generalites

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Etudiant-podologie.fr
j
Anatomie humaine
appliquée à la podologie
Arnaud Lemoine, François Javaudin, Amélie Salerno & Romain Orsoni
2ère édition : septembre 2007
www.etudiant-podologie.fr
Sommaire :
Quelques Définitions...________________________________________________________________
Ostéologie du tibia et de la fibula________________________________________________________
Ostéologie du tarse postérieur : calcanéus et talus __________________________________________
Ostéologie du tarse antérieur __________________________________________________________
Ostéologie des métatarsiens, phalanges des orteils, et os surnuméraires ________________________
Ostéologie de la patella et du fémur______________________________________________________
Ostéologie du bassin _________________________________________________________________
Ostéologie de la vertèbre type + particularités des vertèbres cervicale, thoracique et lombaire type ___
Arthrologie de la sous-astragalienne (sous-talienne) ________________________________________
Arthrologie de l'intervertébrale lombaire type ______________________________________________
Arthrologie de la transverse du tarse (Chopart) ____________________________________________
Arthrologie de la talo-crurale ___________________________________________________________
Rappel anatomique, physiologie analytique et fonctionnelle de l'articulation metatarso-phalangienne __
Rappel anatomique et physiologie des articulations inter phalangiennes des orteils ________________
Les surfaces articulaires de l'articulation du genou, anatomie et rôle des ménisques _______________
Les ligaments actifs et passifs du genou __________________________________________________
Arthrologie de la coxo-fémorale ________________________________________________________
L'inversion et l'éversion du pied en chaîne ouverte __________________________________________
Arthrologie de la tarso-métatarsienne (Lisfranc) ____________________________________________
Les mouvements de l'articulation du genou en chaîne ouverte _________________________________
Les mouvements de l'articulation coxo fémorale en chaine ouverte _____________________________
Anatomie et physiologie des muscles de la loge antérieure de jambe ___________________________
Anatomie et physiologie des muscles de la loge latérale (externe) de jambe ______________________
Anatomie et physiologie des muscles de la loge postérieure de jambe (plan superficiel) _____________
Anatomie et physiologie des muscles de la loge postérieure de jambe (plan profond) _______________
Anatomie et physiologie du muscle court extenseur des orteils et de l'hallux (pédieux) _____________
Publicité de la société Médicapteurs _____________________________________________________
Publicité de la société Capron __________________________________________________________
Anatomie et physiologie des muscles intrinsèques de la loge plantaire médiale (interne) ____________
Anatomie et physiologie des muscles intrinsèques de la loge plantaire latérale (externe) ____________
Anatomie et physiologie des muscles intrinsèques de la loge plantaire moyenne(inclus I.O+lombricaux)
Anatomie et physiologie des muscles interosseux et lombricaux _______________________________
Anatomie et physiologie des muscles sésamoïdiens _________________________________________
Anatomie et physiologie du muscle quadriceps fémoral (quadriceps) ____________________________
Anatomie et physiologie des muscles de la patte d'oie________________________________________
Anatomie et physiologie du deltoïde fessier et du tractus ilio-tibial (bandelette ilio-tibiale) ___________
Anatomie et physiologie du groupe musculaire postérieur de cuisse (ischio-jambiers) ______________
Anatomie et physiologie du groupe musculaire médial de cuisse (loge interne) ____________________
Anatomie et physiologie du muscle ilio-psoas (psoas-iliaque) _________________________________
Anatomie et physiologie des muscles pelvitrochanteriens _____________________________________
L'équilibre du bassin (antero-posterieur et latero-lateral) _____________________________________
Anatomie et physiologie des muscles gluteaux (fessiers) _____________________________________
Les retinaculums de la région talo-crurale (ligaments annulaires du cou de pied) __________________
Le plexus lombal (lombaire) ___________________________________________________________
Le plexus sacral (sacre) _______________________________________________________________
Le nerf obturateur ___________________________________________________________________
Le nerf fémoral (crural) _______________________________________________________________
Publicité de la société Pierre Fabre ______________________________________________________
Publicité de la société Sidas ____________________________________________________________
Le nerf sciatique (grand sciatique) sans les branches terminales _______________________________
Le nerf fibulaire commun (sciatique poplité externe) sans les branches terminales _________________
Les branches terminales du nerf fibulaire commun (sciatique poplité externe) ____________________
Le nerf tibial (nerf sciatique poplité interne et le nerf tibial postérieur) __________________________
Les nerfs plantaires médial et latéral (interne et externe) ____________________________________
L'innervation sensitive de la jambe et du pied _____________________________________________
Innervation et vascularisation des orteils _________________________________________________
Les artères de la région de la fesse (glutéale) ______________________________________________
Les artères de la cuisse _______________________________________________________________
Les artères du genou _________________________________________________________________
Les artères de la jambe _______________________________________________________________
Anatomie des veines grande saphène et petite saphène (saphène interne et saphène externe) _______
Le trigone fémoral (triangle de Scarpa) ___________________________________________________
Le canal fémoral (des adducteurs) ______________________________________________________
Le creux poplité _____________________________________________________________________
Le canal tarsien _____________________________________________________________________
Le sinus du tarse ____________________________________________________________________
Anatomie topographique de la région fessière (glutéale) _____________________________________
Anatomie topographique de la région inguino-crurale (inguino-fémorale) ________________________
Anatomie topographique de la région obturatrice ___________________________________________
Anatomie topographique de la région fémorale antérieure
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Anatomie topographique de la région fémorale postérieure ___________________________________
Anatomie topographique de la région antérieure du genou (ou patellaire) ________________________
Anatomie topographique de la région poplitée _____________________________________________
Anatomie topographique de la région jambière antero-laterale (antero-externe) __________________
Anatomie topographique de la région jambière postérieure ___________________________________
Anatomie topographique de la région antérieure du cou de pied _______________________________
Anatomie topographique de la région postérieure du cou de pied ______________________________
Anatomie topographique de la région dorsale du pied _______________________________________
Anatomie topographique de la région plantaire du pied ______________________________________
Classification des articulations, mouvements et exemples ____________________________________
Axes anatomiques et axe mécanique du membre inférieur ____________________________________
Définition d'un levier et exemples biomécaniques ___________________________________________
Définition d'une chaîne cinétique, donnez les différents types _________________________________
La cheville et le pied pendant un cycle de marche (mouvements et actions musculaires) ____________
Le genou pendant un cycle de marche (mouvements et actions musculaires) _____________________
La hanche pendant un cycle de (mouvements et actions musculaires) __________________________
La course et le saut (mouvements et actions musculaires) ____________________________________
Les facteurs de stabilité de l'articulation coxo-fémorale en charge ______________________________
Les facteurs de stabilité de l'articulation du genou en charge __________________________________
Les facteurs de stabilité de la patella (rotule) ______________________________________________
Les facteurs de stabilité de l'articulation talo-crurale (cheville) en charge ________________________
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Petites annonces et vie professionnelle
www.podo-logic.com
Remerciements à Romain Orsoni, au Pr. Gérard Outrequin, à la faculté de médecine
de Brest et à nos partenaires.
Etudiant-podologie.fr et les auteurs de ce polycopié rappellent que cet
ouvrage n’est qu’informatif et n’assure en aucun l’obtention d’un
quelconque examen ou diplôme.
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Quelques Définitions...
·
FLEXION du Pied :
(Syn : Flexion Dorsale, Dorsi-Flexion du Pied)
Qui rapproche le dos du Pied de la face antérieure de la Jambe.
« le Pied vers le HAUT. »
·
FLEXION PLANTAIRE du Pied :
(Syn : Extension du Pied)
Qui éloigne le dos du Pied de la face antérieure de la Jambe.
« le Pied vers le BAS. »
·
FLEXION de l’Orteil :
(Syn : Flexion Plantaire de l’Orteil)
« L’Orteil vers le BAS. »
·
EXTENSION de l’Orteil : (Syn : Flexion Dorsale, Dorsi-Flexion de l’Orteil)
« L’Orteil vers le HAUT. »
·
ADDuction du Pied :
(Réf : Axe Médian du corps)
Qui porte la pointe du Pied en DEDANS.
Qui dévie vers l’Intérieur.
·
ABDuction du Pied :
(Réf : Axe Médian du corps)
Qui porte la pointe du Pied en DEHORS.
Qui dévie vers l’Extérieur.
Remarque : Le mouvement d’ABD-ADD s’effectuerait, s’il pouvait se faire seul, autour d’un axe vertical, le Pied se
déplaçant dans un plan horizontal.
·
AXE DE HENKE :
Oblique d’avant en arrière, de haut en bas, de dedans en dehors. Il passe par la partie supéro-interne du
col du Talus et la tubérosité postéro-externe du Calcanéus. Il est perpendiculaire au sinus du tarse et oblique dans
les 3 axes de l’espace.
2 mouvements complexes s’effectuent autour de cet axe : l’INVERSION et l’EVERSION.
QS : Inversion et Eversion
INVERSION :
(Syn : Torsion du Pied en dedans)
Combinaison de 3 mouvements : SUPINATION - ADDuction – FLEXION PLANTAIREdu Pied
3 muscles Inverseurs +++ : Tibial Post.
·
SUPINATION du Pied :
/
Long Fléch. I
/
Long Fléch. ort.
(Syn : Rotation Interne du Pied)
Qui tend à orienter la Plante du Pied en dedans, voir même vers le haut (car élévation du bord interne du
Pied) par un MOUVEMENT DE ROTATION INTERNE. +++
Attention pour la MAIN : Qui tend à orienter la face palmaire vers le haut (le pouce est dirigé en dehors), par un
Mouvement de Rotation EXTERNE.
Références : H. ROUVIERE - Anatomie Humaine
JP CHEVREL - Anatomie Clinique
Pour KAMINA, Inversion et Supination c’est la même chose....
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EVERSION :
(Syn : Torsion du Pied en dehors)
Combinaison de 3 mouvements : PRONATION - ABDuction - FLEXION
2 muscles Everseurs +++ : Long Extenseur des orteils
/
3
ème
du Pied
fibulaire.
Attention : les m. LPL et CPL jouent un rôle très important dans l’Eversion, car ils sont surtout
ABDucteurs et Pronateurs (rot. ext.), et aussi Extenseurs du pied, donc ils ne répondent pas à la déf. de l’Eversion.
Souvent considérés comme Everseurs, ils ne sont en fait, qu’ABD. et PRON.
·
PRONATION du Pied :
(Syn : Rotation Externe du Pied)
Qui tend à orienter la Plante du Pied en dehors, voir même vers le haut (car élévation du bord externe du
Pied) par un MOUVEMENT DE ROTATION EXTERNE. +++
Attention pour la MAIN : Qui tend à orienter la face palmaire vers le bas (le pouce est dirigé en dedans), par un
Mouvement de Rotation INTERNE.
VARUS :
·
Cas général :
Réf : Axe Médian du corps
- Qui s’écarte vers l’intérieur par rapport à l’axe du corps
- Le terme de Genu Varum désigne une déviation de l’axe de la jambe vers l’intérieur de l’axe de la
cuisse.
·
Pour le Pied :
- l’axe du Pied est dévié en dedans, le Pied se couche en dehors par rotation interne.
- c’est la combinaison de 2 mouvements : ADDUCTION et
SUPINATION (Rot Int.)
- QS
- un Varus Calcanéen : le Calcanéus se couche en dehors, son axe est dirigé en bas et en dedans.
VALGUS :
·
Cas général :
Réf : Axe Médian du corps
- Qui s’écarte vers l’extérieur par rapport à l’axe du corps
- Le terme de Genu Valgum désigne une déviation de l’axe de la jambe vers l’extérieur de l’axe de la
cuisse.
·
Pour le Pied :
- l’axe du Pied est dévié en dehors, le Pied se couche en dedans par rotation externe.
- c’est la combinaison de 2 mouvements : ABDUCTION et
PRONATION (Rot Ext.)
- QS
- un Valgus Calcanéen : le Calcanéum se couche en dedans, son axe est dirigé en bas et en dehors.
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Ostéologie du tibia et de la fibula
I. INTRODUCTION :
Les os de la jambe sont au nombre de deux :
le tibia, qui est l’os antérieur et médial de la jambe. C'est un os long qui s’articule avec le fémur en
haut, le talus en bas et la fibula latéralement. On lui décrit une diaphyse et deux épiphyses (proximale et
distale).
la fibula, qui est l’os postérieur et latéral de la jambe C’est un os long qui s’articule avec le tibia en
haut, le tibia et le talus en bas. On lui décrit une diaphyse et deux épiphyses, proximale et distale.
Le tibia est plus volumineux que la fibula, il supporte en effet le poids du corps, la fibula servant
principalement aux insertions musculaires plus qu’à un véritable soutien osseux. Ces deux os sont en rapport par deux
articulations tibio-fibulaires l'une proximale et l'autre distale. De plus, une membrane interosseuse les relie sur toute la
hauteur de leur diaphyse.
II. LES DIAPHYSES :
§
La diaphyse du tibia :
Elle est large et triangulaire, et se rétréci au niveau de 1/3 inférieur. Elle est légèrement contournée en S
italique. On lui décrit 3 faces et 3 bords :
·
face médiale : elle est lisse, plane et sous cutanée et présente 2 zones d’insertion à sa partie sup. :
- près du bord ant., insertion des muscles de la patte d’oie : sartorius, gracile, semi-tendineux ; ces
insertiions sont séparés de l’os par une bourse séreuse.
- près du bord médial : insertion du ligament collatéral médial du genou
·
face latérale : elle donne insertion dans ses 2/3 sup. au muscle tibial ant., et dans son 1/3 inf., elle
répond au passage des muscles de la loge antérieure de jambe.
·
face postérieure : elle présente la ligne du soléaire qui correspond à une crête oblique en bas et en
DD sur laquelle s'insère le muscle soléaire.
- au-dessus, s’insère le muscle poplité
- au-dessous, s’insère le muscle long fléchisseur des orteils en DD, et le muscle tibial post. en DH
·
bord antérieur : il relie la TTA (tubérosité tibiale antérieure) au bord ant.de la malléole tibiale en
décrivant un S italique.
·
·
§
§
bord médial : il relie le condyle méd. au bord post. de la malléole méd. et donne insertion au soléaire.
bord interosseux : il naît du condyle latéral et se bifurque en bas pour rejoindre les bords de l’incisure
fibulaire. Il donne insertion à la membrane interosseuse.
La diaphyse de la fibula :
Elle est grêle, prismatique et triangulaire, et présente 3 faces et 3 bords :
·
face médiale : elle est large en haut et s’amincit en bas. A sa partie moyenne, elle donne insertion au
muscles LEO (Long Extenseur des Orteils), LEH (Long Extenseur de l’Hallux) et tibial postérieur A sa
partie distale s’insère le muscle 3ème fibulaire.
·
face latérale : elle tourne dans sa partie inférieure pour regarder progressivement en arrière. Elle est
divisée en 3 paries :
partie sup. : insertion des 2 chefs du muscle long fibulaire
partie moyenne : insertion du muscle court fibulaire
partie inférieure qui est divisée en 2 par une crête oblique : le champ antérieur et sous cutané ;
le champ postérieur forme le sillon malléolaire dans lequel glisse les tendons des muscles longs et
courts fibulaires.
·
face postérieure : elle présente l’insertion du muscle soléaire dans sa partie supérieure et l’insertion
du LFH (Long Fl échisseur de l’Hallux) dans sa partie moyenne. Près du bord médial déborde l’insertion
du muscle tibial post.
·
bord antérieur : c’est une crête qui naît du col de la fibula et se bifurque en bas.
·
bord médial : il donne insertion à la membrane interosseuse.
·
bord latéral : mousse en haut, saillant en bas et se termine sur la lèvre méd. du sillon malléolaire lat.
La membrane interosseuse :
Elle relie le bord interosseux du tibia au bord médial de la fibula. Elle donne naissance à sa face antérieure,
à une partie des muscles tibial antérieur, longs extenseurs de l’hallux et des orteils et 3ème fibulaire, et à sa
face postérieure, à une partie des muscles tibial postérieur et long fléchisseur de l’hallux
III. LES ÉPIPHYSES PROXIMALES :
§
L’épiphyse proximale du tibia :
Elle est en forme de pyramide à base sup. Elle est constituée d’un plateau tibial et de 2 condyles.
·
plateau tibial : il est horizontal et présente :
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-
les surfaces articulaires : leurs axes sont obliques en AV et en DH. La SA médiale est ovalaire et
concave en tout sens. La SA lat. est arrondie, concave transversalement et convexe d’AV en AR.
- l’espace inter-articulaire présente :
·
-
en AV : l’aire inter-condylaire ant. qui présente d’AV en AR : la capsule articulaire, la
corne ant. du ménisque méd., le ligament croisé antérieur, la corne ant. du ménisque
lat.
-
au milieu : l’aire inter-condylaire centrale qui est formées des 2 épines tibiales (la
médiale est plus haute que la latérale).
-
en AR : l’aire inter-condylaire post. qui présente d’AV en AR : la corne post. du
ménisque lat, la corne post. du ménisque méd., la capsule articulaire, le ligament
croisé postérieur.
face antérieure : elle présente la TTA ou s’insère le ligament patellaire
·
face latérale : elle présente le tubercule infra-condyalire (de Gerdy) où s’insère le tractus ilio tibial. Il
s’insère aussi en bas, les muscles tibial ant., LEO, long fibulaire et biceps fémoral.
·
face médiale : elle est creusé d’un sillon parcouru par le tendon réfléchi du muscle semi-membraneux.
·
face postérieure : elle donne insertion au tendon direct du semi-membraneux et au muscle poplité.
Latéralement se situe la surface articualire avec la fibula qui regarde en bas en arrière et en dehors.
§
L’épiphyse proximale de la fibula :
Elle est de forme conique à base sup. et se continue avec la diaphyse par le col.
·
tête : elle présente :
- la base qui présente médialement la SA de la tête fibulaire et latéralement l’apex où s’insère le
muscle biceps fémoral et le ligament collatéral fibulaire. Sur sa face postérieur s’insère les muscles
soléaire et tibial post., et sur sa face latéral le faisceau sup. du muscle long fibulaire.
·
col : il est étroit et aplati et est en contact avec le nerf fibulaire commun qui se divise en 2 : nerf
fibulaire superficiel qui descend entre les 2 faisceaux diaphysaires du long fibulaire ; le nerf fibulaire
profond qui croise le col par l’avant vers en dedans.
IV. LES ÉPIPHYSES DISTALES :
§
L’épiphyse distale du tibia :
Elle est de forme quadrangulaire et présente 5 faces :
·
§
face antérieure : elle est convexe et lisse et prolonge la face latérale de la diaphyse
·
face postérieure : elle est convexe et prolonge la face post. de la diaphyse. Elle présente le sillon
malléolaire médial dans lequel glissent les tendons des muscles tibial post. et LFO. Latéralement, dans
un autre sillon passe le LFH.
·
face latérale : elle présente l’incisure fibulaire dans laquelle s’insère le ligament interosseux tibiofibulaire, et les ligaments tibio-fibulaires ant. et post. Cette face est née de la bifurcation du bord
interosseux.
·
face médiale : elle prolonge la face méd. de la diaphyse et se continue en bas par la malléole tibiale
qui est une saillie triangulaire à sommet inf. Sur son bord ant., s’insère les ligaments tibio-talaire ant.,
tibio-naviculaire et tibio-calcanéen (soit le ligament deltoïdien, faisceau superciel du ligament collatéral
médial de l’articulation talo-crurale). Sur son sommet, s’insère le ligament tibio-talaire post. Sa face lat.
présente une SA triangulaire constituant la paroi méd. de la mortaise tibio-fibulaire.
·
face inférieure : elle comprend 2 SA : l’une qui s’articule avec la trochlée du talus, l’autre répond à la
surface malléolaire du talus.
L’épiphyse distale de la fibula :
C’est la malléole latérale qui est plus grosse que la médiale, elle descend plus bas et plus en arrière
que la médiale ce qui donne un axe bi-malléolaire oblique en bas, arrière et dehors.. Elle présente :
·
sillon malléolaire latéral : chemine les long et court fibulaires.
·
face médiale : elle présente la SA de la malléole latérale avec insertion au-dessus du ligament
interosseux tibio-fibulaire. En arrière et en bas se trouve la fosse malléolaire où s’insère le ligament talofibulaire post.
·
bord antérieur : insertion des ligaments tibio-fibulaire ant. en haut et talo-fibulaire antérieur en bas.
·
bord postérieur : insertion du ligament tibio-fibulaire postérieur.
·
l’apex : insertion du ligament calcanéo-fibulaire
V. BIOMÉCANIQUE :
Les articulations tibio-fibulaires proximale et distale sont mécaniquement liées à l’articulation talo-crurale ceci
à cause notamment de la trochlée talaire qui est plus large en avant et qui présente une joue latérale convexe.
De ce fait, lors de la flexion, la fibula va s’écarter du tibia, monter et effectuer une rotation interne. Et lors
de l’extension, la fibula va se rapprocher du tibia, descendre, et effectuer une rotation externe.
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Tibia : face postérieure
lgt croisé post
(postéro-interne)
marge infra condylaire médiale
lgt poplité arqué
tendon direct du ½ mb
poplité
soléaire
TP
LFH
trajet du LFO
lgt tibio-fibulaire distal ant
lgt tibio-fibulaire distal post
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Tibia : face antérieure
rétinaculum patellaire fx longitudinaux
tendon réfléchi du ½ mb
BF
LF
LEO
bandelette ilio-tibiale
lgt patellaire
(tendon rotulien)
lgt collatéral tibial du genou (LLI)
gracile
(droit interne)
sartorius
(couturier)
½ tendineux
patte d’oie
TA
lgt tibio-fibulaire distal ant
plan superficiel du lgt collatéral
latéral
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Ostéologie du tarse postérieur : calcanéus et talus
I. INTRODUCTION :
Les os du tarse postérieur sont au nombre de deux : le calcanéus et le talus
Ces deux os s’articulent entre eux et forme l’articulation subtalaire
II. LE CALCANEUS :
C’est l’os le plus volumineux du tarse.
Il s’articule avec le cuboïde en avant et avec le talus en haut.
Son grand axe est orienté en haut, en AV et légèrement en DH : seule sa partie postérieure repose sur le sol
On lui décrit six faces :
§
Face supérieure :
Elle est divisée en deux parties :
·
·
§
§
§
§
les 2/3 antérieurs : C’est la partie articulaire qui est recouverte par le talus. Elle comprend
d’avant en arrière :
-
la surface articulaire talaire antérieure :
Elle est de forme ovalaire et parfois composée de deux surfaces articulaires.
Son axe est oblique en avant et en dehors.
Elle est concave en tout sens.
-
la surface articulaire talaire postérieure ( ou thalamus) :
C’est la véritable surface d’appui du talus.
Elle est de forme ovalaire.
Son axe est oblique en avant et en dehors.
Elle est convexe selon le grand axe.
-
le sillon calcanéen :
Il est situé entre les deux surfaces articulaires précédentes.
Il constitue le plancher du sinus du tarse
Il est de forme triangulaire à base latérale et est oblique en avant et en
dehors.
Il donne insertion en son milieu au ligament talo-calcanéen interosseux.
Il donne insertion sur la grande apophyse, de DD en DH, au ligament bifurqué
et au ligament calcanéo-cuboïdien dorsal. En AR et en DH d’eux, se trouve
l’insertion des muscles courts extenseurs des orteils et de l’hallux et le
rétinaculum des extenseurs.
le 1/3 postérieur :
Il
Il
Il
C’est la partie non articulaire.
est étroit, lisse et criblé de trous vasculaires
est concave sagittalement et convexe transversalement
est en rapport avec une bourse séreuse le séparant du tendon calcanéen
Face inférieure :
Elle est de forme rectangulaire, étroite au milieu et renflée à ses extrémités.
En AV, se trouve le tubercule calcanéen ou s’insère le ligt calcanéo-cuboïdien plantaire.
Au milieu, se trouve l’insertion du ligt plantaire long, entre les insertions des deux chefs du
muscle carré plantaire.
En AR, se trouve la tubérosité calcanéenne ou s’insèrent :
sur le processus médial, les muscles abducteur de l’hallux et CFO
sur le processus latéral, les muscles abducteur du V et CFO
en arrière des processus, s’insère l’aponévrose plantaire qui s’imbrique avec le
tendon calcanéen etl courtfléchisseur des orteils qui ‘insèreaussi entre les 2
processus.
Face antérieure :
Elle est articulaire avec la face postérieure du cuboïde.
Elle est en forme de selle, concave de haut en bas, et convexe transversalement
Face postérieure :
Elle est divisée en trois parties
1/3 supérieur : présence d’une bourse séreuse
1/3 moyen : insertion du tendon calcanéen
1/3 inférieur : insertion des fibres superficielles du tendon calcanéen et de
l’aponévrose plantaire superficielle
Face latérale :
Elle présente une saillie au niveau du 1/3 antérieur : la trochlée des fibulaires
Sur cette trochlée s’insère le rétinaculum latéral des fibulaires
Au dessus, glisse le tendon du muscle court fibulaire
En dessous, glisse le tendon du muscle long fibulaire
Au dessus et en arrière, s’insère les ligt calcanéo-fibulaire et talo-calcanéen latéral
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§
III. LE TALUS :
Face médiale :
Elle est en forme de gouttière, limitée par deux saillies :
par une saillie postéro-inférieure : processus médial de la tubérosité du calcanéus
par une saillie antéro-supérieure : sustentaculum tali
Dans cette gouttière, déborde le chef médial du muscle carré plantaire
Le sustentaculum tali présente :
une face inférieure : sillon du tendon du LFH
un bord libre : insertion des ligt calcanéo-naviculaire plantaire et tibio-calcanéen, et du
muscle tibial post. Il présente aussi une petite gouttière ou glisse le tendon du LFO
C’est l’os le plus élevé du pied. Il ne présente aucune insertion musculaire.
Il s’articule avec l’os naviculaire en avant , avec le tibia et la fibula en haut, et avec le calcanéus en bas.
Il est allongé transversalement et est constitué d’une tête, d’un col et d’un corps
L’axe de la tête et du col fait avec l’axe du corps :
un angle d’inclinaison, ouvert en bas de 115° de profil
un angle de déclinaison, ouvert médialement de 150°, axe entre la trochlée et le col (vue supérieure)
On lui décrit six faces :
§
§
Face supérieure :
Elle est divisée en deux parties :
·
les 3/4 postérieurs : C’est la partie articulaire qui correspond à la trochlée. Elle a une forme de
poulie, plus large en avant qu’en arrière, fortement convexe d’avant en arrière
et concave transversalement. Présente 2 joues interne et externe. L’iterne est
plus étroite, l’externe plus haute.
·
le 1/4 antérieur : C’est la partie non articulaire qui correspond au col. Il est criblé de trous
vasculaires et présente une crête rugueuse unique du côté médial et double du
côté latéral. Sur cette crête s’insère en avant la capsule de l’articulation talonaviculaire et, en arrière, celle de l’articulation talo-crurale.
Sur le versant antérieur s’insère le ligt talo-naviculaire dorsal
Sur le versant postérieure, côté médial, s’insère le ligt tibio-talaire antérieur
Sur le versant postérieure, côté latéral, s’insère le ligt talo-fibulaire antérieur
Face inférieure :
Elle comprend :
La SA (surface articualire) post : elle est de forme ovalaire, et son axe est oblique en AV et en
DH. Elle est concave selon son axe. Elle s’articule avec le thalamus
La SA ant : elle correspond à la face plantaire de la tête du talus. Son axe est oblique en AV et
en DH. Se situe la facette articualire avec le ligament calcanéo-naviculaire inf.
Le sillon talaire : il constitue le plafond du sinus du tarse et est oblique en AV et en DH. Il est
situé sur la face inf. du col. Dans ce sillon, s’insère le ligt talo-calcanéen
interosseux.
§
Face postérieure :
Elle est étroite et présente :
Le sillon du muscle LFH
Un tubercule médial ou s’insère le ligt tibio-talaire postérieur
Un tubercule latéral ou s’insère les ligt talo-fibulaire post et talo-calcanéen post. Ce
§
Face antérieure :
Elle correspond à la tête du talus : c’est une surface articulaire sphéroïde. Son grand axe fait un
angle de 45° ouvert en DH par rapport à la verticale.
Elle s’articule avec l’os naviculaire en avant, et avec le calcanéus en plantaire.
tubercule peut parfois présenter un os surnuméraire : l’os trigone
§
§
Face latérale :
Elle est occupé par la surface malléolaire latérale du talus.
Cette SA est triangulaire à sommet inférieur déjeté en dehors par le processus latéral
En AR, s’insère le ligt talo-fibulaire postérieur
En AV, s’insère le ligt talo-fibulaire antérieur
Sur le processus latéral s’insère le ligament talo-calcanéen latéral
Face médiale :
Elle est occupée à sa partie supérieure par la surface malléolaire médiale du talus.
Cette SA est en forme de virgule à grosse extrémité antérieure et à concavité inférieure
Cette SA est plane
En dessous, s’insère le ligt tibio-talaire postérieur
En AV, sur le col, s’insère le ligt tibio-talaire antérieur
IV. CONCLUSION :
La réunion de ces deux os du tarse postérieur constitue l’articulation subtalaire.
Cette dernière va permettre des mouvement complexes autour de l’axe de HENKÉ : l’inversion et l’éversion.
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Calcanéus : face ant.
Face sup.
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face post.
Face inf.
Face latérale
Talus : face antérieure
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Face médiale
Talus : face postérieure
Talus : face supérieure
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face inférieure
Talus : face médiale
Talus : face latérale
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Ostéologie du tarse antérieur
I. INTRODUCTION :
Le squelette du pied comprend trois parties d’arrière en avant : le tarse, le métatarse et les phalanges.
Le tarse se divise en deux parties :
le tarse postérieur qui comprend le talus et le calcanéus
le tarse antérieur qui comprend le cuboïde, l’os naviculaire et les 3 cunéiformes
II. SITUATION DES OS DU TARSE :
L’os naviculaire, qui correspond à l’os postérieur et médial du tarse antérieur, s’articule par sa face
postérieure avec la tête du talus : c’est une articulation de type sphéroïde qui correspond à la partie médiale de
l’articulation de Chopart.
Le cuboïde qui constitue le squelette latéral du tarse antérieur, s’articule par sa face postérieure avec la
face antérieure du calcanéus : c’est une articulation de type sellaire qui correspond à la partie latérale de l’articulation
de Chopart.
L’articulation de Chopart unit donc le tarse antérieur au tarse postérieur par deux articulations distinctes
qui comprennent chacune une capsule et plusieurs ligaments :
·
Pour le compartiment médial :
Le ligament glénoïdien : ligament calcanéo-naviculaire plantaire
Le ligament talo-naviculaire dorsal
Le faisceau médial du ligament bifurqué : ligament calcanéo-naviculaire latéral
·
Pour le compartiment latéral :
Le faisceau latéral du ligament bifurqué : ligament calcanéo-cuboïdien médial
Le ligament calcanéo-cuboïdien dorsal
Le ligament calcanéo-cuboïdien plantaire
Le ligament plantaire long
L’os naviculaire, par sa face latérale, est articulé avec la face médiale du cuboïde. Il forme l’articulation
naviculo-cuboïdienne qui comprend :
Une capsule
Un ligament dorsal
Un ligament plantaire
Un ligament interosseux
En avant de l’os naviculaire, on a les cunéiformes qui sont au nombre de trois, de dedans en dehors :
Le cunéiforme médial
Le cunéiforme intermédiaire
Le cunéiforme latéral
Les cunéiformes sont articulés par leurs faces postérieures avec la face antérieure de l’os naviculaire. Ils
forment l’articulation naviculo-cunéenne qui comprend :
Une capsule
Trois ligaments dorsaux
Trois ligaments plantaires
De plus, les cunéiformes sont articulés entre eux et forment donc deux articulations inter-cunéennes qui
comprennent :
Deux ligaments dorsaux
Deux ligaments plantaires
-
Deux ligaments interosseux
Le cunéiforme latéral s’articule par sa face latérale avec la face médiale du cuboïde. Ils forment l’articulation
cunéo-cuboïdienne qui comprend :
Un ligament dorsal
Un ligament plantaire
Un ligament interosseux
Les cunéiformes s’articulent par leurs faces antérieures avec la face postérieure de la base des métatarsiens :
Le cunéiforme médial avec le 1er métatarsien
-
Le cunéiforme intermédiaire avec le 2ème métatarsien
Le cunéiforme latéral avec le 3ème métatarsien
Le cuboïde s’articule par sa face antérieure avec les faces postérieures de la base des 4ème et 5ème
métatarsiens
Ces surfaces articulaires forment l’articulation de Lisfranc qui comprend :
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-
Trois capsules distinctes (CM & M1) (CI,L & M2,3) (cuboïde & M4,5)
Sept ligaments dorsaux (M1 & CM) (M2 & CM,I,L) (M3 & CL) (M4,5 & cuboïde)
Huit ligaments plantaires (CM & M1,2,3) (CI & M2) (CL & M3,4) (cuboïde & M4,5)
Trois ligaments interosseux (médial, moyen, latéral) dont le ligament de Lisfranc qui unit la
face latérale du cunéiforme médial de la base de M2
III. PARTICULARITÉS DE CHAQUE OS :
§
L’os naviculaire :
Il présente une extrémité médiale comportant le processus naviculaire sur lequel s’insère le muscle
tibial postérieur.
§
Le cuboïde :
Sa face inférieure présente une crête sur laquelle s’insèrent de dedans en dehors :
le chef oblique de l’adducteur de l’hallux
le court fléchisseur de O5
le muscle opposant de O5
Cette face présente aussi une gouttière dans laquelle glisse le muscle long fibulaire
En arrière de la crête, se trouve l’insertion d’une expansion du muscle tibial postérieur
§
Les cunéiformes :
Ils ont une forme de coin à arrête dorsale pour le CM et à arrête plantaire pour les deux autres.
Le CI est en retrait par rapport aux deux autres : la base du 2ème métatarsien se trouve donc en
contact avec les trois cunéiformes, ce qui explique la mobilité réduite de ce métatarsien.
Sur la face plantaires de ces cunéiformes s’insèrent une expansion du muscle tibial postérieur, le
muscle CFH. De plus, sur le CL, s’insère le muscle adducteur oblique de l’hallux
IV. CONCLUSION :
Les articulations du tarse antérieur sont très emboîtées. Donc, s’il y a des entorses, elles auront lieu au
niveau de Lisfranc ou de Chopart.
L’ensemble se ces articulations permettent l’adaptation de l’avant pied au sol.
_______________________________________________________________
Ostéologie des métatarsiens, phalanges des orteils, et os
surnuméraires
I. LES MÉTATARSIENS :
-
Ils sont au nombre de 5, numérotés de 1 à 5 de DD en DH
Ce sont des os longs, obliques en bas et en AV
Leurs têtes constituent l’appui antérieur du pied
Il s’articulent en AV avec les phalanges proximales, et en AR avec les os du tarse antérieur constituant ainsi
l’interligne de Lisfranc
§
Caractères communs :
·
Le corps : il est prismatique et triangulaire et présente :
une face dorsale plus large en AR qu’en AV, libre d’insertion
deux faces, latérale et médiale, qui donnent insertion aux muscles interosseux
·
La base : - elle est proximale en forme de coin
- elle s’articule latéralement avec les métatarsien voisins, et en AR, avec les os du tarse ant
·
§
La tête : - elle est distale et aplatie transversalement et présente d’AV en AR :
une SA convexe, encroûtée de cartilage, s’étendant plus sur la face plantaire. Elle
répond à la base de P1
une dépression ou s’insère la capsule articulaire
deux tubercules latéraux ou s’insèrent les ligaments collatéraux métatarso-phalangiens
Caractères particuliers :
·
M1 : - c’est le plus court et le plus volumineux
- sa base présente 2 SA, pour le CM et M2. Au niveau de sa face plantaire, on trouve 2 tubercules,
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médial et latéral, sur lesquels s’insèrent respectivement les muscles tibial ant et long fibulaire
- sa tête est aplatie de haut en bas et présente 2 fossettes ovalaires en rapport avec les sésamoïdes.
·
M2 : - c’est le plus long et le moins mobile
- il s’articule avec les trois cunéiformes et avec les deux métatarsiens voisins
- sa base, au niveau de son bord plantaire, présente une expansion du tibial post, une expansion
inconstante du long fibulaire, et les insertions du CFH et de l’adducteur oblique de l’hallux
·
M3 : - sa base, au niveau de son bord plantaire, présente l’insertion du muscle tibial post et de
l’adducteur oblique de l’hallux
·
M4: - sa base, au niveau de son bord plantaire, présente l’insertion du muscle adducteur oblique de
l’hallux
·
M5 : - son corps présente à sa partie latérale l’insertion du muscle opposant du V
- sa base se prolonge en AR et en DH par la styloïde. Sur sa face latérale, se trouve l’insertion du
muscle court fibulaire, et en AV, celle du muscle abducteur du V. Sur sa face plantaire, s’insère le
muscle court fléchisseur du V, et sur sa face dorsale, s’insère le muscle 3ème fibulaire.
II. LES PHALANGES :
-
Elles constituent le squelette des orteils
On distingue les phalanges proximale, intermédiaire et distale. L’hallux n’a pas de phalange intermédiaire
Ce sont des petits os longs, constitué d’un corps, d’une base et d’une tête
P1 est oblique en haut et en AV, P2 est presque horizontal et P3 est oblique en bas et en AV
§
La phalange proximale :
·
Caractères communs :
- le corps : - il est cylindrique
- sa face plantaire livre passage aux muscles fléchisseurs
- sa face dorsale livre passage aux tendons des extenseurs
- la base : - elle présente une SA en rapport avec la tête du métatarsien
- sur ses faces latérale et médiale, s’insèrent les muscles interosseux et les 2 faisceaux du
ligament collatéral correspondant de l’articulation métatarso-phalangienne.
- sa face plantaire donne insertion au ligament glénoïdien
- la tête : - elle est aplatie et présente une SA en forme de trochlée en rapport avec P2
- de chaque côté de la SA, se trouve un tubercule sur lequel s’insère les 2 faisceaux du
ligament collatéral correspondant de l’articulation inter-phalangienne proximale
·
Caractères particuliers :
Hallux :- le corps : - c’est le plus volumineux
- sa face plantaire livre passage au tendon du muscle LFH
- sa face dorsale livre passage au tendon du muscle LEH
- la base : - elle ne donne pas d’insertion aux muscles interosseux
- sur sa face médiale, s’insèrent le tendon commun de l’abducteur de l’hallux et le
faisceau médial du CFH
- sur sa face latérale, s’insèrent le tendon commun de l’adducteur oblique de
l’hallux et le faisceau latéral du CFH
- sur sa face dorsale, s’insèrent les expansions collatérales du tendon du LEH, et
au milieu, le tendon du CEH
V : la base : - sur sa face plantaire, s’insère le CFV
- sur sa face latérale, s’insère l’abducteur du V
- sur sa face médiale, s’insère le 3ème IOP et le 4ème lombrical
§
La phalange intermédiaire :
- le corps : - il est identique, mais plus court que celui de P1, et sa taille décroît progressivement
- la base : - elle présente une SA en rapport avec la tête de P1
- sur ses faces collatérales, sur un tubercule, s’insèrent les 2 faisceaux du ligament collatéral
correspondant de l’articulation inter-phalangienne proximale
- sur sa face dorsale, s’insèrent une partie du LEO et du CEO
- sur sa face plantaire, s’insère la plaque plantaire
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- la tête : - elle est identique à celle de P1
§
La phalange distale :
- le corps : - il est quasi inexistant
- la base : - elle présente une SA en rapport avec la tête de P2
- ses faces collatérales sont identiques à celles de P2
- sur sa face dorsale, s’insèrent le tendon terminal du LEO et du CEO
- sur sa face plantaire, s’insère la plaque plantaire et le tendon du LFO
- l’extrémité distale :
- elle présente un face dorsale lisse en rapport avec le lit de l’ongle et une face
plantaire rugueuse en rapport avec la pulpe de la 3ème phalange
- au niveau de l’hallux, cette phalange est large et volumineuse et présente à sa
face dorsale l’insertion du LEH, et à sa face plantaire, l’insertion du LFH
III. LES OS SURNUMÉRAIRES :
Ils sont le plus souvent bilatéraux et peuvent faire l’objet d’un diagnostic différentiel avec les fractures :
Le scaphoïde surnuméraire (os tibial) : il est situé à la face médiale de l’os naviculaire
L’os trigone : il prolonge le tubercule latéral du talus
Le cuboïde accessoire (os fibulaire) : au niveau de l’angle postéro-inférieur du cuboïde
L’os vesalien : il est au niveau du processus de M5
Le calcanéus surnuméraire : au niveau du bec de la grande apophyse du calcanéus
L’os sous tibial : ss la pointe de la mal méd et correspond à une absence de fusion du sustentaculum
L’os sous fibulaire : il est à la pointe de la malléole externe
Le cuboïde secondaire : entre le cuboïde et l’os naviculaire
L’os inter-cunéiforme : entre CM et CI
L’os inter-cunéo-métatarsien : entre CM, CI, M1 et M2
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Ostéologie de la patella et du fémur
I. LE FÉMUR :
Le fémur est l’os le plus long du corps, c’est l’os de la cuisse. C’est un os long qui s’articule avec l’os coxal en
haut, le tibia et la patella en bas. On lui décrit une diaphyse et deux épiphyses, proximale et distale.
1. La diaphyse :
Elle présente une légère courbure à concavité post. et est triangulaire à la coupe. On lui décrit 3 faces
et 3 bords :
·
face antérieure : elle est lisse, convexe de haut en bas et présente dans ses ¾ sup. les insertions des
muscles vaste médial et articulaire du genou en dessous.
·
face postéro-médiale : elle est libre d’insertion.
·
face postéro-latérale : elle est large et excavée à sa partie moyenne et présente l’insertion du muscle
vaste intermédiaire.
·
bords latéraux : ils donnent insertion au muscle vaste intermédiaire.
·
bord postérieur (ligne âpre) : il est saillant, se trifurque en haut et se bifurque en bas. A sa partie
moyenne, il présente un lèvre latérale et une lèvre médiale :
à sa partie sup. :
ligne latérale (tubérosité glutéale) : de DH en DD : vaste latéral, grd fessier, grd
add, court add
ligne médiale (spirale) : vaste médial
ligne moyenne (pectinéale) : muscle pectiné
Entre la ligne pectinée et la tubérosité glutéale s’insèrent les muscles court et grd add.
-
-
à sa partie moyenne :
lèvre médiale : muscle vaste médiale
lèvre latérale : latéralement le muscle vaste latéral, et sur la crête, de haut en bas,
le grand fessier et le chef court du biceps fémoral
un interstice étroit ou s’insère de DH en DD : le grand add., le long add., et le court
add en dessous
à sa partie inf. :
la ligne supra-condylaire médiale : elle se termine par le tubercule de l’adducteur et
présente l’insertion du muscle grand adducteur et du muscle vaste médial
la signe supra-condylaire latérale : elle se termine sur l’épicondyle lat. et présente
l’insertion du muscle vaste latéral et du chef court du muscle biceps fémoral
2. L’éphiphyse proximale :
·
tête fémorale : c’est une saillie articulaire, regardant en haut, en AV et en DD, représentant les 2/3
d’une sphère de 25 mm de rayon. Elle est articulaire avec l’acétabulum (cotyle) deee l’os coxal et
le bourrelet acétabulaire. elle présente l’insertion du ligament rond au niveau de la fovéa capitis.
·
col : il a la forme d’un cylindre dont l’axe forme deux angles :
avec l’axe de la diaphyse : angle d’inclinaison de 130°
avec l’axe transversale de l’extrémité inférieure : angle de déclinaison de 15°
Sur sa face ant. s’insère le ligament ilio-fémoral et la cpasule qi recourve toute la face, et sur sa
face post., le muscle carré fémoral et la capsule qui ne recouvre pas le 1/3 externe de la face.
·
grand trochanter : c’est une éminence quadrangulaire supéro-latérale qui présente à décrire :
une face latérale ou s’insère le muscle moyen fessier.
une face médiale qui présente la fosse trochantérique ou s’insère le m. obturateur externe,
-
et en dessous, les muscles obturateur interne, jumeaux et le fx sup. du ligt ischio-fémoral
un bord inférieur ou s’insère le muscle vaste latéral
un bord supérieur ou s’insère le muscle piriforme
un bord antérieur ou s’insèrent le muscle petit fessier et en dessous le vaste latéral
un bord postérieur qui se continue par la crête inter-trochantérique où s’insère le muscle
carré fémoral
·
petit trochanter : c’est une éminence conique postéro-médiale et inférieure sur laquelle s’insèrent le
muscle ilio-psoas et le ligt pubo-fémoral.
3. L’épiphyse distale :
Elle est volumineuse et quadrilatère. Sa face post. est divisée par la fosse inter-condylaire en deux
condyles ; le condyle médial étant plus long et plus étroit que le latéral. Au-dessus des condyles se trouvent
les tubercules supra-condylaires médial et latéral sur lesquels s’insère respectivement le chef médial et le
chef latéral du muscle gastrocnémien.
La surface articulaire est constituée de deux parties :
en AV, la surface patellaire (trochlée)
en AR, les SA des condyles font suite à la trochlée et sont séparés par la fosse intercondylaire ou s'insèrent le ligt croisé ant. latéralement, et le ligt croisé post. médialement.
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Sur l’épicondyle latéral s’insèrent : - le ligament collatéral fibulaire
- le chef latéral du muscle gastrocnémien
- le muscle poplité
Sur l’épicondyle médial s’insèrent : - le ligament collatéral tibial
- le chef médial du muscle gastrocnémien
- le muscle grd. add. sur le tubercule
II. LA PATELLA :
La patella est un os sésamoïde situé à la partie ant. du genou et développé dans le tendon du quadriceps
fémoral. Elle constitue un élément important de l’appareil extenseur de la jambe assurant la continuité entre le tendon
quadricipital et le tendon patellaire. Elle est triangulaire à base sup. et aplatie d’AV en AR.
·
face antérieure : on lui décrit 3 parties :
sup. : insertion du muscle quadriceps
moy. : recouverte par les fibres superficielles du muscles droit fémoral
inf. : insertion du ligament patellaire
·
face postérieure :on lui décrit 2 parties :
sup. : SA fémorale répondant à la trochlée fémorale, comprenant 2 facettes séparées par 1 crête
inf. : insertion du ligament patellaire et présence de la bourse séreuse infra-patellaire
·
bords latéraux : insertions des rétinaculums patellaires (ailerons rotuliens), des expansions des muscles
vastes, et de la capsule.
face supérieure (base) : insertion du tendon quadricipital en 3 plans : en AV le droit fémoral, au centre et
se prolongeant sur les faces collatérales les vastes médial et latéral, et en AR le vaste intermédiaire.
·
III. BIOMÉCANIQUE : Lors de l’extension, à cause du genu valgum physiologique de 175°, le vaste médial stabilise
la rotule car il descend plus bas que les autres muscles du quadriceps et empêche ainsi la patella de partir en dehors.
Ceci est également favorisé par l’aileron patellaire médial qui est plus large et plus épais, et par la joue externe de la
trochlée fémorale qui est plus développée. Lors de la flexion, la patella se plaque et descend. Il n’y a plus la force
luxante exercée par le muscle quadriceps. Ce dernier plaque la rotule dans l’échancrure inter-condylaire ce qui la
bloque.
Ligne âpre du fémur
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Schéma de la faculté de médecine de Brest : www.univ-brest.fr
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Ostéologie du bassin
I. INTRODUCTION :
Le bassin comprend : - deux os antérieurs et latéraux, les os iliaques
- deux os médians et postérieurs : le sacrum et le coccyx
II. LE SACRUM :
Le sacrum est un os médian et symétrique résultant de la soudure des 5 vertèbres sacrées. Il est situé
sous la dernière vertèbre lombaire entre les 2 os coxaux, et au dessus du coccyx.
Il est triangulaire à sommet inférieur, à grand axe vertical, oblique vers le bas et l’arrière. Il présente : une
face antérieure, une face postérieure, deux faces latérales, une base et un sommet :
·
La face antérieure :
elle regarde en avant et en bas
elle est concave sagittalement et transversalement
elle présente 4 saillies transversales, appelées crêtes transversales du sacrum qui correspondent à la
soudure des corps vertébraux
entre les crêtes, on trouve les gouttières transversales
à chaque extrémité latérale des crêtes, on trouve des orifices ovalaires appelés trous sacrés
antérieurs
au niveau de ces trous émergent les branches antérieures des nerfs sacrés dont la réunion va formé
le plexus sacré
les trous sacrés se prolongent en dehors par des gouttières sacrées horizontales
entre les trous sacrés antérieurs s’insère le muscle piriforme
·
La face postérieure :
elle regarde en haut et en arrière, puis, dans sa partie inférieure, en bas et en arrière
sa ligne médiane présente du haut vers le bas :
l’orifice supérieur du canal sacré
la crête sacrée, formée de 4 épines, sur laquelle s’insère le muscle grand dorsal et les fibres
superficielles du muscle grand fessier
le hiatus sacré en forme de U renversé. Les bords du hiatus forment les cornes du sacrum
latéralement à la crête, on trouve de DD en DH :
la gouttière verticale
les 4 tubercules sacrés postéro-internes qui représentent la fusion des apophyses articulaires
les 4 trous sacrés postérieurs qui sont plus petits que les antérieurs. Ils donnent passage aux
branches postérieures des nerfs sacrés
les 4 tubercules sacrés postéro-externes qui représentent la fusion des apophyses transversales.
Ils donnent insertion au muscle grand fessier
·
Les faces latérales :
elles sont triangulaires à base supérieure
le segment supérieur correspond aux deux premières vertèbres sacrées et présente la surface
auriculaire en forme de croissant à concavité postéro-supérieure. En arrière de cette surface se trouvent
deux fossettes dans lesquelles s’insèrent les ligts profonds de l’articulation sacro-iliaque
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-
le segment inférieur correspond aux trois dernières vertèbres sacrées. Il donne insertion aux grands
et aux petits ligaments sacro-sciatiques et au muscle grand fessier
·
La base :
elle regarde vers le haut et vers l’avant et présente
une partie moyenne correspondant à une SA ovalaire à grand axe transversal : plateau sacré. En
arrière de celui-ci se trouve le canal sacré : orifice supérieur
les parties latérales avec en avant les ailerons et en arrière les apophyses articulaires
·
Le sommet ou apex :
il se termine par une facette articulaire convexe, elliptique, à grand axe transversal, articulée avec le
coccyx
·
Le canal sacré :
il est triangulaire en haut et aplati en bas. Il se rétrécit dans sa partie inférieure
de chaque côté, il donne naissance à 4 canaux osseux (trous de conjugaison) qui vont se bifurquer en
canaux secondaires pour aboutir aux trous sacrés antérieurs et postérieurs
III. L’OS COXAL :
C’est un os plat et large, situé entre le sacrum et le fémur. Il unit le membre inférieur au rachis. Les 2 os
iliaques ont une forme d’hélice à 2 pales dont l’inférieure est perforée du foramen obturé.
