Doc.1 : La Grèce à l’époque des premières cités Histoire-géographie, 6e ; éd. Hachette ; 2004. Doc.2 : La terre et la mer en Grèce Le pays grec est montagneux et aride. Les plaines susceptibles d’être cultivées sont rares : la Grèce ne produit pas assez de blé. Le pays manque aussi de bois (pour les charpentes et la construction de navires). En revanche, les carrières de marbre sont nombreuses. Les côtes de Grèce et d’Asie mineure, fort découpées, ont permis l’installation de nombreux ports. Les îles, très proches les unes des autres, facilitent la navigation à une époque où les marins ne disposent d’aucun instrument pour se diriger. Racines du futur, tome 1 ; éd. Didier Hatier ; 2000. Doc.3 : La formation du monde grec (à partir de 2000 A.C.N.) Doc.4 : la Grèce et ses colonies Histoire-géographie, 6e ; éd. Nathan ; 1996. Doc.4 : La Grèce et ses colonies (vers 500 A.C.N.) Histoire-géographie, 6e ; éd. Hatier ; 2004 Doc. 5 : Migration et colonisation En général, il y eut dans les cités des luttes intérieures dont les victimes partaient fonder des villes. C’est à grand peine que la Grèce trouva, dans le calme, la stabilité et la fin des migrations : alors elle envoya des colonies en dehors : les Athéniens s’établirent dans les villes ioniennes et dans la majorité des îles ; les Péloponnésiens formèrent la plupart des colonies d’Italie et de Sicile et s’établirent dans certaines régions du reste de la Grèce… (…). Thucydide*, La guerre du Péloponnèse, Ve siècle A.C.N. Thucydide : homme politique et historien athénien né en 460 A.C.N. en Attique. Doc.6 : Les premiers peuples grecs (…) Au IIe millénaire, vers 1600 A.C.N., les Achéens* donnent naissance à une civilisation originale qui porte le nom de mycénienne. (…) Elle a laissé des sites fortifiés par d’épaisses murailles, (…) des tablettes écrites dans une langue qui représente la forme la plus ancienne du grec. (…) Entre 1600 et 1200 A.C.N., la Grèce est constituée de petits royaumes qui ont chacun pour centre un palais fortifié. (…) La guerre de Troie* est l’épisode le plus célèbre de l’histoire des Mycéniens. Les historiens la situent vers 1200 A.C.N. Homère* en a fait le récit dans l’Illiade* au VIIIe siècle A.C.N. Vers 1200 A.C.N., cette civilisation s’éteint pour des raisons encore mal connues. Une des hypothèses serait l’arrivée de nouveaux migrants grecs venus du Nord : les Doriens. L’écriture disparaît pour plusieurs siècles et une partie de ces premiers Grecs (…) traverse la mer Egée et migre vers les côtes d’Asie Mineure. Construire l’histoire, tome 1 ; éd. Didier Hatier ; 2005. Lexique - *Achéens : peuple venant du Nord, ce sont les premiers à avoir envahi la Grèce au IIe millénaire A.C.N. grâce à leur suprématie militaire. - *Guerre de Troie : événement légendaire de la culture grecque antique. - *Homère : poète de la fin du VIIIe siècle A.C.N. Il est le premier poète grec dont les œuvres nous sont parvenues. L’une de ses plus célèbres est l’Illiade. - *Illiade : récit attribué à Homère. Doc.7 : Les siècles obscurs La période entre 1150 A.C.N. et 800 A.C.N. est celle des siècles obscurs : obscurs à cause de l’absence de traces écrites qui la rend mal connue, mais à cause d’un net recul de la civilisation. Construire l’histoire, tome 1 ; éd. Didier Hatier ; 2005. Doc.8 : La période archaïque Doc.9 : La période classique A partir du VIIIe siècle commence la période archaïque. La population augmenta à nouveau, l’activité économique reprend et l’écriture est réintroduite grâce aux Grecs installés en Asie Mineure. Ils empruntent leur alphabet aux Phéniciens. (…) Par un vaste mouvement de colonisation, leur population se répand sur les pourtours de la Méditerranée. La cité devient le nouveau cadre économique, social et politique des Grecs. A l’aube du Ve siècle, le monde grec ne forme pas un état unifié (…) Au contraire, il resta divisé en de multiples cités indépendantes aux régimes politiques différents. (…) Ces cités s’engagent dans une lutte sans merci contre les Perses qui menacent leur indépendance : c’est l’époque des guerres médiques. (…) La menace perse écartée, Athènes devient, grâce à sa flotte de guerre, la principale puissance grecque pendant 50 ans. Des luttes incessantes entre les cités grecques les affaiblissent et permettent à une nouvelle puissance d’imposer sa domination sur le monde grec : la Macédoine. Construire l’histoire, tome 1 ; éd. Didier Hatier ; 2005. Construire l’histoire, tome 1 ; éd. Didier Hatier ; 2005. Doc.10 : La Grèce, province romaine En 338 A.C.N., Philippe II, roi des Macédoniens, vainc les cités grecques à la bataille de Chéronée et conquiert la Grèce. Son fils, Alexandre le Grand (336-323 A.C.N.) poursuit l’œuvre de son père et se lance, avec l’aide des Grecs, à la conquête de l’empire perse. (…)Il meurt prématurément à l’âge de 33 ans. De nombreux Grecs s’installent en Asie et en Egypte dans les villes créées par Alexandre et ses successeurs. C’est le début de l’époque hellénistique. Dès la fin du IIIe siècle A.C.N., une puissance nouvelle se manifeste en Méditerranée occidentale : la République romaine. Peu à peu, elle entreprend des conquêtes. (…) Les territoires des anciens royaumes hellénistiques tombent peu à peu sous la coupe de Rome jusqu’en 31 A.C.N., avec la conquête de l’Egypte sous Cléopâtre*. Construire l’histoire, tome 1 ; éd. Didier Hatier ; 2005. Doc.11 : Une cité-Etat bien constituée Le territoire de la cité doit pouvoir être embrassé d’un seul coup d’œil, car alors il est facile à défendre. Il faut donner à l’emplacement de la ville une situation favorable aussi bien du côté de la mer que de la campagne, pour des raisons de sécurité et d’approvisionnement en produits de première nécessité. Il faut que la ville puisse facilement communiquer avec l’ensemble de la cité. D’après Aristote, Politique, Ve siècle .C.N. Doc.12 : Une cité-Etat grecque Doc.13 : Le citoyen grec * * Histoire-géographie, 6e ; éd. Hatier ; 2004. La troisième année qui suivit, sous l’archontat* d’Antidotos (451-450 ACN), à cause du nombre croissant de citoyens et sur la proposition de Périclès*, on décida de ne pas laisser jouir de droits politiques quiconque ne serait pas né de deux citoyens. Aristote ; Constitution d’Athènes ; XXVI, 4 (trad. G. MATTHIEU et B. HAUSSOULLIER)