Activé
Vol 2, N° 9
Thème : l’humanisme athée, croyance/incroyance
De vous à moi
C’est incroyable comme le monde a changé au cours des cent dernières années ! Nous sommes passés de la charrette tirée
par des chevaux à la navette spatiale, de la classe unique au monde de l’Internet, de la ferme familiale à une économie
mondiale interdépendante. Nous avons fait d’énormes progrès, certes, mais à quel prix ? D’aucuns affirment que nous y avons
perdu notre âme. Dans un article publié en 1999 dans le Los Angeles Times, William Pfaff résume la situation en ces termes :
« L’Occident continue d’être la locomotive conceptuelle, économique, industrielle et scientifique du monde actuel ; il
dicte au reste du monde les conditions dans lesquelles il doit fonctionner. C’est l’Occident qui a produit les innovations
politiques et économiques les plus importantes des temps modernes : l’impérialisme, le nationalisme, le marxisme, le
libéralisme, le capitalisme, le totalitarisme idéologique et maintenant la mondialisation, considérée comme un mouvement
idéologique d’intégration et de dérégulation de l’économie mondiale. »
« Pourtant, l’Occident a changé sur un point capital : par rapport au 19ème siècle, il n’y a plus de respect envers Dieu, on
refuse même de penser qu’il puisse y avoir un Dieu. Il s’agit là d’un changement fondamental puisque cela signifie que
l’Occident ne reconnaît plus l’existence d’un législateur suprême ou d’une autorité morale transcendante. La pensée
occidentale considère que l’humanité est entièrement autonome, qu’elle s’inscrit dans un système de références morales qu’elle
a elle-même créé, et qu’à ce titre, elle n’a de comptes à rendre qu’à elle-même. »
Il suffit d’observer objectivement l’état du monde actuel pour voir où nous conduit cette « nouvelle moralité »!
Le monde va-t-il finir par se rendre compte de ses erreurs et changer de cap ? Eh bien non, pas si l’on en croit la Bible. Ce
rejet de Dieu et de Ses valeurs constitue l’un des signes de la Fin des Temps ce qui veut dire que la situation continuera de
s’aggraver jusqu’à ce que Jésus vienne remettre les choses en ordre.
Et vous, qu’allez-vous faire ? Ce n’est pas parce que le monde va dans une certaine direction que vous êtes obligé de
suivre le mouvement. Demandez à Dieu de vous montrer quelle est la voie à suivre et Il vous la montrera. Ensuite, avancez
dans cette direction.
Keith Philips
Pour vos amis d’ACTIVÉ
La chenille qui ne voulait pas voler
Par CURTIS PETER VAN GORDER
« Un beau matin, tu quitteras ton petit buisson, tu prendras ton envol, et tu découvriras le vaste monde ! »
Camille venait de sortir de son œuf. Une nouvelle petite chenille toute poilue était née dans un monde hostile. Mais
Camille était futée, elle survivrait sûrement. Bien plus, elle serait prospère.
Il faut dire qu’elle était vorace et elle ne tarda pas à grandir. De temps à autre, Camille s’arrêtait de mâchonner pour
observer le monde alentour. Au-dessus du buisson qui constituait son univers, il y avait l’immensité de l’azur. Au-dessous, il
n’y avait que le sol terreux. Il lui arrivait de se demander d’où elle venait, sans pouvoir répondre. Elle se disait qu’elle avait dû
naître par hasard. Ou peut-être s’était-elle créée toute seule...
Parfois, elle croyait apercevoir des formes, des ombres qui voletaient dans l’air. Mais pour elle, ces silhouettes étaient un
pur produit de son imagination. En tout cas, elles n’appartenaient pas à son univers.
Et voilà qu’un jour, l’une de ces mystérieuses créatures vint se poser près d’elle. Sous le coup de la surprise, Camille
s’arrêta de mâcher.
Qui es-tu ? demanda-t-elle brusquement.
Tu ne reconnais plus tes semblables maintenant ? Je suis un papillon. Un jour, toi aussi tu deviendras papillon. Un beau
matin, tu quitteras ton petit buisson, tu prendras ton envol, et tu découvriras le vaste monde !