L’iliaque est constitué de trois partie :
une partie supérieure : aplatie et très large, l’ilium qui regarde en DH et un peu en AR
une partie moyenne : épaisse, étroite et creusée d’une cavité articulaire : l’acétabulum
une partie inférieure : qui forme le cadre du trou obturé. Elle est formée de deux parties :
la partie antéro-inférieure constitue le pubis
la partie postéro-inférieure constitue l’ischium
L’ilium d’une part, le pubis et l’ischium d’autre part, sont dans deux plans presque orthogonaux
L’os iliaque présente : une face externe, une face interne, un bord antérieur, un bord postérieur, un bord
supérieur et un bord inférieur :
·
La face externe :
elle présente trois parties :
une partie moyenne, excavée : l’acétabulum
une partie supra-acétabulaire : la face glutéale
une partie infra-acétabulaire : le pourtour externe du foramen obturé
-
la face glutéale :
elle est formée par l’ilium, grossièrement triangulaire et regarde en bas, en AR et en DH
elle est convexe en AV et en AR, et concave dans la partie moyenne
elle est parcourue par trois lignes rugueuses appelées lignes glutéales :
-
ligne glutéale postérieure : elle est concave en AV et presque verticale. Elle va de l’EIPS
au bord supérieur de la grande incisure ischiatique
-
ligne glutéale antérieure : elle est concave en bas et en AV. elle va du tubercule iliaque
au bord supérieur de la grande incisure ischiatique
-
-
ligne glutéale inférieure : elle va de l’EIAI au bord antérieur de la grande incisure
ischiatique
ces trois lignes délimitent trois champs :
-
champ post : insertion du muscle grand fessier et du ligament sacro-tubéral
-
champ moyen : insertion du muscle moyen fessier
champ inf. : insertion du muscle petit fessier et ouverture du foramen nourricier
-
l’acétabulum :
c’est une profonde excavation sphéroïde qui s’articule avec la tête fémorale
il est situé à la jonction de l’ilium, de l’ischium et du pubis
il regarde en AV, en bas et en DH, et comprend :
une partie centrale, rugueuse et non articulaire : la fossette acétabulaire
une partie périphérique, articulaire, encroûtée de cartilage, en forme de croissant : la
surface semi-lunaire
-
le trou obturé :
il est situé dans un plan oblique en bas, en AR et latéralement.
il est fermé par la fine et résistante membrane obturatrice qui s’insère sur son pourtour, sauf à
sa partie toute supérieure
il est ovalaire chez l’homme, triangulaire chez la femme
il est circonscrit par le pubis en AV, l’ischium en AR et la branche ischio-pubienne en bas
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-
le pubis :
il est constitué de 4 parties :
le corps, situé en avant
la branche horizontale, oblique en bas et en DD. Elle est triangulaire à la coupe et
présente 3 bords séparés par 3 faces. Le bord postéro-supérieur est le pecten du pubis et
donne insertion au muscle pectiné. Sur le bord antéro-inférieur s’insère le ligament pubofémoral. Le point de rencontre de ces deux bords donne le tubercule pubien sur lequel
s’insère l’arcade inguinale
-
la surface angulaire : elle se rétrécit de haut en bas et présente en haut, sur la surface
inguinale, l’insertion des muscles de l’abdomen ; et en bas, sur la colline des adducteurs,
l’insertion des muscles long et court adducteur, du gracile, de l’obturateur externe et de la
membrane obturatrice
-
la branche descendante : elle forme la branche ischio-pubienne en s’unissant avec la
branche ascendante de l’ischium
-
la branche ischio-pubienne :
elle est oblique en bas et en DH
elle donne insertion aux muscles obturateur externe et plus bas, au grand adducteur
-
l’ischium :
il forme la limite des ¾ postérieur du trou obturé et comporte 3 parties :
la branche ascendante qui contribue à constituer la branche ischio-pubienne
la branche descendante est presque verticale et donne insertion en AV au muscle carré
fémoral. Elle présente en AR la tubérosité ischiatique sur laquelle s’insèrent les muscles
semi-tendineux, biceps fémoral et semi-tendineux. Au dessus d’elle s’insère le muscle
jumeau inférieur, en dessous, le 3ème faisceau du muscle grand adducteur, et le long de
son bord postérieur, le ligament sacro-tubéral.
-
·
·
le corps : il présente en haut et en AV l’acétabulum. Il s’unit en AR à l’ilium et constitue
l’éminence ilio-ischiatique
La face interne :
elle est divisée en 2 parties par une crête courbe, oblique en bas, en AV et en DD : la ligne arquée qui
donne insertion au muscle petit psoas en son milieu. Cette ligne définit deux zones : l’une supérieure qui
comprend la fosse iliaque interne en AV, la surface auriculaire en AR ; l’autre inférieure qui est constituée
par la surface quadrilatère du pubis et le trou obturé
-
la fosse iliaque :
elle occupe les 3/5 antérieur de la zone supérieure
elle est large, lisse, concave et grossièrement triangulaire
elle regarde en haut, en avant et en DD
elle donne insertion dans ses 2/3 supérieur au muscle iliaque
-
la surface sacro-pelvienne :
elle est en arrière de la fosse iliaque et comprend deux parties
la surface auriculaire, en forme de croissant à concavité postéro-supérieure, encroûtée
de cartilage et articulaire avec le sacrum
la tubérosité iliaque, rugueuse, irrégulière et située au dessus et en AR de la surface
auriculaire. Elle donne insertion aux ligaments ilio-sacrés
-
la surface quadrilatère du pubis :
elle est plane et lisse et répond au fond de l’acétabulum
elle donne insertion au muscle obturateur interne
-
le trou obturé :
il est situé en dessous de la surface quadrilatère et est limité en haut et en avant par la
branche horizontale du pubis sur laquelle s’insère la membrane obturatrice ; en bas et en arrière,
par la branche ischio-pubienne qui donne insertion au muscle obturateur externe, au ligament
sacro-tubéral, aux muscles et fascia du périnée ; en avant par la face postérieure de la surface
angulaire du pubis qui donne insertion au muscle élévateur de l’anus.
Le bord antérieur :
il va de l’EIAS au pubis. Il se dirige en bas vers l’acétabulum, puis oblique en AV et en DD
il présente à décrire de haut en bas :
l’EIAS ou s’insèrent l’arcade inguinale, le muscle sartorius et le TFL
une petite échancrure ou passe le nerf cutané superficiel de la cuisse
l’EIAI ou s’insèrent le tendon direct du muscle droit fémoral et le ligament ilio-fémoral
une deuxième échancrure en rapport avec le muscle ilio-psoas
l’éminence ilio-pubienne qui répond au point de jonction entre le pubis et l’ilium
la surface pectinéale qui donne insertion au muscle pectiné
le tubercule pubien qui donne insertion à l’arcade inguinale
une facette d’insertion pour les muscles droit de l’abdomen et pyramidal du bassin
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·
Le bord postérieur :
il va de l’EIPS à la tubérosité ischiatique. Il est vertical est présente à décrire de haut en bas :
l’EIPS qui donne insertion aux ligaments sacro-iliaques et sacro-tubéral
une petite échancrure appelée échancrure inter-épineuse
l’EIPI ou s’insère le ligament sacro-tubéral sur son versant externe
la grande incisure ischiatique
l’épine sciatique, triangulaire, ou s’insèrent le muscle jumeau sup. et le ligt sacro-épineux
la petite incisure ischiatique qui laisse passer le muscle obturateur interne
une saillie moins importante sur laquelle s’insère le muscle jumeau inférieur
la tubérosité ischiatique qui donne insertion aux muscles ischio-jambiers, grand adducteur et
carré fémoral
·
Le bord supérieur :
il est aussi appelé la crête iliaque
il décrit une courbe en S italique
il est limité en AV par l’EIAS, et en AR par l’EIPS
il donne insertion sur son versant antérieur aux muscles de l’abdomen et au TFL ; et sur son versant
postérieur aux muscles grand fessier et grand dorsal
il présente un tubercule au niveau du 1/3 moyen sur lequel s’insère le muscle moyen fessier
·
Le bord inférieur :
il va du pubis à la grande tubérosité ischiatique
on lui distingue deux segments :
le segment antérieur : il est articulaire. C’est la surface symphysaire
le segment postérieur donne insertion au muscle grand adducteur
IV. CONCLUSION :
Au niveau du bassin, il existe des mouvements d’antépulsion et de rétropulsion
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Ostéologie de la vertèbre type + particularités des vertèbres
cervicale, thoracique et lombaire type
I. INTRODUCTION :
Le rachis constitue le squelette axial du corps. Il supporte le crâne et est supporté par le bassin.
La colonne vertébrale est formée de haut en bas par 24 vertèbres mobiles et 2 os :
7 vertèbres cervicales formant la lordose cervicale
12 vertèbres dorsales formant la cyphose dorsale
5 vertèbres lombaires formant la lordose lombaire
le sacrum qui correspond à la fusion des 5 vertèbres sacrée
le coccyx qui correspond à la fusion des 4 à 6 vertèbres coccygienne
Le rachis dans son ensemble présente :
une face antérieure constituée par l’empilement des corps vertébraux séparés les uns des autres
par des disques intervertébraux et unis par des ligaments
deux faces collatérales formée par l’empilement des pédicule, séparées par des trous de
conjugaison et unis par les apophyses articulaires
une face postérieure constituée latéralement par la superposition des lames vertébrales unies par
des ligaments sur la ligne médiane par la succession des apophyses épineuses
Au sein de ce rachis, le canal rachidien s’étend sur toute la hauteur.
Les vertèbres ne sont pas toutes identiques : je décrirai donc d’abord la vertèbre type, puis, les caractères
particuliers de chaque vertèbre.
II. DESCRIPTION DE LA VERTÈBRE TYPE :
·
Le corps vertébral :
il est situé à la partie antérieure de la vertèbre
il est en forme de cylindre aplati à sa partie postérieure
ses faces supérieure et inférieure sont séparées des vertèbres voisines par le disque intervertébral.
Ces faces sont excavées au centre et bordées par un bourrelet périphérique appelé la crête marginale
sa circonférence est excavée en une gouttière horizontale au niveau des faces antérieure et latérale
le segment postérieur de la circonférence est aplati et forme la paroi antérieure du canal rachidien
·
L’arc postérieur :
il forme un demi anneau osseux, concave en avant, situé en arrière du corps
il est formé de plusieurs segments :
·
-
les pédicules : - ils sont implantés sur le corps à l’union de ses faces postérieure et latérale
- ils limitent avec les pédicules sus et sous-jacents les trous de conjugaison
-
les lames : - elles s’étendent des pédicules à la base de l’apophyses épineuse
- leurs faces ant présente une dépression ou s’insère le ligament jaune
-
l’apophyse épineuse : - elle naît de l’union des deux lames
- elle est aplatie transversalement et se dirige en bas et en arrière
-
les apophyses transverses : - elles naissent de chaque côté au point d’union du pédicule et de la
lame. Elles sont dirigées en dehors
-
les apophyses articulaires : - elles sont au nombre de 4 pour chaque vertèbre
- il y en a deux de chaque côté : une supérieure et une inférieure
- elles s’implantent à l’union des pédicules et des lames
- les apophyses articulaires du même côté forment une colonnette
osseuse verticale qui s’articule avec les apophyses articulaires des
vertèbres sus et sous-jacentes
- les surfaces articulaires regardent en arrière pour les supérieures, et
en avant pour les inférieures
Le canal rachidien :
il est compris entre le corps vertébral en avant, le pédicules latéralement et les lames en arrière
les canaux vertébraux superposés forment le canal rachidien qui contient la moelle épinière
enveloppée de ses méninges
III. CARACTÈRES PARTICULIERS SELON LES RÉGIONS :
·
Les vertèbres cervicales :
les vertèbres 3 à 6 ont le même aspect, mais les deux premières (atlas, axis) sont très différentes.
-
le corps : - il est cubique, très épais et très large
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-
- sa face supérieure est concave transversalement et se relève latéralement en deux saillies
appelées apophyses semi-lunaire
- sa face inférieure est en forme de selle
les apophyses transverses sont formées de deux racines, ant et post, et sont réunis par un pont.
L’ensemble délimite le trou transversaire ou passe l’artère vertébrale. Le
sommet de ces apophyses est bi-tuberculaire
l’apophyse épineuse est aussi bi-tuberculaire
-
l’atlas
-
: - il est en forme d’anneau, plus large transversalement que les autres vertèbres
il supporte la tête en s’articulant avec l’os occipital
il ne présente pas de corps vertébral
il est constitué de 2 masses latérales reliées par un arc post et un arc ant
su ces masses latérales se trouvent les cavités articulaires avec l’occipital, les apophyses
transverses avec leurs trous transversaires
-
l’axis : - il présente tous les éléments constitutifs d’une vertèbre, mais sont très modifié
- le corps vertébral est surmonté par l’apophyse odontoïde
·
Les vertèbres dorsales :
le corps est cylindrique et présente, de chaque côté de sa circonférence, 2 petites surfaces articulaires
appelées facettes costales situées à la partie toute postérieure des faces latérales
l’apophyse épineuse est longue et très oblique en bas
les apophyses transverses portent sur leurs sommets une SA répondant à la tubérosité costale
·
Les vertèbres lombaires :
le corps est volumineux, réniforme à hile postérieur
l’apophyse épineuse est courte, quadrilatère et presque horizontale
les apophyses transverses, appelées aussi apophyses costiformes, présentent un tubercule accessoire
les apophyses articulaires présentent au niveau de leurs face externe le tubercule mamillaire
ortent
portent sur leur sommet une SA répondant à la tubérosité costale
IV. CONCLUSION :
-
La stabilité du rachis est assurée par différents ligaments :
le ligament longitudinal antérieur
le ligament longitudinal postérieur
le ligament jaune
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Arthrologie de la sous-astragalienne (sous-talienne)
I. INTRODUCTION :
Cette articulation est également appelée articulation subtalaire.
Elle unit les deux os du tarse postérieur, c’est à dire le talus et le calcanéus.
C’est une articulation synoviale de type cylindrique (ou trochoïde).
II. LES SURFACES ARTICULAIRES :
Elles comprennent la face supérieure du calcanéus et la face inférieure du talus.
·
·
·
La face supérieure du calcanéus : elle comprend deux SA séparées par le sillon calcanéen :
-
la surface articulaire talaire antérieure :
Elle est de forme ovalaire et parfois composée de deux surfaces articulaires.
Son axe est oblique en avant et en dehors.
Elle est concave en tout sens.
-
la surface articulaire talaire postérieure (ou thalamus) :
C’est la véritable surface d’appui du talus.
Elle est de forme ovalaire.
Son axe est oblique en avant et en dehors.
Elle est convexe selon le grand axe.
La face inférieure du talus : elle comprend également deux SA séparées par le sillon talaire :
-
la SA post : elle est de forme ovalaire, et son axe est oblique en AV et en DH. Elle est
concave selon son axe. Elle s’articule avec le thalamus
-
la SA ant : elle correspond à la face plantaire de la tête du talus. Son axe est oblique en
AV et en DH
Le sinus du tarse :
Il sépare ces deux articulations antérieure et postérieure
Le plafond est situé au niveau du talus et le plancher au niveau du calcanéus
Il est oblique en avant et en dehors
Il donne insertion au ligament talo-calcanéen interosseux
III. LES MOYENS D’UNION :
§
La capsule :
C’est un manchon fibreux qui s’insère au pourtour des surfaces articulaires et dont la face profonde est
tapissée par la synoviale.
Elle se fixe sur le bord du cartilage articulaire.
-
§
-
§
La synoviale :
Elle forme un petit cul de sac synovial
Les ligaments :
·
Le ligament talo-calcanéen interosseux :
Il est situé dans le sinus du tarse
Il est vertical, très épais et constitué de deux plans :
-
Plan antérieur : il s’insère sur le calcanéus, en arrière de la SA antéro-médiale, et
sur le talus, en arrière du champ postéro-inférieur de la tête.
-
Plan postérieur : il s’attache sur le calcanéus et le talus, juste en avant des
surfaces du compartiment postérieur.
·
Le ligament talo-calcanéen latéral :
Il est parallèle au ligament calcanéo-fibulaire et est en dessous de lui
Il naît du tubercule latéral du talus
Il se dirige en bas et en arrière
Il se termine sur la face latérale du calcanéus
·
Le ligament talo-calcanéen postérieur :
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-
C’est une petite bandelette mince et courte
Il naît du tubercule latéral de la face postérieure du talus
Il se termine sur la face dorsale du calcanéus, en arrière de la SA talaire postérieure
IV. CONCLUSION :
Cette articulation subtalaire va permettre des mouvement d’inversion (extension, supination, adduction)
et d’éversion (flexion, pronation, abduction). Ces mouvement vont se faire autour de l’axe de HENKÉ.
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Arthrologie de l'intervertébrale lombaire type
I- GENERALITES:
Le rachis est constitué par l'empilement de 33 vertèbres:
·
24 vertèbres mobiles:
Ø
7 cervicales
Ø
12 dorsales
Ø
5 lombaires
·
9 vertèbres immobiles:
Ø
5 sacrales: forment le sacrum
Ø
4 coccygiennes: forment le coccyx
Le rachis forme une tige osseuse articulée, résistante et flexible.
Il contient, ds le canal rachidien qui est percé au sein de chq vertèbre, la moelle épinière.
Le rachis, ds son ensemble, présente:
·
une face ant: constituée par l'empilement des corps vertébraux qui st séparés les uns des autres par des
disques intervertébraux unis par des lgts.
·
une face post: constituée latéralement par la superposition des lames vertébrales (unies par des lgts) et par la
succession des apophyses épineuses (sur la ligne médiane).
·
2 faces latérales: formées par l'empilement des pédicules, séparés par les trous de conjugaison et unis par les
apophyses articulaires.
II- LES SURFACES ARTICULAIRES:
Les vertèbres s'articulent entre elles à plusieurs niveaux:
·
corps vertébral: situé à la partie ant de la vertèbre, il est en forme de cylindre et aplati à sa partie post.
Ses faces sup et inf st séparées des vertèbres voisines par le DIV; elles st excavées au centre et bordées par la crête
marginale à la périphérie.
Leurs formes st différentes selon l'étage: quadrilatères pour les cervicales, circulaires pour les dorsales et réniformes à
hile post pour les lombaires.
·
arc post: forme un 1/2 anneau osseux, concave en avt et situé en arr du corps.
Il est composé de plusieurs segments:
Ø
apophyses articulaires: s'implantent à l'union des pédicules et des lames. Les 2 apophyses Xr du même côté
forme une colonnette osseuse verticale qui s'articule avec les apophyses Xr des vertèbres sus et sous jacentes.
apophyse épineuse: se détache de l'angle d'union des 2 lames.
Ø
apophyses transverses: se détachent du point d'union du pédicule et de la lame.
III- LES MOYENS D'UNIONS:
·
le disque intervertébral: c'est un fibrocartilage en forme de lentille biconvexe.
Son épaisseur varie selon l'étage (plus grde en bas car plus de contraintes).
Il est inexistant entre C1 et C2.
Il présente:
Ø
une partie centrale: molle, correspondant au noyau pulpeux qui est cstitué de fibres collagènes baignant ds
un liquide riche en eau ce qui lui donne la propriété d'être déformable mais incompressible.
Ø
une partie périphérique: anneau fibreux fait de fibres concentriques, // entre elles.
Cette configuration lui donne son élasticité ( = résistance à l'allongement et revient à sa longueur initiale).
Le DIV a une plaque cartilagineuse sur le plateau vertébral où il existe un échange hydrique permettant une souplesse
permanente.
Son rôle est d'amortir et de diminuer les contraintes.
·
·
capsule: sur le pourtour des s-a et renforcée en arr par le lgt jaune.
Ø
les lgts:
longitudinaux:
ü
ant: ruban fibreux tendu de l'occiput au sacrum, il tapisse les faces ant et ext des corps vertébraux et
des DIV.
ü
post: bande fibreuse étroite tendue de l'occiput au sacrum, il adhère à la face post du corps.
ø
Ø
Ø
Ø
·
ils évitent le glissement antéro-post des vertèbres.
jaune: réunit les lames et ferme le canal rachidien.
inter épineux et sus épineux: unissent les processus épineux.
lgts inter transversaux: unissent les processus transverses.
les muscles: ils agissent sur la stabilité et la mobilité du rachis, ce qui lui confère une protection. Il en existe 2
sortes:
Ø
extenseurs: paravertébraux.
Ø
fléchisseurs: Carré des Lombes et Ilio-Psoas.
IV- FONCTIONNALITE:
Une UFV est l'empilement de 2 vertèbres; elle est cstituée de 2 grandes parties:
·
segment passif: disco-corporéal, permet la mobilité.
·
segment moteur: composé d'un guide (apophyse Xr) et d'un limitateur (apophyse épineuse).
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L'X° entre 2 vertèbres est une amphiarthrose.
D'une manière globale, les amplitudes du rachis st:
Ø
F° / E° = 250°.
Ø
inclinaison: 75° à droite et 80° à gauche.
Ø
rotation: 90° de chq côté.
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Arthrologie de la transverse du tarse (Chopart)
I. INTRODUCTION :
L’articulation de Chopart unit le tarse postérieur au tarse antérieur : c’est l’articulation médio-tarsienne.
Elle comporte deux articulations : - l’articulation talo-calcanéo-naviculaire en interne
- l’articulation calcanéo-cuboïdienne en externe
II. LES SURFACES ARTICULAIRES :
·
L’articulation talo-calcanéo-naviculaire :
c’est une articulation de type sphéroïde qui correspond à la partie médiale de l’articulation de Chopart
elle unit la tête du talus à la face postérieure de l’os naviculaire
-
la tête du talus :
c’est une surface articulaire sphéroïde qui regarde en bas, en AV et en DD
-
·
elle est subdivisée en 3 surfaces articulaires par deux crête mousse :
-
en AV : la surface naviculaire est ovalaire à grand axe oblique en bas et en dedans. Elle
est en rapport avec la face postérieure de l’os naviculaire
-
sur la face plantaire, d’AV en AR :
- la surface calcanéenne antérieure est triangulaire à base médiale et répond au
ligament calcanéo-naviculaire plantaire
- la surface calcanéenne moyenne est ovalaire, à grand axe oblique en AV et en
DH, et répond à la SA talaire moyenne du calcanéus
-
la face postérieure de l’os naviculaire :
elle est concave, ovalaire, à grand axe oblique en bas et en DD
-
les
-
-
La face supérieure du ligament calcanéo-naviculaire plantaire (ligament glénoïdien) :
elle est encroûté de cartilage
surfaces articulaires talaires antérieure et moyenne du calcanéus :
elles occupent la face supérieure du sustentaculum tali et du rostrum du calcanéus
elles sont de forme ovalaire et parfois regroupée en une seule surface articulaire
leurs axes sont obliques en avant et en dehors.
elles sont concaves en tout sens.
L’articulation calcanéo-cuboïdienne :
c’est une articulation de type sellaire qui correspond à la partie latérale de l’articulation de Chopart
elle unit la face antérieure du calcanéus à la face postérieure du cuboïde
-
la face antérieure du calcanéus :
elle est convexe transversalement
de haut en bas, elle est concave en haut et convexe en bas
-
la facepostérieure du cuboïde :
elle est inversement conformée à la face antérieure du calcanéus
III. LES MOYENS D’UNION :
·
·
La capsule :
C’est un manchon fibreux qui s’insère au pourtour des surfaces articulaires et dont la face profonde est
tapissée par la synoviale.
Elle se fixe sur le bord du cartilage articulaire.
Les deux articulation précédentes possèdent chacune leur propre capsule et leurs propres ligaments
Les ligaments de l’articulation talo-naviculaire :
-
le ligament calcanéo-naviculaire plantaire (ligament glénoïdien) :
c’est un ligament épais, résistant et presque horizontal
il va du bord ant du sustentaculum tali au bord inf de l’extrémité médiale de l’os naviculaire
sa face supérieure est concave vers le haut et encroûtée de cartilage
-
le ligament calcanéo-naviculaire latéral :
c’est le faisceau médial du ligament bifurqué
il s’insère sur la partie médiale de la face dorsale du rostrum du calcanéus
c’est un ligament épais et aplati transversalement
il se dirige en AV et en DD
il se termine sur l’extrémité latérale de l’os naviculaire
-
le ligament talo-naviculaire dorsal :
c’est un ligament assez large, aplati et presque horizontal
il s’insère sur la face dorsale du col du talus
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-
·
il se termine sur le bord supérieur de l’os naviculaire
le ligament talo-calcanéen interosseux :
Il est situé dans le sinus du tarse
Il est vertical, très épais et constitué de deux plans :
-
Plan antérieur : il s’insère sur le calcanéus, en arrière de la SA antéro-médiale, et
sur le talus, en arrière du champ postéro-inférieur de la tête.
-
Plan postérieur : il s’attache sur le calcanéus et le talus, juste en avant des
surfaces du compartiment postérieur.
Les ligaments de l’articulation calcanéo-cuboïdienne :
-
le ligament calcanéo-cuboïdien médial :
c’est le faisceau latéral du ligament bifurqué
il s’insère sur la partie médiale de la face dorsale du rostrum du calcanéus
c’est un ligament épais et aplati transversalement
il se dirige en AV et en DH
il se termine sur la partie médiale du bord postérieur de la face dorsale du cuboïde
-
le ligament calcanéo-cuboïdien dorsal :
il s’insère sur la partie latérale de la face dorsale du rostrum du calcanéus
il se dirige en AV
il se termine sur la partie latérale du bord postérieur de la face dorsale du cuboïde
-
le ligament calcanéo-cuboïdien plantaire :
il est aussi appelé faisceau profond du ligament calcanéo-cuboïdien plantaire
il s’insère sur le tubercule de la face plantaire du calcanéus
il se dirige en AV et est presque horizontale
il se termine sur la face inférieure du cuboïde, derrière la crête
-
le ligament plantaire long :
il est aussi appelé faisceau superficiel du ligament calcanéo-cuboïdien plantaire
il naît au niveau de la partie moyenne de la face inférieure du calcanéus
il est horizontal
il se termine sur par quelques fibres sur la crête du cuboïde, et le reste sur la base des 4
derniers métatarsiens
IV. CONCLUSION :
L’articulation ce Chopart est étroitement liée à l’articulation subtalaire qui permet des mouvements
d’inversion et d’éversion autours d’un axe virtuel : l’axe de HENKÉ.
Arthrologie de la talo-crurale
I. INTRODUCTION :
La talo-crurale est l’articulation qui sert de lien entre le pied et la jambe. Cette articulation est de type
ginglyme, c’est à dire que les surfaces articulaires en présence forment une charnière. C’est une articulation
importante qui va supporter tout le poids du corps, surtout en unipodal ou la charge sera maximale. La cheville doit
répondre à deux priorités : la stabilité et la mobilité.
Les os en contact sont le tibia, la fibula et le talus. Ce dernier est enchâssé entre les deux os de la jambe, ce
qui explique le seul degré de liberté qui permet donc deux mouvements : la flexion et l’extension.
II. LES SURFACES ARTICULAIRES :
Elles comprennent les surfaces tibio-fibulaires et la trochlée du talus
Les surfaces tibio-fibulaires :
Elles forment une pince solide, plus large en avant qu’en arrière, dans laquelle s’encastre la
trochlée du talus.
La surface inférieure du tibia :
Elle constitue le toit de la mortaise tibio-fibulaire
Elle est de forme quadrangulaire, plus large en avant qu’en arrière
Son bord post descend plus bas que le bord ant et présente un tubercule post : malléole post
Elle présente un concavité sagittale et est légèrement convexe transversalement
La surface articulaire de la malléole médiale :
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-
Elle est en continuité avec la surface inférieure du tibia en formant un angle obtus
Elle est plane et de forme triangulaire à base antérieure
Elle répond à la face médiale du corps du talus
La surface articulaire de la malléole latérale :
Elle est convexe et triangulaire à sommet inférieur
Elle répond à la face latérale du corps du talus.
La trochlée du talus :
C’est une volumineuse saillie articulaire présentant trois surfaces :
La surface supérieure de la trochlée :
Elle est en forme de poulie, quadrilatère, plus large en avant qu’en arrière
Elle est convexe sagittalement et décrit un arc de 120°
Elle est légèrement concave transversalement à cause d’un sillon qui la parcourt d’AV en AR,
et légèrement oblique en AV et en DH. Ce sillon est plus près du bord méd que du lat.
La joue latérale est plus haute et plus large que la joue médiale
La trochlée est limitée par :
-
-
un bord latéral :
- oblique en avant et en dehors
- plus élevé et plus tranchant que le médial
- biseauté à ses deux extrémités du fait de la présence des ligaments talofibulaires antérieur et postérieur
un bord médial : - sagittal, mousse et arrondi
- plus long que le bord latéral
La surface malléolaire latérale :
Elle est triangulaire à sommet inférieur déjeté en dehors par le processus latéral
Elle est concave de haut en bas et plane, ou légèrement convexe, d’AV en AR
Elle répond à la surface articulaire de la malléole fibulaire
La surface malléolaire médiale :
Elle est en forme de virgule à grosse extrémité antérieure et à concavité inférieure
Elle est plane
Elle répond à la surface articulaire de la malléole tibiale
III. LES MOYENS D’UNION :
La capsule :
-
C’est un manchon fibreux qui s’insère au pourtour des surfaces articulaires et dont la face profonde est
tapissée par la synoviale
Elle est mince, serrée sur les côtés, mais lâche en avant et en arrière.
La synoviale :
Elle envoie des prolongements supérieurs entre le tibia et le fibula
-
Les ligaments :
Le ligament collatéral fibulaire :
Il est constitué de trois faisceaux :
-
Le ligament talo-fibulaire antérieur :
Il est court et large. C’est le ligament de l’entorse
Il naît du bord antérieur de la malléole latéral
Il se dirige en DD, en AV et un peu en bas (presque horizontal)
Il se termine sur la face latérale du col du talus, en AV de la surface malléolaire latérale
-
Le ligament calcanéo-fibulaire :
Il est long et étroit
Il naît du bord antérieur de la malléole fibulaire
Il est tout d’abord presque vertical, oblique en bas et en AR, puis il passe sous l’apex et
devient presque horizontal, oblique en bas et en AR
Il se termine sur la face lat. du calcanéus, au dessus et en AR de la trochlée des fibulaires
Ce ligament est parfois doublé d’un faisceau inconstant : le ligt de Bessel-Hagen
-
Le ligament talo-fibulaire postérieur :
Il est épais et très résistant
Il naît dans la fosse malléolaire latérale, en AR de la SA
Il se dirige en DD et presque horizontalement, légèrement en AR
Il se termine sur la face latérale du talus, en AR de la SA et jusqu’au tubercule latéral de la
face postérieure
Le ligament collatéral tibial :
Il est constitué de deux couches. L’ensemble constitue un ligament résistant et triangulaire.
-
Couche profonde :
-
Le ligament tibio-talaire antérieur :
Il naît au niveau du bord antérieur de la malléole
Il se dirige obliquement en bas, en AV et en DH
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-
-
Il se termine sur le bord médial du col du talus
Le ligament tibio-talaire postérieur :
Il naît entre les deux tubercules de l’apex de la malléole tibiale
Il se dirige en bas, en AR et légèrement en DH
Il se termine sur la face méd. du corps du talus, sous la SA, jusqu’au tubercule médial
Couche superficielle :
-
Le ligament tibio-naviculaire :
-
Le ligament tibio-calcanéen :
Ces 2 ligts forment le ligt deltoïdien qui a une forme triangulaire à sommet supérieur.
Il naît du bord antérieur de la malléole tibial, en DD du ligt tibio-talaire antérieur
Il se dirige en bas et en AV. ses fibres postérieures sont presque verticales
Il se termine sur une ligne courbe à concavité supérieure qui comprend d’AV en AR :
- Tubercule de l’os naviculaire
- Bord médial du ligament calcanéo-naviculaire plantaire (ligt glénoïdien)
- Bord libre du sustentaculum tali
IV. CONCLUSION :
Grâce à l’ensemble de ces ligaments, mais également grâce aux ligaments tibio-fibulaires interosseux,
postérieur et antérieur, la cheville aura une bonne stabilité quelle que soit la phase du pas. De plus, à ces ligts passifs,
on peut ajouter le rôle de stabilité des ligts actifs comme les muscles latéraux (tibial postérieur, fibulaires), mais
surtout du muscle tibial postérieur qui permet un resserrement actif de la pince tibio-fibulaire lors du mouvement
d’extension de la talo-crurale.
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Rappel anatomique, physiologie analytique et fonctionnelle de
l'articulation metatarso-phalangienne
I. INTRODUCTION :
-
C’est une articulation qui relie la tête du premier métatarsien à la base de la phalange proximale de
l’hallux.
C’est une articulation de type ellipsoïde (condylienne).
Le 1er rayon, comme le 5ème, possède des muscles qui lui sont propres
II. LES SURFACES ARTICULAIRES :
La tête du premier métatarsien :
Elle est aplatie de haut en bas
Les SA occupent les faces antérieure et plantaire de la tête
Sur la face plantaire de la SA, il existe 2 sillons sagittaux séparés par une crête
Ces sillons répondent à la face supérieure, encroûtée de cartilage, des os sésamoïdes
La base de la phalange proximale :
La SA occupe la face postérieure de la phalange
C’est une surface ovalaire, concave en tout sens et encroûtée de cartilage
Cette SA est beaucoup moins développée que la SA métatarsienne
Cette SA est prolongée en arrière et en bas par la plaque plantaire
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La plaque plantaire :
Il s’agit d’un épaississement plantaire de la capsule
Elle s’insère sur le rebord inférieur de la SA articulaire de la base de P1
Sa face sup. est infiltrée de cartilage, concave et répond à la partie plantaire de la tête du
métatarsien.
Elle contient dans son épaisseur les sésamoïdes qui constituent des relais pour les
ligaments collatéraux
-
Les sésamoïdes : - ils sont ovalaires
- Le médial est plus volumineux que le latéral
- Entre eux existe un sillon dans lequel passe le LFH
- Le sésamoïde médial reçoit l’insertion de l’abducteur de l’hallux et du
faisceau médial du CFH
- Le sésamoïde latéral reçoit l’insertion de l’adducteur de l’hallux et du
faisceau latéral du CFH
III. LES MOYENS D’UNION :
La capsule :
-
C’est un manchon fibreux qui s’insère au pourtour des surfaces articulaires et dont la face profonde est
tapissée par la synoviale.
Elle est serrée sur les côtés et lâche sur les faces dorsales et plantaires ou elle forme des culs de sac.
Les ligaments :
Les ligaments métatarso-phalangiens :
Ils sont au nombre de deux : médial et latéral
Ils vont du tubercule collatéral de la tête métatarsienne jusqu’à la face collatérale
correspondante de la base de la première phalange.
Les ligaments métatarso-glénoïdiens :
Ils sont au nombre de deux : médial et latéral
Ils ont la même origine mais se terminent sur le sésamoïde correspondant.
Les ligaments phalango-sésamoïdiens :
Ils sont au nombre de deux : médial et latéral
Ils relient le tubercule de la phalange avec le sésamoïde homolatéral par un faisceau direct et
avec le sésamoïde controlatéral par un faisceau croisé.
Le ligament inter-sésamoïdien :
Il unit les sésamoïdes
Le ligament métatarsien transverse profond :
Il unit entre elles les plaques plantaires des articulations métatarso-phalangiennes.
IV. PHYSIOLOGIE :
-
position de référence : la phalange proximale est dans l’axe du premier métatarsien
-
mouvements :
- flexion : mvt qui rapproche la face plantaire de l’orteil de la face plantaire du pied = 45°
- extension : mvt qui rapproche la face dorsale de l’orteil de la face dorsale du pied = 90°
il existe aussi des mouvements très peu importants, uniquement possibles en passif, qui sont :
-
- abduction-adduction d’environ 15°
- rotation interne-rotation externe inférieur à 15°
-
muscles moteurs :
flexion : - LFH
- CFH
-
-
- Muscles sésamoïdiens : abducteur et adducteur de l’hallux et le CFH
extension : - LEH
- CEH
- en décharge, indirectement, le muscle long fibulaire par son action de
verticalisation de M1 entraîne un extension du gros orteil
facteurs de limitation :
flexion : - LEH
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- CEH
- la partie postérieure de la capsule
-
- la peau
extension : - LFH
- CFH
- le ligament glénoïdien
- la peau
V. CONCLUSION :
Étant donné la sollicitation importante de cette articulation, notamment lors de la course et du saut, de sa
participation à la constitution du pilier antéro-interne, cette articulation est confrontée à de nombreuses pathologies :
HR, HV, crosse latérale, sésamoïdopathie…
Le traitement de pathologies peuvent dans la plupart des cas être traiter par la réalisation d’orthèses
plantaires.
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Rappel anatomique et physiologie des articulations inter
phalangiennes des orteils
I. INTRODUCTION :
-
Ce sont des articulations qui relient entre elles les phalanges des orteils.
L’hallux ne possède qu’une seule articulation inter-phalangienne, par contre les 4 derniers orteils en
possèdent deux, une distale et une proximale
Ces articulations sont toutes semblables et de type trochléenne (ginglyme).
-
II. LES SURFACES ARTICULAIRES :
La tête de la phalange :
Les SA occupent les faces antérieure et débordent sur les faces supérieure et inférieure
Cette SA est plus large à la partie inférieur et présente un sillon sagittal qui sépare 2 joues convexes
La base
-
de la phalange :
La SA occupe la face postérieure de la phalange
C’est une surface ovalaire, avec une crête verticale séparant 2 fossettes concaves
La SA de la base est plus petite que la SA de la tête
La plaque plantaire :
Il s’agit d’un épaississement plantaire de la capsule
Sa face sup. est infiltrée de cartilage, et présente une crête séparant 2 facettes concaves
Elle est en rapport avec la face inférieure de la tête de la phalange précédente
III. LES MOYENS D’UNION :
La capsule :
C’est un manchon fibreux qui s’insère au pourtour des surfaces articulaires et dont la face profonde est
tapissée par la synoviale.
Elle est serrée sur les côtés et lâche sur les faces dorsales et plantaires ou elle forme des culs de sac.
La partie plantaire de la capsule est épaissit et constitue la plaque plantaire
Les ligaments collatéraux :
Ils sont placés symétriquement sur les deux faces et présentent chacun deux faisceaux
-
Le faisceau phalango-phalangien (ou faisceau direct) : Il va du tubercule de la tête d’une phalange à
celui de la base de la phalange suivante
-
Le faisceau phalango-glénoïdien (ou faisceau croisé) : Il va du tubercule à la plaque plantaire. Il est
oblique en avant et en bas
IV. PHYSIOLOGIE :
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-
position de référence : la phalange proximale est dans le prolongement de la phalange distale
-
mouvements :
- flexion : mvt qui rapproche les faces plantaires des 2 phalanges de l’orteil = 45°
- extension : ce mouvement n’est pas possible à cause des facteurs osseux, ligamentaires et
musculaire = 0°
-
muscles moteurs :
flexion : - LFO & LFH
-
facteurs de limitation :
flexion : - LEO
- LEH
- la capsule
- la peau
V. CONCLUSION :
Ces articulations sont susceptibles de développer des pathologies à type d’orteil en barquette ou de griffes
d’orteils dont la principale étiologie est un déséquilibre entre les muscle fléchisseurs et extenseurs des orteils. En
effet, les tendons de terminaisons des muscles LFO, LFH, LEO et LEH s’insèrent sur les phalanges intermédiaires et
distales.
Le pédicure podologue joue un rôle important car il peut traiter ces déformations en confectionnant des
orthoplasties protectrices ou correctrices selon la réductibilité de la déformation. Les griffes d’orteils peuvent aussi être
dues à un trouble statique entraînant un grapping des orteils : dans ce cas, nous pourrons réaliser des orthèses
plantaires pour corriger ou compenser ce trouble statique.
De plus, les griffes d’orteils engendrant souvent la formation de cors, des soins pédicuraux pourront être effectués.
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Les surfaces articulaires de l'articulation du genou, anatomie et
rôle des ménisques
I. INTRODUCTION :
L’articulation du genou unit la cuisse à la jambe. C’est une articulation volumineuse, superficielle et exposée
aux traumatismes. Le genou doit être d’une grande mobilité et d’une grande stabilité.
Le genou est une diarthrose constituée par 3 articulations mettant en contact 3 os (fémur, patella tibia) :
l’articulation fémoro-patellaire, de type trochléenne
2 articulations fémoro-tibiales, de type condylienne, complétée chacune par un ménisque
II. LES SURFACES ARTICULAIRES :
L’extrémité distale du fémur :
la surface articulaire est constituée par une poulie, la trochlée, articulaire avec la patella et deux
segments de sphères latéraux, les condyles fémoraux, articulaire avec les cavités glénoïdales du tibia et
avec les ménisque
-
La trochlée :
elle est en forme de poulie, constituée de 2 joues latérales convexes de haut en bas
la joue latérale est plus étendue, plus haute et plus saillante que la joue médiale
elle répond à la face postérieure de la patella
-
Les condyles fémoraux :
ils forment deux masses latérales et postérieures par rapport à la surface patellaire
leurs faces inférieure et postérieure sont en continuité, décrivant globalement une courbe spirale
dont le rayon décroît d’avant en arrière
le condyle médial est allongé, étroit et s’écarte plus de l’axe médian que le condyle latéral
le condyle latéral est court et large et est plus proche de la fosse inter-condylaire qui sépare en
arrière les condyles
ils sont surmontés par deux tubérosités supra-condylaires (latérale et médiale) sur lesquels
s’insère respectivement les chefs latéral et médial du muscle gastrocnémien
ils sont séparés en arrière par la fosse inter-condylaire dont le fond donne insertion aux
ligaments adipeux du genou
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La face postérieure de la patella :
elle entre en contact avec la trochlée fémorale par une SA qui occupe les ¾ supérieur de la face post
elle est recouverte d’une épaisse couche de cartilage et est séparée en 2 facettes par une crête
mousse verticale en rapport avec la gorge de la trochlée
la facette latérale est plus large, moins longue, concave et répond à la joue latérale de la
trochlée
la facette médiale est plus étroite, concave et répond à la joue médiale de la trochlée. Elle
présente une crête oblique en bas et en DD qui la divise en 2 facettes
L’extrémité supérieure du tibia :
la SA comporte deux cavités glénoïdales ovalaires à grand axe oblique en AV et en DH
la cavité médiale est longue, étroite et concave en tout sens
la cavité latérale est plus large, moins longue, concave transversalement et convexe dans le sens
antéro-postérieur
-
les cavités glénoïdales sont séparées par la surface inter-condylaire qui présente :
-
en AV : l’aire inter-condylaire ant. présente d’AV en AR : la capsule articulaire, la corne ant. du
ménisque méd., le ligament croisé antéro-lat., la corne ant. du ménisque lat.
-
au milieu : l’aire inter-condylaire centrale est formées des épines tibiales (la médiale est plus
haute que la latérale).
-
en AR : l’aire inter-condylaire post. présente d’AV en AR : la corne post. du ménisque méd, la
corne post. du ménisque lat., la capsule articulaire, le ligament croisé postéro-médial.
III. LES MÉNISQUES :
Ainsi disposées, les cavités glénoïdales ne s’adaptent pas aux condyles fémoraux. La concordance est obtenue
par l’interposition entre le tibia et le fémur de ménisques inter-condylaires.
Les ménisques sont au nombre de deux, médial et latéral, sont constitués de fibro-cartilage en forme de
croissant et reposent sur les surfaces articulaires de l’extrémité supérieure du tibia.
Ils sont prismatiques, triangulaires à la coupe et présentent :
une face supérieure, concave, en rapport avec les condyles du fémur
une face inférieure, en rapport avec les cavité glénoïdales du tibia
une base (ou face périphérique), épaisse, fusionne avec la capsule articulaire et suit le contours
de la cavité glénoïdale
un bord axial, libre et mince
une corne antérieure, fixée au tibia en avant de l’éminence inter-condylaire sur l’aire intercondylaire antérieure
une corne postérieure, fixée au tibia en arrière de l’éminence inter-condylaire sur l’aire intercondylaire postérieure
Le ménisque latéral :
il est fermé en forme de O presque complètement
son extrémité antérieure est fixée par un ligament sur l’aire inter-condylaire antérieure, entre le
ligament croisé antéro-latéral en avant et le tubercule inter-condylaire latéral en arrière
son extrémité postérieure est fixée par un ligament sur l’aire inter-condylaire postérieure, en
arrière du tubercule inter-condylaire latéral
de cette extrémité postérieure naît un faisceau fibreux, le ligament ménisco-fémoral postérieur
qui accompagne le ligament croisé postéro-médial et se termine sur la face axiale du condyle médial
Le ménisque médial :
il est plus ouvert, en forme de C
son extrémité antérieure est fixée par un ligament sur l’aire inter-condylaire antérieure, en avant
du ligament croisé antéro-latéral. Elle est reliée à l’extrémité antérieure du ménisque latéral par le
ligament transverse du genou
son extrémité postérieure est fixée par un ligament sur l’aire inter-condylaire postérieure, entre
l’extrémité postérieure du ménisque latéral en avant, et le ligament croisé postéro-médial en arrière
IV. RÔLE DES MÉNISQUES :
-
Ils
Ils
Ils
Ils
assurent la concordance articulaire entre les condyles fémoraux et les cavités glénoïdales
permettent un meilleur glissement des surfaces articulaires entre elles
ont un rôle d’amortissement des chocs lors des mouvements extrêmes
jouent un rôle de joint élastique en répartissant les pressions sur une plus grande surface
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Schéma de la faculté de médecine de Brest : www.univ-brest.fr
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Les ligaments actifs et passifs du genou
I. INTRODUCTION :
L’articulation du genou unit la cuisse à la jambe. C’est une articulation volumineuse, superficielle et exposée
aux traumatismes. Le genou doit être d’une grande mobilité et d’une grande stabilité.
Le genou est une diarthrose constituée par 3 articulations mettant en contact 3 os (fémur, patella tibia) :
l’articulation fémoro-patellaire, de type trochléenne
2 articulations fémoro-tibiales, de type condylienne, complétée chacune par un ménisque
Les surfaces articulaires du genou sont maintenues en contact par la capsule, mais également par :
des ligaments collatéraux
-
des ligaments croisés
un plan fibreux antérieur et postérieur
-
les muscles de la patte d’oie
-
le tenseur du fascia lata
ligaments passifs
ligaments actifs
II. LES LIGAMENTS COLLATÉRAUX :
Le ligament collatéral médial ou tibial (LLI) :
c’est une bandelette plate et large, parfois mal individualisée, longue de 12 cm et globalement oblique
en bas et en avant
il naît de l’épicondyle médial du fémur, en arrière du tubercule du muscle adducteur
il se termine sur la face médiale du tibia, en arrière des tendons des muscles de la patte d’oie
de sa face profonde naissent des fibres qui s’insèrent sur le ménisque médial, réalisant ainsi un
ligament ménisco-fémoral et un ligament ménisco-tibial
sa face superficielle, séparée des tendons des muscles de la patte d’oie par une bourse séreuse, est
constituée de fibres tendues directement du fémur au tibia
Le ligament collatéral latéral ou fibulaire (LLE) :
c’est un cordon arrondi, résistant, bien individualisé, long de 5 à 6 cm et oblique en bas et en arrière
il va de l’épicondyle latéral du fémur à la tête de la fibula
sa face profonde adhère à la capsule articulaire
sa face superficielle est séparée du tendon du muscle biceps fémoral par une bourse séreuse
III. LES LIGAMENTS CROISÉS :
Ils sont profonds, encastrés dans la région inter-condylaire, restant toutefois extra-articulaire
Le ligament croisé antéro-latéral :
il s’insère :
- sur le tibia, dans l’aire inter-condylaire antérieure entre les extrémités antérieures des ménisques
- sur le condyle latéral du fémur, à la partie postérieure de l’échancrure inter-condylaire, sur une
surface verticale
Le ligament croisé postéro-médial :
il s’insère :
- sur le tibia, dans l’aire inter-condylaire post, en arrière de l’extrémité postérieures du ménisque
- sur le condyle médial du fémur, à la partie antérieure de l’échancrure inter-condylaire, sur une surface
horizontale
IV. LES PLANS FIBREUX ANTÉRIEUR ET POSTÉRIEUR :
Le plan fibreux antérieur :
Il est interrompu par la patella et est constitué :
. en haut par le tendon du muscle quadriceps
. latéralement par des expansions des muscles vastes qui se fixent sur la TTA de façon homolatérale et
controlatérale
. en bas, par le ligament patellaire
-
Le ligament patellaire :
c’est une lame tendineuse aplatie d’avant en arrière, large et très épaisse, qui représente la
partie sous patellaire du tendon d’insertion du muscle quadriceps
il va de l’apex de la patella à la partie inférieure de la tubérosité tibiale antérieure
il est oblique en bas et un peu en dehors
ses fibres superficielles n’ont aucune attache rotulienne et se continuent avec les fibres
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-
tendineuses du quadriceps
sa face postérieure est séparée de la TTA par une bourse séreuse
-
Les ailerons patellaires :
ils sont tendus de la partie sup du bord collatéral de la patella à l’épicondyle correspondant
ils sont de forme triangulaire à base patellaire est sont dirigés d’avant en arrière
l’aileron médial est plus développé que l’aileron latéral
-
Les ailerons ménisco-patellaires :
ils sont au nombre de 2, l’un médial, l’autre latéral
ils vont du bord collatéral de la patella, en dessous de l’aileron patellaire correspondant,
jusqu’à la partie antéro latérale du ménisque correspondant
les deux ligaments descendent en divergeant
Le plan fibreux postérieur :
C’est une nappe fibreuse placée en arrière de l’espace inter-condylaire et des ligaments croisée
Il est fixé en haut à la partie inférieure de l’espace poplité, et en bas, au rebord post du plateau tibial
Il se continu sur les côté avec les coques condyliennes et les tendons des gastrocnémiens, poplité et semi-
membraneux
De tous ces faisceaux, les plus important sont :
-
Le ligament poplité oblique :
il est médial
c’est une large expansion fibreuse qui se détache du tendon du muscle semi-membraneux
il est oblique en haut et en dehors
il se termine sur la coque condylaire latérale et sur son os sésamoïde (fabella)
-
Le ligament poplité arqué :
il est latéral
c’est une arcade fibreuse sous laquelle s’engage le muscle poplité
il est constitué par 2 faisceaux (latéral et médial) qui s’insèrent sur la tête fibulaire
V. LES LIGAMENTS ACTIFS :
Les muscles de la patte d’oie :
ils correspondent aux muscles sartorius, gracile et semi-tendineux
le muscle sartorius naît sur l’EIAS
le muscle sartorius naît sur la base quadrilatère du pubis
le muscle semi-tendineux naît sur la tubérosité de l’ischium
la terminaison de ces 3 muscles est identique : partie toute supérieure de la face médiale du tibia
dans la marche, ces muscles ceinturent la face médiale du genou et s’opposent au cours de sa mise
en charge à l’accentuation de son valgus physiologique
ils stabilisent donc le genou et jouent un rôle de ligament médial actif de genou
Le muscle tenseur du fascia lata :
il naît de la face externe de l’EIAS et se termine sur le tubercule de Gerdy
dans la marche, il joue un rôle de ligament latéral actif du genou et équilibre par son action
valgisante les muscles de la patte d’oie
Ces ligaments actifs du genou sont un moyen de renforcer les ligaments latéraux. En cas de traumatisme de ces
ligaments latéraux, ils essayeront de suppléer à la perte de stabilité transversale.
