
 
(Source : Etat de la gouvernance au Mali : Rapport final – février 2004) 
 
La mise  en  œuvre du CSLP (Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté) a 
permis au Mali de réaliser des progrès importants dans le domaine de la stabilité 
macroéconomique.  Sur  la  période  2002-2006,  l’inflation  a  été  maîtrisée  à  un 
niveau de 1.7%. Mais en 2008, elle a atteint 6% du fait de la hausse des prix des 
céréales. Déjà au cours de l’année 2007, le Mali a connu un ralentissement de la 
croissance économique dû aux chocs exogènes. 
Concernant la dette extérieure, il est à noter que suite aux initiatives PPTE (Pays 
Pauvres très Endettés) et IADM (Initiative d’Allègement de la Dette Multilatérale), 
la dette du Mali a baissé de 49.8% du PIB en 2005 à 20.0% en 2006. 
(Source : Document de stratégie Commune d’Assistance Pays – Mali 2008-2011) 
 1.1.2.1  Produits locaux, exportations et importations 
Les produits locaux sont essentiellement les produits de l’agriculture (les céréales 
sèches), les tubercules, les fruits et légumes. 
 
Les produits d’exportation sont l’or, le coton et le bétail, les mangues, les produits 
de l’élevage et les produits de l’artisanat. 
 
Le Mali importe des produits manufacturés, des produits industriels, des intrants 
agricoles et des équipements. 
 1.1.3 Structure sociale et du travail 
1.1.3.1 Education 
Le système éducatif est hérité du système colonial. Mais depuis 2001, le système 
est  entré  dans  une  nouvelle  phase  à  travers  le  Programme  Décennal  de 
Développement  de  l’Education  (PRODEC),  qui  a  été  lui-même  traduit  en 
Programme  d’Investissement  dans  le  Secteur  de  l’Education  (PISE).  Ce 
programme couvre toutes les composantes du secteur de l’éducation : l’Education 
de Base,  l’Enseignement Fondamental,  l’Enseignement Normal,  l’Enseignement 
Secondaire  Général,  l’Enseignement  Secondaire,  Technique  et  Professionnel, 
l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique et Technologique. 
 
Le  système  éducatif  est  confronté  à  des  problèmes  et  défis  à  relever  pour 
répondre aux objectifs du millénaire. Au nombre de ces défis, il faut noter 
 l’élaboration d’une stratégie conséquente d’accélération de la scolarisation 
des filles et de réduction des disparités filles/garçons, villes/campagnes ; 
 le renforcement de l’offre et de la demande d’éducation pour une meilleure 
gestion  des  flux  à  l’entrée  de  l’enseignement  secondaire  (général, 
technique et professionnel) et du supérieur ; 
 le  recrutement  et  la  formation  d’enseignants  de  qualité  et  en  nombre 
suffisant. En 2003, 2000 enseignants contractuels ont été recrutés dans 
l’enseignement fondamental, mais actuellement, les besoins sont estimés 
annuellement à 2.500 ; 
 l’amélioration  de  la  qualité  de  l’éducation.  La formation des enseignants 
contractuels a été quelque peu délaissée. Elle était réalisée avant sur une 
durée de 15 à 21 jours. Le niveau des élèves est bas à cause aussi du 
niveau de formation des enseignants surtout non professionnels.