─ Fabrique-toi un cocon.
La voix semblait venir de l’intérieur, mais ce n’était pas la sienne. C’est complètement dingue ! se dit-elle en haussant les
épaules. Et elle décida de l’ignorer.
Hélas, c’est ainsi que se termine notre histoire : L’hiver venu, les feuilles que Camille aimait tant se flétrirent, tombèrent
sur le sol et moururent. Et, peu de temps après, le même sort fut réservé à notre pauvre Camille.
Cela vous donne-t-il à réfléchir ? Certaines personnes, comme Camille, sont tellement sûres que leur vision étriquée de la
vie est la bonne, qu’elles passent complètement à côté de la merveilleuse réalité des choses.
(CURTIS PETER VAN GORDER est membre bénévole à plein temps de la Famille Internationale au Proche-Orient.)
IL Y A DES VÉRITÉS ABSOLUES
Contrairement à ce que dit la pensée moderne
― DAVID BRANDT BERG
Je réfléchissais à l’état du monde actuel et au fait qu’un grand nombre de nos jeunes n’ont plus de respect pour Dieu et
leurs semblables. J’estime que l’éducation moderne est largement responsable de cet état de choses, étant donné
qu’aujourd’hui, on enseigne aux jeunes gens qu’il n’y a pas de vérité absolue. C’est le principe fondamental et sous-jacent de
l’éducation moderne : « Il n’existe pas de vérité absolue. Tout est relatif, on ne peut être sûr de rien. »
Pour ma part, je suis convaincu que ce principe a pour but de détruire la foi en Dieu, qui est l’Absolu ! Il n’y a qu’à voir la
façon dont l’athéisme s’en est pris à tous les domaines de la connaissance humaine qui prouvent l’existence d’un Dieu parfait.
À commencer par la religion ! La stratégie était subtile : « Aucune religion n’est mauvaise en soi. Donc, on ne peut pas dire
qu’une religion particulière soit la vraie religion. Les différentes religions ne sont, après tout, que des inventions humaines. Par
conséquent, comment pourrait-on affirmer qu’il y en a une qui soit meilleure que les autres ? » Autrement dit, en matière de
religion, il n’y a pas de vérité absolue. L’objectif de cette démarche étant, bien entendu, de détruire la foi en Dieu.
Une fois débarrassés de Dieu et de la religion, les athées devaient ensuite s’attaquer à la philosophie, pour prouver qu’il
n’existait pas de philosophie parfaite ; qu’en soi, aucune philosophie n’est ni bonne ni mauvaise, ni vraie ni fausse.
L’histoire est un autre domaine qui prouve l’existence de Dieu. La justice divine qui décide de l’essor et du déclin des
différents empires, selon qu’ils étaient bons ou cruels, est une preuve indiscutable de l’existence de Dieu et de Ses lois. Il
fallait donc que les athées discréditent l’histoire. Désormais, il est de bon ton d’affirmer que les personnages historiques, que
l’on considérait jusque là comme des héros, n’étaient rien d’autre que des scélérats, afin de démystifier et vilipender les vrais
héros et les artisans du bien dans l’histoire.
On a également amputé les mathématiques de leurs certitudes : « Deux et deux ne font pas obligatoirement quatre
puisqu’on n’est pas certain que deux soit vraiment deux et que quatre soit vraiment quatre. Supposons que deux égale trois,
alors deux et deux font six, sauf que le deuxième deux n’est peut-être pas égal à trois, il pourrait être égal à quatre… »
Autrement dit, il n’y a plus rien d‘absolu, plus aucun ordre : c’est le comble de l’incertitude et de la confusion !
On a réservé le même traitement à la musique, qui n’est plus de la musique ─ juste du bruit. Pas besoin que ce soit
harmonieux ni agréable à entendre. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise musique, puisqu’on s’est débarrassé des règles.
Prenez les arts plastiques : dans l’art moderne, il n’y a plus aucune règle esthétique, aucun impératif de beauté ! C’est le chaos
le plus total ! Pas besoin d’avoir un sens ni un ordre quelconque. Si l’on peut détruire tout ce qui a une signification, si l’on
peut prouver que les choses n’ont pas de sens, alors cela veut dire qu’il n’y a pas d’ordre, pas de finalité, pas de plan. Et par
conséquent, pas de Grand Architecte non plus.
Autrefois, l’art et la musique obéissaient à des règles esthétiques très précises pour produire des œuvres magnifiques, mais
de nos jours, la tendance est à l’abandon de ces règles. Dans ces deux disciplines, les « artistes » d’avant-garde ─ les chefs de
file et les « libres-penseurs » — ont jeté les règles par-dessus bord, et le résultat est là : confusion, laideur, vulgarité. La
musique n’a plus besoin d’être mélodieuse, ce n’est plus qu’une immense cacophonie, une suite de sonorités infernales ! La
peinture n’a plus besoin d’être belle, la plupart des tableaux modernes ne montrent qu’un amas de couleurs et de formes
hideuses.
Les libres penseurs se sont attaqués à l’idée de création de la même façon : il fallait qu’ils arrivent à prouver que le monde
physique n’obéit à aucune loi, aucun plan, aucun dessein; et par conséquent, qu’il n’y a pas de Créateur. Le monde n’est plus
que le produit d’une évolution chaotique due au hasard. « L’univers s’est créé tout seul, par accident ! »
S’il y a des règles, s’il y a de l’ordre dans le monde, s’il y a un plan ou un dessein quelconque, cela prouve qu’il y a
Quelqu’un qui dirige, Quelqu’un qui fait les règles, qui met de l’ordre dans les choses, et qui a un plan et un dessein. Alors,
pour détruire toute foi en l’Absolu ─ et donc toute foi en Dieu ─, il faut détruire cet ordre et cette cohérence. « On ne peut être
sûr de rien, tout est relatif ! Comment peut-on être sûr de ce qu’on lit dans la Bible ? De ce qu’on apprend en histoire ? Et puis,
la religion, la philosophie, notre connaissance du monde physique, il faut prendre tout ça avec un grain de sel ! Voyez-vous, en
musique comme en peinture, la beauté est un concept tout à fait arbitraire et subjectif ! Tout est relatif d’ailleurs, on ne peut
être sûr de rien ! » Voilà les mots d’ordre dont on nous rebat les oreilles !
Si l’on peut établir que toutes ces disciplines ne nous amènent à aucune certitude, cela prouve que la perfection n’existe
pas et, par conséquent, que Dieu n’existe pas. On en revient au postulat athée selon lequel il n’y pas de lois et, partant, pas de
Législateur.
Jésus disait : « Moi, Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Mais si, comme on voudrait nous le faire croire,
rien n’est certain et tout est relatif, alors il n’y a pas de vérité, donc pas de Christ ! Pour tenter de prouver que Dieu n’existe
pas, ces athées devaient détruire les notions de vérité, d’absolu, de raison, d’ordre, de bien et de mal, de vrai et de faux, etc.
Pour se débarrasser de Dieu, il fallait qu’ils se débarrassent des absolus, comme les notions de bien et de mal, de sens et de
finalité. Et on a remplacé tout ça par la démence, l’aberration, le chaos le plus total !