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Arthrologie de la coxo-fémorale
I. INTRODUCTION :
La hanche est l’articulation proximale du membre inférieur. L’articulation coxo-fémorale doit donc être mobile,
mais également très stable car elle supporte le poids du corps en bipodal, mais surtout en unipodal.
Cette articulation réunis le fémur avec l’os coxal, ou plus précisément, la tête fémorale avec l’acétabulum et
le bourrelet acétabulaire.
Cette articulation coxo-fémorale est de type sphéroïde (énarthrose).
II. LES SURFACES ARTICULAIRES :
L’acétabulum :
il est situé à la face latérale de l’os coxal, à la jonction de l’ilium, de l’ischium et du pubis
c’est une profonde excavation sphéroïde qui s’articule avec la tête fémorale
il regarde en AV, en bas et en DH
son bord périphérique présente 3 incisures situées à l’union des 3 constituants osseux primitifs :
en avant et en haut : entre l’ischium et le pubis
en arrière entre l’ilium et l’ischium
en bas, entre l’ischium et le pubis : l’incisure acétabulaire
l’acétabulum donne insertion au ligament rond et présente deux parties différentes :
une partie centrale, rugueuse et non articulaire : la fossette acétabulaire
une partie périphérique, articulaire, encroûtée de cartilage, en forme de croissant : la
surface semi-lunaire dont les deux cornes convergent vers l’incisure acétabulaire
Le bourrelet acétabulaire :
c’est un fibro-cartilage situé au pourtour de l’acétabulum et agrandissant ainsi la SA en étendue et en
profondeur
l’acétabulum et le bourrelet constituent ainsi plus de la moitié d’une sphère entourant complètement
la tête fémorale
il présente :
une partie périphérique, convexe donnant insertion à la capsule articulaire
une partie articulaire, concave, lisse, encroûtée de cartilage, et répondant à la tête fémorale
une face adhérente à la périphérie de la cavité acétabulaire et passant en pont au dessus de
l’incisure acétabulaire : le bourrelet prend ici le nom de ligament transverse de l’acétabulum
il est constitué de fibres annulaires et de fibres semi-circulaire
La tête fémorale :
elle représente les 2/3 d’une sphère de 20 à25 mm de rayon
elle regarde en haut, en DD et légèrement en avant
son axe forme :
avec celui de la diaphyse, un angle d’inclinaison de 130 ° ouvert en bas et en dedans
avec celui de l’extrémité inférieure du fémur, un angle de 15° ouvert en avant et en dedans
le pourtour de la tête est limité par un sillon qui la sépare des 2 trochanter, c’est le col anatomique
la tête est encroûtée de cartilage, sauf à la partie postéro-inférieure ou s’insère le ligament rond, c’est
la fovéa capitis
III. LES MOYENS D’UNION :
La capsule :
elle est fibreuse et épaisse et a la forme d’un tronc de cône à base coxale
elle s’insère :
-
sur l’os coxal : sur le pourtour de l’acétabulum et sur la partie adjacente du bourrelet acétabulaire
en bas : au niveau de l’incisure acétabulaire, sur le bord libre du ligament transverse de
l’acétabulum
en arrière : elle remonte jusqu’au voisinage de la grande incisure ischiatique
en haut et en avant : elle se dédouble en 2 feuillets qui se fixent sur les bords de la gouttière
sus-acétabulaire, réalisant un tunnel pour le tendon réfléchi du muscle droit de la cuisse
-
sur le fémur : elle se fait à distance du cartilage articulaire
en avant : sur la ligne inter-trochantérique, de façon large et résistante
en arrière : plus loin, vers le col chirurgical, de façon plus lâche et moins résistante
elle est constituée de trois types de fibre :
fibres longitudinales : épaisses et superficielles, tendues de l’os coxal au fémur
fibres circulaires : profondes, réalisant une fronde autour du col en formant à sa partie
latérale un bourrelet : zone orbitaire
fibres récurrentes : ce sont des fibres longitudinales qui se détachent de la capsule à sa partie
-
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lat, remontent le long du col et se fixent au bas du cartilage articulaire de la tête
Le ligament ilio-fémoral :
il est triangulaire à base latérale iliaque, renforçant la partie antérieure de la capsule
c’est le plus important et le plus solide des ligaments de l’articulation
il naît de l’os coxal, un peu au dessous de l’EIAI, ainsi que sur la surface osseuse sous-jacente ou il
fusionne avec le tendon réfléchi du droit de la cuisse
il se dirige obliquement en bas et en dehors
il se termine sur toute la ligne inter-trochantérique en se condensant en deux faisceaux principaux :
faisceau supérieur : court, épais et presque horizontal
faisceau inférieur : moins dense et presque vertical
Le ligament pubo-fémoral :
il est triangulaire à base latérale pubienne et renforce la partie antéro-inférieure de la capsule
il naît sur la partie pubienne de l’acétabulum et sur la branche supérieure du pubis
il est presque horizontal
il se termine sur la partie inférieure de la ligne inter-trochantérique
Le ligament ischio-fémoral :
il est postérieur par rapport à l’articulation
il naît sur la partie ischiatique de l’acétabulum et du bourrelet acétabulaire
les fibres convergent latéralement en décrivant un mouvement de torsion
la terminaison se fait en 3 faisceaux :
faisceau supérieur : il croise le bord supérieur du col et se termine au dessus de la fosse
trochantérique, à la face médiale du grand trochanter
faisceau moyen : il est plus grêle, encercle le col du fémur et se perd dans la zone orbiculaire
de la capsule
faisceau inférieur : il est encore plus grêle, croise le bord inférieur du col et se termine sur la
face inférieure de la capsule
Le ligament rond ou ligament de la tête fémorale :
il est parcourue par une petite artère destinée à la tête fémorale
c’est une lame fibreuse à base acétabulaire et à sommet fémoral
il naît de la réunion de trois faisceaux
faisceau antérieur : mince, provient du bord antérieur de l’incisure acétabulaire
faisceau postérieur : plus épais, provient de la face latérale du bord postérieur de l’incisure
faisceau moyen : provient du ligament transverse de l’acétabulum et de la fosse acétabulaire
il est long d’environ 3 cm et contourne la partie inférieure de la tête fémorale
il se termine au niveau du ¼ postéro-inférieur de la tête fémorale, sur la fovéa capitis
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L'inversion et l'éversion du pied en chaîne ouverte
I. INTRODUCTION :
Les mouvements d’inversion et d’éversion sont spécifiques au complexe de l’arrière pied qui présente deux
articulations :
l’articulation subtalaire, qui est cylindrique
l’articulation de Chopart qui associe deux articulations :
l’articulation talo-naviculaire de type sphéroïde
l’articulation calcanéo-cuboïdienne de type sellaire
II. LES MOUVEMENTS D’INVERSION ET D’ÉVERSION :
L’inversion est le mouvement qui associe une extension, une adduction et une supination : il porte la pointe
du pied en bas, en avant et en dedans.
L’éversion est le mouvement qui associe une flexion, une abduction et une pronation : il porte la partie
externe du pied en haut, en dehors et en arrière.
La position de référence est la talo-crurale à 90°
Il n’existe pas d’amplitude exacte
Les mouvements de l’arrière pied se font autour d’un axe virtuel, appelé axe de HENKÉ, qui répond à la
réunion de 3 axes : - axe de flexion-extension
- axe d’abduction-aduction
- axe de prono-supination
Cet axe de HENKÉ passe par la partie supéro-interne du col du talus, par le sinus du tarse et se termine au
niveau de la tubérosité postéro-latérale du calcanéus. Il est oblique de haut en bas, de dedans en dehors et d’avant en
arrière.
III. LES MOUVEMENTS DANS LA SUBTALAIRE :
Lors du mouvement d’inversion, l’extrémité antérieure du calcanéus s’abaisse, se déplace en dedans et se
couche sur sa face externe.
Les limites du mouvement d’inversion sont :
-
les muscles éverseurs (en avant et en dehors de l’axe de HENKÉ) : LEO et 3ème fibulaire
le ligament talo-calcanéen interosseux
la partie antéro-latérale de la capsule
le ligament calcanéo-fibulaire
le ligament talo-fibulaire antérieur
Lors du mouvement d’éversion, l’extrémité antérieure du calcanéus monte, se déplace en dehors et se
couche sur sa face interne.
Les limites du mouvement d’inversion sont :
les muscles inverseurs (en arrière et en dedans de l’axe de HENKÉ) : tibial post, LFO et LFH
le ligament talo-calcanéen postérieur
la partie postéro-médiale de la capsule
le ligament calcanéo-fibulaire
le ligament talo-fibulaire antérieur
IV. LES MOUVEMENTS DANS CHOPART :
Lors du passage de l’éversion à l’inversion, on a :
-
un déplacement de l’os naviculaire sur le talus : l’os naviculaire se déplace vers le bas et en dedans
sous l’action du muscle tibial postérieur
-
un déplacement de l’os naviculaire sur le calcanéus : la contraction du muscle tibial postérieur
entraîne un rapprochement de l'os naviculaire par rapport au calcanéus
-
un déplacement du cuboïde sur le calcanéus : le cuboïde glisse, en bas et en dedans, sur la convexité
de la facette calcanéenne
Les limites pour le mouvement d’inversion sont :
les muscles éverseurs
le faisceau latéral du ligament bifurqué
le ligament talo-naviculaire dorsal
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Les limites pour le mouvement d’éversion sont :
les muscles inverseurs
le faisceau médial du ligament bifurqué
le ligament calcanéo-naviculaire plantaire (ligament glénoïdien)
V. MOUVEMENTS DANS LE COMPLEXE DE L’ARRIÈRE PIED :
Lors du mouvement d’inversion : le tibial postérieur tire sur l’os naviculaire et l’attire en bas et en dedans.
L’os naviculaire va entraîner le cuboïde qui va entraîner le calcanéus qui va plonger sous le talus. Le sinus du tarse est
ouvert à son maximum
Lors du mouvement d’éversion : le court fibulaire tire sur le cuboïde en dehors, en haut et en arrière. Le
cuboïde va entraîner l’os naviculaire qui lui-même va entraîner le calcanéus. Le sinus du tarse est alors fermé.
VI. LES ACTIONS MUSCULAIRES :
D’après le schéma d’Ombredanne qui représente la position des muscles par rapport à l’axe de la talo-crurale
et par rapport à l’axe de HENKÉ, on peut dire que :
- Les muscles moteurs inverseurs sont les muscles tibial post, LFO et LFH
- Les muscles moteurs éverseurs sont les muscles LEO et 3ème fibulaire
Arthrologie de la tarso-métatarsienne (Lisfranc)
I. INTRODUCTION :
Elle met en jeu d’une part l’arcade tarsienne formée de C1, C2, C3 et cuboïde ; de l’autre l’arcade métatarsienne
formée de la base des 5 métatarsiens. L’arcade tarsienne est concave en bas ainsi que l’arcade métatarsienne
II. L’ARTICULATION :
L’interligne articulaire dessine une ligne brisée dont les repères sont en externe le tubercule de M5 (styloïde du
5ème métatarsien) et en interne la base de M1 qui se situe 2cm en avant de l’horizontal passant par le tubercule de M5.
La direction du plan articulaire C1-M1 coupe le milieu de M5, celle du plan articulaire cuboïde-M5 coupe M1 en arrière
de sa tête.
C2 est en retrait de 8mm par rapport à C1 et de 4mm par rapport à C3.
Le cuboïde est lui en retrait de 2mm par rapport à C3.
III. LES SURFACES ARTICULAIRES :
Il existe 3 articulations distinctes :
- C1 / M1
- C2+C3 / M2+M3
- cuboïde / M4+M5La synoviale de C1-M1 est indépendante, alors que celle des 2 autres articulations communique
avec la cunéo-cuboïdienne
IV. LES LIGAMENTS :
a. 7 dorsaux
C1 / M1 - C1-C2-C3 / M2
-
C3 / M3
b. 8 plantaires
C1 / M1-M2-M3 - C2 / M2
-
C3 / M3-M4
-
cuboïde / M4-M5
c. 3 interosseux
C1 / M2 - C2-C3 / M2-M3 (direct et croisé)
-
cuboïde / M4_M5
-
V. LES MOUVEMENTS :
M1 présente une légère amplitude en flexion (10°)
M2 est immobile
M3,M4 sont peu mobiles.
M5 est plus mobile que M1
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C3 / M3 (face externe)
Lisfranc : Ligaments dorsaux
Ligaments plantaires
Lisfranc : Ligaments interosseux
Les mouvements de l'articulation du genou en chaîne ouverte
I. INTRODUCTION :
Le genou est l’articulation intermédiaire du membre inférieur qui doit concilier deux impératifs
contradictoires : posséder une grande stabilité et une grande mobilité.
L’articulation du genou est constituée de deux articulations : - La fémoro-patellaire de type ginglyme.
- La fémoro-tibiale de type bicondylaire.
Les surfaces articulaires en contact sont : le plateau tibial, les condyles fémoraux, et la face postérieure de la
patella.
L’articulation du genou possède deux degrés de liberté qui lui permettent comme mouvements,
principalement la flexion-extension, et accessoirement, la rotation interne et externe (quand le genou est fléchi).
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II. LA FLEXION ET L’EXTENSION :
La position de référence est le genou tendu.
1). Axe : transversal, oblique en bas et en dehors.
2). Plan : sagittal.
3). Définitions : - La flexion est le mouvement qui rapproche la face postérieure de la jambe de la face
postérieure de la cuisse.
- L’extension est le mouvement qui éloigne la face postérieure de la jambe de la face
postérieure de la cuisse.
4). Amplitudes : - Pour la flexion :
- Pour l’extension :
- passive, hanche tendue
140°
- active
0°
- active, hanche tendue
120°
- passive
5°
- passive, hanche fléchie
160°
- active, hanche fléchie
140°
Cette différence, suivant la position de la hanche, est due aux muscles ischio-jambiers et au
muscle droit fémoral. En effet, lorsque la hanche est tendue, les muscles ischio-jambiers ont
une efficacité diminuée : ces muscles sont en insuffisance fonctionnelle active (IFA). De
même, lorsque la hanche est tendue, le muscle droit fémoral limite la flexion du genou : Ce
muscle est donc en insuffisance fonctionnelle passive (IFP). Mais, lorsque la hanche est fléchit,
ce sont les trois muscles vastes qui limitent la flexion.
5). Les facteurs de limitation :
- Pour la flexion : - contact talon-fesse
- le muscle quadriceps (…)
6). Les muscles moteurs :
- Pour la flexion : muscles en arrière de l’axe :
-
- Pour l’extension : - partie post. de la capsule
- ligts croisés et collatéraux
- Pour l’extension : muscles en avant de l’axe :
ischio-jambiers
gastrocnémiens
poplité
sartorius
TFL
gracile
- quadriceps
III. LA ROTATION INTERNE ET EXTERNE :
La position de référence est une flexion de genou de 90°. La talo-crurale et la subtalaire sont supposés
verrouillés à 90°
1). Axe : Longitudinal correspondant à la jambe
2). Plan : Transversal horizontal.
3). Définitions : - La rotation interne correspond au mouvement ou la pointe du pied est portée en dedans
- La rotation externe correspond au mouvement ou la pointe du pied est portée en dehors
4). Amplitudes : - Pour la rotation interne :
- Pour la rotation externe :
- passive
20 à 30°
- passive
30 à 40°
- active
5). Les facteurs de limitation :
10 à 20°
- active
20 à 30°
- Pour la RI : - TFL
- Pour la RE : - muscles de la patte d’oie
- biceps
- semi-membraneux
- ligaments croisés (ils se vrillent)
- les ligaments collatéraux
Il n’y a pas de rotation lorsque le genou est en extension car :
- les ligaments croisés sont tendus
- les ligaments collatéraux sont tendus
- les épines tibiales sont dans l’échancrure
6). Les muscles moteurs :
- Pour la RI : muscles en dedans de l’axe :
- Pour la RE : muscles en dehors de l’axe :
- muscles de la patte d’oie
- biceps
- semi-membraneux
- TFL
- poplité
IV. BIOMÉCANIQUE DU MOUVEMENT DE FLEXION-EXTENSION :
1). Mouvement des condyles sur les cavité glénoïdales :
On considère le tibia fixe
Lors de la flexion : - roulement d’avant en arrière
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- ligament patellaire
- glissement d’arrière en avant
recule des condyles et des ménisques
Lors de l’extension : - roulement d’arrière en avant
- glissement d’avant en arrière
avancée des condyles et des ménisques
De part leur conformation, le condyle médial glisse plus que le latéral et le latéral roule plus que le
médial.
2). Rotation automatique :
En fin d’extension, on a une rotation externe. En début de flexion, on a une rotation interne.
Cela est du au déplacement différentiel des deux condyles. Le condyle externe va donc avancer plus
en extension.
3). La patella :
Elle est appliquée sur la trochlée par la force du muscle quadriceps. Elle augmente l’efficacité de ce
muscle en augmentant son bras de levier.
Le tendon quadricipital et le ligament patellaire ont tendance à créer une force luxante vers
l’extérieur qui va être contrée par :
le muscle vaste médial car il descend plus bas
le ligament ménisco-patellaire car il est plus large et plus épais du coté médial
le condyle latéral car il est plus développé
V. BIOMÉCANIQUE DU MOUVEMENT DE ROTATION :
Quand le genou est fléchi, la partie postérieure des condyles est en contact avec la partie moyenne des
glènes.
On considère le tibia fixe. En rotation interne, le condyle médial pivote et glisse vers l’avant ; le condyle
latéral pivote et glisse vers l’arrière. En rotation externe, le condyle latéral avance et glisse, le condyle médial recule et
glisse.
Les ménisques suivent le mouvements des condyles sur les glènes. C’est à dire qu’en rotation interne, le
ménisque externe recule, le ménisque interne avance ; en rotation externe, le ménisque externe avance, le ménisque
interne recule.
En rotation interne, la patella regarde vers le dehors et en rotation externe vers le dedans.
VI. CONCLUSION :
Le genou est exposé aux traumatismes. De nombreuses pathologies aux pieds découlent de ces derniers. De
plus, lors de la marche, nous avons besoin d’une flexion de genou. Si elle est limitée, il faudra une compensation de la
part d’autres articulations.
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Les mouvements de l'articulation coxo fémorale en chaine
ouverte
I. INTRODUCTION :
La hanche est l’articulation proximale du membre inférieur : située à sa racine, elle a pour fonction de
l’orienter dans toutes les directions de l’espace, c’est pourquoi elle possède trois degrés de liberté qui lui permettent
d’effectuer les mouvements de flexion-extension, d’adduction et d’abduction, de rotations interne et externe =
Mouvement de circumduction
L’articulation coxo-fémorale doit donc être mobile, mais également très stable car elle supporte le poids du
corps en bipodal, mais surtout en unipodal.
II. RAPPELS ANATOMIQUES :
Cette articulation réunis le fémur avec l’os coxal, ou plus précisément, la tête fémorale avec l’acétabulum et
le bourrelet acétabulaire.
L’articulation coxo-fémorale est de type sphéroïde (énarthrose). En effet, la tête fémorale représente environ
les 2/3 d’une sphère de 25 mm de rayon et regarde en haut, en avant et en dedans. Elle s’articule avec l’ acétabulum
qui représente une profonde excavation sphéroïde qui regarde en avant, en bas et en dehors.
III. LA FLEXION ET L’EXTENSION :
La position de référence est l’homme se tenant debout.
1). Axe : transversal.
2). Plan : sagittal.
3). Définitions : - La flexion est le mouvement qui rapproche la face antérieure de la cuisse de la face
antérieure du tronc.
- L’extension est le mouvement qui éloigne la face antérieure de la cuisse de la face
antérieure du tronc.
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4). Amplitudes :
- Pour la flexion :
- passive, genou tendu
- Pour l’extension :
100-110°
- passive, genou tendu
30°
- active, genou tendu
90°
- active, genou tendu
20°
- passive, genou fléchi
>120°
- passive, genou fléchi
>20°
- active, genou fléchi
120°
- active, genou fléchi
10°
Cette différence, suivant la position du genou, est due aux muscles ischio-jambiers et au
muscle droit fémoral. En effet, lorsque le genou est tendu, le muscle droit fémoral a une efficacité
diminuée car il a déjà un action dans l’extension de la rotule : ce muscle est en insuffisance
fonctionnelle active (IFA). Mais, lorsque le genou est fléchi, le droit fémoral ne s’occupe que de la
hanche, d’où plus d’amplitude (IFA du droit de la cuisse).
De même, lorsque le genou est tendu, les muscles ischio-jambiers limitent la flexion de la
hanche : Ce muscle est donc en insuffisance fonctionnelle passive (IFP). Mais, lorsque le genou est
fléchi, ces muscles sont distendus.
5). Les facteurs de limitation :
Pour la flexion : - mise en tension des masses musculaires postérieures : fessiers, ischio-jambiers
- mise en tension du ligament ilio-fémoral (faisceau sup. du ligt de Bertin)
- contact entre le col fémoral et le sourcil acétabulaire
- contact entre la face antérieure de la cuisse et la poitrine
Pour l’extension : - mise en tension des masses musculaires ant.: muscle droit de la cuisse et ilio-psoas.
- mise en tension de tous les ligts et en particulier le faisceau inf. du ligt de Bertin
- contact entre le col fémoral et le sourcil acétabulaire
6). Les muscles moteurs :
- Pour la flexion : muscles en avant de l’axe :
- ilio-psoas
- sartorius
- Pour l’extension : muscles en arrière de l’axe :
- grand fessier
- ischio-jambiers
+ fx post.des pt.et
- droit de la cuisse
moy.fessiers - TFL + lg ADD, gracile et fx ant.des pt.et moy.fessiers
IV. L’ADDUCTION ET L’ABDUCTION :
1). Axe : antéro-postérieur.
2). Plan : frontal.
3). Définitions : - L’adduction est le mouvement qui rapproche la cuisse de l’axe du corps.
- L’abduction est le mouvement qui éloigne la cuisse de l’axe du corps.
4). Amplitudes : - Pour l’adduction : 30°, associé à une légère flexion ou extension
- Pour l’abduction : 45°, soit 90° pour les deux hanches
5). Les facteurs de limitation :
- pour l’adduction : - muscles situés en DH du plan sagittal passant par le centre de l’articulation
- le ligament ilio-fémoral se tend
- Pour l’abduction : - muscles situés en DD du plan sagittal passant par le centre de l’articulation.
- le ligament pubo-fémoral se tend
- contact du col fémoral avec le sourcil
6). Les muscles moteurs :
- Pour l’adduction : muscles en DD du plan sagittal :
- Pour l’abduction : muscles en DH :
- grand adducteur
- moyen fessier
- gracile
- semi-membraneux
- semi-tendineux
-
- petit fessier
ischio-jambiers
biceps fémoral
grand fessier
carré fémoral
obturateur interne et externe
- TFL
- fibres sup.du grand fessier
- piriforme
V. LES ROTATIONS INTERNE ET EXTERNE :
La position de référence genou tendu pour ne pas associer des rotations du genou.
1). Axe : Axe vertical passant par la tête fémorale et le milieu du plateau tibial
2). Plan : Transversal horizontal.
3). Définitions : - La rotation interne correspond au mouvement ou la pointe du pied est portée en dedans
- La rotation externe correspond au mouvement ou la pointe du pied est portée en dehors
4). Amplitudes : - Pour la rotation interne :
5). Les facteurs de limitation :
30 à 40°
- Pour la RI : - muscles passant en arrière de l’axe
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- Pour la rotation externe : 60°
- Pour la RE : - muscles passant en avant de l’axe
- tous les ligts ant.sont tendus
- le ligament ischio-fémoral se tend
- contact du col fémoral avec le sourcil
6). Les muscles moteurs :
- Pour la RI : muscles en avant de l’axe :
- contact col fémoral & sourcil
- Pour la RE : muscles en arrière de l’axe :
- pelvi-trochantériens
- petit fessier
- TFL
- fx ant.du moy.fessier
- carré fémoral
- pectiné
- fx post du grand ADD
- grand fessier
- fx post du moyen fessier
VI. CONCLUSION :
La combinaison de ces différents mouvement élémentaires aboutit au mouvement de circumduction.
L’amplitude de ces mouvements reste beaucoup plus réduite qu’au niveau de l’épaule car la hanche reste, avant tout,
une articulation de statique.
De plus, on peut noter qu’en position de rectitude, toute la partie antéro-supérieure du cartilage de la tête
fémorale est à découvert. Mais, en faisant tourner d’une certaine manière le fémur par rapport à l’os coxal, on peut
arriver à faire coïncider complètement les surfaces articulaires. Pour cela, il faut faire une flexion voisine de 90°, une
légère abduction et une légère rotation interne.
On peut également noter que pour augmenter la stabilité de la hanche, il existe de nombreux facteurs de
coaptation, dont la coxométrie.
Enfin, on peut conclure en disant que la stabilité cette articulation influe sur la stabilité générale du corps.
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Anatomie et physiologie des muscles de la loge antérieure de
jambe
INTRODUCTION :
La loge antérieure de la jambe est située en avant du tibia et de la fibula, de la membrane interosseuse et du
septum intermusculaire antérieur. Elle est comprise entre la face latérale du tibia, la membrane interosseuse, la face
médiale de la fibula, le septum intermusculaire antérieur et le fascia jambier antérieur.
Cette loge comprends 4 muscles qui sont, de DD en DH :
- le tibial antérieur
- le long extenseur de l’hallux
- le long extenseur des orteils
- le 3ème fibulaire
ANATOMIE
I. LE MUSCLE TIBIAL ANTÉRIEUR :
1). Situation : - C’est le muscle le plus volumineux et le plus médial
- Il va du tibia au bord médial du pied
2). Origines : - 2/3 sup.de la face latérale du tibia
- versant latéral de la tubérosité du tibia
- partie haute et médiale de la membrane interosseuse
- 1/3 sup.de l’aponévrose jambière superficielle
- septum le séparant du LEO
3). Trajet : Les fibres musculaires forment un corps charnu, prismatique, volumineux qui se jette sur un tendon
qui descends presque verticalement le long de la face latérale du tibia. A la cheville, il passe dans un
dédoublement du rétinaculum des extenseurs sous lequel il se coude pour devenir oblique en bas, AV
et DD, pour rejoindre le bord médial du pied.
4). Terminaison : - partie inféro-médiale du cunéiforme médial
- sur le tubercule plantaire médial de M1, par une expansion
5). Innervation : nerfs fibulaires commun et profond (L4)
6). Action : - flexion (dorsale) de la talo-crurale
- flexion dorsale, supination et adduction du tarse
II. LE MUSCLE LONG EXTENSEUR DE L’HALLUX :
1). Situation : - C’est un muscle allongé et aplati transversalement
- il est intercalé entre le tibial ant.en DD et le LEO en DH
- il va de la fibula à l’hallux
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2). Origines : - 2/3 moyen de la face médiale de la fibula
- membrane interosseuse
3). Trajet : Les fibres musculaires sont obliques en bas et en avant, et forment un corps charnu, aplati
transversalement, qui se jette sur un tendon qui descends presque verticalement à la jambe. A la
cheville, il passe sous le dédoublement médial du rétinaculum des extenseurs sous lequel il se coude
pour devenir oblique en bas, AV et DD, pour suivre le 1er rayon du pied jusqu’à l’hallux.
4). Terminaison : - 2 languettes collatérales sur la base de P1
- 1 languette centrale sur la base de P2
5). Innervation : nerf fibulaire profond (L5)
6). Action : - extension de P1 sur M1 de l’hallux
- flexion dorsale, adduction et supination du tarse
III. LE MUSCLE LONG EXTENSEUR DES ORTEILS :
1). Situation : - C’est le muscle le plus latéral, aplati transversalement
- Il va des deux os de la jambe aux quatre derniers orteils
2). Origines : - 3/4 sup.de la face médiale de la fibula, en AV du LEH
- condyle latéral du tibia, entre le tibial antérieur et le long fibulaire
- partie haute et latérale de la membrane interosseuse
- septum le séparant du muscle tibial antérieur
3). Trajet : Les fibres musculaires forment un corps charnu aplati transversalement, se dirigeant en bas et en AV,
qui se jette sur un tendon qui descends verticalement. A la cheville, il passe dans la fronde latérale
du rétinaculum des extenseurs sous lequel il se coude pour devenir oblique en bas et AV. Puis, il se
divise en 4 tendons qui divergent vers les 4 derniers rayons du pied.
4). Terminaison : Sur le dos de P1, le tendon se divise en 3 bandelettes
- 1 médiane qui se fixe sur la face dorsale de la base de P2
- 2 collatérales qui se fixent sur la face dorsale de la base de P3
5). Innervation : nerf fibulaire profond (L5)
6). Action : - extension des orteils, surtout P1 sur le métatarsien
- éverseur du tarse
- flexion (dorsale) de la talo-crurale
IV. LE MUSCLE 3ème FIBULAIRE :
1). Situation : - C’est un petit muscle inconstant mais fréquent (95 %)
- Il est latéral, et va de la fibula au 5ème métatarsien
2). Origines : - 1/4 inf.de la face médiale de la fibula
- 1/4 inf.de la membrane interosseuse
- septum intermusculaire antérieur
3). Trajet : Les fibres musculaires forment un corps charnu, se dirigeant en bas et en AV, qui se jette sur un
tendon qui descends verticalement. A la cheville, il passe avec le LEO dans la fronde latérale du
rétinaculum des extenseurs sous lequel il se coude pour devenir oblique en bas, AV et DH. Puis, il
chemine sous le LEO et est destiné au 5ème métatarsien.
4). Terminaison : Sur la face dorsale de la styloïde de M5
5). Innervation : nerf fibulaire superficiel, et parfois le nerf fibulaire profond (L5)
6). Action : - flexion (dorsale) de la talo-crurale
- éverseur du tarse
PHYSIOLOGIE
Durant la marche, il est difficile de dissocier l’action de ces différents muscles de la loge antérieure de jambe.
Le muscle le plus puissant de cette loge est le tibial antérieur.
- 1er double appui (0 à 15 %) : ils se contractent puissamment, avec prédominance pour le muscle tibial antérieur,
pour amortir le choc produit par l’application au sol du poids. Le muscle tibial antérieur se contracte
puissamment en même temps qu’il s’allonge : contraction isotonique excentrique. Il est aidé par le LEO et par
le LEH, et joue ainsi un rôle considérable de freinage du rabattement du pied au sol.
- 2ème double appui (50 à 75 %) : ils rentrent en action à la fin de cette période pour préparer l’élévation de la
pointe du pied.
- phase oscillante (75 à 100 %) : ils se contractent durant toute cette période et effectuent une contraction
isotonique concentrique. Leurs actions sont moins intenses pendant cette phase que lors du rabattement du
pied au sol. A la fin du cycle de marche, ils se contractent pour maintenir la talo-crurale à 90° et pour se
préparer à amortir le choc du contact talonnié au sol.
CONCLUSION :
Ces muscles, et en particulier le tibial antérieur, sont très importants pour passer le pas. En effet, s’il existe
une paralysie partielle de ce muscle, on assistera à un rabattement brutale de l’AVP. mais, si la paralysie est complète,
ce muscle ne pourra plus maintenir la talo-crurale à 90° lors de la phase oscillante. Ainsi, le patient sera contraint à
exécuter une flexion plus importante de la hanche et du genou afin de raccourcir son membre pour que le pied
n’accroche pas le sol. On parlera de steppage.
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Anatomie et physiologie des muscles de la loge latérale
(externe) de jambe
INTRODUCTION :
La loge latérale de la jambe est limitée par la face latérale de la fibula, le septum intermusculaire antérieur, le
septum intermusculaire latéral et le fascia superficiel.
Cette loge comprends 2 muscles qui sont :
- le court fibulaire (profond)
- le long fibulaire (superficiel)
ANATOMIE
I. LE MUSCLE LONG FIBULAIRE :
1). Situation : - C’est le muscle superficiel
- Il va des deux os de la jambe au 1er métatarsien
2). Origines : - sur la face latérale de la fibula en trois champs distincts
- 1 champs épiphysaire sur la face latérale de la tête fibulaire
- 2 champs diaphysaires antérieur et postérieur sur la face latérale de la fibula
- condyle tibial latéral, en DH de l’insertion du LEO
- SIMA et SIML (Septum Inter-Musculaire Antérieur et Latéral)
- 1/3 moyen de la face profonde de l’aponévrose
3). Trajet : Les fibres musculaires sont verticales et forment un corps charnu qui se jette sur un tendon qui
apparaît à la moitié de la jambe. Ce tendon descends obliquement en bas et en arrière. Puis, il passe
dans le sillon du bord postérieur de la malléole fibulaire, ou il se coude pour devenir oblique en bas et
en avant. Puis, il passe dans le sillon inférieur de la trochlée fibulaire et arrive au bord latéral du
cuboïde ou il se coude également et devient oblique en avant et en dedans. Puis, il parcourt le sillon
plantaire du cuboïde et croise les cunéiformes. A la plante du pied, il est recouvert par le ligament
plantaire long.
4). Terminaison : - tubercule plantaire latéral de la base de M1
- expansions inconstantes aux faces plantaires du cunéiforme médial et à la base de M2
5). Innervation : nerf fibulaire superficiel (L5)
6). Action : - flexion plantaire et adduction de M1
- flexion plantaire, abduction et pronation du tarse
- flexion plantaire de la talo-crurale
II. LE MUSCLE COURT FIBULAIRE :
1). Situation : - C’est le muscle profond
- Il va de la fibula au 5ème métatarsien
2). Origines : - moitié inférieure de la face latérale de la diaphyse de la fibula
- SIMA et SIML
3). Trajet : Les fibres musculaires sont verticales et forment un corps charnu qui se jette sur un tendon dirigé en
bas et légèrement en arrière. Puis, il passe dans le sillon rétro-malléolaire fibulaire, ou il se coude
pour devenir oblique en bas et en avant. Puis, il passe dans le sillon supérieur de la trochlée fibulaire.
4). Terminaison : - apex de la base du 5ème métatarsien
5). Innervation : nerf fibulaire superficiel ( L5)
6). Action : - abducteur et pronateur du tarse (participe à l’éversion)
- faible flexion plantaire du tarse et de la talo-crurale
PHYSIOLOGIE
En charge, le muscle long fibulaire permet de maintenir l’arche interne, associé à d’autres muscles : LFH,
tibial postérieur, l’abducteur de l’hallux et les muscles tibial antérieur et extenseurs associés aux muscles plantaires.
Durant la marche, les muscles long et court fibulaires jouent un rôle important dans la stabilisation de la talocrurale, et interviennent :
- 1er appui unilatéral (15 à 50 %) : le pied est à plat au sol, et le segment jambier vertical. Les muscles long et
court fibulaires commencent véritablement à travailler au environ de 30 % du cycle de marche, c’est à dire
lorsque le maximum de charge est sur un membre. Ils sont sollicités par une amorce de translation latérale du
bassin qui commence à ce déplacer vers son point extrême controlatéral qui sera atteint aux alentours de 65 %
du cycle de marche. Vers 30 %, le déplacement du centre de gravité déséquilibre légèrement la jambe et
appelle à l’action frénatrice des fibulaires. De plus, les fibulaires s’opposent aussi à l’action du muscle tibial
postérieur.
A partir de 40 % du cycle de marche, c’est à dire au moment du décollement du talon, l’action des
fibulaires est identique mais prédomine sur celle du muscle tibial postérieur, ce qui permet le soulèvement du
bord externe du pied
- 2ème double appui (50 à 60 %) : ils achèvent leurs contractions, soulevant le bord externe du pied et s’opposent
ainsi à la composante d’inversion du muscle triceps sural. Du fait de son insertion sur la base de M1, le muscle
long fibulaire contribue à appliquer la tête du premier métatarsien au sol.
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CONCLUSION :
Ces muscles, et en particulier le long fibulaire permettent de maintenir une stabilité transversale de la talo-crurale en
sanglant l’ARP en externe. Ce rôle de stabilité n’est concevable que si seulement il est associé aux muscles qui vont
sangler l’ARP en interne, c’est à dire le muscle tibial postérieur, LFO et LFH.
Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Anatomie et physiologie des muscles de la loge postérieure de
jambe (plan superficiel)
INTRODUCTION :
Ces muscles sont situés en arrière du tibia, de la membrane interosseuse, de la fibula et du septum
intermusculaire latéral, et sont recouverts par le fascia superficiel postérieur.
La loge postérieure est séparée en deux plans par le fascia profond.
Le plan superficiel comprends 2 muscles qui sont :
- le triceps sural
- le plantaire grêle
ANATOMIE
I. LE MUSCLE TRICEPS SURAL :
Situation :
- c’est un muscle volumineux qui donne sont galbe au mollet
- il est composé de deux plans :
- un profond : le muscle soléaire
- un superficiel : les muscles gastrocnémiens (2 chefs)
- les muscles gastrocnémiens ont leurs origines au niveau des condyles
- le muscle soléaire a son origine sur les deux os de la jambe
- ces trois chefs se réunissent pour former le tendon calcanéen
A. LE MUSCLE SOLÉAIRE :
1). Origines : - crête du soléaire
- 1/3 moyen du bord médial du tibia
- face postérieure de la tête et du col de la fibula
- moitié supérieure du bord postérieur de la fibula
les insertions tibiales et fibulaires sont réunies entre elles par l’arcade du soléaire
2). Trajet : Ces insertions se font par l’intermédiaire d’une lame frontale qui descends dans l’épaisseur du
muscle. Des fibres charnues naissent des deux faces de cette lame. Les fibres qui naissent de la
face postérieure sont obliques en bas et en arrière et se terminent sur la face antérieure d’une
lame tendineuse terminale. Les fibres qui naissent de la face antérieure convergent vers une lame
sagittale qui monte dans l’incisure médiane de la lame frontale. La lame terminale se rétrécie en
bas et contribue à constituer le tendon calcanéen.
B. LES MUSCLES GASTROCNÉMIENS :
1). Origines : - condyles homonymes, face postérieure
- épicondyles
- coques condyliennes
2). Trajet : Le chef médial est plus volumineux, plus saillant et descends plus bas que le chef latéral. Les
fibres charnues se terminent sur la face postérieure d’une lame terminale. Les deux lames,
d’abord distinctes, se rejoignent, puis se rétrécissent et contribuent à former le tendon calcanéen
qui résulte donc de la réunion des lames terminales du soléaire et des gastrocnémiens.
Terminaison : - moitié inférieure de la face postérieure du calcanéus
Le tendon calcanéen est d’abord large, aplati, puis se rétréci en regard de la talo-crurale. En bas,
la zone d’insertion s’imbrique avec celle de l’aponévrose plantaire superficielle. Le tendon est
séparé de la moitié sup. de la face postérieure du calcanéus par une bourse séreuse.
Innervation : nerf tibial (S1)
Action : - extenseur de la talo-crurale
- flexion plantaire et inversion de la subtalaire
- fléchisseur accessoire du genou par les muscles gastrocnémiens
II. LE MUSCLE PLANTAIRE GRÊLE :
1). Situation : - C’est un petit muscle
- il est situé entre les deux plans du triceps sural
2). Origines : - face postérieure du condyle externe du fémur, en DD de l’insertion du gastrocnémien latéral
3). Trajet : Les fibres musculaires sont obliques en bas et en dedans, et forment un corps charnu jusqu’à
l’interligne du genou, qui se jette sur un long tendon grêle qui chemine entre les gastrocnémiens et
le poplité en haut, et le soléaire. Puis, il longe le bord médial du tendon du triceps sural.
4). Terminaison : - face postérieure du calcanéus, en DD de l’insertion du muscle triceps sural
5). Innervation : nerf tibial (S1)
6). Action : - flexion plantaire accessoire de la talo-crurale
PHYSIOLOGIE
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Le muscle triceps sural intervient dans la marche, la montée d’escalier (contraction concentrique), la descente
d’escalier (contraction excentrique), le saut et la course. En chaîne fermée, il permet la mise sur la pointe des pied.
Durant la marche :
- 1er double appui (0 à 15 %) : Le soléaire se contracte un peu, en même temps que le LFO, avant la fin de ce
double appui. Alors que le pied est à plat au sol, il commence son action de stabilisateur du genou en freinant le
déplacement vers l’avant du segment jambier par rapport à la cheville.
- 1er appui unilatéral (15 à 40 %) : Le pied est à plat au sol, le genou légèrement fléchi et le bassin se déplace vers
l’avant. Pendant ce temps de marche, les actions musculaires les plus importante, sont celles de stabilisation,
surtout grâce au muscle soléaire et parfois par les gastrocnémiens. Le muscle soléaire est assisté dans la phase
entière par le LFO. Les gastrocnémiens ne participent peu ou pas à la marche en terrain plat. ils n’entrent en
action que pour donner une impulsion secondaire plus puissante telle que dans les sauts, la marche en montée
et la course, constituant en quelque sorte un réservoir de puissance.
ème
-2
double appui (40 à 60 %) : Lors du décollement du talon du sol, les action musculaires les plus importantes
sont celles de stabilisation et de propulsion grâce à la contraction du muscle triceps sural. En fait, le triceps
sural ne réalise pas une véritable flexion plantaire, mais solidarise le segment jambier avec le pied permettant
ainsi au talon de se décoller du fait de la bascule du pied sur les têtes métatarsiennes.
A partir de 50 %, l’action du triceps sural est la même, mais il doit cependant effectuer une contraction
isotonique puissante pour déterminer une flexion plantaire d’environ 15°.
- phase oscillante ( 60 à 100 %) : Aucune action puisque c’est la phase de raccourcissement du membre non
portant.
CONCLUSION :
Le muscle triceps sural est le plus volumineux de la loge postérieure de jambe et est important car en cas d’anomalie,
notamment d’hypoextensibilité, cela peut entraîner de nombreuses répercussions au niveau des pieds : valgus du
médio-pied, hallux-rigidus.
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Anatomie et physiologie des muscles de la loge postérieure de
jambe (plan profond)
INTRODUCTION :
Ces muscles sont situés en arrière du tibia, de la membrane interosseuse, de la fibula et du septum
intermusculaire latéral, et sont recouverts par le fascia superficiel postérieur.
La loge postérieure est séparée en deux plans par le fascia profond.
Le plan profond comprends 4 muscles qui sont : - en haut, le poplité
- en bas, de DD en DH : - le long fléchisseur des orteils
- le tibial postérieur
- le long fléchisseur de
l’hallux
ANATOMIE
I. LE MUSCLE POPLITÉ :
1). Situation : - il est situé dans le 1/4 supérieur du plan profond
- il est triangulaire, aplati, et va du condyle latéral du fémur au tibia
2). Origines : - face externe du condyle latéral du fémur, entre la tubérosité et le rebord cartilagineux
- la ligne d’insertion est bordée au-dessus par la ligne capsulaire
3). Trajet : Le tendon est intra-capsulaire et extra-synoviale. Il sort de la coque latérale sous l’anse formée par le
ligament poplité arqué. Le corps charnu s’étale et les fibres musculaires sont obliques en bas et en
dedans.
4). Terminaison : - face postérieure de la diaphyse du tibia, au-dessus de la crête du soléaire
5). Innervation : nerf tibial (S1)
6). Action : - fléchisseur du genou
- rotateur médial du genou
II. LE MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DES ORTEILS :
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1). Situation : - C’est le muscle le plus médial de la loge profonde
- il va du tibia à la face plantaire des quatre derniers orteils
2). Origines : - 1/3 moyen de l’aire médiale de la face postérieure de la diaphyse du tibia
- septum qui le sépare du muscle tibial postérieur
3). Trajet : Les fibres musculaires sont verticales, et forment un corps charnu qui se jette sur un tendon à la
partie basse de la jambe. Le tendon glisse dans le sillon rétro-malléolaire tibial. Puis, derrière la
malléole, il se coude et devient oblique en bas et en avant. Il glisse sur le bord libre du
sustentaculum-tali puis s’engage sous la plante du pied et passe sous le tendon du muscle LFH
auquel il est relié par une expansion tendineuse. Il est alors oblique en avant et en dehors et reçoit
sur son bord latéral les fibres du muscle carré plantaire. Puis, il se divise en quatre tendons qui
suivent les quatre métatarsiens et qui passent dans un orifice ménagé par la bifurcation du tendon
du CFO.
4). Terminaison : - phalange distale des 4 derniers orteils
5). Innervation : nerf tibial (S1)
6). Action : - fléchisseur de P3 sur P2 des 4 derniers orteils. Son action est stabilisé par le carré plantaire
- fléchisseur de P2 sur P1 et de P1 sur les métatarsiens
- fléchisseur plantaire des articulations tarso-métatarsiennes
- inverseur du tarse
- fléchisseur plantaire de la talo-crurale
III. LE MUSCLE TIBIAL POSTÉRIEUR :
1). Situation : - C’est le muscle médian de la loge profonde de la région postérieure
- il va des deux os de la jambe aux os du pied
2). Origines : - 2/3 sup.du champ latéral de la face postérieure du tibia, sous la crête du soléaire
- 2/3 sup.du champ médial de la face postérieure de la fibula
- 2/3 sup.de la face postérieure de la membrane interosseuse
- cloison le séparant des muscles longs fléchisseurs
3). Trajet : Les fibres musculaires forment un corps charnu prismatique vertical, se dirigeant vers une lame
tendineuse sagittale. Ce muscle a une structure bipennée. La lame se transforme en un tendon
oblique en bas et en DD, qui croise la face antérieure du LFO. Il passe dans le sillon rétro-malléolaire
médial, ou il est retenu par une gaine fibreuse la plus médiale. Il se coude derrière la malléole et
devient oblique en bas et en avant. Il croise le ligament deltoïdien.
4). Terminaison : - par un tendon principal sur l’os naviculaire
- par des expansions sur la face plantaire de tous les os du tarse, sauf du talus, de M1 et M5
5). Innervation : nerf tibial (L5)
6). Action : - inverseur du tarse
- flexion plantaire de la talo-crurale
7). En chaîne fermée : Son rôle est très important dans le soutient de la voûte plantaire. De plus, il assure, avec
d’autres muscles, le serrage actif de la pince bimaléollaire en extension. Son rôle est
donc de contrôler la stabilité transversale de la talo-crurale.
IV. LE MUSCLE LONG FLÉCHISSEUR DE L’HALLUX :
1). Situation : - C’est le muscle le plus latéral à la jambe, mais le plus médial au pied
- il va de la fibula à l’hallux
2). Origines : - 3/4 inf. du champ latéral de la face postérieure de la fibula, sous le soléaire
- 1/4 inf. de la membrane interosseuse, sous le tibial postérieur
- SIML le séparant des fibulaires
- cloison fibreuse qui le sépare en dedans du tibial postérieur
3). Trajet : Les fibres musculaires descendent presque verticalement et viennent s’implanter obliquement sur les
faces d’une lame tendineuse sagittale. Ce muscle est bipenné. La lame se transforme en un tendon
oblique en bas et en DD. Le tendon passe en arrière de l’articulation talo-crurale, dans le sillon de la
face postérieure du talus. Il se coude alors et devient oblique en bas et en AV. Il passe sous le
sustentaculum-tali et passe au dessus du LFO auquel il est relié par une expansion tendineuse. A la
plante du pied, le tendon longe le 1er rayon, puis passe entre les faisceaux du CFH, puis entre les os
sésamoïdes de l’AMTP1.
4). Terminaison : Sur la face plantaire de la base de la phalange distale de l’hallux
5). Innervation : nerf tibial (L5)
6). Action : - flexion de P2 sur P1 de l’hallux
- inverseur du pied
7). En chaîne fermée : Son rôle est d’éviter l’échappée postérieure du talus lors de la phase digitigrade du pas.
En effet, de part son trajet, et de sa contraction lors de cette phase, il a tendance à
pousser le talus vers l’avant. De plus, il joue un rôle important dans le maintient de
l’arche interne.
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PHYSIOLOGIE
- 1er double appui (0 à 15 %) : La contraction du tibial postérieur intervient dès le contact du talon au sol pour
stabiliser latéralement le pied. En effet, a l’attaque du talon au sol, le pied est en légère supination. Le tibial
postérieur exécute ensuite une contraction dynamique excentrique anti-valgus. On dit qu’il s’agit d’un ligament
actif de la cheville.
Le LFO se contracte un peu, en même temps que le soléaire, avant la fin de ce double appui. Alors que
le pied est à plat au sol, il commence son action de stabilisateur du genou en freinant le déplacement vers
l’avant du segment jambier par rapport à la cheville.
