des actionnaires, ce qui importe ce sont les capitaux. En cas de fermeture,
les actionnaires perdent leurs actions.
o Les sociétés d’économie mixte : L’Etat ou les collectivités locales
détiennent la majorité du capital. Pour des raisons de sécurité, ils doivent
avoir au minimum 51% des voix. Exemples de sociétés d’économie mixte :
autoroute Paris Lyon ou encore la SNCF jusqu’en 1984.
- Les entreprises coopératives : Elles ne résultent pas du choix des entrepreneurs
mais d’une association de personnes qui sans être des entrepreneurs veulent agir
ensemble pour produire ensemble, pour distribuer ensemble, pour contrôler
ensemble ou encore pour équiper ensemble. Exemples d’entreprises coopératives :
les exploitants agricoles qui achètent des biens d’équipement ensemble ce qui
donne lieu à une coopérative d’équipement. On trouve aussi des coopératives chez
les exploitants viticoles qui mettent en place des labels. Les entreprises
coopératives sont très nombreuses dans l’est de la France et en Allemagne.
3. Le cas des entreprises publiques
A. Nationalisation et dénationalisation
- L’approche du concept des nationalisations : Il y a nationalisation lorsqu’il y a
appropriation par l’Etat d’une entreprise qui était une entreprise privée. Mais il y a
par symétrie, nationalisation lorsqu’il y a création d’une entreprise par l’Etat.
Exemple : Renault qui a été nationalisé puis privatisé. Le ramassage des ordures ou
encore le théâtre appartiennent à la région, il s’agit donc de nationalisation. Les
justifications de la nationalisation :
o Politiques : Renault par exemple aurait collaboré avec l’ennemi d’où par
punition a été nationaliser.
o Sociales : Service publique qui ne peut être offert par une entreprise
juridiquement privée comme la SNCF, EDF ou encore GDF qui
remplissent des services d’intérêt public d’où leur nationalisation dès 1945.
o Stratégiques : En 1975, crise du pétrole ce qui entraîna la création, par
Renault, d’automobiles qui consommaient moins. La nationalisation
devient de ce cas un vecteur de transmission de progrès technologique.
o Doctrinales : Il y a différents courants :
Marxistes : Le capitalisme tombe dans l’étatisation faute de recourir
aux nationalisations qui impliquent plus qu’un changement de
propriété ou de contrôle mais qui implique un changement de
système. Pour Marx ou Engels, la nationalisation implique dans un
premier temps celle des banques, puis celles des transports, puis
dans un deuxième temps celle de l’industrie et de l’agriculture.
Keynésiens : Keynes a été traumatisé par la différence entre
l’enseignement qu’il a reçu et la réalité. Il a affirmé que l’économie
pouvait être en équilibre en sous-emploi. Keynes est
interventionniste car il veut sauver le libéralisme.
L’interventionnisme peut aller jusqu’à la nationalisation des
entreprises par l’Etat.
- Les problèmes posés par les nationalisations et par suite par les dénationalisations :
Dès 1985, dénationalisation car il est difficile de changer de système. Il vaut mieux
mettre les entreprises aux mains des secteurs privés car en de problèmes ce ne sera
pas la faute de l’Etat.