Papillons de nuit.

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CLASSIFICATION DES « CRUSTACES »
Euarthropodes
Mandibulates ou Antennates
Pancrustacés (Crustacés + Insectes)
C
Cllaasssseess:
Remipedia
C
Ceepphhaallooccaarriiddaa
B
Brraanncchhiiooppooddaa
A
Annoossttrraaccééss –– D
Diipplloossttrraaccééss
M
Maaxxiillllooppooddaa
O
Ossttrraaccooddeess––C
Cooppééppooddeess––C
Ciirrrriippèèddeess B
Brraanncchhiioouurreess
PPeennttaassttoom
miiddeess
M
Maallaaccoossttrraaccaa
SSoouuss--ccllaasssseess::
Phyllocarida
Hoplocarida
E
Euum
maallaaccoossttrraaccaa
SSuuppeerr--oorrddrreess::
Syncarida
Pancarida
Peracarida
O
Orrddrreess::
Mysidacea, Amphipoda,
Isopoda,Tanaidacea, Cumacea
Eucarida
O
Orrddrreess::
Euphausiacea
Decapoda
Sous-ordres:
Penaeidea
Caridea
Reptantia
Scyllaridea,
Palinuridea
Astacidea
Anomura
Brachyura
EUARTHROPODES
I/ MANDIBULATES = ANTENNATES
A/ PANCRUSTACES
1 ) B R A N C H I O P O D E S (C l . )
( branchies-pattes)
Difficulté à reconnaître les régions. Appendices céphaliques, sensoriels : A1 A2 ; masticateurs : Mds, Mx1, Mx2.
Appendices foliacés du péréion (phyllopodes) locomoteurs, respiratoires, filtreurs. Les appendices abdominaux
secondairement perdus. Microphagie. Reproduction sexuée, parthénogenèse. Œufs de résistance supportent la
dissécation. Aquatiques, principalement eaux douces, milieux temporaires. Crustacés reliques.
a ) N O T O S T R A C E S (dos – carapace)
Triops cancriformis (Triops = 3 yeux. Cancriformis = à forme de crabe)
Primitif. Large carapace en bouclier recouvrant le tronc. Environ 40 paires de pattes. Très faible proportion de
mâles. Parthenogénèse fréquente. Midi , régions littorales. Dulçaquicole, eaux troubles. Mares temporaires.
Œufs de Résistance.
b) DIPLOSTRACES – CLADOCERES
)
(carapace bivalve comprimée latéralement)
Daphnia sp. ("puce d'eau")
Bords de la carapace convergent en arrière et se prolongent tous deux par l'épine caudale. Un bec ou rostre
prolonge la tête en avant. Dulçaquicole. Polymorphisme. Parthénogenèse cyclique. Se déplace par bonds
successifs dans l'eau grâce aux battements saccadés de ses antennes.
2) MAXILLOPODES
a) COPEPODES (rame – pied)
cyclops sp.
Cyclopes œil unique Métasome plus ou moins ovoïde et urosome cylindrique. Antennules bien développées
servant de balanciers pendant la
nage.. 2 sacs ovigères chez la femelle. Dulçaquicole. Se nourrit de débris animaux et de petites proies.
b) CIRRIPEDES (cirre-pied)
THORACIQUES
Balanus sp.
En forme de gland Pas de pédoncule. Carapace dont les pièces forment une muraille circulaire et un opercule
mobile (muscles adducteurs). Marine, toutes nos côtes, sur les rochers, les coquilles.
Lepas anatifera (Anatife) (Nom d’un coquillage qui s’attache aux rochers( Aristote) Anas = canard)
Animal marin fixé aux corps étrangers (épaves, coques des bateaux, etc...) par un pédoncule (= partie postérieure
de la tête) aussi long ou plus long que la carapace. Cette dernière, renforcée par 5 plaques calcifiées contient et
protège le reste du corps.
Transformation des pattes thoraciques en cirres (fouets poilus) dont les mouvements président aux processus
respiratoires et à la capture du plancton nourricier.
Hermaphrodite.
Métamorphoses typiques : 1er stade libre = nauplius.
Ces crustacés ne sont reconnaissables que grâce à la connaissance de leur cycle de développement.
RHIZOCEPHALES (racine - tête )
Sacculina carcini sur Carcinus (la sacculine) (Sacculina = petit sac ; carcini = crabe)
Sacculina carcini parasite du Crabe Carcinus mediterraneus
L'adulte est un sac fixé à la limite de l'abdomen et du thorax d'un crabe; il ne présente plus de segmentation,
de région distincte, d'appendice et de tube digestif. Un orifice médian fait communiquer une vaste cavité
incubatrice avec l'extérieur. Malgré les apparences, la sacculine est un parasite interne fixé à son hôte par un
pédoncule prolongé par un faisceau de tubules qui se ramifie sur tous les viscères et se prolonge jusqu'à
l'extrémité des pattes; ces rhizoïdes absorbent au profit du parasite les substances nécessaires à sa nutrition.
Les sacculines fixées sont des femelles fécondées par des mâles nains (mâles néoténiques) au stades cypris qui
pénètrent par le pore de la cavité incubatrice.
Action sur l'hôte: + épuisement des réserves, + action déformante :
les mâles parasités sont féminisés. Ils acquièrent les caractères sexuels secondaires des femelles normales (
élargissement de l'abdomen, séparation segments 3 à 5, formation de soies marginales, transformation des
pléopodes 1 et 2 en appendices femelles et apparition des pléopodes 3 à 5 ). Déformation du système d'accrochage
abdomen contre le céphalothorax.
