A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2016 : 101e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 101 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 14 Novembre 2016 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -----------------------------------------------------------------SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 11/11/2016 - Reporters sans frontières Turquie : RSF dénonce l’arrestation d’Akın Atalay 12/11/2016 - Kedistan Turquie : L'écrivaine Asli Erdogan menacée de prison à vie 11/11/2016 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 11 novembre 2016 14/11/2016 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 14 Novembre 11/11/2016 - Libération Pour la libération immédiate d'Olivier Bertrand 11/11/2016 - Libération Le directeur de «Cumhuriyet» et un journaliste français des «Jours» arrêtés 11/11/2016 - Ouest France Turquie. Paris exige la libération du journaliste français retenu 11/11/2016 - Marie Jégo - Le Monde Erdogan compte sur Trump pour extrader son rival, l’imam Gülen 11/11/2016 - Nouvel Obs Purge en Turquie : Erdogan continue à s'acharner sur la presse 11/11/2016 - Jean-Pierre Stroobants - Le Monde Bruxelles n’ose pas rompre avec Ankara 10/11/2016 - Vadim Kamenka - Humanité Dimanche La Turquie vire à la dictature en toute tranquillité 12/11/2016 - Marie Jégo - Le Monde Turquie : l’opposition parlementaire sur la sellette 12/11/2016 - Fabien Perrier - Télérama “Aube Dorée, une affaire personnelle”, le film qui met à nu les néonazis grecs 12/11/2016 - Tribune de Genève Reprise des négociations le 20 novembre en Suisse 12/11/2016 - Radio Vatican Progrès dans les négociations pour une réunification de Chypre Par Laurent Ribadeau Dumas - GeopolisFTV 9 novembre 1938 en Allemagne: la «Nuit de Cristal», un gigantesque pogrom 13/11/2016 - Le Monde Adhésion à l’Union européenne : Erdogan évoque une consultation populaire 13/11/2016 - Le Monde Arrêté vendredi en Turquie, le journaliste Olivier Bertrand est libre 13/11/2016 - Libération Le journaliste Olivier Bertrand, des «Jours», expulsé de Turquie 13/11/2016 - Le Figaro Le journaliste retenu par la police en Turquie est libre, en route pour Paris 12/11/2016 - L'Orient le Jour Des milliers de Kurdes et d'Alévis défilent à Cologne contre Erdogan 12/11/2016 - RFI Pour l'envoyé spécial de l'ONU, il y a un risque de génocide au Soudan du Sud 11/11/2016 - Romandie Turquie: un sous-préfet du sud-est succombe après un attentat à la bombe 12/11/2016 - Le Point Turquie: arrestation du patron du quotidien d'opposition Cumhuriyet 13/11/2016 - TV5MONDE UE: Erdogan évoque un référendum sur le processus d'adhésion 12/11/2016 - Romandie Chypre: progrès importants, reprise des négociations le 20 novembre en Suisse INFOS COLLECTIF VAN Turquie : RSF dénonce l’arrestation d’Akın Atalay Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie ci-dessous le communiqué de Reporters sans frontières en date du 11 novembre 2016. Reporters sans frontières 11 novembre 2016 Turquie Interpellation d’Akın Atalay : RSF condamne cette vague sans précédent d'arrestations de journalistes Reporters sans frontières (RSF) dénonce vivement l’arrestation d’Akın Atalay, président du conseil exécutif du quotidien Cumhuriyet, le 11 novembre 2016. Akın Atalay a été interpellé ce 11 novembre, à l’aéroport d’Istanbul, dès sa sortie de l’avion en provenance de Berlin. «Nous ignorons combien de jours il sera retenu par la police, a déclaré aux journalistes son avocat, Bahri Bayram Belen. Il est aussi possible qu'il soit emprisonné [au terme de sa garde à vue] puisqu'il s'agit là d'une opération politique contre le journal, sans aucun rapport avec le droit.» «Cette vague sans précédent d’arrestations de journalistes et de collaborateurs de médias sous couvert d’accusations absurdes ne peut plus continuer, déclare Virginie Dangles, rédactrice en chef de RSF. La communauté internationale doit prendre toutes les mesures à sa disposition pour faire comprendre au gouvernement turc que cette fuite en avant répressive ne peut être sans conséquences.» Neuf journalistes et collaborateurs de Cumhuriyet ont été incarcérés le 5 novembre dans le cadre d’une enquête sur des « liens présumés avec des organisations terroristes », à savoir le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et le mouvement Gülen. Akın Atalay faisait l'objet d'un mandat d'arrêt, tout comme l’ancien rédacteur en chef de Cumhuriyet, Can Dündar, aujourd’hui en exil. Le quotidien est le lauréat du Prix RSF-TV5 Monde pour la liberté de la presse 2015, dans la catégorie média. Dans une autre enquête antiterroriste dirigée contre le quotidien kurde Özgür Gündem, le parquet a réclamé la prison à vie contre la célèbre romancière et chroniqueuse Aslı Erdoğan et huit autres collaborateurs, le 10 novembre. Arrêtés lors de la fermeture du journal par la police, en août, les journalistes sont accusés d’« appartenance à une organisation terroriste », « propagande terroriste » et « atteinte à l’unité de l’Etat ». Le tribunal a désormais quinze jours pour approuver l’acte d’accusation. RSF réitère son appel à signer massivement la pétition en faveur d’Aslı Erdoğan, disponible ici. Déjà 151e sur 180 au Classement mondial 2016 de la liberté de la presse, la Turquie s’enfonce dans une répression sans précédent depuis la tentative de putsch du 15 juillet 2016. Les autorités utilisent l’état d’urgence pour faire taire l’ensemble des voix critiques. Alors que se multiplient fermetures de médias, retraits de cartes de presse et de passeports, plus d’une centaine de journalistes sont actuellement derrière les barreaux. http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94910 