1. N’est pas mécanisme important de diversification, la sélection naturelle
6. La forte diminution de l’effectif d’une population provoqueune variation aléatoire de la
7. La diversité génétique dans une population peut changer à cause d’une sélection exercée par
8. Une espèce est un concept
Doc 1 : Corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre de prédateurs
Doc 2 : En absence de prédateurs, le nombre moyen de taches dans la population de
guppies augmente.
Dès que des prédateurs sont introduits dans la population, le nombre moyen de
tâches diminue par rapport à la situation antérieure et par rapport à la population de
guppies qui vit en présence de faux prédateurs.
La diversité évolue au cours des générations.
- Corrélation et causalité sont clairement distinguées.
- L’exploitation du document suit une démarche scientifique rigoureuse :
L’hypothèse sous-tendant l’expérience est identifiée ;
Les résultats sont interprétés en référence avec des témoins
Les interprétations des résultats des expériences sont utilisées pour valider les
hypothèses.
- Explication de la sélection naturelle
- Une conclusion répond à la problématique
On observe une diversité au niveau du nombre de taches dans les populations de
guppies : certaines populations possèdent peu de taches, d’autres beaucoup.
Le document 1 établit une corrélation inverse entre le nombre de taches et le nombre
de prédateurs (ce qui signifie que le nombre de tâches est d’autant plus grand que le
nombre de prédateur est faible). On peut penser que la présence de prédateurs
cause une diminution du nombre de taches (mais non le prouver).
L’expérience du document 2 permet de tester cette hypothèse. Le texte et le
document 2 montrent qu’en absence de prédateurs, le nombre moyen de taches
dans la population de guppies augmente. A l’inverse, dès que des prédateurs sont
introduits dans la population, le nombre moyen de taches diminue par rapport à la
situation antérieure (=témoin 1). Elle est aussi plus faible que dans la population de
guppies qui vit en présence de faux prédateurs (témoin 2).
Cette expérience permet de conclure que c’est la prédation qui est la cause de la
diminution du nombre de tâches et non simplement la présence de poissons
concurrents.
Ceci peut s’expliquer car les tâches des guppies les rendent plus visibles pour les
prédateurs. Dans ce cas, les individus qui survivent le plus et peuvent se reproduire le
plus sont les individus les moins tachés. Ils laissent donc un plus grand nombre de
descendants qui sont moins tâchés : le nombre de tâches dans la population diminue.
Comment expliquer alors que le nombre de tâches augmente en absence de
prédateurs ? Si seul le hasard intervenant, on devrait avoir une variation aléatoire du
nombre de taches. Cette augmentation systématique du nombre de taches ne peut
s’expliquer que par un avantage apporté par un nombre de tâches plus grand. En
l’absence d’expérience, on ne peut qu’émettre des suppositions sur cet avantage.
Par exemple, on peut penser qu’un plus grand nombre de tache facilite la séduction
des femelles.