Ces Cirripèdes sont modifiés au point de ne plus être reconnaissables que par leurs stades larvaires Nauplius et
Cypris. Vivent fixés à l’état adulte sur l’abdomen de l’hôte, dans lequel ils pénètrent au stade Cypris.
3) MALACOSTRACES
a) HOPLOCARIDES = STOMATOPODES
(pattes – mâchoires)
Squilla mantis
Carapace limitée à 3 somites thoraciques. Les 5 premiers métamères thoraciques portent des appendices
différenciés en pattes ravisseuses.
Abdomen très développé. La 6ème paire de pléopodes (uropodes) et le telson forment une puissante nageoire
caudale. Rostre constitué par une plaque articulée à bord antérieur arrondi. Yeux composés d'une volumineuse
cornée réniforme portée par un pédoncule étroit. Couleur blanc grisâtre transparent avec sur le telson deux taches
arrondies pourpre violacé.
Assez commune en Méditerranée; fore des trous dans le sable.
Marche et nage. Très vorace. Comestible.
b) PERACARIDES
La carapace lorsqu’elle existe laisse libre au moins les quatre derniers segments du péréïon. Premier
métamère du péréïon céphalisé. Développement condensé se fait dans une cavité incubatrice délimitée par la face
ventrale du péréïon et des expansions lamellaires des péréïopodes : les oostégites.
I S O P O D E S ( égal – patte). Carapace absente. O N I S C O Ï D E S
LES CLOPORTES
Porcellio sp.
Armadillo sp. (Nom du Tatou qui se roule en boule)
Armadillidium sp.
Les Cloportes sont des Crustacés terrestres qui vivent dans les endroits humides (grottes, caves, sous les pierres
etc.). La carapace est absente.
Ils n'ont pas de branchies et leur respiration est assurée par des pseudotrachées contenues dans les appendices
abdominaux.
Certains Cloportes, tel Armadillio , pratiquent la défense passive en se roulant en boule (phénomène de
volvation).
b ) E U C A R I D E S ( vrais crustacés)
Carapace soudée à tous les segments du péréïon.
D E C A P O D E S (10 pattes)
MACROURES (grand – queue)
Scyllarus arctus (petite Cigale de mer)
75 à 90 mm. Antennes aplaties en forme de pelle et à bords en dents de scie (lisses chez S. latus).
Creuse des galeries dans le sable et la vase. Toutes nos mers, prairies de Posidonies. Comestible.
ANOMOURES (anormale – queue)
Pagurus prideauxi (pagure)
Ce pagure vit en symbiose avec une actinie, Adamsia palliata (cnidaires), tachetée de violet. L'actinie le protège
grâce à ses aconties, filaments couverts de nématocystes qui sécrètent des toxines auxquelles tous les ennemis de
l'Anémone et du pagure sont sensibles. Elles sont même mortelles pour les autres pagures. Seul Pagurus
prideauxi est immunisé contre les toxines d'Adamsia palliata. La bouche de l'anémone est située sous la face
ventrale du pagure, juste sous celle du crustacé. Quand le pagure mange, les débris alimentaires de son repas
servent de nourriture à l'anémone.
Galathea strigosa
Pléon recourbé sous le péréion. Corps ridé de nombreux sillons transversaux.
Toutes nos côtes (assez commun ). Fonds rocheux. Vit dans une tanière. Carnivore.
BRACHYOURES (queue -courte)
Macropipus sp. (Portunus)
Article terminal de la dernière paire de pattes élargi, ovale, frangé des 2 côtés (nage possible)
Très commun. Manche et Océan.
Corystes cassivelaunus (crabe fouisseur) (armer - chef breton)
Toutes nos côtes, sur le sable, où il s'enfonce avec rapidité.
Carcinus mediterraneus (Crabe enragé)
Anciennement C. moenas. Crabe vert olive.
Très commun sur nos côtes. Carnivore. S’il est en danger, il se dresse à la verticale, menaçant son ennemi de ses
pinces.
Maia verrucosa (L'araignée de mer) (Crustacé dans Aristote)
Corps ovoïde à triangulaire, très bombé ; rostre bifide ;carapace velue.
Malgré ses grandes pattes, l ’ araignée de mer est incapable de fuir pour échapper à ses ennemis. Elle adopte le
camouflage comme moyen de défense passive. Il existe des « crabes araignées » de toutes les tailles.
Vit habituellement entre 30 et 300 mètres de profondeur. Généralement nocturne , l ’ araignée se nourrit
d’invertébrés et d’organismes morts. A la période d’accouplement, les adultes se regroupent en grand nombre à
proximité de la surface. Les femelles porteuses d’œufs se rencontrent d’avril à août.
B / H E X A P O D E S (grec hexa, six et podos, pied)
INSECTES
E C T O G N A T H E S (Grec ektos, en dehors et gnathos, mâchoire)
1) PALEOPTERES (les ailes ne peuvent pas être repliées sur l’abdomen)
ODONATES
Anax imperator (Anax : chef.)
Hétérométabole, hémimétabole.
Insecte broyeur, chasseur actif.
2 paires d'ailes membraneuses.
Larve aquatique.