Moi, un papillon ? Ça m’étonnerait, protesta Camille. Je suis une chenille, un point c’est tout ! Maintenant, si tu veux bien
m’excuser, il faut que je…
Écoute un peu, reprit patiemment le papillon pour essayer de lui expliquer les choses. Voilà ce qui va se passer. D’abord, tu
t’enrouleras dans un cocon. Ensuite, tu hiberneras pendant plusieurs semaines. Et puis, un beau jour, tu te réveilleras et tu
sentiras des picotements tout le long de ton corps : ce sont les fluides qui s’écouleront dans tes ailes ─ les ailes qui auront
poussé pendant ton sommeil. Tu agiteras les pieds et, à ta grande surprise, tu découvriras que tu n’as plus que six pattes, au lieu
des dizaines que tu avais auparavant. Et en plus, elles seront beaucoup plus longues ! Alors là, tu vas commencer à te sentir
très à l’étroit dans ton cocon : tu vas faire une attaque de claustrophobie, et tu vas te forcer un passage pour sortir. Une fois
sortie, tu t’examineras quelques instants, tu battras un peu des ailes et hop! te voilà dans les airs.
C’est absurde ! rétorqua Camille. Tu me prends pour une débile ? Tu vois bien que je suis une chenille !
Le papillon essaya bien de la persuader, mais en vain. De guerre lasse, il finit par se résigner :
Comme tu voudras, dit-il tristement en prenant son envol.
Dans les jours qui suivirent, chaque fois que Camille venait à penser au papillon, elle prenait un petit air satisfait et disait
avec beaucoup d’assurance :
Complètement absurde, son histoire !
Et puis un jour, Camille crut entendre un chuchotement :
Fabrique-toi un cocon.
La voix semblait venir de l’intérieur, mais ce n’était pas la sienne. C’est complètement dingue ! se dit-elle en haussant les
épaules. Et elle décida de l’ignorer.
Hélas, c’est ainsi que se termine notre histoire : L’hiver venu, les feuilles que Camille aimait tant se flétrirent, tombèrent
sur le sol et moururent. Et, peu de temps après, le même sort fut réservé à notre pauvre Camille.
Cela vous donne-t-il à réfléchir ? Certaines personnes, comme Camille, sont tellement sûres que leur vision étriquée de la
vie est la bonne, qu’elles passent complètement à côté de la merveilleuse réalité des choses.
(CURTIS PETER VAN GORDER est membre bénévole à plein temps de la Famille Internationale au Proche-Orient.)
IL Y A DES VÉRITÉS ABSOLUES
Contrairement à ce que dit la pensée moderne
― DAVID BRANDT BERG
Je réfléchissais à l’état du monde actuel et au fait qu’un grand nombre de nos jeunes n’ont plus de respect pour Dieu et
leurs semblables. J’estime que l’éducation moderne est largement responsable de cet état de choses, étant donné
qu’aujourd’hui, on enseigne aux jeunes gens qu’il n’y a pas de vérité absolue. C’est le principe fondamental et sous-jacent de
l’éducation moderne : « Il n’existe pas de vérité absolue. Tout est relatif, on ne peut être sûr de rien. »
Pour ma part, je suis convaincu que ce principe a pour but de détruire la foi en Dieu, qui est l’Absolu ! Il n’y a qu’à voir la
façon dont l’athéisme s’en est pris à tous les domaines de la connaissance humaine qui prouvent l’existence d’un Dieu parfait.
À commencer par la religion ! La stratégie était subtile : « Aucune religion n’est mauvaise en soi. Donc, on ne peut pas dire
qu’une religion particulière soit la vraie religion. Les différentes religions ne sont, après tout, que des inventions humaines. Par
conséquent, comment pourrait-on affirmer qu’il y en a une qui soit meilleure que les autres ? » Autrement dit, en matière de
religion, il n’y a pas de vérité absolue. L’objectif de cette démarche étant, bien entendu, de détruire la foi en Dieu.
