21 Janvier 1962 soir Phoenix, Arizona, USA 3
J'ai dit : «Bon, vous avez fait environ soixante ans au service du Seigneur
ou peut-être plus.» Et j'ai demandé : «Quel a été le moment le plus agréable de
votre vie?»
Il a dit : «Maintenant même.»
Et j'ai dit : «Frère Bosworth, savez-vous que vous allez mourir?»
Il a répondu : «Je ne peux pas mourir. J'étais mort il y a de cela plusieurs
années.» Et je... Il a dit : «Frère Branham, c'est tout ce que j'ai aimé et qui m'a
préoccupé pendant ces soixante dernières années, je m'attends à ce qu'Il ouvre
cette porte à n'importe quel moment et qu'Il vienne me prendre.»
«Le Psaume de la Vie» me vient à l'esprit :
La vie de grands hommes nous rappelle tous
Que nous pouvons rendre nos vies sublimes
Et laisser derrière nous, en partant,
Des empreintes de pas sur le sable du temps.
Et Il a certainement laissé des empreintes de pas pour moi.
7 Avant sa mort, ou plutôt avant qu'il entre dans la Gloire, pendant environ
une heure ou peut-être plus avant sa mort, il s'était, on dirait, endormi pendant
quelques heures. Et sa femme, ses fils, ses bien-aimés se tenaient là tout autour,
debout. Alors, le vieil homme s'est réveillé, a regardé autour de lui, s'est levé, et a
couru à travers la chambre et a serré la main à sa mère qui était déjà morte depuis
plusieurs années ainsi qu'à son père. Et pendant plus d'une heure, il serra la main
aux gens, disant : «Ça, c'est Frère John. Oui, vous êtes venu à Christ à ma réunion
de Joliet, en Illinois. Voici Frère...» Il a serré la main à ses convertis qui étaient
dans l'au-delà depuis plusieurs années.
8 Je - je vous dis, quelquefois, je crois que lors de notre passage de ce
monde vers l'autre, je crois que quelquefois, quand... De toutes les façons, la
traversée de la rivière ne sera pas facile, vous savez. Je crois que peut-être le
Seigneur dit à nos bien-aimés : «Descendez à la rivière et accueillez-les là-bas.»
En effet, comme l'a dit Jacob, un jour, nous serons recueillis auprès des nôtres.
Moi aussi, j'attends l'arrivée de ce jour-là. Et alors, quand j'en aurai fini avec cette
vie-ci, ou plutôt quand Dieu en aura fini avec moi ici, et quand je verrai que je me
suis emparé de chaque forteresse possible, que j'ai traversé toutes les ronceraies,
et que j'ai gravi chaque colline, j'aimerais jeter un regard derrière pour voir par où
je suis passé. Quand j'arriverai à la rivière, j'ai toujours dit, comme... Les gens de
couleur d'ici, ils ont un petit cantique qu'ils chantent : «Je n'aimerais pas avoir des
ennuis à la rivière.» Je veux tout arranger maintenant.