2) NEOPTERES (neos, nouveau et pteron, aile)
a) POLYNEOPTERES
MANTOPTERES ( DICTYOPTERES)
Mantis religiosa (Mante religieuse)
Pattes antérieures ravisseuses. vert clair ou roux. Carnassière, cannibalisme fréquent ( la femelle dévore le
mâle). Chasse à l’affût, se confondant facilement avec son environnement.
larve avancée : même forme générale, mais ailes encore réduites.
Oothèque : les œufs sont enveloppés dans une sécrétion qui devient parcheminée.
Hétérométabole, paurométabole.
PHASMOPTERES
Bacillus rossii (Petit baton, Rossii zoologiste 18°)
Vert ou brun, avec quelques lignes claires. Ces insectes ont un mimétisme très accentué ; miment les brindilles
(bâton du diable) = phasmes, ou des feuilles = phyllies. Aptères.
Insectes paurométaboles de grande taille, des régions chaudes.
Chez certaines espèces de Phasmoptères, il n’y a que les femelles qui se reproduisent par parthénogenèse.
ORTHOPTERES (ailes droites)
Ephippiger bitterensis (Ephippigère de Beziers) (Ephippium :selle de cheval ; gerere :porter.)
Antennes longues. Oviscapte long : ensifères. Corselet en forme de selle, bossu en arrière.
Pas d’ailes ; élytres réduits à des écailles.
Dégâts aux cultures (vigne par ex.)
Hétérométabole, paurométabole.
Les grillons
Gryllus domesticus ( grillon domestique) Corps jaunâtre.
Gryllus campestris ( grillon des champs) Noir brillant
Ensifères (porte sabre) : femelle avec l’oviscapte très développé en forme de sabre.
Antennes longues, corps comprimé latéralement. Chez le mâle , organe stridulant sur les ailes antérieures ;
organes tympaniques sur les tibias antérieurs.
Hétérométaboles, paurométaboles.
Adaptés au saut. Vivent en société ; nocturnes.
Les sauterelles
Tettigonia viridissima
Decticus sp (Qui mord)
Deux des plus grandes sauterelles. Antennes longues filiformes.
Ensifères Hétérométaboles, paurométaboles.
Régions tempérées, d' Europe jusqu'à la Sibérie. Très communes partout.
Régime partiellement carnassier.
Les Criquets
Locusta migratoria (Nom d’une sauterelle.)
Cœlifères : trapus ; antennes courtes épaisses ; oviscapte de la femelle est court. l’organe de stridulation,
lorsqu’il existe, se trouve sur les fémurs postérieurs. Les organes tympaniques sur le 1° segment de
l’abdomen.
Sous l’effet de certaines conditions, les individus solitaires, engendrent une génération d’intermédiaires puis des
grégaires dont les bandes entreprennent de longues migrations.
Durant ces périodes de migrations ils deviennent des ennemis très sérieux pour l’homme quand ils s’abattent sur
les cultures. Cycle de 4 à 6 ans.
Les formes grégaires sont plus foncées que les solitaires et présentent un dimorphisme sexuel net.
Hétérométaboles, paurométaboles.
Gryllotalpa gryllotalpa (courtillière)
Ensifère. Caractérisée par sont adaptation à la vie fouisseuse : tête et thorax cuirassés, pattes antérieures disposées
latéralement et transformées en pelles dentées (remarquable convergence avec la Taupe).
Hétérométabole.
DERMAPTERES (cuir-ailes)
Forficula sp (perce oreilles) (Forfex : diminutif de ciseaux.)
Hétérométabole, paurométabole.
Ailes antérieures réduites à une petite plaque. Les ailes postérieures membraneuses sont repliées de façon
compliquée sous les ailes antérieures.
Les cerques ont la forme de pinces.
Cosmopolite, vit à proximité de l’homme.
Mange des tissus végétaux tendres, ou éventuellement des insectes à corps mou.
Absolument inoffensif.
La femelle prend soin des œufs.
b) OLIGONEOPTERES
COLEOPTERES ( ailes antérieures sclérifiées forment un étui)
Calosoma sycophanta (beau – corps ; espion.)
Très voisin des Carabes mais ailes membraneuses normales fonctionnelles.
Se nourrit de chenilles qu’il va chercher sur les arbres.
Souvent dans les forêts de chênes et de pins poursuivant les chenilles processionnaires ; peut se nourrir de proies
volumineuses (sauterelles vertes)
Peut vivre plusieurs années, hiverne dans le sol.
Cerambyx cerdo (Grand Capricorne) (Nom d’un insecte à grandes cornes – ouvrier.)
Longicorne de grande taille, à antennes très longues, particulièrement chez le mâle.
Sur les vieux arbres feuillus. Se raréfie
Larve xylophage (surtout chêne)
Oryctes nasicornis (cuirassé - corne sur le nez.)
L'un des plus gros coléoptères d'Europe.
Mâle avec une longue corne céphalique recourbée vers l'arrière.
Femelle avec un petit tubercule sur la tête.
L'adulte est crépusculaire. Les larves se développent dans les matières végétales en décomposition.
Leptinotarsa decemlineata (Doryphore) (Tarse à muscles grêles- 10 lignes jaunes)
Importants dégâts aux cultures de pommes de terre.
Importé d’Amérique vers 1877.
Melolontha melolontha ( Hanneton) (Nom grec d’un insecte qui fréquentait les vergers.)
Taille moyenne, élytres de couleur uniforme. Antennes coudées lamelliformes.
Toujours nuisible, aussi bien à l’état de larve « ver blanc », qu’à l’état adulte, quelquefois désastreux.
