Partie mathématique
5. Expliquer pourquoi les nombres complexes a, b et c sont tous de module 1.
Les points A, B et C sont sur le cercle de centre O et de rayon 1. Ce qui fait que les distances
OA, OB et OC valent toutes 1. Ainsi, a, b et c sont tous les trois de module 1.
6. On pose alors : a=1, b= ei
et c= ei
.
Quelles conditions doivent vérifier les deux réels
et
?
Le triangle ABC n’étant pas aplati, les points A, B et C sont non confondus deux à deux. D’où :
[2],
0[2] et
0 [2]. Les trois quotients sont donc bien définis.
7. On pose: z=
. Démontrer que le nombre complexe Z est un imaginaire pur.
Z est imaginaire pur
=
)1(0
)(2))(())((22
bbcc
bc
bbcc
bc
cbbcbccb
bc cb
bc cb
bc as
bc as
8. Quelle interprétation géométrique peut-on alors faire de ce nombre complexe ?
On sait que : Arg Z = (
,
)[2].
Or Z est imaginaire pur, donc on en déduit que(
,
)=
[]. Ce qui se traduit par
: les droites (BC) et (AS) sont perpendiculaires.
9. En déduire la véritable identité du point S. Par quelle relation vectorielle aurait-on pu le
définir ?
On a donc montré que la droite (AS) est la hauteur issue de A dans le triangle ABC. De la même
manière, on montrerait que (BS) et (CS) sont les deux autres hauteurs manquantes, donc, le
point S n’est autre que l’orthocentre du triangle ABC. La relation vectorielle est donnée par celle
des affixes, à savoir : .
=
+
+
10. Construire le point T d’affixe t=
et justifier que les points O, T et S sont alignés.
T est donc l’image du point S par l’homothétie de centre O et de rapport
.
Le couple point-image étant aligné avec le centre de l’homothétie, on a le résultat.
11. Montrer que le point T est aussi un autre point particulier du triangle ABC. Lequel ?
Si l’on se doute effectivement de la véritable identité de ce point T, on sait à quoi on doit
arriver. Du coup, puisque t=
=
alors 3t= a+b+c ce qui s’écrit aussi:
(a-t)+(b-t)+(c-t)= 0.
Autrement dit, le point T est tel que
+
+
=
.C’est le centre de gravité du
triangle ABC.