- 1er appui unilatéral (15 à 40 %) : Le pied est à plat au sol, le genou légèrement fléchi et le bassin se déplace
vers l’avant. Pendant ce temps de marche, les actions musculaires les plus importantes, sont celles de
stabilisation, surtout grâce au muscle soléaire assisté dans la phase entière par le LFO. En effet, le LFO et le
LFH ont une contraction isotonique excentrique et permettent donc de stabiliser la jambe sur le pied.
Le tibial postérieur continu son rôle de stabilisateur et se contracte jusqu’à la fin de cette période en
maintenant l’équilibre latéral interne du pied. Il s’oppose à l’action des muscles fibulaires.
- 2ème double appui (40 à 60 %) : Lors du décollement du talon du sol, les action musculaires les plus
importantes sont celles de stabilisation et de propulsion grâce à la contraction du muscle triceps sural associé
aux autres muscles de la loge postérieure (LFO).
Le LFO et le LFH se contractent en même temps que le triceps sural et leurs actions ne peuvent être
dissociées. De plus, ils appliquent les orteils au sol et exécutent à la fin du pas portant une contraction
isotonique excentrique puisqu’ils se trouvent étirés par la mise en flexion dorsale des orteils du fait du
soulèvement du talon. Ils permettent également la propulsion, associé au triceps sural
A partir de 40 % du cycle de marche, c’est à dire au moment du décollement du talon, l’action du
muscle tibial postérieur est identique mais celle des fibulaires prédomine, ce qui permet le soulèvement du bord
externe du pied.
- phase oscillante (60 à 100 %) : Aucune action puisque c’est la phase de raccourcissement du membre non
portant.
CONCLUSION :
Ces muscles jouent un rôle très important dans le maintien d’une morphologie physiologique du pied. En effet, on peut
citer, comme exemple, une rupture du muscle tibial postérieur qui aura pour conséquence un valgus du médio-pied
très prononcé.
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Anatomie et physiologie du muscle court extenseur des orteils
et de l'hallux (pédieux)
INTRODUCTION :
Les muscles de la région dorsale du pied sont au nombre de deux :
le muscle court extenseur des orteils
le muscle court extenseur de l’hallux
Ces deux muscle forment le muscle pédieux
ANATOMIE
I. LE MUSCLE COURT EXTENSEUR DES ORTEILS :
1). Situation : - C’est un muscle du dos du pied, situé en dehors du CEH
- Il est aplati de haut en bas, charnu en AR et se divise en 3 fx auxquels font suite les 3 tendons
- Il va du calcanéus au tendon du LEO destiné aux 2,3,4
2). Origines : - Sur la face dorsale du rostre du calcanéus, entre les ligaments bifurqué et calcanéo-cuboïdien en
AV, et le rétinaculum des extenseurs en AR
- Sur le rétinaculum des extenseurs
3). Trajet : - oblique en AV et en DD, il est situé sur les os et articulation du tarse et métatarse
- il est recouvert et croisé par les tendons des LEO et du 3ème fibulaire
4). Terminaison : il s’unit avec le LEO juste en AV de l’AMTP et se termine sur les faces dorsales de P2 et 3
5). Innervation : nerf fibulaires profond (S1, S2)
6). Action : - extenseur des trois phalanges des orteils 2,3 et 4
- extenseur des trois tarso-métatarsiennes médianes
II. LE MUSCLE COURT EXTENSEUR DE L’HALLUX :
1). Situation : - C’est un petit muscle, charnu en AR, tendineux en AV
- il est aplati de haut en bas
- il va du calcanéus à l’hallux
2). Origines : - idem, en dedans du CEO
3). Trajet : - oblique en AV et en DD
- il forme un corps charnu fusiforme aplati qui croise le dos du pied et se transforme en un tendon au
niveau de la base de M1 et M2.
4). Terminaison : sur la face dorsale de la base de P1 de l’hallux
5). Innervation : nerf fibulaires profond (S1, S2)
6). Action : - extension de P1 de l’hallux et de M1
PHYSIOLOGIE
En général, ils se contractent en même temps et réalisent une extension et une inclinaison latérale des quatre
premiers orteils.
Dans le cas d’une rétraction ou d’une hypoextensibilité du muscle pédieux, il y aura des griffes d’orteils,
mettant les AMTP en extension, surtout si les interosseux et les lombricaux sont déficitaires.
Ils sont auxiliaires du muscle long extenseur des orteils.
CONCLUSION :
En cas d’atteinte du nerf fibulaire profond, on aura une paralysie neurogène périphérique touchant aussi la
loge antérieure de jambe. On aura donc une paralysie des releveurs et un steppage à la marche.
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Anatomie et physiologie des muscles intrinsèques de la loge
plantaire médiale (interne)
INTRODUCTION :
Les muscles de la loge plantaire médiale du pied sont les muscles intrinsèques propres de l’hallux.
Il sont répartit en deux plans :
- le plan superficiel qui contient le muscle abducteur de l’hallux
- le plan profond qui contient : - le muscle court fléchisseur de l’hallux
- le muscle adducteur de l’hallux
ANATOMIE
I. LE PLAN SUPERFICIEL :
LE MUSCLE ABDUCTEUR DE L’HALLUX :
1). Situation :
- C’est un muscle charnu en AR, tendineux en AV, situé sur le bord médial du pied
- Il va du calcanéus à l’hallux
2). Origines :
Sur la face inférieur du processus médial de la tubérosité du calcanéus
3). Trajet : les fibres charnues sont dirigées en AV et forme un corps charnu volumineux qui recouvre les
muscles du plan profond et se transforme en un tendon qui se réunit au tendon médial du CFH
4). Terminaison :
- sur le sésamoïde médial
- sur la face médiale de la base de P1 de l’hallux
5). Innervation : nerf plantaire médial (S1)
6). Action : - fléchisseur et abducteur de P1 de l’hallux
- fléchisseur plantaire des articulations médiale du pied
II. LE PLAN PROFOND :
LE MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DE L’HALLUX :
1). Situation :
- C’est un petit muscle, charnu en AR, composé de deux faisceaux en AV
- il va du tarse antérieur à l’hallux
2). Origines :
- cunéiformes médial et intermédiaire, sur le bord plantaire
- elle déborde aussi sur le bord plantaire de la base de M2 et sur la face plantaire du CM
3). Trajet :
- les fibres charnues sont obliques en AV et en DD, et se divisent en deux faisceaux qui encadrent le tendon du LFH
- ces deux faisceaux s’unissent :
- avec le tendon de l’abducteur par le faisceau médial,
- avec le tendon du chef oblique de l’adducteur par le faisceau latéral.
4). Terminaison :
- sur le sésamoïde correspondant
- sur la face collatérale de la base de P1 de l’hallux
5). Innervation : nerf plantaire médial (S1, S2)
6). Action :
- fléchisseur de P1 de l’hallux
- participe à l’abduction ou à l’adduction par un de ses faisceaux
- flexion plantaire et adduction de M1 par rapport à l’axe du pied
LE MUSCLE ADDUCTEUR DE L’HALLUX :
C’est un muscle composé de deux portions :
La portion oblique :
1). Situation :
- elle est charnu en AR, tendineux en AV
- elle va du tarse antérieur à l’hallux
2). Origines :
- côté médial de la crête du cuboïde
- face plantaire du cunéiforme latéral
- bord plantaire de la base de M2,3 et 4
3). Trajet : oblique en AV et en DD, et se poursuit par un tendon qui se réunit avec le tendon latéral
du CFH.
4). Terminaison :
- sur le sésamoïde latéral
- sur la face latéral de la base de P1 de l’hallux

La portion transverse :
1). Situation : - elle est peu importante, située transversalement sous la tête des métatarsiens
2). Origines : - face inférieure de la plaque plantaire des 3 dernières AMTP
3). Trajet : les fibres sont horizontales, dirigées en DD
4). Terminaison :
- sur le tendon du LEH par un tendon dorsal
- sur la gaine des fléchisseurs et sur le côté latéral de la base de P1 de l’hallux par un tendon plantaire
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5). Innervation : nerf plantaire latéral (S1, S2)
6). Action :
- adducteur de l’hallux
- fléchisseur de P1 de l’hallux par la portion oblique
PHYSIOLOGIE
Ces trois muscles ont un rôle commun lors de la marche. A la fin du double appui, lorsque l’ARP est surélevé
par le triceps sural, l’ensemble de ces muscles se contractent pour appuyer le gros orteil au sol et continuer le
mouvement d’impulsion, aidé par les muscles LFH et CFH.
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Anatomie et physiologie des muscles intrinsèques de la loge plantaire
latérale (externe)
INTRODUCTION :
Les muscles de la loge plantaire latérale du pied sont les muscles intrinsèques propres du 5ème orteil.
Ils sont répartit en deux plans :
-
le plan superficiel qui contient le muscle abducteur du 5ème orteil
le plan profond qui contient : - le muscle court fléchisseur du 5ème orteil
- le muscle opposant du 5ème orteil
I. LE PLAN SUPERFICIEL :
LE MUSCLE ABDUCTEUR DU 5ème ORTEIL :
1). Situation : - C’est un muscle charnu en AR, tendineux en AV, situé sur le bord latéral du pied
- Il va du calcanéus au 5ème orteil
2). Origines : - Sur la face inférieure du processus latéral de la tubérosité du calcanéus
- Sur le SIML
- Sur l’aponévrose plantaire latérale
3). Trajet : - les fibres charnues sont dirigées en AV, légèrement en DH et se terminent en un court tendon
- En DD et en dessous de lui se trouvent les muscles court fléchisseur et opposant du 5ème orteil
4). Terminaison : - sur le tubercule latéral de la base de P1 du 5ème orteil
5). Innervation : nerf plantaire latéral (S1, S2)
6). Action : - fléchisseur et abducteur de P1 sur le 5ème métatarsien
II. LE PLAN PROFOND :
 LE MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DU 5ème ORTEIL :
1). Situation : - Il va du cuboïde au 5ème orteil
2). Origines : - sur la crête de la face plantaire du cuboïde
- sur la face plantaire de la base du 5ème métatarsien
- sur le ligament plantaire long
3). Trajet :
- les fibres charnues forment un petit corps dont les fibres sont obliques en AV et en DH
- en DH de lui se trouve le muscle opposant du V, et au dessous l’abducteur du V
4). Terminaison : - sur la face plantaire de la base de P1 du 5ème orteil
5). Innervation : nerf plantaire latéral (S1, S2)
6). Action : - fléchisseur plantaire et adduction de P1 sur le 5ème métatarsien
LE MUSCLE OPPOSANT DU 5ème ORTEIL :
1). Situation : - Il va du cuboïde au 5ème orteil
2). Origines : - sur la partie latérale crête de la face plantaire du cuboïde
- sur le ligament plantaire long
3). Trajet : les fibres sont obliques en AV et en DH
4). Terminaison : - sur le bord latéral de la face latérale de la diaphyse du 5 ème métatarsien
5). Innervation : nerf plantaire latéral (S1, S2)
6). Action : - fléchisseur plantaire et adduction du 5ème métatarsien sur le 5ème orteil
- rotation de dehors en dedans du 5ème métatarsien
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Anatomie et physiologie des muscles intrinsèques de la loge
plantaire moyenne(inclus I.O+lombricaux)
INTRODUCTION :
Les muscles de la loge plantaire moyenne du pied sont répartis en deux plans :
le plan superficiel qui contient le muscle court fléchisseur des orteils
le plan profond qui contient : - le muscle carré plantaire
- les muscles lombricaux
- les muscles interosseux dorsaux et plantaires
ANATOMIE
I. LE PLAN SUPERFICIEL :
LE MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DES ORTEILS :
1). Situation : - C’est un muscle aplati de haut en bas, charnu en AR, tendineux en AV.
- Il va du calcanéus aux quatre derniers orteils
2). Origines : - Sur la face inf. de la tubérosité du calcanéus, en AR des muscles abducteurs du I et du V
- Sur la face supérieure de l’aponévrose plantaire superficielle dans sa partie postérieure
- Sur les deux septums qui les séparent des muscles abducteurs
3). Trajet : - le corps charnu se divise en 4 faisceaux disposés en deux plans :
- le plan superficiel pour O2 et O3
- le plan profond, moins important, pour O4 et O5
- le tendon, au niveau des métatarsiens, est situé sous le LFO
4). Terminaison : au niveau de P1, le tendon se divise en deux languettes qui contournent les faces
collatérales du tendon du LFO et qui viennent se terminer sur les faces collatérales de la
diaphyse de P2
5). Innervation : nerf plantaire médial (S1, S2)
6). Action : - fléchisseur de P1 et P2 des 4 derniers orteils
II. LE PLAN PROFOND :
 LE MUSCLE CARRÉ PLANTAIRE :
1). Situation : - C’est un petit muscle aplati et charnu, annexé au LFO
- Il va du calcanéus au tendon du LFO
2). Origines : Elle se fait par deux chefs, latéral et médial, sur la partie moyenne de la face inférieure du
calcanéus, de part et d’autre de l’insertion du ligament plantaire long. Le chef médial déborde
sur la face médiale du calcanéus.
3). Trajet :
Les fibres charnues sont dirigées vers l’AV et forment un corps musculaire unique
4). Terminaison : Sur la face latérale du tendon du LFO, au niveau de sa division
5). Innervation : nerfs plantaires latéral et médial (S1, S2)
6). Action : Il se contracte en même temps que le LFO et annule l’action d’inclinaison médiale de celui ci
LES MUSCLES LOMBRICAUX :
1). Situation : - Ils sont au nombre de 4, numérotés de DD en DH
- Ce sont des petits muscles charnus en AR et tendineux en AV
- Ils unissent les tendons du LEO et du LFO
2). Origines : Par des fibres charnues :
- sur les bords collatéraux des tendons du LFO pour les lombricaux 2,3 et 4
- sur le bord médial du tendon du 2ème orteil pour le 1er lombrical
3). Trajet ::les corps charnus sont situés dans le même plan que le LFO, puis se dirigent en AV et se
transforment en un tendon qui contourne la face médiale de l’AMTP correspondante
4). Terminaison : En deux parties :
- sur le côté médial de la base de P1 de O2,3,4,5
- sur le tendon extenseur au niveau de la division
5). Innervation : - nerf plantaire médial (S1) pour les deux premiers lombricaux
- nerf plantaire latéral (S2) pour les deux derniers lombricaux
6). Action : - fléchisseur de P1
- extension de P2 et P3
PHYSIOLOGIE
Le court fléchisseur des orteil joue un rôle important dans le maintien et le creusement de l’arche interne.
Pendant la marche, il se contracte lors du 1er appui unilatéral portant en appliquant les orteils au sol avec l’aide du
LFH : ils exécutent une contraction excentrique puisqu’ils se trouvent étirés par la mise en flexion dorsale des orteils
du fait du soulèvement du talon.
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Le muscle carré plantaire est un auxiliaire du muscle LFO. Il contribue à la flexion de P3 sur P2, de P2 sur P1
et de P1 sur le métatarsien, et cela au niveau des 4 derniers orteils. De plus, Il se contracte en même temps que le
LFO et annule l’action d’inclinaison médiale de celui ci.
Les muscles lombricaux sont stabilisateurs des AMTP.
________________________________________________________
Anatomie et physiologie des muscles interosseux et lombricaux
Les muscles interosseux et lombricaux font partie des muscles de la région plantaire du pied
I. ANATOMIE :
Les muscles interosseux :
les interosseux dorsaux :
-
situation : - ils sont au nombre de 4
- ce sont des muscles courts, charnus en arrière et tendineux en avant
-
origines : - l’insertion se fait sur la face collatérale de la diaphyse des 2 métatarsiens
- les 2 insertions sont asymétriques : il existe une insertion forte sur le métatarsien
le plus proche de l’axe du pied, et une insertion faible
-
trajet : le corps charnu se dirige vers l’avant, puis se jette sur un tendon
-
terminaison : - ils se terminent sur l’orteil le plus près de l’axe
- le 1er IOD se termine sur le 2ème orteil,
- le 3ème IOD se termine sur le 3ème orteil
- le 4ème IOD se termine sur le 4ème orteil
-
innervation : nerf plantaire latéral
les interosseux plantaires :
-
situation : - ils sont au nombre de 3, dans les trois derniers espaces
-
origines : - l’insertion se fait sur la face médiale du métatarsien le plus éloigné de l’axe
-
trajet : le corps charnu se dirige vers l’AV et légèrement en DD, puis se jette sur un tendon
-
terminaison : - ils se terminent sur l’orteil le plus loin de l’axe
- le 1er IOP se termine sur le 3ème orteil,
- le 2ème IOP se termine sur le 4ème orteil
- le 3ème IOP se termine sur le 5ème orteil
-
innervation : nerf plantaire latéral
Les lombricaux :
-
situation : - petits muscles, au nombre de 4, tendus entre les tendons des LEO et des LFO
- ils vont de la région plantaire à la région dorsale
-
- ils sont charnus en arrière et tendineux en avant
origines : - par des fibres charnues sur les bords des 3ème, 4ème et 5ème tendon du LFO, à
l’exclusion du 1er lombrical qui naît du bord médial du tendon du 2ème orteil
-
trajet : dans le même plan que le LFO, puis oblique en avant et en haut, puis contourne la face
médiale de l’AMTP correspondante
-
terminaison : - sur le côté médial de la base de P1 de O2, O3, O4, O5
-
innervation : - nerf plantaire médial pour les deux premiers lombricaux
- nerf plantaire latéral pour les deux derniers lombricaux
- sur le tendon extenseur au niveau de la division
II. PHYSIOLOGIE :
Les interosseux dorsaux :
Par rapport à l’axe du pied :
- abducteur des 2ème, 3ème et 4ème orteil
Les interosseux plantaires :
Par rapport à l’axe du pied :
- adduction des 3 derniers orteils
- flexion plantaire de P1 sur M1
- flexion plantaire de P1 sur M1
- ils écartent les orteils
- ils rapprochent les orteils
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Les lombricaux :
- fléchisseur de P1
- extenseur de P2 et P3
Lors de la marche, les IOD, les IOP et les muscles lombricaux stabilisent les AMTP, en synergie avec le LEO
Anatomie et physiologie des muscles sésamoïdiens
I. INTRODUCTION :
Les muscles sésamoïdiens sont des muscles dont l’une de ses insertions se fait au niveau des os sésamoïdes
du gros orteil.
Les sésamoïdes sont deux petits os situés en regard de la face plantaire de la 1 ère tête métatarsienne.
Ces muscles sésamoïdiens font partie de la loge plantaire médiale du pied. Ce sont les muscles intrinsèques
propres de l’hallux. qui sont répartit en deux plans :
le plan superficiel qui contient le muscle abducteur de l’hallux
le plan profond qui contient : - le muscle court fléchisseur de l’hallux
- le muscle adducteur de l’hallux
II. PHYSIOLOGIE DU MUSCLE ABDUCTEUR DE L’HALLUX :
C’est un muscle charnu en AR, tendineux en AV, situé sur le bord médial du pied. Il va du processus médial
de la tubérosité du calcanéus au sésamoïde médial
En chaîne ouverte, ses actions sont :
fléchisseur et abducteur de P1 de l’hallux
fléchisseur plantaire des articulations médiale du pied
III. PHYSIOLOGIE DU MUSCLE COURT FLÉCHISSEUR DE L’HALLUX :
C’est un petit muscle, charnu en AR, composé de deux faisceaux en AV. Il naît des cunéiformes médial et
intermédiaire et se termine sur les sésamoïdes par deux faisceaux qui s’unissent :
avec le tendon de l’abducteur par le faisceau médial,
avec le tendon du chef oblique de l’adducteur par le faisceau latéral.
En chaîne ouverte, ses actions sont :
fléchisseur de P1 de l’hallux
participe à l’abduction ou à l’adduction par un de ses faisceaux
flexion plantaire et adduction de M1 par rapport à l’axe du pied
IV. PHYSIOLOGIE DU MUSCLE ADDUCTEUR DE L’HALLUX :
C’est un muscle composé de deux portions :
-
une portion oblique : - elle est charnue en AR, tendineuse en AV
- elle va côté médial de la crête du cuboïde, de la face plantaire du
cunéiforme latéral et du bord plantaire de la base de M2,3 et 4
jusqu’au sésamoïde latéral
-
une portion transverse : - elle est peu importante, située transversalement sous la tête des
métatarsiens
- elle va de la face inférieure de la plaque plantaire des 3 dernières
AMTP au tendon du LEH par un tendon dorsal
En chaîne ouverte, ses actions sont :
adducteur de l’hallux
fléchisseur de P1 de l’hallux par la portion oblique
V. PHYSIOLOGIE DE CES TROIS MUSCLES EN CHAÎNE FERMÉE ET DANS LA MARCHE :
En chaîne fermée, les muscles sésamoïdiens participent à la stabilité de l’articulation de Lisfranc et permettent
un soutien très actif de la concavité de l’arche interne
Ces trois muscles ont un rôle commun lors de la marche. A la fin du double appui, lorsque l’ARP est surélevé
par le triceps sural, l’ensemble de ces muscles se contractent pour appuyer le gros orteil au sol et continuer le
mouvement d’impulsion, aidé par les muscles LFH et CFH.
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Anatomie et physiologie du muscle quadriceps fémoral
(quadriceps)
INTRODUCTION :
Les muscles de la cuisse se répartissent en trois groupes :
un groupe médial, adducteur, qui comprend les muscles pectiné, long, court et grand adducteur
un groupe antérieur, fléchisseur, qui comprend les muscles sartorius, quadriceps fémoral et
articulaire du genou
un groupe postérieur, extenseur, qui comprend les muscles ischio-jambiers (semi-tendineux, semimembraneux, biceps fémoral)
ANATOMIE
Le muscle quadriceps est un gros muscle volumineux qui entoure les faces collatérales et antérieure du
fémur. Il est constitué de 4 chefs dont les insertions distales se terminent sur la base de la patella et sur l’extrémité
proximale du tibia.
LE MUSCLE DROIT FÉMORAL :
1). Origine : elle se fait par trois tendons :
le tendon direct, le plus important, sur l’EIAI, au dessus de l’insertion du ligament iliofémoral
le tendon réfléchi est intra-capsulaire et extra-synovial. Il s’insère à la partie postérieure du
sillon supra-acétabulaire et parcourt ce sillon, recouvert par des fibres de la capsule
le tendon récurrent s’insère à la partie haute de la ligne inter-trochantérique, c’est à dire à la
partie supéro-médiale de la face antérieure du grand trochanter
2). Trajet : - au trois tendons d’origine fait suite une lame tendineuse unique qui s’étale à la face antérieure du
muscle.
- les fibres charnues naissent de la face postérieure de la lame
- elles sont dirigées en bas et en AR, et forment un corps charnu fusiforme aplati d’AV en AR
- elles se terminent sur la face antérieure d’une lame tendineuse qui participe à la constitution du
tendon quadricipital
LE MUSCLE VASTE INTERMÉDIAIRE :
1). Origine : elle se fait par des fibres charnues sur la diaphyse du fémur, au niveau des ¾ supérieur des faces
antérieure et latérale, de ses bords antéro-médial et antéro-latéral, et du versant latéral de la
lèvre latérale de la ligne âpre
2). Trajet : - les fibres charnues descendent et convergent vers la patella
- elles se terminent sur la face postérieure d’une lame tendineuse qui participe à la constitution du
tendon quadricipital
LE MUSCLE VASTE LATÉRAL :
1). Origine : - elle se fait par une lame tendineuse sur la lèvre latérale de la ligne âpre, depuis la bifurcation
inférieure jusqu’au grand trochanter
2). Trajet : - les fibres charnues naissent de la face profonde de la lame d’origine
- elles se dirigent en bas, en avant et en dedans, en recouvrant le vaste intermédiaire
- elles se terminent sur la face antérieure d’une lame tendineuse qui participe à la constitution du
tendon quadricipital
LE MUSCLE VASTE MÉDIAL :
1). Origine : - elle se fait par une lame tendineuse sur la lèvre médiale de la ligne âpre, depuis la bifurcation
inférieure jusqu’à la ligne spirale
2). Trajet : - les fibres charnues naissent de la face profonde de la lame d’origine
- elles se dirigent en bas, en avant et en dehors
- elles se terminent sur les deux faces d’une lame tendineuse qui participe à la constitution du
tendon quadricipital
3). Rapports : - le corps charnu de ce muscle recouvre la face médiale du fémur
- il constitue la paroi antéro-latérale du canal des adducteurs dans lequel cheminent les
vaisseaux fémoraux
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TERMINAISON GÉNÉRALE DU MUSCLE QUADRICEPS :
-
-
elle se fait par un tendon issu de la réunion des lames terminales des 4 chefs
ce tendon se fixe sur la base de la patella et est composée de 3 plans :
plan profond (ou postérieur), issu du vaste intermédiaire
plan moyen, constitué des vastes latéral et médial unis par leurs bords adjacents
plan superficiel, constitué par les fibres du droit fémoral
la lame du droit fémoral se fixe à la partie la plus antérieure de la base de la patella
les fibres les plus superficielles du droit fémoral passe devant la patella sans y prendre d’attache et vont
constituer la partie superficielle du ligament patellaire
on considère que le quadriceps se termine sur le tibia par l’intermédiaire du ligament patellaire, et que la
patella est un os sésamoïde annexé au tendon du quadriceps
les vastes médial et latéral se terminent sur la base de la patella mais aussi sur l’extrémité supérieure du
tibia par l’intermédiaire de 2 expansions, directe et croisée
PHYSIOLOGIE
Action :
-
l’action principale est l’extension de la jambe sur la cuisse
les vastes médial et latéral jouent un rôle stabilisateur : les fibres directes et croisées de ces muscles
participent à la stabilité du genou en s’opposant au bâillement controlatéral de l’articulation
le droit fémoral a une physiologie spéciale compte tenue de sa situation bi-articulaire :
extenseur de la jambe sur la cuisse
flexion de la cuisse sur le bassin
le droit fémoral constitue un ligament actif de la hanche
Rôle du quadriceps pendant la marche :
-
Lors du premier double appui : au contact du talon avec le sol, sous l’influence du poids du corps, le
genou tend à se fléchir. Le quadriceps va stopper cette flexion grâce à sa contraction. Les trois
vastes sont plus actifs que le droit fémoral, car ils sont mono-articulaires et réalisent une
contraction isotonique concentrique. Le droit fémoral est bi-articulaire et est plus utilisé comme
sangle, puisque du fait de ses insertions et de son trajet, la diminution de la flexion de hanche qui
se produit à ce moment là le met en tension et lui permet d’intervenir dans la limitation de la
flexion du genou
-
Lors du premier appui unilatéral : le quadriceps se contracte seulement au début du temps portant. Au
cours de cette période d’appui ou le genou est fléchi et supporte le poids du corps, le quadriceps
n’est contracté que partiellement. La stabilisation du genou est assuré essentiellement par le
muscle triceps sural
-
Lors du deuxième double appui : le droit antérieur et le vaste intermédiaire se contractent pour freiner la
flexion du genou à la fin de ce temps
-
Lors du deuxième appui unilatéral (temps oscillant) : le droit antérieur participe accessoirement à la
flexion de la cuisse
CONCLUSION :
En cas de paralysie du muscle quadriceps (avec atteinte du nerf fémoral), le patient devra verrouiller
mécaniquement son genou en extension : le sujet lance son membre inférieur en avant grâce au muscle iliaque et
ramène ensuite le talon vers le sol de manière brutale.
Dans certains cas, le patient peut placer sa main sur le genou afin de rechercher un peu plus de stabilité :
marche en salutation.
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Anatomie et physiologie des muscles de la patte d'oie
I. INTRODUCTION :
Les muscles de la patte d’oie sont au nombre de trois : - le muscle sartorius
- le muscle gracile
- le muscle semi-tendineux
Ces muscles ont la même terminaison et sont tous les trois bi-articulaires
II. LE MUSCLE SARTORIUS :
1). Situation : - c’est un muscle superficiel de la loge antérieure
- il croise les régions antérieure et médiale de la cuisse
- il est long et rubané, et va de l’os coxal au tibia
2). Origines : sur la face latérale de l’EIAS, en dessous et en avant de l’insertion du TFL
3). Trajet : il est oblique en bas et en dedans, croise la face antérieure de la partie proximale de la cuisse, puis
devient presque vertical, oblique en bas et en arrière, jusqu’au condyle médial qu’il contourne
sous la forme d’un tendon aplati et devient oblique en avant et en dehors
4). Terminaison : - sur la face médiale du ¼ supérieur de la diaphyse du tibia, le long du bord antérieur, sous
la tubérosité, en avant des tendons du gracile et du semi-tendineux, dont il est séparé
par une bourse séreuse
5). Innervation : - nerf fémoral (L2, L3, L4)
III. LE MUSCLE GRACILE :
1). Situation : - c’est un muscle rubané, situé sur le bord médial des adducteurs
- il va de l’os coxal au tibia
2). Origines : - sur le pubis, le long de la symphyse et le long du bord inférieur de la partie pubienne de la
branche ischio-pubienne
3). Trajet : - les fibres musculaires forment un corps charnu, aplati transversalement, qui descend
verticalement jusqu’au bord postérieur du condyle médial.
- il contourne ce condyle en arrière, puis devient oblique en bas et en avant, et rejoint les autres
muscles de la patte d’oie
4). Terminaison : - sur la face médiale du ¼ supérieur de la diaphyse du tibia, le long du bord antérieur, en
arrière de l’insertion du sartorius dont il est séparé par une bourse séreuse, en avant du
ligament collatéral tibial dont il est séparé par une bourse séreuse et au dessus du
tendon du semi-tendineux
5). Innervation : - nerf obturateur (L2, L3, L4)
IV. LE MUSCLE SEMI-TENDINEUX :
1). Situation : - il est charnu en haut, tendineux en bas, et va de l’ischium au tibia
2). Origines : - sur la face postérieure de la tubérosité de l’ischium, par un tendon commun avec le muscle
biceps fémoral. Il est situé entre l’insertion du ligament sacro-tubéral en dedans et du carré
fémoral et semi-membraneux en dehors
3). Trajet : - le corps charnu est vertical, entrecoupé d’insertion tendineuse et se jette sur un long tendon qui
apparaît au 1/3 inférieur de la cuisse
- ce tendon se réfléchit derrière le condyle médial, devient oblique en bas et en avant
4). Terminaison : - sur la face médiale du ¼ supérieur de la diaphyse du tibia, en arrière du sartorius, en
avant du ligament collatéral tibial dont il est séparé par une bourse séreuse, et en
dessous du gracile
5). Innervation : - collatérales du nerf sciatique (L4, L5, S1)
V. ACTION MUSCULAIRE :
Le muscle sartorius :
hanche : fléchisseur, abducteur, rotation latérale
genou : fléchisseur, rotation médial
Le muscle gracile :
hanche : adducteur, rotation médiale, et accessoirement fléchisseur
genou : fléchisseur, rotation médial
Le muscle semi-tendineux :
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-
hanche : extension
genou : fléchisseur, rotation médial
VI. RÔLES DANS LA MARCHE :
-
lors du premier double appui : les muscles de la patte d’oie ceinturent la face médiale de l’articulation du
genou et s’opposent donc, au cours de sa mise en charge, à l’accentuation de son valgus
physiologique. Ils stabilisent donc cette articulation et jouent le rôle de ligament actif
-
Lors du deuxième double appui : il n’y a pas d’action du sartorius, ni du semi-tendineux. Par contre, les
adducteurs, et donc le gracile, du fait de la position en rotation externe du bassin, se contractent et
auront pour conséquence non seulement de déclencher une rotation interne du bassin, mais encore
d’amorcer la flexion de hanche
-
Lors du deuxième appui unilatéral (temps oscillant) :
le sartorius se contracte à la fin de cette période. À la fois fléchisseur de hanche et fléchisseur de
genou, il participe comme élément frénateur de l’extension du genou, et aide le muscle iliaque
comme fléchisseur de hanche. De plus, il est rotateur externe du membre inférieur oscillant par
rapport au bassin. Cette rotation devant être maximale au moment de l’attaque du talon au sol.
Enfin, il se prépare à son rôle de ligament actif du genou
le semi-tendineux, avec le semi-membraneux et la longue portion du biceps fémoral, se
contracte que tardivement pour freiner l’oscillation antérieure du segment jambier, c’est à dire
l’extension du genou avant l’attaque du talon au sol
le gracile, avec les adducteurs, sont stabilisateurs latéraux de hanche en opposition avec le TFL. À
la fin de ce mouvement, il règle l’angle d’attaque au sol du membre inférieur
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Anatomie et physiologie du deltoïde fessier et du tractus iliotibial (bandelette ilio-tibiale)
I. INTRODUCTION :
Le muscle deltoïde fessier est représenté par la couche superficielle du muscle grand fessier.
La bandelette ilio-tibiale est représentée par le muscle tenseur du fascia lata.
Ces deux muscles font partie du plan superficiel de la région glutéale.
II. LE MUSCLE GRAND FESSIER :
1). Situation : - il est large, très épais et quadrilatère
- il est placé en arrière des autres muscles de la fesse et les recouvre
- c’est le plus volumineux et le plus puissant des muscles du corps
- les faisceaux qui le constituent s’étendent de l’os coxal et du sacrum, à l’extrémité
supérieure du fémur
2). Origines : la couche superficielle prend naissance sur :
la crête sacrée et les cornes du sacrum par l’intermédiaire de l’aponévrose lombo-sacrée
le ¼ postérieur de la lèvre externe de la crête iliaque
le fascia recouvrant le muscle moyen fessier
la crête sacrale intermédiaire (tubercules sacrés postéro-internes)
3). Trajet : - les fibres musculaires se regroupent en faisceaux charnu, épais, volumineux qui se dirigent en
bas et en dehors
- ces faisceaux se regroupent dans le voisinage de leur terminaison fémorale en effectuant un
mouvement de torsion
4). Terminaison : - le plan superficiel se termine sur le bord postérieur de la lame tendineuse du TFL, selon
une ligne concave en bas et circonscrivant le grand trochanter
5). Innervation : - nerf glutéal inférieur (plexus sacré) (L5, S1, S2)
III. LE MUSCLE TENSEUR DU FASCIA LATA :
1). Situation : - il est allongé, aplati et mince, charnu en haut et tendineux en bas
- il est situé à la partie latérale et superficielle de la hanche et de la cuisse
- il va de l’os coxal au genou
2). Origines : - sur l’extrémité antérieure de la lèvre latérale de la crête iliaque
- sur la partie latérale de l’EIAS, en avant de l’insertion du muscle moyen fessier et en arrière
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de celle du muscle sartorius
- sur l’échancrure sous-jacente inter-épineuse
- sur la face glutéale de l’os coxal, entre les muscles petit fessier et sartorius, en une lame
commune avec le fascia d’insertion du muscle moyen fessier et petit fessier
3). Trajet : - le corps charnu est aplati transversalement, se porte en bas et un peu en arrière
- au niveau du 1/3 supérieur de la cuisse, les faisceaux musculaires se continuent par une large
lame tendineuse unit à l’aponévrose fémorale qui la recouvre : tractus ilio-tibial
- cette lame tendineuse descend sur la face latérale de la cuisse jusqu’au genou
4). Terminaison : - sur la tubérosité latérale du tibia (tubercule de Gerdy)
- des fibres postérieures se portent en bas et en dedans et s’insèrent sur la branche
latérale de bifurcation de la ligne âpre
- des fibres antérieures se portent en bas et en avant et se terminent sur le bord latéral de
la patella
5). Innervation : - nerf glutéal supérieur (plexus sacré)
IV. ACTIONS MUSCULAIRES :
Le muscle grand fessier :
hanche : - extenseur et rotateur latéral
- adducteur par ses faisceaux inférieurs
- abducteur par ses faisceaux supérieurs
Le muscle TFL :
-
hanche : abducteur, rotateur médial de la cuisse
genou : extenseur de la jambe
V. RÔLES DANS LA MARCHE :
-
lors du premier double appui (0 à 15 %) : le muscle deltoïde fessier se contracte, ainsi que les muscles
moyen et petit fessiers, et permet de stabiliser le bassin latéralement sur le fémur. Le TFL se
contracte également pendant toute cette période et participe à l’action stabilisatrice du bassin sur le
tibia, car il est bi-articulaire. Le TFL joue donc un rôle de ligament latéral externe actif au niveau du
genou, et équilibre, par son action valgisante, les muscles de la patte d’oie.
-
Lors du premier appui unilatéral (15 à 40 %) : les actions musculaires sont les mêmes qu’avant
-
Lors du deuxième double appui (40 à 60%) : ces muscles ne jouent aucun rôle chez le marcheur
Lors du deuxième appui unilatéral (temps oscillant) (60 à 100 %) : ils se contractent pour assurer l’équilibre latéral
de la cuisse en opposition avec les muscles adducteurs
Anatomie et physiologie du groupe musculaire postérieur de
cuisse (ischio-jambiers)
I. INTRODUCTION :
Ce groupe musculaire comprend : - le muscle semi-membraneux
- le muscle semi-tendineux
- le muscle biceps fémoral
II. LE MUSCLE SEMI-MEMBRANEUX :
1). Situation : - c’est le plus profond des ischio-jambiers
- il est tendineux en haut, charnu en bas, et va de l’ischium au tibia
2). Origines : - sur la face postérieure de la tubérosité de l’ischium, en dessous de l’insertion du muscle semitendineux et du biceps fémoral
3). Trajet : - au tendon d’origine fait suite une lame fibreuse qui occupe le 1/3 supérieur du muscle, plus
épaisse en dehors qu’en dedans, et donne naissance à des fibres charnues
- les fibres charnues sont verticales, et le corps charnu et épais
- le corps charnu est placé derrière le grand adducteur et devant le semi-membraneux
4). Terminaison : elle se fait par trois tendon :
- un tendon direct, sur la face postérieure du condyle médial du tibia
- un tendon réfléchi qui passe dans le sillon infra-condylaire du condyle tibial médial ou il
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est recouvert par le ligament collatéral tibial. Il s’attache à l’extrémité antérieure de ce
sillon
- un tendon récurrent, oblique en haut et en dehors. Il constitue le ligament poplité
oblique et se termine sur la coque latéral
5). Innervation : - collatérales du nerf sciatique (L4, L5, S1)
III. LE MUSCLE SEMI-TENDINEUX :
1). Situation : - c’est le muscle le plus superficiel
- il est charnu en haut, tendineux en bas, et va de l’ischium au tibia
2). Origines : - sur la face postérieure de la tubérosité de l’ischium, par un tendon commun avec le muscle
biceps fémoral. Il est situé entre l’insertion du ligament sacro-tubéral en dedans et du carré
fémoral et semi-membraneux en dehors
3). Trajet : - le corps charnu est vertical, entrecoupé d’insertion tendineuse et se jette sur un long tendon qui
apparaît au 1/3 inférieur de la cuisse
- ce tendon se réfléchit derrière le condyle médial, devient oblique en bas et en avant
4). Terminaison : - sur la face médiale du ¼ supérieur de la diaphyse du tibia, en arrière du sartorius, en
avant du ligament collatéral tibial dont il est séparé par une bourse séreuse, et en
dessous du gracile
5). Innervation : - collatérales du nerf sciatique (L4, L5, S1)
IV. LE MUSCLE BICEPS FÉMORAL :
1). Situation : - il est constitué de deux parties : longue et courte
2). Origines : - le chef long naît de la face postérieure de la tubérosité de l’ischium
- le chef court du bord postérieur du fémur, sur la moitié inférieure du versant médial de la
lèvre latérale
3). Trajet : - les fibres qui descendent de ces deux origines constituent 2 corps charnus distincts et fusionnent
sur un tendon qui apparaît à la face postérieure du muscle
4). Terminaison : - sur la tête de la fibula
- quelques fibres se jettent sur la tubérosité postérieure du tibia
5). Innervation : - collatérales du nerf sciatique (L4, L5, S1)
V. PHYSIOLOGIE :
Ces muscles ont une action sur la hanche et le genou :
sur la hanche : - extension
- participe à l’adduction
sur le genou : - flexion
- rotation médial par les muscles semis
-
- rotation latérale par le muscle biceps fémoral
sur le bassin : - rétroversion
- stabilité antéro-postérieur
VI. RÔLES DES ISCHIO-JAMBIERS DANS LA MARCHE :
Les ischio-jambiers font partie de la chaîne musculaire postérieure et participent donc à la triple flexion du
membre inférieur.
-
Lors du premier double appui : ils viennent empêcher le genou de s’étendre complètement à l’attaque
du talon au sol et restent contractés au début de ce double appui. Le muscle semi-tendineux est
bi-articulaire et ceinture, avec les muscles gracile et sartorius, la face médiale de l’articulation
du genou et s’oppose donc, au cours de sa mise en charge, à l’accentuation de son valgus
physiologique. Il stabilise donc cette articulation et joue le rôle de ligament actif
-
Lors du deuxième appui unilatéral (temps oscillant) : la courte portion du biceps, seul chef monoarticulaire du groupe des ischio-jambiers, se contracte afin de contrôler la qualité et l’amplitude
de la flexion du genou. La longue portion du biceps, les muscles semi-tendineux et semimembraneux ne se contractent que tardivement pour freiner l’oscillation antérieure du segment
jambier, c’est à dire l’extension du genou avant l’attaque du talon au sol
VII. CONCLUSION :
Ainsi, la courte portion du muscle biceps fémoral fléchit le genou pendant la phase de passage du membre
oscillant.
Les ischio-jambiers bi-articulaires agissent principalement en tant que frein de l’extension du genou après le
passage à la verticale. Ils participent à la stabilisation du genou au moment de l’attaque du talon au sol.
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Anatomie et physiologie du groupe musculaire médial de cuisse
(loge interne)
I. INTRODUCTION :
Le groupe musculaire médial est organisé selon deux plans :
le plan superficiel qui comprend de haut en bas : - le muscle pectiné
- le muscle long adducteur
- le muscle gracile
le plan moyen qui comprend le muscle court adducteur
le plan profond, qui comprend le muscle grand adducteur
II. LE MUSCLE PECTINÉ :
1). Situation : - c’est le muscle superficiel du plan antérieur des adducteurs
- il est aplati d’avant en arrière, et quadrilatère
- il va de l’os coxal à l’extrémité supérieure de la diaphyse fémorale
2). Origines : ses insertions se font en deux plans, en forme de U :
- plan superficiel : - sur le pecten du pubis et la ligne pectinéale, jusqu’à l’épine du pubis
- par des fibres charnues sur l’aponévrose qui le recouvre
- plan profond : sur le bord antérieur du sillon infra-pubien
3). Trajet : les fibres charnus sont orientées en bas et en arrière, et forme un corps charnu aplati d’avant en
arrière, et se jette sur une lame terminale qui s’insère sur la crête pectinéale
4). Terminaison : - sur la crête pectinéale qui est la branche moyenne de la trifurcation de la ligne âpre
- sur le versant médial de la crête pectinéale
5). Innervation : - nerf fémoral et parfois le nerf obturateur (plexus lombaire) (L2, L3, L4)
III. LE MUSCLE LONG ADDUCTEUR :
1). Situation : - c’est un muscle situé à la partie inférieure du plan antérieur des adducteurs
- il est triangulaire à base fémorale, aplati d’avant en arrière
- il va de l’os coxal à la ligne âpre
2). Origines : - par un tendon aplati, sur le pubis, juste sous l’épine, jusqu’à la colline des adducteurs
- les fibres les plus médiales s’entrecroisent avec celles du côté opposé et se fixent sur la
symphyse pubienne
3). Trajet : - les fibres charnues sont obliques en bas, en arrière et en dehors, et se terminent dans l’intervalle
entre les deux plans de division de la lame terminale
4). Terminaison : - sur l’interstice de la ligne âpre, au niveau du 1/3 moyen, en dehors du vaste médial
5). Innervation : - nerf fémoral et le nerf obturateur (plexus lombaire) (L2, L3, L4)
IV. LE MUSCLE GRACILE :
1). Situation : - c’est un muscle rubané, situé sur le bord médial des adducteurs
- il va de l’os coxal au tibia (muscle bi-articulaire)
- il fait partie des muscles de la patte d’oie
2). Origines : - sur le pubis, le long de la symphyse et le long du bord inférieur de la partie pubienne de la
branche ischio-pubienne
3). Trajet : - les fibres musculaires forment un corps charnu, aplati transversalement, qui descend
verticalement jusqu’au bord postérieur du condyle médial.
- il contourne ce condyle en arrière, puis devient oblique en bas et en avant, et rejoint les autres
muscles de la patte d’oie
4). Terminaison : - sur la face médiale du ¼ supérieur de la diaphyse du tibia, le long du bord antérieur, en
arrière de l’insertion du sartorius dont il est séparé par une bourse séreuse, en avant du
ligament collatéral tibial dont il est séparé par une bourse séreuse et au dessus du
tendon du semi-tendineux
5). Innervation : - nerf obturateur (L2, L3, L4)
V. LE MUSCLE COURT ADDUCTEUR :
1). Situation :
- c’est un petit muscle triangulaire à base fémorale, aplati d’avant en arrière
- il est situé devant le grand adducteur, et derrière le pectiné et le long adducteur
2). Origines : - sur le corps du pubis, sous l’insertion du long adducteur, puis il descend sur la branche ischiopubienne entre le gracile en dessous, et l’obturateur externe au dessus
3). Trajet : les fibres sont dirigées en bas, en arrière et en dehors, et forme un corps charnu qui se divise en 2
faisceaux séparés par du tissu fibreux qui se jettent sur une lame terminale qui se dédouble
4). Terminaison : - le faisceau supérieur s’insère sur le versant latéral de la crête pectinéale
- le faisceau inférieur s’insère dans l’interstice de la ligne âpre, au 1/3 supérieur
5). Innervation : - nerf obturateur (plexus lombaire) (L2, L3, L4)
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VI. LE MUSCLE GRAND ADDUCTEUR :
1). Situation : - c’est un grand muscle en forme de trapèze, vrillé, en forme de demi cornet dont la concavité
regarde en arrière et en dehors
- on lui distingue trois faisceaux
2). Origines : - les deux premiers faisceaux s’insèrent sur la face externe de la branche ischio-pubienne, dans
les 2/3 postérieurs. Cette insertion longe le bord inférieur dans la moitié postérieure, puis
passe au dessus de l’insertion du muscle gracile
- le 3ème faisceau, ou faisceau vertical, s’insère sur la tubérosité ischiatique, au dessus des
tendons ischio-jambiers
3). Trajet : - les fibres sont globalement obliques en bas et en arrière, sauf pour le 3ème faisceau ou elles sont
verticales
- plus l’insertion se fait en AV de la branche ischio-pubienne, plus les fibres sont horizontales
4). Terminaison : - le faisceau supérieur s’insère dans l’interstice de la ligne âpre, juste en dehors du long
adducteur, dans le 1/3 moyen, et en dehors du vaste médial dans le 1/3 inférieur
- le faisceau moyen s’insère dans l’interstice de la ligne âpre, juste en dehors du long
adducteur, dans le 1/3 moyen, et en dehors du vaste médial dans le 1/3 inférieur
- le 3ème faisceau se termine par un fort tendon sur le tubercule du grand adducteur
- la ligne d’insertion du grand adducteur, sur la ligne âpre, commence en haut le long de la
ligne latérale de trifurcation, et en bas, sur la ligne médiale de bifurcation
5). Innervation : - pour les deux premiers faisceaux : nerf obturateur (plexus lombaire) (L2, L3, L4)
- pour le 3ème faisceau : nerf sciatique (plexus sacré) (L4, L5, S1)
VII. ACTIONS MUSCULAIRES :
-
sur la hanche : - adducteur et rotateur latéral
- fléchisseur s’ils s’insèrent en avant sur le pubis
- le 3ème faisceau est toujours extenseur
-
sur le genou : - fléchisseur et rotateur médial par le muscle gracile
VIII. PHYSIOLOGIE :
-
lors du premier double appui (0 à 15 %) : le gracile, qui est bi-articulaire, ceinture, avec le semi-tendineux et le
sartorius, la face médiale de l’articulation du genou, et s’oppose au cours de sa mise en charge à
l’accentuation de son valgus physiologique : il stabilise cette articulation et joue le rôle de ligament actif.
-
Lors du premier appui unilatéral (15 à 40 %) : les actions des adducteurs se manifestent à la fin du temps
portant, au moment ou l’activité des abducteurs s’arrêtent. Durant cette période, le bassin, qui s’était
d’abord déplacé vers le côté portant, se déplace vers le côté opposé, c’est à dire vers le membre qui va
attaquer le sol : les adducteurs contrôlent ce déplacement à partir d’un point relativement fixe qui est le
fémur portant, et le freine par leurs contractions.
-
Lors du deuxième double appui (40 à 60%) : ils se contractent avec le gracile, et du fait de la position en
rotation externe du bassin (rotation interne du fémur par rapport au bassin), leurs contractions aura pour
conséquence non seulement de déclencher une rotation interne du bassin, mais aussi d’amorcer une flexion
de hanche
-
Lors du deuxième appui unilatéral (temps oscillant) (60 à 100 %) : le gracile et les adducteurs, et notamment le
grand adducteur, continuent leurs actions dons nous avons vu l’importance pour la translation latérale du
centre de gravité. Ils deviennent stabilisateurs latéraux de hanche, en opposition avec le TFL. À la fin du
mouvement d’oscillation, ils règlent l’angle d’attaque au sol du membre inférieur, et évitent la rotation
externe trop importante et brutale qui risquerait de se produire.
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Anatomie et physiologie du muscle ilio-psoas (psoas-iliaque)
I. INTRODUCTION :
Le muscle ilio-psoas occupe la partie antérieure de la cuisse, c’est à dire la région iliaque.
Le muscle ilio-psoas est composé de deux muscles, le muscle grand psoas et le muscle iliaque, qui sont unis
au voisinage de leur terminaison par un tendon commun sur le petit trochanter.
