IV Manipulations
IV.1 Etude du capteur de Hall
Celui-ci est constitué de la maquette appelée « sonde de Hall » et correspond, sur la figure 6, à la partie
située entre VH et V’H. Prendre une bobine de N1 = 250 spires que l’on placera sur le noyau de fer.
Placer la sonde dans l’entrefer et mesurer V’H lorsque I1 = 0. Agir sur le potentiomètre de 10 k de la
maquette pour faire le zéro (on doit avoir V’H = 0 si I1 = 0).
Alimenter la bobine en limitant le courant à 1 A. Régler l’amplification de la maquette (potentiomètre
de 470 k) pour avoir V’H = 5 V pour I1 = 1 A.
Tracer la courbe V’H = f(I1), pour I1 croissant de 0 à 1,5 A.
Quelle est l’allure de cette courbe ? Relever les paramètres intéressants.
Tracer ensuite la courbe V’H = f(I1), pour I1 décroissant de 1,5 A à 0.
Voit-on le phénomène d’hystérésis ?
IV.2 Utilisation comme détecteur de métaux ferromagnétiques
On prendra le solénoïde dans sa totalité et le capteur de Hall sera placé au centre du solénoïde.
Faire le zéro du teslamètre pour le plus petit calibre en l’absence de champ magnétique.
Placer en sortie du teslamètre le montage amplificateur déterminé au paragraphe III.2, la LED et
R = 68 .
A l’aide d’une alimentation stabilisée, imposer un courant I1 = 1,5 A dans le solénoïde, et relever les
valeurs de B0 et V0.
La LED s’allume-t-elle ?
Placer une feuille de papier à l’intérieur du solénoïde : que se passe-t-il ?
Agir de même avec un outil ferromagnétique (tournevis ou clé à pipe) en faisant attention de ne pas
heurter la sonde de Hall très fragile : que se passe-t-il ? Expliquer les différentes phases de l’expérience.
IV.3 Comparaison entre un transformateur d’intensité et un transformateur à effet Hall
On veut visualiser la
différence entre un transformateur
d’intensité (TI) et un transformateur
à effet Hall.
D’après la préparation,
quelle doit être la différence quand
on mesure un courant continu ?
On propose un montage
permettant de générer un courant
presque continu.
Rappeler pourquoi ce montage permet d’obtenir un courant continu : on tracera la forme de la tension
en sortie du pont et on précisera quel est le composant qui permet d’obtenir I continu.
R est un rhéostat [100 ; 1,8 A] avec curseur environ au milieu. Placer le primaire du TI (gros fils)
dans le circuit, ainsi qu’un ampèremètre. Régler le rhéostat pour avoir environ
= 1,0 A.
Attention : le secondaire d’un TI (fils fins) doit TOUJOURS être en court-circuit : on placera
entre les bornes du secondaire un ampèremètre dont on aura pris soin de vérifier qu’il n’est pas grillé.
Visualiser sur CH1 le courant I par une sonde de courant (AM30 : elle fonctionne sous le principe de
l’effet Hall), et visualiser sur CH2 la tension aux bornes de l’ampèremètre du secondaire du TI (elle est l’image
du courant dans le secondaire).
Noter les différences et les similitudes des deux courbes, puis conclure sur l’utilité des deux
transformateurs pour mesurer des courants continus. On pourra faire deux relevés : l’un pour la plus petite
valeur de L possible, l’autre pour la plus grande valeur possible de L.
Essai N°6 BTS ELECTROTECHNIQUE Page 5/6
R
L
48 V
I
CH2
PONT DE DIODES
MONOPHASE
TI
50 Hz
MX 53 ou MX 54
utilisé en calibre mA
(il indique l'état de son fusible)