Pendant la réplication de l’ADN surviennent des erreurs spontanées et rares, dont la fréquence est augmentée
par l’action d’agents mutagènes. L’ADN peut aussi être endommagé en dehors de la réplication.
Les UV peuvent ainsi endommager l’ADN en créant des dimères de thymine (deux thymines successives de lient entre elles)
C. Les mécanismes de réparation de l’ADN
Le plus souvent, les erreurs sont réparées par les systèmes enzymatiques : ce sont des protéines spécifiques capables de
repérer les erreurs, de couper la portion d’ADN anormale et de le réparer.
II. Les conséquences des mutations
A. Le devenir des mutations
B. Origine des cellules cancéreuses
Une cellule dépense une grande partie de son énergie à s'autocontrôler pour éviter d'accumuler des erreurs dans son ADN et s'assurer lors de sa division de
l'intégrité du génome transmis à ses filles. Celles-ci, ayant exactement le même patrimoine génétique que leur mère ont aussi le même comportement
physiologique. Les cellules sont de ferventes adeptes du hara-kiri : si elles échouent à rester parfaites, elles se suicident par apoptose.
Parfois, une cellule subit une mutation dans un de ses gènes. Dans la très grande majorité des cas, le programme de surveillance interne de la cellule répare
cette mutation et, en cas d'échec, déclenche son apoptose. Si la cellule échappe à cette première barrière, le système immunitaire identifie la cellule anormale
et l'élimine. Dans certains cas cependant, des cellules cancéreuses échappent à ces surveillances et développent une tumeur.
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