II. LE MUSCLE ILIAQUE :
1). Situation : - c’est un muscle large, épais, en forme d’éventail, qui occupe la fosse iliaque interne
2). Origines : - sur les 2/3 supérieurs de la fosse iliaque interne et sur son pourtour :
- lèvre médiale de la crête iliaque, en haut
- 1/3 postérieur de la ligne arquée, en bas et en arrière
- épines iliaques antérieures et l’échancrure les séparant
- ligament ilio-lombaires et la base du sacrum
3). Trajet : - il est oblique en bas, en avant et en arrière
- il est épais, large et triangulaire
- il passe en arrière de l’arcade inguinale
- il se termine par un tendon commun avec le grand psoas
III. LE MUSCLE GRAND PSOAS :
1). Situation : - c’est un muscle charnu, volumineux, long et fusiforme
- il est situé le long de la colonne lombaire
- il s’étend de T12 à L5, au petit trochanter
2). Origines : - sur la face latérale des corps des vertèbres T12 à L5 par des arcades tendineuses. Cette
insertion se fait sur les bords supérieurs et inférieurs des corps vertébraux (depuis le bord
inférieur de T12, jusqu’au bord inférieur de L5)
- sur les disques intervertébraux correspondants
- sur les processus transverses lombaires, par 5 faisceaux charnus
3). Trajet : - il est allongé et fusiforme, et descend presque verticalement parallèlement à la colonne
vertébrale
- les fibres post, nées des épines transverses, se terminent dans le plan ant constituant avec lui
les gouttières ouvertes en haut ou passent les branches du plexus lombaire
- le muscle se porte ensuite en bas et en dehors, traverse la partie interne de la fosse iliaque, et
pénètre dans la cuisse en passant en arrière de l’arcade inguinale dans une gouttière entre
l’EIAI et l’éminence ilio-pectinée
- le muscle se dirige en bas et en arrière, et passe en avant de l’articulation coxo-fémorale
4). Terminaison : - par des fibres tendineuses nées assez haut de la partie antéro-latérale du grand psoas
- sur la face postéro-médiale du petit trochanter
- ce tendon est séparé de l’articulation et du petit trochanter par deux bourses séreuses
- parfois, les deux tendons sont juxtaposés
5). Innervation : - nerf fémoral (plexus lombaire) (L2, L3, L4)
IV. ACTIONS MUSCULAIRES :
-
fléchisseur et rotateur latéral de la cuisse
quand le point fixe est le fémur :
flexion de la colonne vertébrale et du bassin
mouvement de rotation qui porte la face antérieure du tronc au côté opposé
V. PHYSIOLOGIE :
-
Lors du premier appui unilatéral (15 à 40 %) : il entre en action à la fin de cette période pour freiner une
tendance à l’extension trop importante de la hanche, et exécute donc une contraction isotonique excentrique
-
Lors du deuxième appui unilatéral (temps oscillant) (60 à 100 %) : il continue l’action amorcée à la fin du double
appui (flexion de hanche), et propulse la cuisse vers l’avant
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Anatomie et physiologie des muscles pelvitrochanteriens
I. INTRODUCTION :
Les muscles pelvitrochantériens font partie des muscles de la région glutéale.
Ces muscles sont au nombre de six et sont tendus de la ceinture pelvienne au grand adducteur.
Ils sont tous rotateur latéral de la cuisse.
II. LE MUSCLE PIRIFORME :
1). Situation : - c’est un muscle allongé, aplati et triangulaire
- il est tendu de la face antérieure (pelvienne) du sacrum à l’extrémité supérieure du fémur
- il est situé à la fois dans le bassin et dans la région glutéale, sous le muscle petit fessier
- il passe au travers de la grande incisure ischiatique qu’il subdivise
2). Origines : - face antérieure des 2ème, 3ème et 4ème vertèbres sacrées par trois faisceaux charnus
séparés les uns des autres par les 2ème et 3ème trous sacrés
- bord supérieur de la grande incisure ischiatique
- face antérieure du ligament sacro-tubéral
3). Trajet : - il est oblique en dehors, en avant et en bas
- il passe dans la grande incisure ischiatique et pénètre dans la région glutéale
- il passe en arrière de l’articulation
- il se rétrécie par la convergence de ses fibres sur un tendon
4). Terminaison : - sur la partie moyenne du bord supérieur du grand trochanter
- il adhère au muscle jumeau supérieur
5). Innervation : - nerf du muscle piriforme (plexus sacré)
III. LE MUSCLE JUMEAU SUPÉRIEUR :
1). Situation : - c’est un muscle aplati d’avant en arrière
- il est situé au bord supérieur de la portion extra-pelvienne du muscle obturateur interne
- il se porte transversalement du pourtour de la petite ouverture ischiatique au grand troch.
2). Origines : - face externe de l’épine ischiatique, en dessous de l’insertion du ligament sacro-épineux
3). Trajet : - il se porte en dehors, le long du bord supérieur de tendon de l’obturateur interne qui le sépare du
jumeau inférieur
- il s’unit souvent au muscle jumeau inférieur
4). Terminaison : - sur le tendon du muscle obturateur interne, sur la face médiale du grand trochanter
5). Innervation : - nerf de l’obturateur interne et du jumeau supérieur (plexus sacré)
IV. LE MUSCLE OBTURATEUR INTERNE :
1). Situation : - c’est un muscle aplati, et en forme d’éventail
- il est étendu de la cavité pelvienne au grand trochanter
- il est situé à la fois dans la région du bassin et dans la région glutéale
2). Origines : - sur la quasi totalité de la face médiale de la membrane obturatrice, et du pourtour du trou
obturé
3). Trajet : - les fibres convergent vers la petite ouverture ischiatique, selon une direction oblique en bas et en
arrière
- en regard de la petite ouverture ischiatique, le muscle se réfléchit à angle droit
- dans la région glutéale, il se dirige en dehors et un peu en haut, passant en arrière de
l’articulation coxo-fémorale
- il est séparé du muscle piriforme par le muscle jumeau supérieur
4). Terminaison : - tendon résistant et arrondi, sur la face médiale du grand trochanter
5). Innervation : - nerf du muscle obturateur interne (plexus sacré)
V. LE MUSCLE JUMEAU INFÉRIEUR :
1). Situation : - c’est un muscle aplati d’avant en arrière
- il est situé au bord inférieur de la portion extra-pelvienne du muscle obturateur interne
- il se porte transversalement du pourtour de la petite ouverture ischiatique au grand troch.
2). Origines : - au dessus de la tubérosité ischiatique
- bord inférieur de la petite ouverture ischiatique
3). Trajet : - il se porte en dehors, le long du bord inférieur de tendon de l’obturateur interne qui le sépare du
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jumeau supérieur
- il s’unit souvent au muscle jumeau inférieur
4). Terminaison : - sur le tendon du muscle obturateur interne, sur la face médiale du grand trochanter
5). Innervation : - nerf du jumeau inférieur et du carré fémoral (plexus sacré)
VI. LE MUSCLE OBTURATEUR EXTERNE :
1). Situation : - c’est un muscle aplati, et triangulaire
- il est étendu de la face latérale du trou obturé au grand trochanter
2). Origines : par 3 faisceaux :
- supérieur : né de la surface angulaire du pubis, en dessous du tubercule pubien et de la
branche horizontale du pubis
- moyen : né de la branche descendante du pubis et de la membrane obturatrice externe
- inférieur : né de la branche descendante du pubis et de la branche ascendante de l’ischium
3). Trajet : - les fibres convergent en arrière et en dehors, et se ramassent en un corps musculaire de plus en
plus étroit
- ce corps musculaire passe d’abord dans la gouttière sous l’acétabulum, puis contourne ensuite la
face inférieure de l’articulation et croise obliquement la face postérieure de cette articulation
4). Terminaison : - dans le fond de la fosse trochantérique, au niveau de la face médiale du grand troch.
5). Innervation : - collatérale du nerf du obturateur (plexus lombaire)
VII. LE MUSCLE CARRÉ FÉMORAL :
1). Situation : - c’est un muscle aplati, épais, quadrilatère, situé dans la région glutéale, sous le muscle
jumeau inférieur, et en arrière de l’obturateur externe
- il recouvre la partie postérieure de l’articulation coxo-fémorale
- il est étendu transversalement de l’ischium au fémur
2). Origines : - sur le bord latéral de l’ischium, juste en avant de la tubérosité ischiatique
3). Trajet : - il se dirige latéralement, en arrière de l’articulation coxo-fémorale et de l’obturateur externe
4). Terminaison : - sur l’extrémité supérieure du fémur, sur la crête rugueuse verticale débutant à la partie
basse de la ligne inter-trochantérienne postérieure, puis descendant entre les branches
latérale et moyenne de la ligne âpre
5). Innervation : - nerf du carré fémoral et du jumeau inférieur (plexus sacré)
VIII. LES ACTIONS MUSCULAIRES :
Tous ces muscles sont rotateur latéral de la cuisse.
Le plus, le muscle piriforme est abducteur de la cuisse, et le muscle carré fémoral, adducteur de la cuisse
Les pelvi-trochantériens sont stabilisateurs de la hanche car ils sont parallèles au col fémoral : ce sont des
muscles appenteurs de la hanche. Ils participent à la coaptation de l’articulation coxo-fémorale
IX. PHYSIOLOGIE :
Dans le déroulement du pas portant, la zone d’appui se déplace de l’arrière vers l’avant car l’antéversion
fonctionnelle augmente quand le membre inférieur passe de la flexion à l’extension.
Au moment de l’attaque du talon au sol, le fémur est en flexion et l’antéversion va en diminuant.
C’est le début du pas pelvien qui est assuré par les pelvi-trochantériens.
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L'équilibre du bassin (antero-posterieur et latero-lateral)
I. INTRODUCTION :
Le bassin comprend : - deux os antérieurs et latéraux, les os iliaques
- deux os médians et postérieurs : le sacrum et le coccyx
le bassin est le siège de la transmission des forces entre le rachis et le membre inférieur.
II. LA STABILITÉ ANTÉRO-POSTÉRIEURE :
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L’antéversion du bassin :
Les EIAS sont en avant par rapport au pubis
Les deux os coxaux sont en avant
Les EIAS vont avancer et descendre, les EIPS vont avancer et monter
Le sacrum s’horizontalise car il suit l’os coxal
La crête iliaque est verticale à la palpation
On aura souvent une hyper-lordose lombaire et un genou recurvatum
Limitations musculaires : - les ischio-jambiers
- les fessiers, surtout le grand
- le grand droit de l’abdomen
Limitations ligamentaires : - le ligament ischio-fémoral
- le grand ligament sacro-iliaque
Muscles moteurs : - le droit antérieur
- l’ilio-psoas
- le carré des lombes
- les adducteurs
La rétroversion du bassin :
Les EIAS sont en arrière par rapport au pubis
Les deux os coxaux sont en arrière
Les EIAS vont reculer et monter, les EIPS vont reculer et descendre
Le sacrum se verticalise car il suit l’os coxal
On aura souvent une rectitude lombaire et un genou flexum
Limitations musculaires : - le droit antérieur
- l’ilio-psoas
- le carré des lombes
- les adducteurs
Limitations ligamentaires : - le ligament pubo-fémoral
- le faisceau inférieur du ligament ilio-fémoral
Muscles moteurs : - les ischio-jambiers
- les fessiers, surtout le grand
- le grand droit de l’abdomen
III. LA STABILITÉ TRANSVERSALE :
Appui bipodal :
On a une oscillation permanente de gauche à droite, se traduisant par des mouvements d’abduction et
d’adduction compensés par les muscles abducteurs et adducteurs de la hanche
Appui unipodal :
C’est la balance de Pauwells.
Pour que le sujet soit en équilibre, il faut que la somme algébrique des forces qui sont appliquées au corps
soit nulle, et que le polygone de sustentation contienne le centre de gravité.
On distingue deux forces :
le poids du corps, représenté par la force P
la force musculaire, représentée par la force F, qui correspond aux muscles moyen fessier,
petit fessier, TFL et piriforme
L’axe du mouvement se situe au niveau de l’articulation coxo-fémorale.
On représente la distance séparant l’axe du mouvement de la force F par la lettre d.
On représente la distance séparant l’axe du mouvement de la force P par la lettre D.
Mathématiquement, D = 3 d
Donc, pour que le sujet soit en équilibre, il faut que la force F soit égale à trois fois la force P (F = 3 P).
Or, ceci est impossible, le muscle moyen fessier ne effectuer cette puissance.
De plus, sachant que la force P est invariable, la seule condition pour que le sujet tienne en équilibre, il faut
diminuer la distance D, ce qui correspond en fait à un déplacement du centre de gravité pour que celui ci
tombe dans le polygone de sustentation.
Ainsi, on va avoir un déplacement du bassin du côté du membre portant de 75 mm et une bascule du bassin
de 5°.
En cas d’insuffisance ou de paralysie du muscle moyen fessier, le déplacement latéral physiologique
du bassin vers la membre oscillant n’est plus contrôlé. Le bassin s’effondre donc du côté oscillant lors de
l’appui unipodal : c’est la boiterie de Trendelemburg.
Pour compenser cette insuffisance, le sujet peut incliner latéralement le tronc et les épaules du côté
portant de façon à déplacer son centre de gravité au dessus du centre articulaire de la hanche : c’est la
boiterie de Duchenne de Boulogne.
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IV. CONCLUSION :
La stabilité du bassin en dynamique est extrêmement complexe, du fait du mouvement du centre de gravité,
du pas pelvien, des mouvements d’ouverture et de fermeture du bassin, du mouvement des membres supérieurs
visant à rétablir l’équilibre…
En fait, en dynamique, il existe un seul court moment ou le corps est en équilibre durant la phase de double
appui, la marche étant une constante suite de positions d’équilibre et de déséquilibre.
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Anatomie et physiologie des muscles gluteaux (fessiers)
I. INTRODUCTION :
Les muscles fessiers font partie des muscles de la région glutéale. Ils sont disposés en trois plans :
plan superficiel : muscle grand fessier
plan moyen : muscle moyen fessier
plan profond : muscle petit fessier
II. LE MUSCLE GRAND FESSIER :
1). Situation : - il est large, très épais et quadrilatère
- il est placé en arrière des autres muscles de la fesse et les recouvre
- c’est le plus volumineux et le plus puissant des muscles du corps
- les faisceaux qui le constituent s’étendent de l’os coxal et du sacrum, à l’extrémité
supérieure du fémur
2). Origines :
La couche superficielle prend naissance sur :
la crête sacrée et les cornes du sacrum par l’intermédiaire de l’aponévrose lombo-sacrée
le ¼ postérieur de la lèvre externe de la crête iliaque
le fascia recouvrant le muscle moyen fessier
la crête sacrale intermédiaire (tubercules sacrés postéro-internes)
La couche profonde prend naissance sur :
la face glutéale de l’os coxal, en arrière de la ligne glutéale postérieure
la face postérieure des 2ème, 3ème et 4ème ligaments sacro-iliaques dorsaux
la crête sacrale latérale
la partie inférieure du bord latéral du sacrum
la partie postérieure des ligaments sacro-coccygiens latéraux
la face postérieure du coccyx
la face postérieure du ligament sacro-tubéral
3). Trajet : - les fibres musculaires se regroupent en faisceaux charnu, épais, volumineux, séparés les uns des
autres par des cloisons aponévrotiques
- tous ces faisceaux se dirigent en bas et en dehors, et paraissent parallèles les uns aux autres
- ces faisceaux se regroupent dans le voisinage de leur terminaison fémorale en effectuant un
mouvement de torsion
4). Terminaison : - le plan superficiel se termine sur le bord postérieur de la lame tendineuse du TFL, selon
une ligne concave en bas et circonscrivant le grand trochanter
- le plan profond se termine en trois faisceaux :
- le faisceau supérieur, tendineux, s’attache à la branche latérale de la trifurcation
de la ligne âpre
- le faisceau moyen, musculaire, se fixe par des courtes fibres tendineuses à la
partie supérieure de la lèvre latérale de la ligne âpre
- le faisceau inférieur, tendineux, se jette sur le SIML de la cuisse, et par son
intermédiaire, va s’insérer à la lèvre latérale de la ligne âpre
5). Innervation : - nerf glutéal inférieur (plexus sacré) (L5, S1, S2)
III. LE MUSCLE MOYEN FESSIER :
1). Situation : - c’est un muscle large, épais, triangulaire, situé en arrière du petit fessier qu’il recouvre
- ses fibres sont tendues de la fosse iliaque latérale au grand trochanter
2). Origines : - sur toute la portion de la fosse iliaque latérale, comprise entre les deux lignes glutéales
antérieure et postérieure
- sur les ¾ antérieurs de la lèvre latérale de la crête iliaque
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- sur la face profonde de l’aponévrose fessière
3). Trajet : - les faisceaux convergent vers le grand trochanter
- les faisceaux antérieurs suivent un trajet oblique en bas et en arrière
- les faisceaux moyens restent verticaux
- les faisceaux postérieurs sont obliques en bas et en avant
4). Terminaison : - ces fibres se terminent en un court et fort tendon, large et aplati, sur une large surface au
niveau de la face latérale du grand trochanter
5). Innervation : - nerf glutéal supérieur (plexus sacré)
IV. LE MUSCLE PETIT FESSIER :
1). Situation : - c’est un muscle épais, aplati, triangulaire, situé à la partie inférieure de la fosse iliaque
latérale et de la face supérieure de l’articulation coxo-fémorale
- c’est la plus profond et plus antérieur des muscles fessiers
- il s’étend de la fosse iliaque latérale au grand trochanter
2). Origines : - sur la fosse iliaque latérale, en dessous et en avant de la ligne glutéale antérieure, débordant
sur la partie antérieure de la crête iliaque
- par un feuillet aponévrotique commun avec les muscles fessiers et le TFL, au niveau de l’EIAS
3). Trajet : - il est triangulaire à sommet inférieur
- les fibres antérieures sont verticales
- les fibres postérieures sont obliques en bas et en avant
4). Terminaison : - ces fibres se terminent à la face antérieure du grand trochanter, et par une extension, sur
le ligament ilio-fémoral et sur la capsule de l’articulation coxo-fémorale
5). Innervation : - nerf glutéal supérieur (plexus sacré)
V. ACTIONS MUSCULAIRES :
Le muscle grand fessier :
hanche : - extenseur et rotateur latéral
- adducteur par ses faisceaux inférieurs
- abducteur par ses faisceaux supérieurs
Les muscles moyen et petit fessiers :
hanche : - abducteur de la cuisse
- rotateur médial par ses fibres antérieures
- rotateur latéral par ses fibres postérieures
VI. RÔLES DANS LA MARCHE :
-
lors du premier double appui (0 à 15 %) : les muscles fessiers et le TFL, mais principalement le muscle
moyen fessier, se contractent, et permettent de stabiliser le bassin latéralement sur le fémur. Le
petit fessier se contractent pendant toute cette période et fait exécuter, à partir du fémur qui reste
fixe, un début de rotation externe du bassin
-
Lors du premier appui unilatéral (15 à 40 %) : les actions musculaires sont les mêmes qu’avant
-
Lors du deuxième double appui (40 à 60%) : ces muscles ne jouent aucun rôle chez le marcheur, mais plutôt
lors du saut, de la course, de la montée d’escalier ou d’un plan incliné
-
Lors du deuxième appui unilatéral (temps oscillant) (60 à 100 %) : ils se contractent pour assurer l’équilibre
latéral de la cuisse en opposition avec les muscles adducteurs
VII. CONCLUSION :
En cas d’insuffisance ou de paralysie des muscles fessier, et notamment du muscle moyen fessier, le
déplacement latéral physiologique du bassin vers la membre oscillant n’est plus contrôlé. Le bassin s’effondre donc du
côté oscillant lors de l’appui unipodal : c’est la boiterie de Trendelemburg.
Pour compenser cette insuffisance, le sujet peut incliner latéralement le tronc et les épaules du côté portant
de façon à déplacer son centre de gravité au dessus du centre articulaire de la hanche : c’est la boiterie de Duchenne
de Boulogne.
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Les retinaculums de la région talo-crurale (ligaments
annulaires du cou de pied)
I. INTRODUCTION :
Les tendons des muscles de la jambe sont entourés au cou de pied par :
des gaines fibreuses qui servent de poulies de réflexion : ce sont les ligaments annulaires du
cou de pied, ou rétinaculums
il existe également des gaines synoviales entourant les tendons, qui permettent leur
glissement sous les rétinaculums
Au niveau de la région talo-crurale, il existe 3 rétinaculums :
le rétinaculum antérieur
le rétinaculum médial
le rétinaculum latéral
II. LE RÉTINACULUM ANTÉRIEUR :
C’est une gaine fibreuse qui s’étend d’un bout à l’autre de la face antérieure du cou de pied. Il recouvre les
tendons des muscles extenseurs, les vaisseaux tibiaux antérieurs et le nerf fibulaire profond. Il existe :
un rétinaculum supérieur des extenseurs qui s’insère sur la partie distale des bords antérieurs de la
fibula et du tibia
un rétinaculum inférieur des extenseurs en forme de Y qui s’insère latéralement dans le creux
calcanéen, sur la face supérieure de la grande apophyse du calcanéus, et dans le sinus du tarse. Puis,
ces fibres se dirigent en dedans, jusqu’à la partie moyenne du cou de pied, et se divisent en deux lames,
supérieure et inférieure.
-
la lame supérieure : - elle est oblique en dedans et en haut
- elle s’insère sur le bord antérieur de la malléole médiale
- elle se dédouble pour entourer le muscle tibial antérieur
- de sa face profonde, se détachent deux septums qui isolent les tendons
des muscles LEH et LEO
-
la lame inférieure : - elle est oblique en dedans et en bas
- elle s’insère sur le bord médial des os naviculaire et cunéiforme médial
III. LE RÉTINACULUM LATÉRAL :
C’est une gaine fibreuse des muscles fibulaires.
Le rétinaculum supérieur des muscles fibulaires est tendu entre le bord latéral du sillon malléolaire de la
fibula et la face latérale du calcanéus. Dans une gouttière ostéo-fibreuse glissent les tendons des muscles long et court
fibulaires, entourés de leur gaine commune.
Le rétinaculum inférieur des muscles fibulaires forme deux arcades fibreuses qui s’insèrent sur la trochlée
des fibulaires. Dans la gouttière ostéo-fibreuse supérieure glisse le muscle court fibulaire, et dans la gouttière
inférieure, le muscle long fibulaire, entourés chacun de leur propre gaine synoviale.
IV. LE RÉTINACULUM MÉDIAL :
C’est la gaine fibreuse des muscles fléchisseur.
Il est constitué par deux lames, l’une superficielle, l’autre, profonde.
En avant, ces lames s’insèrent sur la face médiale et sur l’apex de la malléole médiale, puis, elles divergent
rapidement en arrière, pour se fixer sur la face médiale du calcanéus.
De sa face profonde partent des septums vers le tibia, le talus et le calcanéus, délimitant :
trois gouttières ostéo-fibreuses incurvées pour chaque tendon des muscles tibial postérieur,
LFO et LFH
et une gouttière fibreuse pour le nerf tibial et les vaisseaux tibiaux postérieurs
______________________________________________________________________________________________
Le plexus lombal (lombaire)
I. CONSTITUTION :
Il est constitué par les racines L1 (qui reçoit une anastomose de T12), L2, L3 et L4.
L1 se divise en deux branches : - nerf ilio-hypogastrique
- nerf ilio-inguinal
L2 se divise en quatre branches : - nerf cutané latéral de la cuisse
- nerf génito-fémoral
- un rameau antérieur
- un rameau postérieur
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L3 et L4 se divisent chacun en deux branches : - un rameau antérieur
- un rameau postérieur
Les trois rameaux antérieurs se rassemblent pour former le nerf obturateur.
Les trois rameaux postérieurs se rassemblent pour former le nerf fémoral.
II. RAPPORTS :
Il est situé le long des faces latérales des corps vertébraux, entre les deux plans du muscle psoas-iliaque.
III. COLLATÉRALES :
Pour : - le muscle psoas
- le muscle carré des lombes
- les muscles inter-transversaires lombaires
IV. TERMINALES :
Nerfs ilio-hypogastrique et ilio-inguinal :
ce sont des nerfs mixtes qui proviennent de la division de L1
ils sortent latéralement au psoas, croisent le carré des lombes et rejoignent la crête iliaque
en arrière
ensuite, ils suivent la crête iliaque entre les abdominaux, et descendent le long du ligament
inguinal
leurs territoires sont :
musculaires : partie basse des abdominaux
cutanés : - innervation des organes génitaux externes
- moitié sup. de la face latérale de la fesse pour le nerf ilio-hypogastrique
- tiers supérieur de la face médiale de la cuisse pour le nerf ilio-inguinal
Nerf génito-fémoral :
c’est un nerf sensitif qui provient de la division de L2
il traverse le muscle psoas et se dirige en avant, jusqu’au ligament inguinal ou il se divise en
deux rameaux : - un génital, pour les organes génitaux externes
- un fémoral, pour la peau du trigone fémoral
Nerf cutané latéral de la cuisse :
c’est un nerf sensitif qui provient de la division de L2
il sort latéralement au psoas, se dirige en bas, en dehors et en avant, croise le carré des
lombes et l’iliaque.
puis, il passe sous le ligament inguinal, juste en dedans de l’EIAS
il devient superficiel
territoires : moitié latérale de la cuisse, jusqu’au genou
Nerf obturateur :
c’est un nerf mixte qui naît de la réunion des rameaux antérieurs des racines L2, L3, L4.
dans le foramen infra-pubien, il se divise en deux branches, antérieure et postérieure
ses territoires sont :
Moteur : muscles obturateur externe, pectiné, gracile, court et long adducteur et les deux
premiers faisceaux du grand adducteur.
FONCTION : adduction de l’articulation coxo-fémorale et participe aussi à la
rotation latérale
Sensitif : tiers inférieur de la face médiale de la cuisse
Nerf fémoral :
-
c’est un nerf mixte qui naît de la réunion des rameaux postérieurs des racines L2, L3, L4.
il se termine en donnant des collatérales, des rameaux musculaires, et des rameaux cutanés,
notamment le nerf saphène
ses territoires sont :
Moteur : muscles psoas, iliaque, pectiné, long adducteur, sartorius, quadriceps, articulaire
du genou.
FONCTION : - hanche : flexion et participe à l’adduction
- genou : extension et participe à la flexion et la rotation médial
(par le sartorius)
Sensitif : - face antérieure de la cuisse
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-
tiers moyen de la face médiale de la cuisse
faces antérieure et médiale du genou
moitié médiale de la jambe
malléole médiale
bord médial du pied
V. TERRITOIRES DU PLEXUS LOMBAIRE :
Moteur : muscles psoas iliaque, muscle carré des lombes, muscles inter-transversaires lombaires,
plus tous les muscles de la loge antérieure et médiale de la cuisse, sauf le 3ème faisceau du
grand adducteur
FONCTION : - hanche : flexion, adduction et rotation externe
- genou : extension et rotation médial (par le sartorius)
Sensitif : - toute la cuisse et la fesse, sauf la partie postérieure
- faces antérieure et médiale du genou
- moitié médiale de la jambe
- malléole médiale
- bord médial du pied
______________________________________________________________________________________________
Le plexus sacral (sacre)
I. CONSTITUTION :
Il est destiné au membre inférieur et à la ceinture pelvienne.
Il est constitué du tronc lombo-sacré, c’est à dire de la racines L5 (qui reçoit une anastomose de L4), de la
racine S1 en totalité, et d’une partie des racines S2 et S3
Toutes ces branches se réunissent pour former une seule terminale : le nerf sciatique
II. RAPPORTS :
Il est situé en avant du sacrum
Il a une forme triangulaire dont la base médiale correspond aux foramens sacro-ventraux, et l’apex, à la
partie inférieure de la grande incisure ischiatique
En arrière et en haut : ailerons sacrés, articulations sacro-iliaques
En arrière et en bas : le muscle piriforme
En avant : le fascia iliaque qui le sépare des vaisseaux iliaques et des viscères pelviens
III. COLLATÉRALES :
 Nerf de l’obturateur interne (et du jumeau supérieur) :
il vient du tronc lombo-sacré et de S1
il sort du bassin par le foramen infra-piriforme, en dedans du nerf sciatique
il se distribue au jumeau supérieur et à l’obturateur interne en passant sous l’épine ischiatique,
vers la face interne du muscle
 Nerf du carré fémoral (et du jumeau inférieur) :
il vient du tronc lombo-sacré (L4, L5, S1)
il sort du bassin par le foramen infra-piriforme, en avant du nerf sciatique
il va descendre en avant des pelvi-trochantériens et se distribue au jumeau inférieur, au carré
fémoral et à l’articulation coxo-fémorale
 Nerf glutéal supérieur :
il vient des racines L4, L5 et S1
il sort du bassin par le foramen supra-piriforme, et chemine entre le petit et le moyen fessier, en
deux branches accompagnant les rameaux supérieur et inférieur de la branche profonde de l’artère
glutéale supérieure
il se distribue aux petit et moyen fessiers, et au TFL
 Nerf du piriforme :
il vient de la racine S1, ou des racines S1 et S2
il innerve le piriforme tout en restant dans le bassin
 Nerf glutéal inférieur :
il vient des racines (L4), L5, S1 et S2
il naît parfois d’une branche commune avec le nerf cutané postérieur de la cuisse
il sort du bassin par le foramen infra-piriforme, en arrière du nerf sciatique
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-
il se distribue au grand fessier
 Nerf cutané postérieur de la cuisse :
il est uniquement sensitif, et provient des racines L4, L5, S1, S2 et S3
il sort du bassin par le foramen infra-piriforme, derrière le nerf sciatique
il traverse la région fessière en bas et en dehors, entre le grand fessier et les pelvi-trochantériens
à la cuisse, il est vertical, médian, et situé en arrière des ischio-jambiers
il passe derrière le genou en suivant la diagonale verticale du losange poplité, entre les fascias
superficiel et profond
il se termine à la face postérieure de la jambe
ses territoires cutanés sont : face postérieure du membre inférieur, entre le milieu de la fesse et le
milieu de la jambe, ainsi que la région périnéale
IV. TERMINALE :
C’est le nerf sciatique, qui va lui-même donner comme terminales, le nerf fibulaire commun et la nerf tibial.
V. TERRITOIRES DU PLEXUS SACRÉ :
Moteur : les muscles piriforme, jumeau supérieur, obturateur interne, jumeau inférieur, carré fémoral,
petit, moyen et grand fessiers, TFL, ischio-jambiers, tous les muscles des régions antérolatérale et postérieurs de la jambe, tous les muscles des régions dorsale et plantaire du pied.
Sensitif : - la région glutéale
- les faces postérieures de la cuisse et de la jambe
- la plante et le dos du pied
Plexus sacré :
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Le nerf obturateur
I. ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON, RAPPORTS :
Le nerf obturateur est un nerf mixte qui naît de la réunion des rameaux antérieurs des racines L2, L3, L4.
Il se dirige en bas et en avant, et émerge du bord médial du muscle psoas. A ce niveau, il est entouré
latéralement par le nerf fémoral et médialement par le tronc lombo-sacré.
Puis, il longe la fosse iliaque interne et sort du bassin par le foramen infra-pubien. Dans ce canal, il se divise
en deux branches, antérieure et postérieure.
II. COLLATÉRALES :
Elles sont au nombre de deux :
un rameau articulaire pour la face antérieure de l’articulation coxo-fémorale
le nerf du muscle obturateur externe
III. TERMINALES :
1. Branche antérieure :
En haut, elle descend entre le muscle pectiné en avant et le muscle obturateur externe en arrière.
Puis, elle descend entre le muscle long adducteur en avant et le muscle court adducteur en arrière.
Elle donne :
des rameaux musculaires pour les muscles pectiné (parfois), long adducteur, court
adducteur et gracile
un rameau cutané pour le tiers inférieur de la face médiale de la cuisse
2. Branche postérieure :
En haut, elle descend entre le muscle obturateur externe en arrière et le muscle pectiné en avant.
Puis, elle descend entre le muscle court adducteur en avant et le muscle grand adducteur en arrière.
Elle donne :
des rameaux musculaires pour les muscles court adducteur et grand adducteur (1er et 2ème
-
faisceaux)
des rameaux articulaires pour les articulations coxo-fémorale et du genou
3. Territoires :
Moteur : muscles obturateur externe, pectiné, gracile, court et long adducteur et les deux premiers
faisceaux du grand adducteur.
FONCTION : adduction de l’articulation coxo-fémorale et participe aussi à la rotation latérale
Sensitif : tiers inférieur de la face médiale de la cuisse
______________________________________________________________________________________________
Le nerf fémoral (crural)
I. ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON, RAPPORTS :
Le nerf fémoral est un nerf mixte qui naît de la réunion des rameaux postérieurs des racines L2, L3, L4.
Il descend latéralement entre les deux plans du muscle psoas puis dans la gouttière formée par l’iliaque en
dehors et le psoas en dedans.
Puis, il se dirige en avant, passe sous le ligament inguinal, croise la face antérieure du muscle psoas et sort
du bassin dans la lacune musculaire du foramen inguinal recouvert par l’aponévrose du muscle psoas. Médialement, il
répond à l’arcade ilio-pectinée qui le sépare de la lacune vasculaire et de son contenu vasculaire fémoral.
Il se termine quelques centimètres sous le ligament inguinal et donne un bouquet de rameaux terminaux.
II. COLLATÉRALES :
-
les nerfs des muscles psoas, iliaque (2 ou 3) et pectiné
un rameau sensitif inconstant qui s’anastomose avec le nerf cutané latéral de la cuisse
III. TERMINALES :
1. Rameaux musculaires :
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-
nerf du muscle sartorius
rameau musculaire médial pour le muscle pectiné et le muscle long adducteur
nerf du muscle quadriceps qui se divise en quatre rameaux pour chaque chefs du muscle et pour le
muscle articulaire du genou (avec la branche du muscle vaste médial)
2. Rameaux cutanés :
-
rameaux cutanés médiaux pour le tiers moyen de la face médiale de la cuisse
rameaux cutanés antérieurs pour la face antérieure de la cuisse jusqu’au genou
nerf saphène (saphène interne) : il descend dans le trigone fémoral le long du bord latéral de l’artère
fémorale. Puis, dans le canal des adducteurs, il passe en avant jusqu’au condyle médial du
genou. Il traverse alors le fascia subsartorial en passant entre les tendons du sartorius et du
gracile. Il donne alors un rameau patellaire puis suit le trajet de la veine grande saphène à
la jambe et se termine à la région talo-crurale par des rameaux malléolaires médiaux et au
bord médial du pied jusqu’à l’hallux.
Territoires : face antéro-médiale du genou ; moitié médiale de la jambe ; région malléolaire
médiale ; bord médial du pied jusqu’à la tête de M1.
3. Territoires :
Moteur : muscles psoas, iliaque, pectiné, long adducteur, sartorius, quadriceps, articulaire du genou.
FONCTION : - hanche : flexion et participe à l’adduction
- genou : extension et participe à la flexion et la rotation médial (par le
sartorius)
Sensitif : - face antérieure de la cuisse
- tiers moyen de la face médiale de la cuisse
- faces antérieure et médiale du genou
- moitié médiale de la jambe
- malléole médiale
- bord médial du pied
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Le nerf sciatique (grand sciatique) sans les branches
terminales
I. ORIGINE :
Le nerf sciatique est un nerf mixte qui provient de toutes les branches du plexus sacral (L4 à S3).
C’est le nerf le plus long et le plus volumineux de l’organisme.
II. TRAJET :
Il sort du bassin par le foramen infra-piriforme et est dirigé en bas et en dehors à la fosse, puis verticalement
à la cuisse.
III. TERMINAISON :
Il se termine en se divisant en haut du losange poplité en deux branches terminales :
le nerf tibial
le nerf fibulaire commun
IV. RAPPORTS :
A la fesse : - en AV : les pelvitrochantériens
- en AR : le grand fessier
- en DD : l’ischium
- en DH : le grand trochanter
A la cuisse : - en AV : le grand adducteur
- en AR : les ischio-jambiers
V. RAPPORTS VASCULO-NERVEUX :
A la fesse : - les nerfs collatéraux du plexus sacral l’encadrent au niveau du foramen infra-piriforme
- l’artère glutéale inférieure se ramifie en AR du nerf
A la cuisse : - les artères perforantes forment des anastomoses en AV du nerf
- le nerf cutané postérieur de la cuisse est séparé du nerf sciatique par les ischio-jambiers
VI. COLLATÉRALES :
-
Rameaux musculaires pour les semi-tendineux et semi-membraneux, le biceps fémoral et le
3ème faisceau du grand adducteur
Rameaux articulaires pour l’articulation coxo-fémorale et parfois le genou
VII. TERRITOIRES :
Moteur : muscles semi-tendineux et semi-membraneux, le biceps fémoral et le 3ème faisceau du
grand adducteur
FONCTION : - extension de la hanche
- flexion du genou
- participe à l’adduction de la hanche
VIII. CONCLUSION :
En pathologie, on retrouve une atteinte fréquente nu nerf sciatique : la sciatique. C’est une pathologie
neurogène périphérique radiculaire qui va entraîner des troubles sensitifs, mais également moteurs et trophiques.
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Nerf sciatique
_______________________________________________________________________
Le nerf fibulaire commun (sciatique poplité externe) sans les
branches terminales
I. ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON, RAPPORT :
-
C’est le rameau terminal latéral du nerf sciatique.
Il naît à l’angle supérieur de la fosse poplitée
Il descend en bas et en dehors en longeant le bord médial du muscle biceps fémoral
Sous la tête fibulaire il se dirige vers l’avant et le dehors
Il traverse le SIML et se termine sur la face latérale du col du fibula en donnant 2 branches :
Nerf fibulaire superficiel
Nerf fibulaire profond
A la fosse poplitée il passe en arrière du chef latéral du muscle gastrocnémien et en dedans du muscle
biceps fémoral
Dans la loge latérale de jambe il est recouvert par le muscle long fibulaire
II. COLLATÉRALES :
Rameaux articulaires :
Pour la face latérale du genou et pour l’articulation tibio-fibulaire proximale
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Rameaux musculaires :
Ils sont au nombre de deux, pour le muscle tibial antérieur
Il naissent dans la loge latérale, traverse le SIMA (Septum inter-musculaire antérieur) et innervent la partie
supérieure du tibial antérieur
Rameaux cutanés :
nerf sural latéral (nerf cutané latéral de la jambe) :
Il innerve la partie antéro-latérale du genou et les ¾ supérieur de la face latérale de la jambe
Il déborde plus sur la face antérieure que sur la face postérieure
rameaux communiquant fibulaire (accessoire du saphène externe) :
Il naît à la fosse poplitée et descend à la face postérieure de la jambe avec la veine petite saphène
Il traverse l’aponévrose superficielle à mi hauteur de jambe
Le plus souvent, il s’anastomose avec le nerf sural médial (collatérale du nerf tibial) pour former le
nerf sural
Parfois, il peut rester individualisé et se termine alors à la partie basse de la face latérale de la jambe
et à la région malléolaire latérale
-
III. TERMINALES :
nerf fibulaire superficiel :
- OTTR :
il naît de la face latéral du col de la fibula
il descend en bas et en AV, dans la loge latérale
il devient superficiel au ¼ inférieur de la jambe en traversant le SIMA, et se divise en ses
terminales : - le nerf cutané dorsal médial
-
Collatérales :
-
-
le nerf cutané dorsal intermédiaire
Rameaux musculaires pour les muscles long fibulaire, court fibulaire et 3ème fibulaire
Rameaux cutanés pour le ¼ inférieur de la moitié latéral de la face antérieure de jambe
Terminales :
Les nerfs cutanés dorsaux médial et intermédiaire se ramifient sur le dos du pied et innervent le dos
du pied en dedans d’une ligne passant par le milieu du 4ème orteil ou parfois le 5ème, sauf le bord médial
(nerf saphène), la phalange unguéale des orteils correspondants (nerf plantaire médial) et la 1ère
commissure interdigital (nerf fibulaire profond).
Nerf fibulaire profond :
- OTTR :
il naît dans la loge latérale de jambe, au col de la fibula
il se dirige en AV et DD, traverse le SIMA et rejoint la membrane interosseuse
il passe ensuite sous le rétinaculum des extenseurs et se divise en 2 rameaux : médial et latéral
-
Collatérales :
-
-
Rameaux musculaires pour les muscles tibial antérieur, LEH, LEO et parfois le 3ème fibulaire
Terminales :
-
Rameau latéral : il se dirige en bas et en DH, sous les muscles CEO et CEH. Il se distribue à ces
muscles et aux os et articulations du dos du pied, jusqu’aux métatarso-phalangiennes
-
Rameau médial : il se dirige vers l’AV, légèrement en DD, entre les tendons du LEH en DD et les
vaisseaux dorsaux du pied en DH. Il innerve les os et les articulations de voisinage et se termine
en devenant superficiel dans la 1ère commissure interdigital ou il innerve les faces en regard des
1er et 2ème orteils, sauf la phalange distale (nerf plantaire médial)
III. TERRITOIRES :
Le nerf fibulaire superficiel :
Moteur : muscles long fibulaire, court fibulaire et parfois le 3ème fibulaire
Sensitif : - jambe, ¼ inférieur, partie antéro-latérale
- dos du pied en dedans d’une ligne passant par le milieu du 4ème orteil ou parfois le 5ème,
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sauf le bord médial, la phalange unguéale des orteils correspondants et la 1 ère commissure
interdigitale.
Le nerf fibulaire profond :
Moteur : muscles tibial antérieur, LEH, LEO, CEO, CEH et parfois le 3ème fibulaire
Sensitif : - 1ère commissure interdigital
Le nerf fibulaire commun (y compris les terminales) :
Moteur : toute la région antéro-latérale de la jambe et du dos du pied.
FONCTION : - flexion dorsale de la talo-crurale
- éversion du pied
- extension des orteils
Sensitif : - jambe, ¼ inférieur, partie antéro-latérale
- dos du pied en dedans d’une ligne passant par le milieu du 4ème orteil ou parfois le 5ème,
sauf le bord médial et la phalange unguéale des orteils correspondants
Les branches terminales du nerf fibulaire commun (sciatique
poplité externe)
I. INTRODUCTION :
Le nerf fibulaire commun est le rameau terminal latéral du nerf sciatique et donne deux branches
terminales : - le nerf fibulaire superficiel
- le nerf fibulaire commun
II. LE NERF FIBULAIRE SUPERFICIEL :
ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON, RAPPORTS :
-
il naît de la face latéral du col de la fibula
il descend en bas et en AV, dans la loge latérale
il descend entre les deux portions diaphysaires du muscle long fibulaire contre la face latérale de la
fibula, puis entre les muscles fibulaires et le SIMA
il devient superficiel au ¼ inférieur de la jambe en traversant le SIMA, et se divise en ses
terminales : - le nerf cutané dorsal médial
-
le nerf cutané dorsal intermédiaire
COLLATÉRALES :
-
Rameaux musculaires pour les muscles long fibulaire, court fibulaire et 3ème fibulaire
Rameaux cutanés pour le ¼ inférieur de la moitié latéral de la face antérieure de jambe
TERMINALES :
Les nerfs cutanés dorsaux médial et intermédiaire se ramifient sur le dos du pied et innervent le dos
du pied en dedans d’une ligne passant par le milieu du 4ème orteil ou parfois le 5ème, sauf le bord médial (nerf
saphène), la phalange unguéale des orteils correspondants (nerf plantaire médial) et la 1ère commissure
interdigital (nerf fibulaire profond).
II. LE NERF FIBULAIRE PROFOND :
ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON, RAPPORTS :
-
il naît dans la loge latérale de jambe, au col de la fibula
il se dirige en AV et DD, traverse le SIMA et rejoint la membrane interosseuse
puis, il descend presque verticalement, légèrement oblique en DD, contre la membrane
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-
interosseuse puis le tibia, encadré par le tibial antérieur en DD et les longs extenseurs en DH
il passe ensuite sous le rétinaculum des extenseurs et se divise en 2 rameaux : médial et latéral
COLLATÉRALES :
-
Rameaux musculaires pour les muscles tibial antérieur, LEH, LEO et parfois le 3ème fibulaire
TERMINALES :
-
Rameau latéral : il se dirige en bas et en DH, sous les muscles CEO et CEH. Il se distribue à ces
muscles et aux os et articulations du dos du pied, jusqu’aux métatarso-phalangiennes
-
Rameau médial : il se dirige vers l’AV, légèrement en DD, entre les tendons du LEH en DD et les
vaisseaux dorsaux du pied en DH. Il innerve les os et les articulations de voisinage et se termine
en devenant superficiel dans la 1ère commissure interdigital ou il innerve les faces en regard des
1er et 2ème orteils, sauf la phalange distale (nerf plantaire médial)
III. TERRITOIRES :
Le nerf fibulaire superficiel :
Moteur : muscles long fibulaire, court fibulaire et parfois le 3ème fibulaire
Sensitif : - jambe, ¼ inférieur, partie antéro-latérale
- dos du pied en dedans d’une ligne passant par le milieu du 4ème orteil ou parfois le 5ème,
sauf le bord médial, la phalange unguéale des orteils correspondants et la 1 ère commissure
interdigital.
Le nerf fibulaire profond :
Moteur : muscles tibial antérieur, LEH, LEO, CEO, CEH et parfois le 3ème fibulaire
Sensitif : - 1ère commissure interdigital
Le nerf fibulaire commun (y compris les terminales) :
Moteur : toute la région antéro-latérale de la jambe et du dos du pied.
FONCTION : - flexion dorsale de la talo-crurale
- éversion du pied
- extension des orteils
Sensitif : - jambe, ¼ inférieur, partie antéro-latérale
- dos du pied en dedans d’une ligne passant par le milieu du 4ème orteil ou parfois le 5ème,
sauf le bord médial et la phalange unguéale des orteils correspondants
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Nerf fublaire profond
Nerf fibulaire superficiel
______________________________________________________________________________________________
Le nerf tibial (nerf sciatique poplité interne et le nerf tibial
postérieur)
I. ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON, RAPPORT :
-
C’est la branche terminale médiale du nerf sciatique.
Il naît au sommet de la fosse poplitée, voire plus haut
Il traverse la fosse poplitée verticalement, le long de la diagonale
Il rejoint les vaisseaux et chemine en dehors et en arrière d’eux
Il est recouvert par la réunion des 2 chefs du gastrocnémien, puis passe en AR de l’arcade du soléaire
Il descend devant ce muscle dans la loge profonde de la région postérieure de la jambe, en arrière des
muscles tibial postérieur et LFO
Il est oblique en bas et légèrement en dedans, puis rejoint le sillon rétro-malléolaire médial ou il se divise
et donne les nerfs plantaires médial et latéral
Dans son trajet jambier, il est toujours en arrière et en dehors des vaisseaux
II. COLLATÉRALES :
Dans la fosse poplitée :
Nerf médial et latéral du muscle gastrocnémien
Nerf du muscle plantaire
Nerf du muscle poplité
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-
Nerf du muscle soléaire
Rameaux articulaires pour le genou et la membrane interosseuse, jusqu’à l’articulation tibio-fibulaire
distale
-
Rameau cutané : nerf sural médial qui descend derrière les gastrocnémiens et accompagne la veine petite
saphène. Il devient superficiel à mi-hauteur de jambe et s’anastomose avec le rameau
communiquant fibulaire et devient alors le nerf sural. Il continue de suivre la petite
saphène, passe sous la malléole fibulaire et se termine en donnant le nerf dorsal latéral
du pied
Territoires : - jambe, moitié inférieure, partie postéro-latérale
- région malléolaire latérale
- face latérale du talon
- partie latérale du dos du pied, en dehors d’une ligne passant au milieu de
O4, voire O5, sauf les phalanges unguéales
À la jambe :
Rameaux moteurs pour le tibial postérieur, le soléaire, le LFO, le LFH
Rameaux articulaires pour l’articulation talo-crurale
Rameaux cutanés : nerf calcanéen médial, pour les faces postérieure, médiale et plantaire du talon
III. TERMINALES :
Nerf plantaire médial :
- OTTR :
C’est la branche la plus volumineuse du nerf tibial
il naît dans le canal calcanéen
il se dirige en avant et accompagne le tendon du LFH
il chemine entre l’abducteur de l’hallux en dedans, et le CFO et CFH en dehors
-
Collatérales et terminales:
Rameaux musculaires pour les muscles abducteur de l’hallux, CFO, CFH, carré plantaire (chef
médial) et les deux premiers lombricaux
-
Rameaux articulaires pour les articulations de voisinage
Rameaux cutanés pour la plante du pied, en dedans d’une ligne passant par le milieu de O4, plus
la face dorsale des phalanges unguéales des orteils correspondant
Nerf plantaire latéral :
- OTTR :
c’est la branche latéral du nerf tibial
il naît sous la malléole tibiale, passe sous le calcanéus
il est oblique en AV et DD, entre le carré plantaire au dessus, et le CFO en dessous
il va jusqu’à la base de M5 et se divise en 2 rameaux :
un superficiel pour la loge plantaire latérale
un profond qui accompagne l’arcade profonde dans la profondeur de la loge
moyenne plantaire
-
Collatérales et terminales :
-
Rameaux musculaires pour le muscle carré plantaire (chef latéral), les muscles propres de O5,
l’adducteur de l’hallux, les 2 derniers lombricaux et tous les interosseux
Rameaux articulaires pour la partie plantaire des articulations latérales du pied
Rameaux cutanés pour la plante du pied en dehors d’une ligne passant par le milieu de O4 plus la
face dorsale des phalanges unguéales des orteils correspondants
III. TERRITOIRES :
Moteur : - tous les muscles de la région postérieure de jambe et de la plante du pied : triceps sural,
muscle plantaire, tibial postérieur, poplité, LFH et LFO
- à la plante du pied : CFO, CFH, CFV, abducteur du V et de l’hallux, l’adducteur oblique et
transverse, l’opposant du V, le carré plantaire, les interosseux et les lombricaux
FONCTION : - flexion plantaire de la talo-crurale
- inversion du pied
- flexion des orteils
- participe faiblement à la flexion du genou
Sensitif : - jambe, moitié inférieure, partie antéro-latérale
- faces postérieure, médiale et plantaire du talon
- toute la plante du pied plus la face dorsale des phalanges unguéales des orteils
- la partie latérale du dos du pied en dehors d’une ligne passant par le milieu du 4 ème orteil ou
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parfois du 5ème
Les nerfs plantaires médial et latéral (interne et externe)
I. LE NERF PLANTAIRE MÉDIAL :
- OTTR :
C’est la branche la plus volumineuse du nerf tibial
il naît dans le canal calcanéen
il se dirige en avant et accompagne le tendon du LFH
il chemine entre l’abducteur de l’hallux en dedans, et le CFO et CFH en dehors
-
Collatérales et terminales:
Rameaux musculaires pour les muscles abducteur de l’hallux, CFO, CFH, carré plantaire (chef
médial) et les deux premiers lombricaux
-
Rameaux articulaires pour les articulations de voisinage
Rameaux cutanés pour la plante du pied, en dedans d’une ligne passant par le milieu de O4, plus
la face dorsale des phalanges unguéales des orteils correspondants
II. LE NERF PLANTAIRE LATÉRAL :
- OTTR :
c’est la branche latéral du nerf tibial
il naît sous la malléole tibiale, passe sous le calcanéus
il est oblique en AV et DD, entre le carré plantaire au dessus, et le CFO en dessous
il va jusqu’à la base de M5 et se divise en 2 rameaux :
un superficiel pour la loge plantaire latérale
un profond qui accompagne l’arcade profonde dans la profondeur de la loge
moyenne plantaire
-
Collatérales et terminales :
-
Rameaux musculaires pour le muscle carré plantaire (chef latéral), les muscles propres de O5,
l’adducteur de l’hallux, les 2 derniers lombricaux et tous les interosseux
Rameaux articulaires pour la partie plantaire des articulations latérales du pied
Rameaux cutanés pour la plante du pied en dehors d’une ligne passant par le milieu de O4 plus la
face dorsale des phalanges unguéales des orteils correspondants
III. TERRITOIRES :
Moteur : - à la plante du pied : abducteur de hallux, CFO, CFH, carré plantaire, CFV, abducteur du V,
l’opposant du V, l’adducteur oblique et transverse de l’hallux, les interosseux et les lombricaux
FONCTION : - participe à l’inversion du pied
- flexion, adduction ou abduction des orteils
Sensitif : - toute la plante du pied, plus la face dorsale des phalanges unguéales des orteils
______________________________________________________________________________________________
L'innervation sensitive de la jambe et du pied
I. INTRODUCTION :
Il existe deux types d’innervation sensitive :
l’innervation radiculaire dépendant d’une racine nerveuse d’origine
l’innervation dépendant d’un tronc nerveux de terminaison
Pour simplifier l’innervation radiculaire, on peut dire que la face antérieure du membre inférieur est innervé
par les branches terminales du plexus lombaire composé par les racines L1, L2, L3 et L4, alors que la face postérieure
est innervée par la plexus sacré dont les racines sont L5, S1, S2 et S3.
