3) Chimioorganotrophes aérobies (oxydation)
a) bactéries méthylotrophes
CH4 CH3OH HCOH HCOOH CO2
(méthane) (méthanol) (formaldéhyde) (acide formique) CO2
L’acide formique permet la synthèse de glucides. Ex : Methylonomas, Hyphomicrobium.
Le méthane est ici source de carbone et d’énergie. Il y a hétérotrophie vis-à-vis du carbone
(autotrophie = utilise le CO2 directement), même si on pourrait dire « autotrophe vis-à-vis du
carbone en utilisant le méthane comme substrat ».
b) bactéries oxydant des composés aromatiques (pl. 12)
Benzène, toluène, naphtalène… Le β cétoadipate est obtenu par dégradation de ces différents
cycles possibles, il est à l’origine de la formation de succinate et d’acétyl Coa (rentrant dans le
cycle de Krebs). Ex : Pseudonomas.
c) bactéries omnivores
Elles utilisent des glucides, des acides gras, des alcools, des acides aminés… ex : E. Coli.
4) Chimioorganotrophes anaérobies ou aérotolérants (fermenteurs)
Anaérobies strictes ou facultatives ou aérotolérantes.
- fermentation alcoolique : ce sont généralement des levures qui la font, mais des bactéries
sont aussi capables de l’effectuer, à partir de glucose on produit de l’éthanol et du CO2
(beaucoup moins favorable énergétiquement que la respiration produisant 6 CO2).
- fermentation lactique (lactobacilles) : très exploitée, production à partir de lactose de l’acide
lactique, de CO2 et d’une série d’intermédiaires (ex : acétaldéhyde). Elles sont aérotolérantes
et n’ont pas de cytochromes.
- fermentation propionique (propiobacterium) : c’est la cellulose qui est dégradée en CO2, on
observe parfois des feuilles où il ne reste que les nervures (qui sont lignifiées) indiquant la
présence de ces bactéries.
- fermentation butyrique-acétone-butanoïque : mixte, elle produit un mélange de composés.
On se sert de ces bactéries pour fabriquer de l’acétone/butanol (on s’en est servi lors
d’embargos sur le pétrole , il suffit d’avoir de la mélasse de betterave).
III/ CYCLE DE L’AZOTE
N2 atmosphérique = 80% (pl. 12)
NO2- est présent dans le sol (engrais = source exogène, ou alors produit par des bactéries), il
peut être dénitrifié uniquement par des bactéries en N2. Seules les bactéries peuvent fixer ce
N2 et on a établi le BNF (biological nitrique fixation) qui correspon à la quantité de N2 fixé
par an : 1,75. 106 tonnes ! Ceci se fait grâce à des bactéries diazotrophes (ayant la
nitrogénase).
- diazotrophes libres (seules) : autotrophes vis-à-vis de l’azote, elles ne réalisent que 10% du
BNF.
- diazotrophes symbiotiques : 90% du BNF. Elles sont bénéfiques pour les plantes, et
s’associent surtout aux légumineuses dans des nodosités : soja (Bradyrhyzobium), lusène
(Sinorhizobium), sesbania (azorhizobium), pois (rhizobium). Elles permettent d’utiliser moins
d’engrais pour ne pas polluer (nappes phréatiques, cours d’eau). Il y a une spécificité d’hôte.
Chez les plantes, on a la réduction NO3- NO2- NH4+
Seules les bactéries peuvent effectuer la nitrification en sens inverse.