Equation de Nernst : E1 – E2 = - (zRT)/n * ln(C1/C2)
Avec : E1 = énergie à l’intérieur de la cellule avec une concentration C1.
E2 = énergie à l’extérieur de la cellule avec une concentration C2.
E1-E2 = différence de potentiel entre deux compartiments
z = signe de la balance, -1 pour les ions négatifs et +1 pour les ions positifs.
R = constante des gaz parfaits.
T = température absolue en kelvin.
n = nombre d’électrons échangés.
Si on applique cette équation aux différents ions, en connaissant leurs concentrations intracellulaire et
extracellulaire, on obtient le potentiel électrique de repos pour chaque ion :
EK = -94 mV
ECa = +130 mV
ENa = +60 mV
ECl = -40 mV
Le potentiel d’une cellule cardiaque au repos est à peu près égal au potentiel d’équilibre du potassium.
Mais le potentiel varie selon le type de cellule cardiaque (car les concentrations ioniques et les
perméabilités varient selon les tissus).
- Cellules des nœuds sinusal (SA) et atrio-ventriculaire (AV) : Potentiel de repos Er= -60 mV.
- Cellules du myocarde ventriculaire et auriculaire : Er = -80 mV.
- Cellules du faisceau de His et du réseau de Purkinje ventriculaire : Er = -95 à -100 mV.
Certaines cellules sont automatiques, elles se contractent sans stimulation extérieure : ce sont les cellules
des nœuds SA et AV, et certaines cellules du faisceau de His et du réseau de Purkinje.
• Dans ces cellules, il y a une dépolarisation diastolique spontanée lente, c’est à dire que Er augmente (il
est moins négatif avec le temps). La propriété de dépolarisation spontanée dépend de cette variation de
Er.
• L’automatisme est lié à cette pente de dépolarisation spontanée pendant la diastole.
2- Potentiel d’action (PA) et courants ioniques (ix)
Il y a une énergie électrique dans la cellule au repos, elle est libérable par un petit apport d’énergie
électrique externe. Il suffit d’apporter des charges négatives (apport à l’extérieur de la cellule) =
stimulation électrique
- soit par des électrodes
- soit par activation via les cellules voisines (préalablement activées)
Ces charges provoquent une légère dépolarisation de la membrane. Si on atteint le seuil d’automatisme,
on déclenche une dépolarisation beaucoup plus rapide et irréversible (phénomène de tout ou rien) :
apparition d’un PA.
Toutes les cellules cardiaques sont excitables. Mais les cellules automatiques arrivent toutes seules, sans
stimulation, au seuil d’automatisme. Les autres sont stimulées de proche en proche.
Parmi les cellules automatiques, les plus rapides sont appelées les cellules pace maker. Ce sont elles qui
arrivent le plus vite au seuil d’automatisme. Les pace maker physiologiques sont dans le nœud SA. Les