II. L’INNERVATION TRONCULAIRE :
Dans la région glutéale :
-
partie supérieure : nerf ilio-hypogastrique (L1)
-
partie inférieure : nerf cutané postérieur de la cuisse (L4, L5, S1, S2, S3)
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partie inféro-latérale : branche glutéale du nerf cutané latéral de la cuisse (L2)
-
Dans la région de la cuisse et du genou :
-
Face antérieure :
- Partie supérieure, de dehors en dedans : - nerf ilio-hypogastrique (L1)
- nerf génito-fémoral (L2)
- nerf ilio-inguinal (L1)
- Partie latérale : nerf cutané latéral de la cuisse (L2)
- Partie antérieure : nerfs cutanés ant et médial de la cuisse issus du nerf fémoral (L2, L3, L4)
- Partie inféro-médiale : nerf obturateur (L2, L3, L4)
-
Face postérieure :
- Partie latérale : nerf cutané latéral de la cuisse (L2)
- Partie médiale, de haut en bas : - nerf ilio-ingunal (L1)
- nerfs cutanés ant et médial de la cuisse issus du nerf fémoral
(L2, L3, L4)
- nerf obturateur (L2, L3, L4)
- Partie postérieure : nerf cutané postérieur de la cuisse (L4, L5, S1, S2, S3)
Dans la région de la jambe :
-
Face antérieure :
- Moitié médiale : - nerf saphène (L2, L3 ,L4)
- Moitié latérale : - ¾ supérieur : - nerf cutané sural latéral (L4, L5, S1, S2, S3)
- ¼ inférieur : - nerf fibulaire superficiel (L4, L5, S1, S2, S3)
-
Face postérieure :
- 1/3 supérieur : nerf cutané postérieur de la cuisse (L4, L5, S1, S2, S3)
- Partie médiale : - nerf saphène (L2, L3 ,L4)
- Partie latérale : - nerf cutané sural latéral (L4, L5, S1, S2, S3)
- Partie moyenne : - nerfs sural et sural médial (L4, L5, S1, S2, S3)
Dans la région de la cheville et du pied :
-
Face dorsale :
- nerf fibulaire superficiel (L4, L5, S1, S2, S3)
- nerf fibulaire profond (L4, L5, S1, S2, S3)
- nerf sural : bord latéral du pied (L4, L5, S1, S2, S3)
- nerf saphène : bord médial du pied (L2, L3 ,L4)
- nerfs plantaires latéral et médial (L4, L5, S1, S2, S3)
-
Face plantaire :
- nerfs plantaires latéral et médial (L4, L5, S1, S2, S3)
- nerf saphène : bord médial du pied (L2, L3 ,L4)
- nerf calcanéen médial (L4, L5, S1, S2, S3)
______________________________________________________________________________________________
Innervation et vascularisation des orteils
I. INTRODUCTION :
Chaque orteil présente une innervation sensitive et une vascularisation particulière au niveau de ses faces
dorsale et plantaire.
II. L’INNERVATION SENSITIVE DES ORTEILS :
L’innervation radiculaire :
-
Face dorsale : - les 3 premiers orteils et la moitié médiale du 4ème : racine L5
- le 5ème orteil et la moitié latérale du 4ème orteil : racine S1
Face plantaire : pour tous les orteils : racine S1
L’innervation tronculaire :
-
Face dorsale : - nerf fibulaire superficiel : les 3 premiers orteils et la moitié médiale du 4ème sauf la
phalange distale des orteils correspondants
- nerf plantaire médial : la phalange distale des 3 premiers orteils et de la moitié
médiale du 4ème
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- nerf fibulaire profond : 1ère commissure inter digitale
- nerf cutané sural médial : le 5ème orteil et la moitié latérale du 4ème orteil sauf la
phalange distale des orteils correspondants
- nerf plantaire latérale : la phalange distale du 5ème orteil et de la moitié latérale du
4ème orteil
-
Face plantaire : - nerf plantaire médial : les 3 premiers orteils et la moitié médiale du
4ème orteil
- nerf plantaire latéral : le 5ème orteil et la moitié latérale du 4ème orteil
III. LA VASCULARISATION DES ORTEILS :
Face dorsale :
-
pour l’hallux : artères digitales dorsales latérale et médiale, issues de la première artère
métatarsienne dorsale, elle même issue de l’artère dorsale du pied
-
pour O2 : - artère digitale dorsale médiale, issue de la première artère métatarsienne dorsale
- artère digitale dorsale latérale issue de la deuxième artère métatarsienne, elle même issue
de l’artère arquée
-
pour O3, 4 et 5 : - artères digitales dorsales latérale et médiale, issues des artères métatarsiennes,
elles mêmes issues de l’artère arquée
Face plantaire :
-
pour l’hallux : artères digitales plantaires médiale et latérale, issues de la première artère
métatarsienne plantaire, elle même issue de l’artère plantaire médiale
-
pour O2, 3, 4, 5 : artères digitales plantaires médiale et latérale, issues des artères métatarsiennes
plantaires, elles mêmes issues de l’artère plantaire latérale
IV. CONCLUSION :
Chaque orteil reçoit donc 4 artères : 2 dorsales et 2 plantaires
Les artères destinées à l’hallux sont les plus importantes
Il existe également un réseau pulpaire et un réseau unguéal qui constituent un réseau capillaire
Les veines font suite à ce réseau capillaire
Innervation du pied :
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Les artères de la région de la fesse (glutéale)
INTRODUCTION :
Le réseau de l’artère iliaque interne participe à l’irrigation de la partie proximale du membre inférieure et de
la région glutéale. L’artère iliaque interne présente des branches intra-pelviennes (artères ombilicale, vaginale,
utérine) et des branches extra-pelviennes (artères obturatrice, glutéales sup. et inf. et honteuse interne).
I. L’ARTÈRE OBTURATRICE :
OTT : elle naît de l’artère iliaque interne. Elle est intra-pelvienne et suit la ligne arquée sur la face interne de l’os
coxal. Elle pénètre dans le canal infra-pubien ou elle se divise en deux rameaux terminaux (ant. ou médiale et
post. ou latérale)
Rapports : - elle longe l’os coxal entre le muscle iliaque, en haut, et le muscle obturateur interne en bas.
- dans le canal sous pubien, elle est accompagnée par les deux veines obturatrices qui l’encadrent et
par le nerf obturateur.
Terminales : - rameau antérieur : il contourne en avant le foramen obturé et donne des rameaux aux muscles
obturateur externe, adducteurs et gracile, et aux organes génitaux externes.
- rameau postérieur : il contourne en arrière le foramen obturé et donne :
- des rameaux musculaires pour l’obturateur externe, le grand adducteur et un rameau
pour l’obturateur interne qui retraverse le canal sous pubien
- un rameau articulaire qui est l’artère du ligament rond de la tête fémorale
- des rameaux anastomotiques avec la branche antérieure. De plus, un rameau passe
sous le muscle carré fémoral et s’anastomose avec l’artère glutéale inférieure, l’artère
circonflexe médiale et avec la 1ère artère perforante.
II. L’ARTÈRE GLUTÉALE SUPÉRIEURE :
OTT : elle naît de l’artère iliaque interne. Elle traverse le plexus sacral entre le tronc lombo-sacré et la racine S1.
Puis, elle sort du bassin par l’orifice supra-piriforme accompagné par le nerf glutéal supérieur et se divise en
deux rameaux (superficiel et profond).
Rapports : au niveau de l’orifice, on trouve au-dessus, le bord supérieur de la grande incisure ischiatique, et en
dessous, le muscle piriforme.
Terminales : - rameau superficiel : il se dirige en haut et en dehors entre le moyen et le grand fessier et se
distribue au grand fessier.
- rameau profond : il passe entre le petit et le moyen fessier et se divise en deux branches qui sont
accompagnées par les deux branches terminales (sup. et inf.) du nerf glutéal sup. :
- branche supérieure : elle se dirige vers l’avant en longeant la ligne glutéale antérieure.
Elle se distribue au petit et au moyen fessiers.
- branche inférieure : elle se dirige horizontalement vers l’avant et se termine dans le
tenseur du fascia lata. Il se distribue aux petit et au moyen fessiers, au TFL, à l’os
coxal et à l’articulation coxo-fémorale.
III. L’ARTÈRE GLUTÉALE INFÉRIEURE :
OTT : elle naît de l’artère iliaque interne. Elle traverse le plexus sacral entre S3 et S4 et sort du bassin par l’orifice
infra-piriforme. Elle descend en bas et en dehors dans la fosse et se divise en plusieurs branches terminales.
Rapports : - au niveau du foramen infra-piriforme, on a au-dessus, le muscle piriforme, et en dessous, l’épine
ischiatique et le ligt sacro-épineux. Elle est accompagnée par ses veines satellites, les vaisseaux
honteux internes, le nerf grand sciatique, le nerf de l’obturateur interne et du jumeau sup., le nerf du
carré fémoral et du jumeau inf., le nerf glutéal inf., et le nerf cutané postérieur de la cuisse.
- a la fesse, on a le grand fessier en AR, le nerf sciatique et les pelvi-trochantériens en AV.
Terminales : - rameau inféro-latéral : il se distribue au grand fessier, aux jumeaux, au piriforme, à l’obturateur
interne et au carré fémoral.
- rameau satellite du nerf sciatique qui l’accompagne jusqu’au milieu de la cuisse.
- rameau anastomotique avec l’artère glutéale supérieure (inconstant)
- rameau inféro-médial qui passe sous le carré fémoral et s’anastomose avec le rameau postérieur de
l’artère obturatrice, avec l’artère circonflexe médiale et avec la 1 ère perforante.
IV. L’ARTÈRE HONTEUSE INTERNE :
Elle naît de l’artère iliaque interne. Elle sort du bassin par l’orifice infra-piriforme, contourne l’épine ischiatique
et entre dans la fosse ischio-réctale en passant dans la petite incisure ischiatique. Dans son trajet extra-pelvien, elle
donne des rameaux aux grand fessier, piriforme, jumeaux et à l’obturateur interne.
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Les artères de la cuisse
Il s’agit de l’artère fémorale.
I. ORIGINE,
-
TRAJET, TERMINAISON :
Elle fait suite à l’artère iliaque externe après l’anneau inguinal.
Elle descends dans la partie antéro-médiale de la cuisse et descends en bas, en dedans et en arrière.
Elle devient plus profonde et passe dans le canal des adducteurs.
Elle continue ensuite par l’artère poplitée.
II. RAPPORTS :
Au niveau de la lacune vasculaire :
En AR et en bas : le pubis et le muscle pectiné recouvert par son aponévrose.
En AV et en haut : le ligament inguinal.
En DD : la veine fémorale puis un ganglion lymphatique.
En DH : le muscle ilio-psoas et le nerf fémoral dont elle est séparée par l’aponévrose du muscle et par la
bandelette ilio-pectinée.
Au niveau du canal des adducteurs :
Il s’agit d’un conduit aponévrotique qui parcourt la région antéro-médiale de la cuisse entre le muscle
vaste médial et les muscles adducteurs.
Ce canal est de forme prismatique, triangulaire et vrillé.
Il débute au niveau de l’anneau inguinal et se termine en bas dans le foramen des adducteurs.
À l’anneau inguinal et dans le triangle de Scarpa, la veine est en dedans de l’artère, mais décrit une
demie hélice autour de l’artère. La veine devient donc postérieure dans la région moyenne de la cuisse, et
latérale au niveau du foramen des adducteurs (partie inférieure).
Les lymphatiques sont situés en dedans de la veine et sur tout son trajet.
L’artère est accompagnée de plusieurs rameaux nerveux dont le plus important est le nerf saphène issu
du nerf fémoral. Il descend en avant de l’artère, puis sort du canal en traversant la partie inférieure du
fascia subsartorial avec l’artère descendante du genou.
III. COLLATÉRALES :
4 artères sont superficielles et traversent le fascia criblé.
L’artère épigastrique superficielle : Elle naît sous le ligament inguinal puis remonte vers l’abdomen et irrigue
la peau et la région sous ombilicale antérieure.
L’artère circonflexe iliaque superficielle : Elle naît sous le ligament inguinal puis remonte en longeant la crête
iliaque et irrigue la peau et le tissu sous cutané de la région latérale du tronc.
Les artères honteuses externes supérieure et inférieure : elles naissent en dessous de l’artère épigastrique
superficielle et se dirige en dedans. Elles irriguent la peau et le tissu sous cutané de la région pubienne
ainsi que les organes génitaux externes.
L’artère fémorale profonde (ou artère profonde de la cuisse) : c’est la collatérale la plus importante de
l’artère fémorale : à elle seule, elle irrigue pratiquement toute la cuisse.
OTTR : - elle naît dans le trigone fémoral
- elle se dirige en bas, en AR et en DH dans le sillon formé par le muscle psoas en DH et par le
pectiné en DD
- elle s’engage ensuite entre le pectiné et le long adducteur et descend dans les adducteurs entre
le long en AV, et le court puis le grand adducteur en AR
- elle se termine en traversant le 2ème faisceau du grand adducteur et prend alors le nom de
3ème perforante
Collatérales : elles sont au nombre de 5 :
- artère circonflexe latérale :
- elle contourne la partie supérieure de la diaphyse fémorale en passant en AR du droit
fémoral et dans les insertions du muscle vaste latéral
- elle envoie un rameau qui passa en AV de la tête fémorale et qui va s’anastomoser avec
l’artère circonflexe médiale
- elle envoie d’autres rameaux pour les muscles du voisinage, c’est à dire le droit
fémoral, le vaste latéral et le TFL. Elle irrigue aussi le ligt ilio-fémoral (de Bertin)
- artère circonflexe médiale :
- elle contourne la partie supérieure de la diaphyse fémorale en passant sous le col
- elle s’engage sous le bord inférieur du pectiné, longe l’obturateur externe jusqu’au
carré fémoral
- elle envoie un rameau qui monte derrière le col fémoral et s’anastomose avec l’artère
circonflexe latérale
- elle se termine en s’anastomosant avec
- la branche postérieure de l’artère obturatrice
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-
- l’artère glutéale inférieure
- la 1ère perforante
elle irrigue le pectiné, l’obturateur externe, le carré fémoral et l’articulation coxo-
fémorale
- artère du quadriceps :
- elle se divise en 4 branches pour chacun des chefs du muscles
- artères perforantes :
- elles traversent le plan des adducteurs
- la 1ère perforante passe entre les deux faisceaux du court adducteur, puis entre les
deux premiers faisceaux du muscle grand adducteur
- la 2ème perforante passe sous le court adducteur puis perfore de 2 ème faisceau du
muscle grand adducteur
- la 3ème perforante correspond à la terminaison de l’artère profonde de la cuisse et
traverse le grand adducteur
dans la loge postérieure, chaque perforante donnent 3 rameaux :
- un rameau ascendant et un rameau descendant qui s’anastomosent entre eux
- un rameau qui se divise pour assurer l’irrigation du fémur, des ischio-jambiers
et du nerf sciatique
- en haut, la 1ère artère perforante s’anastomose avec :
- l’artère circonflexe médiale
- l’artère obturatrice
- l’artère glutéale inférieure
- en bas, la 3ème perforante s’anastomose avec l’artère poplitée
-
Terminaison : c’est la 3ème perforante qui traverse le grand add et qui se jette dans l’artère poplitée
L’artère descendante du genou : elle naît à la partie inf. du canal des add. et se divise en 3 rameaux :
rameau saphène (ou superficiel) qui traverse le fascia subsartorial avec le nerf saphène et se
distribue aux téguments de la partie supéro-médiale de la jambe
-
2 rameaux profonds pour le muscle vaste médial et pour l’articulation du genou. Elles
participent ainsi à la constitution du réseau artériel profond du genou (RAPG)
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Les artères du genou
Il s’agit de l’artère poplité.
I. ORIGINE, TRAJET, TERMINAISON :
-
Elle
Elle
Elle
Elle
fait suite à l’artère fémorale.
naît à l’anneau du grand adducteur.
est d’abord oblique en bas et en DH jusqu’au milieu de la fosse poplitée, puis devient verticale.
se termine au niveau de l’arcade du muscle soléaire en donnant 2 branches :
L’artère tibiale antérieure
L’artère tibiale postérieure
II. RAPPORTS :
-
L’artère est située dans le compartiment profond de la loge poplitée.
On trouve de haut en bas :
En AV : - La surface poplitée du fémur
- Le plan fibreux postérieur du genou
- Le muscle poplité
En AR : - Les fascia poplités (profond et superficiel)
- La réunion des 2 chefs du muscle gastrocnémiens
En DD : - Le muscle semi-membraneux
- Le chef médial du muscle gastrocnémien
En DH : - Le muscle biceps fémoral
- Le chef latéral du muscle gastrocnémien
III. RAPPORTS VASCULO-NERVEUX :
-
-
La veine poplitée est en DH de l’artère au foramen des adducteurs, puis elle contourne l’artère par
l’arrière. À la partie inférieure de la fosse poplitée, la veine est postéro-médiale par rapport à l’artère.
Parfois, la veine est dédoublée en bas et les branches se mettent alors en position postéro-médiale et
postéro-latérale.
Le nerf tibial (branche du nerf sciatique) est en DH, à distance à l’origine de l’artère. Mais, l’artère
étant oblique en bas et en DH, elle se rapproche de ce nerf qui reste en AR et en DH.
La veine petite saphène est parallèle à la partie distale.
IV. COLLATÉRALES :
Elles sont au nombre de 7 :
5 artères articulaires : - l’artère articulaire supéro-médiale
- l’artère articulaire supéro-latérale
- l’artère articulaire moyenne (ou intermédiaire)
- l’artère articulaire inféro-médiale
- l’artère articulaire inféro-latérale
2 artères musculaires qui sont les artères surales, une pour chaque chef du muscle gastrocnémien
Les deux artères articulaires supérieures contournent le bord supérieur du condyle correspondant et
donnent un petit rameau au muscle quadriceps. Elles participent au réseau articulaire du genou.
L’artère moyenne naît au niveau de l’interligne, va vers l’AV, traverse le plan fibreux postérieur et se termine
dans l’espace inter-condylaire.
Les deux artères articulaires inférieures donnent chacune un rameau au gastrocnémien et participent au
réseau articulaire du genou. La médiale passe entre le condyle tibial médial et le ligament collatéral tibial, et la
latérale passe entre le ménisque latéral et le ligament collatéral fibulaire.
-
V. LE RÉSEAU ARTÉRIEL PROFOND DU GENOU ET LE RÉSEAU PATELLAIRE :
Les quatre artères articulaires supérieures et inférieures forment le réseau artériel profond du genou.
Les deux artères supérieures se divisent près du bord du tendon quadricipital en passant en AV et en AR de
celui ci et s’anastomosent avec le réseau controlatéral : ceci forme le cercle artériel supérieur
Les deux artères inférieures ont la même disposition autour du ligament patellaire : ceci forme le cercle
artériel inférieur
Ces deux cercles sont reliés par des rameaux communiquants verticaux de chaque côté de la patella : ceci
forme le réseau patellaire. Celui ci est en relation avec d’autres collatérales :
le cercle supérieur reçoit le rameau articulaire de l’artère descendante du genou
le cercle inférieur reçoit :
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-
les deux récurrentes tibiales antérieures et postérieures
qui proviennent de
-
les deux récurrentes fibulaires antérieures et postérieures
l’artère tibiale ant.
la récurrente tibiale médiale qui provient de l’artère tibiale postérieure
VI. TERMINALES :
Ce sont les artères tibiales antérieure et postérieure. Elles correspondent aux artères de la jambe.
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Les artères de la jambe
Elles sont au nombre de 2 : - l’artère tibiale antérieure
- l’artère tibiale postérieure
I. L’ARTÈRE TIBIALE ANTÉRIEURE :
OTT : - c’est la branche terminale antérieure de l’artère poplitée
- elle naît au dessus de l’arcade du soléaire
- elle se dirige en AV, en bas et DH et passe dans la loge antérieure par un orifice situé au dessus de la
membrane interosseuse, passe en dessous de l’articulation tibio-fibulaire proximale et passe entre le
tibia et la fibula
- ensuite, l’artère descend presque verticalement, puis se dirige en bas, légèrement en AV et DD
- elle se termine sous le rétinaculum des extenseurs ou elle devient artère dorsale du pied
Rapports :
- Dans la loge postérieure : - en AV et en haut : le muscle poplité
- en AV et en bas : le muscle tibial postérieur
- en AR et en haut : le chef latéral du muscle gastrocnémien
- en bas : le muscle soléaire
- Dans la loge antérieure : - la membrane interosseuse en haut, puis la face latérale du tibia en bas
- en DD : le muscle tibial antérieur
- en DH : le LEO en haut, puis le LEH en bas
- en AV : le tibial ant et les extenseurs en ht, le fascia superficiel en bas
- Au niveau du cou de pied : - en AR : le tibia et l’articulation talo-crurale
- en AV : le tendon des LEH et rétinaculum des muscles extenseurs
- en DD : le tendon du muscle tibial antérieur
- en DH : le tendon du muscle LEO
Rapports vasculo-nerveux :
- L’artère est accompagnée de ses deux veines qui l’encadrent
- Le nerf fibulaire profond croise très obliquement la face antérieure des vaisseaux : il est latéral en
haut et médial en bas
Collatérales :
-
Rameaux récurrents :
- 2 naissent dans la loge postérieure. Ce sont des artères récurrentes tibiales postérieures et
fibulaires postérieures. Elles contournent la fibula et le condyle tibial latéral et se jette dans le
cercle artériel inférieur
- 2 autres naissent dans la loge antérieure. Ce sont les artères récurrentes tibiales antérieures
et fibulaires antérieures. Elle naissent juste après le passage de l’artère dans l’orifice et remonte
pour se jeter dans le cercle artériel inférieur
-
Rameaux musculaires :
-
Rameaux malléolaires :
- 2 rameaux naissent au dessus des rétinaculums puis s’écartent de chaque côté vers les
malléoles correspondantes. On les appelle artères malléolaires antéro-latérale et antéromédiale. Elles irriguent l’articulation et les téguments et participe au réseau malléolaire
-
pour les muscles de la région antérieure : tibial antérieur, LEH, LEO, 3ème fibulaire
Terminale :
- C’est l’artère dorsale du pied
II. L’ARTÈRE TIBIALE POSTÉRIEURE :
OTT : - c’est la branche terminale postérieure de l’artère poplitée
- elle naît au dessus de l’arcade du soléaire
- elle se dirige en AV, puis descend obliquement en bas et en DD dans la région postérieure de la
jambe entre la loge profonde et la loge superficielle
- elle se termine dans le sillon malléolaire médial ou elle donne ses 2 terminales : les artères plantaires
latérales et médiales
Rapports :
- À la jambe : - en AV : le muscle tibial postérieur puis le LFO
- en AR : l’aponévrose profonde et le muscle soléaire
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- Au niveau du sillon rétro-malléolaire médial :
- en AV : le tibia et la malléole tibiale
- en AV et DD : le LFO et plus loin le muscle tibial postérieur
- en AR : les deux feuillets du rétinaculum des fléchisseurs
- en DH : le LFH et plus loin le tendon calcanéen
Rapports vasculo-nerveux :
- Le nerf tibial accompagne l’artère et ses veines satellites. Il est toujours situé en DH et en AR des
vaisseaux
Collatérales :
-
Rameau récurrent tibial médial : il se jette dans le réseau artériel profond du genou
Rameau nourricier pour le tibia
-
Artère fibulaire :
-
OTTR : - elle naît de l’artère tibiale postérieure au niveau du 1/3 supérieur de la jambe
- elle est oblique en bas et en DH et croise la face postérieure du tibial postérieur
- elle descend ensuite presque verticalement entre le LFH en DH et le tibial postérieur
en DD
- elle s’engage entre ces muscles jusqu’à la membrane interosseuse
- elle se termine à la partie latérale du talon
-
Collatérales : - rameau nourricier pour la fibula
- rameaux musculaires pour les muscles voisins (soléaire, LFH, tibial post)
- rameau perforant qui traverse la membrane interosseuse et descend en AV
d’elle jusqu’à la cheville et participe au réseau malléolaire latéral
- rameau communiquant appelé supra-tarsien qui s’anastomose avec un
rameau équivalent de l’artère tibiale postérieure
- rameau malléolaire postéro-latérale qui participe au réseau malléolaire latéral
-
-
Terminales : elle se termine par des rameaux calcanéen latéraux qui participe au réseau
calcanéen
Rameaux musculaires pour les muscles voisins (LFO, tibial postérieur, soléaire)
Rameau communiquant avec l’artère fibulaire
Artère malléolaire postéro-médiale qui participe au réseau malléolaire latéral
Rameau calcanéen médial pour la partie médiale du talon
Terminale :
Ce sont les artères plantaires latérale et médiale irriguant la plante du pied
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A tibiale antérieure
+ A récurrente tibiale post
A récurrente tibiale méd
A circonflexe de la fibula
A récurrente tibiale ant
A récurrente fibulaire ant
A des muscles fibulaires
A pour les muscles de la loge ant
rameau perforant de l’A fibulaire
A malléolaire antéro-méd
A malléolaire antéro-lat
A dorsale du pied
br de l’A tibiale ant
autres atrères
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Artères tibiale post et fibulaire
A polpitée
tronc tibio-fibulaire
A tibiale ant
A tibiale post
A fibulaire
A des muscles de la loge post
rameau musculaire
A nourricière de la fibula
A pour le N tibial
rameau perforant fibulaire
rameau communiquant tibial
rameau communiquant fibulaire
A malléolaire postéro-méd
A malléolaire postéro-lat
rameaux calcanéens médiaux
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rameaux calcanéens lat
Anatomie des veines grande saphène et petite saphène
(saphène interne et saphène externe)
1- Présentation :
L'organisation veineuse se fait sur 2 réseaux :
• un réseau superficiel, qui draine ce qu'il y a, à l'extérieur (peau, tissu sous cutanée),
• un réseau profond qui draine tout ce qui est à l'intérieur du fascia superficiel (os, articulation).
Ces 2 réseaux sont munis de valvules qui empêchent le reflux et impose une circulation de distal à proximal. Il
existe des anastomoses entre le réseau superficiel et profond, munies de valvules qui imposent une circulation
de superficiel à profond.
La petite et la grande saphène appartiennent au réseau superficiel.
2- La petite veine saphène :
a. OTTR :
Elle naît de la veine marginale latérale au cou de pied. Elle monte et passe en dessous et en arrière de la
malléole fibulaire.
Elle se dirige en haut et dedans, jusqu'au milieu du mollet, ou elle pénètre dans un dédoublement du fascia
superficiel.
Elle est verticale jusqu'à la fosse poplitée, ou elle s'incurve vers l'avant et prend le nom de crosse de la petite
saphène.
Elle passe au dessus du confluent de la jonction des 2 chefs du gastrocnémien.
Elle traverse le fascia profond du genou et se termine dans la veine poplitée.
Elle est accompagnée du nerf sural, puis par ses 2 branches le nerf sural médial et le rameau communiquant
fibulaire.
b. Territoire :
Elle draine le sang :
• de la veine marginale latérale,
• des parties postérieures et latérales de l'arrière pied,
• des parties postérieures et latérales de la jambe.
c. Anastomoses :
Elle s'anastomose :
• au pied, avec la veine dorsale du pied,
• à la jambe, avec la veine fibulaire,
• à la fosse poplitée, elle donne l'anastomose inter saphène qui contourne la face médiale de cuisse pour se
jeter dans la grande veine saphène (veine superficielle qui se jette dans la veine profonde, valvule ostiale).
3- La grande veine saphène :
a. OTTR :
Elle naît de la veine marginale médiale à la région talo crurale, elle passe devant la malléole tibiale, puis monte
le long du bord médial du tibia ; elle suit le trajet du muscle sartorius, passe en regard de la partie postérieure
de la face cutanée du condyle médial, puis croise la face médiale de cuisse en haut, avant et dehors.
Au sommet du trigone fémoral, elle devient verticale et quelques centimètres sous le ligament inguinal, elle se
coude vers l'arrière et prend le nom de « crosse de la grand saphène ».
Elle traverse le fascia criblé et se jette dans la veine fémorale, il existe une valvule ostiale.
Elle est accompagnée sous le genou par le nerf saphène.
b. Territoire :
Elle draine le sang :
• de la veine marginale médiale,
• des faces médiales et antérieures de jambe,
• de toute la cuisse, y compris de la région fessière,
• de la partie sous ombilicale des téguments de l'abdomen,
• des organes génitaux externes.
c. Anastomoses :
Elle s'anastomose :
• au pied, avec une veine dorsale et une veine plantaire médiale,
• à la jambe, avec les veines tibiales postérieures, et tibiales antérieures,
• à la cuisse, avec la veine fémorale, et elle reçoît l'anastomose inter saphène.
Ce sont ces 2 veines qui gèrent la circulation de retour du membre inférieur.
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Le trigone fémoral (triangle de Scarpa)
INTRODUCTION :
La région inguino-fémorale correspond à la face antérieure de la racine de la cuisse. Cette région est divisé
en deux par le muscle sartorius :
en DD : le triangle de Scarpa (à sommet inférieur)
en DH : le triangle inguino-fémoral (à sommet supérieur
Le triangle de Scarpa est limité :
en haut, par le ligament inguinal
en dedans, par le muscle long adducteur
en dehors, par le muscle sartorius
Je décrirai le triangle de Scarpa de la superficie à la profondeur
I. LE PLAN SUPERFICIEL :
Il est constitué de la superficie à la profondeur :
-
-
-
-
de la peau : fine, mobile et recouverte de poils
du tissu cellulaire sous cutané qui comprend :
une couche superficielle adipeuse
une couche profonde lamellaire ou cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels
des artères superficielles qui correspondent aux quatre branches de l’artère fémorale :
artère épigastrique superficielle
artère iliaque circonflexe superficielle
artères honteuses externes supérieure et inférieure
des veines superficielles qui correspondent à la veine grande saphène et à ses affluants.
Dans le triangle de Scarpa, la veine grande saphène monte verticalement et, 4 cm sous le
ligament inguinal, elle s’incurve vers l’arrière et forme la crosse de la grande saphène. C’est
à ce niveau que se situe la valvule ostiale
des lymphatiques superficiels comprenant quatre groupes de ganglion inguinaux
des nerfs superficiels : comprenant :
le rameau fémoral du nerf génito-fémoral
les rameaux cutanés médiaux (branche terminale du nerf fémoral)
les rameaux cutanés antérieur (idem)
II. LE PLAN APONÉVROTIQUE :
Le fascia engaine le muscle sartorius et se divise à son nord médial en deux feuillets :
un feuillet profond qui passe en arrière des vaisseaux fémoraux
un feuillet superficiel qui passe en avant des vaisseaux fémoraux : fascia criblé
Ces deux feuillets délimitent un canal : le canal fémoral ou cheminent les vaisseaux
III. LE PLAN MUSCULO-TENDINEUX SUPERFICIEL :
Il constitue les limites du triangle de Scarpa et est formé :
par le ligament inguinal en haut
par le muscle sartorius en dehors : il naît au niveau de l’EIAS et se dirige en bas et en
dedans. Il forme le bord externe du triangle de Scarpa
par le muscle long adducteur en dedans : il s’étend de la surface angulaire du pubis jusqu’à
la partie supérieure de la ligne âpre. Il forme le bord interne du triangle de Scarpa
Ces deux muscles convergent en descendant pour former le sommet du triangle de Scarpa
IV. LE PLAN MUSCULO-TENDINEUX PROFOND :
Il constitue le fond du triangle de Scarpa et est formé par deux muscles :
le muscle ilio-psoas en dehors
le muscle pectiné en dedans
V. LE CANAL FÉMORAL ET SON CONTENU VASCULO-NERVEUX :
Le canal fémoral fait suite à la lacune vasculaire de l’anneau inguinal. Cette lacune vasculaire est limitée :
en avant, par le ligament inguinal qui est tendu de l’EIAS au tubercule pubien,
en arrière, par le ligament de Cooper
en dedans, par le ligament de Gimbernat,
en dehors, par la bandelette ilio-pectinée qui correspond à une petite expansion du ligament
inguinal qui se termine sur le bord antérieur de l’os coxal
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Cette bandelette ilio-pectinée sépare l’anneau inguinal en deux :
en DH : lacune musculaire qui comprend le muscle psoas et ou cheminent, en dehors, le nerf
cutané latéral de la cuisse, et en dedans, le nerf fémoral qui va perforer l’aponévrose et se diviser en
ses quatre branches terminales : - nerf du muscle sartorius
- rameau musculaire médial pour le long add. et le pectiné
- nerf du muscle quadriceps
- nerf saphène
en DD : lacune vasculaire qui comprend de dehors en dedans :
l’artère fémorale qui va donner :
l’artère fémorale superficielle avec ses collatérales :
artère épigastrique superficielle
artère iliaque circonflexe superficielle
artères honteuses externes supérieure et inférieure
l’artère fémorale profonde avec ses collatérales :
artère circonflexe latérale
artère circonflexe médiale
artère du quadriceps
la veine fémorale
un ganglion lymphatique
VI. LE PLAN OSTÉO-ARTICULAIRE :
Il est formé de haut en bas par :
L’EIAS d’ou part le TFL et le sartorius
Une petite échancrure sous-jacente par ou s’échappe le nerf cutané latéral de la cuisse
L’EIAI ou se fixe le tendon direct du droit fémoral
Le pourtour externe du foramen obturé
______________________________________________________________________________________________
Le canal fémoral (des adducteurs)
I. INTRODUCTION :
Le canal fémoral fait suite à l’anneau inguinal qui est la zone de communication avec la fosse iliaque. Celui-ci
est limité :
en avant, par l’arcade inguinale, ou arcade crurale
en arrière, par le ligament de Cooper, ou ligament pectiné
vers la ligne médiane, par le ligament de Gimbernat, ou ligament lacunaire
latéralement, par la bandelette ilio-pectinée
II. LES PAROIS ET LE CONTENU DU CANAL FÉMORAL :
-
Ce canal est de forme prismatique, triangulaire et vrillé, de telle sorte que sa paroi antérieure en haut
devient médiale en bas.
Il débute au niveau de l’anneau inguinal et se termine en bas dans le foramen des adducteurs.
Ce canal est limité par trois parois :
Paroi antéro-latérale : - en haut, par l’aponévrose de l’ilio-psoas
- en bas, par l’aponévrose du muscle vaste médial
Paroi postéro-médiale : - 1/3 sup. : aponévrose du muscle pectiné
- 1/3 moyen : aponévrose du muscle long adducteur
- 1/3 inf. : aponévrose du muscle grand adducteur
Paroi antéro médiale : - au niveau du trigone, par le fascia criblé
- à la partie moyenne de la cuisse, par le muscle sartorius
- en bas, par le fascia subsartorial
Le canal fémoral est limité en deux lacunes par la bandelette ilio-pectinée :
en DH : lacune musculaire qui comprend le muscle psoas et ou cheminent, en dehors, le nerf
cutané latéral de la cuisse, et en dedans, le nerf fémoral qui va perforer l’aponévrose et se diviser en
ses quatre branches terminales : - nerf du muscle sartorius
- rameau musculaire médial pour le long add. et le pectiné
- nerf du muscle quadriceps
- nerf saphène
en DD : lacune vasculaire qui comprend de dehors en dedans :
l’artère fémorale qui va donner :
l’artère fémorale superficielle avec ses collatérales :
artère épigastrique superficielle
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un ganglion lymphatique
-
artère iliaque circonflexe superficielle
artères honteuses externes supérieure et inférieure
l’artère fémorale profonde avec ses collatérales :
artère circonflexe latérale
artère circonflexe médiale
artère du quadriceps
la veine fémorale
______________________________________________________________________________________________
Le creux poplité
INTRODUCTION :
Le creux poplité est situé à la face postérieure du genou et répond au pli de flexion de la jambe sur la cuisse.
Il est losangique à grand axe vertical et le pli de flexion du genou marque le petit axe du losange.
Le creux poplité est limité :
-
en haut et en DD : par le muscle semi-membraneux et derrière lui par le semi-tendineux et par le
SIMM
-
en haut et en DH : par le tendon du muscle biceps fémoral et par le SIML
-
en bas et en DD : par le muscle gastrocnémien médial
en bas et en DH : par le muscle gastrocnémien latéral et par le muscle plantaire grêle
Je décrirai le creux poplité de la superficie à la profondeur
I. LE PLAN SUPERFICIEL :
Il est constitué de la superficie à la profondeur :
-
de la peau : fine, mobile, élastique et dépourvue de poils
du tissu cellulaire sous cutané qui comprend :
une couche superficielle adipeuse
une couche profonde lamellaire ou cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels
II. LE PLAN APONÉVROTIQUE :
Le creux poplité est recouvert par 2 aponévroses :
une aponévrose profonde qui uni les muscles demi membraneux et biceps fémoral
une aponévrose profonde qui recouvre toute le région et qui est en continuité avec les
aponévroses de la cuisse et de la jambe.
Entre les deux aponévroses, on trouve la veine petite saphène avant se s’aboucher dans la veine poplité, les
nerfs suraux médial et latéral ainsi que les terminaisons du nerf cutané postérieur de la cuisse.
III. LE CONTENU DU CREUX POPLITÉ :
Dans ce losange passe l’artère poplitée, la veine poplitée et les branches de bifurcations du nerf sciatique
L’artère poplitée fait suite à l’artère fémorale. Elle naît à l’anneau du grand adducteur, est d’abord oblique
en bas et en DH jusqu’au milieu de la fosse poplitée, puis devient verticale. Elle se termine au niveau de l’arcade du
muscle soléaire en donnant 2 branches : les artères tibiales antérieure et postérieure. Elle donne de nombreuses
collatérales articulaires et musculaires.
La veine poplitée va de l’arcade du soléaire à l’anneau du grand adducteur en montant le long de l’artère
selon un trajet en spirale tout en restant toujours postérieure à elle. Ainsi, à l’entrée du creux poplité, l’artère est en
DD de la veine, et à la sortie, elle est en DH. La veine et l’artère poplitées sont situées dans une gaine conjonctive
commune. De plus, à la partie toute inférieure du creux poplité, la veine reçoit la crosse de la veine petite saphène
(saphène externe).
Le nerf sciatique se divise en deux branches au sommet du losange poplité.
-
Le nerf tibial : il descend verticalement, en suivant le grand axe du creux poplité puis sort de la
région en passant sous l’anneau du soléaire. Il donne des branches aux muscles de la région
(gastrocnémiens, plantaire grêle, poplité, soléaire) et un rameau cutané, le nerf sural médial.
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-
Le nerf fibulaire commun : il descend obliquement en longeant le bord médial du tendon du biceps
fémoral et se dirige vers le col de la fibula qu’il contourne et ou il donnera deux branches : nerfs
fibulaires superficiel et profond.. Ses principales collatérales sont le nerf sural latéral, le rameau
communiquant fibulaire et un rameau musculaire pour le tibial ant.
IV. LE PLAN PROFOND :
Il est constitué par:
le plan osseux postérieur du genou qui comprend de haut en bas :
la surface poplitée
la face postérieure des condyles fémoraux
l’échancrure inter-condylienne
la face postérieure de l’extrémité supérieure du tibia
le plan capsulo-ligamentaire du genou qui est constitué de :
la capsule, renforcée par le ligament croisé postéro-médial
deux coques condyliennes
des ligaments poplités oblique et arqué
-
le muscle poplité :
il est situé dans le 1/4 supérieur du plan profond
il est triangulaire, aplati, et va du condyle latéral du fémur au tibia
le tendon est intra-capsulaire et extra-synoviale. Il sort de la coque latérale
sous l’anse formée par le ligament poplité arqué
le corps charnu s’étale et les fibres musculaires sont obliques en bas et en DD
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Le canal tarsien
I. DÉFINITION :
C’est un canal ostéo-fibro-musculaire, situé à la face médiale du calcanéus. C’est une zone de passage entre
la gouttière rétro-malléolaire médiale et la plante du pied sur laquelle elle déborde.
II. CONSTITUTION :
Il est oblique en bas et en avant, et comporte deux parois et deux extrémités :
La paroi externe :
elle est osseuse, formée par la face interne du calcanéus
elle est en forme de gouttière, depuis le sustentaculum tali, jusqu’à la tubérosité postéro-médiale
-
sur son versant inférieur, se fixe le chef médial du muscle carré plantaire
La paroi interne :
elle est fibro-musculaire, formée par :
le rétinaculum des fléchisseurs (ligament annulaire médial) qui est la gaine fibreuse des
muscles fléchisseur qui est formé de deux lames, superficielle et profonde.
En avant, ces lames s’insèrent sur la face médiale et sur l’apex de la malléole médiale, puis,
elles divergent rapidement en arrière, pour se fixer sur la face médiale du calcanéus.
De sa face profonde partent des septums vers le tibia, le talus et le calcanéus, délimitant
quatre gouttières ou s’engagent des tendons (muscles tibial postérieur, LFO et LFH), des
vaisseaux (tibiaux postérieurs) et des nerfs (nerf tibial)
le muscle adducteur de l’hallux qui est engainé par les deux feuillets du rétinaculum des
fléchisseurs
L’extrémité supérieure :
-
elle est en continuité avec la gouttière rétro-malléolaire interne
L’extrémité inférieure :
elle est divisée en deux orifices par une expansion fibreuse qui unit la face médiale du calcanéus au
ligament annulaire interne :
un orifice supérieur, ouvert dans la loge plantaire médiale, ou s’engagent les tendons
fléchisseurs et le paquet vasculo-nerveux plantaire médial
un orifice inférieure, ouvert dans la loge plantaire moyenne, qui livre passage au paquet
vasculo-nerveux plantaire latéral
III. CONTENU :
Les trois tendons sont étagés de haut en bas et d’avant en arrière :
le tibial postérieur :
il est situé en dessous de la malléole, contre la face médiale du talus et la partie haute de la
gouttière calcanéenne
il descend obliquement en direction du processus naviculaire, entouré par :
sa gaine synoviale, qui le suit jusqu’à l’interligne talo-naviculaire
sa gaine ostéo-fibreuse, délimitée par l’expansion supérieure du ligament du ligament
annulaire médiale
le long fléchisseur des orteils :
il est sous-jacent, et se dirige vers la plante, en passant sous le sustentaculum tali
il est également entouré par deux gaines :
sa gaine synoviale, descendant jusqu’à l’interligne talo-cunéenne
sa gaine ostéo-fibreuse, délimitée par l’expansion moyenne du ligament du ligament
annulaire médiale
le long fléchisseur de l’hallux :
il est le plus bas, il gagne la plante du pied ou il croisera la face supérieure du long fléchisseur des
orteils
les deux gaines l’accompagne :
sa gaine synoviale, descendant un peu plus bas que la précédente
sa gaine ostéo-fibreuse, délimitée par l’expansion inférieure du ligament du ligament
annulaire médiale
Au cours de son trajet, le LFH se rapproche du LFO.
Le paquet vasculo-nerveux tibial postérieur, constitué par l’artère tibiale postérieure et le nerf tibial, est
contenu dans une loge ostéo-fibreuse propre, indépendante de celle des tendons. Ce paquet vasculo-nerveux est
d’abord compris entre les deux tendons, puis se place en dedans du LFH. C’est à ce niveau qu’il se divise en paquets
vasculo-nerveux plantaires externe et interne, la division nerveuse étant toujours plus haute que la division artérielle.
À la partie basse du canal calcanéen, les deux paquets plantaires se séparent l’un de l’autre :
le paquet interne reste situé entre les deux tendons fléchisseurs, dans l’orifice supérieur
le paquet externe, dans l’orifice inférieur, est placé en dessous du LFH, et gagne obliquement
la plante du pied
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IV. CONCLUSION :
Ainsi, la loge médiale du cou de pied permet la communication directe entre la loge profonde de la région
jambière postérieure et la région plantaire. Elle peut donc être considérée comme un véritable « hile vasculonerveux » de la plante du pied.
Comme pathologie du canal calcanéen, on peut cité le syndrome du canal tarsien qui est un syndrome neurogène
périphérique radiculaire sur un mode canalaire, et qui correspond à une compression du nerf tibial postérieur.
Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Le sinus du tarse
I. INTRODUCTION :
- Le sinus du tarse est une gouttière osseuse, faisant partie de l’articulation subtalaire, et constituée de deux
parties : - en haut, le sillon talaire, qui constitue le plafond du sinus du tarse
- en bas, le sillon calcanéen, qui constitue le plancher du sinus du tarse
La juxtaposition de ces deux sillons constitue le sinus du tarse
Le sinus du tarse sépare les articulations antérieures et postérieures du talus et du calcanéus.
Il est oblique en avant et en dehors et donne insertion au ligament talo-calcanéen interosseux.
Il livre passage à l’artère du sinus du tarse et à ses veines satellites, et à un nerf (rameau du nerf tibial : nerf
sural)
- Il est étroit en interne et s’élargit en externe
- Le sinus du tarse présente deux orifices :
un orifice interne, ou entrée
un orifice externe, ou sortie
-
II. LES INSERTIONS LIGAMENTAIRES ET MUSCULAIRES :
Le ligament talo-calcanéen interosseux ou ligament en haie :
Il est situé dans le sinus du tarse
Il est vertical, très épais et constitué de deux plans :
-
Plan antérieur : il s’insère sur le calcanéus, en arrière de la SA antéro-médiale, et sur le talus,
en arrière du champ postéro-inférieur de la tête.
-
Plan postérieur : il s’attache sur le calcanéus et le talus, juste en avant des surfaces du
compartiment postérieur.
Le ligament bifurqué :
Il s’insère à la partie toute latérale du sinus du tarse
Il est composé de deux ligaments :
- Ligament calcanéo-naviculaire latéral : c’est le faisceau médial du ligament bifurqué
-
Ligament talo-naviculaire dorsal : c’est le faisceau latéral du ligament bifurqué
Les muscles CEH et CEO :
Ils s’insèrent à la partie toute latérale du sinus du tarse, en arrière du ligament bifurqué
Ils sont accompagné de l’insertion du rétinaculum des extenseurs
III. CONTENU :
L’artère du sinus du tarse :
Elle naît de l’artère dorsale du pied
Elle naît sous le rétinaculum et pénètre dans le sinus du tarse par l’orifice latéral
Elle irrigue le contenu du sinus du tarse qu’il traverse de dehors en dedans et s’anastomose avec
un rameau de l’artère plantaire médial
Le nerf sural :
C’est une collatérale du nerf tibial
Il se distribue aux articulations et au ligament interosseux
IV. CONCLUSION :
Cette articulation subtalaire va permettre des mouvement d’inversion (extension, supination, adduction) et
d’éversion (flexion, pronation, abduction). Ces mouvements vont se faire autour de l’axe de HENKÉ.
On peut avoir comme pathologie un syndrome du sinus du tarse qui est dominé par une instabilité de cheville
en rapport avec une atteinte ligamentaire portant sur le ligament interosseux.
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Anatomie topographique de la région fessière (glutéale)
I. INTRODUCTION :
La région fessière comprend toutes les parties molles situées en arrière du pelvis et l’articulation coxofémorale.
