Les droits de l`homme entre l`islam et l`occident

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Sami Aldeeb
www.sami-aldeeb.com
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Droits de l'homme en Occident et dans l'islam
Esquisse
Conférence donnée
à Rennes
Le 30 janvier 2017
et à la Tour de Peilz
Le 6 février 2017

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Le monde arabe et musulman vit un conflit sanglant qui s'étend aux monde occidentale et influence
tous les domaines: droits des femmes, droits des minorités, droit économique, droit médical, normes
alimentaires et vestimentaires et relations internationales. Cela est dû en grande partie à la
conception que ces deux mondes ont du droit et de la religion. Quelles sont les solutions
occidentales et les solutions arabes et musulmanes de ce conflit et quel est l'avenir des rapports dans
ces deux mondes?
Introduction
Quelques avertissements pour commencer:
1) Je ne vous demande pas de penser comme moi, mais simplement de penser.
2) Un intellectuel est une sentinelle. Si la sentinelle voit seulement comme les autres, elle est
inutile.
3) Un intellectuel doit choquer son audience. S'il ne fait que répéter ce que les autres disent, il agit
comme un perroquet.

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4) Une société sans esprit critique est une société sclérosée. Aucun progrès social, économique ou
scientifique n'est possible sans la présence de critiques. On resterait à cet égard à la bicyclette et on
n'inventerait jamais la voiture. Mais cela exige une liberté d’expression, denrée de plus en plus rare.
Un intellectuel devait étonner, sinon détonner. Une sentinelle doit voir plus loin que les autres.
Sinon il doit descendre de sa tour.
Je m’occupe de l’islam parce que nous sommes comme concernés.
Si les musulmans se trouvaient en Sibérie ou en Alasca, je ne me serais pas intéressé à eux. Les
musulmans ne peuvent pas m’interdire de m’intéresser à eux du moment que je suis concerné.
On essaie généralement à taxer de gens d’islamophobie pour empêcher la critique en rapport avec
l’islam. Personnellement, je fais une distinction entre islamophobie et musulmanophobie
Je suis tendu d’aimer les allemands mais par le nazisme
D’aimer les italiens, mais pas le fascisme

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D’aimer les musulmans en tant qu’êtres humains, mais pas nécessairement l’islam.
J’estime qu’on le droit de critique une religion ou une idéologie quelconque.
Les musulmans ont le droit à la vérité et pas à la flatterie. Autrement ce serait les tromper et nuire
aux autres. Un médecin doit dire la vérité à son patient.
Une société comme une statue a deux pieds :
Il y a le pouvoir et le savant qui a la connaissance
Le pouvoir pour exécuter
Et le savant pour éclairer la lanterne du pouvoir
Lorsqu’il y a une épidémie ou un problème quelconque, il faut que les savants l’identifient …
Faut-il encore qu’ils aient été formés et aient la liberté de s’exprimer.
Ensuite, il faut que les savants informent le pouvoir pour qu’il prenne les mesures qui s’imposent
pour contrer cette épidémie ou ce problème.
Je vais être concret dans le peu de temps qui m’est accord. Je veux vous faire part de deux positions
que j’ai prises : concernant le drame de Charlie Hebdo et la création d’un institut à Fribourg
s’occupant de l’islam.
Aujourd'hui, le monde arabe vit probablement ses plus sombres moments de l'histoire avec des
pratiques qui dépassent tout entendement humain.

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De nombreuses voix musulmanes s'élèvent pour les dénoncer en affirmant qu'elles sont contraires à
l'islam. Est-ce que ces pratiques sont vraiment contraires à l'islam? Et quelle solution proposer pour
y mettre fin et éviter leur propagation dans les autres pays arabes et musulmans et en Occident. Pour
répondre à ces questions, il faut comprendre la nature du système juridique musulman:
1. Différentes conceptions de la loi
Sommairement parlant, il existe trois conceptions de la loi.
1.1. La loi en tant qu'émanation d'un accord démocratique
Dans ce système, le peuple décide quelle est la loi qui le régit exactement comme il décide du
fromage qu'il veut consommer: avec ou sans trous, avec ou sans sel.