Compagnie Pour Ainsi Dire – Philippe Dorin – Sylviane Fortuny

Séances scolaires lundi 27 février 10h 14h
Mardi 28 février 10h 14h
Jeudi 2 mars 10h 14h
Vendredi 3 mars -10h
Séance tout public Mercredi 1er mars - 15h -19h
Dossier pédagogique
Compagnie Pour Ainsi Dire Philippe Dorin Sylviane Fortuny
Le monde point à la ligne
Contact
David CHAUVET, Chargé public scolaire
04 90 78 64 60
Ça commence comme dans un conte
Ça continue comme dans un songe
Ça finit par un gros mensonge
Une création de la Compagnie POUR AINSI DIRE
Texte Philippe Dorin
Mise en scène Sylviane Fortuny
Assistée de Barbara Hornung
Avec Alexandra David
Et Laure Duqué
Lumières Violaine Burgard
Costumes Sabine Siegwalt
Régie Raphaël Hornung
Fabrication des accessoires Jean Huleu et Marie-Cécile Viaut
Affiche, graphisme Ludovic Bronner
Coproduction Fontenay-en-scènes
ARCADI
Coréalisation Théâtre Dunois Paris 13e
Durée du spectacle : 50 mn
Compagnie Pour Ainsi Dire
Depuis 1997, Sylviane Fortuny et Philippe Dorin inventent des spectacles où l’écriture
est au centre, et les contes traditionnels résonnent toujours en écho. A travers la
recherche d’espaces scénographiques au pouvoir d’évocation poétique fort, on entre
dans leurs spectacles comme dans un livre, plutôt comme dans une page
blanche.
Depuis 2003, la Compagnie est en résidence à Fontenay sous bois (94), où elle mène
auprès des enfants et des enseignants un travail de lecture du théâtre contemporain
destiné à la jeunesse.
Philippe Dorin est un inventeur, qui invente beaucoup à partir de peu. Peu de mots
lorsqu’il écrit, des objets de peu lorsqu’il fabrique… Il s’est lancé dans l’écriture du côté
des enfants, probablement grâce à son regard de curieux joueur, mais la force, la
précision et l’originalité de ses pièces font exploser le clivage entre adultes et enfants.
Toutes les qualités de Philippe Dorin écrivain, et en particulier profondeur et enfance
subtilement emmêlées en lui, nous font attendre avec appétit son installation au
théâtre. Déjà ses propositions d’écrivain vers les classes, vers les bibliothèques, vers
les gens du quartier sont excitantes : colporteur d’anneaux de fiançailles, distributeur
de petits mots d’amour, poète public, etc… Catherine Anne
J’ai très peu de mots. Je les agence de façon différente pour raconter des histoires
différentes. Ils sont pour moi comme des balises : l’histoire est entre les balises, entre
les mots ; chaque spectateur la reconstruit en fonction de sa propre histoire. Philippe
Dorin
J’aimerais avoir huit ans et avoir croisé dans mon enfance le regard de Philippe Dorin
et Sylviane Fortuny. Depuis 1997, ils croisent leur talent pour créer des spectacles
magnifiques.
Brigitte Patient, France Inter
Le spectacle ….
…en deux mots:
Une première version de le monde point à la ligne a vu le jour en 1997. C’était notre
première création. Dans chacun de nos spectacles, il a toujours été question du
temps qui passe et de la Terre qui tourne. C’est comme si nous étions partis sur une
route, un peu à l’aventure, et qu’aujourd’hui, après de longs détours, le chemin nous
ramenait à la maison. C’est le soir. Nous rentrons par la petite porte de derrière, sur la
pointe des pieds, voir si quelque chose a changé.
Spectacle créé en 1997 dans une certaine insouciance, l’idée de cette reprise nous a
traversé l’esprit comme une sorte d’évidence.
… en trois histoires :
Deux jeunes femmes assises au bord d’un cercle. L’une va nous raconter comment le
monde est né. Mais dès qu’elle commence à parler, elle perd le language. Alors
l’autre propose de traduire ce que la première dit et de nous livrer sa version de la
naissance du monde.
Le temps de faire vivre devant nous quelques instants du premier jour, du premier
sourire, des premiers « hohommes », du premier soir, des premiers mots de l’écriture,
avant de nous avouer que tout cela est un gros mensonge.
Alors, elles vont reprendre toutes les deux du début. Mais comme beaucoup de
temps a été perdu, c’est en quelques mots qu’elles vont nous résumer une autre
version de la naissance du monde.
Et enfin, juste avant que le spectacle ne se termine, elles s’en raconteront une
troisième, entre elles. Mais celle-ci, nous ne l’entendrons pas.
A nous de l’imaginer.
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