Dr BASILE 14/11/07 NEPHROPATHIES GLOMERULOPATHIES

Dr BASILE
14/11/07
NEPHROPATHIES
GLOMERULOPATHIES
GENERALITES
Souffrance rénale= pas de prodromes Absence de douleurs.
Diagnostic opportun
BS BU :
Présence dans les urines d’éléments qui à l’état normal sont absents ou en quantité
moindre.
maturie urines rouge macroscopique
Urines claires analyse urinaire présence d’hématie = hématurie microscopique.
Présence de leucocytes = leucocyturie
Inflammation au niveau des voies excrétrices.
Pyurie = présence de pus dans les urines = infection
ECBU si infection urinaire
Protéinurie :
Norme = 0
Chez un patient problème rénal =1g 1.5g 3g et plus
Un point d’appel → il se passe quelque chose au niveau du rein. En général traduit
une maladie glomérulopathie
DR BASILE
14/11/07
GLOMERULOPATHIE CHRONIQUE
Evolution à bas bruit avec protéinurie. Evolution sur plusieurs années = destruction
du rein →complication vers IR ;
GLOMERULOPATHIE
Atteinte élective des glomérules. Se traduit par l’apparition brutale ou découverte
fortuite de protéinurie.
Peut être accompagnée d’une leucocyturie, hématurie en général microscopique
qqfois macroscopique lors d’un épisode infectieux (gorge nez hyperthermie).
Tableau biologique :
Évolution vers un mode chronique sur plusieurs années/décennies.
Se complique d’IR destruction du parenchyme rénal dans 1/3 des cas et HTA dans
20 % des cas.
Avec le temps HTA et IR constantes dans le tableau.
DIAGNOSTIC POSITIF :
Va être fait par l’analyse histologique du tissu rénal.
Prélèvement PBR (ponction biopsie rénale)
Patient à jeun anesthésie locale ou neuroleptanalgésie.
En pro-décubitus (ventre)
Absence de problème de coagulation
Pas d’HTA sévère sinon risque de complications (fistule).
Guidage échographique / scanner :
Prélèvement de tissus rénal que l’on met dans de la paraffine
Examen au microscope optique direct électronique et immunofluorescence
Dépôt tissus rénal = diagnostic positif : définit le type de glomérulopathie.
COMPLICATIONS
Douleurs
Hématome
Hématurie
Sortie le lendemain de la biopsie après vérification
De la TA Pls.
EVOLUTION ET TRAITEMENT
(Identifier et mettre en place)
LA BIOPSIE :
Dans les glomérulopathies va se produire des phénomènes immunologiques.
Dépôt immunologiques = réaction anticorps/antigènes.
Chez certains patients prédisposés :
Passage dans le sang de la réaction anticorps antigènes
capture au niveau rénal (filtre) qui va entrainer une pathologie rénale.
→Fixation rénale d’Ac qui vont lutter contre les protéines présentent dans le
glomérule= erreur de combat (protéines du tissus rénal).
On peut donc classer grâce à la biopsie rénale les glomérulopathies.
- Primitives 4 formes histologiques. (80% des glomérulopathies primitives = sans
causes retrouvées).
- Secondaires = diabète, maladie immunologiques : lupus périarthrite noueuse.
Primitives : 4 formes
1) Glomérulopathie à dépôt d’immunoglobuline A (au niveau du mésangium)
= Maladie de Berger→ dialyse
Touche tous les âges/enfants/PA formes familiales 1fois sur 2IR terminale.
Se reconnait car associée à une HTA + hématurie macroscopique au moindre
épisode infectieux.
Patient en systématique sous ATB au moindre épisode infectieux.
2) glomérulopathie extra membraneuse
Dépôt à l’extérieur de la membrane basale.
Evolution et quantité :
Classification en 4 stades du simple dépôt au plus important.
Épaississement de la membrane basale.
cause souvent associée à des hépatites virales. HIV+ protéinuries extra
membraneuse/certains KC
Se traduit par une protéinurie +++ 10g.
Si cause identifiée TRT de la cause = TRT de la glomérulopathie d’où intérêt de la
biopsie rénale.
3) Glomérulopathie avec hyalinose segmentaire et focales.
Dépôt hyalin = fibreux qui se trouvent dans certains segments de glomérules
(certains étant sain) et en foyer.
Lié à une hématurie microscopique.
Evolution en moins de 10 ans vers IR terminale (atteinte possibles des glomérules
sains).
4) Glomérulopathie Extra-Capillaire
Dépôts sclérosant le glomérule. Patients âgés +70 ans caractère de gravité++
En quelques mois évolution IRC terminale. 12% des patients traités par hémodialyse
Complexe Ac /Ag d’origine virale et ou toxique / inhalation.
Toutes les glomérulopathies :
Clinique protéinurie et ou associées HTA/ IR
LES TRAITEMENTS :
DES COMPLICATIONS
HTA préférentiellement IEC effet antiprotéinurique ou antagonistes de l’angiotensine
ARA II.
Troubles ioniques possibles : surveillance de l’augmentation du potassium favorisant
l’hyperkaliémie.
Diminution du calcium.
Régime hyposodé HTA rétention hydro-sodée liée à L’IR
Régime normo-protidique.
DE LA MALADIE :
Secondaire au diabète : glycémies équilibrées = absence d’atteinte rénale.
Purpura rhumatoïde :
Corticothérapie = action purpura + glomérulopathie.
Selon la gravité immunosuppresseurs EXODAN® et relai associé à la corticothérapie
Forme moins sévère antiagrégants plaquettaires
TRT de tous les foyers infectieux
Si fumeur conseiller l’arrêt du tabac = pas de conséquences directe mais aggravation
du problème rénal.
GUERISON AVEC OU SANS TRT :
Rares plutôt secondaires
Eviter l’aggravation des lésions
Dans 50 % des cas évolution vers IRC terminale.
DR BASILE
14/11/07
GLOMERULOPATHIE AIGUE
Même phénomène immunologique.
Glomérolopathie aigue post streptococcique sur un mode aigu brutal.
Atteinte du glomérule.
Surtout chez le sujet jeune 15 à 30 ans sans toutefois épargner le sujet plus âgé et
même le vieillard.
TABLEAU CLINIQUE
Particulier : pas de problème à évoquer le diagnostic.
Œdèmes
Oligurie = quantité d’urine <700cc / 24 H
HTA
Protéinurie
Hématurie le plus souvent microscopique peut être macroscopique et même IR.
Il ne s’agit pas d’une atteinte directe du germe :
Absence dans le parenchyme rénal
Absence dans les urines
Mécanisme immunologique :
Plusieurs arguments en faveur de ce mécanisme :
10 à 15 jours entre le contact / l’infection à streptocoque et le début de l’atteinte
rénale.
Elévation du taux d’Ac antistreptolysine O ASLO. Ac antistreptodormase.
Confirme le diagnostic.
Abaissement du complément de protéines dans le sang qui va être consommé en
cas de fabrication d’Ac.
Débute brusquement après un intervalle libre d’environ 10 jours après une infection
streptococcique (nez, gorge, oreilles, peau)
SYMPTOMES :
Premiers signes peu évocateurs
Asthénie
Perte de l’appétit anorexie
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