P.Z revient ici sur le raisonnement de l’appartenance des humains à la même planète. Afin de
pouvoir, non plus voir les diverses catastrophes écologique de manière locale (c’est-à-dire
spécifiquement localiser dans le monde) ce qui caractérise la tendance actuelle des sociétés
modernes, poussées selon PZ par leur « appartenance sociale » mais plutôt de considérer ces
phénomènes avec une « appartenance humaine ». PZ revient également sur le fait qu’il
n’existe pas de société mondiale ainsi le principe d’Humanité chère au siècle des Lumières
éprouve des difficultés quant à une application concrète. PZ s’interroge sur l’éventuel
bénéficiaire de l’action gouvernementale et reste septique quant à une éventuelle action au
profit du devenir de l’humanité.
PZ tente de nous éclairé sur un paradoxe selon lequel l’humanité concrète existe et que cela
ne dépend pas de nos consciences qu’elle puisse exister seulement c’est plutôt la pensée que
l’humanité existe qui tarde à faire surface.
Il nous propose aussi de voir les choses sous un autre angle, en partant non plus de la
distinction entre groupes sociaux, mais de l’humanité celle-ci doit résulter de rapprochement
entre les différents groupes sociaux.
Il explique ainsi que les groupes sociaux sont préalablement séparer les uns des autres selon la
théorie des rapports sociaux « qui polarisent et oppose donc sépare » (exemple : capital
travail…) si bien que les groupes n’existent que dans leur opposition formant en leur sein
des modes de pensée et d’action qui leur sont propre.
Lui vient alors une interrogation : la trajectoire qui va d’appartenance séparé à une commune
humanité est-elle la seule qui puisse être empruntée ?
PZ revient tout d’abord sur le rapport entre homme et nature.
Il n’y a pas de réel rapport entre l’homme et la nature dans la mesure où l’homme fait partis
de la nature, cela reviendrai donc à opposer la nature à elle-même. PZ défini ce rapport
comme un rapport de confrontation, d’action réciproque, de tension et d’enjeu.
Dans un premier temps, il la nature n’est pas en danger car elle est infiniment plus puissante
que l’homme. En réalité la crainte des altérations de la nature ne se pose que pour « l’espèce
humaine ».L’affirmation de PZ selon laquelle : « Une Terre sans homme ne serait pas
nécessairement une Terre sans vie » est une claque fondamentale pour l’ego de l’homme. (Si
je puis m’exprimer ainsi).
Par la suite P.Z aborde le concept du « ns » et mentionne qu’il est souhaitable de remplacer le
mot homme par humain.
Il convient aussi d’aborder le rapport humain qui s’établit au sujet des risques écologiques et
des politiques publiques misent en œuvre. Ce double rapport concerne dans un premier temps
le rapport humain-nature et dans un deuxième temps le rapport entre humain au sujet du
premier rapport.
En ce qui concerne le premier rapport, l’existence de l’humanité préfigure que le rapport
humain-nature concerne l’ensemble des humains. En ce qui concerne le second rapport,
l’humanité n’existe que déjà divisée elle est donc séparée par ses propres rapports sociaux.
Il est auparavant préalable de prendre connaissance de l’existence de groupe séparés et
opposés, avant que ne s’établir une réelle conscience d’appartenance à la même humanité.
La naissance de la conscience écologique doit procéder de la réunion d’humains d’horizon
divers. Elle doit résulter d’un engagement dont la base serait l’écologie. Pour cela plusieurs
parcours sont envisageables : Un parcours qui partirait de l’appartenance à un groupe séparé
pour aboutir non sans conflit à une ébauche d’appartenance à l’humanité. Un autre, qui
partirait de l’existence de la communauté humaine et qui agirai justement sur les groupes
séparés en véhiculant les préoccupations majeures de la « commune humanité ».
Mais en réalité le mot « écologie » tend à englober une question plus ancienne, celle du
rapport à la nature. Actuellement, en Occident nous commençons à ne plus considérer la
nature comme un simple réservoir que l’on peut utiliser à son profit mais plutôt à considérer