Le développement dure 3 ans ; d’où tous les trois ans une « année à Hannetons », où ces insectes sont plus
fréquents. Aujourd’hui rare ou très rare
Staphylinus olens = Ocypus olens (Nom grec d’un insecte qui s’attaquait aux grappes de raisin.)
( Staphylin odorant, noir)
Corps noir, mat et plat. Caractérisé par la brièveté de ses élytres ; l’abdomen est ainsi très mobile. La larve
campodéiforme, très agile, chasse les insectes.
Commun partout.
Hydrous piceus (Hydrophilus) (qui aime l’eau –couleur de poix )
Un des coléoptères les plus connus des étangs et des mares. L'adaptation à la vie aquatique est moins
poussée que pour le dytique. Insecte marcheur et à nage maladroite (il pagaye). Régime principalement
végétarien. Respiration aérienne; la réserve d'air est retenue par des poils hydrofuges situés sous le thorax et l'air
vicié sous les élytres.
Œufs enfermés dans une nacelle.
Larve aquatique carnivore.
Dytiscus marginalis (plongeur – bordé ( élytres).)
Un des coléoptères aquatiques les plus connus des étangs et des mares à végétation dense. « Le tigre des
mares ». Le dytique vit dans les eaux claires. Adapté à la nage rapide (brasse). Chasseur de proies aussi
volumineuses que les têtards et les tritons.
Respiration aérienne; il emporte avec lui une provision d'air contenue sous les élytres
Larves aquatiques.
Lampyris noctiluca (ver luisant) (Briller-feu, qui luit la nuit, Porteur de lanterne)
Les adultes mâles et femelles sont brun/marron avec un corps aplati composé d'articles écailleux mais ils
présentent cependant un dimorphisme sexuel très marqué.
Les femelles sont aptères, elles émettent une lumière verdâtre, froide (bioluminescence) sur la face ventrale
de leurs derniers segments abdominaux (vers luisants). Ces signaux lumineux attirent les mâles,ailés, (légérement
luminescents : deux points lumineux) lors de la période de reproduction. [Le processus chimique qui engendre
l’émission de la lumière froide est en fait l’action d’une graisse la luciférine rendue instable par de
l’oxygène associé à un enzyme, la luciférase.]
Les larves qui ressemblent aux femelles - la tête est plus petite ; des tâches rougeâtres sur les côtés de chaque
segment- et sont aussi légèrement luminescentes ; sont de terribles prédateurs pour certains Hélicidés
(Mollusques , Gastéropodes).la larve paralyse sa proie par inoculation d’un anesthésiant à l’aide de ses
mandibules pointues munies de fines canalisations, ensuite elle dissout avec sa salive le corps de l’escargot avant
de le consommer (digestion externe). La vie larvaire dure deux ans. L’adulte ne se nourrit pas, il vit sur ses
réserves constituées durant sa vie larvaire. Il meurt peu après la période de reproduction.
Bioluminescence. (sources sur internet)
De nombreux champignons, des micro-organismes marins, des méduses, des crustacés ainsi que le ver luisant sont
capables de générer une bioluminescence, ce qui nécessite des quantités considérables d'énergie. Chez le ver
luisant (ou luciole), un coléoptère de la famille des Lampyridae, l'ATP (adenosine triphosphate) est utilisé dans un
ensemble de réactions qui transforment l'énergie chimique en énergie lumineuse.
Les principaux composés biochimiques impliqués : la luciférine, un acide carboxylique complexe, et la luciférase,
un enzyme. La formation d'un flash lumineux nécessite l'activation de la luciférine par une réaction enzymatique
utilisant l'ATP, au cours de laquelle se produit un clivage pyrophosphorique de l'ATP ce qui forme du luciféryladénylate. Ce composé subit alors l'action de l'oxygène moléculaire et de la luciférase, ce qui provoque une
décarboxylation oxydative de la luciférine en oxyluciférine. Cette réaction qui possède des étapes intermédiaires
est accompagnée d'émission de lumière. La couleur du flash lumineux diffère selon l'espèce de ver luisant et
semble être déterminée par des différences de structure de la luciférase. La luciférine est ensuite régénérée à partir
de l'oxyluciférine par une série de réactions.
PLANNIPENNES OU NEVROPTERES (nervures-ailes)
Ressemblance avec les membres d’autres ordres, d’où confusion.
Les imagos ont des p. b. broyeuses, des antennes filiformes ou claviformes (renflées), 4 ailes membraneuses
semblables, parcourues par de nombreuses nervures, rabattues en arrière au repos.
Holométaboles.
Carnivores, parfois végétariens ou ne mangent rien (appareil buccal atrophié).
larve de fourmilion
Larve en général de type campodéïforme (agile)
La larve carnivore, se caractérise par des pièces buccales transformées en appareil de préhension et
d’absorption.
La larve du fourmilion vit dans un entonnoir creusé dans le sable ; toute proie qui tombe dans l’entonnoir
est capturée à l’aide des puissantes mandibules qui forment un appareil de succion avec les maxilles.
Palpares libelluloïdes : Le grand fourmilion (Myrmeleon = fourmi – lion.)
Envergure de 110-120mm.
Corps mélangé de jaune et de noir. Ailes avec de nombreuses tâches brun clair, transparentes avec un réseau très
dense de nervures.
Aspect de Libellules mais en diffère par ses antennes courtes, en massues ; par ses ailes terminées en pointe et
rabattues en toit sur le corps au repos.
