Ep métro = - 4.3% 20% = -0.215
Ep autobus = -11% 20% = -0.55
2) Puisque Ep métro<1, la demande pour le transport en métro est relativement
inélastique au prix. Chaque augmentation de 1% dans le prix entraîne une baisse de
seulement 0.215% dans la quantité demandée.
Puisque Ep autobus<1, la demande pour le transport en autobus est relativement
inélastique au prix. Chaque augmentation de 1% dans le prix entraîne une baisse de
seulement 0.55% dans la quantité demandée.
En comparant les deux coefficients d’élasticité-prix, on peut dire que la demande de
transport par autobus est plus sensible au prix que la demande de transport par métro
(Ep métro<Ep autobus). Cela pourrait signifier que les déplacements en autobus
sont davantage discrétionnaires et les déplacaments en métro davantage essentiels.
Illustration 1.5 : Les Brasseries Molson perd encore du terrain
1) Ep = %Q / %P
Ici, selon l’article, on a eu une augmentation de prix et un recul des quantités
vendues où %P < %Q. Par conséquent Ep>1 et la demande serait élastique
sur ce segment.
Lorsqu’on est sur une portion élastique de la demande, une augmentation de prix
entraîne une diminution de la recette totale. C’est bien ce qui est rapporté dans
l’article. L’augmentation de prix n’a pas compensée une baisse de part de marché
(on suppose qu’il s’agit d’une baisse de la quantité vendue) résultant en une
diminution de 1.4% des ventes (recettes).
2)