tp 14 : redressement. - page perso

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1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
1
Consignes générales pour tous les TP
1) Câbler un circuit électrique en respectant les consignes de sécurité :
-
mise en service de l'alimentation électrique puis de la commande après vérification du
montage (par le binôme d'abord, puis par le professeur)
coupure de la commande puis de l'alimentation (ou déconnexion) avant toute intervention
manuelle dans le circuit
réalisation du circuit avant de brancher les appareils de mesure en dérivation (voltmètres,
oscilloscope)
2) Maîtriser l'emploi des appareils de mesure : ampèremètre, voltmètre, ohmmètre, multimètre,
oscilloscope :
-
donner le résultat d'une mesure avec le maximum de chiffres significatifs compatible avec
les appareils utilisés
prendre conscience :
- de l'impédance interne des appareils utilisés
- de l'influence de l'emplacement d'un appareil dans un montage
3) Relever de façon autonome les oscillogrammes en y faisant figurer : les grandeurs représentées,
les unités, les échelles et les coordonnées des points remarquables.
Remarque : code des couleurs (résistances à 5 %)
Noir :
Marron :
Rouge :
Orange :
Jaune :
Vert :
Bleu :
Violet :
Gris :
Blanc :
Ch. Ekstein
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
1er anneau :
1er chiffre
2ème anneau : 2ème chiffre
3ème anneau : multiplicateur (exposant de la puissance de 10)
4ème anneau : tolérance (ex. doré : ± 5 %)
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2
TP : critères d’évaluation
Important : la mise sous tension doit être effectuée avec l’autorisation du professeur
binôme
professeur
Oui
non
oui
non




Avez-vous déterminé, le cas échéant, les composants à
câbler ? (valeurs normalisées)




Avez-vous déterminé les appareils de mesure à placer ?




Avez-vous représenté sur le schéma de câblage les
alimentations et les appareils de mesure ?




Avez-vous précisé le sens de branchement des appareils sur
le schéma ?




Avez-vous expliqué le déroulement du mesurage ?




Avez-vous respecté le schéma pour l’implantation des
composants ?




Le montage a-t-il été vérifié par le binôme avant d’appeler
le professeur ?




Avez-vous relevé avec soin vos mesures ?
(tableau de mesures, unités, chiffres significatifs…)




Avez-vous interprété vos relevés ? (vérification d’une loi…)




Avez-vous bien organisé le plan de travail ?
Préparation du mesurage :
Le câblage :
Relevés :
Ch. Ekstein
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3
T.P. 1 : Intensité. Différence de potentiel.
Lois relatives aux réseaux : loi des mailles, des nœuds. Loi d’Ohm.
I. Objectifs



Régler un multimètre et mesurer (algébriquement) des tensions et des intensités.
Réaliser un montage à partir de schémas simples. Vérifier les lois des nœuds, des branches et des mailles. .
Vérifier que, pour un résistor, la relation entre U et I est linéaire.
II. Montages :
1.
A
1k
470 
B
C


+
680 
5V


330


M
2.
N
I


1k
I1
I2
+
680 330


5V
*
3.
I
A
A
*
680 
III. Travail à effectuer
V
B
1. Indiquer sur le schéma n° 1 les noms des tensions correspondant aux flèches, puis mesurer
successivement ces tensions (représenter par exemple le branchement du voltmètre qui mesure
UAN avec * sur la borne d’entrée "V"). Vérifier 3 lois des mailles. (Les mesures seront relevées
avec le maximum de précision : 3 ou 4 chiffres significatifs).
2. A partir du schéma n° 2, tracer le schéma des 3 circuits avec un ampèremètres pour mesurer
l'intensité des 3 courants dans le circuit. Mesurer successivement ces 3 intensités. Vérifier la loi
des nœuds.
3. En faisant varier la tension d’alimentation UAB entre –5 et +5V dans le 3ème montage, relever
quelques couples (I, UAB) et tracer la caractéristique courant-tension du résistor [représentation
graphique de UAB = f(I)]. A partir des points de la courbe, déterminer la relation qui lie UAB (en
V) à I (en A).
Ch. Ekstein
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T.P. 2 : Perturbations apportées par les appareils de mesure
Exposé du problème :
L'hypothèse faite jusqu'à présent est que
- l'ampèremètre a une résistance nulle, il n'y a pas de tension à ses bornes
- le voltmètre a une résistance infinie, il n'y a pas de courant qui le traverse
En réalité, ces hypothèses constituent des approximations qui peuvent générer des erreurs de mesure.
I. VOLTMETRE
+
 Montage
Le voltmètre a une résistance RV pour un calibre donné.
I
 Mesures :
En faisant varier la tension aux bornes de l’alimentation,
mesurer U et I pour déterminer la résistance du voltmètre à
différents calibres (2 ; 20 ; 200 V).

Conclusion : comment varie RV avec le calibre ?
U
*
*
V
A
II. AMPEREMETRE

Montage
L’ampèremètre a une résistance RA pour un calibre donné.
Umax est la chute de tension correspondant à l’intensité maximale.
boîte à décades 1500
 Mesures
Déterminer RA en mesurant U et I sur 3 calibres (20 ; 2 ; 0,2 mA)
*
 Conclusion
Comment varie RA avec le calibre ? Quelle est la chute de tension
maximale produite par l’ampèremètre utilisé ?
*
I
A
V
U
III. ERREURS SYSTEMATIQUES dues aux caractéristiques des appareils de mesure.
Exemple : mesurage d’une résistance R par la méthode « voltampèremétrique ».
Deux types de montages peuvent être envisagés :
Montage « aval » ou courte dérivation
Montage « amont » ou longue dérivation
U’’
I’
A
A
I
R
U
i
V
U’
V
R
U
I
R nomin.
100 
100 k
U
5V
5V
I’
R mes.
i
Mesurer U et I’ ; calculer R mesurée, i et i/I’
i/I’ en %
R nomin.
100 
10 k
I
U’
1V
1V
R mes.
U’’
U’’/U’ en %
Mesurer I et U’ ; calculer R mesurée, U’’ et U’’/U’
Conclusion quant aux erreurs de mesure effectuées dans chaque cas et au choix à effectuer. On pourra comparer Rmes.
avec la valeur mesurée à l'ohmmètre.
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T.P. 3 : Potentiomètre, dipôle non linéaire
Objectifs : comprendre le mode de fonctionnement d'un potentiomètre linéaire, ainsi que la non linéarité d'une diode.
I.
Potentiomètre.
1. Rôle.
On utilise un potentiomètre pour faire varier la tension entre deux points d’un circuit à partir d’une
alimentation stable ; A et B sont les bornes fixes, C le curseur (variable mécaniquement)
K1
B
2. Schéma du montage
Tension d’alimentation : U = …(voir ci dessous)
Valeurs nominales du potentiomètre :
Rp = 2,2 kentre B et A) ; Pmax= 0,1 W
Résistance à vide : x = 0 à 2,2 k (entre C et A)
Résistance de charge : Rc = 330 
C

