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Leiji Matsumoto est très connu par son style graphique particulier, opposant des personnages principaux
longilignes sortant de la norme à des personnages plus communs aux physiques plus ronds et plus caricaturaux.
Il est également connu pour le graphisme de ses vaisseaux, mêlant époque ancienne et haute technologie
futuriste. Mais une particularide son œuvre est que les machines qu’il décrit, liées au destin de leurs pilotes,
semblent souvent posséder leur âme propre, devenant ainsi un personnage à part entière. Les machines de
légende apparaissant dans The Cockpit en sont la parfaite illustration...
Les 3 OAVs de « The Cockpit »
Volume 1 : Vol dans les cieux
Allemagne, août 1944.
En août 1944, lors d’une patrouille de nuit, 2 chasseurs allemands Fw-190A-4 pilotés par le capitaine Erhardt
von Rheindharst, un as de la Luftwaffe (Armée de l’Air allemande) vétéran de la campagne d’Afrique, et son
ailier Hartmann (*), sont coiffés par 3 chasseurs anglais Spitfire à moteur Griffon qui les surclassent totalement.
Dotés d’appareils moins performants, Hartmann est immédiatement abattu et périt aux commandes de son
appareil en flammes tandis que von Rheindharst tente de se défendre.
Cerné par ses adversaires après un rapide combat sans espoir, ce dernier comprend que sa seule chance de s’en
sortir vivant réside dans la fuite. Il évacue donc son appareil et se parachute, échappant ainsi aux 3 Spitfire qui se
préparaient à l’abattre. Une fois sain et sauf au sol, il a la surprise de
retrouver son chasseur quasiment intact, celui-ci s’étant posé sur le
ventre sans plus de dommage. L’appareil ne portant aucune trace du
bref mais intense combat aérien l’ayant opposé aux 3 Spitfire quelques
minutes plus t, il est pris pour un lâche (**) par les soldats accourus
sur place.
Peu de temps après, mené à l’officier supérieur commandant la base
aérienne du secteur, von Rheindharst est sommé de s’expliquer sur les
raisons de sa fuite, indigne d’un officier de son rang décoré de la Croix
de Chevalier pour ses nombreuses victoires aériennes et noble de
surcroît ! Après avoir raconté son combat aérien et expliqles raisons
de la supériorité aérienne alliée, von Rheindharst se voit proposer la
possibilité de racheter sa lâcheté en menant une mission spéciale d’une
importance capitale pour la survie du 3ème Reich.
On le charge en effet d’escorter un bombardier américain B-17G capturé convoyant un chargement secret
jusqu’à Peenemünde, site de développement de la fusée V2, dans un ciel infesté de chasseurs alliés. Et pour
pouvoir mener à bien cette mission extrêmement périlleuse, il se voit offrir le premier exemplaire d’un nouvel
appareil extrêmement performant, le Ta-152H, tout juste sorti des chaines d’assemblage.
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Ne pouvant qu’accepter, von Rheindharst va cependant éprouver un choc en découvrant parmi les membres de
l’équipage du B-17G le professeur Bafstein, son ancien mentor, et sa fille Meneheim, la femme qu’il a toujours
aimé mais qu’il n’a pu épouser. Bafstein, connaissant l’amour liant von Rheindharst et Meneheim, leur accorde
quelques instants.
Evoquant le passé et son mari mort à la bataille d’El Alamein 1 an et ½ après son mariage, Meneheim révèle à
von Rheindharst qu’elle n’avait alors épousé cet homme que pour sa fortune et qu’elle n’a en fait jamais cessée
de l’aimer. Elle lui révèle également la véritable nature du chargement du B-17G : c’est la 1ère bombe atomique
(***) allemande que l’on envoie à Peenemünde pour la monter sur un V2 en vue de la lancer sur Londres,
Washington ou Moscou (****). Meneheim implore alors von Rheindharst de renoncer à sa mission et de les
laisser mourir le professeur Bafstein et elle afin de sauver le monde de l’horreur atomique.
Dès lors, Erhardt von Rheindharst va se retrouver tragiquement confronté à un choix impossible : sauver la
femme qu’il aime et vendre ainsi son âme au diable ou la sacrifier pour sauver le monde et passer ainsi
définitivement pour un lâche aux yeux de tous...