Une fois débarrassés de Dieu et de la religion, les athées devaient ensuite s’attaquer à la philosophie, pour prouver qu’il
n’existait pas de philosophie parfaite ; qu’en soi, aucune philosophie n’est ni bonne ni mauvaise, ni vraie ni fausse.
L’histoire est un autre domaine qui prouve l’existence de Dieu. La justice divine qui décide de l’essor et du déclin des
différents empires, selon qu’ils étaient bons ou cruels, est une preuve indiscutable de l’existence de Dieu et de Ses lois. Il
fallait donc que les athées discréditent l’histoire. Désormais, il est de bon ton d’affirmer que les personnages historiques, que
l’on considérait jusque là comme des héros, n’étaient rien d’autre que des scélérats, afin de démystifier et vilipender les vrais
héros et les artisans du bien dans l’histoire.
On a également amputé les mathématiques de leurs certitudes : « Deux et deux ne font pas obligatoirement quatre
puisqu’on n’est pas certain que deux soit vraiment deux et que quatre soit vraiment quatre. Supposons que deux égale trois,
alors deux et deux font six, sauf que le deuxième deux n’est peut-être pas égal à trois, il pourrait être égal à quatre… »
Autrement dit, il n’y a plus rien d‘absolu, plus aucun ordre : c’est le comble de l’incertitude et de la confusion !
On a réservé le même traitement à la musique, qui n’est plus de la musique juste du bruit. Pas besoin que ce soit
harmonieux ni agréable à entendre. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise musique, puisqu’on s’est débarrassé des règles.
Prenez les arts plastiques : dans l’art moderne, il n’y a plus aucune règle esthétique, aucun impératif de beauté ! C’est le chaos
le plus total ! Pas besoin d’avoir un sens ni un ordre quelconque. Si l’on peut détruire tout ce qui a une signification, si l’on
peut prouver que les choses n’ont pas de sens, alors cela veut dire qu’il n’y a pas d’ordre, pas de finalité, pas de plan. Et par
conséquent, pas de Grand Architecte non plus.
Autrefois, l’art et la musique obéissaient à des règles esthétiques très précises pour produire des œuvres magnifiques, mais
de nos jours, la tendance est à l’abandon de ces règles. Dans ces deux disciplines, les « artistes » d’avant-garde les chefs de
file et les « libres-penseurs » ont jeté les règles par-dessus bord, et le résultat est là : confusion, laideur, vulgarité. La
musique n’a plus besoin d’être mélodieuse, ce n’est plus qu’une immense cacophonie, une suite de sonorités infernales ! La
peinture n’a plus besoin d’être belle, la plupart des tableaux modernes ne montrent qu’un amas de couleurs et de formes
hideuses.
Les libres penseurs se sont attaqués à l’idée de création de la même façon : il fallait qu’ils arrivent à prouver que le monde
physique n’obéit à aucune loi, aucun plan, aucun dessein; et par conséquent, qu’il n’y a pas de Créateur. Le monde n’est plus
que le produit d’une évolution chaotique due au hasard. « L’univers s’est créé tout seul, par accident ! »
S’il y a des règles, s’il y a de l’ordre dans le monde, s’il y a un plan ou un dessein quelconque, cela prouve qu’il y a
Quelqu’un qui dirige, Quelqu’un qui fait les règles, qui met de l’ordre dans les choses, et qui a un plan et un dessein. Alors,
pour détruire toute foi en l’Absolu et donc toute foi en Dieu ─, il faut détruire cet ordre et cette cohérence. « On ne peut être
sûr de rien, tout est relatif ! Comment peut-on être sûr de ce qu’on lit dans la Bible ? De ce qu’on apprend en histoire ? Et puis,
la religion, la philosophie, notre connaissance du monde physique, il faut prendre tout ça avec un grain de sel ! Voyez-vous, en
musique comme en peinture, la beauté est un concept tout à fait arbitraire et subjectif ! Tout est relatif d’ailleurs, on ne peut
être sûr de rien ! » Voilà les mots d’ordre dont on nous rebat les oreilles !
