Conseil de développement de l’économie sociale Mirelux le 7 juin 2010 Présents : Anne Mernier – La Trève Béatrice Courty – Mirelux Denis Loiseau – Futur Simple Patrick Truccolo – Le Trusquin Ygaelle Dupriez – NGE 2000 Sophie Deger – NGE 2000 Benoît Hanin – NGE 2000 Claude Vernay – ECOLO Jean-Loup Blanchy – FRW Christian Constant – ADMR Bertrix Daniel Ledent – Député Provincial Monsieur Vernay introduit la réunion. Il remercie chacun de sa présence et propose d’entrée de jeu de donner la parole aux représentants de NGE 2000 afin qu’ils puissent faire rapport du travail effectué dans le champ de la formation depuis la dernière réunion. Débat sur le travail réalisé par NGE 2000 sur la problématique formation Sophie Deger présente un power point relatif aux besoins en matière de formation et aux propositions d’axe de travail (voir en annexe de ce pv). Les besoins des entreprises d’économie sociales sont séparés en trois sous groupes (Besoins de formations, besoins liés à la formation et besoins organisationnels au sens large), chacun réduit aussi en sous types. Pour chaque sous-type sont repris le compte-rendu de l’existant et les propositions pour l’avenir. Après présentation du power point par Sophie Deger, les Membres du Conseil de développement échangent. Sophie Deger distribue en séance un document permettant à chacun de hiérarchiser les priorités au sein de ces différentes propositions. Denis Loiseau revient sur la thématique des chèques formations et des ASBL. Il n’est en effet pas possible de disposer des chèques dans les ASBL. Seuls les PFI sont possibles dans les ASBL mais, en fin de PFI, la personne formée n’ouvre pas toujours les droits à un contrat subsidié tel qu’un APE. Il faut donc vérifier la situation administrative de la personne à chaque situation de formation. Monsieur Truccolo informe qu’une ASBL peut être éligible comme prestataire de formation via les Chèques formation à condition d’être agréée ISO 9001. Pour Monsieur Vernay il est indispensable de ne pas travailler auprès de 1001 médias mais de centraliser l’information auprès d’une personne vivante, seul moyen de sentir les nuances, les tendances et les besoins. Ce qui, par ailleurs, rend la personne en question tout à fait stratégique de par son expertise. Jocelyne Baily parle du plan d’action du projet FSE « La Marguerite » qui organise, déjà en cette année 2010, des formations répondant aux besoins détectés dans son réseau (pour rappel La Marguerite s’adresse aux opérateurs intermédiaires de l’animation économique et de l’insertion socioprofessionnelle. Certaines pourraient répondre aux besoins de l’économie sociale également. En plus de la centralisation des informations pratiques relatives aux formations, Sophie souhaiterait avoir des retours de ce qui s’y fait ; de ce qui était bien ou pas, du pourquoi, du comment, du lien avec le public, de la qualité de l'animation, etc. Suite à la présentation, Anne Mernier regrette le peu de choses existantes en termes de financement pour les ASBL sauf de les prendre sur fond propre. Elle est d’accord qu’une délocalisation en province de Luxembourg coutera déjà moins cher qu’un long déplacement, mais d’autres coûts resteront. Ygaelle Dupriez rappelle que l’APEF( http://www.apefasbl.org) (organisme qui rassemble les fonds de sécurité d'existence des commissions paritaires des entreprises du non-marchand francophones et germanophones) finance beaucoup de choses, bien plus que l'on ne croit (leur souplesse augmente), mais l’aspect administratif est un peu rébarbatif. Monsieur Truccolo précise que pendant tout un temps l’APEF a refusé les formations purement techniques. Actuellement ils s’ouvrent à ces formations techniques, c’est bien. SD est en train de réaliser une note récapitulatives sur les aides sectorielles, régionales et fédérales. Monsieur Vernay rappelle la dimension historique du travail du groupe. Une des clefs essentielles dès le départ a été de dire qu’on n’organisait une formation en province que s’il était impossible de la trouver et de la financer par ailleurs Financement de la formation Ygaelle et Sophie présentent une proposition d’utilisation des 35 000€ de subside provincial. Il existe en effet une enveloppe votée à la province pour la formation dans l’économie sociale. Actuellement elle n’est pas affectée à l’un ou l’autre projet. Dans la proposition, cette enveloppe a été scindée en deux parties. L’une utilisée collectivement, l’autre à la demande pour des formations spécifiques, pointues, difficiles à trouver, au bénéfice d’un travailleur ou d’une entreprise. Ygaelle et Sophie proposent l’organisation d’une journée de la formation « formations en fête » pour regrouper l’ensemble des travailleurs et des stagiaires du secteur, présentant différentes thématiques afin de démontrer l’importance et l’impact de la formation continue. Les différents organismes de formation seraient également