Turquie : L'écrivaine Asli Erdogan menacée de prison à vie Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette information publiée sur Kedistan le 12 novembre 2016. Kedistan Aslı Erdoğan, trois jours en décembre seraient un début… 12 novembre 2016 Les milieux intellectuels et littéraires en Europe, se sont à juste titre émus de l’arrestation, des appels au secours, puis des menaces de « prison à vie » qui pèsent sur Aslı Erdoğan. C’est ainsi. Il arrive qu’une personnalité, un nom, au milieu de beaucoup d’autres, fasse l’unanimité pour un « soutien ». Et la personnalité comme le talent de cette femme y incitent. Elle n’a par ailleurs eu de cesse elle-même, avant son arrestation, de soutenir celles et ceux, qui dans l’océan de répression, subissaient les pires des oppressions, discrimination, voir meurtres programmés. L’année qui vient de s’écouler en Turquie en regorge. Elle avait choisi de conseiller un journal catalogué comme “pro-kurde“, Özgür Gündem, et qui avait dû renaître de ses cendres plusieurs fois dans son existence. Il est à nouveau interdit, et ses auteurs emprisonnés attendent les peines qui seront prononcées, bien sûr sous l’accusation “d’apologie du terrorisme”, entre autres. Cette solidarité des milieux intellectuels, qui ont réagi à la publication d’une de ses lettres d’appel au secours que nous avions traduite, fait chaud au coeur. « Nous attendrions effectivement un mouvement plus résolu de la part des médias européens, qui, en d’autres circonstances, n’hésitaient pas à établir des comptes à rebours sur leurs 20h, lorsque des otages étaient détenus. » écrivions-nous. Même si les télévisions restent encore sourdes… Avant cela, les milieux littéraires en Allemagne et Belgique, et ailleurs en Europe, avaient déjà fortement réagi. Cette émotion est d’autant plus remarquable, dans ce contexte politique, où la détention d’une femme, fut-elle écrivaine lue et connue ici, pourrait paraître “anecdotique”, lorsqu’on voit l’ampleur des purges, des fermetures de médias, d’interdictions d’associations, la suspension d’éluEs, la mise en geôle des responsables, co-maires et députéEs du parti d’opposition démocratique HDP, les décrets fascisants qui s’accumulent. Mais ainsi va “l’émotionnel”, l’indignation souvent sélective. Pourtant, il n’y a AUCUNE différence entre la mise derrière les barreaux d’un Demirtaş ou d’Aslı. Tous deux défendent des valeurs humaines et politiques, l’idée de la paix et d’un avenir commun possible pour TOUS les Peuples de Turquie. L’un est un politique, un élu et responsable de mouvement, l’autre une écrivaine humaniste, qui partage les mêmes perspectives d’avenir en commun pour la Turquie, mais les exprime à sa manière. AucunE des deux ne prêche pour sa chapelle, mais au contraire lutte pour tous. Alors, qu’attendons nous pour faire plus amples échos à ces mobilisations parallèles de soutien, et pourtant identiques sur le fond, qui se manifestent en Europe ? Au Kedistan, nous n’avons jamais opposé culture et politique, humains et organisations… Et nous ne comprenons guère que les uns défilent sous des drapeaux tandis que d’autres publient des soutiens dans les “revues littéraires”, dans la plus stricte étanchéité souvent… Il serait temps, si nous comprenons l’appel lancé par Aslı, de faire en sorte que s’épaulent les prises de conscience, quelles que soient leurs motivations, que ce qui se déroule au Moyen-Orient, et en Turquie, a des conséquences directes sur les états européens, leurs replis, et celui de leurs opinions publiques. Alors, en l’absence d’un mouvement collectif et unitaire, faisons en sorte, pour qu’il en naisse un en Europe, de ne pas opposer les consciences qui se révoltent. Ce large mouvement de soutien ne naîtra pas, soyons en sûrs, de grandes messes unitaires “en défense de la démocratie”, où les centaines de participants sont tout juste plus nombreux que les signatures de partis ou d’organisations. Celles et ceux qui se mobilisent en défense d’Aslı Erdoğan, par exemple, ne se reconnaissent pas dans ces rassemblements là, surtout avec le soupçon de réveils tardifs à l’aube de campagnes électorales. De la même façon, des initiatives de solidarité humanitaires pour les populations du Bakur, n’ont que faire de listes de signatures au bas d’un appel. Enfin, les “manifestations” à répétition, qui rencontrent la “surdité” totale des dirigeants politiques européens, finiront par ne plus mobiliser que des convaincus et des opiniâtres, dont nous sommes. Alors, il serait peut être temps de réfléchir à l’échelle européenne, sur le “comment” unir les consciences, qui, du fait de la démocrature turque, retrouvent des réflexes ici pour dénoncer la perte de tout humanisme actif, que ce soit sur l’accueil des réfugiés, le repli identitaire, ou le retour des méthodes de la bête immonde en Turquie. Cela ne se fera pas dans de simples appels “unitaires” d’organisations, chacune différente, chacune avec son histoire, ses égos parfois… Un tel mouvement a existé durant 4 années pour Sarajevo assiégée… Certains s’en souviennent peut être. D’autres, on l’espère, y réfléchissentils ? Mais pour l’heure, et pour revenir au concret possible, concernant l’émotion que suscitent l’emprisonnement et la condamnation pour Aslı Erdoğan au silence à vie des geôles turques, nous avons, à Kedistan, un appel à lancer. Pour une fois, nous ne ferons pas que de l’info. Nous approchons de décembre, de ses rues animées, de ses cadeaux de fin d’année… de l’émotion tarifée à rubans de couleur. Il ne serait pas contradictoire d’y faire entrer « l’humain » et « l’intelligence », au delà de la grande braderie sous le sapin de fin d’année. Puisque les milieux littéraires et intellectuels se