tout le pays. Cette fontaine, agrandie et restaurée en 1893, est placée à
l’endroit du lavoir communal dont la ; photo est ci-contre. Elle coule
d’une façon bien régulière ; son niveau ne baisse pas, même dans les
périodes de sécheresse.
Quoique légèrement calcaire, elle est potable, n’a aucun goût, est très
digestive, cuit parfaitement les légumes, dissout le savon ; et rend
d’énormes services aux habitants. On accède à la fontaine par un
chemin circulaire prenant naissance à la rue de Wideville ; ce chemin est
en pente rapide, mais il est en bon état. Le réservoir où coule l’eau de la
fontaine se trouve à droite et au bas de la vue photographique ci-
dessus ; c’est un petit bassin demi-circulaire, cimenté et peu profond ; le
trop plein de ce bassin s’écoule dans le lavoir – également maçonné et
cimenté – situé en face et dans l’abreuvoir placé à côté et à gauche.
Enfin les eaux du lavoir et de l’abreuvoir, vont se perdre dans le parc de
Wideville, et se joindre au trop plein des eaux de la fontaine St Jean et
du bélier hydraulique construit dans ce parc.
Le bélier hydraulique construit en 1891, est relié par un tuyau de
canalisation à une source analogue à la fontaine St Blaise ; il monte
l’eau dans un réservoir cimenté d’une contenance de 80 mètres cube.
Ce réservoir, placé à une altitude de 30 mètres supérieure à celle du rez-
de-chaussée du château de Wideville, alimente facilement tous les
étages de ce château, les serres, les jardins, et les écuries qui en
dépendent. Le réservoir est distant de 250 mètres du bélier et de 1 km
du château. Le bélier fournit en moyenne 1 mètre cube par heure, tandis
qu’il en reçoit 5 de la source avec laquelle il communique.
Les puits au nolmbre de 15, d’une profondeur de 12 mètres, et les
sondes faites dans le parc de Wideville à différents endroits lors de la
construction du réservoir par le bélier, permettent de supposer que l’eau
ds Fontaines et des puits provient d’une nappe d’eau souterraine
alimentée probablement par les eaux de pluie ; mais d’un volume assez
considérable.
Voies de communication
Le territoire de Davron est limité à l’ouest par le chemin de grande
communication n°30, de Conflans à Neauphle-le-Château ; il est coupé
au nord par le chemin de grande communication n°70 d’Epône à
Versailles, ce dernier est pavé et se nomme vulgairement « le Pavé ».
Il y a quatre bons chemins vicinaux, qui conduisent à Thiverval, à
Chavenay, à Feucherolles.
Sur le chemin de Grande communication n °70, est construite une voie
ferrée devant porter à très bref délai le tramway à vapeur de Versailles à
Maule. La commune de Davron qui s’est engagée envers ce tramway, à