Si l’on peut établir que toutes ces disciplines ne nous amènent à aucune certitude, cela prouve que la perfection n’existe
pas et, par conséquent, que Dieu n’existe pas. On en revient au postulat athée selon lequel il n’y pas de lois et, partant, pas de
Législateur.
Jésus disait : « Moi, Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Mais si, comme on voudrait nous le faire croire,
rien n’est certain et tout est relatif, alors il n’y a pas de vérité, donc pas de Christ ! Pour tenter de prouver que Dieu n’existe
pas, ces athées devaient détruire les notions de vérité, d’absolu, de raison, d’ordre, de bien et de mal, de vrai et de faux, etc.
Pour se débarrasser de Dieu, il fallait qu’ils se débarrassent des absolus, comme les notions de bien et de mal, de sens et de
finalité. Et on a remplacé tout ça par la démence, l’aberration, le chaos le plus total !
Bien entendu, les auteurs de ce crime contre l’humanité ne seront certainement pas d’accord avec moi, vu qu’une école de
psychologie moderne prétend que « personne n’est vraiment fou, et personne n’a toute sa raison ; chacun est différent, voilà
tout ! Dans ces conditions, qui peut s’arroger le droit de dire que quelqu’un est fou ou qu’il ne l’est pas ? »
Il ne peut y avoir d’ordre social sans lois ni règles de conduite. Cela implique que ceux qui font les lois et ceux qui sont censés
leur obéir sont convaincus que certaines choses sont bonnes et d’autres mauvaises. Or, croire au bien et au mal c’est supposer
qu’il existe un Législateur Suprême qui nous a donné ces lois, et que l’on appelle Dieu.
Donc logiquement, les athées sont condamnés à devenir des anarchistes, des nihilistes sans foi ni loi qui ne reconnaissent
aucun ordre, aucune cohérence, aucun plan ni aucun dessein : il n’y a que le néant ! Ce faisant, en créant le chaos et la
confusion, ils font le jeu du Diable et l’aident à atteindre son objectif ultime qui est d’anéantir la création de Dieu.
À la lumière de ce qui précède, une éducation qui se veut révolutionnaire de nos jours sera une éducation qui retourne à
Dieu. Pour que la vie retrouve son sens, nous devons retourner à la vraie foi dans la religion, au concept de Création en
sciences, à l’idée d’amour vrai en philosophie, à un dessein dans l’histoire, à la vérité en littérature, à la beauté dans les arts, à
l’harmonie en musique, aux règles en mathématiques, aux notions de bien et de mal dans le comportement, à l’ordre dans le
gouvernement, et à Dieu le Créateur universel, le Grand Architecte en toutes choses. Dieu seul peut donner un vrai sens
à la vie, alors n’ayons pas peur de retourner à Dieu dans notre éducation, dans chaque discipline, dans chaque domaine !
Retournons au bon sens et à la cohérence, retournons au modèle créé par l’Architecte divin qui organise tout selon des
règles bien précises. Par les gouvernements, Il amène l’ordre au lieu de l’anarchie et du désordre social. Il donne un sens à
l’Univers, une raison d’être aux planètes. Il remplit notre cœur d’amour, Il nous donne la paix de l’âme, la santé physique, le
repos de l’esprit, le bonheur, et la joie de vivre. En plus, Il nous enseigne que « la clé de la sagesse c’est de révérer l’Eternel »
(Proverbes 9:10).
Nous devons voir Dieu en toutes choses, pour leur donner un sens, une cohérence, une signification et un but : la
perfection du Royaume de Dieu ! Les incroyants voudraient instaurer le chaos et la destruction, mais nous qui croyons en Dieu
avons le devoir d’apporter la paix, l’ordre, la raison de l’existence qu’Il nous a transmis dans Ses lois comme les notions de
bien et de mal, et les vérités absolues hors desquelles il est impossible de trouver la paix, l’ordre ou le bonheur.
Dieu merci, il y a des vérités absolues et des règles divines qui nous permettent de distinguer entre le bien et le mal, et de
trouver le bonheur grâce à Son amour et à Ses lois d’amour parfaitement raisonnables. Puisse Dieu vous amener à connaître
Jésus, car Le connaître est la vie éternelle (Cf. Jean 17:3) et la vérité absolue !
