Une 1ère pierre pour bâtir un nouveau parcours de soins et de vie

DOSSIER
D’INFORMATION
16 mai 2014 : la 1ère pierre de la
réhabilitation psychosociale
est posée dans l’Eure
Un événement pour les personnes en souffrance
psychique comme pour les professionnels concernés
sur le territoire de l’Eure.
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• Dossier d’information – Groupe Sinoué mai 2014
Sommaire
Une 1ère pierre pour bâtir un nouveau parcours de soins et de
vie au bénéfice des personnes en situation de souffrance
psychique
La « réhabilitation psychosociale » ou
comment donner un sens au parcours de vie
des personnes en situation de handicap
psychique Pages 4 à 7
Un projet territorial de réhabilitation
psychosociale qui répond à des enjeux de
santé et de société majeurs dans le
département de l’Eure Pages 8 à 10
Avec la clinique des portes de l’Eure et son
projet territorial innovant, le Groupe Sinoué
répond aux enjeux territoriaux Pages 11 à 15
Le Groupe Sinoué, un acteur de référence en
psychiatrie
Pages 16 à 18
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• Dossier d’information – Groupe Sinoué mai 2014
Une 1ère pierre pour bâtir un nouveau parcours de
soins et de vie au bénéfice des personnes en
situation de souffrance psychique
« Le projet de la clinique des Portes de l’Eure, dont la 1ère pierre est posée ce 16 mai 2014 à Vernon,
est un dispositif de santé territorial qui a pour mission la prévention, le soin, l’accompagnement jusqu’à
leur rétablissement des personnes en souffrance psychique, jeunes ou plus âgées ».
Dr Philippe Cléry-Melin,
Psychiatre et Président Directeur Général du Groupe Sinoué
Bien plus que l’absence de troubles mentaux, la santé mentale est « un état de bien-être dans
lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un
travail productif et contribuer à la vie de sa communauté ».1
Un grand nombre de personnes atteintes de troubles psychiques ou de handicap, ne parviennent
pas, ou plus, à vivre socialement et de façon adaptée2. Favoriser leur fonctionnement individuel
et social pour une meilleure qualité de vie nécessite de limiter à la fois les rechutes et les
hospitalisations ou placements afin de pouvoir laisser la place à une vie normale. Il est évident
que des rechutes qui nécessitent une hospitalisation plusieurs semaines chaque année, ne
conduisent pas aux mêmes conséquences psychologiques et sociales que des rechutes espacées.
Ce constat peut aussi s’appliquer aux personnes âgées dont la perte d’autonomie est, le plus
souvent, précédée d’un état de fragilité, renforcé naturellement par divers événements de vie
tels qu’une chute, une infection, une maladie cardio-vasculaire, un deuil, qui mettent en jeu
l’intégrité psychique et, trop souvent, le pronostic vital à court terme.
Jeunes ou plus âgés, la prise en charge de ces personnes vulnérables doit s’inscrire dans une
dimension globale du soin qui inclut la prévention, le repérage précoce des troubles et
l’insertion, en partenariat étroit avec l’ensemble des professionnels soignants ou intervenants
dans le champ social, éducatif, judiciaire, médico-social ou des collectivités locales.3
« Il nous faut apprendre à partager les compétences entre le social et le médico-social, à passer
d'un projet de soins, à un projet de vie, à intégrer un plan personnalisé de soins et d’inclusion
sociale comme axe essentiel de la réhabilitation…» ajoute le Docteur Cléry-Melin.
L’ouverture de la clinique des Portes de l’Eure prévue en septembre 2015 est ainsi une étape
importante pour ces deux populations vulnérables du territoire de santé d’Evreux-Vernon. En
prévention comme au décours d’un épisode de décompensation aigüe, ces personnes pourront
désormais bénéficier d’une prise en charge spécifique de réhabilitation psychosociale et/ou de
gérontopsychiatrie afin de faciliter leur rétablissement et leur insertion dans la société.
« Quel que soit leur âge, il s’agit de proposer à ces adultes, la réponse la mieux adaptée à leurs
besoins pour les accompagner vers leur rétablissement c’est à dire leur permettre d’être à
nouveau en capacité de s’insérer dans la vie normale, de nouer des liens sociaux, retrouver
l’autonomie, reconstruire sa vie, intégrer un emploi, fonder une famille, ou tout simplement
retrouver son domicile. » précise le Docteur Philippe Cléry-Melin.
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• Dossier d’information – Groupe Sinoué mai 2014
La « réhabilitation psychosociale » ou
comment donner un sens au parcours
de vie des personnes en situation de
handicap psychique
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (1974), la réhabilitation est
« l’ensemble des activités assurant aux patients les conditions physiques,
mentales et sociales optimales pour occuper par leurs moyens propres une
place aussi normale que possible dans la société. »4
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• Dossier d’information – Groupe Sinoué mai 2014
De quoi s’agit-il en pratique ? Simplement de rendre réalisable le développement individuel,
l’existence d’une vie sociale et familiale, amoureuse, professionnelle et la capacité, même
tardive, à quitter la maison des parents, à vivre indépendant, le tout sans omettre la réduction de
la mortalité évitable par suicide, accident ou maladie.5
Le handicap psychique se distingue par son aspect évolutif souvent imprévisible, susceptible
d’amélioration ou d’aggravation2. Si l’hospitalisation complète répond aux besoins aigus et aux
périodes de décompensation, la réhabilitation s’inscrit dans le parcours de soin et
d’accompagnement de la personne présentant des troubles psychiques. Celui-ci doit être
régulièrement évalué par des outils spécifiques afin de bénéficier d’aides techniques
personnalisées devant être adaptées en fonction de son évolution.2 En stim0ulant et en
optimisant les capacités préservées, le but de la réhabilitation est d’améliorer le fonctionnement
de la personne afin qu’elle puisse remporter des succès et éprouver des satisfactions dans le
milieu de son choix et avec le moins d’interventions professionnelles possibles.5
La réhabilitation psychosociale promue par le plan santé mentale 2011-2015, propose un
ensemble d’actions à mettre en œuvre dans le cadre d’un processus qui « permet l’insertion, la
citoyenneté, la qualité de vie, la dignité, l’accès à une formation et au travail et plus
généralement la lutte contre la fatalité, l’abandon et la relégation dont sont trop souvent
victimes les personnes vivant avec des troubles psychiques. ». 3
La réhabilitation s’inscrit aussi en amont et en aval du parcours de soin et
d’accompagnement de la personne présentant des troubles psychiques
La réhabilitation n’appartient pas à un secteur d’intervention spécifique. Elle englobe
l’ensemble du parcours de soin avec pour vocation de s’appuyer sur des dispositifs aussi
bien sanitaires, sociaux, médico-sociaux, éducatifs, que de droit commun. Le dépistage
précoce doit également s’inscrire dans les dispositifs de réhabilitation.
De même, la réhabilitation doit prendre en compte les sujets à risques sans attendre
l’installation d’une maladie chronique et/ou ses répercussions négatives sur la
participation sociale (souffrance au travail, souffrance sans travail, adolescents et jeunes
adultes).
Le logement accompagné constitue souvent la pierre d’angle d’un projet de soins et
d’accompagnement. A ce titre, il entre dans les dispositifs contribuant au processus de
réhabilitation.
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