superoxyde O2-. Ce dernier est à l’origine du radical .OH (radical hydroxyl), particulièrement
toxique comme initiateur de la lipoperoxydation.
Ce phénomène est dû à une voie minoritaire de la réduction de l’oxygène. Physiologiquement,
la réduction de l’O2 est réalisée de façon tétravalente grâce à l’action de la cytochrome c oxydase.
Cependant, 1 à 2% de l’oxygène se trouve réduit de façon monovalente. C’est cette fraction qui est à
l’origine des anions superoxydes.
Les processus de peroxydation se produisent essentiellement lors :
De la respiration cellulaire (courses prolongées et répétées)
De l’intoxication tabagique
De l’utilisation de médicaments oxydant comme la Nivaquine.
Lors de l’exercice sportif, la concentration en radicaux libres du muscle peut être
multipliée par trois.
2.2 Processus d’hyperoxydation
Physiologiquement deux types de réactions peuvent se manifester, la réduction tétravalente
qui aboutit à la formation d’eau, et la réaction monovalente, génératrice d’anions superoxydes.
Réduction tétravalente
O2 + 4 e- + 4 H + H2O
Réduction monovalente
La réduction monovalente est à l’origine :
+ De la synthèse d’eicosanoïdes, (leucotriènes, prostaglandines), substances
impliquées dans les processus inflammatoires.
+ De la synthèse dans les cellules phagocytaires d’anions superoxydes O2- destinés à
protéger les tissus contre les corps étrangers, ou reconnus comme tel. La formation de l’anion
superoxyde donne naissance aux radicaux hydroxyl (.OH), qui jouent un rôle de défense
contre les virus et les bactéries.
O2 + e- O2-.
Lors des exercices prolongés et répétés, une partie des cellules tendineuses sont détruites
par des phénomènes mécaniques et chimiques (acidoses). Pour « évacuer ces déchets »
cellulaires, l’organisme dépêche sur place des lymphocytes chargés de phagocyter les débris
cellulaires et de « nettoyer » la zone irritée. Lors de cette action physiologique, des fuites
d’anions superoxydes se produisent, induisant ainsi un processus inflammatoire local,
responsable de la tendinite.