CORRECTION BAC BLANC obligatoire Février 2012 Exercice I : Un

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CORRECTION BAC BLANC obligatoire Février 2012
Exercice I : Un réveil en douceur
1. Influence d’une bobine dans un circuit électrique
1.1. La lampe L1 s’allume en premier.
La lampe L2 s’allume avec retard, car la bobine s’oppose transitoirement à l’établissement du courant dans la
branche qui la contient.
1.2. Premier régime : régime transitoire, la luminosité de la lampe augmente.
Second régime : régime permanent, la luminosité de la lampe est constante.
1.3. En fin d’expérience, la luminosité des deux lampes est identique.
En effet, en régime permanent, la bobine (L, r) se comporte comme un conducteur ohmique de résistance r :
uL = L.
di
dt
+ r.i, or en régime permanent i = cte, donc
di
dt
= 0, alors uL = r.i.
De plus, r = R1 = 7 donc la résistance dans chacune des deux branches du circuit est la même, ainsi que l’intensité
du courant : E = R1.I1 + RLampe.I1
E = r.I2 + RLampe.I2
comme r = R1, R1.I1 + RLampe.I1 = R1.I2 + RLampe.I2
(R1 + RLampe).I1 = (R1+ RLampe ) I2
Et donc I1 = I2 et les deux lampes brillent de la même façon.
1.4.1. =
L
R
1.4.2. Analyse dimensionnelle :
Pour une bobine idéale u = L
di
dt
donc [U] = [L].[I].[T]1 soit [L] = [U].[T].[I]1
D’après la loi d’Ohm, pour un conducteur ohmique u = R.i donc [R] = [U].[I]1
[] =
 
 
L
R
   
 
1
1
..
.
U T I
UI
= [T] Ainsi est bien homogène à un temps.
1.4.3. =
1
10
L
R
= 1.10-1 s = 101 s
La durée nécessaire pour atteindre la luminosité maximale est de 5 soit 5.10-1 s. (ordre de grandeur de la seconde)
Le phénomène est détectable par un observateur car l’œil est capable de distinguer deux images consécutives
séparées d’au moins 0,1 s.
2. Vérification de la valeur de l’inductance L de la bobine utilisée
2.1. La figure 3 montre que le régime correspondant à l’évolution de la tension uC(t) est appelé régime pseudo-
périodique.
2.2. L’amortissement des oscillations est due à une perte d’énergie par effet Joule, sous forme de chaleur, dans la
résistance r de la bobine.
2.3. L’énergie totale est décroissante.
2
2.4. Graphiquement : 4T = 120 ms T =
120
4
30 ms = 3,010-2 s.
Or T = T0 =
2L.C
22
04T .L.C
L =
A.N. : L =
 
2
2
26
3 0 10
4 22 10
 
,
= 1,0 H
2.5. On retrouve la même valeur que celle annoncée par le constructeur. La valeur de L est compatible avec les
données.
3. Étude expérimentale de la luminosité d’une lampe dans un circuit contenant une bobine
3.1. L’énergie électrique reçue par la lampe est transmise à l’environnement sous forme de chaleur et de
rayonnement.
3.2. branchement de Y1 en C
branchement de Y2 en B
branchement de M en D
3.3.1. Loi d’additivité des tensions : uBD = uBC + uCD
uBC = uBD uCD
u(t) = uBC = uBD
0
R
u
3.3.2. Loi d’Ohm :
0
R
u
= R0 . i(t) i(t) =
0
0
R
R
u
3.3.3. Puissance : p(t) = u(t) . i(t) = (uBD
0
R
u
) .
0
0
R
R
u
3.4. En régime permanent, l’intensité du courant dépend de la résistance totale du circuit : RT = R0 + r + Rlampe.
Plus RT est faible, plus l’intensité est grande et plus la lampe brille fortement.
Avec R0 trop élevée, l’éclat de la lampe serait trop faible.
3.5. 0,90 pmax= 0,90 11,2 = 10 W.
Graphiquement, cette valeur est atteinte à t = 1,3 s.
3.6. Cette durée n’est pas compatible avec une lampe à diffusion douce car la luminosité maximale est atteinte trop
rapidement pour un réveil en douceur.
Il faut donc augmenter =
T
L
R
, donc augmenter L et / ou diminuer R0 .
4T
3
Exercice II : Analyse d’un lait
1. Dosage par conductimétrie
1.1. Pour fabriquer la solution S on a effectué une dilution :
Solution mère S0 : C0 ; V0 = 20,0 mL Solution fille S : CS ; VS = 100,0 mL
Au cours de la dilution la quantité de matière de soluté se conserve, donc n0 = nS C0.V0 = CS.VS
0
S
S
0V
V
C
C
20,0
100,0
C
C
S
0
= 5,00 La solution fille S est cinq fois moins concentrée que la solution mère S0
1.2. On verse de la solution S dans un bécher, puis on prélève, à l’aide d’une pipette jaugée de 10,0 mL munie d’un
pipeteur, 10,0 mL de la solution que l’on verse dans un autre bécher. (On doit, préalablement, rincer la pipette jaugée
à l’aide de la solution S).
1.3.
1.4. La conductivité initiale est due aux ions présents dans la solution S, c’est-à-dire les ions chlorure et des cations
qui eux ne réagiront pas lors du titrage.
1.5. Première partie, diminution de la conductivité du milieu réactionnel :
On ajoute des ions Ag+ et NO3 dans le milieu. Les cations argent réagissent avec les anions chlorure. Ils forment un
solide qui ne participe pas à la conductivité de la solution. La concentration en ions Cl diminue au fur et à mesure.
La concentration en anions nitrate augmente au fur et à mesure. Tout se passe comme si les anions Cl étaient
remplacés par des anions NO3.
Comme (NO3(aq)) est légèrement inférieure à (Cl(aq)), la conductivité diminue mais faiblement.
Deuxième partie, augmentation de la conductivité :
Quand tous les ions chlorure sont consommés, les ions Ag+ et NO3(aq) ne réagissant plus, ils s'accumulent en
solution. Leur concentration augmente, la conductivité va augmenter.
1.6. La conductivité passe par un minimum, ce qui correspond à l’équivalence : tous les ions chlorure ont été
consommés.
Burette graduée contenant la
solution de nitrate d’argent
C2 = 5,00103 mol.L1
V1 = 10,0 mL de Solution S
+ env. 250 mL d'eau
distillée
Conductimètre
Cellule
conductimétrique
Agitateur
magnétique
Bécher
Turbulent
4
1.7.
1.8. A l’équivalence, tous les ions chlorure initialement présents ont été consommés par les ions argent, les réactifs
ont été introduits dans les proportions stœchiométriques,
soit : n(Ag+(aq))versé = n(Cl(aq))initial
1.9. C2.V2E = n(Cl(aq))initial
ATTENTION, cette quantité de matière est celle présente dans le volume V1 de solution S utilisée ;
donc n(Cl(aq))initial = CS.V1.
Ainsi C2.V2E = CS.V1 donc Cs =
2 2E
1
C .V
V
.
A.N. : CS =
3
5,00 10 12,0
10,0