Adulte carnassier (p. b. broyeuses). Vol lent.
Tout le midi de l’Europe.
Libelloïdes longicornis : Ascalaphe catalan (Ascalaphus = sorte de hibou.)
Voisin des fourmilions, mais en diffère par l’abdomen court, les taches alaires, la longueur des antennes en
massues. La larve ne creuse pas d’entonnoir et vit dans l’herbe.
Diurne. Lieux chauds, surtout dans le Sud. Chasse en vol.
LEPIDOPTERES (écailles - ailes) ou papillons
Taille de quelques mm à 30cm.
2 paires ailes membraneuses couvertes de petites écailles colorées.
- Homoneures = nervation semblable aux 2 p. ailes. Couplage alaire de type jugum ou judo-frénate.
Papillons diurnes et crépusculaires.
- Hétéroneures = nervation différente. Réduite aux ailes postérieures par rapport aux antérieures.
Couplage alaire de type freinate ou amplexiforme.
Antennes, de formes variées, sont utilisées pour la définition des espèces :
- Rhopalocères = Antennes filiformes terminées en massues. Pas de frein.
La plupart des papillons diurnes.
- Hétérocères = Antennes de formes variable, ciliées, pectinées, denticulées. Freinates.
Papillons de nuit.
Couplage jugate des ailes : jugum lobe ou échancrure de la base des ailes antérieures couvrant les ailes
postérieures et réunissant les deux pendant le vol.
Couplage freinatre : frein = épine simple chez le mâle, groupe de soies chez la femelle placés à la base de l’aile
postérieure qui s’insinuent dans le rétinacle - formé par un faisceau de soies rigides chez la femelle ou un lobe
cuticulaire chez le mâle - de l’aile antérieure.
Couplage amplexiforme chez les rhopalocères le bord costal de l’aile postérieure est élarfi à sa ase et se place
sous l’aile antérieure augmentant la surface de contact entre les deux ailes.
Appareil buccal de type lécheur- suceur est constitué d’une longue trompe spiralée, aspirante. Régime à base de
pollen et de nectar.
Larves ou chenilles sont phytophages et portent 3 p. de vraies pattes et 5p. de fausses pattes abdominales.
Holométaboles. La nymphe est appelée chrysalide.
Rhopalocères = papillons de jour.
Papilio machaon (Papilio = papillons en général, Machaon « grand porte queue »...)
Envergure 60-80mm. Corps jaune et noir.
Ailes antérieures à taches irrégulières et à nervures noires dessinant un réseau ; fond jaune vif. Ailes postérieures,
avec une tache ocellée prés de leur angle postérieur, festonnées et présentant une queue.
Diurne. Zones tempérées. Prairies, friches, souvent sur les fleurs.
Chenille verte avec des anneaux noirs, sur les ombellifères
Iphiclides podalirius Le flambé
Ailes Jaune et noir. Les postérieures se terminent par une queue et montrent
des taches bleues au bord. Ce beau papillon que l’on peut confondre avec le Machaon,
(Papillo machaon) est assez commun dans le sud de la France (jusqu’à 2000m d’altitude).De mars à septembre. Il
vit plutôt sur des espaces ouverts cultivés ou non. C’est un bon voilier, son approche reste facile.
Ses plantes hôtes : des rosacées ligneuses en particulier le Prunellier, Prunus spinosa.
Chenille verdâtre, vit sur le prunellier, laurier cerise, aubépine, arbres forestiers.
Melanargia occitanica : échiquier d’Occitanie ( Noir – Arge= blanc.)
Vivent sur les friches caillouteuses, surtout en montagne en dessous de 1000m
Plantes hôtes : Graminées.
Hétérocères ou papillons de nuit.
Bombyx mori : Bombyx du mûrier, Chenille « ver » à soie
(Bombyx = insecte bourdonnant ; nom grec d’un papillon qui fournissait une soie. Mori = du mûrier.)
N’existe pas à l’état sauvage, mais seulement dans les magnaneries où on l’élève. Son pays d’origine paraît être la
Chine.
Le ver à soie se nourrit des feuilles du mûrier.
Est sujet à de graves épidémies : La pébrine provoquée par une microsporidie, Nosema bombycis et qui a été
soignée par Pasteur (1849-1869).
DIPTERES (2 ailes)
Insectes caractérisés par des ailes postérieures réduites à de petits balanciers (haltères). 2 sous ordres :
les Nématocères = moustiques, au corps grêle, aux antennes longues et à nombreux articles.
les Brachycères = mouches, taons, aux antennes courtes.
Appareil buccal suceur pour aspirer les sucs végétaux, ou piqueur- suceur pour prélever le sang ou les
liquides internes des hôtes ou des proies.
Groupe ayant le plus d’importance pour l’humanité. De nombreuses espèces sont les vecteurs de maladies
affectant l’homme et le bétail.
Certaines mouches ressemblent à d’autres insectes par ex.. aux guêpes ( mimétisme).
Holométaboles.
Les larves ont une morphologie très variable liée à la diversité de leurs mœurs. Elles sont toujours apodes
et présentent des pseudopodes.
Brachycères
Glossina palpalis : mouche Tsé-Tsé
Vecteur du Trypanosome. Maladie du sommeil.
HYMENOPTERES (ailes en membranes)
Ailes membraneuses, nervures peu nombreuses, munies d’un système d’accrochage. Chez certaines espèces,
les fourmis, les ailes sont caduques, chez d’autre elles manquent (espèces parasites et gallicoles).