Remarques :
(*) = Vu les marquages des 2 Fw-190A-4 et les décorations de von Rheindharst, celui-ci devrait être Geshwader
kommodore (Commandant de groupe de chasse) et son ailier Hartmann devrait être Geschwader IA (Officier des
opérations « Ia »), 2 postes réservés à des officiers vétérans ayant déjà une grande expérience du feu et ayant fait
leur preuves sur le terrain.
(**) = Dans l’armée du 3ème Reich, (Comme dans beaucoup d’autres armées), la lâcheté au combat était souvent
considéré comme une trahison et était punie au mieux par un envoi en bataillon disciplinaire à la mortalité élevée
ou au pire par une exécution sommaire. Vu le rang et la réputation de von Rheindharst, qui est officier, noble et
décoré de la croix de chevalier, l’exécution sommaire n’est pas possible : la seule possibilité restante est
d’effectuer une mission périlleuse.
(***) = On ne devrait en fait pas dire bombe atomique mais bombe nucléaire comme le fait von Rheindharst.
Mais le terme de bombe atomique a été utilisé à l’époque et est resté depuis.
(****) = Voir à ce sujet les notes portées sur les fiches du Ta-152H et du B-17G.
Volume 2 : Escadron fleur de cerisier
Japon, août 1945.
Sur le front du Pacifique, la seconde guerre mondiale touche à sa fin. Dans
les derniers jours de la guerre, face à aux puissantes flottes aéronavales
alliées qui détruisent systématiquement toute opposition sur leur passage et
qui ravagent le pays par leurs raids aériens répétés, le haut-commandement
japonais à recours à une solution désespérée pour tenter de sauver le Japon
de la destruction et de l’occupation américaine à venir. Pour desserrer l’étau
qui broie irrémédiablement le pays, il faut impérativement détruire les porte-
avions ennemis par tous les moyens possibles. Malheureusement, ceux-ci
sont protégés par des nuées de chasseurs et une importante escorte de navires
de guerre.
Pour avoir une chance de réussite, une seule solution reste possible : utiliser
des Ohka, de puissantes bombes à réaction pilotées par des volontaires et volant trop rapidement pour pouvoir
être interceptées par les chasseurs ennemis. Acceptant délibéremment de faire le sacrifice de leur vie dans cette
mission-suicide, les pilotes ne sont pourtant pas assurés du succès car, outre le pilotage délicat de l’Ohka, le
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court rayon d’action de 30 kilomètres de cette dernière nécessite de la transporter à proximité de sa cible à l’aide
d’un avion porteur. Le couple avion porteur / bombe pilotée, lent et peu manoeuvrable, est en effet une cible de
choix pour les chasseurs ennemis. De plus, une fois larguée et arrivée à portée de l’objectif, l’Ohka doit encore
traverser le formidable tir de barrage des batteries anti-aériennes avant de pouvoir prononcer son attaque finale et
tenter de frapper son objectif...
Le 5 août 1945, le lieutenant Nogami, un jeune pilote d’Ohka, participe ainsi à une telle mission qui engage 16
bombardiers porteurs Betty et 32 chasseurs d’escorte Zero. Celle-ci tourne au désastre car la formation japonaise
est repérée par un Helldiver américain qui a le temps de prévenir la flotte ennemie avant d’être abattu. Coiffés
par plusieurs dizaines de chasseurs américains Hellcat à une cinquantaine de kilomètres de leur objectif, les
appareils japonais sont taillés en pièces malgré les efforts de l’escorte.
Nogami supplie alors les membres d’équipage de son Betty de le larguer pour qu’ils puissent ainsi s’échapper,
mais ceux-ci, conscients qu’il n’a aucune chance d’atteindre son objectif, l’assomment et le larguent en
parachute avant d’être abattus à leur tour. Quand il revient à lui, Nogami descend doucement sous son parachute
parmi les avions japonais en flammes qui s’abattent vers la mer, pleurant de rage devant son impuissance et sa
honte d’avoir échappé à la mort...
Repêché par un patrouilleur japonais, Nogami rejoint sa base, rongé par la honte et n’espère qu’une chose,
repartir en mission afin de pouvoir laver cette tâche à son honneur et pouvoir rejoindre dignement ses camarades
disparus. Le soir venu, l’équipage du Betty qui doit accompagner Nogami en mission le lendemain dîne avec lui.