U
K2
x
V

Rc
Représenter sur le schéma les intensités des courants
A
Ip et Ic traversant x et Rc ainsi que la tension UCA .
3. Conditions d’utilisation.
a) Quelle est, pour le potentiomètre à vide, et compte tenu de Pmax , l’intensité maximale du
courant qui peut le traverser, ainsi que la tension maximale à ses bornes ?
b) La résistance de charge Rc a une puissance admissible Pa = 0,25 W. Quelle est l’intensité Ic à ne
pas dépasser ? En déduire la tension maximale à ses bornes.
c) Conclure quant à la tension d'alimentation U à ne pas dépasser.
4. Tableau de mesures.
On prendra U = 5 V.
Réaliser le montage et mesurer UCA en fonction de x à vide (K2 ouvert) puis en charge.
5.
6.
a)
b)
On mesurera x à l’ohmmètre entre C et A après avoir isolé le potentiomètre :
interrupteurs K1 et K2 ouverts.
Tracer la courbe de UCA = f(x) à vide, puis en charge. Comment varie UCA en fonction de x ?
Calculs théoriques.
A vide : déterminer UCA = f(x). Vérifier que la fonction est bien linéaire.
En charge : Tracer le schéma ; déterminer UCA = f(x).
II.
Etude d'un dipôle non linéaire : diode à jonction
Ce dipôle non linéaire permet de redresser ou de stabiliser une tension ou de l'écrêter, en vue de
protection.
Rp
IF
A
1. Montage :
A
Rp = 3,3 k
2. Conditions d'utilisation :
Le courant admissible est de Imax =1 A
E
UAK
V
3. Mesures : Relever I, U, pour E variable, positif
ou négatif. Déterminer P, RS = U/I (résistance
statique) le tout sous forme de tableau.
4. Graphique : représenter les couples (I, U)
K
5. Conclusion.
Comparer la caractéristique obtenue avec celle d'un résistor linéaire.
On définit la résistance dynamique au voisinage d'un point par le rapport r = U/I soit le
coefficient directeur de la tangente à la caractéristique au point considéré.
Déterminer la valeur de r en quelques points. En déduire comment elle varie quand U augmente.
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T.P. 4 : Etude des dipôles actifs linéaires
Objectifs :
 Réaliser un dispositif expérimental d’étude de dipôles actifs en tenant compte, suivant les cas,
des limitations en tension, en intensité, en puissance.
 Appliquer la méthode d’étude : caractéristique, équation, modèle.
1. Etude de l’alimentation stabilisée.
A I
a) Réglages initiaux.
 1er réglage initial : en circuit ouvert, régler U0 = 2 volts.
 2ème réglage initial : en court circuit, régler Icc = 50 mA.
U
Ne plus dérégler l’alimentation.
b) Quelle peut être la puissance maximale fournie au composant
B
branché aux bornes A, B ?
c) Tracer le schéma et relever les couples (I,U) quand le potentiomètre Rp varie de 0 à 220 .
d) Tracer la courbe représentative de U = f (I) et en déduire l’équation des parties rectilignes.
e) Définir le modèle électrique équivalent pour chaque partie rectiligne.
2. Etude d’un dipôle actif quelconque D
dipôle D
A
R1
P I
UAB = 10 V
R1 = 470 







U
R2 = 330 





alimentation
B
R
U
N
Dipôle D de bornes P, N.
a) Mesurer la tension en circuit ouvert U0 aux bornes P, N et
et en déduire a priori la puissance que pourrait fournir le dipôle D à un potentiomètre de 1 k.
b) Tracer le schéma et relever les couples (I,U) quand le potentiomètre branché aux bornes P et N a
sa résistance Rp qui varie de 0 à 1 k.
c) Tracer la courbe représentative de U = f (I) et en déterminer l’équation.
d) En déduire un modèle équivalent au dipôle actif D.
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T.P. 5 : Caractéristiques d’un électromoteur
Objectifs :
 Relever les caractéristiques d’un accumulateur, simulé par le dipôle Em.
 Montrer que l’électromoteur est un dipôle actif (il fournit de l’énergie électrique à une charge,
ou il la consomme pour la convertir en énergie -pas seulement calorifique-).
 Déterminer la force électromotrice U0 ainsi que la résistance interne R0.
A. Montage.
RP
B*
I
P
A
*
R’
E
R0
V
U
R
E’
Alimentation (réversible)
M
Em
On remarquera que le dipôle Em est orienté avec la convention récepteur.
Valeurs choisies :
R = 68  ; R’ = 10  ; RP = 100  ; R0 = 220 
E’ = 5 V
B. Conditions d’utilisation
Calculer, pour le dipôle Em, la tension à vide U0 ainsi que la puissance dissipée par chacun des
résistors R et R’ (lorsque I = 0).
C. Relevé de la caractéristique courant-tension du dipôle Em.
En tournant le bouton du potentiomètre de réglage de la tension d’alimentation, faire varier E ;
relever des couples (I,U) pour  I   50 mA et tracer la caractéristique U = f(I).
D. Exploitation de la caractéristique.
a) Déterminer l’équation de la caractéristique U(I) du dipôle Em.
.
b) En déduire le(s) modèle(s) électrique(s) équivalent(s) du dipôle Em.
c) Quel est le fonctionnement physique (générateur ou récepteur) du dipôle Em lorsque I > 0 et
lorsque I < 0 ?
d) Si le dipôle Em avait été orienté suivant la convention générateur, les signes des valeurs de I
auraient été inversés. Reprendre les questions a) b) c).
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T.P. 6 : Modèles équivalents de Thévenin et de Norton
Objectifs :


Vérifier expérimentalement que l'association de dipôles linéaires est équivalente à un dipôle
linéaire.
Comparer les valeurs calculées et les valeurs mesurées des paramètres des modèles équivalents
(E0, R0, ICC).
A. Etude expérimentale
1. Dipôle avec source de tension.
D
R1
C
R2
A
E=5V
R1 = 100 
R2 = 220 

R3 = 330 


E







 R3







a) Tracer le schéma du montage qui permet de relever la caractéristique U = f(I) du dipôle D1 de
bornes AB.
b) Tracer la caractéristique. Est-elle rectiligne ?
c) A l'aide de cette caractéristique, déterminer E0, R0 et ICC.
d) Effectuer le mesurage des paramètres du dipôle AB :
 Tension à vide aux bornes du dipôle.
 Intensité du courant de court circuit
 Résistance (à l'ohmmètre) aux bornes AB après avoir "éteint" le générateur de
tension.
 Conclure.
Remarque : pour "éteindre" un générateur (c'est à dire annuler une source) :
 on remplace une source de tension indépendante par un court-circuit (tension nulle)
 on remplace une source de courant indépendante par un circuit ouvert (courant nul)
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2. Dipôle avec source de courant.
S
C
R2
A
I1
R1 = 100 
R2 = 220 