Qu’est-ce que l’humanisme athée ?
Pour parler simplement, l’humanisme, c’est l’homme qui cherche à se débrouiller tout seul sans Dieu.
TIM LAHAYE, La Bataille pour l’esprit humain
L’humanisme est la religion qui déifie l’homme et détrône Dieu.
HOMER DUNCAN, L’humanisme athée
L’humanisme affirme que l’homme est la valeur suprême de l’univers et qu’il est le seul à pouvoir résoudre les problèmes de
celui-ci.
JOHN EIDSMOE, Le Juriste chrétien
L’humanisme est un point de vue philosophique qui professe que l’homme, n’ayant qu’une vie, doit rechercher son propre
bonheur, et que ce bonheur est une fin en soi qui ne requiert ni l’autorisation ni l’aide d’aucune source surnaturelle ; et que, en
tout état de cause, le surnaturel n’existe pas.
CORLISS LAMONT, Philosophie de l’humanisme
L’humanisme place l’homme au centre de l’univers et en fait la mesure suprême de toutes choses. L’homme tout seul, qui ne
veut rien savoir d’autre que ce qu’il peut découvrir par ses propres moyens, et qui n’accepte aucune norme en dehors de lui-
même.
FRANCIS SCHAEFFER, Le Manifeste chrétien
Les piliers de l’incroyance
Tout comme il existe des piliers de la foi qui, dans chaque religion, servent de modèles aux fidèles, l’humanisme séculaire a
ses « grands penseurs » ou ses « piliers ». Voici ce que déclarent certains d’entre eux :
Il vaut bien mieux être craint qu’être aimé. NICCOLO MACHIAVELLI (14691527)
La connaissance de l’au-delà ne peut se faire qu’au détriment d’une partie de l’intelligence qui est nécessaire à la
compréhension du monde présent. EMMANUEL KANT (17241804)
Dans le christianisme, la moralité et la religion ne rejoignent à aucun moment la réalité. La foi signifie seulement le refus
de savoir ce qui est vrai. FRIEDRICH NIETZSCHE (18441900)
Mon objectif dans la vie est de détrôner Dieu. KARL MARX (18181883)
Le véritable croyant bénéficie au plus haut degré d’une protection contre le danger de certaines névroses pathologiques ;
en assumant une névrose universelle, il s’épargne la tâche de se créer une névrose personnelle. SIGMUND FREUD (1856
1939)
Les choses sont entièrement ce qu’elles paraissent être, et derrière… il n’y a rien. — JEAN-PAUL SARTRE (19051980)
À propos du “ Relativisme moral
Sans Dieu, il n’y a aucune raison d’être bon, aucune raison d’agir avec amour, étant donné que la bonté et l’amour
procèdent de Dieu. Une fois que l’homme a éliminé Dieu, il ne lui reste plus que la satisfaction égoïste de ses propres désirs et
de ses envies. « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? » (Jérémie 17:9, LSG). Au bout
du compte, c’est tout ce qu’il vous restera : la méchanceté ! Après tout, si Dieu n’existe pas, pourquoi votre sens du bien et du
mal serait-il meilleur que celui d’un autre ? De quel droit peut-on vous dire ce qui est bien et ce qui est mal ?
Les gens finissent par faire ce qui leur plaît et ce qu’ils ont envie de faire. Il n’y a qu’à observer le monde actuel pour voir
où nous mène cette mentalité. Avouez que c’est effarant !
DAVID BRANDT BERG
COUP D’ŒIL SUR LE FUTUR :
La place de l’humanisme athée dans le contexte de la Fin des Temps
SCOTT MAC GREGOR
DANS LA SOCIÉMULTICULTURELLE D’AUJOURD’HUI, on constate une tendance de plus en plus marquée à prôner
ce qu’on appelle « le relativisme moral ». Cela veut dire que l’on se refuse à porter un jugement sur les croyances et les
comportements des gens en vertu du principe selon lequel « tout est relatif ».
