
 Des éléments paranoïaques sont fréquemment observés au cours des encéphalopathies alcooliques comme le syndrome 
de Korsakoff 
 Enfin, certaines tumeurs cérébrales, notamment dans la région du lobe frontal du cerveau, peuvent donner des tableaux 
évoquant la paranoïa. [ Afin de ne pas oublier que l’être humain est aussi incarné, on revient de temps à autre au soma ! 
En se limitant au cerveau, bien entendu :  l’élément  le  plus  noble…  et  le  moins  connu,  même par les « experts ». 
Surtout par les « experts » ?… ] 
Certains produits peuvent donner des réactions paranoïaques transitoires  
On parle alors communément de "bad trip" ou de "trip parano". Les produits suivants sont les plus souvent incriminés : 
 Cannabis et tous les dérivés du THC 
 Cocaïne et Crack 
 Hallucinogènes 
[ L’accent est ici porté sur les substances illicites, destinées à détourner l’attention sur TOUTES LES AUTRES : celles 
qui vont constituer le « traitement »… ] 
 Traitement  
Compte tenu du déni des troubles qui accompagne cette affection, bon nombre de personnes qui en sont atteintes restent sans 
suivi. Le délire paranoïaque installé est pris dans le caractère et la construction même de la personnalité. Souvent toute proposition 
de soins est interprétée comme une agression. [ Tout simplement parce qu’elle EST une agression caractérisée. ] Du fait 
des modalités relationnelles particulières des patients paranoïaques, et du risque que le soignant soit intégré au délire et désigné 
comme persécuteur, la prise en charge est rarement possible en cabinet, souvent elle est institutionnelle, faisant appel à une 
équipe pluridisciplinaire de soignants. [ Et si les « soignants » commençaient par soigner LEUR déni ? ] 
 
La relation avec le patient paranoïaque  
La relation thérapeutique avec le patient paranoïaque est difficile. Le risque est que le thérapeute soit initialement idéalisé, avant 
que cet amour ne se transforme en haine et en sentiment persécutif. [ Dans un premier temps, le « soignant » peut encore 
faire illusion. Fatigué du vent de folie qui secoue son entourage, le « patient » place ses denières espérances en lui,  
supposant qu’il puisse remettre de l’ordre dans ce climat délétère, et que lui au moins tienne compte de sa souffrance 
morale (et non psychique).  Puis  il  prend  assez  vite  conscience  du  traquenard  dans lequel  on  l’a poussé : car il lui 
apparaît que ce n’est pas LUI que « soigne » le « soignant »… ] Dans ces circonstances, il n'est pas rare que de tels patients 
développent une relation délirante avec leur médecin ou leur thérapeute. Il est ainsi important de garder toujours une position 
chaleureuse mais suffisamment distante, et de travailler en équipe autour du patient. [ Équipe musclée, il va sans dire… ] 
 
Traitement médicamenteux  
Le traitement médicamenteux de fond de la psychose paranoïaque fait principalement appel aux neuroleptiques dits incisifs, c'est-
à-dire  possèdant des propriétés antidélirantes (halopéridol, risperidone, olanzapine...) qui permettent de réduire le  délire sans 
parvenir toujours à le supprimer complètement. [ On ne parvient pas à « supprimer complètement » le contact au réel du 
« patient » : on pourrait suggérer le retour à une « thérapie » plus radicale, comme l’était la… guillotine. ] 
 Au cours des phases dépressives et dans le délire de relation des sensitifs, un traitement antidépresseur peut-être indiqué. 
 Lors des exacerbations anxieuses, des périodes d'agitation ou de risque de passage à l'acte, un neuroleptique plus sédatif 
peut être prescrit (cyamémazine, chlorpromazine, lévopromazine...) de manière transitoire. 
[  Jusqu’à présent,  le  « patient » ne subissait « qu »’un  viol psychologique, social et spirituel. Un pas de plus est ici 
franchi, puisque qu’on va à présent porter une atteinte décisive à son CORPS. Au moyen de neuroleptiques dont on ne 
cache pas qu’ils sont incisifs, on va introduire des substances chimiques lourdes dans un organisme SAIN. Autrement 
dit,  on  va  nécessairement  créer  de  toutes  pièces  de  profonds  désordres  organiques  dont  nul  ne  maîtrise  les 
conséquences, puisqu’elles varient d’une personne à l’autre. Licites, ces substances produiront -entre autres- les effets 
analogues à ceux décrits un peu plus haut (à propos des drogues illicites). Derrière les « propriétés antidélirantes » se 
tapissent des effets particulièrement pervers, puisque ces produits vont générer des perturbations redoutables, d’ordre 
neuronal ou cérébral, sous couvert d’une « stabilisation » de surface. Ce ne sont là que les effets primaires. Les effets 
secondaires sont multiples, tant dans l’espace que dans le temps. ] 
 
Psychothérapie  
La place des psychothérapies dans le traitement est restreinte pour ces patients qui ne se considèrent généralement pas comme 
malades et qui possèdent de faibles capacités d'introspection et de remise en question. Elles peuvent cependant être proposées 
dans certains cas. 
[ De fait, la psychothérapie est censée traiter un mal-être personnel dûment ressenti, et non la projection fantasmatique 
du mal-être des autres sur soi ! Les « faibles capacités d’introspection et de remise en question » ne sont rien d’autre 
qu’une saine résistance à hériter malgré soi d’un mal-être collectif. Elle peut « cependant être proposée dans certains 
cas » : lesquels ? Ceux où le « patient », de guerre lasse, consent à assumer la lâcheté de son entourage afin de 
relâcher la pression ? ] 
 
Hospitalisation [ Dans ce contexte sulfureux, c’est l’autre nom de l’emprisonnement d’un innocent ] 
Idéalement, les soins s'organisent en ambulatoire, mais dans certains cas, une hospitalisation est nécessaire : 
  Lors  de  phases  dépressives  faisant  courir  un  risque  de  passage  à  l'acte  suicidaire,  parfois  accompagné 
d'homicide (suicide étendu). [ La pression psychologique insoutenable qui s’exerce sur le « patient » reste évidemment