R3 = 330 
R1
Alim.stab.
V




R3










Régler I1 = … mA
Répondre aux mêmes questions pour ce dipôle D2.
B. Etude théorique
1. Modèles équivalents de Thévenin et de Norton : détermination des paramètres par le calcul.
Pour chacune des deux structures précédentes, déterminer par le calcul les éléments de leurs
modèles équivalents (E0, R0 et ICC).
Pour chaque élément (ou paramètre), on rappellera la définition précise et on tracera le schéma
correspondant à la condition particulière.
2. Application :
Pour chacune des deux structures précédentes, déterminer par le calcul les valeurs de UAB et de IAB
lorsque chacun des dipôles est branché à un résistor de résistance R = 100 .
A
UAB
B
Ch. Ekstein
IAB
R
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T.P. 7 : Régulateur intégré de tension (R.I.T.)
Objectifs :
 Relever des mesures sur un dipôle actif après avoir tracé le schéma avec les appareils.
 Tracer et exploiter la caractéristique en proposant un modèle (générateur de tension), tenant compte du domaine de
validité.
 Déterminer un rendement.
 Réaliser un générateur de courant.
1. Caractéristique statique du RIT 7805 : régulation aval (Ue est fixe et R varie)
Ie E
S
Is
1 E
S 2
1 3 2
com
Ue = 15 V
I0  0
3
0,1µF
Us
R : boite à décades
M
Compléter le schéma afin de relever la caractéristique de sortie Us = f (Is).
Réaliser le montage et relever les couples de mesures pour des valeurs de R successivement
égales à : 100 k, 10 k, 1 k, 200 , 100 , 50 , ainsi qu'à vide (circuit ouvert en sortie).
Tracer la courbe Us = f (Is).
Proposer un modèle électrique équivalent en précisant son domaine de validité.
2. Régulation amont : R est fixe = 100  ; Ue varie.
Ie
E
Is
S
com
Ue
I0 = 0
Us
R
a) Caractéristique de transfert.
Tracer le schéma et relever les couples Us et Ue lorsque Ue varie de 0 à 15 V
Tracer la courbe de transfert Us = f(Ue).
En déduire pour quelles valeurs de Ue la tension de sortie est régulée (stabilisée) ?
b) Rendement
On suppose que, comme I0 est négligeable, les valeurs de Is et de Ie sont égales
A partir de Pu = UsIs et Pa = UeIe calculer le rendement  = Pu/Pa pour chaque point de la courbe
précédente. Tracer la courbe  = f(Ue)
c) Conclusion : donner les conditions de fonctionnement optimal du RIT.
suite
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3. Réalisation d'un générateur de courant
11
R0 = 470 
1 E
S 2
Is
com
Ue = 15 V
3

A
I0  0
V
V
boite à décades
R
Relever les valeurs du tableau (ne pas dépasser 900 ) :
R() Courtcircuit
Us(V)
50
80
100
200
300
400
500
600
700
800
Is(mA)
Tracer la courbe Is = f(Us) et en déduire le domaine de fonctionnement où le dipôle actif se
comporte comme une source de courant.
Ch. Ekstein
900
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T.P. 8 : CONDENSATEURS : charge à courant constant
Objectifs :



Déterminer expérimentalement la capacité d'un condensateur, avec une précision relative
Vérifier les lois d'association des condensateurs
Mettre en évidence expérimentalement l'énergie stockée par un condensateur.
Montage
I0
A
S
+
15 V
V
uc
C
K
M
attention : les condensateurs électrochimiques sont polarisés.
Protocole de l’expérimentation :
 Interrupteur fermé, régler la source de courant.
 Dès qu'on ouvre l'interrupteur K (instant t = 0), le courant permet la charge du condensateur.
 On relève uc en fonction du temps de charge t (chronomètre à la seconde près), par exemple
toutes les 3 secondes, jusqu’à ce que la tension uc atteigne 8 V par exemple.
 On peut recommencer après avoir déchargé "brutalement" le condensateur en refermant
l'interrupteur.
A. Influence du courant de charge I0
1. Effectuer l’expérimentation avec C = 2200 µF (valeur nominale  20 %); I0 = 1 mA. Tracer les
courbes uc = f(t) et Q = f(uc). En déduire la relation entre uc et Q. Déterminer la capacité du
condensateur [coefficient directeur de la droite Q = f(uc)]
2. Effectuer l’expérimentation avec I0 = 1,4 mA. Comparer les vitesses de charge (en V/s).
3. En supposant que la décharge "brutale" se fasse en 1 ms (quand on referme l'interrupteur K),
calculer la valeur moyenne du courant de décharge.
B. Influence de la capacité C
Effectuer l’expérimentation avec I0 = 1 mA ; C = 1000µF. Tracer les courbes uc = f(t) et Q = f(uc)
dont le coefficient directeur sera comparé à C.
Conclure quant à la vitesse à laquelle se charge le condensateur.
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T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
C. Association de condensateurs en parallèle. C1 = 1000 µF ; C2 = 2200 µF.
13
1. Effectuer l’expérimentation avec I0 = 1 mA pour l'association en parallèle des 2 condensateurs.
Tracer sur le même graphique que précédemment la courbe Q = f(uc)
2. En déduire la capacité équivalente Cp de l'association ; la comparer à C1 + C2.
3. Pour uc = 5 V vérifier la relation entre les charges Q1 Q2 et Q de l'association.
D. Puissance électrique absorbée
Pour I0 = 1 mA et C2 = 2200 µF, tracer la courbe de la puissance p absorbée par le condensateur en
fonction du temps de charge t.
Quelle est la puissance maximale absorbée par le condensateur ? Quelle est la puissance moyenne
lorsque uc varie de 0 à 8 V ?
E. Energie emmagasinée dans le condensateur.
Calculer, à partir d'une des relations encadrées, l'énergie stockée dans le condensateur C2 lorsque la
tension à ses bornes vaut 8 V. (on prendra la valeur expérimentale de C2).
Remarque : l'énergie absorbée à un instant t0 est égale à l'aire de la surface limitée par la
courbe et l'axe des temps entre 0 et t0. On a donc :
W 
1
1
P.t0 
U .I .t0
2
2
d'où les relations spécifiques aux condensateurs :
W
1
1
1 Q²
Q.U  C.U ² 
2
2
2 C
F. Champ électrique et force électrostatique
La capacité C d’un condensateur plan est donnée par :
S
1
C   0 r
avec 0 (permittivité du vide) =
en F/m
d
36 .10 9
r (permittivité relative) qui dépend de l’isolant (ou diélectrique).
S : aire des armatures
;
d : épaisseur de l’isolant.
U
Le module du champ électrique créé par une d.d.p. est donné par : E  AB
d


La force électrostatique est alors F  q.E
Application : r du mylar = 2,5 ; S = 1,24 dm2 ; d = 12,5 µm ; le champ disruptif est de 10 MV/m.
a) calculer la capacité C du condensateur.
b) Calculer la tension maximale de service, si on adopte un coefficient de sécurité de 2.
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14
T.P. 9 : CONDENSATEURS : charge et décharge à travers un résistor
Objectifs :



Constater l'existence d'un régime transitoire et d'un régime permanent
Déterminer expérimentalement le temps de charge et de décharge, et la constante de temps
Utiliser un générateur BF, associé à un oscilloscope, pour étudier des phénomènes rapides mais
répétitifs.
1. Etude de la charge du condensateur dans un circuit R-C sous une tension E
étude de la variation de uAB quand t varie :
R
P
A
*
V
i
E
C
u
t= 0
B
On donne :
E = 10 V
C = 5 µF
voltmètre (résistance R = 10 M)

Relever, à partir du condensateur déchargé et toutes les 10 secondes la valeur de uPA pendant
5 min puis tracer la courbe de charge : u = f(t)
(attention : l’indication du voltmètre indique la valeur de R.i)

