepris avec Mladen Matéric, mais dont les
éléments seront moins posés que suspendus dans les airs.
Mêlant mobilier, fresques et peintures, tout cela matérialisé ou
évoqué sous forme de projections sur objets du décor. Un plateau nu
(plancher de bois de pin). Pas trop d’effets ou même si il existe des
effets sans illusion, en connivence amusante avec le public.
L’espace s’approfondira de l’Acte I à l’Acte III pour revenir au
confinement de l’espace initial, autour d’un repas dans une ambiance
sacralisée lors du dernier acte.
Les espaces seront délimités par des jeux de lumières et les
comédiens positionnés à l’extérieur du lieu scénique en dehors de leur
présence en jeu en soutien et pendant toute la durée du spectacle.
Les costumes seront d’époque : coiffures chignon, jupes et tailleurs
cintrés. Travail sur la hauteur des chaussures, évoluant avec les actes
et le son des talons sur le sol.
Le jeu réaliste s’exagèrera au grès des passions développées dans le
texte et n’évitera pas une certaine frénésie finale.
L’ambiance sonore sera fortement présente. On y travaillera en
diffusion ( extérieur avions pour l’Acte III, musiques radios ou
diffusées pour les autres).
Ce texte mêle l’intime d’une famille et traverse une histoire très locale
en y croisant les grands mythes.
J’insiste sur : comment traverse t’on l’histoire au jour le jour ?
Comment vit-on l’Histoire au moment ou elle s’écrit ?
De quelle façon l’Histoire en marche agit sur l’intime des familles ?
Et comment elle devient la raison ou l’alibi d’énormes dérèglements et
crée les conditions d’évènements irréparables et insolubles ?
C’est pour cela que s’en suivent les grands silences familiaux sur des
décennies ou nérations entières et qu’il est parfois difficile
d’exhumer même un demi-siècle après.
François FEHNER
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L’Agit propose Eugène ou le choisi
Marion Bouvarel :
Comédienne depuis 1978.
Formé à la Comédie de
Lorraine, au Théâtre de poche
avec Roger Muller puis lors de
divers stages avec Sarah
Eigerman, Denis Fau et Alain
Gautré.
Elle travaille, pour la Compagnie
Agit, sous la direction de
François Fehner pour les
spectacles «Jacques et son
Maître » de Milan Kundera (
1997) et le «Cabaret
Tchekhov » (1994), de Sarah
Eigherman pour « Le long
séjour interrompu » de T.William (
1990), d’Hélène Sarrazin pour
le spectacle « les Fraises Salées »
de Jean Marie Laclavetine
(2000) ; pour la Compagnie
Beaudrain de Paroi ainsi que
d’Isabelle Luccioni dans « Le
Mensonge » de Nathalie Sarraute
(2001).Elle participe aux
spectacles de rue de la
Compagnie Le Phun « La
vengeance des Semis » (1998)
et « Le Déménagement »
(1999). Elle intervient dans
plusieurs projets pédagogiques et
d’animation théâtrale.
Peintre, elle crée également
l’image graphique de la
Compagnie Agit.
Philippe Bussière :
Comédien depuis 1982. Il a été
formé au Conservatoire d’Art
Dramatique de Lyon, puis au
Conservatoire National de
Paris dans les classes de Jean
Pierre Michel, Claude Régy et
Michel Bouquet.
Il fonde en 1982 à Toulouse,
avec Jean Marc Brisset une
compagnie indépendante de
théâtre : « 3 BC Cie ».
Il travaille, entre autre, comme
comédien auprès de Jean Pierre
Miquel pour « Les Vacances »
de Jean Claude Grumberg (1982),
de Laurent Pelly pour « Si
jamais je te pince » d’Eugène
Labiche
( 1983 ), Laurent Ogée pour
« Queue, fusée, pierre tombale »
de Armando Llamas ( 1993 ), et
de nombreux metteurs en scène
en Midi-Pyrénées dont Jean
Pierre Beauredon, Jean Marc
Brisset, Isabelle Lucioni.
De 1992 à 2001, il monte une
vingtaine de spectacles à
Toulouse, Paris, Bruxelles sur les
textes d’auteurs tels que Walser,
Büchner, Lenz, Claudel, Genet..
Ines Fehner :
Comédienne depuis 2000.
Elle a suivi, à Toulouse, la
formation théâtrale de la Cave
Poésie avec René Gouzenne et
Laurent Colombert, et les cours
de Jocelyn Muller. Elle complète
aujourd’hui sa formation par des
stages professionnels avec Gilles
Cailleau, le Grenier Théâtre.
Elle a joué dans « Ogranges »
petites histoires d’ogres d’Alain
Gautré en 2000. Hors du théâtre,
elle a participé en tant que
comédienne à de nombreux courts
métrages professionnels.
EXTRAIT DE PRESSE (LORS DE PRESENTATION
DU TEXTE ET DU PROJET )
« Eugène » retrace en quatre actes l’histoire d’une famille alsacienne
de Colmar entre 1940 et 1946. Une tragi-comédie au petit goût de
« Festen » dont le propos, intimement lié à l’histoire de l’Alsace,
atteint l’universel en ramenant à la surface quelques secrets familiaux,
dont les blessures, communes à plusieurs générations, n’ont pas
cicatrisé. Allemande de 1870 à 1918, française entre les deux guerres
et à nouveau allemande après l’offensive hitlérienne, cette « histoire
alsacienne » pose quelques questions clés.
Comment traverse-t-on l’histoire au jour le jour ? De quelle façon
l’histoire en marche agit-elle sur l’intime des familles ? Puisqu’il y est
question d’Eugénisme et de foi dans le progrès scientifique, on peut
aussi lire cette pièce comme une fable sur l’évolution.
Au fil de l’histoire, on croise Germaine, une scientifique qui croit au
progrès sans en anticiper les effets pervers ; Paul, victime des
changements d’identité successifs subis par les alsaciens ; Eugène,
l’élu ballotté par une histoire qu’il n’a pas choisie et qu’il fuira ;
Lemage, représentant de la culture française et académicien ;
Suzanne, la révoltée, une activiste qui choisira son camp politique à
l’autre extrême ; mais encore Aymé, Rebecca, Marguerite et Mado,
autant de destins liés à cette époque houleuse.
La pièce fait allusion à travers le personnage fantôme de Louis, aux
« malgré nous », ces alsaciens incorporés de force dans la
Wehrmacht. Une pièce au fond douloureux qui ose l’humour dans sa
forme théâtralisée.
François Fehner pose sur l’histoire contemporaine un regard aigu et
salutaire, dont le thème, en le promenant sur la carte du monde et
des conflits actuels qui le déchirent, est toujours d’actualité.
Annie Hennequin (La Dépêche du Midi)
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