INFLATION ET SMI
Principes de Bretton Woods
Keynes proposa 1 clearing union (chambre de compensation
technique de règlement des dettes mutuelles entre parties,
entreprises, banques, nations, par annulation réciproque des
dettes d’un même montant et paiement limité au solde si les
dettes sont inégales).
Etalon de change-or-gold exchange standard : les monnaies
sont convertibles en une monnaie de réserve internationale
(dollar) et la monnaie de réserve offre la garantie d’être elle-
même convertible en or.
Le principe des parités fixes, taux de change de
monnaies/dollar ne peut fluctuer de plus de 1% (1 $ = 33g d’or
fin), sinon dévaluation ou réévaluation.
$ = monnaie interne et externe
de 44 à 58, non fonctionnement des règles de Bretton Woods,
manque de 58excédent de $, inflation, balance des
paiements des USA déficitaire (dépenses civiles et militaires),
« the dollar is as good as gold”
les européens font leurs règlements en monnaie de réserve
internationale ($) ils font des placements en bons du Trésor
américain qui rapportent un taux d’intérêt plutôt que de
thésauriser de l’or qui ne rapporte rien quand sa valeur reste
stable. Les $ refluent vers les USA et alimentent le marché
monétaire américain. Les américains créent de la monnaie
(déficit de la balance des paiements), les européens et les
japonais qui détiennent des créances libellées en $ créent à
partir de ces devises de la monnaie interne (climat
inflationniste).
1965 : guerre froide USA/URSS, les soviétiques placent leurs
avoirs en $ sur le marché monétaire de Londres, marché de
l’euro-dollar, accroissement des liquidités internationales ;
la règle de la convertibilité de la monnaie étalon en or n’est pas
respectée puisque les détenteurs de $ n’en demandent pas le
remboursement en oraugmentation de la masse
monétaireinflationthèse monétariste.
Le SMI nécessite le déficit permanent du pays offreur de
liquidités internationales, sinon les autres pays sont privés de
moyens de paiements pour régler leurs échanges.
Keynes aurait voulu que le SMI soit ancré sur une monnaie
supra-nationale le BANCOR.
Déficit annulé, balance des paiements USAréserves d’or USA,
les pays tiers créanciers font jouer la clause de convertibilité, $
apparaît surévaluéspéculation, le prix de l’or monte et devient
un placement spéculatif.
Nixon dénonce les accords le 15 aout 1971, suppression de la
convertibilité-or, dévaluation du $.
En 1973, taux de change flottants.
En 1976, accords de la Jamaïque, DTS (droit de tirages
spéciaux) émis par le FMI serait la monnaie internationale
(panier de monnaies), l’or est banalisé, c’est l’étalon-dollar ($ =
42% du DTS).
Depuis 1971, aucun pays ne peut plus imposer une discipline
aux USA, l’inflation propagée par les déficits américains ne
rencontre plus de limite. Les M de pétrole aux USA passèrent
de 5 à 84 milliards de $ entre 1973 et 1980, ce qui se traduisit
par une amplification de la portée de $ qui contribua à l’inflation
dans les pays étrangers industrialisés (supérieur à 15%).
Les pays producteurs en pétrole placèrent leurs créances sur le
marché de l’euro-dollar passant de 200 milliards de $ en 73 à
1000 milliards de $ en 1980.
Lorsqu’une monnaie se dévalorise, l’existence de parités fixes
constitue un élément sûr d’appréciation du gain spéculatif au
moment de la dévaluation officielle. La Banque Centrale doit
intervenir pour maintenir la parité de la monnaie, elle ne peut se
défaire de toutes ses réserves de monnaies fortes, le système
explose.
Pour décourager la spéculation un pool de l’or avait été
constitué en 62 par un groupe de dix banques centrales pour
préserver la parité de 35 $ l’once.
Supprimé en 68 et remplacé par le double marché des changes
le cours officiel était maintenu uniquement pour les opérations
entre banques centrales.
Les causes
Inflation = inaptitude à rétablir l’équilibre flux monétaires et flux
réels, l’inflation traduit un déséquilibre, dérèglement du marché.
Pour Keynes, excès de demande/offre en situation de plein-
emploi
Composantes de l’inflation :
1 Déthésaurisation, facilité de crédit, anticipation des prix par
les consommateurs,
2 L’investissement, si financé par la création monétaire
3 Exportation, D étrangère + D N ationaleentrée de
devisescréation monétaire inflationniste
I.FISHER, l’accroissement de la masse monétaire est
responsable de l’inflation,
M.FRIEDMAN, les encaisses excédentaires alimentent la
hausse des prix, (l’accroissement de la masse monétaire est la
conséquence et non la cause).
L’inflation par les coûts
- Salariale, la hausse du salairehausse des coûts des
entreprises
- Taux d’intérêt, freinent l’investissement, favorisent
l’épargne
- Matières premières, pétrole, matière première = demande
rigide
L’inflation en tant que facteur de régulation
1 L’école de la Régulation, inflation est un phénomène
indissociable du fonctionnement mécaniste monopoliste,
M. AGLIETTA, les salaires sont déterminés par la négociation
collective, les salariés sont victimes de l’illusion monétaire, fuite
devant la monnaie,
A. COTTA, favoriser l’investissement avec une épargne
liquide
Les conséquences :
- Finances la croissance économique après guerre,
l’expansion à court terme
- Echange monétairefonction étalon de la
monnaieréserve de valeur
- érosion monétaire,
-
- incite les agents à faire circuler rapidement la monnaie,
- accroissement des prix
- répartition des revenus, avantage les débiteurs au profit
des créanciers
- balance des paiements, X difficile, M facile, développe le
protectionnisme
Les politiques de lutte contre l’inflation
1 blocage des prix, anti-économique
2 budgétaire et fiscale, réduire le revenu disponible, réduction
des dépenses publiques (moins d’argent dans le circuit).
- politique monétaire et de crédit, les banques ont le pouvoir
de créer de la monnaie, hausse du taux de réescompte,
politique de l’open marketintervention de la Banque
Centrale sur le marché monétaire où elle peut intervenir en
achetant ou en vendant des titres contre des liquidités,
- contrôle du crédit
- politique de contrôle des revenus
La DESINFLATION
DEFLATION
Contraction des grandeurs économiques nominales, baisse des
prix, des salaires, réduction de la masse monétaire (risque de
baisse de la demande, la production, l’emploi), la déflation n’est
ni l’opposé de l’inflation (hausse des prix), ni synonyme de
désinflation (ralentissement de l’inflation).
DESINFLATION
Ralentissement de l’inflation, le taux d’inflation diminue sans
devenir nul ou négatif, la hausse des prix continue, mais à un
moindre rythme.
(Le ralentissement des coûts salariaux apparaît comme un
facteur décisif de la désinflation).
1 / 6 100%