Analyse de la courbe de charge :
on définit la constante de temps du circuit de charge par :
Si R est en  et C en F, on a  en secondes
 = R.C

a) A quel pourcentage de charge (par rapport à son maximum) correspond le temps  ?
b) Quelle est (en fonction de ) la durée pour que le condensateur soit chargé à 95 % ? à 99 % ?
c) Quelle est l'équation de la tangente à l'origine, si on admet qu'elle coupe
la droite u = E à l'abscisse t =  ?
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15
2. Etude de la charge et de la décharge du condensateur à l'oscilloscope
A. Réglages:
a)
b)
c)
d)
Régler la forme du signal de sortie e du générateur BF en rectangulaire :
Régler sa fréquence à 100 Hz
Connecter la sortie du générateur à l'entrée CH 1 de l'oscilloscope et effectuer un "auto set"
régler l'écart de tension à 8 V entre le niveau haut et le niveau bas (réglage amplitude du GBF)
Le meilleur réglage de l'oscilloscope pour visualiser la tension e en voie 1 :
- niveau zéro au milieu de l'écran
- calibre vertical : 2 V / div
- calibre horizontal : 2,5 ms / div
couplage « CC »,
sonde 1X.
e) Tirer le bouton de décalage (offset) du GBF et "remonter" le signal pour que les créneaux soient
alternativement aux valeurs 8 V et 0 V.
Remarquer qu'on a une période de T = 1/f de 10 ms. On obtient donc la courbe suivante :
e
E = 8V
(Niveau 0 voie) 1
t (ms)
10
20
Le générateur est donc équivalent à une source de tension continue (de fém E = 8 V) en série avec
un interrupteur qui se fermerait puis s'ouvrirait avec une période T de 10 millisecondes.
On a donc une alternance de charges et de décharges du condensateur à travers le résistor R.
Voie 1 (e)
B. Etude du régime transitoire du circuit R-C
R
voie 2 (u)
On réalise le montage ci-contre :
GBF
2.1. Influence de R sur le temps de charge
e
C
u
masse
On prend C = 1 µF.
Relever les courbes e(t) et u(t) pour des valeurs de R successivement égales à 1 k; 10 k; 300 .
Interpréter les courbes u(t) en comparant le temps complet de charge ou décharge (3) à la durée
pendant laquelle il se charge ou décharge (T/2).
1.2. Influence de la capacité C sur le temps de charge.
On prend R = 1 k.
Relever les courbes e(t) et u(t) pour C = 0,1 µF puis comparer les courbes u(t) quand C = 0,1 µF
et C = 1 µF. (faire varier C et observer)
Pour C = 1 µF et en changeant le réglage de la base de temps de l'oscilloscope, ou de l'amplification
verticale (pour plus de précision), tracer la tangente à l'origine de la courbe et déterminer le point
d'intersection avec la droite d'équation u = 8 V. Comparer son abscisse t0 avec la valeur de  = R.C
En échangeant résistor et condensateur (tracer le schéma), observer la forme de uR = R.i et relever
les courbes. (R = 1 k ; C = 1 µF)
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
Ch. Ekstein
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
16
1 STI Génie Electronique
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
Ch. Ekstein
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
17
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
18
C. Conclusion quant au régime transitoire et au régime permanent
Les courbes universelles de charge et de décharge ci-jointes (établies mathématiquement)
permettent de retrouver les résultats précédents : vitesse de charge, tangente à l'origine, en fonction
de la constante de temps du circuit :  = R.C.
a) A quel pourcentage de charge (par rapport à son maximum) correspond le temps  ?
b) Quelle est l'équation de la tangente à l'origine ?
c) Quelle est (en fonction de ) la durée pour que le condensateur soit chargé à 95 % ? à 99 % ?
d) Application. On donne C = 100 µF ; R = 22 k ; E = 4 V. Déterminer u après 3 s de charge.
Remarque :
L’équation de la maille du circuit de charge est (vu que i 
dq
du 1
C
) :
dt
dt
du
E
dt
L’équation de la maille du circuit de décharge est :
u (t )  RC
u (t )  RC
D. Application
du
0
dt
Etude du circuit suivant :
R
A
E = 10 V
RV = R = 10 M
i



E
Rv
V
C
C = 5 µF
B
Déterminer, dans le circuit à une maille équivalent :
a) la valeur indiquée par le voltmètre, le condensateur étant complètement chargé
b) la valeur de la constante de temps
c) le temps mis (au cours de la charge) pour que le voltmètre indique la valeur 4 volts
d) la valeur de uAB au bout de 10 s de charge.
e) la valeur maximale de l’intensité de charge i
f) la valeur maximale de l’énergie stockée par le condensateur.
L’intensité i est le produit de la capacité C par la dérivée de la tension u par rapport à t [coefficient directeur de la
tangente à la courbe u(t)]
1
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
19
Courbes universelles de charge et décharge d'un condensateur à travers une résistance R
1,2
1
u/E
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0
1
2
3
t/RC
Ch. Ekstein
4
5
6
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
20
T.P. 10 : Etablissement et annulation du courant dans une bobine
Objectifs :
 Constater l'existence d'un régime transitoire et d'un régime permanent
 Utiliser un générateur BF, associé à un oscilloscope, pour étudier des phénomènes rapides mais répétitifs.
 Déterminer expérimentalement le temps d'établissement du courant et la constante de temps .
1.
Réglages:
a)
b)
c)
d)
Régler la forme du signal de sortie e du générateur BF en rectangulaire :
Régler sa fréquence à 10 kHz
Connecter la sortie du générateur à l'entrée CH 1 de l'oscilloscope et effectuer un "auto set"
régler l'écart de tension à 8 V entre le niveau haut et le niveau bas (réglage amplitude du GBF)
Le meilleur réglage de l'oscilloscope pour visualiser la tension e en voie 1 :
niveau zéro au milieu de l'écran
- calibre vertical : 2 V / div
- couplage CC
- calibre horizontal : 25 µs / div
- sonde 1 X
e) Tirer le bouton de décalage (offset) du GBF et "remonter" le signal pour que les créneaux soient alternativement
aux valeurs 8 V et 0 V.
Remarquer qu'on a une période de T = 1/f de 0,1 ms. On obtient donc la courbe suivante :
e
E = 8V
Niveau 0 voie 1
t (ms)
0,1
0,2
Le générateur est donc équivalent à une source de tension continue (de fém E = 8 V) en série avec un interrupteur qui se
fermerait puis s'ouvrirait avec une période de 100 microsecondes.
voie 1 (e)
2.
Etude du régime transitoire du circuit R-L
L
voie 2 (u)
i
On réalise le montage ci-contre
:
GBF
e
uL
R
u = Ri
a. Influence de R sur le temps d'établissement
(ou d'annulation) du courant
On utilise la bobine dont l'inductance a la valeur L = 10 mH (henry),
Relever et comparer les courbes pour des valeurs de R successivement égales à 1k et 10 k.
b.
Influence de l'inductance L sur le temps d'établissement du courant
On prend R = 10 k. Comparer les courbes u(t) pour L = 10 mH et L = 100 mH (bobine notée "H10K").

En déduire que le temps d'établissement ou d'annulation du courant est environ égal à trois fois
la constante de temps du circuit
c.