Par exemple, il y a des choses que nous considérons comme mauvaises, voire répugnantes, mais qui, dans d’autres
cultures, sont des coutumes tout à fait acceptables. Certes, c’est une vertu chrétienne que d’être tolérant et compréhensif envers
les autres, mais lorsqu’on s’incline devant des croyances ou des pratiques qui vont directement à l’encontre des deux grands
commandements de Dieu (aimer Dieu et aimer son prochain), on se fourvoie complètement ! Ce relativisme moral est la
conséquence directe d’une philosophie qu’on appelle « l’humanisme athée ».
L’humanisme moderne remonte à l’époque de la Renaissance. Les grands noms de la Renaissance que furent Léonard de
Vinci ou Desiderius Erasme, pour ne citer qu’eux, sont aujourd’hui considérés comme des pionniers de l’humanisme.
D’ailleurs, eux-mes se considéraient déjà comme humanistes. Pour eux, l’humanisme consistait à redonner une dimension
humaine aux arts, à la science et à la philosophie, alors que depuis des siècles ces disciplines étaient assujetties à la religion
qui, à l’époque, était minée par la superstition. En tout cas, ces précurseurs de l’humanisme moderne proclamaient leur foi en
Dieu.
En revanche, l’humanisme athée d’aujourd’hui est un système de pensée très différent. Les humanistes modernes soutiennent
que la foi en Dieu est irrationnelle : celle-ci n’a donc aucune place dans leur vision du monde. Ils croient qu’il n’y a rien
d’autre que le monde physique et que le surnaturel n’existe pas ; et ils en concluent que l’homme est son propre dieu.
La plupart des humanistes modernes sont également de fervents défenseurs de la théorie de l’Évolution. L’ironie de la
chose c’est que, de plus en plus, l’Évolution apparaît comme un système de croyances et non pas « une science », comme
l’affirment les humanistes. C’est une croyance en l’invisible, puisque ce qu’il serait plus exact d’appeler les processus de
“macroévolution”─ c’est-à-dire l’évolution d’une espèce en une autre ─ et les preuves qui étayent cette théorie, sont tout aussi
invisibles que le monde de l’esprit. À la différence près, cependant, que le processus et les preuves de la macroévolution sont
inexistantes, tandis que le monde de l’esprit est, lui, bien réel et bien vivant. De plus en plus de scientifiques honnêtes
n’hésitent pas à déclarer que la théorie de l’Évolution a toutes les caractéristiques d’une religion, ce qui fait de l’humaniste un
individu tout aussi irrationnel que celui qui a des convictions religieuses et qu’il se plaît à ridiculiser.
Les humanistes athées disent que l’homme peut régler ses problèmes tout seul. Ils soutiennent que la religion est depuis
toujours la principale cause des problèmes de ce monde. Mais lorsqu’on observe les institutions et les personnes qui
s’emploient à aider l’humanité, on s’aperçoit que beaucoup d’entre elles, voire la plupart, sont animées, au moins pour une
part, par leurs convictions religieuses. Les humanistes athées se plaisent aussi à répéter que la religion est responsable de toutes
les guerres de l’histoire. S’il est vrai que certains conquérants ont invoqué des motifs religieux pour entrer en guerre, il reste
que les véritables causes des guerres ont toujours été territoriales et économiques.
Jusqu’à une époque récente, on considérait la croyance en Dieu et dans le divin comme un élément capital de la
connaissance humaine. Au cours des dernières générations, l’athéisme a fait de très nombreux adeptes. On aurait pu penser que
les gens tireraient les leçons de l’histoire récente et des atrocités qui furent commises par des personnages qui proclamaient
haut et fort leur athéisme. Le siècle dernier a produit un véritable bain de sang, perpétré par des régimes qui se déclaraient
ouvertement antireligieux ─ des régimes directement inspirés par une idéologie selon laquelle l’homme serait en train
d’évoluer vers la perfection !