Appareil buccal de type broyeur lécheur ou broyeur suceur.
De nombreuses femelles ont un ovopositeur pouvant être transformé en tarière ou aiguillon.
- Les Symphytes = mouches à scie : petit groupe d’hyménoptères. Archaïques, l’abdomen fait suite
directement au thorax. Ovopositeur en forme de scie, pour pondre dans les tissus végétaux.
- Les Apocrites = pétiolés ou taille de guêpe : étranglement entre le thorax et l’abdomen
Selon la structure et la fonction de leur ovopositeur on distingue :
- Les Térébrants ou « porte tarière », organe de ponte en fine tarière bien visible. Parasites d’animaux
et de végétaux ( galles). Ex. Cynips, formant des galles sur le chêne ou sur l’églantier = le bédégar. Les
Ichneumons parasites d’animaux.
les Aculéates ou « porte aiguillon » tiennent leur nom du fait que les femelles ont leur ovopositeur
transformé en aiguillon, qui sert à paralyser les proies destinées à nourrir les larves ou comme arme
défensive. Certaines espèces construisent des nids, d’autres élaborent des sociétés. Fourmis, abeilles,
guêpes.
Aculeates Apides (les abeilles au sens large)
Apis mellifica (abeille domestique) (Apis = abeille, mellifica = miel)
Corps brun noir, couvert de poils gris à bruns; ailes légérement colorées, nervures foncées.
L’abeille ne pique qu’une seule fois. Elle abandonne sur place son dard barbelé ainsi que la glande à venin, et
meurt peu après, mais la poche à venin continuera d’injecter le venin dans la chair de la victime.
Grande importance pour la pollinisation, fournit le miel et la cire. Vit en société.
La ruche peut abriter jusqu’à 50 à 80000 ouvrières, 200 mâles ou faux bourdons, 1 reine.
La société comprend : la reine, entourée d’une cour d’ouvrières, est reconnaissable à son allure plus svelte, son
abdomen plus long et étroit. Au milieu des ouvrières, quelques individus au corps massif se déplacent lentement,
ce sont les mâles ou faux bourdons. Les larves, à tête peu visible, sont enfermées dans des cellules et sont
nourries par les ouvrières. Les nymphes.
Au cours du vol nuptial, la reine est fécondée en une seule fois et pour le restant de sa vie (2 à 3 ans). Elle aura
pour unique tâche de pondre, dans des alvéoles, de 1000 à 1500 œufs par jours:
les œufs pondus sans être fécondés  mâles ou faux bourdon( hermaphrodisme).
les œufs fécondés  des ouvrières.
les œufs fécondés et pondus dans des alvéoles spéciaux beaucoup plus grands, alvéoles royaux, 
des larves, qui nourries à la gelée royale, deviendront des reines. La première reine qui éclos tue les autres
reines.
La reine excerce une domination physiologique sur les ouvrières au moyen d’une phéromone “royale” qui
inhibe le développement des ovaires des ouvrières.
Les activités auxquelles se livrent les ouvrières sont fonction de leur âge:
les 3 premiers jours  nettoyeuses,
du 3 au 10 ième jour nourricières,
du 10 au 15 ième jour maçonnes,
du 16 au 20 ième jour  réception du pollen et nectar et dépose de ces aliments dans les rayons ,
colmatage des fentes de la ruche avec de la résine, édification des alvéoles avec les sécrétions de cire,
vers le 20 ième jour  ventileuses, gardiennes (piquent et tuent tout envahisseur), rappeleuses (
assurent l’orientation des ouvrières à leur retour),
durant les 6 dernières semaines de leur vie  butineuses ( orientation et langage ).
Xylocopa violacea
Gros bourdon bleu-noir de 3cm de long. Plus gros hyméno. de nos régions. Printemps, été et automne sur les
fleurs. Nid dans le bois mort, fortes tiges séchées, poteaux… Friches, prairies, abords des habitations. Pas
d’adaptation pour le transport du pollen. Vol rapide. Peu agressif pique rarement.
Bombus sp. Bourdon
Corps trapu, très velu, à poils formant des bandes de couleurs variées. Vit en société. Construit des nids.
Joue un rôle important comme pollinisateur des fleurs.
Aculeates Vespides ( les guêpes)
Vespa crabro frelon
Reconnaissable à sa taille (20-35mm), à sa tête et à son thorax fauve ; 1er segment de l’abdomen fauve, les autres
noir et jaune.
Niche dans les arbres creux, les trous des murs. Nid volumineux.
Vit en sociétés qui comprennent des femelles, des mâles et des ouvrières.
Moins agressif que les guêpes, pique seulement s’il est fortement menacé près de son nid.
Polistes gallicus la poliste française
10-20mm .Guêpe élégante commune dans le sud de la France. Noir et jaune.
Friches boisées, broussailles, bords des chemins… Vit en petits nids formés d’une cinquantaine d’alvéoles
accolées, prolongées par un court pédoncule excentré.
Les larves sont nourries avec des insectes, les imagos se nourrissent de nectar.
c) PARANEOPTERES
HEMIPTERES (demi aile)
HETEROPTERES (ailes dissemblables)
Terrestres ou aquatiques.
Pièces buccales transformées en un rostre piqueur.
Ailes antérieures cornées à la base, membraneuses dans leurs parties terminales = hémélytres (rôle de protection).