mobilisent, pourquoi ne pas quitter les réseaux sociaux et le web, et faire descendre Aslı Erdoğan dans les rues éclairées, dans les vitrines des libraires, dans les “cafés”, pour un jour ou plus en décembre… Pourquoi ne pas lire ses textes, ne pas parler autour, comme elle l’aurait désiré elle même, en défense de TOUS les prisonniers politiques ? Les consciences humanistes autour de vous ne manqueront pas, soyez en sûrs, si vous les sollicitez. Nous allons nous y impliquer nous aussi, et s’il faut construire un outil pour une telle campagne en décembre, nous nous y impliquerons. Quitter le virtuel pour aller réveiller les consciences serait un bon début pour que l’exemple d’Aslı Erdoğan fasse écho à celui de Zehra Doğan, de Selahattin Demirtaş, de Figen Yüksekdağ et de toutEs les autres, qui, en première ligne, subissent les abandons de toutes valeurs humaines, préludes au grand repli national et au populisme identitaire qui nous guette. Expos, vitrines de libraires, lectures de textes à l’intérieur ou dans la rue, échanges, diffusion d’extraits/flyers sur un ou plusieurs jours, “café spécial”, en incitant la presse locale à en parler… Tout est possible, à la condition de faire vite, que les libraires volontaires puissent s’organiser… A quelques uns qui se réunissent, dans un premier temps… Alors, chiche ? Appel à toutes les bonnes librairies, à tous les comédiens, lecteurs, lectrices, à toutes les bonnes volontés à même collectivement, partout où c’est possible, pour donner vie à l’appel au secours d’Aslı Erdoğan, qui parle pour nous tous et non pour elle même. Rédaction par Kedistan. Lire aussi: Turquie - Appel d’urgence : Aslı Erdoğan en prison sans jugement http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94837 http://www.kedistan.net/2016/11/12/pour-asli-erdogan-jours-endecembre/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94912 Presse arménienne : Revue du 11 novembre 2016 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 10 novembre 2016. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 11 novembre 2016 Politique intérieure Le Gouvernement a donné un feu vert à la création d’un fonds pour financer les familles des militaires tués ou handicapés/ Les quotidiens rendent compte du Conseil des Ministres de la veille au cours duquel le Ministre de la Défense, Viguen Sarkissian, a présenté le projet visant à mettre en place un fonds gouvernemental, qui remboursera les familles des militaires tués ou handicapés (cf. revue du 9.11). Il est prévu que les familles des militaires tués reçoivent une rémunération de 10 millions de drams (21 000 $) et les militaires devenus handicapés 5 millions de drams. En plus de ces paiements, il est prévu que les familles concernées touchent une prestation mensuelle de 100 000 à 300 000 drams pendant 20 ans. Le Ministre de la Défense propose de constituer le budget de ce fonds en appliquant une « taxe » symbolique de 1000 drams (moins de deux euros) mensuels à l’ensemble des travailleurs du pays. Ce régime d’indemnisation s’appliquera à partir du 28 janvier 2017 et ne concernera pas les familles des militaires tués ou devenus handicapés avant cette date. Le Conseil des Ministres a donné son feu vert à ce projet que le président de la République avait approuvé il y a quelques jours. L’AN aura dû adopter prochainement des amendements à des lois relatives à la sécurité sociale des militaires afin de permettre la création de ce fonds. Le Ministre de la Défense s’est engagé à veiller à ce que l’argent collecté soit utilisé de manière la plus transparente possible. Haykakan Jamanak remarque que ce projet a suscité un débat animé sur les réseaux sociaux. Selon le quotidien, alors qu’on croyait qu’après la guerre d’avril, la société arménienne accepterait silencieusement tout geste ou mesure en faveur des militaires arméniens, les débats engagés montrent l’inverse, dans la mesure où plusieurs utilisateurs contestent que ce soient les simples citoyens qui paient et non l’Etat. Hraparak estime dans son éditorial que « cela devient une tradition de faire les poches des citoyens du pays et de prendre leur argent pour les besoins de l’Etat ». Durant des années, cela a été fait dans le cadre des téléthons du Fonds Hayastan, puis sous forme d’amendes importantes imposées pour les infractions routières et d’autres choses. Le quotidien estime que ce n’est pas l’idée de soutenir financièrement les familles des confrères militaires, ni le montant de la « taxe » qui suscitent l’indignation, mais l’approche de l’Etat envers ses propres citoyens sur les épaules desquels retombe tout le fardeau (au lieu de réduire l’économie souterraine non imposée). L’Arménie aura dans 15 Ambassades des représentants du domaine des technologies de l’information/ Après quelques réunions avec les spécialistes du domaine des hautes technologies, le PM a demandé au Ministère des AE de prévoir, au sein de 15 Ambassades d’Arménie à l’étranger, des postes de spécialistes des technologies de l’information. La demande de représenter l’Arménie à l’étranger au sein des Ambassades a été formée par les spécialistes eux-mêmes. Ces postes supplémentaires au sein des Ambassades ne coûteront rien à l’Etat, puisque les sociétés qui enverront leurs spécialistes travailler à l’étranger prendront en charge leurs dépenses. / Hayastani Hanrapetoutioun, Hayots Achkhar, Azg Les contribuables du pays seront classés par catégories/ Il s’agit d’une instruction donnée par le PM au Comité des recettes d’Etat. Les contribuables honnêtes qui respectent leurs obligations fiscales auront droit à des privilèges fiscaux. Par ailleurs, Hayots Achkhar relève que le nouveau président du Comité des recettes