LE SENS DU CHRISTIANISME COMMENCANT Actes 3:1-11 Verset Clé 3:6 "Mais Pierre lui dit: Je ne possède ni argent, ni or ; mais ce que j'ai, je te le donné : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche." L'Islande est un petit pays qui n'a qu’une population de 300 000 habitants, mais même il y a encore quelques années, elle se vantait de leur extraordinaire développement économique. Leur record était vraiment mondial. Leur revenu était haut, l'environnement était propre, ils étaient autarchiques, leur démocratie était hautement développée et leur taux de criminalité était bas. Le peuple d'Islande pensa que la fin du monde arrivait. Cela signifiait qu'il ne peut y arriver quelque chose de meilleure. Il signifiait qu'on est arrivé à la dernière étape de l'évolutionnisme. Or, à ce stade, il arriva en 2007 la crise économique. Il y avait 3 banques en Islande et ces 3 banques empruntaient dix fois plus de montant que le budget de l'état. A l'époque, on pensait que c'est une bonne chose. Mais en passant par le processus du dégonflement financier, elle en vint à se confronter à la faillite étatique. Beaucoup de gens virent s'envoler leur argent épargné et perdirent leur emploi. C'était la catastrophe étatique. Alors qu'ils pensaient que la fin leur était arrivée, en réalité, paradoxalement, ils en vinrent à devoir tout recommencer. C'était une actualité à la fois célèbre et parlante. La polémique mondiale et actuelle consiste à dire : est-ce qu'on doit garantir la liberté des établissements bancaires ou les réguler ? En s’approchant de l'élection présidentielle, nous constatons que cette polémique refait surface de plus en plus. Est-ce qu'on régule les grandes entités financières ou non ? On a laissé les banques à leur décision privée, ce qui amena à cette situation catastrophique de la ruine imminente de l'état et de la population. Donc, il faut choisir sérieusement entre la liberté ou la contrainte. Mais cette polémique n'est pas uniquement de l'ordre économique, mais un problème général de l'homme. La liberté ou la contrainte, c'est un problème éthique et religieux. Qu'est-ce que la liberté présupposée ? Afin que la liberté soit la liberté, il faut supposer que l'homme soit mûr. Quand un homme sait faire ce qu'il doit faire sans que les autres le régulent et qu'il sait ne pas faire ce qu’il ne doit pas faire sans que les autres le contraignent, la liberté peut alors se faire valoir. Par contre, plus l'homme est immature, plus il a besoin d’être régulé ou contrains. Les écoles, l'armée et les prisons sont les endroits qui ne peuvent être gérés sans la régularisation. Au lieu de se laisser aller par le principe de récompenser les meilleurs et punir les pires, on les régule selon les règles. La raison pour laquelle le temps écolier est dur est parce qu'il y a à ce temps beaucoup de régularisation sous diverses formes de discipline. La raison de cette régularisation est simple, c'est parce qu'on est encore enfant jeune. La raison pour laquelle l'armée est dure est parce qu'on est régulé par de sérieuses règles de conduite et d’entrainement. Il va de soit pour la prison. Là-bas, on ne peut aller aux toilettes sans permission. Nous n'aimons naturellement pas de telles choses. Nous avons soif de la liberté. Patrick Henry dit : donné la liberté sinon la mort. Le peuple criait à la liberté quand il était sous l'ancien régime. Par conséquent, on acquit la démocratie. On devint plus libre. Nous avons pensé que l'histoire humaine s'avance vers la liberté plus large et dans ce courant, nous aurons un monde meilleur. Mais, au bout du chemin, on se heurte à un phénomène tel l’Islande. Son peuple pensait que sa nation prospèrerait. Il pensait qu'il se dirige vers la fin du monde, mais comme le navire Titanic se heurta à un iceberg, la nation eut un heurt si violent. Quelle est la cause de cette catastrophe ? La raison est en l'homme. La convoitise de l'homme sans fin est la cause. Ils ont emprunté une somme d'argent 10 fois supérieurs au budget de l'état et l'on utilise à profusion. Quand on est dans le boom, cela est possible. Le prix de l’immobilier augmente, le prix des actions augmentent sans cesse, il semble qu'on a beaucoup de chance de gagner de l'argent. Alors, celui que ne peut gagner de l'argent semble être stupide. Tout le monde entre dans le tramway appelé le désir. Personne ne veut accepter qu'il y a des écumes. Savez-vous qu'à peine même un mois avant que les subprime américain n’arrivent, tous les établissements bancaires ont reçu ce fameux triple A ? Personne ne pronostiquait l'avenir de la banqueroute ni voulait entendre de telle nouvelle. A travers l'expérience de la crise financière d'Islande, nous