Quel rapport avec la Fin des Temps ? Eh bien, la Bible prédit que « dans les derniers jours, des moqueurs viendront, qui
vivront au gré de leurs propres désirs. Ils tourneront votre foi en ridicule en disant : "Eh bien, Il a promis de venir, mais c’est
pour quand ? Nos ancêtres sont morts et depuis que le monde est monde, rien n’a changé ! " Mais il y a un fait que ces gens
oublient délibérément : c’est que Dieu, par Sa parole, a créé autrefois le ciel et la terre. Il a séparé la terre des eaux et Il l’a
rassemblée du milieu des eaux. » (2 Pierre 3:3-5), et « ce jour [du Retour de Jésus] n’arrivera pas avant qu’éclate le grand Rejet
de Dieu. Parce qu’ils sont restés fermés à l’amour de la vérité qui les aurait sauvés … Dieu leur envoie une puissance
d’égarement pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thessaloniciens 2:3,10-11).
Les adeptes de l’humanisme athée sont aux commandes depuis maintenant de nombreuses années, et il faut bien
reconnaître que le résultat n’est pas brillant. À l’autre extrême, on trouve des gens qui se disent religieux et même
prétendent croire en Jésus-Christ mais dont les actes démentent les belles paroles, et dont le mode de vie et les méthodes de
gouvernement sont aux antipodes de ce que Jésus enseignait. N’importe quel observateur se verrait contraint d’admettre que
l’admonition de Jésus, « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, et faites du bien à ceux qui vous haïssent »
(Matthieu 5:44, Segond), n’a pas sa place dans le système de croyances de ces dirigeants soi-disant chrétiens.
Quelle conclusion devons-nous en tirer ? Eh bien, que c’est l’accomplissement d’un autre verset relatif à la Fin des
Temps. Il s’agit cette fois d’une prédiction de la bouche même de Jésus concernant les signes de la Fin, et rapportée au chapitre
24 de l’Évangile de Matthieu : « Parce que le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu
24:12).
Et qu’est-ce que ça implique pour nous ? Nous sommes appelés à être les témoins de Dieu, Ses messagers de vérité et de
salut, dès aujourd’hui et jusqu’à la Fin, pour que s’accomplissent les versets suivants : « Mais celui qui tiendra bon jusqu’au
bout sera sauvé. Cette Bonne Nouvelle du règne de Dieu sera proclamée dans le monde entier pour que tous les peuples en
entendent le témoignage. Alors seulement viendra la fin » (Matthieu 24:13-14).
On recherche le coupable
Vous pouvez arguer que l’Inquisition et les Croisades furent des produits de la Chrétienté, mais vous seriez bien en peine de
trouver leur justification dans les Saintes Écritures. Par contre, vous n’aurez aucun mal à justifier les atrocités commises par les
nazis et les communistes par la théorie de l’Évolution ! TOM WILLIS
LECTURES SUBSTANTIELLES :
L’humanisme athée et la sagesse des hommes
L’homme ne peut pas se passer des conseils de Dieu
Proverbes 14:12
Jérémie 10:23
La pensée laïque est souvent agnostique, voire athée.
Job 21:14
Romains 1:28
2 Corinthiens 11:3
Colossiens 2:68
La sagesse de ce monde n’est que folie
Psaume 14:1
Jérémie 8:9
Zacharie 7:11-12
Romains 1:21-22
1 Corinthiens 1:18-21
1 Corinthiens 3:19
La pseudo-science qui est le dieu de l’humanisme athée — ne répond pas aux grandes interrogations de la vie.
Esaïe 44:24-25
Jérémie 2:27
Romains 1:25
1 Timothée 6:20
2 Timothée 3:7
Foi ou raisonnement naturel ?
1 Samuel 16:7
Psaume 118:8
Proverbes 3:5-6
Esaïe 11:3
Esaïe 55:8-9
Jérémie 17:5
1 Corinthiens 2:5
1 Corinthiens 2:14
2 Corinthiens 5:7
Il n’est pas nécessaire d’être brillant et d’avoir fait de hautes études pour servir Dieu et posséder la sagesse divine.
Psaume 8:2
Psaume 119:99
Luc 10:21
Jean 7:15
Actes 4:13
1 Corinthiens 1:26-27
La conscience est la présence de Dieu en nous
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