présents. Monsieur Ledent a en outre demandé de voir si via cette enveloppe on pouvait aider le projet du nouveau centre de formation en éco-construction Murano mis en œuvre à Marche, ce qui serait une troisième partie d’affectation des 35 000 €. Ce montant est à consommer en 2010. Un montant équivalent sera proposé au budget 2011. Anne Mernier présente un cas concret : la plate-forme PF EFT OISP de la province de Luxembourg a organisé une formation de 2 jours sur les assuétudes, sur base d’un budget de l’Interfédé des EFT - OISP. Les échos de cette formation sont très positifs. Une ou deux personnes par centre ont cependant pu participer alors que la demande est plus large, de la part de tous les formateurs. Le frein à une reproduction de la formation est financier. Elle demande si le subside provincial pourrait servir à dupliquer cette formation. La réponse est bien évidemment oui, cette proposition est parmi les 1ères que SD pourra mettre en œuvre. Monsieur Truccolo présente une autre thématique par rapport aux stagiaires : la difficulté de l’accroche des stagiaires, les abandons, etc… A ce sujet Jocelyne Baily informe d’un axe du plan d’action du projet FSE « La Marguerite » qui comprend la mise en place d’une communauté de pratiques relative à l’accroche en formation. Ygaelle parle d’un travail qui a été réalisé par Lire et Ecrire et le CSEF du Hainaut occidental en 2005 avec Etienne bourgeois, professeur à l’ UCL et qui traitait du même sujet. Elle propose de voir avec eux ce qui pourrait être transférable dans leur réflexion. La question se pose en effet d’un phénomène sociétal de démotivation. Que doit-on faire en tant qu’opérateurs ? Que pourrait-on mettre en œuvre comme plus value à présenter à un stagiaire pour qu’il souscrive à ce qu’on lui propose ? Comment construire un dispositif de formation qui soit à la fois adaptés aux besoins du public et efficace en terme de formation ? Denis Loiseau revient sur la mobilité. Il demande si la locomobile peut intervenir dans certains cas concrets. A priori oui , pour un accès en formation mais le souci selon Monsieur Ledent c’est que ce service est dirigé par un agglomérat de communes et cpas et financé par ceux-ci. Il serait donc difficile de sortir de la zone initiale, cela devrait être débattu. En outre il pense plus opportun de permettre aux gens, avec la locomobile, de rejoindre un point de départ transports en commun que d’aller jusqu’au lieu de formation. Monsieur Vernay parle de tout l’aspect de mobilisation personnelle inhérent à un déplacement et à sa préparation. Cet aspect est actuellement travaillé en province de Luxembourg par l’ASBL Damier. Monsieur Constant, de l’ADMR, a du mal à mobiliser les gens et rencontre également des soucis de mobilité vers la formation. Les formations suivies par ses travailleurs concernent principalement la manutention, manipulation, la déontologie et la communication entre le bénéficiaire et le service. Il a parfois du mal pour trouver des intervenants. D'autant qu'il doit faire attention au statut de ces intervenants puisque ses formations sont agréées par la CF. Pour Monsieur Ledent, ces 35 000 € pourraient servir à des projets de mobilité mais aussi plus largement. L’article budgétaire permet différentes interventions en rapport avec la formation. A titre d’exemple cela pourrait servir comme ticket modérateur si une formation est trop couteuse, pour faire venir quelqu’un , louer des locaux, … Tout ce qui n’est pas finançable par ailleurs pourrait être pris en compte. On peut prendre des initiatives. En conclusion les Membres présents reviennent sur plusieurs pistes de travail évoquées : - Les assuétudes comme sujet à s'approprier par les formateurs dEFT; - Les assuétudes, en lien avec le nouvel Arrêté royal sur le sujet, - L’accroche des stagiaires et des travailleurs, en formation inter ou intra entrepirse, en lien avec les projets FSE « Partis » et La Marguerite afin de ne pas faire double emploi - La fête de la formation ne paraît pas prioritaire. Ajout post réunion du Conseil de développement : Le financement des formations dont il est question ici a, en fait, fait l’objet d’un bon de commande de la Province auprès de l’asbl Luxembourg 2010. NGE 2000, Luxembourg 2010 et la Province recherchent actuellement la meilleure formule administrative et légale pour mette en œuvre le financement. Cela prendra un peu plus de temps que ce qui a été énoncé en conseil de développement. Une information précisé détaillée sera envoyée aux membres du conseil de développement dès qu’une décision définitive et concrète aura été prise. Augmentation de la visibilité du secteur Remis à une réunion ultérieure Autres thèmes à aborder lors de prochaines séances Les membres souhaitent un retour sur la démarche de NGE qui avait tenté de rencontrer les communes pour les sensibiliser aux clauses sociales. NGE continue à travailler sur le sujet avec SAW-B.