pouvons observer l'histoire répétitive de l'humanité. Contrairement à l'expectative que l'homme deviendrait de plus en plus sage et se serait occupé de son avenir proprement, Craak, le problème éclate, il expérimente que tout retourne à zéro. Alors qu'on a pensé que la maturité humaine amènerait à un état de responsabilité pleine sans besoin de régularisation, maintenant ou l'accident éclate, on est obligé de revoir le problème de moralité, le problème du désir, etc. Dans une nouvelle de Tolstoï, il y a cette histoire. Quelqu'un a entendu que toute la terre qu'il foule par ses pieds lui appartiendrait, donc il battait la campagne en vue d'obtenir plus de terre possible, et à la fin en arrivant avec une grande peine au point origine pour terminer cette possession, il meurt d'accident cardiaque. On dit que quand tout allait bien dans le marché financier de Wall Street, il y avait un homme qui proposait qu'on nous régule. C'était parce que si quelqu’un ne nous régule pas, nous ne pourrons pas nous arrêter. Ce désir, ce désir de posséder plus, si ce désir ne s'arrête par une sorte de régulation, on se heurtera a la ruine comme on voit la lumière du jour. C'est l’agonie de l'homme, mais ce n'est pas seulement l'agonie de l'homme, mais c'est aussi l'agonie de Dieu. Ce peut être une expression assez absurde, mais, quant aux phénomènes humains, Dieu agonise. Dieu veut donner la liberté, si c'est préférable. C'est pour ce but que Dieu a envoyé Jésus-Christ. En envoyant son Fils Jésus, Dieu fit vivre l'homme non sous la loi, mais sous la grâce. Par conséquent, l'homme en vint à vivre non sous le joug des lois, mais sous la conduite de l'amour et la grâce. Afin qu'il vive non à cause de la demande de la loi de faire ceci ou cela, mais à cause de l'amour et la grâce de Dieu qui le pousse, Dieu a envoyé Jésus Christ. Donc, avec le Saint-Esprit qui règne dans nos cœurs, et aussi nous fait agir spontanément, nous pouvons désormais vivre. C'était la volonté divine. C'est pourquoi il disait: vous connaitrez la vérité et la vérité vous rendra libre. Puis, il disait aussi : Celui que son Fils libère, sera vraiment libre. La raison pour laquelle Jésus Christ vint, c'est afin que l'homme acquiert la liberté. C'était la souveraineté de Dieu et le but de Dieu. Mais le problème est que l'homme ne supporte pas bien la liberté. Autrement dit, l'homme abuse de la liberté qu'on lui a donnée. Avec la liberté qu'on lui a donnée, l'homme se moque de Dieu et ne l'honore plus. On lui a donné la liberté, mais on ne fait pas le bien, mais le mal avec cette liberté et on fait de cette liberté une chance de satisfaire à son désir. Donc, notre conduite s'empire de plus en plus en devenant irresponsable. Pourquoi l'Islam prend une influence ravageuse de nos jours? L'attrait de l'Islam est qu'il est une religion selon la loi. Il demande aux gens d'observer les lois de façon absolue et complète. Comme on demande de prier 5 fois, on prie 5 fois, comme on demande aux femmes de cacher la tête, on cache la tête, et comme on demande de se courber vers la Mecque, on se courbe ainsi. Combien c'est simple, et combien c'est facile. Sans prendre la décision librement, on n'a qu'à suivre ce qu'on demande. Il y a l'état des chrétiens qui ne prient même pas une fois par jour, les musulmans prient 5 fois par jours, parce que la loi le leur demande. A un certain degré, c'est plus ordonné et peut paraitre même plus efficace, quoi que forcé. C'est l'agonie de Dieu, l'agonie du Christianisme et l'agonie de vous et moi. C'est parce qu'on ne peut trouver facilement la réponse. Est-ce qu'on retourne à la loi parce qu'on ne supporte pas bien la liberté ? Certes non. Si on retourne à la loi, on en vient à renier la croix. On rend caduque la croix de Jésus et Dieu renverse sa propre parole. C'est la raison pour laquelle actuellement on polémique au sujet du fait qu'on donne de la liberté ou que faire la régulation n'est pas une agonie économique seulement, mais une agonie d'ordre éthique et religieuse. Alors quel est la solution qu'offre la Bible? Premièrement, Dieu ne renverse pas sa parole. L'homme n'est pas fidèle, mais Dieu est fidèle. L'homme est mensonger, Dieu ne ment jamais. Il est vrai et dans sa vocation et son don, il n'y a pas de regret. Retourner à la loi est la secte et le faux prophète. C'est de renier le Christ. Nous devons croire que l'œuvre que Jésus a commencé, il l'achèvera et qu'il triomphera. Jésus dit : "J'établirai mon église sur cette pierre, et la puissance des ténèbres ne prévaudra pas." Nous devons croire que l'œuvre sainte commence par Jésus se terminera par lui. Deuxièmement, c'est pour cela que l'homme a plus besoin de Dieu. Même si la