d’Etat, Vardan Haroutiounian, a renoncé, au nom de l’institution qu’il dirige, au luxueux centre de formation du Comité à Dilijan. Pour mémoire, depuis quelques années, ledit Comité construisait dans un endroit pittoresque de la ville de Dilijan un centre de formation pour ses agents. La construction de cette infrastructure, qui n’a pas encore touché à sa fin, aurait coûté quelques dizaines de millions de dollars au budget de l’Etat. Les médias ont plusieurs fois signalé les énormes dépenses et les objets de luxe achetés pour ce bâtiment rappelant plutôt un centre hôtelier luxueux qu’un centre de formation. Reçu comme « héritage » de ses prédécesseurs, le nouveau président du Comité des recettes d’Etat a jugé inopportune sa gestion. Le bâtiment passera sous le contrôle du Département de la gestion des biens de l’Etat, qui décidera de son sort. Il est possible qu’il soit vendu. Affaire d’un groupe criminel arrêté en novembre 2015/ Joghovourd revient à la « une » sur l’affaire d’un groupe criminel qui a été neutralisé et arrêté en novembre 2015, suspecté d’avoir préparé un coup d’Etat et des meurtres politiques, dont celui du président de la République. Selon le quotidien, l’enquête de l’affaire touchant à la fin, le procès du groupe devrait commencer avant la fin du mois de novembre. 33 personnes sont actuellement détenues dans le cadre de cette affaire. Le quotidien croit savoir que le groupe dirigé par un ressortissant arménien résidant en Espagne, Arthur Vardanian, aurait été principalement financé par un prêtre de l’Eglise catholique basée à Gumri, le père Anton Totondjian, qui avait été également détenu dans le cadre de cette affaire puis relâché contre la signature de ne pas quitter le pays. Selon le quotidien, celui-ci aurait donné au groupe 70 000 $ en argent liquide pour « fomenter un coup d’Etat ». Par ailleurs, le quotidien croit être informé des sources anonymes que l’enquête aurait été menée de manière à ce que « tous les fils de l’organisation d’un coup d’Etat mènent vers l’ancien Ministre de la Défense Seyran Ohanian ». Selon le quotidien, pendant l’interrogatoire, le père Anton Totondjian aurait déclaré que M. Ohanian serait derrière ce groupe… Par ailleurs, le quotidien note que l’une des personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire, Vahan Chirkhanian, ancien vice-ministre de la défense, aurait voulu organiser une conférence de presse dans le centre pénitentiaire où il est enfermé, mais la direction de la prison aurait refusé l’entrée des journalistes dans le centre pénitentiaire. Selon l’avocat du détenu, son client devait faire des révélations sur les vraies raisons de sa détention… Conflit du HK Les forces armées azerbaïdjanaises violent le cessez-le-feu / Selon le « Ministère de la Défense » du HK, dans la nuit du 10 au 11 novembre et toute la journée de ce 11 novembre, les forces azerbaïdjanaises tirent en direction des positions des forces armées du HK situées au nord-est de la ligne de contact (localités Talich et Yarimja), utilisant des mortiers et des lance-grenades. Les forces armées du HK ont répondu aux tirs azerbaïdjanais. Le « Ministère de la Défense » du HK met en garde l’Azerbaïdjan contre toute escalade. Par ailleurs, Hayastani Hanrapetoutioun relève que, le 10 novembre, la mission de l’OSCE a réalisé une mission d’observation sur la ligne de contact, près de la localité de Talich. La mission n’a pas enregistré de violations du cessez-le-feu, mais la partie azerbaïdjanaise a refusé de conduire la mission dans ses positions avancées. Arménie-Emirats Arabes Unis Projets prometteurs en vue de renforcer le partenariat économique/ Hayastani Hanrapetoutioun suit la visite officielle du président Sarkissian aux Emirats Arabes Unis et ses entretiens avec le vice-président des Emirats, qui assume également les fonctions de PM, ainsi qu’avec le gouverneur de Sharjah. Ceux-ci ont essentiellement porté sur la coopération économique et commerciale. Il a été annoncé lors de ces entretiens que la compagnie Fly Dubaï envisageait de rendre quotidiens, à partir du début du l’année prochaine, les vols reliant Dubaï et Erevan. Le président Sarkissian a proposé d’organiser aux Emirats un forum d’investissement consacré à l’Arménie. Il a promis des privilèges fiscaux aux sociétés qui souhaiteront s’implanter en Arménie. Les deux pays ont signé des accords bilatéraux portant sur la coopération entre les Gouvernements des deux pays en matière de lutte contre le terrorisme, la coopération entre les Ministères des Situations d’urgence, les Ministères de l’Education et des sciences, les chambres de commerce et d’industrie des deux pays. Dans un entretien avec Armenpress, le Ministre du Développement économique et des investissements, Souren Karayan, a qualifié de très productifs les entretiens du Chef de l’Etat arménien aux Emirats, qui ont permis, selon lui, d’envisager des projets concerts avec les partenaires arabes. Ceux-ci seraient davantage intéressés par le secteur agricole, notamment les serres, la production alimentaire, les infrastructures hôtelières et le tourisme. Election présidentielle américaine Les Etats-Unis ne devraient pas modifier leur politique concernant le Sud Caucase/ Un tel avis a été exprimé par le vice-Ministre des AE, Chavarche Kotcharian, lors d’un point de presse. « Nous avons affaire à un système [de gouvernement américain] stable, adossé sur des experts et spécialistes du terrain stables et des programmes stables, qui ont été élaborés à l’avance », a ajouté M. Kotcharian en se donnant toutefois le temps de « voir quelle sera la politique étrangère adoptée par le nouveau locataire de la Maison Blanche ». « Je ne pense pas qu’il y ait matière à