Ailes postérieures membraneuses. Certaines espèces aptères.
- Les Cryptocérates Hydrocorises = punaises aquatiques.
- Les Gymnocérates Amphicorises = punaises aquatiques de surface.
- Les Gymnocérates Géocorises = punaises terrestres.
La plupart émettent des sécrétions malodorantes ayant un effet répulsif vis à vis des prédateurs.
La plupart absorbent des sucs végétaux ou sont carnivores, d’autres sont parasites hématophages de vertébrés
(punaise de lit).
Hétérométaboles
Cryptocérates Hydrocorises (nageurs)
Antennes courtes cachées = cryptocérates.
Hétéroptères d'eau douce = hydrocorises.
Rostre piqueur-suceur.
Prédateurs, carnassiers.
Respiration aérienne (réserve d'air située sur la face ventrale plastron aérifère). Renouvellement de la réserve
d’oxygène, à la surface, par étirement de l’abdomen.
Bons nageurs grâce aux pattes postérieures rameuses.
Larves aquatiques, hémimétaboles.
Notonecta glauca (Notonecta qui nage sur le dos)
15-17mm. Corps allongé. La notonecte nage de façon caractéristique avec la face ventrale tournée vers le haut.
Piqûre douloureuse. Eau stagnante.
Cryptocérates Hydrocorises (Marcheurs)
Hétéroptères d'eau douce = hydrocorises
Antennes courtes cachées = cryptocérates
Rostre piqueur-suceur.
Prédateurs, carnassiers. Chassent à l’affût. Les pattes antérieures ravisseuses.
Marcheurs .Dissimulés parmi les plantes aquatiques des eaux calmes.
Corps terminé par deux filaments creusés en gouttière et s’affrontant pour former le siphon respiratoire.
Respiration aérienne. Le siphon fait saillie à la surface de l’eau.
Volent pour coloniser un autre milieu.
Larves aquatiques, hémimétaboles.
Ranatra linearis (Ranatra = sans doute de rana (grenouille). linearis =forme allongée.)
Corps très allongé cylindrique.30-40mm. Si on la touche, elle se fige.
Nepa cinerea (Nepa = scorpion, cinerea = couleur de cendre.)
La nèpe est large et aplatie.16-22mm
Gymnocérates Amphicorises
Antennes libres et saillantes = gymnocérates.
Hétéroptères aquatiques de surface = amphicorises
Se déplacent à la surface grâce à la tension superficielle,
à la finesse de leurs pattes et à des poils hydrofuges.
Prédateurs. Se reposent et hivernent à terre.
Gerris sp. Araignée d’eau (nom latin d’un petit poisson mal défini.)
8-10mm. Corps long.
Eaux calmes. Se déplace par saccades rapidement à la surface de l’eau, à la recherche des proies. Pattes
antérieures servent à la préhension.
Les deux dernières paires de pattes sont longues, fines et servent à glisser sur l’eau.
Larves aquatiques.
Gymnocérates (= antennes filiformes visibles) Géocorises (= Hétéroptères terrestres)
Graphosoma italicum : Le pentatome rayé (Graphosoma = écrire)
11-12mm. Punaise à écusson ( mésonotum ) recouvrant presque tout l’abdomen. Corps large, arrondi.
Coloration rouge rayé de noir :6 bandes noires sur le corselet (pronotum),4 sur l’écusson. Pattes rouge et noir.
Nezara viridula : punaise verte
(Nezara : Hébreu nezar = ceint d’un cordon ( carène ventrale). viridula = verte.)
15mm. Punaise à écusson (mésonotum) s’arrêtant loin de l’extrémité de l’abdomen.
3 à 5 petites taches blanches sur la base de l'écusson. 3 derniers articles des antennes rougeâtres. Polyphage. Sur
plantes nourricières. Souvent nuisible aux haricots, tomates, aubergines ...parfois carnivore.
Midi et sud ouest.
Pyrrhocoris apterus (Suisse, cherche midi, gendarme)
(Pyrrhocoris punaise couleur de feu, apterus = sans ailes.)
7-12mm. Noir et rouge. Prés de la base de l'élytre une petite tache noire. Elytre court sans membrane, laisse
l’extrémité de l’abdomen libre. Commun dans tout le midi, ne cause aucun dommage. En sociétés nombreuses au
pied des tilleuls, ormes... Hiverne sous les écorces et sous les pierres.
HOMOPTERES (ailes semblables)
Ailes antérieures de consistance uniforme, ou entièrement cornées ou entièrement membraneuses en général
inclinées en toit au dessus du corps.
Ordre polymorphe, taille très variable.
Appareil buccal piqueur – suceur. Exclusivement terrestres.
Les différentes parties du corps peuvent être plus ou moins soudées, jusqu’à former un bouclier (cochenille).
Métamorphoses incomplètes mais souvent compliquées, avec des stades intermédiaires (de 3 à 7 mues). On
observe aussi l’alternance de générations sexuées et asexuées
(parthènogenèse). Larves et imago se nourrissent de sève (phytophages) et font des dégâts accrus par les agents
pathogènes qu’ils véhiculent.
Divers homoptères, les pucerons, sécrètent une substance sucrée, le miellat, qui est expulsé par l’anus. Le miellat
est très apprécié des fourmis. Provoquent aussi des galles sous l’action de leur piqûre.
CICADIDES
Les Cigales sont des insectes de grande taille ou moyenne, aux ailes le plus souvent
transparentes ou brillantes.