La région glutéale est limitée en surface :
- en haut : par la crête iliaque qui décrit une courbe à concavité inférieure entre l’EIAS et l’EIPS
- en bas : par le pli fessier qui dessine une courbe à concavité supérieure
- en dedans : par le bord latéral de la colonne sacro-coccygienne : crête sacrale
- en dehors : par une ligne verticale tendue de l’EIAS au bord postérieur du grand trochanter
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Je décrierai la région glutéale de la profondeur à la superficie
II. LE PLAN OSTÉO-ARTICULAIRE :
Dans sa partie supéro-externe, on trouve de haut en bas :
la fosse iliaque externe bordée en haut par la crête iliaque et qui donne insertion aux muscles fessiers
la face postérieure de l’articulation coxo-fémorale présentant la capsule renforcée par le ligament
ischio-fémoral et la saillie du grand trochanter
le bord postérieur de l’os coxal, marqué successivement par :
l’EIPS
la petite échancrure
l’EIPI
la grande incisure ischiatique
l’épine sciatique
la petite incisure ischiatique
la tubérosité ischiatique
Dans sa partie inféro-interne, entre l’os coxal en dedans, le sacrum et le coccyx en dehors, se trouvent des
vastes ouvertures en partie fermées par le ligament sacro-épineux et par le ligament sacro-tubéral. Ces deux
ligaments transforment les deux échancrure ischiatiques en deux orifices ostéo-fibreux
le ligament sacro-épineux, le plus profond, est aplati, triangulaire à sommet externe et s’insère sur la
partie inférieure du sacrum et sur le bord postérieur du coccyx, et se termine sur l’épine ischiatique
le ligament sacro-tubéral, situé en arrière du précédent, est triangulaire et torsadé. Il s’insère sur les
EIP, et sur les bords latéraux du sacrum et du coccyx. Il croise la face postérieure du ligament sacroépineux et se termine sur la tubérosité ischiatique
III. LE PLAN MUSCULO-APONÉVROTIQUE PROFOND :
Il est formé de haut en bas et d’avant en arrière par trois groupes musculaires :
le groupe du petit et du moyen fessier
le groupe des pelvitrochantériens (piriforme, jumeau supérieur, obturateur interne, jumeau inférieur,
obturateur externe, carré fémoral)
l’origine des ischio-jambiers (semi-tendineux, semi-membraneux, biceps fémoral)
La couche musculaire profonde est recouverte en arrière d’une aponévrose résistante qui va former le bord
postérieur du TFL (bandelette de Maissiat)
IV. L’ESPACE CELLULEUX SOUS-FESSIER :
Entre le plan musculo-aponévrotique profond et le plan musculo-aponévrotique superficiel formé par le grand
fessier et son aponévrose, s’étale une large couche de tissu cellulo-adipeux qui forme l’espace celluleux sous fessier.
C’est dans cet espace que cheminent les vaisseaux et les nerfs profonds de la région.
V. LES VAISSEAUX ET LES NERFS PROFONDS :
Dans l’orifice supra-piriforme :
il est limité en haut par le bord supérieur de la grande incisure ischiatique, et en bas, par le bord
supérieur du muscle piriforme. Il livre passage :
à l’artère glutéale supérieure
au nerf glutéal supérieur
Dans l’orifice infra-piriforme :
il est limité en haut par le bord inférieur du muscle piriforme, et en bas, par le bord supérieur du
ligament sacro-épineux. Il livre passage :
à l’artère glutéale inférieure
à l’artère honteuse interne
au nerf sciatique
au nerf glutéal inférieur
au nerf honteux interne
au nerf anal
au nerf de l’obturateur interne et du jumeau supérieur
au nerf du carré fémoral et du jumeau inférieur
Les veines ont dans l’ensemble une disposition identique à celle des artères.
Les lymphatiques accompagnent les vaisseaux et se drainent dans des ganglions pelviens.
VI. LE PLAN MUSCULO-APONÉVROTIQUE SUPERFICIEL :
Il est constitué par le muscle grand fessier, véritable couvercle musculaire de la région et par l’aponévrose
fessière superficielle.
L’aponévrose fessière superficielle est épaisse et résistante, et s’insère en haut sur la crête iliaque et sur la
crête sacrale. En avant, elle se dédouble pour engainer le TFL. En arrière, elle se dédouble pour engainer le faisceau
superficiel du grand fessier. Elle descend en bas et en dehors et constitue le bandelette de Maissiat avec l’aponévrose
fessière profonde.
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VII. LES PLANS DE COUVERTURE SUPERFICIELS :
Ils sont formés par la peau et le tissu cellulaire sous-cutané ou cheminent les vaisseaux et les nerfs
superficiels.
Le tissu cellulaire sous-cutané est particulièrement développé à ce niveau, riche en graisse.
Les veines, particulièrement développées, forment un réseau serré qui se jette dans la veine fémorale.
La peau est très épaisse, généralement dépourvue de poils, très souple et surtout très riche en glandes
sébacées. En bas, elle adhère au bord inférieur du grand fessier et cette adhérence forme le pli fessier.
Voir Schéma page 98
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Anatomie topographique de la région inguino-crurale (inguinofémorale)
INTRODUCTION :
La région inguino-fémorale correspond à la face antérieure de la racine de la cuisse. Cette région est divisé en
deux par le muscle sartorius :
en DD : le triangle de Scarpa (à sommet inférieur)
en DH : le triangle inguino-fémoral (à sommet supérieur
Le triangle inguino-fémoral est limité :
en haut, par le ligament inguinal
en dedans, par le muscle sartorius
en dehors, par le TFL
Le triangle de Scarpa est limité :
en haut, par le ligament inguinal
en dedans, par le muscle long adducteur
en dehors, par le muscle sartorius
Je décrirai ces deux triangles de la superficie à la profondeur
LE TRIANGLE INGUINO-FÉMORAL
plan superficiel : - peau : fine, mobile et recouverte de poils
- tissu cellulaire sous cutané qui comprend :
une couche superficielle adipeuse
une couche profonde lamellaire ou cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels
plan musculaire superficiel : - TFL et sartorius
vaisseaux et nerfs profonds : - artère circonflexe latérale
- artère, veines et nerfs du quadriceps
plan musculo-tendineux profond : - muscle droit fémoral
plan ostéo-articulaire : Il est formé de haut en bas par :
L’EIAS d’ou part le TFL et le sartorius
Une petite échancrure sous-jacente par ou s’échappe le nerf cutané latéral de la cuisse
L’EIAI ou se fixe le tendon direct du droit fémoral
La face antérieure du col fémoral recouvert par la capsule renforcée des ligaments ilio et
pubo-fémoraux et par les tendons réfléchi et récurrent du droit fémoral
Le bord antérieur du grand trochanter ou s’insère le moyen fessier
LE TRIANGLE DE SCARPA
I. LE PLAN SUPERFICIEL :
Il est constitué de la superficie à la profondeur :
-
-
de la peau : fine, mobile et recouverte de poils
du tissu cellulaire sous cutané qui comprend :
une couche superficielle adipeuse
une couche profonde lamellaire ou cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels
des artères superficielles qui correspondent aux quatre branches de l’artère fémorale :
artère épigastrique superficielle
artère iliaque circonflexe superficielle
artères honteuses externes supérieure et inférieure
des veines superficielles qui correspondent à la veine grande saphène et à ses affluants.
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-
Dans le triangle de Scarpa, la veine grande saphène monte verticalement et, 4 cm sous le
ligament inguinal, elle s’incurve vers l’arrière et forme la crosse de la grande saphène. C’est
à ce niveau que se situe la valvule ostiale
des lymphatiques superficiels comprenant quatre groupes de ganglion inguinaux
des nerfs superficiels : comprenant :
le rameau fémoral du nerf génito-fémoral
les rameaux cutanés médiaux (branche terminale du nerf fémoral)
les rameaux cutanés antérieur (idem)
II. LE PLAN APONÉVROTIQUE :
Le fascia engaine le muscle sartorius et se divise à son nord médial en deux feuillets :
un feuillet profond qui passe en arrière des vaisseaux fémoraux
un feuillet superficiel qui passe en avant des vaisseaux fémoraux : fascia criblé
Ces deux feuillets délimitent un canal : le canal fémoral ou cheminent les vaisseaux
III. LE PLAN MUSCULO-TENDINEUX SUPERFICIEL :
Il constitue les limites du triangle de Scarpa et est formé :
par le ligament inguinal en haut
par le muscle sartorius en dehors : il naît au niveau de l’EIAS et se dirige en bas et en
dedans. Il forme le bord externe du triangle de Scarpa
par le muscle long adducteur en dedans : il s’étend de la surface angulaire du pubis jusqu’à
la partie supérieure de la ligne âpre. Il forme le bord interne du triangle de Scarpa
Ces deux muscles convergent en descendant pour former le sommet du triangle de Scarpa
IV. LE PLAN MUSCULO-TENDINEUX PROFOND :
Il constitue le fond du triangle de Scarpa et est formé par deux muscles :
-
le muscle ilio-psoas en dehors
-
le muscle pectiné en dedans
V. LE CANAL FÉMORAL ET SON CONTENU VASCULO-NERVEUX :
Le canal fémoral fait suite à la lacune vasculaire de l’anneau inguinal. Cette lacune vasculaire est limitée : en avant, par le ligament inguinal qui est tendu de l’EIAS au tubercule pubien,
- en arrière, par le ligament de Cooper
- en dedans, par le ligament de Gibernat,
- en dehors, par la bandelette ilio-pectinée qui correspond à une petite expansion du ligament inguinal qui se
termine sur le bord antérieur de l’os coxal
Cette bandelette ilio-pectinée sépare l’anneau inguinal en deux :
en DH : lacune musculaire qui comprend le muscle psoas et ou cheminent, en dehors, le nerf
cutané latéral de la cuisse, et en dedans, le nerf fémoral qui va perforer l’aponévrose et se diviser en
ses quatre branches terminales : - nerf du muscle sartorius
- rameau musculaire médial pour le long add. et le pectiné
- nerf du muscle quadriceps
- nerf saphène
en DD : lacune vasculaire qui comprend de dehors en dedans :
l’artère fémorale qui va donner :
l’artère fémorale superficielle avec ses collatérales :
artère épigastrique superficielle
artère iliaque circonflexe superficielle
artères honteuses externes supérieure et inférieure
l’artère fémorale profonde avec ses collatérales :
artère circonflexe latérale
artère circonflexe médiale
artère du quadriceps
la veine fémorale
un ganglion lymphatique
VI. LE PLAN OSTÉO-ARTICULAIRE :
Il est formé de haut en bas par :
L’EIAS d’ou part le TFL et le sartorius
Une petite échancrure sous-jacente par ou s’échappe le nerf cutané latéral de la cuisse
L’EIAI ou se fixe le tendon direct du droit fémoral
Le pourtour externe du foramen obturé
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Schéma : anatomie-humaine.com, merci au Pr. Gérard Outrequin
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Anatomie topographique de la région obturatrice
I. INTRODUCTION :
C’est la région de la cuisse située en avant de l’os coxal, et en dedans du bord latéral du long adducteur.
Cette région est limitée par :
en dehors : la partie interne de l’articulation coxo-fémorale
en dedans : la branche ischio-pubienne
en avant : la branche supérieure du pubis
en arrière : la tubérosité ischiatique
II. LE PLAN OSSEUX :
Il est formé par le trou obturé. Il est ovalaire chez l’homme, triangulaire chez la femme. Il est circonscrit par
le pubis en AV, l’ischium en AR et la branche ischio-pubienne en bas
-
le pubis
le
la
la
la
: il est constitué de 4 parties
corps
branche horizontale
surface angulaire avec en haut, la surface inguinale, et en bas, la colline des adducteurs
branche descendante
-
l’ischium : il comporte 3 parties
la branche ascendante
la branche descendante qui présente en AR la tubérosité ischiatique
le corps
III. LE PLAN FIBREUX :
Le trou obturé est comblé presque entièrement par la membrane obturatrice, sauf à la partie toute supérieure
ou elle forme un angle dièdre ouvert en haut, qui limite en bas le canal sous pubien.
Ce canal sous pubien est un conduit ostéo-fibreux qui fait communiquer le petit bassin avec la racine de la
cuisse. Il est dirigé obliquement en bas, en avant et en dedans.
IV. LE PLAN MUSCULAIRE :
Sur la face endo-pelvienne :
le muscle obturateur interne
Sur la face exo-pelvienne, on a de la profondeur vers la superficie :
le muscle obturateur externe
l’origine du muscle gracile
le muscle grand adducteur (plan profond des adducteurs)
les deux faisceaux du muscle court adducteur (plan moyen des adducteurs)
le long adducteur (plan superficiel des adducteurs)
le muscle pectiné
V. LES VAISSEAUX ET LES NERFS :
La vascularisation et l’innervation de la région sont assurées par le paquet vasculo-nerveux obturateur qui
traverse le canal sous pubien :
l’artère obturatrice qui donne deux branches terminales, antérieure et postérieure
la veine obturatrice
les lymphatiques obturateurs
le nerf obturateur : - la branche profonde chemine entre le plan profond et le plan moyen
- la branche superficielle chemine entre le plan moyen et le plan superficiel
VI. LE PLAN SUPERFICIEL :
La peau est fine, et en sous cutané passe la veine grande saphène qui se dirige en haut et en direction du
triangle de Scarpa ou elle fera sa crosse.
On trouve aussi des vaisseaux honteux et les branches sensitives des nerfs génito-fémoral, ilio-inguinal et
ilio-hypogastrique.
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Anatomie topographique de la région fémorale antérieure
I. INTRODUCTION :
Cette région est limitée :
en haut : par une ligne horizontale passant par le sommet du triangle fémoral et la séparant de
la région inguino-fémorale
en bas : par une ligne horizontale passant à 4 cm au dessus de la rotule
en dehors : par une ligne verticale allant du grand trochanter au condyle latéral du fémur
en dedans : par une ligne verticale allant du corps du pubis au condyle médial
II. LE PLAN OSSEUX :
Il est formé par la diaphyse du fémur qui est un os long étendu de l’os iliaque au tibia.
La diaphyse fémorale est convexe en avant, triangulaire à la coupe et présente trois faces et trois bords.
III. LE PLAN MUSCULAIRE :
En avant de la diaphyse fémorale, d’importantes masses musculaires sont entourées par l’aponévrose
fémorale ou fascia lata, relié au fémur par deux cloisons intermusculaires :
la cloison inter-musculaire externe qui sépare le muscle vaste latéral des muscles postérieurs de
la cuisse
la cloison inter-musculaire interne qui sépare le muscle vaste médial et les vaisseaux fémoraux
du plan des adducteurs. Ce plan des adducteurs fait également partie de la région antérieure de la
cuisse
Ainsi, l’étude de la région antérieure de la cuisse peut être divisée en trois parties :
une loge antéro-externe, occupée par le muscle quadriceps
une loge interne, occupée par les muscles adducteurs et gracile
entre les deux, les vaisseaux fémoraux superficiels, accompagnés par leur muscle satellite, le
sartorius
La loge antéro-externe est occupé par le muscle quadriceps qui présente trois plans :
un plan profond constitué par le muscle vaste intermédiaire
un plan intermédiaire constitué par les muscles vastes latéral et médial
un plan superficiel constitué par le muscle droit fémoral
La loge interne est occupé par les muscles adducteurs qui sont superposés en trois plans :
un plan profond constitué par le muscle grand adducteur
un plan intermédiaire constitué par le muscle court adducteur
un plan superficiel constitué par le muscle long adducteur
Dans cette loge se trouve également le muscle gracile qui occupe la partie la plus médiale de la cuisse
La loge vasculaire : la gouttière fémorale : elle est représentée par les vaisseaux fémoraux superficiels qui
descendent entre le plan du quadriceps et le plan des adducteurs, longés en avant par leur muscle
satellite, le sartorius, entouré d’une gaine aponévrotique propre.
IV. LES VAISSEAUX ET LES NERFS :
Ils cheminent dans la gouttière fémorale, appelée également canal des adducteurs. Ce canal est de forme
prismatique, triangulaire et vrillé, de telle sorte que sa paroi antérieure en haut devient médiale en bas.
Il débute au niveau de l’anneau inguinal et se termine en bas dans le foramen des adducteurs, ou anneau du
grand adducteur.
Ce canal est limité par trois parois :
Paroi antéro-latérale : - en haut, par l’aponévrose de l’ilio-psoas
- en bas, par l’aponévrose du muscle vaste médial
Paroi postéro-médiale : - 1/3 sup. : aponévrose du muscle pectiné
- 1/3 moyen : aponévrose du muscle long adducteur
- 1/3 inf. : aponévrose du muscle grand adducteur
Paroi antéro médiale : - au niveau du trigone, par le fascia criblé
- à la partie moyenne de la cuisse, par le muscle sartorius
- en bas, par le fascia subsartorial
Le canal fémoral est limité au niveau de l’anneau inguinal en 2 lacunes par la bandelette ilio-pectinée :
en DH : lacune musculaire qui comprend le muscle psoas et ou cheminent, en dehors, le nerf
cutané latéral de la cuisse, et en dedans, le nerf fémoral qui va perforer l’aponévrose et se diviser en
ses quatre branches terminales : - nerf du muscle sartorius
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-
en DD :
-
-
- rameau musculaire médial pour le long add. et le pectiné
- nerf du muscle quadriceps
- nerf saphène
lacune vasculaire qui comprend de dehors en dedans :
l’artère fémorale qui va donner :
l’artère fémorale superficielle avec ses collatérales :
artère épigastrique superficielle
artère iliaque circonflexe superficielle
artères honteuses externes supérieure et inférieure
l’artère fémorale profonde avec ses collatérales :
artère circonflexe latérale
artère circonflexe médiale
artère du quadriceps
la veine fémorale
un ganglion lymphatique
V. L’APONÉVROSE FÉMORALE :
Elle entoure la région antérieure de la cuisse, à la manière d’un manchon, et se poursuit en arrière autour de
la région postérieure.
Sa portion externe est épaissie sous la forme d’un fascia lata qui doit son épaisseur aux expansions
aponévrotiques du grand fessier et du TFL. Ce fascia lata constitue la bandelette de Maissiat ou tractus ilio-tibial.
VI. LE PLAN SUPERFICIEL :
Entre les deux feuillets du tissu cellulaire sous-cutané cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels :
la veine grande saphène, qui se jette dans la veine fémorale au niveau du triangle de Scarpa en
formant sa crosse
les lymphatiques superficiels
les nerfs superficiels, et en particulier le nerf cutané latéral de la cuisse et le nerf génito-fémoral
La peau est mobile, plus épaisse en dedans qu’en dehors, et est recouverte de poils chez l’homme.
Anatomie topographique de la région fémorale postérieure
I. INTRODUCTION :
Cette région est limitée :
en haut : par le pli fessier
en bas : par une ligne horizontale passant à 4 cm au dessus des condyles fémoraux
en dehors : par une ligne verticale allant du grand trochanter au condyle latéral du fémur
en dedans : par une ligne verticale allant de l’ischium au condyle médial
II. LE PLAN OSSEUX :
Il est formé par le bord postérieur de la diaphyse du fémur, ou ligne âpre.
De nombreuses insertions se font sur cette ligne âpre, mais seul le court biceps fait partie de la région
postérieure.
III. LE PLAN MUSCULAIRE :
Les muscles postérieurs de la cuisse sont également appelés ischio-jambiers car ils sont situés entre l’ischium
et l’extrémité supérieure des os de la jambe.
Ils sont disposés en deux plans
le plan profond : avec le semi-membraneux et la courte portion du biceps fémoral
le plan superficiel : avec le semi-tendineux et la longue portion du biceps fémoral
IV. LES VAISSEAUX ET LES NERFS :
Les artères :
En arrière du grand adducteur et de la diaphyse fémorale, circule un long système artériel
anastomotique vertical. Cette voie anastomotique est en relation :
en haut, avec :
la branche descendante de l’artère glutéale inférieure
l’artère circonflexe médiale de la cuisse, qui est une branche de l’artère fémorale profonde
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-
au milieu, avec :
les artères perforantes qui sont des branches de l’artère fémorale profonde
la 1ère perforante apparaît entre les faisceaux supérieur et moyen du grand
adducteur
la 2ème perforante traverse le faisceau moyen du grand adducteur
-
en bas, avec :
la 3ème perforante, qui est la branche terminale de l’artère fémorale profonde
-
Les veines : elles sont au nombre de deux par artère.
Les lymphatiques
Les nerfs :
Le nerf sciatique forme l’axe médian de la région et donne plusieurs branches collatérales :
Rameaux musculaires pour les semi-tendineux et semi-membraneux, le biceps fémoral et le
3ème faisceau du grand adducteur
Rameaux articulaires pour l’articulation coxo-fémorale et parfois le genou
Le nerf cutané postérieur de la cuisse qui est une branche collatérale du plexus sacré
V. PLANS SUPERFICIELS :
Tissu cellulaire sous cutané :
À la surface de l’aponévrose fémorale postérieure s’étend le tissu cellulaire sous cutané en relation avec
celui de la région glutéale en haut, avec celui du creux poplité en bas, et avec celui de la région fémorale
antérieure, latéralement.
Il contient des vaisseaux et des nerfs superficiels :
les veines superficielles réalisent des anastomoses avec les veines petite et grande saphènes
les lymphatiques superficiels
les nerfs superficiels qui proviennent en dedans du nerf obturateur, au milieu, du nerf cutané
postérieur de la cuisse, et en bas, du nerf cutané latéral de la cuisse (terminale du plexus
lombaire)
La peau :
Elle est plus épaisse qu’à la région antérieure et présente une pilosité peu abondante. Elle est très
mobile.
Voir Schéma page 87
Anatomie topographique de la région antérieure du genou (ou
patellaire)
I. INTRODUCTION :
La région patellaire est l’ensemble des parties molles situées en avant de l’articulation du genou.
Cette région est limitée :
-
en profondeur : par le plan osseux et ligamentaire des faces antérieure et latérale de
l’articulation du genou
-
en superficie :
en haut : par une ligne horizontale passant à 4 cm au dessus du bord supérieur de la rotule
en bas : par une autre ligne horizontale passant par la tubérosité tibiale antérieure
latéralement : par 2 lignes verticales passant par le bord postérieur des condyles fémoraux
II. LE PLAN OSSEUX ET ARTICULAIRE :
Il est formé par les parties antérieures et latérales de l’articulation du genou.
Du point de vue osseux, le plan profond de la région rotulienne comprend :
la face antérieure de la rotule
l’extrémité inférieure du fémur
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l’extrémité supérieure du tibia
Du point de vue capsulo-ligamentaire, le plan profond de la région rotulienne comprend :
une capsule articulaire qui est lâche au dessus de la rotule : c’est le cul de sac sous-
quadricipital
latéralement, le plan capsulaire est faiblement renforcé par des fibres horizontales tendues
des faces latérales des condyles aux bords latéraux de la rotule : ces fibres constituent les
ailerons anatomiques de la rotules
plus en arrière, le plan capsulaire est renforcé par les ligaments latéraux interne et externe
en bas, se trouve le ligament patellaire, oblique en bas et en dehors
III. LE PLAN MUSCULO-TENDINEUX PROFOND :
Il comprend d’une part la terminaison du quadriceps fémoral, d’autre part l’insertion sur la partie supéro-
médiale du tibia des muscles de la patte d’oie.
la terminaison du muscle quadriceps fémoral :
Le tendon quadricipital, dans lequel est inclus la patella, et sur lequel se terminent les quatre
chefs du quadriceps, forme au niveau de la rotule et de la région rotulienne une nappe fibreuse
résistante, adhérente à l’aponévrose superficielle et ou l’on peut reconnaître trois plans :
le plan profond, formé par les fibres tendineuses du vaste intermédiaire. Immédiatement en
arrière, se trouve le muscle articulaire du genou.
le plan intermédiaire est formé par la terminaison des muscles vastes médial et latéral. Le
tendon commun à ces deux muscles émet des expansions directes et croisées qui constituent
avec le droit fémoral les ailerons chirurgicaux. Il existe une bourse séreuse entre ce plan et le
plan osseux
le plan superficiel, formé par les fibres issues du droit fémoral qui sont séparées de
l’aponévrose superficielle par une bourse séreuse pré-rotulienne sous aponévrotique
les tendons de la patte d’oie :
Les muscles de la patte d’oie comprennent les muscles gracile, sartorius et demi-tendineux. Ils se
répartissent en deux plans :
le plan superficiel, formé par le tendon du muscle sartorius, et séparé du plan profond par
une bourse séreuse
le plan profond formé par les tendons des muscles gracile et demi-tendineux, et séparé du
plan capsulo-ligamentaire par une bourse séreuse
IV. LES VAISSEAUX PROFONDS DE LA RÉGION ROTULIENNE :
Les artères profondes de la région rotulienne forment entre la rotule et les expansions des vastes, un réseau
péri-articulaire. Ce réseau est alimenté par :
-
les artères articulaires supérieures et inférieures, branches de l’artère poplitée
-
les deux récurrentes tibiales antérieures et postérieures
-
les deux récurrentes fibulaires antérieures et postérieures
l’artère tibiale ant.
la récurrente tibiale médiale qui provient de l’artère tibiale postérieure
qui proviennent de
V. LE PLAN APONÉVROTIQUE SUPERFICIEL :
L’aponévrose superficielle de la région rotulienne se poursuit sans solution de continuité avec l’aponévrose
fémorale superficielle en haut, avec l’aponévrose jambière en bas.
VI. PLANS SUPERFICIELS :
Tissu cellulaire sous cutané :
Il est serré à la partie latérale de la région et beaucoup plus lâche en avant. Il est peu chargé en graisse.
Il existe dans ce tissu une bourse superficielle.
Les vaisseaux et les nerfs superficiels :
les artères superficielles, branches des artères profondes, forment un grêle réseau prérotulien superficiel
les veines, nombreuses et de petit calibre, se jettent soit dans les veines profondes, soit
dans la veine grande saphène
les lymphatiques se destinent aux groupes inférieurs des ganglions inguinaux superficiels
les nerfs superficiels proviennent tous du plexus lombaire :
le nerf cutané latéral de la cuisse en dehors et en haut
le nerf cutané sural latéral (rameau cutané du nerf fibulaire commun) en dehors et
en bas
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-
le nerf saphène (rameau cutané du nerf fémoral) en dedans
le nerf cutané antérieur et médial de la cuisse (rameau cutané du nerf fémoral) à la
partie moyenne
La peau :
Elle est souple et très mobile, et bien vascularisée.
______________________________________________________________________________________________
Anatomie topographique de la région poplitée
INTRODUCTION :
La région du genou comprend : - une zone profonde articulaire
- en avant, la région patellaire
- en arrière, la région poplité ou creux poplité
Le creux poplité est situé à la face postérieure du genou et répond au pli de flexion de la jambe sur la cuisse.
Il est losangique à grand axe vertical et le pli de flexion du genou marque le petit axe du losange.
Le creux poplité est limité :
-
en haut et en DD : par le muscle semi-membraneux et derrière lui par le semi-tendineux et par le
SIMM
-
en haut et en DH : par le tendon du muscle biceps fémoral et par le SIML
-
en bas et en DD : par le muscle gastrocnémien médial
en bas et en DH : par le muscle gastrocnémien latéral et par le muscle plantaire grêle
Je décrirai le creux poplité de la superficie à la profondeur
I. LE PLAN SUPERFICIEL :
Il est constitué de la superficie à la profondeur :
-
de la peau : fine, mobile, élastique et dépourvue de poils
du tissu cellulaire sous cutané qui comprend :
une couche superficielle adipeuse
une couche profonde lamellaire ou cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels
II. LE PLAN APONÉVROTIQUE :
Le creux poplité est recouvert par 2 aponévroses :
une aponévrose profonde qui uni les muscles demi membraneux et biceps fémoral
une aponévrose profonde qui recouvre toute le région et qui est en continuité avec les
aponévroses de la cuisse et de la jambe.
Entre les deux aponévroses, on trouve la veine petite saphène avant se s’aboucher dans la veine poplité, les
nerfs suraux médial et latéral ainsi que les terminaisons du nerf cutané postérieur de la cuisse.
III. LE CONTENU DU CREUX POPLITÉ :
Dans ce losange passe l’artère poplitée, la veine poplitée et les branches de bifurcations du nerf sciatique
L’artère poplitée fait suite à l’artère fémorale. Elle naît à l’anneau du grand adducteur, est d’abord oblique
en bas et en DH jusqu’au milieu de la fosse poplitée, puis devient verticale. Elle se termine au niveau de l’arcade du
muscle soléaire en donnant 2 branches : les artères tibiales antérieure et postérieure. Elle donne de nombreuses
collatérales articulaires et musculaires.
La veine poplitée va de l’arcade du soléaire à l’anneau du grand adducteur en montant le long de l’artère
selon un trajet en spirale tout en restant toujours postérieure à elle. Ainsi, à l’entrée du creux poplité, l’artère est en
DD de la veine, et à la sortie, elle est en DH. La veine et l’artère poplitées sont situées dans une gaine conjonctive
commune. De plus, à la partie toute inférieure du creux poplité, la veine reçoit la crosse de la veine petite saphène
(saphène externe).
Le nerf sciatique se divise en deux branches au sommet du losange poplité.
-
Le nerf tibial : il descend verticalement, en suivant le grand axe du creux poplité puis sort de la
région en passant sous l’anneau du soléaire. Il donne des branches aux muscles de la région
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(gastrocnémiens, plantaire grêle, poplité, soléaire) et un rameau cutané, le nerf sural médial.
-
Le nerf fibulaire commun : il descend obliquement en longeant le bord médial du tendon du biceps
fémoral et se dirige vers le col de la fibula qu’il contourne et ou il donnera deux branches : nerfs
fibulaires superficiel et profond.. Ses principales collatérales sont le nerf sural latéral, le rameau
communiquant fibulaire et un rameau musculaire pour le tibial ant.
IV. LE PLAN PROFOND :
Il est constitué par:
le plan osseux postérieur du genou qui comprend de haut en bas :
la surface poplitée
la face postérieure des condyles fémoraux
l’échancrure inter-condylienne
la face postérieure de l’extrémité supérieure du tibia
le plan capsulo-ligamentaire du genou qui est constitué de :
la capsule, renforcée par le ligament croisé postéro-médial
deux coques condyliennes
des ligaments poplités oblique et arqué
-
le muscle poplité :
il est situé dans le 1/4 supérieur du plan profond
il est triangulaire, aplati, et va du condyle latéral du fémur au tibia
le tendon est intra-capsulaire et extra-synoviale. Il sort de la coque latérale
sous l’anse formée par le ligament poplité arqué
le corps charnu s’étale et les fibres musculaires sont obliques en bas et en DD
______________________________________________________________________________________________
Anatomie topographique de la région jambière antero-laterale
(antero-externe)
I. INTRODUCTION :
Cette région est composé de deux loges :
la loge antérieure qui est limitée :
en dedans par le tibia
en arrière par la membrane interosseuse
en dehors par la fibula et le SIMA
en avant par l’aponévrose jambière
la loge externe qui est limitée :
en dedans par la fibula
en arrière par le SIML
en dehors par l’aponévrose jambière
en avant par le SIMA
II. LE PLAN OSSEUX :
Pour la loge antérieure, il est formé par :
la face latérale du tibia
le bord latéral du tibia ou s’insère la membrane interosseuse
la face médiale de la fibula
le bord antérieur de la fibula ou s’insère le SIMA
Pour la loge latérale, il est formé par :
le bord antérieur de la fibula ou s’insère le SIMA
la face latérale de la fibula
le bord latéral de la fibula ou s’insère le SIML
III. LE PLAN MUSCULO-TENDINEUX PROFOND :
Pour la loge antérieure, il comprend trois muscles qui sont de dedans en dehors :
le muscle tibial antérieur
le muscle LEH
le muscle LEO
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-
on trouve parfois le muscle 3ème fibulaire
Pour la loge latérale, il comprend deux muscles qui sont :
le muscle long fibulaire
le muscle court fibulaire
IV. LES VAISSEAUX ET LES NERFS PROFONDS :
Pour la loge antérieure, on trouve :
l’artère tibiale antérieure
les veines tibiales antérieures
le nerf fibulaire profond
les lymphatiques profonds
Pour la loge latérale, on trouve :
rameaux récurrents de l’artère tibiale antérieure
le nerf fibulaire commun, puis les nerfs fibulaires superficiel et profond
V. LE PLAN APONÉVROTIQUE SUPERFICIEL :
L’aponévrose jambière fait suite à l’aponévrose superficielle de la région rotulienne. Elle est particulièrement
épaisse et résistante, surtout à sa partie supérieure ou elle contient les muscles.
VI. PLANS SUPERFICIELS :
Tissu cellulaire sous cutané :
Il est peu développé, contient les veines superficielles affluant des veines grande et petite saphènes, et
des rameaux nerveux sensitifs venant du nerf cutané sural latéral (collatérale du nerf fibulaire commun) et du
nerf saphène (terminale du nerf fémorale).
La peau :
Elle est mince, peu mobile, et mal vascularisée dans la région antérieure. Mais, dans la région latérale,
elle est plus épaisse, et mieux vascularisée.
______________________________________________________________________________________________
Anatomie topographique de la région jambière postérieure
I. INTRODUCTION :
Cette région est limitée :
en avant par :
la face postérieure du tibia
la membrane interosseuse
la face postérieure de la fibula
le SIML
en arrière, par le fascia jambier
II. LE PLAN OSSEUX :
Cette région est formé par :
la face postérieure du tibia
le bord latéral du tibia ou s’insère la membrane interosseuse
la face postérieure de la fibula
le bord latéral de la fibula ou s’insère le SIML
III. LE PLAN MUSCULO-TENDINEUX PROFOND :
La loge postérieure de la jambe est subdivisée en deux parties par le fascia profond qui va du bord médial du
tibia au bord latéral de la fibula. On a donc une loge profonde et une loge superficielle :
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La loge profonde :
Elle comprend une partie du muscle poplité, et trois muscles qui sont de dehors en dedans :
le LFO
le tibial antérieur
le LFH
La loge superficielle :
Elle est formée par le triceps sural qui comprend :
-
un plan profond : le muscle soléaire avec son arcade sous laquelle passe le paquet vasculonerveux
un plan superficiel : les muscles gastrocnémiens
IV. RAPPORTS MUSCULAIRES :
La couche profonde présente des rapports différents selon le niveau de la jambe :
à la partie moyenne, on trouve de dedans en dehors :
le LFO
le tibial postérieur
le LFH
à la partie basse, le tibial postérieur passe en avant du LFO et devient donc médial
V. LES VAISSEAUX ET LES NERFS PROFONDS :
Les artères :
En arrière des muscles de la couche profonde descendent les vaisseaux et les nerfs profonds, depuis le
creux poplité, jusqu’au canal calcanéen. Ils sont situés en avant du fascia profond et sont donc séparés du
triceps sural.
-
l’artère tibiale antérieure
elles proviennent de la division de l’artère poplitée
-
l’artère tibiale postérieure
au niveau de l’arcade du soléaire
-
l’artère tibiale postérieure va donner des collatérales :
Rameau récurrent tibial médial : il se jette dans le réseau artériel profond du genou
Rameau nourricier pour le tibia
Artère fibulaire qui va également donner des collatérales :
- rameau nourricier pour la fibula
- rameaux musculaires pour les muscles voisins (soléaire, LFH, tibial post)
- rameau perforant qui traverse la membrane interosseuse et descend en AV
d’elle jusqu’à la cheville et participe au réseau malléolaire latéral
- rameau communiquant appelé supra-tarsien qui s’anastomose avec un
rameau équivalent de l’artère tibiale postérieure
- rameau malléolaire postéro-latérale qui participe au réseau malléolaire
latéral
Rameaux musculaires pour les muscles voisins (LFO, tibial postérieur, soléaire)
Rameau communiquant avec l’artère fibulaire
Artère malléolaire postéro-médiale qui participe au réseau malléolaire latéral
Rameau calcanéen médial pour la partie médiale du talon
Les veines :
Elles sont au nombre de deux pour chaque artère. Elles suivent le même trajet et se drainent dans la
veine poplitée
Les lymphatiques :
Ils sont en continuité avec ceux de la plante du pied, et se jettent dans les ganglions poplités.
Les nerfs :
C’est le nerf tibial qui est la branche terminale médiale du nerf sciatique. Ses branches collatérales sont : rameaux musculaires (poplité, soléaire, tibial postérieur, LFO, LFH
- rameaux articulaires pour le genou et la membrane interosseuse
VI. PLANS SUPERFICIELS :
L’aponévrose jambière superficielle :
Le triceps sural est enveloppé par l’aponévrose jambière superficielle, en continuité en haut avec le creux
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poplité, et en bas, avec la région postérieure du cou de pied.
Tissu cellulaire sous cutané :
Il est constitué d’un plan profond et d’un plan superficiel constitué de cellules adipeuses ou cheminent
les vaisseaux et les nerfs superficiels :
les artères sont de tout petit calibre
les veines sont beaucoup plus importantes, sous forme de veines sous-cutanées rejoignant
les deux veines saphène : - la veine petite saphène
-
- la veine grande saphène
les nerfs proviennent de trois sources :
en dedans : le nerf saphène
au milieu : les nerfs sural et sural médial
en dehors : le nerf cutané sural latéral
La peau :
Elle est moins épaisse et moins poilue que celle de la région antérieure
______________________________________________________________________________________________
Anatomie topographique de la région antérieure du cou de pied
I. INTRODUCTION :
Cette région contient les parties molles situées en avant des articulations talo-crurale et tibio-fibulaire distale.
La forme de cette région est convexe transversalement et concave de haut en bas
Cette région est limitée :
en haut, par une ligne horizontale passant au niveau de la base des malléoles
en bas, par une ligne transversale concave en arrière
latéralement, par deux lignes verticales passant à l’aplomb du sommet des deux malléoles
II. LE PLAN OSSEUX :
Cette région est formé :
en arrière, dans la profondeur, la face antérieure de l’articulation tibio-tarsienne
en avant et superficiellement, par le ligament annulaire antérieur du cou de pied
Le ligament annulaire antérieur du cou de pied est une gaine fibreuse qui s’étend d’un bout à l’autre de la
face antérieure du cou de pied. Il recouvre les tendons des muscles extenseurs, les vaisseaux tibiaux antérieurs et le
nerf fibulaire profond.
Il est en forme de Y et s’insère latéralement sur la face supérieure de la grande apophyse du calcanéus. Il se
dirige en dedans, jusqu’à la partie moyenne du cou de pied, et se divisent en deux lames, supérieure et inférieure :
-
la lame supérieure : - elle est oblique en dedans et en haut
- elle s’insère sur le bord antérieur de la malléole médiale
- elle se dédouble pour entourer le muscle tibial antérieur
- de sa face profonde, se détachent deux septums qui isolent les tendons des
muscles LEH et LEO
-
la lame inférieure : - elle est oblique en dedans et en bas
- elle s’insère sur le bord médial des os naviculaire et cunéiforme médial
III. LE PLAN TENDINEUX :
Il est formé de dedans en dehors par 3 tendons ou groupes de tendons entourés d’une gaine synoviale :
le tendon du tibial antérieur
le tendon du LEH
le tendon du LEO, accompagné en dehors par le tendon du 3ème fibulaire
IV. LES VAISSEAUX ET LES NERFS PROFONDS :
Les artères :
Elles sont représentées avant tout par la terminaison de l’artère tibiale antérieure. Celle ci chemine
profondément contre le pan ostéo-articulaire, dans l’interstice entre le tibial antérieur et le LEH. Ce dernier la
croise en avant, peu avant sa terminaison, si bien que l’artère, à la partie inférieure de la région, est située
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entre le LEH en dedans et le LEO en dehors.
L’artère tibiale antérieure est recouverte en avant par le ligament annulaire, elle prend le nom d’artère
pédieuse (ou dorsale du pied) au bord inférieur de celui ci.
Les veines :
Elles sont profondes, peu développées, et ont une disposition calquée sur celle des artères.
Les nerfs :
Les nerfs profonds sont représentés par le nerf fibulaire profond et ses deux branches de division. Ce nerf
qui a croisé plus haut la face antérieure de l’artère, se place ici en dedans d’elle.
Au niveau du bord inférieur du ligament annulaire, le nerf fibulaire profond se divise en ses deux
terminales, médiale et latérale
V. PLANS SUPERFICIELS :
Tissu cellulaire sous cutané :
Il est très mince au niveau des malléoles, s’épaissit en avant. C’est dans son épaisseur que cheminent
les vaisseaux et les nerfs superficiels.
Les vaisseaux superficiels sont représentés surtout par des éléments veineux qui drainent les réseaux
superficiels des régions dorsales et plantaires du pied. En dehors, on a la veine petite saphène qui prend son
origine de la veine marginale latérale. En dedans, nous avons la veine grande saphène qui prend son origine de
la veine marginale médiale.
Les nerfs superficiels proviennent de la plupart des nerfs saphène, sural et fibulaire superficiel.
La peau :
Elle est très mince et mobile.
_____________________________________________________________________________________________
Anatomie topographique de la région postérieure du cou de
pied
I. INTRODUCTION :
Cette région contient les parties molles situées en arrière des articulations talo-crurale et tibio-fibulaire
distale. La forme de cette région est convexe transversalement et concave de haut en bas
Cette région est limitée :
en haut, par une ligne horizontale passant au niveau de la base des malléoles
en bas, par une ligne courbe à convexité postérieure
latéralement, par deux lignes verticales passant à l’aplomb du sommet des deux malléoles
II. LE PLAN OSSEUX :
Cette région est formé de haut en bas par :
la mortaise tibio-fibulaire
la face postérieure du talus
la face postérieure du calcanéus
III. LE PLAN MUSCULAIRE :
Diverses expansions fibreuses, issues de l’aponévrose superficielle, limitent trois loges ou descendent les
muscles de la jambe :
une loge médiane, comprise entre les aponévroses superficielle et profonde. elle renferme le
tendon d’Achille et le tendon du plantaire grêle. Elle présente également une bourse séreuse
rétro-calcanéenne.
une loge médiale, comprise entre la face postérieure du tibia et l’aponévrose profonde. elle
contient d’avant en arrière, les tendons du tibial postérieur, du LFO et du LFH.. Le canal
calcanéen occupe la portion antéro-inférieure de la loge médiale. Le rétinaculum des muscles
fléchisseurs isole chaque tendon et sa gaine synoviale dans une véritable coulisse fibreuse.
une loge latérale, comprise entre la face postérieure de la fibula et l’aponévrose superficielle,
qui livre passage au tendons des court et long fibulaires. Le rétinaculum des muscles fibulaires
entoure chaque tendon et leur gaine.
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IV. LES VAISSEAUX ET LES NERFS PROFONDS :
Les artères :
Dans la loge médiale, se trouve l’artère tibiale postérieure, entre le tendon du LFO en dedans, et celui du
LFH en dehors. Dans le canal calcanéen, l’artère tibiale postérieure passe en dedans du LFH et se divise en
deux artères plantaires, médiale et latérale
Au cours de son trajet, l’artère tibiale postérieure donne trois collatérales :
l’artère malléolaire postéro-médiale
un rameau communiquant avec l’artère fibulaire
un rameau calcanéen médial
Dans la loge latérale, se trouve l’artère fibulaire, qui est une collatérale de l’artère tibiale postérieure. Elle
donne comme collatérales :
un rameau communiquant avec un rameau équivalent de l’artère tibiale postérieure
un rameau malléolaire postéro-latéral
Elle se termine par des rameaux calcanéens latéraux
Les veines :
Elles sont au nombre de deux par artère et drainent le sang de la plante du pied
Les lymphatiques :
Les troncs collecteurs plantaires, puis les troncs tibiaux postérieurs, remontent vers la loge postérieure de
la jambe, en directions des ganglions poplités.
Les nerfs :
Le nerf tibial descend dans la gouttière rétro-malléolaire médiale, puis pénètre dans le canal calcanéen ou
il se divisera rapidement en nerfs plantaires latéral et médial.
V. PLANS SUPERFICIELS :
Tissu cellulaire sous cutané :
Il est très plus épais et plus riche en graisse qu’au niveau de la région antérieure du cou de pied.
Les artères superficielles viennent des artères tibiale postérieure et fibulaire.
Les veines superficielles rejoignent en dedans la veine grande saphène, et en dehors, la veine petite
saphène.
Les nerfs superficiels proviennent, en dedans, du nerf saphène (terminale du nerf fémoral) et du rameau
calcanéen médial (collatéral du nerf tibial), et en dehors, des nerfs sural et sural médial (collatérales du nerf
tibial)
La peau :
Elle est plus épaisse qu’à la région antérieure, et est très mobile, sauf au niveau du talon.
Anatomie topographique de la région dorsale du pied
I. INTRODUCTION :
Cette région est limitée :
en haut et en arrière, par une ligne courbe joignant les deux malléoles
en bas et en avant, par une ligne réunissant la commissure des orteils
latéralement, par les bords externe et interne du pied
II. LE PLAN OSSEUX :
Cette région est formé par :
une partie postérieure, tarsienne, formée
en dedans, par la partie supérieure du col et de la tête du talus, le bord supérieur
de l’os naviculaire plus en avant, la face supérieure des trois cunéiformes
en dehors, par la face supérieure de la grande apophyse du calcanéus, et plus en
avant, par la face supérieure du cuboïde
les articulations talo-calcanéenne, naviculo-cuboïdienne, et l’articulation de Chopart
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-
une partie antérieure, métatarsienne, formée par la face dorsale des 5 métatarsiens et par
l’articulation de Lisfranc
III. LE PLAN MUSCULAIRE :
Il est constitué par un seul muscle : le pédieux, qui correspond aux CEO et CEH
IV. LE PLAN TENDINEUX :
Il est situé entre l’aponévrose du pédieux et l’aponévrose superficielle. Il est formé par les tendons des
muscles extenseurs du pied et des orteils. Ce plan tendineux comprend de dedans en dehors :
le tendon du tibial antérieur
le tendon du LEH
les 4 tendons du LEO
le tendon du 3ème fibulaire
le tendon du court fibulaire
Tous ces tendons sont entourés d’une gaine synoviale.
V. LE PLAN APONÉVROTIQUE SUPERFICIEL :
L’aponévrose dorsale du pied est mince mais résistante. Elle fait suite à l’aponévrose superficielle ou ligament
annulaire du cou de pied. Par sa face profonde, elle émet des cloisons verticales qui vont rejoindre l’aponévrose du
pédieux et forment des coulisses fibreuses pour les tendons des extenseurs.
VI. LES VAISSEAUX ET LES NERFS PROFONDS :
Les artères :
Elles sont représentées par l’artère pédieuse (ou artère dorsale du pied) et ses branches. Elle fait suite à
l’artère tibiale antérieure et se termine par l’artère métatarsienne dorsale et l’artère plantaire profonde. Elle
fournit en cours de route un certain nombre de collatérales :
des rameaux tarsiens médiaux
un rameau du sinus du tarse
l’artère tarsienne latérale qui s’anastomose avec l’artère plantaire latérale, et avec l’artère
arquée en formant l’arcade dorsale du pied
l’artère arquée
Les veines :
Elles sont au nombre de deux par artère et ont une disposition calquée sur celle des artères.
Les lymphatiques :
Très grêles, ils se dirigent vers les lymphatiques tibiaux antérieurs.
Les nerfs :
Les nerfs profonds sont représentés par les deux branches de terminaison du nerf fibulaire profond :
rameaux latéral et médial.
VI. PLANS SUPERFICIELS :
Tissu cellulaire sous cutané :
Il est mince, lamelleux chez l’homme, et graisseux chez la femme et chez le nourrisson. Dans son
épaisseur cheminent les vaisseaux et les nerfs superficiels.
Les vaisseaux superficiels sont surtout représenté par des veines volumineuses qui aboutissent à
l’arcade veineuse dorsale du pied. Les deux extrémités de cette arcade constituent les veines marginales
médiale et latérale qui se réunissent aux deux veines plantaires superficielle pour former les veines petite et
grande saphènes.
Les nerfs superficiels correspondent :
au nerf fibulaire superficiel, en dedans d’une ligne passant le milieu du 4ème orteil
-
au nerf fibulaire profond pour la 1ère commissure interdigitale
au nerf sural (collatérale du nerf tibial, en dehors d’une ligne passant le milieu du 4 ème orteil
au nerf saphène (terminale du nerf fémoral) sur le bord médial du pied
La peau :
Elle est fine et mobile.
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Anatomie topographique de la région plantaire du pied
I. INTRODUCTION :
Cette région est limitée :
en arrière, par une ligne courbe à convexité postérieure qui la sépare de la région postérieure
du cou de pied
en avant, par une ligne réunissant la commissure des orteils
latéralement, par les bords externe et interne du pied
II. LE PLAN OSSEUX :
Cette région est formé :
en arrière, par la face inférieure des os du tarse postérieur et du tarse antérieur
en avant, par le bord inférieur des 5 métatarsiens
III. LE PLAN MUSCULAIRE :
Il peut être divisé en deux parties :
la loge interosseuse, recouverte par l’aponévrose plantaire profonde
la loge plantaire, recouverte par l’aponévrose plantaire superficielle
La loge interosseuse :
Elle est constituée des muscles interosseux dorsaux et plantaires qui comblent les espaces intermétatarsiens. Les muscles interosseux plantaires sont au nombre de 3, et les interosseux dorsaux au
nombre de 4
L’aponévrose plantaire profonde se fixe sur les bords du 1er et du 5ème métatarsien.
Les vaisseaux et les nerfs de la loge interosseuse sont :
l’artère plantaire latérale qui comprend successivement deux portions :
une portion oblique
une portion transversale (ou arcade plantaire profonde). Elle s’anastomose au
niveau de la partie postérieure du 1er espace interosseux avec l’artère plantaire
profonde.
Cette artère plantaire latérale donne des branches collatérales :
rameaux ostéo-articulaires
rameaux musculaires pour les muscles des loges latérale et moyenne
rameaux anastomotiques avec l’artère plantaire médiale et avec l’arcade dorsale
au niveau du bord latéral
rameaux perforants proximaux : ils traversent la partie postérieure des espaces
interosseux et s’anastomosent avec les rameaux correspondants des artères
métatarsiennes dorsales
l’artère digitale plantaire latérale du 5ème orteil
-
-
les 4 artères métatarsiennes plantaires qui se divisent en avant pour donner les
collatérales digitales aux orteils correspondants. Chacune de ces métatarsiennes
présentent en avant un rameau perforant distal qui traverse l’espace interosseux et
s’anastomose avec l’artère métatarsienne dorsale
la branche profonde du nerf plantaire latéral qui accompagne l’arcade profonde dans la
profondeur de la loge moyenne plantaire
La loge plantaire :
Elle est sous-jacente à la loge interosseuse et forme le relief musculaire de la plante du pied,
entourée par l’aponévrose plantaire superficielle. Des cloisons sagittales fibreuses relient cette
aponévrose au plan squelettique. Ainsi, sont délimité trois segments :
le segment interne, ou loge des muscles du gros orteil :
on y trouve en arrière l’insertion du tibial postérieur et du long fibulaire
trois muscles sont destinés au gros orteil et sont disposés en deux plans :
plan profond : - en dehors : l’adducteur de l’hallux
- en dedans : le CFH
plan superficiel : l’abducteur de l’hallux
le segment moyen, ou loge des fléchisseurs des orteils
ils sont disposés en deux plans :
plan profond : - le LFO
- le carré plantaire
- les lombricaux
plan superficiel : le CFO
le segment externe, ou loge des muscles du 5ème orteil
-
ils sont disposés en deux plans :
-
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plan profond : - en dedans : l’opposant du 5ème orteil
- en dehors : le CFV
-
plan superficiel : l’abducteur du 5ème orteil
Les vaisseaux et les nerfs de la loge plantaire sont :
l’artère plantaire médiale
l’artère plantaire latérale
les veines : 2 par artère
le nerf plantaire médial
le nerf plantaire latéral
IV. LES VAISSEAUX ET LES NERFS SUPERFICIELS :
Les artères :
Elles sont de petit calibre.