L
.
R
Variations de la tension aux bornes de la bobine (R = 10 k ; L = 0,1 H)
Echanger dans le circuit la bobine et le résistor pour visualiser à l'oscilloscope e(t) et uL(t). Relever puis interpréter cette
dernière courbe en utilisant la loi des mailles et en distinguant le cas où e = 8V (établissement du courant) et celui où
e = 0 (annulation du courant).
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
21
TP 11 : Charge et décharge d'un condensateur à travers un circuit inductif
Objectifs :



Constater l'existence d'un régime transitoire et d'un régime permanent
Analyser le régime transitoire en fonction de la résistance du circuit
Analyser les oscillations en fonction de L et C.
1. Réglages : on règle le générateur B.F. pour obtenir les créneaux suivants :
e
E = 10V
0
t (ms)
10
20
voie 1 (uC)
2. Observation du régime transitoire du circuit R-L-C
R
L, rL
C
voie 2 (ri)
i
On réalise le montage ci-contre
:
GBF
e uR = Ri
uL
uC
r
ri
Données :
R variable de 0 à 5 k ;
C = 100 nF ;
L = 0,1 H ; rL = ………… (à mesurer à l’ohmmètre)
r = 10 
(r a une valeur suffisamment faible pour que la d.d.p. ri soit négligeable devant uC : la
courbe visualisée voie 1 correspond donc à uC)
La résistance totale du circuit est effectivement : Rtot = R + rL + r
a) Relever les oscillogrammes de uC et ur (en décalant les niveaux zéro sur l'écran pour une
meilleure lisibilité) pour des valeurs de R telles que :
 R=0;
 Le régime cesse d'être oscillatoire (noter la valeur de R correspondante ainsi que Rtot) ;
 R = 5 k
b) Observer, comparer et commenter la phase de charge et la phase de décharge du condensateur
dans chaque cas.
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
Oscillogramme n°
représentant :
sensibilité :
Y1 :
Y2 :
X:
Ch. Ekstein
/div. DC/AC
/div. DC/AC
/div.
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
22
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
23
3. Analyse du régime transitoire
a) on obtient pour certaines valeurs de R (les plus faibles) un régime oscillatoire amorti pendant la
phase transitoire, tant pour la charge (quand e = E) que pour la décharge (quand e = 0).
Pour la décharge :
R grand
R petit
t0
t1
t2
t3
T0
Ce régime oscillatoire amorti (valable seulement pendant la phase transitoire de charge ou de
décharge, à savoir lorsque le courant n’est pas nul) est caractérisé par sa pseudo période :
T = t2 – t0 = t3 – t1 qu’on démontre être égale à (environ) : T  2 LC
Ce phénomène correspond à un échange d’énergie entre le condensateur (énergie électrostatique) et
la bobine (énergie électromagnétique), et par la dissipation d’une partie de cette énergie en effet
Joule dans le résistor R.

Comparer la valeur expérimentale et la valeur théorique de la pseudo période.
b) Au delà d’une valeur de résistance dite critique (quand Rtot  RC), on a un régime transitoire
apériodique et le régime permanent est obtenu sans oscillations.
On démontre que la résistance critique est : RC  2

L
C
Comparer la valeur expérimentale et la valeur théorique de la résistance critique.
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
24
T.P. 12 : Grandeurs périodiques
Objectifs :


Définir les caractéristiques des grandeurs périodiques et les calculer
Procéder au réglage et au mesurage de ces caractéristiques
1. Valeur instantanée : u ou i en fonction de l’instant t
La valeur instantanée correspond aux valeurs d’un tableau.
Ex. :
t (ms) 0 1 2 3 4 5
u1(V)
0
5
0
-5 0
u1
Û
t
T
5
Toutes les lois du courant continu s'appliquent aux
valeurs instantanée
Grandeur périodique.
Une grandeur u1 est périodique si u1 (t +T) = u1 (t) ;
T est la période de u1 :
la période est la durée constante qui sépare deux instants consécutifs où la grandeur se reproduit
identiquement à elle-même (translation d’un « motif »)
1
Fréquence : nombre de périodes (ou motifs) par seconde : f (en Hz) = 
T (en s)
valeur maximale de u : notée Û


Déterminer, pour u1, la valeur maximale, la période et la fréquence.
Régler le générateur pour obtenir cette tension u1
2. Valeur moyenne.
Entre les instants t1 et t2, la valeur moyenne de i, notée <i>, est la valeur d’un courant continu I qui,
entre les instants t1 et t2, transporterait la même quantité d’électricité Q = I.(t2 – t1), (représentée par
l’aire A, entre t1 et t2 , de la surface comprise entre la courbe représentative de i(t) et l’axe des t).
Pour les intensités périodiques, on considère l'intervalle de temps [0,T] par exemple.
Les aires sont comptées positivement au-dessus de l’axe des t et négativement au-dessous.
De même, pour les tensions :
u
Û
la valeur moyenne de u est le rapport de A à T:
A
<u> = 
T
A
t(ms)
0
1
T
Mesurage de la valeur moyenne de u ou de i : à l’aide d’un multimètre (en position continu) ou
d’un appareil magnétoélectrique, ou du décalage à l'oscilloscope entre la même courbe en mode
AC (couplage CA) et en mode DC (couplage CC), ou à l’oscilloscope en mode MESURES.
 Après avoir réglé une tension u2 triangulaire, telle que son maximum vaut 5 V et son minimum
vaut 0, calculer et mesurer < u2>. Comparer ces deux valeurs.
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
N. B. on appelle courant alternatif un courant tel que < i > = 0 ou < u > = 0
25
3. Valeur efficace. La valeur efficace d’un courant est la valeur de l’intensité I d’un courant
continu qui dissiperait par effet Joule et pendant le même temps la même quantité de chaleur dans le
même résistor ; on l’obtient en effectuant la moyenne du carré de i sur une période :
I² = <i²>
donc I = <i²>
Mesurage de la valeur efficace :
On utilise des appareils dits « efficace vrai » ou RMS ou TRMS (mode AC+DC) qui seuls
effectuent la moyenne quadratique.
A défaut, les autres appareils en position AC ne mesurent la valeur efficace que des seules
grandeurs sinusoïdales
u3 (V)
6
On considère la tension u3 représentée ci-contre.
Calculer la période, la fréquence, la valeur moyenne
de u3 et sa valeur efficace.

0
1
2
3
t
4
(ms)

-2
Régler le générateur, visualiser la courbe et vérifier expérimentalement la valeur moyenne et la
valeur efficace de u3.
4. Application.
Un signal u4 est représenté ci-contre.
Il est périodique, de période T et vaut E = 5 V
de 0 à T et 0 V de T à T. ( s'appelle le
rapport cyclique de u4 ; il est compris entre 0 et 1)
T = 10 ms.
u4
E
t
0
T
T
a) Exprimer la valeur moyenne < u4> en fonction de E
et de .
b) Exprimer la valeur efficace U4 en fonction de E et de .
c) Application numérique : calculer la valeur moyenne et la valeur efficace de u4 pour  = 0,4.
Représenter graphiquement u4 à l'échelle.
d) Régler le générateur pour obtenir cette tension (réglage du rapport cyclique par le bouton PULSE).
Mesurer sa valeur moyenne et sa valeur efficace, et les comparer à leur valeur théorique

-
méthode pour calculer la valeur efficace de u(t) :
tracer u²(t) (carré = square S)
calculer la valeur moyenne de u² (moyenne = mean M)
la valeur efficace est la racine carrée de la valeur moyenne de u² (racine = root R)
Ch. Ekstein
RMS
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T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
26
T.P. 13 : Grandeurs sinusoïdales
Objectifs :


Définir les caractéristiques des grandeurs sinusoïdales
Procéder au réglage ou au mesurage de ces caractéristiques
1. Fonction sinus :
Tracer, à l'aide de la calculatrice, des points de la courbe représentative de la fonction sinus :
x  sin(x)
notamment pour x successivement égal à :


9
, 0,

9
,

6
,

4
,

3
,

2
,
3
3
, ,
, 2 , 3
4
2
Comparer les valeurs de sin(/3) et de sin(/3 + ).
Comparer les valeurs de sin(/6) et de sin(-/6).
Quelles sont les valeurs maximale et minimale de sin(x) ?
ne pas oublier de se situer en mode angulaire "RAD"
2. Tension sinusoïdale :
t  v = 2 . sin (2 . 100 t) ( en volts)
Après avoir rempli le tableau suivant, tracer la représentation graphique de cette fonction, pour des
valeurs de t (en secondes) variant entre
- 2.10-3 et 12.10-3
t(ms) -2
12
v(V)
Quelle est la valeur maximale de v ? La courbe passe-t-elle par l'origine ?
Quelle est la période T de la fonction ? En déduire la fréquence f = 1/T