science et l'économie se développent, l'homme ne peut vivre sans Dieu et malgré que la croissance des niveaux de culture et civilisation grandisse, il a toujours besoin de Dieu et toujours besoin de sa grâce. L'homme est toujours l'homme. L'homme ne devient pas un ange du fait qu'il a cru en Dieu. Que ce soit le pays développé ou le pays en voie de développement, tout le monde a besoin de Dieu. Le temps où on n'aura plus besoin de Dieu ne viendra jamais, comme un certain philosophe athée l'avait prédit. La parole de ce matin nous parlant d'un infirme mendiant nous en dit long du fait que l'homme est assis désespérément dans son fatalisme. Il est lié inlassablement à sa fatalité de l'incapacité corporelle et mentale. Peut-on dire que cet homme est dans un état malheureux particulier. Mais si on voit cet homme de près, nous constatons que son état ressemble à celui de tout être humain. Il est lié par sa fatalité absolue qui le contraint. Il ne peut vraiment rien faire si ce n'est d'aller à la porte du temple et de s'asseoir sur son coussin en tenant au bout des doigts un bidon pour crier sans cesse aumône et aumône. Sous les gratte-ciels d'une vaste ville étrangère, on se sent suffoquer. Mais chacun se débat pour vivre une vie sécurisé. Mais le riche ne fait pas exception sur ce point. Plus on est riche, plus on ne peut se satisfaire, mais on cherche plus de richesse. La richesse d'un homme ne le libère pas de son désir de gagner plus. Dans cette situation, l'homme a besoin d'aide. D'où vient le secours. Le secours vient de l'Eternel, comme nous le chantons souvent. Le secours vient du nom de Jésus-Christ de Nazareth. D'habitudes en Israël, le nom signifie l'attribut. On nommait quelqu'un selon l'attribut du nom. Quel est l'attribue de Jésus ? L'attribut de Jésus est comme nous l'avons vue en-haut, la grâce et l'amour, contrairement à la loi. Quoi que l'homme soit pécheur, Jésus-Christ mourut sur la croix pour lui. Pierre dit, "Au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche." Dès cet instant, il se leva et marcha, et sauta en louant Dieu. Tous, en sentant le besoin d'être touché, peuvent venir auprès de Jésus au nom de Jésus. Ni argent ni or, dit Pierre, je n’en ai pas. Si on dit autrement, Ni argent, ni or, ne peut guérir une âme malade. Seul le nom de Jésus de Nazareth peut guérir une âme de son esclavage, de sa souffrance et de son infirmité et de le libérer de tous ses liens physiques, mentaux et spirituels. Gloire à Dieu Amen. L'homme est dans une situation d'un état en faillite à cause de son péché. Il est comme cet homme infirme assis là fatalistement devant le temple et mendiant. Mais Dieu ne se désespère pas dans son agonie a l'égard de sa créature. Il envoya son Fils unique Jésus-Christ comme un fils d'un charpentier de Nazareth et le fit mourir à notre place, afin qu'il nous offre une pleine délivrance de tous les liens. Le Christianismes est eschatologique. N'avez-vous pas posé la question telle: pourquoi le christianisme regarde l'avenir toujours sombre. Pourquoi alors que la civilisation s'accroit, l'avenir dont parle la bible est-il toujours négatif? Si on lit la littérature concernant l'avenir, que ce soit le cinéma ou le roman, elle parle toujours d'un avenir sombre. Si on voit le roman "futur du temps" le personnage principal accélère le temps vers l'avenir, il s'aperçoit d'une société si sinistre. Le roman "1994' dit d'un Grand frère qui contrôle toute la société avec la force et règle. Le film "Terminator" parle de l'avenir ou la machine gouverne l'homme. "Armageddon" parle de la destruction du globe suite à la collusion entre la terre et une grande comète. Toute cette littérature est influencée par l'optique du christianisme et ils veulent porter un message. C'est que l'homme ne peut pas apporter le secours lui-même. Ils veulent parler du problème de l'homme. Tant que le problème de l'homme reste irrésolu, aucun or et argent, aucun système sécuritaire ne peut apporter le secours ou le remède à l'homme. On a pensé que tous vivraient bien si on se réunit économiquement. Mais la situation semble aller au contraire. La défaillance d'un membre se propage, en sorte que tout le corps devient critique. Dieu veut que l'homme révise son optique humaniste. L'homme est à la terre et Dieu est dans le ciel. L'homme doit venir à Dieu humblement en reconnaissant sa faiblesse d'infirmité qu'il ne peut rien faire sans lui. Il faut qu'il résolve son problème de péché au nom de Jésus. Alors chacun sans faute, car c'est la volonté de Dieu, sera bénéficiaire de ce gracieux pardon et de salut et il sera un être vraiment libre, comme cet infirme guéri qui saute et loue Dieu dans le temps. alleluia!