Les veines :
Elles sont très nombreuses, réalisant un riche réseau anastomotique, la semelle veineuse de Lejars, qui se
draine dans l’arcade plantaire sous-cutanée, située au niveau du pli de flexion des orteils.
Les lymphatiques :
Ils rejoignent, par les bords latéraux du pied, le réseau dorsal, puis les collecteurs internes de jambe.
Les nerfs :
-
le nerf calcanéen médial, au niveau du talon
le nerf plantaire médial, en dedans d’une ligne passant par le milieu du 4ème orteil
le nerf plantaire latéral, en dehors d’une ligne passant par le milieu du 4 ème orteil
le nerf saphène sur le bord tout médial du pied
V. PLANS SUPERFICIELS :
La peau :
La peau plantaire est spécialement résistante. Au niveau des appuis, elle est très kératinisée. Sous la
peau, se trouve un capiton. De plus, au niveau de la 1ère tête métatarsienne, de la 5ème tête métatarsienne et
du talon, se trouvent des bourses séreuses.
______________________________________________________________________________________________
Classification des articulations, mouvements et exemples
I. DÉFINITION :
Le système articulaire est l’élément privilégié du mouvement. Une articulation est le moyen d’union entre
plusieurs pièces osseuses. L’étude des articulations est l’arthrologie.
Il existe trois grand type d’articulation : - fibreuse
- cartilagineuse
- synoviale
II. LES ARTICULATIONS FIBREUSES :
L’interzone articulaire des articulations fibreuses est occupée par du tissu fibreux. Ce sont des articulations
sans mobilité et sans cartilage articulaire.
1). Synarthrose :
C’est l’union de deux os par du tissu fibreux (synfibrose) qui peut-être serré (os du crâne) ou lâche
pour les syndesmoses (articulation tibio-fibulaire distale).
Ces articulations ne présentent ni cavité articulaire, ni capsule, ni ligaments, ni synoviale, ni
cartilage articulaire proprement dit.
2). Suture :
Le tissu fibreux qui unissait initialement les os se réduit puis s’ossifie.
Ex : suture au niveau du crâne
3). Gomphose :
Elle unit une dent à une alvéole dentaire par du tissu fibreux
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III. LES ARTICULATIONS CARTILAGINEUSES :
L’interzone articulaire des articulations cartilagineuses est occupée par du tissu cartilagineux. Ce sont des
articulations à mobilité réduite possédant un cartilage articulaire mais dépourvues de cavité articulaire et de
synoviale. Ce type d’articulation est également appelé : Amphiarthrose.
1). Synarthrose :
C’est l’union de deux os par du tissu cartilagineux (synchondrose). Ce sont souvent des
articulations transitoires. L’interzone articulaire est constitué par du cartilage hyalin.
Ex : articulations de la base du crâne.
2). Symphyse :
L’interligne articulaire est formée d’un fibro-cartilage.
Ex : articulation des corps vertébraux
IV. LES ARTICULATIONS SYNOVIALES :
Elles sont également appelées diarthroses. Elles présentent :
- des surfaces articulaires de forme variable et encroûtées de cartilage hyalin
- une cavité articulaire
- une capsule articulaire constituée de 2 membranes : fibreuse et synoviale
- de ligaments
Ce sont des articulations particulièrement mobiles qui sont classées en fonction de la morphologie des
surfaces articulaires. Il existe une corrélation entre la forme et le nombre de mouvements.
1). Articulation sphéroïde :
Ce sont des surfaces sphériques dont les rayons de courbure sont identiques et de centres
confondus. Elle oppose deux segments de sphère, l’un plein et l’autre creux.
Elle présente trois axes principaux de mouvements : - flexion-extension
- abduction-adduction
- rotation interne-rotation externe
Ex : articulation coxo-fémorale.
2). La ginglyme :
Les surfaces articulaires en présence forment une charnière. Les surfaces articulaires peuvent être
soit cylindrique, soit concave (sablier), soit convexe (tonneau).
Elle possède un axe de mouvement : flexion-extension
Ex : articulation talo-crurale ; articulation fémoro-patellaire.
3). Articulation cylindrique ou trochoïde :
Elle met en présence deux segments de cylindre, l’un plein, l’autre creux.
Elle possède un axe de mouvement : - rotation interne-rotation externe
Ex : atlas/axis
4). Articulation ellipsoïde ou condylienne :
Elle oppose deux surfaces articulaires, concave et convexe, taillées dans des ellipsoïdes
Elle possède deux axes principaux de mouvement : - flexion-extension
- abduction-adduction
Ex : - articulation radio-carpienne
- articulation fémoro-tibiale
5). Articulation en selle :
Elle oppose deux surfaces dont l’une est concave dans un sens et convexe dans l’autre sens
(comme une selle) et l’autre surface inversement conformée (assise du cavalier).
Elle présente deux axes principaux de mouvements : - flexion-extension
- abduction-adduction
Ex : articulation calcanéo-cuboïdienne
6). Articulation plane :
Elle oppose deux surfaces planes
Elle présente une infinité d’axe, mais l’amplitude de ces mouvement est réduite
Ex : articulation cunéo-métatarsienne
V. CONCLUSION :
En raison de leur rôle important en biomécanique, leur atteinte pathologique (arthrite, arthrose) et traumatique
(luxation, entorse) peut compromettre les postures et les mouvements.
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Axes anatomiques et axe mécanique du membre inférieur
I. AXES ANATOMIQUES :
Ce sont des axes des diaphyses osseuses du membre inférieur.
L’axe de la diaphyse fémorale est oblique en bas et en dedans.
L’axe de la diaphyse tibiale est à peu près vertical.
Ainsi, en raison du porte-à-faux du col fémoral, l’axe de la diaphyse fémorale n’est pas situé exactement dans
le prolongement de l’axe de la diaphyse tibiale. Ces deux os vont donc former un angle obtus, ouvert en dehors,
d’environ 170° : c’est le valgus physiologique.
Cette angulation est variable d’un individu à l’autre, en fonction de sa pathologie.
Une augmentation ou une diminution de cet angle aboutira à un genou pathologique : on parlera alors de
genu varum et de genu valgum, qui correspondent à des déformations dans le plan frontal.
Un genu varum correspond à une ouverture de l’angle fémoro-tibial : le genou se trouve déporté vers
l’extérieur. Le segment jambier se dirige en dedans. Il existe un espace inter-condylien au niveau du fémur.
Un genu valgum correspond à une fermeture de l’angle fémoro-tibial : le genou se trouve déporté vers
l’intérieur. Le segment jambier se dirige en dehors. Il existe un espace inter-malléolaire.
Dans le plan sagittal, le segment jambier et le segment fémoral sont alignés. Mais là encore, il peut exister
des anomalies :
Un genu flexum correspond à un genou légèrement fléchi : la ligne de charge passera en arrière de l’axe de
flexion-extension.
Un genu recurvatum correspond à un genou en hyper-extension : la ligne de charge passera en avant de
l’axe de flexion-extension.
II. AXE MÉCANIQUE :
Il correspond à un axe qui passe par les trois centres articulaire de la hanche, du genou et de la cheville. Il
correspond donc à une droite qui relit le centre de la tête fémorale, le centre du plateau tibial (interligne articulaire
fémoro-tibiale) et le centre de la poulie du talus. Cette ligne est confondue avec l’axe du squelette de la jambe, mais
forme un angle de 6° avec celui du fémur.
Cet axe mécanique est donc toujours en dedans de l’axe anatomique.
III. INTÉRÊT MÉCANIQUE DE CETTE DISPOSITION :
En ce qui concerne l’abduction de la hanche, l’efficacité du petit et du moyen fessier est conditionnée par la
longueur du col fémoral.
Supposons, en effet, que la tête fémorale soit posée directement dur la diaphyse, l’amplitude totale de
l’abduction en serait considérablement augmentée, mais le bras de levier du moyen fessier serait presque trois fois
plus court, ce qui diviserait par trois la puissance de ce muscle. ainsi, se trouve rationnellement expliqué le montage
de la tête fémorale en porte-à-faux (le poids du corps appliqué sur la tête fémorale est transmis à la diaphyse
fémorale par l’intermédiaire d’un bras de levier, le col fémoral), solution mécanique plus fragile limitant plus
rapidement l’abduction, mais renforçant l’action du moyen fessier indispensable pour la stabilité transversale du
bassin.
IV. CONCLUSION :
Au niveau du pied, on peut également noter la présence d’un axe mécanique virtuel : l’axe de HENKÉ, autour
du quel s’effectuent les mouvements d’éversion (flexion, pronation, abduction) et d’inversion (extension, supination,
adduction) de l’articulation subtalaire.
Cet axe est oblique en bas, en arrière et en dehors et résulte de trois axes anatomiques.
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Définition d'un levier et exemples biomécaniques
DÉFINITION :
Une machine simple transmet et transforme une force sans en changer son intensité. On peut parler de
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machine simple pour des leviers, des poulies fixes ou mobiles
Un levier est un solide rigide possédant un point fixe et un axe. Ce solide est soumis à deux forces :
une force motrice
une résistance de sens et de direction opposée
On appelle force toute cause susceptible de modifier l’état de mouvement de repos ou de déformation d’un
corps. Les forces les plus importantes sont les forces musculaires résultant d’une contraction d’un ou de plusieurs
muscles.
Une force possède différentes caractéristiques :
son point d’application
sa direction
son sens
sa norme (intensité)
On distingue trois sortes de leviers :
I. LEVIER DU PREMIER GENRE :
C’est un levier inter-appui, c’est à dire que l’axe est situé entre la force motrice et la résistance (RAF).
Exemple mécanique : arrache clou
Exemple biomécanique : - extension de la talo-crurale en chaîne ouverte.
La force motrice est représenté par le muscle triceps sural car son action principale est une
extension de la talo-crurale.
L’axe se situe au niveau de l’axe de la talo-crurale, c’est à dire au niveau de l’axe bimaléollaire.
La force de résistance correspond à l’ensemble de muscles situés en avant de l’axe, car ils sont tous
fléchisseur de la talo-crurale. Lors du mouvement d’extension de la talocrurale, ces muscles vont être étiré et provoque donc bien une résistance au
mouvement.
Exemple biomécanique : - balance de PAUWELLS
La force motrice est représenté par le muscle moyens fessier qui empêche le mouvement de bascule
du bassin du coté du membre oscillant lors de l’appui unipodal de la marche.
L’axe se situe au niveau de la hanche, et passe par le centre de la tête fémorale.
La force de résistance correspond au poids du corps qui a tendance a entraîner le corps du coté du
membre non portant.
II. LEVIER DU DEUXIÈME GENRE :
C’est un levier inter-résistant, c’est à dire que la résistance est située entre l’axe et la force motrice (ARF)
Exemple mécanique : lever d’une brouette
Exemple biomécanique : extension de la talo-crurale en chaîne fermée = mise sur la pointe des pieds
La force motrice est représenté par le muscle triceps sural car son action principale est une
extension de la talo-crurale.
L’axe se situe au niveau de la 1ère tête métatarsienne, et plus précisément au niveau de l’AMTP1,
car c’est elle qui va rester au sol.
La force de résistance correspond au poids du corps
III. LEVIER DU TROISIÈME GENRE :
C’est un levier inter-puissant, c’est à dire que la force motrice est située entre l’axe et la résistance (AFR)
Exemple mécanique : pince à sucre
Exemple biomécanique : extension du genou en chaîne ouverte.
La force motrice est représenté par le muscle Quadriceps car son action principale est une extension
du genou.
L’axe se situe au niveau de l’articulation, et plus précisément au niveau de l’interligne du genou.
La force de résistance correspond au poids du segment jambier.
CONCLUSION :
Ces systèmes de levier sont importants à connaître, afin de bien comprendre les répercussions que peuvent
avoir des paralysies ou des insuffisances d’un muscle. Ces deux anomalies peuvent dans certains cas entraîner des
boiteries qu’il sera alors facile de comprendre.
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Définition d'une chaîne cinétique, donnez les différents types
I. INTRODUCTION :
Tout exercice déclenche une organisation motrice en chaîne musculaire et par conséquent une organisation
en chaîne articulaire. Ces deux types de structure sont indissociables lors du mouvement.
Au niveau du membre inférieur, la réponse motrice se fait par deux types de chaîne :
la chaîne ouverte
la chaîne fermée
II. LA CHAÎNE OUVERTE :
Il y a activation de plusieurs articulations dans le segment distal et libre.
Au niveau du membre inférieur, le point fixe est le bassin, et le segment mobile est le pied. Donc, les activités
musculaires vont s’organiser autour de la hanche (shoot au foot…).
Durant la marche, pendant la phase d’oscillation, le membre non portant n’est pas en appui au sol : il s’agit
donc d’une chaîne ouverte.
De plus, dans cette chaîne ouverte, on trouve deux autres modèles de chaîne musculaire :
la chaîne musculaire en série :
une chaîne musculaire est un ensemble de mouvement dont le recrutement concourt à la même
action
les segments se mobilisent dans le même sens
les muscles recrutés sont tous du même côté des axes de mobilité des articulations concernées
les muscles semblent se succéder les uns aux autres : chaîne en série
la trajectoire obtenue en bout de chaîne est longue et curviligne
le groupe musculaire le plus sollicité est le plus proche du point fixe car le bras de levier est
important, par rapport à la résistance
le maillon le plus faible gênera l’action des autres
ainsi, cette organisation musculaire ne privilégie pas la force, mais l’amplitude, la vitesse et la
précision
la chaîne musculaire en parallèle :
les segments se mobilisent alternativement en sens inverse les uns des autres
les muscles sont recrutés alternativement de part et d’autre de l’axe de mobilité des articulations
concernées : ils sont donc parallèles entre eux
la trajectoire obtenue au bout de la chaîne est courte et rectiligne
le bras de levier de chaque muscle est court et relativement constant : la force est donc égale
pour chaque maillon
il y a addition des muscles antagonistes et agonistes
ainsi, cette organisation musculaire privilégie la puissance au détriment de l’amplitude
III. LA CHAÎNE FERMÉE :
Le bassin est mobile, mais le pied est fixe. Les actions musculaires s’organisent à partir du pied (marche,
accroupissement…).
Le membre inférieur travaille plus en chaîne fermée qu’en chaîne ouverte. On trouvera dans cette chaîne
fermée, que des chaînes musculaires parallèles, précédemment décrites. Par contre, on ne trouvera pas de chaînes
musculaires en série du fait de la projection du centre de gravité en avant du polygone de sustentation.
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La cheville et le pied pendant un cycle de marche (mouvements
et actions musculaires)
I. INTRODUCTION :
La marche est un mode de locomotion bipède avec activité alternée des membres inférieurs et maintien de
l’équilibre dynamique. C’est donc une succession d’équilibre et de déséquilibre.
Le cycle de marche sera divisé en 6 phases :
de 0 à 15 % : il s’agit du 1er double appui qui comporte : - l’appui du talon au sol
- le rabattement du pied
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-
-
- la verticalisation du segment jambier
tous les muscles de la loge antérieure se contractent puissamment pour amortir le choc produit par
l’application au sol du poids
ce rôle d’amortissement est joué principalement par le muscle tibial antérieur qui se contracte
puissamment en même temps qu’il s’étire : il est donc en contraction isotonique excentrique
le muscle tibial antérieur est aidé par les muscles extenseurs commun et propre des orteils
freinant ainsi le rabattement du pied au sol
la contraction du muscle tibial postérieur intervient dès le contact du talon au sol pour stabiliser
latéralement le pied qui est en légère supination
le muscle tibial postérieur exécute ensuite une contraction dynamique excentrique anti-valgus
on dit qu’il agit comme un ligament actif de la cheville
les muscles soléaire et LFO se contractent un peu avant la fin de ce double appui alors que le pied
est à plat sur le sol et commence leurs actions de stabilisation du genou en freinant le déplacement
vers l’avant du segment jambier par rapport à la cheville
de 15 à 40 % :1er appui unilatéral ou, au début, le pied est à plat au sol et le segment jambier vertical
le déplacement du bassin vers l’avant entraîne une inclinaison vers l’avant du segment jambier qui
est freiné par la contraction du muscle soléaire, aidée par les actions du LFH et LFO
le muscle soléaire effectue une contraction isotonique excentrique : c’est un stabilisateur puissant
de la jambe sur le pied
-
les muscles gastrocnémiens ne participent peu ou pas à la marche en terrain plat. Ils n’entrent en
action que pour donner au corps une impulsion secondaire telle que dans les sauts, la marche en
montée et dans la course, constituant en quelque sorte un réservoir de puissance
-
le muscle tibial postérieur continu son rôle de stabilisation et se contracte jusqu’à la fin de cette
période
-
les muscles fibulaires commencent à travailler au environ de 30 % du cycle de marche. Ils sont
sollicités par une amorce de translation latérale du bassin qui commence à se déplacer vers son point
extrême controlatéral, qui sera atteint aux alentours de 65 % du cycle de marche
ils exercent une action frénatrice et s’opposent ainsi à l’action du muscle tibial postérieur
c’est d’abord le muscle long fibulaire qui se contracte, puis le court fibulaire
-
de 40 à 50 % : il s’agit toujours du 1er appui unilatéral ou il y a le décollement du talon
lors du décollement du talon au sol, les orteils restent fermement au contact avec le sol et la
cheville reste en position haute alors que le genou se plie au même instant pour éviter une brusque
ascension du centre de gravité
le talon va se soulever grâce à la contraction du muscle triceps sural qui ne réalise pas une
véritable extension, mais solidarise le segment jambier avec le pied permettant ainsi au talon de se
décoller du fait de la bascule du pied sur les têtes métatarsiennes
-
-
les muscles LFO et LFH se contractent en même temps que le muscle triceps sural et leurs actions
ne peuvent être dissociées
de plus, ils appliquent les orteils au sol et exécutent à la fin du pas portant une contraction
isotonique excentrique puisqu’ils se trouvent étirés par la mise en extension des orteils du fait du
soulèvement des orteils
les actions des muscles tibial postérieur et fibulaires sont les mêmes. Par contre, l’action des
muscles fibulaires prédomine sur celle du muscle tibial postérieur et permet ainsi le soulèvement du
bord externe du pied
de 50 à 60 % : il s’agit du 2ème double appui
les muscles triceps sural, LFO et LFH ont une action très importante pour la propulsion. Leurs
actions sont identique, c’est à dire qu’il solidarisent le segment jambier avec le pied.
le muscle triceps sural doit cependant effectuer une contraction isotonique puissante pour effectuer
une extension d’environ 15°
-
-
les muscles fibulaires achèvent leurs contractions, soulèvent le bord externe du pied, et
s’opposent ainsi à la composante d’inversion du muscle triceps sural
de plus, du fait de l’insertion du muscle long fibulaire sur la base du 1er métatarsien, ceci
contribue à appliquer la tête du 1er métatarsien au sol
les muscles tibial antérieur, LEO et LEH rentrent en action à la fin de cette période pour préparer
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l’élévation de la pointe du pied
de 60 à 75 % : il s’agit de la phase d’oscillation (triple flexion)
les muscles tibial antérieur, LEO et LEH exécutent une contraction isotonique concentrique à
l’inverse de l’action de freinage qu’ils avaient lors du rabattement du pied au sol.
dans cette phase, leurs actions sont moins intenses que dans la 1ère phase du cycle
de 75 à 100 % :
le membre inférieur oscillant passe à grande vitesse
le bassin est en rotation antérieure maximum du côté ou va se produire l’attaque du talon au sol
la hanche est fléchie et le genou en extension presque totale
les muscles de la loge antérieure sont les seuls à se contracter pour maintenir la talo-crurale à 90°. Ils se préparent à
amortir le choc du contact talonnier au sol
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Le genou pendant un cycle de marche (mouvements et actions
musculaires)
I. INTRODUCTION :
La marche est un mode de locomotion bipède avec activité alternée des membres inférieurs et maintien de
l’équilibre dynamique. C’est donc une succession d’équilibre et de déséquilibre.
Le cycle de marche sera divisé en 6 phases :
de 0 à 15 % : il s’agit du 1er double appui qui comporte : - l’appui du talon au sol
- le rabattement du pied
- la verticalisation du segment jambier
au contact du talon au sol, sous l’influence du poids du corps, le genou a tendance à se fléchir.
Cette instabilité relative du genou est d’autant plus marqué que, au cours de la marche normale,
l’articulation du genou n’atteint jamais l’extension totale (flexion d’environ 10°)
ces 10° de flexion qui restent sont suffisants pour compromettre la stabilité du genou. C’est donc
la contraction du muscle quadriceps qui pallie à cette tendance
-
les 3 muscles vastes sont plus actifs que le droit fémoral. Ils réalisent une contraction isotonique
concentrique tandis que le droit fémoral est plus utilisé comme une sangle de part son trajet et ses
insertions
en effet, à ce moment se produit une diminution de la flexion de la hanche qui met le muscle droit
fémoral en tension et lui permet d’intervenir dans la limitation de flexion du genou. Il effectue donc
une contraction isotonique excentrique
-
les muscles ischio-jambiers viennent empêcher le genou de s’étendre entièrement en lui
conservant le léger degré de flexion. En fait, seuls le semi-membraneux et le biceps fémoral sont
actifs
-
les muscles de la patte d’oie ceinturent la face interne de l’articulation du genou et s’opposent, au
cours de la mise en charge, à l’accentuation de son valgus physiologique. Ils stabilisent donc cette
articulation et jouent le rôle de ligaments actifs du genou
de 15 à 40 % :1er appui unilatéral ou, au début, le pied est à plat au sol et le segment jambier vertical
seule la loge antérieure de la cuisse est active quand la plante du pied est à plat au sol
seuls les 3 vastes rentrent en action
le quadriceps n’est contracté que partiellement, la stabilité du genou étant assuré essentiellement
par le muscle triceps sural. En effet, si le quadriceps se contractait pleinement, le genou s’étendrait,
ce qui aurait pour conséquence une montée trop importante du centre de gravité et donc une
dépense énergétique inutile
de 40 à 50 % : il s’agit toujours du 1er appui unilatéral ou il y a le décollement du talon
lors du décollement du talon au sol, le genou se fléchit pour éviter une brusque ascension du
centre de gravité
les muscles agissant sur le genou sont à ce stade inactifs
de 50 à 60 % : il s’agit du 2ème double appui
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-
l’amplitude de flexion du genou augmente à cause du déplacement vers l’avant du segment
jambier
de plus, l’amorce de la flexion de hanche renforce la tendance à la flexion du genou
les muscles droit fémoral et vaste intermédiaire se contractent pour freiner la flexion du genou
de 60 à 75 % : il s’agit de la phase d’oscillation (triple flexion)
la flexion de la cuisse entraîne automatiquement la flexion du genou. D’autre part, les
mouvements de la hanche et du genou sont intimement lié du fait de l’existence des muscles biarticulaires
les muscles droit fémoral et vaste intermédiaire continuent leurs action amorcées précédemment,
c’est à dire freiner l’amplitude de la flexion du genou
-
le chef court du muscle biceps fémoral, seul chef mono-articulaire des muscles ischio-jambiers, se
contracte afin de contrôler la qualité et l’amplitude de la flexion du genou, aidé par les muscles
gracile et sartorius
de 75 à 100 % :
seule la loge postérieure est active, c’est à dire le chef long du muscle biceps fémoral, les semitendineux et membraneux
cette activité a pour but de freiner l’oscillation antérieure du segment jambier (ou freiner
l’extension du genou avant l’attaque du talon au sol
ils agissent donc en tant que freins de l’extension du genou et participent à la stabilisation au
moment de l’attaque du talon au sol
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La hanche pendant un cycle de (mouvements et actions
musculaires)
I. INTRODUCTION :
La marche est un mode de locomotion bipède avec activité alternée des membres inférieurs et maintien de
l’équilibre dynamique. C’est donc une succession d’équilibre et de déséquilibre.
Le cycle de marche sera divisé en 6 phases :
de 0 à 15 % : il s’agit du 1er double appui qui comporte : - l’appui du talon au sol
- le rabattement du pied
- la verticalisation du segment jambier
Au contact du talon au sol, la hanche se trouve en flexion, et le fémur en rotation externe par
rapport au bassin. L’action de freinage va se retrouver à ce niveau, mettant en jeu les muscles
abducteurs.
-
-
Le muscle moyen fessier : son rôle est de stabiliser latéralement le bassin. Par sa contraction
isotonique excentrique, il empêche la chute du bassin du côté non portant. Il confère donc au bassin
sa stabilité latérale.
Le TFL se contracte pendant toute cette période et participe à l’action stabilisatrice du bassin par
rapport au tibia, car il est bi-articulaire. Au niveau du genou, il joue donc le rôle de ligaments actifs
et équilibre par son action valgisante les muscles de la patte d’oie.
Le petit fessier se contracte pendant cette période et fait exécuter à partir du fémur, qui reste fixe,
un début de rotation externe du bassin. Et, accessoirement, il participe aussi à la stabilité latérale.
de 15 à 40 % :1er appui unilatéral ou, au début, le pied est à plat au sol et le segment jambier vertical
La contraction des muscles fessiers se poursuit et les conditions sont sensiblement les mêmes que
celles citées précédemment.
de 40 à 50 % : il s’agit toujours du 1er appui unilatéral ou il y a le décollement du talon
Vers 45 %, les adducteurs prennent le relais des abducteurs, quand ces derniers cessent d’être
actifs.
En effet, le bassin, qui s’était d’abord déplacé latéralement vers le côté portant, se déplace vers le
côté opposé, c’est à dire vers le membre qui va attaquer le sol.
Les adducteurs contrôlent ce déplacement à partir d’un point fixe qui est le fémur portant, et le
freinent par leurs contractions.
Le muscle psoas iliaque se contracte pour freiner un tendance trop importante à l’extension de la
hanche et exécutent donc une contraction isotonique excentrique.
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de 50 à 60 % : il s’agit du 2ème double appui, la hanche est en extension
Le poids du corps venant d’être transféré sur le membre inférieur opposé, seuls les muscles de
la loge médiale de la cuisse vont être en activité.
Les adducteurs et le gracile se contractent, et du fait de la position en rotation externe du bassin,
leur contraction aura pour conséquence de déclencher une rotation interne du bassin, et d’amorcer la
flexion de hanche.
de 60 à 75 % : il s’agit de la phase d’oscillation (triple flexion)
Le muscle psoas iliaque continue sa contraction amorcée au temps précédent, et propulse la cuisse
vers l’avant.
Dans une marche normale, seule l’iliaque rentre en jeu.
Les adducteurs, et notamment le grand, continuent leurs activités. Ils deviennent stabilisateurs
latéraux de la hanche, en opposition avec le TFL.
Et donc, le TFL se contracte aussi pour assurer l’équilibre latéral de la cuisse.
de 75 à 100 % :
Le muscle iliaque continue son activité de fléchisseur de hanche, équilibrant sa contraction à celle
frénatrice des ischio-jambiers.
L’activité de l’iliaque s’arrête avant la fin du temps oscillant.
Les adducteurs, et surtout le grand, règlent l’angle d’attaque au sol du membre inférieur, et
évitent la rotation externe trop importante et brutale qui risquerait de se produire.
Le gracile se manifeste de nouveau, et se prépare à son rôle de ligament latéral interne actif du
genou.
Le TFL se contracte toujours pour assurer l’équilibre latérale en opposition avec les adducteurs.
Le sartorius se contracte, il est à la fois fléchisseur de hanche et de genou. Il participe comme élément frénateur de
l’extension du genou et aide l’iliaque.
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La course et le saut (mouvements et actions musculaires)
I. LA COURSE :
La course constitue pour l’homme le moyen le plus rapide de se déplacer par une succession de foulées
bondissantes à partir d’appuis pédestres effectués alternativement sur chaque pied.
Elle est caractérisée, contrairement à la marche, par une projection aérienne du corps en translation,
consécutive à chacune des phases d’appui unipodal, et ne comporte donc pas de phase de double appui.
La course à allure régulière peut être caractérisée par un cycle de jambes qui se répète à l’identique et est
défini par l’intervalle de temps et d’espace séparant deux positions successives identiques. Le cycle peut être lui-même
décomposé en deux foulées symétriques, droite et gauche.
Chaque foulée est composée de quatre phases :
-
l’amortissement :
il représente la phase taligrade, c’est à dire l’attaque du talon au sol.
lors de cet impact, le pied reçoit 2 à 3 fois le poids du corps
le positionnement des articulations est le suivant :
la hanche est en flexion et en rotation interne, notamment grâce aux muscles
sartorius et psoas. La stabilisation de cette flexion se fait par le TFL, le petit fessier,
le moyen fessier (balance de PAUWELLS) et par les ischio-jambiers
le genou est en extension, sans être verrouillé, et en rotation externe, avec une
action stabilisatrice des muscles quadriceps et ischio-jambiers
la talo-crurale est en flexion grace au muscle tibial antérieur. La stabilisation se
fait par le triceps sural et par les loges postéro-médiale et postéro-latérale de la
jambe. L’attaque du talon se fait en postéro-externe, et l’avant-pied est en
supination
inclinaison du tronc du côté du membre portant
anté-pulsion du bassin du côté portant
-
l’équilibre :
il correspond au rabattement du pied au sol jusqu’au décollement du talon
le positionnement des articulations est le suivant :
la hanche reste en flexion. La stabilisation du bassin est assurée par les muscles
moyen et petit fessiers, et par le TFL (balance de PAUWELLS)
le genou se fléchit (plus ou moins en fonction de la longueur de la foulée). Plus le
genou sera fléchit, et plus on aura une action stabilisatrice du quadriceps
la talo-crurale est en position neutre et ischio-jambiers
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-
inclinaison du tronc du côté du membre portant
anté-pulsion du bassin du côté portant
-
la propulsion :
c’est la phase qui inclut le décollement du talon du sol, au décollement de tous les orteils.
le positionnement des articulations est le suivant :
la hanche est en extension et en rotation interne, notamment grâce aux muscles
ischio-jambiers et fessiers. Les muscles stabilisateurs sont le carré des lombes, le
psoas, le droit de la cuisse et le TFL.
le genou prend une position d’extension et se verrouille à la fin de cette phase
pour transmettre les forces aux pieds. L’action musculaire primordiale est celle du
quadriceps.
la talo-crurale est en extension et l’avant-pied est en pronation complète.
L’action musculaire primordiale est celle du triceps. La stabilisation est assurée par
le tibial antérieur, le LEO et le LEH. La transmission des forces à l’AMTP1 par le LFH
reste primordiale. Pour cela, il faut un muscle fixateur : l’adducteur de l’hallux afin
d’éviter l’effondrement de l’arche interne.
antéversion du bassin due à une avancée globale de la ligne de charge
-
la suspension :
c’est une phase aérienne qui n’a pas d’existence par rapport à la marche
le membre inférieure se met en triple flexion
le genou se fléchit (90°)
la hanche diminue son extension pour amorcer sa flexion (après passage à la verticale)
le genou reste en flexion puis se tend progressivement pour préparer l’amortissement,
c’est à ce moment que le membre inférieur portant quitte le sol
II. LE SAUT :
Il est composé de trois phases :
-
l’amorce :
elle est caractérisée par une triple flexion, surtout due au poids du corps
-
le saut en lui-même :
il y aura une extension de la hanche par les fessiers
il y aura une extension du genou par le quadriceps
il y aura une extension de la talo-crurale par le triceps sural, le LFO et le LFH
les muscles stabilisateurs jouent un rôle important : le psoas-iliaque, les ischio-jambiers,
le tibial antérieur, le LEH, le LEO, le 3ème fibulaire
-
la réception :
la pointe du pied est en premier en contact avec le sol, vient ensuite le talon
on assiste alors de nouveau à une triple flexion
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Actions musculaires pendant la marche
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Les facteurs de stabilité de l'articulation coxo-fémorale en
charge
I. INTRODUCTION :
La hanche est l’articulation proximale du membre inférieur : située à sa racine, elle a pour fonction de
l’orienter dans toutes les directions de l’espace, c’est pourquoi elle possède trois degrés de liberté qui lui permettent
d’effectuer les mouvements de flexion-extension
d’adduction et d’abduction
de rotations interne et externe
Mouvement de circumduction
L’articulation coxo-fémorale doit donc être mobile, mais également très stable car elle supporte le poids du
corps en bipodal, mais surtout en unipodal.
On envisagera pour le genou 3 types de stabilité :
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II. LA STABILITÉ PASSIVE :
Flexion-extension :
-
en flexion, tous les ligaments sont détendus car les points d’insertion se rapprochent
en extension, tous les ligaments sont tendus. Le plus tendu est le ligament pubo-fémoral
Abduction-adduction :
en adduction, le ligament ilio-fémoral (faisceau sup.) est tendu, mais les deux autres sont détendus
en abduction, les ligts ischio-fémoral et pubo-fémoral sont tendus alors que l’ilio-fémoral est détendu
-
Rotation interne-rotation externe :
en rotation interne, le ligament ischio-fémoral est tendu et les deux autres détendus
en rotation externe, c’est l’inverse. Le faisceau sup. du ligt ilio-fémoral est particulièrement tendu
-
III. LA STABILITÉ ACTIVE :
Plan sagittal :
-
la flexion est stabilisée par : - les muscles ischio-jambiers
-
- le muscle grand fessier (+ moyen et petit fessiers)
l’extension est stabilisée par : - le muscle droit fémoral
- le muscle ilio-psoas
Plan frontal :
-
l’adduction est stabilisée par : - les muscles petit et moyen fessiers (et grand fessier)
- le muscle piriforme
- le muscle TFL
l’abduction est stabilisée par : - les muscles adducteurs
- le muscle gracile
- les muscles pelvi-trochantériens
-
Plan horizontal :
la RI est stabilisée par : - les muscles pelvi-trochantériens (piriforme et obturateur externe)
- les muscles fessiers (faisceau supérieur du grand, et faisceaux postérieurs des
petit et moyen fessiers)
la RE est stabilisée par : - les faisceaux antérieurs du petit et du moyen fessier
-
- le faisceau inférieur du muscle grand fessier
IV. LES FACTEURS PHYSIOLOGIQUES DE STABILITÉ :
Facteurs osseux :
-
Le type articulaire : il s’agit d’une sphéroïde. C’est à dire une articulation très emboîtée et très
stable.
-
Dans le plan frontal : l’angle d’inclinaison formé par le col et la diaphyse est d’environ 120°. Cet
angle est un facteur de stabilité, car s’il augmente, la tête se découvre par rapport au bourrelet
et va ainsi favoriser une instabilité (coxa valga). Il en est de même si l’angle diminue (coxa
vara).
-
Dans le plan horizontal : l’angle de déclinaison (ou antéversion) formé par le col et l’axe transverse
des condyles est d’environ 20°. Si cet angle augmente, la tête fémorale se découvre vers l’ AV
(rotation externe) et va déstabiliser la hanche.
Facteurs ligamentaires :
Les ligaments sont détendus en flexion car leurs points d’insertion se rapprochent, et tendus en
extension car ils ont tendance à s’enrouler. Donc, la hanche est plus stable en extension.
Facteurs musculaires :
Les muscles pelvi-trochantériens, qui ont un trajet parallèle au col, et les muscles petit et moyen
fessiers, auront tendance à appliquer la tête dans le cotyle. Donc, les muscles appenteur de la hanche
favorisent la stabilité de celle ci alors que les muscles perpendiculaires à la direction du col vont favoriser la
sortie de la tête du cotyle (les adducteurs et notamment le 3ème faisceau) par leurs directions et leurs
actions sur les os.
La position la plus stable est donc celle qui associe une extension, une légère abduction et une rotation interne de
hanche afin de faire coïncider complètement les surfaces articulaires
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Les facteurs de stabilité de l'articulation du genou en charge
I. INTRODUCTION :
Le genou est l’articulation intermédiaire du membre inférieur
contradictoires : posséder une grande stabilité et une grande mobilité.
qui
doit
concilier
deux
impératifs
L’articulation du genou est constituée de deux articulations : - La fémoro-patellaire de type ginglyme.
- La fémoro-tibiale de type bicondylaire.
L’articulation du genou possède deux degrés de liberté qui lui permettent comme mouvements,
principalement la flexion-extension, et accessoirement, la rotation interne et externe (quand le genou est fléchi).
On envisagera pour le genou 3 types de stabilité :
II. LA STABILITÉ TRANSVERSALE DU GENOU (plan frontal) :
Il s’agira de stabiliser les positions de varus et de valgus du genou.
A. La stabilité passive :
EN EXTENSION : Tous les ligaments sont tendus. De plus, on peut constater que le ligament collatéral
médial et que la coque condylienne interne sont plus épais à cause du valgus physiologique du
fémur.
Le genou est donc très stable en extension
EN FLEXION < 60° : Les ligaments collatéraux sont détendus. Le LLE est plus détendu que le LLI car ses
points d’insertion se rapprochent plus. De plus, le LLI a tendance à se vriller en flexion de part sa
forme et son trajet. Les coques condyliennes et les ligaments croisés commencent à se détendre.
Le genou est donc très instable en début de flexion et ceci permet des
mouvements de latéralité du fait de la détente des 4 ligaments
EN FLEXION > 60° : Les ligaments collatéraux sont détendus alors que les ligaments croisés sont tendus
car ils se vrillent du fait des mouvements de glissement et de roulement.
Le genou est donc relativement stable en fin de flexion
B. La stabilité active :
Les ligaments passifs sont aidés par les muscles qui constituent de véritables ligaments actifs de
l’articulation.
En latéral, le ligament collatéral latéral est aidé à lutter contre le varus par le tenseur du fascia lata qui
tend la bandelette de Maissiat. Il s’y ajoute aussi le muscle biceps fémoral et le muscle quadriceps par
l’intermédiaire des fibres directes du vaste latéral et des fibres croisés du vaste médial.
En médial, le ligament collatéral médial est aidé à lutter contre le valgus par les muscles de la patte
d’oie (sartorius, semi-tendineux, gracile) ainsi que par le muscle quadriceps par l’intermédiaire des fibres
directes du vastes médial et des fibres croisés du vaste latéral
III. LA STABILITÉ ANTÉRO-POSTÉRIEURE DU GENOU (plan sagittal) :
Il s’agira de stabiliser les positions de flexion et d’extension du genou.
A. La stabilité passive :
EN EXTENSION : Tous les ligaments ainsi que le plan fibreux postérieur de la capsule sont tendus.
Le genou est donc très stable en extension
EN FLEXION > 60° : Les ligaments collatéraux sont détendus alors que les ligaments croisés sont tendus
car ils se vrillent du fait des mouvements de glissement et de roulement.
Donc, en flexion, la stabilité du genou est assurer par les ligaments croisés qui
vont aussi lutter contre les mouvements de tiroir.
B. La stabilité active :
EN EXTENSION : Le muscle quadriceps est celui qui fait le mouvement : il est contracté. En revanche, les
muscles fléchisseur vont contrôler cette position : Ce sont les muscles ischio-jambiers (semimembraneux, semi-tendineux, biceps fémoral).
EN FLEXION : Les muscles ischio-jambiers sont ceux qui font le mouvement : ils sont contractés. En
revanche, le muscle quadriceps est celui qui contrôlera le plus cette position mais également les
tiroirs postérieurs car son insertion est situé en avant de l’axe de flexion-extension. Les
mouvements de tiroirs antérieurs sont contrôlés par les muscles ischio-jambiers.
IV. LA STABILITÉ ROTATOIRE DU GENOU (plan horizontal) :
A. La stabilité passive :
EN EXTENSION : Elle est envisageable si l’on considère que les épines tibiales sont absentes. Cette
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stabilité est assurer par les ligaments collatéraux.
Lors de la rotation externe, les ligaments croisés se dévrillent et ont tendance à
se verticaliser. Par contre, les ligaments collatéraux s’horizontalisent, se tendent et s’enroulent :
ceci va bloquer rapidement la rotation externe
Lors de la rotation interne, les ligaments collatéraux se verticalisent et ne vont
donc pas limiter le mouvement. Par contre, les ligaments croisés s’horizontalisent, se vrillent sur
eux-mêmes et vont donc rapidement limiter le mouvement de rotation interne
Même sans les épines tibiales, la stabilité rotatoire du genou serait bonne
EN FLEXION : Les ligaments collatéraux sont détendus et vont donc permettre les rotations. Par contre,
les ligaments croisés vont stabiliser les rotations interne et externe.
Lors de la rotation externe, le ligament croisé postéro-médial est très tendu et va
donc stabiliser la rotation interne.
Lors de la rotation interne, le ligament croisé antéro-latéral est très tendu et va donc
stabiliser la rotation externe.
Le genou est donc très instable en début de flexion mais plus stable si la flexion
est supérieure à 60° car les ligaments croisés se tendent.
B. La stabilité active :
En fonction des degrés de flexion du genou, ce ne sont pas les mêmes muscles qui vont agir car il y a
changement de bras de levier :
De 0 à 60° : Le quadriceps stabilise la rotation externe
Le TFL stabilise la rotation interne
De 60 à 120 ° : Les muscles de la patte d’oie et le semi-membraneux stabilisent la rotation externe
Le muscle biceps fémoral stabilise la rotation interne
V. LA STABILITÉ DE LA ROTULE EN CHARGE :
EN EXTENSION : - Le vaste médial stabilise la rotule car il descend plus bas que le vaste latéral et
empêche ainsi la patella de partir en dehors
- L’aileron patellaire médial est plus large et plus épais
- La joue externe de la trochlée fémorale est plus développé
EN FLEXION : La patella se plaque et descend et il n’y a donc plus la force luxante exercée par la
composante du muscle quadriceps.
VI. CONCLUSION :
Le genou fait l’objet de plusieurs pathologies :
dans le plan sagittal : flexum et recurvatum
dans le plan frontal : varum et valgum
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Les facteurs de stabilité de la patella (rotule)
I. INTRODUCTION :
La patella est un os sésamoïde situé à la partie ant. du genou et développé dans le tendon du quadriceps
fémoral. Elle constitue un élément important de l’appareil extenseur de la jambe assurant la continuité entre le tendon
quadricipital et le tendon patellaire. Elle est triangulaire à base sup. et aplatie d’AV en AR.
La patella présente différents rôles :
protection de l’articulation du genou contre les chocs antérieurs
permet le glissement de l’appareil extenseur sur la trochlée
elle augmente le bras de levier du quadriceps par rapport à l’axe de flexion-extension
Cependant, la rotule tend à se luxer en dehors du fait de l’angulation de l’appareil extenseur :
le corps du quadriceps est oblique en bas et en dedans
l’axe du tendon patellaire est oblique en bas et en dedans
Ceci forme donc dans le plan frontal un angle obtus, ouvert en dehors, et dont le sommet est la rotule : c’est
la force luxante de la rotule. Elle doit donc être maintenue en place par différents facteurs.
II. LES FACTEURS DE STABILITÉ :
Lors de la flexion importante (>60°) :
La patella est facilement maintenue en place, car l’alignement de l’appareil extenseur fait disparaître la
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tendance luxante : l’axe du muscle quadriceps et du tendon patellaire se mettent dans le même plan sagittal du
fait de la rotation interne automatique du tibia et de la disparition du valgus physiologique.
De plus, la force du quadriceps va plaquer la rotule dans l’échancrure inter-condylienne du fémur.
La rotule est donc très stable dans cette position.
Lors d’une légère flexion (20°), ou de l’extension :
Dans cette position, l’angulation de l’appareil extenseur attire la patella en dehors, lorsque le quadriceps
se contracte.
La patella ne peut être maintenue en place que par quatre facteurs :
la joue latérale de la trochlée fémorale est plus saillante et joue ainsi le rôle de garde fou
l’aileron patellaire médial joue le rôle d’un frein passif : il amarre le bord médial de la patella
à la face médiale du condyle médial
la rotation interne automatique du tibia, qui se produit dès le début de la flexion, diminue
l’angulation de l’appareil extenseur en portant la tubérosité tibiale en dedans
rôle important du muscle vaste médial, qui par la direction de ses fibres insérées directement
sur la patella, la rappelle médialement. De plus, le muscle vaste médial descend plus bas que le
muscle vaste latéral
III. CONCLUSION :
Si par malformation congénitale, la joue externe de la trochlée fémorale est moins développée, la patella
n’est plus maintenue et se luxe en dehors lors de l’extension complète. On assiste alors à des luxations récidivantes de
celle-ci.
À long terme, cette instabilité peut évoluer vers une arthrose fémoro-patellaire externe par compression du
compartiment considéré.
Les facteurs de stabilité de l'articulation talo-crurale (cheville)
en charge
I. INTRODUCTION :
La talo-crurale est l’articulation qui sert de lien entre le pied et la jambe. C’est une articulation importante qui
va supporter tout le poids du corps, surtout en monopodal ou la charge sera maximale. La cheville doit répondre à
deux priorités : la stabilité et la mobilité.
Les os en contact sont le tibia, la fibula et le talus. Ce dernier est enchâssé entre les deux os de la jambe, ce
qui explique le seul degré de liberté qui permet donc deux mouvements : la flexion et l’extension.
II. STABILITÉ ANTÉRO-POSTÉRIEURE :
Elle s’effectue dans un plan sagittal et permet d’éviter les glissements du talus lors de la marche.
Lors de l’attaque du pas, correspondant à une flexion dorsale de la talo-crurale, le talus a tendance à être
projeté en avant. Pour éviter ceci, il y a plusieurs éléments stabilisateurs :
-
stabilisateurs osseux : lors de la flexion, le talus est bloqué par la marge tibiale antérieure. Il s’agit
d’un stabilisateur passif.
-
stabilisateur ligamentaire : par les faisceaux antérieurs des ligaments latéraux. Leur rôle n’est pas
très important par rapport aux muscles.
stabilisateur musculaire : - les muscles de la loge antérieure (tibial ant., LEO, LEH, 3ème fibulaire)
-
permettent de lutter contre l’avancée du talus
- les muscles qui se réfléchissent dans la gouttière malléolaire en
dedans (tibial post., LFO) ou en dehors (long et court fibulaire), ont
tendance à ramener le groupe osseux.
Lors de la propulsion, correspondant à une extension de la talo-crurale, le talus a tendance à reculer sous le
poids du corps. Pour éviter ceci, il y a plusieurs éléments stabilisateurs :
-
stabilisateurs osseux : lors de l’extension, le talus est bloqué par la marge tibiale postérieure.
stabilisateur ligamentaire : par les faisceaux postérieurs des ligaments latéraux car ils sont
obliques en bas et en arrière.
stabilisateur musculaire : - le muscle tibial postérieur permet un resserrement actif de la pince
tibio-fibulaire afin de maintenir continuellement un contact des SA du
talus et de cette pince.
- le muscle long fléchisseur de l’hallux, car il passe entre les deux
tubercules postérieurs du talus.
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III. LA STABILITÉ ROTATIONNELLE :
Elle se fait dans un plan horizontal. Il y a plusieurs éléments stabilisateurs :
-
stabilisateurs osseux : la pince est plus ouverte en avant (car le talus est plus large en avant) et
ceci permet des mouvements d’adduction et d’abduction. Ce qui maintient la mortaise est : le
ligament tibio-fibulaire inférieur car il est court et joue un rôle élastique dans le resserrement de la
pince et, le muscle tibial postérieur.
-
stabilisateur ligamentaire : par les faisceaux antérieurs et postérieurs des ligaments
latéraux (car si on tire en même temps, il n’y a pas de mouvement possible).
-
stabilisateur musculaire : aucun muscle n’agit directement. Seul le muscle tibial postérieur (mais
aussi le triceps sural, le LFH, le LFO, les long et court fibulaire) agit indirectement en permettant un
resserrement de la pince tibio-fibulaire.
IV. LA STABILITÉ TRANSVERSALE :
Elle permet d’éviter les mouvements de prono-supination responsable d’entorse. cette stabilité est assurer
par les stabilisateurs latéraux qui sont très puissant et vont s’opposer aux mouvements qui vont se faire dans l’axe
antéro-supérieur. Ceci empêchent les mouvements de varus (le talus vire en dedans) et de valgus (le talus vire en
dehors).
La stabilité transversale comprend :
-
freins passifs de la pince : le ligament tibio-fibulaire inférieur joue un rôle de sangle élastique qui va
appliquer la SA fibulaire contre la SA talaire et cela quelle que soit la position de l’articulation talocrurale.
-
freins actifs de la pince : le muscle tibial postérieur mais aussi le triceps sural, le LFH, le LFO, les
long et court fibulaire agissent en permettant un resserrement de la pince tibio-fibulaire accompagnée
d’une rotation externe et d’un abaissement de la fibula lors du mouvement d’extension de la talocrurale. Il s’agit donc d’un mouvement actif.
Mais, lors du mouvement de flexion, il se produit un écartement, une
montée et une rotation interne de la fibula. Il s’agit d’un mouvement passif.
-
freins passifs latéraux :
LLE est un stabilisateur de la subtalaire qui va agir au niveau du talus en empêchant les varus.
- quand le pied est à 90°, c’est le faisceau moyen du LLE, soit le ligament calcanéo-fibulaire
- quand le pied est en extension, c’est le ligament talo-fibulaire antérieur
- quand le pied est en flexion, c’est le ligament talo-fibulaire postérieur
le LLI possède également trois faisceaux, mais, grâce à sa conformation, les entorses de ce
ligaments sont très rares
Ainsi, au cours de la marche, quelle que soit la position de la subtalaire, on aura un faisceau du LLE et
du LLI qui sera mis en tension et qui limiteront respectivement la varisation et la valgisation
le
-
freins actifs latéraux :
- en externe, les tendons des muscles fibulaires vont sangler l’ARP, notamment par le long fibulaire
de part son trajet qui passe sous le tubercule fibulaire
- en interne, les tendons des muscles postérieurs vont sangler l’ARP, notamment par le tibial post.,
le LFO, le LFH
Pour que ce rôle de sangle soit efficace, il faut que ces muscles soit coordonnés afin de régler la
position du pied au sol.
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2008
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NOM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . .
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Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Institut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Année :
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(Cocher l’année d’étude 2006-2007)
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