Régler le générateur BF pour visualiser cette tension v à l'oscilloscope. (préciser les calibres)

Mesurer la valeur moyenne(en mode DC) et la valeur efficace (en mode AC) de v.
Vˆ
Comparer la valeur efficace mesurée à
2

Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
27
3. Expression générale d'une grandeur sinusoïdale : (u ou i)
u = Û sin ( t + )
u ou u (t) est la valeur instantanée en volts
Û est l'amplitude de u (valeur maximale de u)
t est la variable temps en secondes (ou instant t)
( t + ) est la phase de u (en radians) et dépend de t.
 est la phase à l'origine des temps (valeur de la phase à l'instant t = 0).
Cet instant origine est arbitraire et permet donc de placer l'axe des ordonnées comme on le souhaite.
 est la pulsation de u en radians par seconde (rad.s-1)
 est proportionnel à la fréquence :
 = 2f car f est le nombre de périodes (soit 2 rad) par seconde d'où f 
on a également :  


2
2
puisque T (en s) est l'inverse de f (en Hz).
T
Exemple : après en avoir déterminé l'amplitude, la pulsation, la fréquence et la période,
tracer la représentation graphique de la fonction : t  u = 5 . sin ( 250 t + /4 ) ( en volts)
pour des valeurs de t entre –2.10-3 et 10.10-3 s.
La courbe passe-t-elle par l’origine ? Pourquoi ?
t(ms) -2
u(V)

-1
0
10
Régler le générateur et visualiser u à l'oscilloscope. Comparer les deux courbes (théorique et
expérimentale).
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
28
4. Déphasage entre deux grandeurs sinusoïdales de même fréquence
Considérons les deux tensions :
et
u1 = Û1 . sin ( t +  )
u2 = Û2 . sin ( t +  )
On appelle déphasage de u2 par rapport à u1 la différence :
 = phase de u1 - phase de u2 = (t + ) - (t + )
 = 

5,00
4,00
3,00
2,00
1,00
0,00
0
t1
1
2
3
4
5
6
7
8
-1,00
-2,00
t2
-3,00
-4,00
-5,00
t (ms)
On remarquera que, par un changement de l'origine des phases, on peut annuler 1 par exemple.
On obtient alors
et
u1 = Û1 . sin ( t )
u2 = Û2 . sin ( t -  )
 est donc le décalage angulaire entre les deux tensions et correspond au "décalage horaire" entre
les deux instants t1 et t2 où les courbes s'annulent (en croissant par exemple).
Rapporté à la période, on obtient la relation :
voie 1 : u1
 (deg)  (rad ) t 2  t1


360
2
T
t1 étant nul ici.
Après avoir réglé le générateur pour qu'il délivre
une tension u1 = 4.sin 2000t , visualiser et relever
les tensions u1 et u2 et déterminer le déphasage de
u2 par rapport à u1 avec le maximum de précision.
Même question à une fréquence double.
Ch. Ekstein
voie 2 : u2
L
GBF
u1
L = 0,1 H
R
R = 100 
u2=Ri
u1
u2
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
Remarque sur l'intérêt du régime sinusoïdal:
29
Si une tension est non sinusoïdale mais alternative et périodique de fréquence fo, elle peut être
décomposée en une somme de tensions sinusoïdales
Amplitudes des composantes de u
- de fréquence fo (fréquence fondamentale) et
- de fréquences 2fo, 3fo, 4fo,... (harmoniques)
REPRESENTATION FREQUENTIELLE :
(spectre)
f0
2f0
3f0
4f0
Exemple :
u(t) est un signal carré alternatif de fréquence f et d'amplitude Û
La valeur moyenne étant nulle, la décomposition (calcul théorique) donne :
u 
4Uˆ

sin( 2ft ) 
Fondamental
(fréquence f)
4Uˆ
sin( 2 .3 ft ) 
3
Harmonique 3
(fréquence 3f)
4Uˆ
sin( 2 .5 ft ) 
5
Harmonique 5
(fréquence 5f)
4Uˆ
sin( 2 .7 ft )  ... 
7
Harmonique 7
(fréquence 7f)
Dans ce cas, seuls les harmoniques impairs sont présents.
Début de reconstitution d'un signal rectangulaire à partir de u1 (fondamental), u3 (harmonique 3) et
u5 (harmonique 5) pour Û = 1,4 V :
2
u1 + u3 + u5
1,5
u3
1
0,5
0
-0,5
u5
-1
-1,5
-2
u1
Ch. Ekstein
f
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
30
T.P. 14 : REDRESSEMENT.
A) Rappel sur les modèles équivalents d’une diode 1N4004
La diode à jonction a été étudiée expérimentalement dans le TP 3, et théoriquement dans le
problème n° 4.
iF
A
On rappelle le modèle équivalent de la diode :
K
- lorsque la tension directe uAK est inférieure à 0,5 V (positive ou négative) :
comme iF = 0, la diode est équivalente à un interrupteur ouvert
- lorsque la tension uAK est supérieure à 0,7 V :
la diode est équivalente à un modèle de Thévenin (r = 1 V0 = 0,7 V = « tension de seuil »)
En déduire un modèle équivalent idéal de la diode.
i
B) Redressement mono alternance
+
e
Secteur 50 Hz
R
u
C
Transformateur 12 V / 10 VA
1- Relever à l’oscilloscope : voie 1 : la tension sinusoïdale e et
(couplage CC)
voie 2 : la tension redressée u pour une charge résistive (courbe 1)
On prendra R = 470 .
Mesurer la période et l’amplitude de u.
Comparer la valeur moyenne de u mesurée au rapport
Û

.
2- Charge capacitive : observer le lissage de la tension u lorsqu’on branche en parallèle à R un
condensateur de 1000 µF (courbe 2, dans le même repère que la courbe 1 précédente)
3- Justifier théoriquement :
- la courbe 1 par l’état de conduction de la diode à chaque alternance,
- la courbe 2 par la comparaison entre le temps de décharge du condensateur et la
période
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
31
C) Pont de Graëtz.
i
D1
i
s
iD1
D2
iD2
+
C
Secteur 50 Hz
e
u
transformateur
12 V / 10 VA
D4
iD4
R
D3
iD3
1- Après avoir vérifié l'existence de e, observer et relever la tension u à l’oscilloscope pour une
charge résistive (courbe 3) et, après avoir précisé l’état de conduction des 4 diodes pour chaque
alternance de v, démontrer que u = e et que sa fréquence vaut 100 Hz.
Mesurer la valeur maximale et la valeur moyenne de u.
2Û
Comparer cette valeur moyenne à
.

