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passées et contemporaines, ou ceux aussi des petites-bourgeoisies de par le monde
sur la non validité du projet social marxien, et dont le Manifeste se trouve être
l’statement la plus condensée.
Les réserves de luttes de classes sont immenses dans notre monde contemporain
dont les différentes parties se sont encore plus rapprochées les unes des autres.
Cette réalité nouvelle devient un moyen gigantesque d’accélération et de
coordination des formes de luttes mondialisées contre le projet néo-libéral qui
appauvrit la plus grande partie de l’humanité travailleuse.
Le mécontentement généralisé et de plus en plus étendu au sein des travailleurs de
la planète et la prise de conscience de plus en plus grande des formes injustes de la
répartition du capital social et de la richesse mondiale, renforcent de plus en plus la
nécessité de l’extension et de l’approfondissement des luttes pour dépasser le
capitalisme.
Il est fort possible, comme l’ont maintes fois écrit Marx et Engels, que ce seront les
classes et les forces sociales des pays les plus développés qui déclencheront le
processus historique long et lent des grandes transformations.
Ces idées pour l’essentiel, constituent la trame principale de la problématique du
Manifeste autour de laquelle s’organise le projet de transformation communiste de
la société.
D’autres événements auxquels font allusion les deux auteurs, bien après le
Manifeste, se sont concrétisés pendant ce siècle. La libération politique des pays
jadis colonisés, leur devenir et leurs orientations de développement[21]. Ce sont là
des questions encore non résolues si on quitte le terrain des conjonctures
immédiates ou rapprochées. Mais la question reste posée dans le Manifeste même.
L’histoire, de nos jours, n’a pas non plus donné une réponse.
Ou encore les derniers réajustements des économies sociales d’Etat - caractérisées
un peu trop vite, comme des économies socialistes. Marx et Engels dans leurs écrits
jusqu'à 1848 - puisque c’est la période qui nous intéresse dans cet exposé - ont vu
dans l’étatisation un ensemble de mesures transitoires qui arrêtent le
développement de la propriété privée capitaliste. Y –a –t - il là des illusions
explicables par la nouveauté de la proposition en ce moment là et qui seront
corrigées plus tard à la lumière des événements de la Commune. ?
Dans le processus d’étatisation, quand cette mesure est entreprise au nom de la
classe ouvrière, il y a une sorte de hiatus politique, un jeu qui très souvent fait
basculer les résultats de la mesure vers les couches sociales qui maintiennent en
leur faveur les avantages de la division intellectuelle du travail au détriment des
classes sociales encore régies par la division manuelle du travail.. - Du moins cette
façon étroite d’approcher ce problème se trouve dans les « Principes du