= 6,00103 mol.L1 concentration molaire en Cl de la solution S initialement
Et d’après la question 1.1. on a
0
S
S
0V
V
C
C
soit C0 =
SS
0
C .V
V
en remplaçant CS par l'expression précédente,
Donc C0 =
S
2 2E
10
V
C .V .
VV
A.N. : C0 =
3
5,00 10 12,0 100,0
10,0 20,0

= 3,00102 mol.L1 concentration molaire en Cl dans le lait
1.10. Calculons la concentration massique Cm en ions chlorure du lait :
Cm = C0.M(Cl) A.N. : Cm = 3,00102 x 35,5 = 1,07 g.L1
La masse obtenue est bien comprise entre 1,0 g et 2,0 g par litre de lait.
V2E
1.7. Le volume équivalent correspond à l'abscisse
du point d'intersection des deux segments suivants
l'évolution de la conductivité. On lit V2E =12,0 mL
5
2. Dosage de l’acide lactique
2.1. HA(aq) + HO(aq) = A(aq) + H2O(l) Cette réaction doit être rapide, unique et totale.
2.2. K =
(aq) éq
(aq) (aq)
éq éq
A
HA . HO


 
 
Écrivons l'équation de la réaction d'autoprotolyse de l'eau qui correspond au couple H2O/HO(aq)
2 H2O(l) = H3O+(aq) + HO(aq) KA1 = [H3O+(aq)].[HO(aq)]
Écrivons l'équation de la réaction entre l'acide lactique et l'eau qui correspond au couple HA(aq)/A(aq)
HA(aq) + H2O(l) = A(aq) + H3O+(aq) KA3 =
(aq) éq 3 (aq) éq
(aq) éq
A . H O
HA

 
 


Reprenons l'expression de K en la multipliant par
3 (aq) éq
3 (aq) éq
HO
HO




K = K =
A3A1
1
A
3
ApKpK
pK
pK
A1
3
A10
10
10
K
K
A.N. : K = 1014 3,9 = 1010,1 = 1,31010
Dans l'état d'équilibre [HA(aq)] est très très faible. Comme cette concentration est au dénominateur, K est très élevée.
Donc la réaction est bien totale : HA(aq) est quasiment totalement consommé.
Remarque: pour que K soit élevée, il existe mathématiquement la possibilité que [A(aq)]éq soit très grande, mais c'est
"chimiquement" impossible.
2.3.
Au début du dosage, le pH est de 2,9; l’espèce prédominante est alors HA(aq).
2.4. On a pH = pKA3 + log
(aq) éq
(aq) éq
A
HA




Si les espèces HA(aq) et A(aq) sont présentes en quantités égales alors
(aq) éq
(aq) éq
A
HA




= 1 donc pH = pKA3
D’après le tableau pour un pH = 3,9, on a VB = 6,0 mL.
2.5. A l’équivalence les réactifs sont introduits dans les proportions stoechiométriques, on a versé autant d'ions HO
qu'il y avait initialement de molécules de HA.
nHA =
-
HO
n
nHA = CB.VBE
A.N. : nHA = 5,00102 12,010-3 = 6,00104 mol d'acide lactique dans un volume VA = 20,0 mL de lait.
(aq) éq 3 (aq) éq
(aq) (aq) 3 (aq)
éq éq éq
A . H O
HA . HO . H O


 
 
   
   
KA1
KA3
pH = 2,9
pH
pKA3 = 3,9
HA(aq)
A(aq)
1 / 6 100%
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