Û
Mesurer la valeur efficace de u et la comparer à
. Justifier théoriquement ce résultat.
2
2- Observer et relever (courbe 4) la tension u à l’oscilloscope pour une charge capacitive et
comparer les valeurs moyenne de u avec et sans condensateur. Conclure.
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
32
T.P. 15 : amplificateurs de tension à A.I.L.
Symbole d’un AIL :
(amplificateurs intégré linéaire)
Evd ou 
7 +Vcc
2

_
3
E+
brochage DIL :
8 7 6 5
6
S
741 ou 081
+
vs
O
4 -Vcc
1 2 3 4
Principaux montages avec AIL :
1) amplificateur inverseur.
R2
R1
+ VCC
A ie
E_
R1 = 1 k
R2 = 10 k

contre-réaction
S
is
vd
GBF
ve
+
vs
Rc
E+
Rc = 6,8 k 




M

- VCC
M
La tension d'entrée est réglée telle que ve = 0,5 2 sin 200 t (aucune composante continue ou offset !)
a) Observer à l'oscilloscope les tensions d'entrée et de sortie : sont-elles en phase, en opposition de phase ?
Déterminer la valeur de l'amplification en tension A = vs / ve.
b) Retrouver ce résultat par le calcul en utilisant le modèle équivalent du circuit complet (on remplacera
pour cela l'AIL par son modèle équivalent et on tiendra compte des approximations s'y référant).
c) Observer également les courbes lorsque l'on supprime la boucle de contre-réaction contenant R2.
Interpréter alors la forme de vs : l’AIL est-il en régime linéaire ou de saturation ?
d) En déduire la caractéristique de transfert vs = f(ve).
L’observer à l’oscilloscope en mode X-Y en rebranchant R2 et en augmentant l’amplitude de ve
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
33
2) amplificateur non inverseur. Mêmes questions avec le montage suivant
A
E+

+
S
vd
_
EGBF
ve
vs
Rc
R2
R1
M
R1 = 1 k
R2 = 10 k
Rc = 6,8 k
3) amplificateur suiveur
ie

+
Rg
vd
Eg = 0,1 V
eg
Rc
ve
vs
GBF
Vérifier et démonter que vs = ve = eg
Quel est l’intérêt de ce montage ? (Comparer la tension efficace fournie par le GBF, de résistance
interne Rg =50 , à une charge Rc = 150  avec et sans montage suiveur).

v
GBF
Ch. Ekstein
Rc
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T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
34
T.P. 16 : Fonctions réalisées par un transistor bipolaire
IC
Transistor NPN 2N2222 ou 2N2219 vu de dessous :
C
IB
B
C (boitier)
VCE
VBE
B
E
E : émetteur
B : base
C : collecteur
E
Le transistor est considéré comme un quadripôle dont l’entrée est entre base et émetteur, et la sortie
entre collecteur et émetteur. Un transistor (ici NPN) étant formé de deux jonctions PN, les courants
IB et IC ne peuvent être que de sens positif, ou bien le transistor est bloqué quand IB et IC sont nuls.
1. Caractéristique d’entrée du transistor
C’est pratiquement la caractéristique d’une diode : pour que le transistor conduise, il faut que la
jonction base émetteur soit passante : VBE  0,6 volt
2. Caractéristique de transfert du transistor
Pour VCE  1 volt, l’intensité du courant de sortie (entre C et E) est pratiquement proportionnel à
l’intensité du courant d’entrée (entre B et E) : IC = .IB
Compte tenu des ordres de grandeur (100    300 pour des transistors 2N2222 ou 2N2219) le
courant d’intensité IB est négligeable devant IC : IB << IC


Tracer la courbe IC = f(IB) et en déterminer l’équation, ainsi que , dans le circuit ci-dessous.
Vérifier expérimentalement que VBE  0,6 V.
On donne : VCE = 8 V ; RB = 10 k ; VAB variable de 0 à 2,5 V ; IB est mesuré par le rapport UAB/RB

*
IC
*
 
V 




 



C
  RB
IB


 





VCE
 VBB
 





3. Caractéristiques de sortie du transistor
Le dipôle de bornes C et E, pour une valeur de IB constante, est pratiquement équivalent à une
source de courant (commandée par IB).
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique

T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
35
Dans le montage ci-dessous, tracer les courbes IC = f(VCE) pour différentes valeurs de IB
On donne : VCE entre 0 et 8 V ; RB = 10 k ; VBB (qui impose IB*) successivement égal à 1, 2, 3V.













RB


VBB




IB



C






IC


VCE
V
4. Fonctionnement en régime de commutation








IC




e



RB
IB







C


T


VBE

RC
VCE
 
VCC




GBF
maille de commande
maille de puissance
Le transistor T est bloqué lorsque IC = 0 (du fait que VBE < 0,6 V)  interrupteur ouvert
Le transistor T est saturé lorsque VCE  0 (du fait que IC <  IB)  interrupteur fermé
On donne : VCC = 10 V ; RC = 220  ; RB = 10 k




*

Observer et relever les chronogrammes de e et VCE lorsque e est une tension rectangulaire de
100 Hz dont le niveau haut vaut 5 V et le niveau bas vaut 0 V.
Préciser l’état du transistor correspondant à chaque niveau de e. Relever les valeurs de V CE
quand T est bloqué ou saturé. En déduire les valeurs de IC et de IB quand T est bloqué ou
saturé.
Déterminer la valeur maximale de IC (quand T est saturé).
Avec un transistor dont le  est compris entre 100 et 300, en déduire la valeur minimale de IB et
la valeur correspondante de RB pour que T soit saturé à coup sûr quand e = 5 V
VBB  RB I B  VBE
Ch. Ekstein
donc I B 
VBB  VBE VBB  0,6
à peu près constant.

RB
RB
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5. Fonctionnement en régime linéaire

36
Observer les tensions d’entrée e et de sortie vCE et vérifier que vCEalt = A . ealt . Déterminer
expérimentalement l’amplification en tension A.
On donne : VCC = 10 V ; RB = 10 k ; RC = 100  ;
e (volts) = 3 + 0,5.sin(t)
Remarque :
on appelle e ou v les tensions instantanées, observables à l’oscilloscope en couplage « DC ou CC ».
On appelle ealt ou valt les composantes alternatives de ces tensions, observables en couplage « AC ou CA »
A chaque instant on a donc e = ealt + E (composante continue ou offset)
Êalt = 0,5 V
6. Fonctionnement en régime linéaire et saturé
Voir problème A. amplificateurs à transistor
Ch. Ekstein
E=3V
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37
T.P. 17 : Dipôles élémentaires en régime sinusoïdal
Objectifs :


Observer la variation de l'impédance et du déphasage quand la tension ou la fréquence varie.
Comparer les caractéristiques des trois sortes de dipôles élémentaires
1. Schéma du circuit
i
GBF
isolé
secteur
ug
Voie 1: u
V
r
u
D
V
ur = - ri
transformateur d'isolement
voie 2 inversée : ri
Le dipôle à étudier D sera successivement un résistor (R = 1 k), une bobine (L = 0,1 H), un
condensateur (C = 47 nF) ; la résistance r est égale à 100 .
La valeur efficace I est mesurée au voltmètre : Ur divisé par r
Remarque sur les notations : i, u sont des valeurs instantanées
I, U sont des valeurs efficaces.
2. Relevé des mesures
a) A fréquence constante f = 10 kHz, Ug varie (régime sinusoïdal).
Pour chaque dipôle : faire varier U de 1V à son maximum. Déterminer les valeurs de I correspondantes ainsi
que le déphasage entre i et u (cf. TP 13 :
 (deg)
et t2 correspond à i ; attention au signe de ).
360