Les hommes réconfortent Nogami en plaisantant mais l’atmosphère reste sombre, personne ne doutant des
faibles chances de survie de chacun. Nogami déclare qu’il faut impérativement l’amener à portée de sa cible et
qu’alors il réussira (*).
Soudain surgissent 2 pilotes de Zero : faisant partie des 6 pilotes d’escorte rescapés du raid de la journée, ils
viennent présenter leurs excuses à Nogami pour ne pas avoir réussi à le protéger jusqu’à la cible et promettent
qu’ils ne failliront pas à leur tâche lors de la mission du lendemain, quel qu’en soit le coût. Après leur départ,
Nogami et l’équipage argumentent sur la folie d’une telle mission et
sur la valeur de la vie lorsque qu’ils entendent un air de Koto
mélancolique, jouée par une jeune femme venue saluer le départ d’un
pilote d’Ohka.
Le lendemain matin, peu de temps avant le décollage, Nogami
contemple avec nostalgie son dernier lever de soleil dont la beauté et
la simplicité poétique tranche avec la formation d’avions grondant
dans son dos.
En route vers l’objectif, Nogami discute avec les hommes d’équipage :
ils constatent que leur escorte de 40 appareils comporte 16 Shiden, des
chasseurs puissants mais avec un court rayon d’action. Soudain, le
moteur droit du Betty connaît quelques ratés avant de repartir au grand
soulagement de l’équipage qui masque son angoisse par des
plaisanteries (**). Lorsque les Shiden larguent leurs réservoirs
supplémentaires et continuent sans espoir de retour, Nogami et l’équipage du Betty comprennent que ces pilotes
se sacrifient pour assurer le succès de la mission.
Brusquement, les Hellcat font leur apparition : un combat aérien âpre et désespéré s’engage. Traqué par un
Hellcat, le Betty portant l’Ohka de Nogami poursuit sa route vers l’objectif en essayant de se cacher dans les
nuages. Sur le point de succomber sous les attaques du Hellcat, ils sont sauvés in extremis par l’un des 2 pilotes
de Zero qui percute volontairement le chasseur ennemi et l’entraîne dans sa destruction. Le Betty, touché à mort,
réussit néanmoins à larguer l’Ohka à portée de son objectif avant de se désagréger. Nogami déclenche les fusées
de son Ohka et, après une dernière pensée pour ceux qui se sont sacrifiés pour lui, fonce sur son objectif.
Sur le porte-avions américain que Nogami a choisi pour cible, l’équipage a réalisé qu’il était la cible d’un Ohka
et que seule la DCA peut encore les sauver de l’impact. La flotte toute entière concentre le feu de ses batteries
anti-aériennes sur l’Ohka de Nogami et essaie désespéremment de l’abattre, mais celui-ci parvient à franchir le
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terrible barrage de feu et d’acier avant de percuter le porte-avions ennemi au tiers arrière de la coque. Le navire
vacille sous l’impact de l’Ohka, faisant chuter les membres d’équipage.
En se relevant, le commandant américain entend une déflagration et réalise alors que l’Ohka de Nogami a passé
le mur du son avant de s ‘écraser sur son navire (***). Au moment même où résonnent les sirènes d’alarme du
navire toucà mort, il découvre alors à ses pieds le portrait de la petite amie de Nogami (Qui n’était autre que
la joueuse de koto). Simultanément, un soldat (Ressemblant étrangement à Nogami) lui apporte un message lui
apprenant le bombardement atomique sur la ville d’Hiroshima. Assommé par ces évènements qui défient la
raison, le commandant réalise quelques instants avant l’explosion qui engloutit son navire que le monde est
devenu fou...
Remarques :
(*) = Lors du repas, Nogami déclare qu’il doit impérativement couler ce « contre-torpilleur ». Il parle en fait à ce
moment-d’un destroyer, ce type de navire protégeant habituellement les porte-avions des attaques de sous-
marin mais jouant ici le rôle de piquet-radar (Vigie radar) avancé pour avertir la flotte des raids aériens ennemis.
