Thème 3-A-2 Correction fiche d`exercices n°13, ex 6, 7, 8 p. 333 S

Thème 3-A-2 Correction fiche d’exercices n°13, ex 6, 7, 8 p. 333 S. Dalaine
LYCÉE
Exercice n°6 p.333 : Le principe de fonctionnement d’un test de grossesse
1. b.
En effet, les anticorps anti-anticorps fixent les anticorps anti-HCG colorés initialement contenus dans la tige et
qui remontent pas capillarité vers les fenêtres de lecture via l’urine (que celle-ci contienne ou non HCG). Ce
trait horizontal est donc un trait témoin, qui atteste que l’urine a permis la remontée des anticorps anti-HCG
colorés de la tige vers les fenêtres de lecture.
2. b.
En effet, les anticorps anti-HCG colorés sont libres dans la tige, l’urine contenant l’HCG monte par capillarité
dans la tige et ainsi l’HCG s’accroche dans un 1er temps par sa chaîne α à l’anticorps coloré. Cet anticorps libre
ayant fixé HCG remonte le long de la tige, puis la partie ß de HCG entre en contact avec l’anticorps anti-HCG
incolore. Ainsi, la molécule HCG est en sandwich entre les deux anticorps dans la partie verticale de la fenêtre
de gauche.
Exercice n°7 p.333 : identification des cellules productrices d’anticorps.
Les souris hybrides présentent des LB « natifs » et des LT provenant d’autres souris.
Dans cet exercice, il est plus simple de commencer avec les résultats du lot 3…
Après injection à ces souris au système immunitaire hybride, d’antigènes GRM, on constate dans le lot 3 une
production d’anticorps anti-GRM. On en déduit que le système immunitaire de ces souris est efficace mais on
ignore si ces ac sont produits par les LB, les LT ou les 2.
Lorsqu’on ajoute des ac dirigés contre les LB ainsi qu’une substance détruisant les complexes immuns, lot 1, on
ne constate aucune production d’ac anti GRM. Or on sait qu’un ac est spécifique d’un ag donné ; ici les ac
injectés doivent neutraliser les LB des souris hybrides. Cette neutralisation est appelée complexe immun, et
elle est suivie d’une destruction de ce complexe. On en déduit que les LB sont les cellules à l’origine de la
production d’ac. Les LT n’en produisent pas.
Cette interprétation est confirmée par les sultats du lot 2, pour lequel l’ajout d’anticorps anti LT, n’empêche
pas la production d’ac anti GRM. Ainsi, la destruction des LT n’empêche pas la production des ac.
Bilan : cette expérience permet de mettre en évidence le rôle des LB, qui est de produire des anticorps
spécifiques d’un ag donné.
Exercice n°8 p.334 : Tétrahydricannabinol et réponse immunitaire
Doc 1 : on constate que le volume de la tumeur est significativement plus élevé chez le lot ayant reçu des
injections de THC par rapport au lot témoin, sans THC : 50 jours après implantation de cellules cancéreuses, le
volume de la tumeur est de 13 500 mm3 pour le lot traité au THC contre 3 500 mm3 pour le lot témoin, soit 4
fois plus grand.
Ce constat confirme les soupçons concernant l’action du THC sur le système immunitaire. En effet, une cellule
cancéreuse est reconnue comme du non soi par notre système immunitaire, qui alors réagit et détruit cette
cellule. Dans un traitement au THC, le système immunitaire semble moins efficace (ou on peut aussi faire
l’hypothèse que le THC agit sur les cellules cancéreuses et augmente leur vitesse de division).
Doc 2 : On constate que plus la proportion de cellules tumorales est grande, plus la prolifération des LT
augmente. Ceci conforte l’idée qu’une cellule cancéreuse est reconnue comme du non soi et déclenche donc
une réaction immunitaire adaptative.
De plus, on constate que la prolifération des LT est significativement moindre dans le cas du lot traité au THC
(pour une proportion de 1 cellule tumorale implantée / 4 LT ; on observe une prolifération de 20 000 LT chez le
lot témoin contre 10 000 pour le lot traité au THC).
Mise en relation doc 1 et 2 : le développement rapide de la tumeur dans le cas de souris traitées au THC trouve
son explication non pas dans un effet direct du THC sur les cellules cancéreuses, mais un effet du THC sur les LT,
cellules de l’immunité adaptative qui activent et aident à la différenciation des cellules immunitaires (LT4
auxiliaires) et qui interviennent dans la lyse des cellules cancéreuses (LT8 cytotoxiques).
Doc 3 : On constate que chez le lot témoin, 100% des souris testées (échantillon de seulement 8 souris…)
rejettent les cellules tumorales, quel que soit le nombre de cellules tumorales injectées. En revanche, chez le
lot traité au THC, lorsqu’on triple le nbre de cellules tumorales injectées (3x105), seules 50 % des souris
rejettent la tumeur.
On en déduit que le THC intervient dans l’efficacité des cellules de l’immunité adaptative. Elles sont vite
saturées et ne peuvent détruire les cellules du non soi, si celles-ci sont en trop grand nombre.
Thème 3-A-2 Correction fiche d’exercices n°13, ex 6, 7, 8 p. 333 S. Dalaine
LYCÉE
Mise en relation doc 2 et doc 3 : l’inefficacité des LT lorsque le nb de cellules cancéreuses est trop grand, est
due au manque de prolifération des LT à cause du THC.
 : il était plus judicieux de traiter les doc dans l’ordre suivant : 1 puis 3 puis 2. En effet, le doc 3 vous
permet de poser des hypothèses : le THC empêche la prolifération des cellules immunitaires, le THC empêche
les cellules immunitaires d’agir. Le doc 2 confirme l’hypothèse 1.
Bilan : le THC, molécule présente dans le cannabis, semble interagir avec l’efficacité de l’immunité adaptative à
médiation cellulaire. En effet, la prise de THC, diminue la prolifération des LT et ainsi l’efficacité du s.i. face aux
cellules cancéreuses, reconnues comme du non soi.
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