 (rad ) t 2  t1

2
T
où t1 correspond à u
b) A fréquence variable, Ug est réglé à son maximum.
Relever U et I en faisant varier la fréquence, à 1 kHz, 2,5 kHz, 5 kHz, 10 kHz
3. Exploitation des mesures
a) lorsque U varie. Calculer l’impédance Z 
U
à la fréquence de 10 kHz pour chaque dipôle. Conclure.
I
b) Lorsque la fréquence f varie.
U
Tracer la courbe de Z 
en fonction de f pour le résistor et pour la bobine*.
I
I
Tracer la courbe Y 
en fonction de pour le condensateur.
U
Calculer les coefficients directeurs.
En déduire une relation entre Z et pour la bobine, entre Y et  pour le condensateur.
Rappeler les valeurs de  pour chaque dipôle.
*
pour la bobine, ne pas tenir compte de la valeur pour f = 1 kHz, car sa résistance n'est pas négligeable.
Ch. Ekstein
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T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
T.P. 18 : Associations de dipôles en régime sinusoïdal. Résonance.
38

Association en série
On associe en série un condensateur (C = 1 µF) et un résistor (R = 1 k) qu'on branche aux bornes d'un
générateur B.F. délivrant une tension sinusoïdale de fréquence 100 Hz, d'amplitude Û = 5 V.
1) Tracer le diagramme de Fresnel des tensions et calculer l'impédance complexe du dipôle R-C.
 Vérifier expérimentalement les résultats calculés en mesurant le module et l'argument de Z (préciser la
méthode). 
II- Association en parallèle
On associe en parallèle une bobine (L = 10 mH) et un résistor (R = 1,2 k) qu'on branche aux bornes d'un
générateur B.F. délivrant une tension sinusoïdale de fréquence 10 kHz, d'amplitude Û = 5 V.
1) Tracer le diagramme de Fresnel des courants et calculer l'impédance complexe du dipôle R-L.
 Vérifier expérimentalement les résultats calculés en mesurant le module et l'argument de Z (préciser la
méthode – on dispose en outre d’un résistor r = 10 ). 
III- Résonance série
1) montage expérimental
voie 1
Maintenir constante la
valeur maximale de u : Û = 5 V
L = 10 mH
C = 150 nF
R = 50 
voie 2
L
GBF
C
u
R
uR = Ri
i
2) étude du circuit à fréquence variable
a) On règlera successivement la fréquence à 1 ; 2 ; 3 ; 3,5 ; 4 ; 4,5 ; 5 ; 6 ; 7 kHz.
Relever I ( = UR/R ) et UC en fonction de la fréquence. Déterminer expérimentalement avec précision* les
coordonnées des sommet (Imax et UCmax et la fréquence f0 correspondante).
Mesurer et noter la résistance de la bobine.

b)
étude de la courbe I en fonction de f.
Tracer la courbe de I en fonction de f et comparer les coordonnées du maximum aux valeurs théoriques :
f0 
1
2 LC
et
I max 
U
(f0 = fréquence propre du circuit)
Rtot
c) étude de la courbe UC en fonction de f.
 Tracer la courbe de UC en fonction de f et comparer les coordonnées du maximum avec la valeur
théorique U C max 

Calculer et mesurer le facteur de surtension
qualité. Q0 
*
U
Rtot C 0
L 0
Rtot
U C max
et le comparer avec la valeur du coefficient de
U
Pour f<f0, ZL<ZC, le circuit est capacitif et à l'oscilloscope en mode X-Y on observe une ellipse
Pour f>f0, ZL>ZC, le circuit est inductif et  à l'oscilloscope en mode X-Y on observe une ellipse
Pour f=f0, ZL=ZC, le circuit est résistif et  à l'oscilloscope en mode X-Y on observe une droite
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
i
R'
4) amplificateur sommateur
(ex. mélange de 2 sources audio)
A i1
R
R = 1 k
E
R

39
S
is
vd
i2
R' = 10 k
v1
+
vs
E+
Rc = 10 k



v2
M
M
a) exprimer vs en fonction de R', i et vd
b)
exprimer i en fonction de i1 et i2
c) exprimer i1 en fonction de v1
et i2 en fonction de v2
d) en déduire que vs est proportionnel à la somme (v1 + v2).
Ch. Ekstein
Rc
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T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
40
5) amplificateur différentiel (ou amplificateur de différence)
R = R' = 10 k
Rc = 6,8 k
R’
R
A
i1
E-

_
i2
R
v-
v1
E+
v2
S
vd
+
vs
Rc
R'
v+
M
M
a) exprimer v+ en fonction de v2 (diviseur de tension)
b) exprimer v- en fonction de v1 et de vs (théorème de superposition)
c) Comme v+ = v-, en déduire que vs est proportionnel à la différence (v2 - v1).
R2
6) montage intégrateur.
C
R1
R2 = 100 k
A ie
E_
R1 = 1 k
C = 0,47 µF

S
is
vd
GBF
ve
+
vs
Rc
E+
Rc = 10 k
M
M
Observer puis interpréter la courbe de sortie (en négligeant l'influence de R2), lorsque le GBF
produit un signal rectangulaire de fréquence 1 kHz et d’amplitude 2 V. On démontrera pour cela
que le GBF, associé au résistor R1, est équivalent, vis à vis du condensateur, à une source de courant
pour chaque créneau.
Ch. Ekstein
1 STI Génie Electronique
T.P. PHYSIQUE APPLIQUEE
41
T.P. 17 : Etude d’une diode à jonction P-N.
Dans le but de déterminer l'état de fonctionnement électrique des circuits comprenant des diodes, on se propose :
- d'étudier la caractéristique d'une diode
- de déduire éventuellement de cette étude les modèles de la diode, en précisant les conditions de
fonctionnement pour lesquelles un modèle établi est valable.
anode
cathode
Structure :
P
N
UAK
A
IF
K
1- Caractéristique d'une diode du type 1N4004
Les conventions choisies pour le dipôle diode sont celles d'un système récepteur. (UAK et IF de A vers K)
1.1- L'intensité IF du courant traversant cette diode doit être au plus égale à 1 A.
On
réalise
donc
un
dipôle
actif
constitué
par
l'alimentation
continue
en
série
avec
un résistor (R = 100  ; 1 W). Compte tenu de la puissance maximale admissible dans le résistor, quelle devra être
l’intensité maximale Imax du courant dans le circuit ?
1.2- Tracer le schéma du circuit à réaliser pour relever la caractéristique courant/tension de la diode.
1.3- La caractéristique IF = f (UAK ) pour des valeurs de UAK positives et négatives est donnée dans le
problème 3. Résumer dans le tableau suivant les 3 domaines de fonctionnement de la diode. Le modèle de Thévenin
de la partie rectiligne non confondue avec un axe aura comme paramètres V0 et r0 dont on donnera les valeurs
numériques. La diode est-elle un dipôle récepteur ou générateur ?
Valeurs de UAK
Forme de la caractéristique
équation
Modèle équivalent
< UAK <
courbe
Pas d'équation
Pas de modèle
Signe de UAK.I
UAK <
UAK >
2- Dans un circuit comprenant une diode,
tel que celui représenté ci-contre, préciser à quelle
condition (lorsque la diode est conductrice) :
on peut négliger la résistance dynamique r0
- on peut négliger la tension de seuil V0
e
R
3- Visualisation de la caractéristique d'une diode à l'aide de l'oscilloscope en mode XY
i
secteur
GBF
isolé
ug
voie 1: u
r = 100 
uAK
transformateur d'isolement
- ri
voie 2 inversée : ri
Ch. Ekstein
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42
Le générateur délivrant une tension sinusoïdale de fréquence 1 kHz, relever, en graduant les axes, la caractéristique
d'une diode 1N4007, ainsi que celle d'une diode Zener BZX5V1.
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