version française - Je parle,donc j`écris

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Évaluation de “Je parle donc j’écris”
par Madame le professeur Jill TAYLOR -RAMSEY
15 rue Ganneron, 75018 PARIS
Le plaisir d' apprendre
Grâce aux nouvelles technologies en neuroscience permettant d'observer le fonctionnement du
cerveau pendant des activités précises (voir The Pleasure Dome/Le cerveau, Jill Ramsey et
Jean François Poels, dans @mosphere, OECD, septembre 2004), nous sommes en mesure de
constater une corrélation entre l'apprentissage et le plaisir. L' apprentissage de l'orthographe est
effectivement un des domaines où l'enfant est susceptible de développer un blocage. Or,
s'éloignant des méthodes traditionnelles prescriptives voire punitives, l'approche alfonic qui
comporte un élément ludique représente un avantage considérable. L'enfant, ou l'apprenant
adulte, se retrouvant libéré de sa peur de faire des fautes, révèle immédiatement un vocabulaire
et une imagination inattendus. Le fait de croire en les capacités d'expression qu'il se découvre
avec plaisir, le pousse à aller de plus en plus loin dans son expressivité, autrement dit, il est libre
d'apprendre.
Un stade qui permet de passer outre
Pour repondre a ceux qui ne voient pas l'utilité d'acquérir un système qu'il faut oublier par la
suite, il faudrait rappeler que l' enfant est né avec la capacité de distinguer entre tous les sons
de toutes les langues (voir The Pleasure Dome/Le cerveau, Jill Ramsey et Jean Francois Poels,
dans @mosphere, OECD, septembre 2004). Pour bien maîtriser sa langue maternelle, il va
falloir non pas qu'il en apprenne les sons utilisés par sa langue de façon contrastive, mais plutôt
qu'il oublie toutes celles dont elle ne se sert pas. Il s'agirait par la suite pour l'apprentissage de
langues étrangères de "désoublier" les sons du système en question. Dans tout ceci, il faudrait
voir alfonic comme un stade qui permet d'accéder à la maîtrise de l'orthographe et non pas
comme une finalité en soi.
Le rapport entre les sons et l'orthographe
Andre Martinet avait bien constaté que quant à la réforme de l'orthographe, le jeu ne valait pas
la chandelle. En dehors de l'évolution permanente de la langue, une seule orthographe ne
saurait jamais représenter toutes les variétés régionales du francais (voir Le Monde de
l'Education, juillet 2004). L'alfonic par contre permet à l'enfant, ou à l'apprenant adulte, dans un
premier temps d'écrire comme il parle dans une graphie personalisée, ce qui est très rassurant
et en même temps lui facilite la tâche, pour se conformer plus tard à une orthographe plus
démocratique car neutralisant les accents regionaux.
Les nouvelles technologies
Les bases d'alfonic telles qu'elles ont été définies par André Martinet, linguiste visionnaire, sont
évidemment sans faille et produisent déjà d' excellents résultats depuis 30 ans aussi bien chez
les dyslexiques que chez les analphabètes. Le seul problème jusqu'ici a été le manque de
moyens pour répandre cette méthode. Les nouvelles technologies ouvrent la voie à des
possibilités intéressantes que cette approche a bien su exploiter en créant des programmes
interactifs et ludiques qui permettent à l'enfant, ou à l'adulte de s'entraîner seul - loin du regard
critique du professeur. Il sera important de continuer à investir dans le développement d'outils
attractifs et surtout concurrents avec les jeux électroniques qui sont déjà sur le marché et,
aujourd'hui, si bien intégrés dans notre culture.
Une équipe spécialiste
Ceci dit, le succès de cette approche dépend d'un enseignement particulier
d’éminentes spécialistes, disciples d’André Martinet, et en particulier Jeanne
Henriette Walter, qui se sont penchées sur la question pour former une équipe
dansl'utilisation d' alfonic pour assurer les premiers pas vers un français écrit
passage indolore à la maîtrise de l'orthographe traditionnelle.
Je ne puis qu'approuver chaleureusement cette approche.
et ce sont
Martinet et
spécialisée
ainsi qu’un
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