Après présentation du power point par Sophie Deger, les Membres du Conseil de
développement échangent.
Sophie Deger distribue en séance un document permettant à chacun de hiérarchiser
les priorités au sein de ces différentes propositions.
Denis Loiseau revient sur la thématique des chèques formations et des ASBL. Il n’est
en effet pas possible de disposer des chèques dans les ASBL. Seuls les PFI sont
possibles dans les ASBL mais, en fin de PFI, la personne formée n’ouvre pas toujours
les droits à un contrat subsidié tel qu’un APE. Il faut donc vérifier la situation
administrative de la personne à chaque situation de formation.
Monsieur Truccolo informe qu’une ASBL peut être éligible comme prestataire de
formation via les Chèques formation à condition d’être agréée ISO 9001.
Pour Monsieur Vernay il est indispensable de ne pas travailler auprès de 1001
médias mais de centraliser l’information auprès d’une personne vivante, seul moyen
de sentir les nuances, les tendances et les besoins. Ce qui, par ailleurs, rend la
personne en question tout à fait stratégique de par son expertise.
Jocelyne Baily parle du plan d’action du projet FSE « La Marguerite » qui organise,
déjà en cette année 2010, des formations répondant aux besoins détectés dans son
réseau (pour rappel La Marguerite s’adresse aux opérateurs intermédiaires de
l’animation économique et de l’insertion socioprofessionnelle. Certaines pourraient
répondre aux besoins de l’économie sociale également.
En plus de la centralisation des informations pratiques relatives aux formations,
Sophie souhaiterait avoir des retours de ce qui s’y fait ; de ce qui était bien ou pas, du
pourquoi, du comment, du lien avec le public, de la qualité de l'animation, etc.
Suite à la présentation, Anne Mernier regrette le peu de choses existantes en termes
de financement pour les ASBL sauf de les prendre sur fond propre. Elle est d’accord
qu’une délocalisation en province de Luxembourg coutera déjà moins cher qu’un
long déplacement, mais d’autres coûts resteront.
Ygaelle Dupriez rappelle que l’APEF( http://www.apefasbl.org) (organisme qui
rassemble les fonds de sécurité d'existence des commissions paritaires des
entreprises du non-marchand francophones et germanophones) finance beaucoup
de choses, bien plus que l'on ne croit (leur souplesse augmente), mais l’aspect
administratif est un peu rébarbatif. Monsieur Truccolo précise que pendant tout un
temps l’APEF a refusé les formations purement techniques. Actuellement ils
s’ouvrent à ces formations techniques, c’est bien. SD est en train de réaliser une
note récapitulatives sur les aides sectorielles, régionales et fédérales.