A l'état adulte, elles vivent principalement sur les arbres, se nourrissant de leur sève.
Les mâles produisent des sons divers que l'on appelle "chant" ou « cymbalisation » par mise en vibration de leurs
cymbales ou timbales (organe stridulant) situés sur la face ventrale de l'abdomen.
Leur vie adulte dure environ 5 à 6 semaines. La femelle pond sur des végétaux secs une quarantaine d’œufs
positionnés chacun dans un trou qu'elle réalise à l'aide de son oviscapte terminal.
En automne les larves éclosent et se laissent tomber sur le sol où elles s'enterrent, elles vivent ainsi plusieurs
années. (4 ans pour Lyristes plebejus). Les Cigales sont essentiellement méridionales.
Lyristes plebejus (Cigale commune)
Rostre atteignant au plus le bord postérieur des hanches moyennes. Elytres ayant au plus 2 taches.
Cicada orni (Cigale de l'Orme)
Rostre atteignant la base de l’abdomen. Elytres avec 11 taches.
C / M Y R I A P O D E S (grec murias, dix mille et podos pied)
1) CHILOPODES (grec kheilos, lèvre et podos pied)
Une paire d’appendices par segment.
appendices du 1° segment du tronc transformés en crochet à venin = forcipules.
Orifice génital situé en arrière du corps, en dessous de l’anus = opisthogonéates.
Corps aplati , tégument organique.
Régime carnivore.
Lithobius forficatus (Qui vit au milieu des pierres – muni d’une pince ou d’une paire de ciseaux.)
Alternance de grands et de petits segments. 20-30 mm.
Commun. Sous les pierres, sous les substances en décomposition, dans les caves.
Scolopendra cingulata : la scolopendre (Mille pattes sous Aristote. – ceinturé)
Segments de même taille. 5 – 9 cm. Venimeux. Morsure douloureuse.
Epimorphe : le jeune présente la même organisation métamérique et appendiculaire que l’adulte.
Midi de la France. Assez commun. Sous les pierres dans le bois pourri. Carnivore.
1) DIPLOPODES (double-pied)
Métamères du corps nettement rassemblés par deux en un seul arc ou anneau = diplosomites. Deux paires de
pattes par anneau , nombre élevé d’anneaux.
Orifice génital en avant du corps = progonéates.
Corps cylindrique, tégument dur minéralisé.
Anamorphes : jeune naît avec 3 paires de pattes et un petit nombre de segments.
Végétariens.
Iulus sp. la Iule (Duvet)
S’enroule en spirale. Corps étroit allongé. 15 – 20 mm parfois plus.
Commun dans la terre, sous la mousse, sous les pierres.
Glandes odorifères répugnatoires.
Glomeris sp. (Se rouler en boule)
Corps large convexe, court, ½ cylindrique. Forme rappelant celle des Cloportes ( Crustacés). Se roule en boule.
I/ CHELICERATES (S/E)
pas d’antenne, une paire d’appendices préhenseurs : chélicères ; une paire de pédipalpes tactiles ou
préhenseurs ; quatre paires de pattes.
ARACHNIDES (Cl.)
principalement terrestres, respiration aérienne pulmonaire et trachéenne. Animaux
n’absorbent que de la nourriture liquide (digestion extra corporelle).
carnivores qui
1) SCORPIONS (O.)
les plus primitifs des Arthropodes, les premiers à conquérir le milieu terrestre. Nocturnes. Chélicères terminés
en pinces ; pédipalpes tactiles préhenseurs. Prosome, mésosome, métasome.
Euscorpius flavicaudis (flavicaudis : du latin , à queue jaune.)
C’est un familier des habitations dans le sud de la France, surtout dans le littoral méditerranéen, où il y chasse
de petits Arthropodes (surtout des Insectes).Mœurs plutôt nocturnes.
Il est victime de la mauvaise réputation que véhiculent les Scorpions, bien que sa piqûre reste plus bénigne que
celle d’une guêpe. L’accouplement est précédé par une danse nuptiale.
Buthus occitanus (Buthus : du grec, bœuf ,et tuer.)
Contrairement à Euscorpius flavicaudis, Buthus occitanus (espèce unique en France) évite les habitations,
préférant se cacher sous les pierres dans des zones dégagées. Il a des mœurs nocturnes et se nourrit de petits
Arthropodes.
Les jeunes sont transportés sur le dos de la femelle jusqu’à la première mue.
Sa piqûre est très douloureuse et peu occasionner parfois une forte fièvre.
Comme son nom l’indique son aire de répartition est le Languedoc (partie méridionale).
2) ARAIGNEES (O.)
Chélicères sous forme de crochets mobiles où débouchent des glandes venimeuses. Pédipalpes tactiles. Chez le
mâle ils sont modifiés et servent d’organes copulateurs. Prosome, opisthosome.
Argiope bruennichi ( Epeira fasciata)
(Argiope : Du grec, œil brillant. Bruennichi : De Brunnich, naturaliste danois.)
De juillet à octobre, on rencontre souvent la femelle en position d’attente au centre de sa toile ovale (30cm de
diamètre) tendue en terrain ouvert sur la végétation basse. Chez les araignées annuelles la femelle vit sensiblement
plus longtemps que le mâle ce qui lui permet de s’occuper des jeunes. Les mâle meurent peu de temps après
l’accouplement le plus souvent d’inanition. Commune.
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