Les destroyers piquet-radar étaient générallement placé à une distance variant entre 50 et 10 kilomètres de la
flotte à défendre. Si la traduction utilisée n’est pas fausse, car le contre-torpilleur est le synonyme français du
destroyer qui est un mot également utilisé en français, elle n’est cependant pas adaptée car elle ne désigne pas un
navire américain mais un navire français, ce qui n’est pas le cas ici. Ayant pu franchir l’écran protecteur ennemi,
Nogami choisira alors une autre cible avec la plus grande valeur stratégique possible : un porte-avions...
(**) = La plaisanterie sur « les pièces détachées faites dans des casseroles et des poêles à frire » n’en est pas une,
tous les pays engagés dans la 2nde guerre mondiale ayant eu recours à cette manœuvre pour obtenir rapidement
d’importantes quantités de métal en faisant appel au patriotisme des gens. Par contre, la production de ces
mêmes pièces par des enfants et des vieillards a été presque exclusivement limitée aux forces de l’Axe car, les
pertes augmentant, celles-ci finirent par envoyer au front même les ouvriers spécialisés nécessaires à cette
production.
(***) = Ceci n’est physiquement pas possible, l’Ohka ne pouvant pas atteindre cette vitesse. De plus, comment
le commandant du porte-avions pourrait avoir connaissance d’un tel phénomène, le mur du son étant
officiellement franchi pour la 1ère fois le 14 octobre 1947 par l’avion expérimental américain Bell X-1 ?... Non, il
faut chercher ailleurs l’explication : le « bang » du mur du son de l’Ohka de Nogami sonne en fait comme un
écho en hommage au coup de tonnerre du Jinrai Butai, le corps du « Tonnerre divin », la première unité à avoir
utilisé l’Ohka...
Volume 3 : Soldats motards
Philippines, île de Leyte, octobre 1944.
Lors de la campagne des Philippines, une compagnie du 28ème régiment d’artillerie japonais reçoit l’ordre du
commandement général des armées de se replier de 300 kilomètres en abandonnant sur place ses armes lourdes
(*). Alors que les premiers soldats évacuent la position, 2 soldats décident de se restaurer avant de se mettre en
route car ils savent que ce repli ne fait que reculer la date de leur inéluctable capture. A leur grand étonnement,
l’officier commandant la batterie de canons, écoeuré de devoir abandonner ses pièces sans les avoir utilisé,
décide de tirer au moins une salve avant de se replier. Les 2 soldats foncent s’abriter dans un trou. Peu de temps
après, le tir de contre-batterie américain qui s’ensuit rase complètement la position japonaise, n’épargnant que
ces 2 soldats.
Sortant prudemment la tête du trou pour constater les gats, l’un des 2 soldats manque de se faire écraser par un
side-car ayant échappé au contrôle de son conducteur. Les 2 soldats quittent alors leur abri et se dirigent vers le
side-car. A leur grande surprise, le conducteur est encore vivant mais sonné. Lui ôtant ses lunettes de conduite,
ils réalisent que ce motard n’est encore qu’un enfant. Ravivé avec une bonne rasade de Sake, le jeune garçon
demande se trouve le quartier général du 28ème régiment d’artillerie. Les 2 soldats lui font remarquer que le
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QG vient juste d’être rasé par l’artillerie américaine et que l’ordre d’évacuation vient d’être donné. Ces nouvelles
désespèrent le garçon qui venait chercher des renforts pour aider l’unité défendant l’aérodrome de Karakechil
privé de radio, situé 100 kms plus au sud et attaqué en force par l’ennemi. Faute de pouvoir les avertir par radio,
le jeune garçon décide de repartir aussitôt pour transmettre l’ordre d’évacuation à son unité mais il s’endort
bientôt, terrassé par la fatigue et l’alcool. Les 2 soldats du 28ème RA débattent de la situation et l’un d’eux décide
de rester pour aider le garçon.
A son réveil, le jeune garçon ne retrouve qu’un seul des 2 soldats en train de se restaurer. Affamé, il se jette sur
la nourriture pendant que le soldat lui explique qu’il est resté pour l ‘accompagner dans sa difficile mission
jusqu’à Karakechil. Le jeune garçon réalise alors que son side-car a été réparé et qu’il est comme neuf. Le soldat
lui dit que ce sont des soldats du génie passant par qui ont effectué les réparations durant son sommeil avec
des pièces de toutes sortes et que lui-même n’a fait que trouver une nouvelle mitrailleuse pour sa part, ce qui
n’empêche pas le side-car de démarrer au premier coup de pédale du garçon. Le soldat s’installe à bord du side-
car et insiste pour accompagner le jeune garçon. Celui-ci, d’abord réticent finit par accepter et se présente
comme étant le soldat de 1ère classe Utsunomiya. Le soldat lui répond en se présentant comme étant le soldat de
1ère classe Kodaï, comme lui mais un peu plus usé. Lançant son side-car en avant, Utsunomiya réalise avec
surprise que celui-ci est devenu un vrai bolide, mais ceci n’a pas l’air d’étonner Kodaï qui lui dit que sa machine
a été réparée par le meilleur mécanicien du Japon. Les 2 soldats commencent alors leur voyage.
Quelques temps après, ils sont survolés en rase-mottes par un appareil qui s’avère être un chasseur japonais Ki-
61 Hien. Celui-ci fait demi-tour et revient sur eux mais il les attaque soudain et Kodaï réalise que c’est en fait un
pilote américain qui est aux commandes. L’appareil effectue plusieurs passes infructueuses et Kodaï se prépare à
le mitrailler lorsque le chasseur s’écrase soudainement, victime de problèmes de moteur. Kodaï explique la ruse
du pilote américain, ce qui scandalise Utsunomiya qui trouve cette pratique malhonnête et déloyale. Kodaï lui
fait alors remarquer que la guerre ne connaît pas de règles. Utsunomiya semble accuser le coup, blessé lors des
attaques de l’avion, ce qu’il cache à Kodaï.
Alors que le soir approche, les 2 compagnons s’approchent de leur but. Chemin faisant, Utsunomiya déclare à
Kodaï qu’il roule avec ce side-car depuis tellement longtemps qu’il s’y sent lié de façon irrémédiable au point de
faire partie intégrante de sa personnalité et qu’il pense que le side-car cessera de fonctionner à sa mort. Kodaï
questionne alors Utsunomiya sur la région et il apprend que l’aérodrome de Karakechil est le seul de toute l’île
(**). Kodaï fait alors remarquer à Utsunomiya qu’après l’attaque d’un appareil japonais piloté par un aviateur
américain, cet aérodrome ne peut donc être qu’aux mains de l’ennemi à présent, mais Utsunomiya lui révèle
qu’il a promis à ces camarades de revenir combattre à leurs côtés, quoiqu’il arrive. Arrivés à une vingtaine de
minutes de l’aérodrome, ils sont survolés par 3 bombardiers
américains B-29 qui vont manifestement se poser à Karakechil,
confirmant ainsi l’hypothèse de Kodaï. Utsunomiya étant fatigué
par sa blessure, Kodaï propose de prendre un peu de repos afin
d’arriver à la base durant la nuit mais le jeune garçon ne veut pas
quitter son side-car et préfère dormir dessus, installé à la place du
passager.
Durant la nuit, Kodaï se relève et se prépare à réveiller
Utsunomiya lorsqu’il aperçoit la lueur d’un phare : c’est un
motard américain qui effectue une patrouille et vient dans leur
direction. Kodaï démarre alors en catastrophe, veillant
Utsunomiya et dévoilant leur position à l’ennemi. L’américain,
conduisant lui aussi sur une Harley-Davidson, se rapproche
rapidement et ouvre le feu avec son pistolet-mitrailleur. Kodaï
ordonne à Utsunomiya de répliquer avec le fusil-mitrailleur qu’il
a monté sur la moto. Le combat s’engage alors sans que l’un des
adversaires ne réussisse à prendre l’avantage. Utsunomiya réalise que Kodaï est en fait un ancien pilote de
course et qu’il a sans doute réparé lui-même le side-car. Kodaï met un terme au combat en désarçonnant le
motard ennemi avec le side-car sans le tuer, au grand étonnement d’Utsunomiya qui ne comprend pas pourquoi
il l’a épargné. Kodaï lui répond que le pilote ennemi était un as et que le code d’honneur des Samouraï lui
défendait de le tuer.
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