s’inquiéter outre mesure. Il y a toujours matière à travailler ensemble ». Prié de commenter le fait que M. Trump semble ignorer le dossier du HK, le vice-Ministre des AE a estimé qu’un candidat aux élections n’a pas à tout savoir sur toutes les régions du monde. Et d’ajouter que quand il aura à traiter ces questions, il disposera de toutes les informations nécessaires. / Hraparak, Hayastani Hanrapetoutioun France-Arménie Le lycée 119 d’Erevan honoré/ Aravot, 1in.am, Arminfo relèvent que le 10 novembre, l’Ambassadeur de France en Arménie, a remis les certificats de fin d’études à 12 étudiantes et anciens élèves de la filière francophone du lycée N°119 d’Erevan. La cérémonie a eu lieu au Ministère de l’Education, en présence du Ministre M. Levon Mkrtchian. Ces élèves constituent la première promotion de cette filière ouverte en 2013 qui permet, en plus des heures de français prévues par le programme arménien, de suivre un enseignement de 5 heures par semaine d’histoire, de géographie et civilisation en langue française, dispensé par un enseignant mis à disposition par le ministère des affaires étrangères français. L’Ambassadeur a salué la pertinence du choix du français comme langue étrangère, qui constitue une ouverture sur le monde, dans la mesure où elle est parlée dans une cinquantaine de pays. Il a également exprimé sa satisfaction sur la qualité de cette filière puisque deux élèves actuellement en classe de 12ème au lycée N°119 ont respectivement obtenu la première et la seconde place des olympiades internationales de français qui se sont tenues en Bulgarie en octobre dernier. Le Ministre de l’Education, quant à lui, s’est félicité du plein investissement de l’Arménie dans la Francophonie, en remerciant l’Ambassadeur de l’action de la France dans le domaine de l’éducation et de la formation. Rédaction : Meri Hakobian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 11 novembre 2016 http://www.collectifvan.org/pdf/03-51-17-14-11-16.pdf http://www.ambafrance-am.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94919 Collectif VAN : l'éphéméride du 14 Novembre Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 14 novembre (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 14 novembre 1896 -- Empire ottoman : « A neuf heures du matin, la fusillade recommence. Heureusement, c'est encore très loin ; soudain, tandis que la porte est ouverte, et que nos gardes sont dans la cour, leurs fusils restés devant la maison, une bande hurlante arrive. Je tenais bébé, je n'ai que le temps de le jeter sur le lit, de saisir une carabine et de tirer au hasard, en appelant. Aussitôt nos soldats sortent et peuvent reprendre leurs fusils qu'on allait enlever, tandis que Maurice et le cawas font un feu roulant. Cette fois, plusieurs hommes tombent, leurs camarades les emportent tout sanglants. Ils s'éloignent, affolés, en criant : « N'allez pas au consulat, il y pleut du feu. » La matinée se passe sur le qui-vive. Meurtres et pillages partout. Ce n'était pas la troupe mais des montagnards du dehors. Il paraît que les bords de la rivière sont couverts de cadavres. Dans certains endroits, les assassins jouent aux boules avec des têtes qu'ils se lancent. » © Jean-Marie Carzou, Arménie 1915, un génocide exemplaire Calmann-Lévy (2006), Flammarion (1975) Marabout (édition de poche, 1978) Imprescriptible.fr : 1895 ou la répétition générale 14 novembre 1907 -- Empire ottoman : en juillet 1905, les Jeunes-Turcs, qui commencent à s’organiser à Diarbékir, occupent l’office du télégraphe de la ville pour protester contre le brigandage organisé par Ibrahim Pacha. Ils l’occupent à nouveau, le 14 novembre 1907, à l’instigation du neveu du préfet de Diarbékir, Ziya Gökalp. L’office reste occupé pendant onze jours et les rebelles ne se retirent qu’après avoir obtenu du sultan la promesse d’exiler Ibrahim Pacha et de faire restituer les biens qu’il a volés. Une commission d’enquête envoyée de la capitale confirme la décision d’exil, mais le sultan amnistie Ibrahim Pacha et ses hommes. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : La vie quotidienne dans le sandjak de mardin (18961914) 14 novembre 1914 -- Empire ottoman/ Constantinople : proclamation de la Guerre Sainte (Djihad), Une grande partie de la population de la capitale s'est livrée hier à une manifestation qui a duré une huitaine d'heures et s'est déroulée sur les deux rives de la Corne d'Or. Ce meeting était organisé par un comité spécial composé de Kémal-Bey, délégué responsable du comité Union et Progrès de Stamboul [Constantinople] ; d'Ismet-Bey, président du comité de la Défense nationale ; de Chéfik-Bey, président du comité de la Flotte, et d'Izzet-Bey, président de toutes les corporations musulmanes. Cette manifestation avait pour but de démontrer l'accord du peuple avec la déclaration de la guerre sainte promulguée par le Sultan contre les ennemis de l'Islam, qu'il est uni de corps et d'âme au gouvernement et qu'il est prêt à tous les sacrifices pour le bonheur et la grandeur de la patrie. *****Après la déclaration du djihad, le 14 novembre 1914, Nazim parut au balcon de l'ambassade d'Allemagne et, lui qui peu avant était opposé à l'entrée en guerre de la Turquie, présenta l'Allemagne comme l'âme de trois cent millions de musulmans dévoués au Kaiser Guillaume II. On le retrouve, selon un témoin, Falih Rifki (Atay), secrétaire particulier de Talaat puis de Djemal, recrutant à l'Académie de guerre de Constantinople des officiers pour des missions secrètes. En mai 1915, il parla à un meeting dans les environs d'Erzeroum où il appela « au massacre collectif des Arméniens en dehors des villes, des bourgs et des villages, afin d'éviter les épidémies que pourrait entraîner la décomposition des cadavres. Imprescriptible.fr : Les architectes du génocide Proclamation de la Guerre Sainte (Djihad) à Constantinople le 14 (23) novembre 1914 14 novembre 1914 -- Empire ottoman : le village de la province Otsni à Erzeroum a été attaqué dans la nuit par les forces Chete. Le prêtre arménien et de nombreux autres Arméniens ont été tués. Toutes les maisons ont été pillées. Les premières attaques par les forces Chete sur les villages arméniens d'Erzeroum sont rapportés. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1914 14 novembre 1915 -- Empire ottoman/Mémoires d'un déporté [à DeirZor] : une partie des sommes destinées au ravitaillement en pain des déportés fut attribuée à l'ouverture d'un orphelinat sur décision personnelle d'Ali Souad bey. Le 14 novembre 1915, on me confia la tâche d'ouvrir un orphelinat, sa direction et sa gestion générales. Le jour même, 470 orphelins des deux sexes, âgés de 2 à 12 ans, furent enregistrés et immédiatement installés dans le caravansérail de Tchélébi, situé près du bâtiment de la mairie. Des petits orphelins nus et squelettiques venaient toujours s'agglutiner devant la porte de l'orphelinat. Si bien que quelques jours plus tard, nous avions 1 700 orphelins de tous âges et des deux sexes. Le budget attribué était notoirement insuffisant pour un nombre pareil [de pensionnaires]: on pouvait tout au plus offrir quotidiennement à cha cun une soupe de lentille ou de blé concassé (boulghourj et 200 grammes de pain, et nous n'avions absolument rien pour les couvrir la nuit. Ces orphelins s'étaient cependant habi tués à ce genre de vie et même des enfants de deux ans n'exprimaient pas le moindre caprice enfantin, tenaillés qu'ils étaient par la peur du Turc. La tête repliée entre leurs genoux, ils dormaient sur des sols secs ou humides. Le matin, on trouvait devant la porte de l'orphelinat des enfants encore non sevrés, que nous étions bien souvent obligés de tirer du sein de leurs mères mortes pour les ramener. Nous avons ainsi, jour après jour, vu le nombre des nourrissons augmenter dont certains survivaient. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : MIHRAN AGHAZARIAN 14 novembre 1915 -- Empire ottoman : l’Église anglicane et l'Église orthodoxe demandent le président américain Woodrow Wilson de presser le gouvernement allemand pour qu’il intervienne auprès du gouvernement turc pour arrêter le massacre des Arméniens. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (October-December) 14 novembre 1920 -- Empire ottoman : un événement imprévu amena bientôt d’importantes modifications dans l’attitude des Alliés, et spécialement dans celle de la Grande-Bretagne. Le 14 novembre 1920, en Grèce, M. Vénizelos tombait du pouvoir. Cette chute détermina l’Angleterre à consentir à la révision du traité de Sèvres, que la France et l’Italie avaient souhaitée dès le moment même de sa signature. Le vote déconcertant du corps électoral grec, qui se détourna de l’homme qui avait réalisé presque tous les idéals de l’Hellénisme, et qui était en même temps l’ami éprouvé de l’Entente, introduisit en définitive dans le problème oriental, suivant la juste expression du Times, « un facteur d’une incertitude désolante sur le degré de confiance qu’on pourrait avoir dans le peuple grec lui-même ». Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : La situation politique des Alliés dans le Proche-Orient depuis le traité de Sèvres jusqu'à la conférence de Londres 14 novembre 1921 -- Empire ottoman : les trois chefs spirituels des Arméniens de Turquie, le Patriarche des Arméniens grégoriens, le LocumTenens du Patriarcat arménien-catholique et le Chef de la Communauté arménienne protestante adressèrent au Haut-Commissaire de la République française à Constantinople une lettre où ils lui annoncèrent « la résolution formelle des Arméniens, concentrés dans la région (de la Cilicie) d’émigrer une nouvelle fois pour échapper à une extermination inéluctable et prochaine ». Les Patriarches rappelèrent en même temps que c’étaient les Puissances qui, en reconnaissance des sacrifices consentis par la nation arménienne durant la guerre, avaient rassemblé et installé provisoirement en Cilicie les populations déportées. Ils rappelaient que le service des Arméniens aux côtés des Alliés, et surtout aux côtés des Français, leur avait attiré la haine inexorable des Turcs. Ils déclaraient ne pouvoir assumer la responsabilité d’empêcher leurs compatriotes de Cilicie de recourir à la mesure désespérée de l’émigration « sans leur indiquer des garanties suffisantes pour la conservation de leur existence physique ». Ces garanties devraient consister ou dans le maintien en Cilicie des forces françaises ou d’autres contingents alliés jusqu’à la conclusion de la paix, ou dans l’octroi aux Arméniens du droit de l’option pour la nationalité d’une puissance alliée, option qui accorderait aux Arméniens la protection de cette puissance. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible.fr : L’accord franco-turc d’Angora du 20 octobre 1921 et l’exode des Arméniens de la Cilicie 14 novembre 1921 -- Empire ottoman : lettre de Vahan Portoukalian à Kourken Tahmazian] ; Adana, 14 novembre 1921, « Mon cher ami, En exécution de l’accord du 20 octobre, l’évacuation de la Cilicie a effectivement commencé. Dès que la nouvelle a été connue, l’exode des chrétiens a commencé dans des proportions que nul n’imaginait. à Adana seulement, jusqu’à ce jour, il a été délivré 18 000 laissez-passer. Si on compte en moyenne trois personnes par laissez-passer (il y en a souvent cinq, six), cela fait environ 45 000 personnes qui s’en vont. Les Turcs sont très impressionnés par ce départ. Ils tentent démarches sur démarches pour l’enrayer. Les journaux kémalistes — pardon nationalistes, c’est ainsi qu’on doit dire et écrire à présent — qui, jusqu’à ces derniers jours, fulminaient de terribles menaces contre les Arméniens de Cilicie et leur promettaient un sérieux règlement de comptes, sont devenus quasi paternels ; ils plaignent cette malheureuse population arménienne et l’assurent que l’émigration est une erreur lamentable, que les Arméniens seront très heureux sous le régime turc. Mais ils n’arrivent pas à inspirer confiance, et pour cause. » ****** « Le 14 novembre. - Le journal Adana-Postassi publie une nouvelle loi du Parlement d’Angora, remplaçant pour les chrétiens le service militaire par une taxe d’exonération de mille six cents et trois cents livres turques par personne et par an, suivant la fortune. Cette fortune est évaluée d’après les chiffres des affaires, ou d’après le train de maison ou d’après une estimation faite par la municipalité, de sorte que le plus misérable portefaix payera trois livres turques par an pour échapper aux tortures et à la mort. On ne tuera plus les chrétiens ; on les ruinera ; ou plutôt on les obligera à s’expatrier. « La Turquie aux Turcs ». Un télégramme du Haut-Commissariat interdit de délivrer des passeports pour la Syrie à toute personne dépourvue de moyens d’existence. Un second télégramme arrivé dans la soirée interdit de laisser embarquer pour la Syrie les personnes même qui [ont] leur passeport, si elles ne peuvent justifier [de] leurs moyens d’existence. Ces malheureux ont tout vendu ; ils ont tout abandonné ; ils sont parqués, plus de trois mille, dans la gare et les environs, couchant à la belle étoile, attendant de pouvoir prendre d’assaut un train qui les conduise soit à Mersine, soit à Alexandrette. Ces deux villes sont tellement encombrées qu’à Mersine une ocque de pain coûte une livre turque. Et la France qui les a réduits à cette extrémité, leur ferme la porte. Est-ce là ce que M. Briand appelle s’en aller à la française ? Est-ce là ce que la France avait promis aux chrétiens de la Cilicie ? Mais faites leur donc la grâce de les égorger ; ce sera moins barbare. » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : L’évacuation française de la Cilicie en 1921 vue par l’officier Vahan Portoukalian 14 novembre 1938 -- les Juifs sont chassés des universités allemandes par les nazis. wikipedia 14 novembre 1941 -- Première Aktion sur une grande échelle à Zaleszczyki (district de Tarnopol, R.S.S. d'Ukraine) : elle commence par l'assassinat de 800 juifs. De nombreux jeunes gens sont arrêtés et déportés au camp de travail forcé de Kamionka. Lors de l'invasion allemande, la communauté comptait 5 000 âmes. Une Aktion est déclenchée contre les juifs de Slonim (province de Grodno, R.S.S. de Biélorussie) avec la participation de Lituaniens et de Biélorusses : 9 000 juifs sont conduits hors du ghetto et massacrés près de Czepielov. Quelques juifs seulement parviennent à fuir. Israelvivra.com 14 novembre 1942 -- 6 000 juifs du ghetto de Grodno sont arrêtés en trois jours par les SS et des auxiliaires lettons. Ils sont déportés au camp d'extermination d'Auschwitz. 500 juifs de Makov Mazoviecki (province de Varsovie) sont déportés au camp d'extermination de Treblinka. Des juifs vivaient dans la ville depuis le XVIe siècle. Lors de l'invasion allemande, la communauté atteignait 3 500 âmes. Israelvivra.com 14 novembre 1943 -- Des fascistes italiens assassinent 3 juifs dans les rues de Ferrare. Israelvivra.com 14 novembre 2005 -- Belgique : lundi 14 novembre 2005, le Tribunal de Première Instance de Bruxelles a rendu un verdict confirmant que les qualifications de « menteur », « négationniste » et « délinquant » peuvent légitimement s’appliquer au Secrétaire d’Etat bruxellois Emir Kir (PS). Celui-ci a immédiatement annoncé qu’il ferait appel. M. Kir avait porté plainte contre les animateurs du site Internet « suffrage-universel.be », MM. Mehmet Koksal et Pierre-Yves Lambert, au motif que ceux-ci l’y avaient affublé de ces épithètes, respectivement pour avoir prétendu être titulaire d’un diplôme qu’il n’a pas, pour avoir participé à une manifestation et pris des positions visant à nier le Génocide des Arméniens et enfin pour avoir pris des libertés avec la loi au sujet de dépenses électorales. Sa plainte s’est donc totalement retournée contre lui et confirme notamment que nier le Génocide des Arméniens ne relève pas de la liberté d’opinion mais constitue bien un acte négationniste. CDCA Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=58609 TURQUIE Pour la libération immédiate d'Olivier Bertrand Libération Par La Société des journalistes et du personnel de Libération — 12 novembre 2016 à 11:20 Le journaliste du média en ligne Les Jours, ex-collaborateur de «Libération», a été arrêté en Turquie vendredi à Gaziantep pendant un reportage. Pour la libération immédiate d'Olivier Bertrand Notre confrère Olivier Bertrand, journaliste au site d’information Les Jours, a été arrêté vendredi au cours d’un reportage à Gaziantep. Il travaillait à une série d’articles baptisée «la Charnière», consacrée à l’après-coup d’Etat manqué en Turquie. Il est actuellement détenu dans un commissariat de la ville sans aucune explication et sa rédaction n’a pas de nouvelles depuis vendredi aprèsmidi. Reporters sans frontières «considère que sa garde à vue est illégitime et relève de l’intimidation». Libération s’associe à nos confrères des Jours pour exiger sa libération immédiate. La Société des journalistes et du personnel de Libération http://www.liberation.fr/planete/2016/11/12/pour-la-liberationimmediate-d-olivier-bertrand_1527960?xtor=rss450&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter Le directeur de «Cumhuriyet» et un journaliste français des «Jours» arrêtés Par LIBERATION — 11 novembre 2016 à 19:46 (mis à jour le 12 novembre 2016 à 17:36) Un ancien journaliste de «Libération» est notamment retenu à Gaziantep, «sans motif par la police». Les autorités turques ont arrêté vendredi le patron du quotidien d’opposition Cumhuriyet, après avoir incarcéré plusieurs de ses journalistes. On a appris vendredi soir qu’Olivier Bertrand, journaliste au site les Jours et ancien de Libération, était aussi retenu à Gaziantep «sans motif par la police» selon le média en ligne. Reporters sans frontières a réagi sur son compte Twitter, considérant que «cette garde à vue est illégitime et relève de l’intimidation». La députée turque Selina Dogan a affirmé qu'Olivier Bertrand n'avait simplement pas de permis de travail dans le pays, où il se trouve depuis plus d'un an, et qu'il allait être rapatrié. Cela pourrait prendre quelques jours «en attendant que le gouverneur de Gaziantep statue sur sa situation», selon le représentant de RSF en Turquie, Erol Onderoglu, qui s'exprimait auprès de l'AFP, et a pu téléphoner à Olivier Bertrand. «Il était alors dans une voiture de police qui l’emmenait à l’hôpital pour passer un examen médical, comme c’est la pratique avant un placement en garde à vue », a-t-il dit. Sur le site des Jours, Olivier Bertrand explique vouloir «couvrir la société turque aujourd'hui, au-delà de ses actualités, dramatiques et très denses. Les débats qui la traversent, les combats, les dépressions collectives. Un enjeu au-delà du pays car la Turquie reste cette agrafe fragile entre Europe et orient.» Quant à Akin Atalay, président du directoire de Cumhuriyet, il a été interpellé à son arrivée à l’aéroport Atatürk d’Istanbul et également placé en garde à vue, a indiqué le journal sur son site internet. Il était visé par un mandat d’arrêt dans le cadre d’une enquête sur des «activités terroristes». Hostile au président Recep Tayyip Erdogan, Cumhuriyet, fondé en 1924, s’est transformé en machine à scoops sous la houlette de son ancien rédacteur en chef Can Dündar, multipliant les enquêtes embarrassantes pour le pouvoir. Le journal a notamment affirmé de manière retentissante en 2015, vidéo à l’appui, que les services secrets turcs avaient fourni des armes à des rebelles islamistes en Syrie. La semaine dernière, neuf journalistes de Cumhuriyet avaient déjà été placés en détention. Le président du Parlement européen a réagi dans l'après-midi samedi, demandant la libération des journalistes. http://www.liberation.fr/planete/2016/11/11/le-directeur-de-cumhuriyetet-un-journaliste-francais-des-jours-arretes_1527873 Turquie. Paris exige la libération du journaliste français retenu Ouest France Modifié le 13/11/2016 à 11:42 | Publié le 13/11/2016 à 11:35 Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a "exigé" dimanche la libération d'un journaliste français, Olivier Bertrand, retenu depuis vendredi par la police en Turquie, qualifiant cette détention d'"inadmissible". « Nous sommes en contact permanent avec lui par notre ambassade. Nous faisons tout pour obtenir sa libération », a déclaré M. Ayrault. « Ce qui se passe est profondément choquant, inadmissible. La France exige la libération de ce journaliste », a-t-il insisté. Olivier Bertrand, journaliste au média en ligne Les Jours, a été arrêté vendredi alors qu'il effectuait un reportage à Gaziantep, proche de la frontière syrienne. Relations tendues entre Ankara et Bruxelles Cette interpellation survient alors que les relations entre Ankara et Bruxelles se sont tendues ces dernières semaines, après l'arrestation de plusieurs journalistes et opposants politiques turcs. Depuis la tentative de coup d'Etat du 15 juillet, les autorités turques ont lancé des purges qui ont notamment frappé les médias et les journalistes turcs de plein fouet. Vendredi, le patron du quotidien d'opposition Cumhuriyet, Akin Atalay, a été placé en garde à vue, quelques jours après l'incarcération du rédacteur en chef et de plusieurs collaborateurs du journal. « Il ne faut surtout pas arrêter de parler avec la Turquie, ce serait une profonde erreur », a estimé M. Ayrault, tout en dénonçant « les atteintes à la liberté de la presse et les arrestations arbitraires ». http://www.ouest-france.fr/monde/turquie/turquie-paris-exige-laliberation-du-journaliste-francais-retenu-4608822/ Erdogan compte sur Trump pour extrader son rival, l’imam Gülen Le dirigeant escompte une détente dans les relations entre Ankara et Washington, très dégradées depuis le coup d’Etat raté de juillet. LE MONDE | 11.11.2016 à 11h35 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Entre Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan, le courant est passé. Mercredi 9 novembre, au lendemain de la victoire du candidat républicain à la Maison Blanche, le président turc l’a appelé pour le féliciter. Qualifiée de « sincère », la conversation a abordé le sujet qui taraude l’élite islamo-conservatrice au pouvoir, à savoir l’extradition de Fethullah Gülen. Ankara considère que le prédicateur musulman, exilé en Pennsylvanie depuis 1999, a orchestré le putsch raté du 15 juillet contre le président turc. M. Erdogan est confiant. « Une nouvelle ère s’ouvre », a-t-il déclaré dans une allocution retransmise à la télévision mercredi. La Turquie, qui entretenait des relations tendues avec l’administration Obama, mise sur de meilleurs échanges avec Donald Trump. Le premier gage de ce réchauffement devrait être l’extradition de l’imam Gülen vers la Turquie, « le plus vite possible », a martelé le premier ministre Binali Yildirim. Voici des mois que les autorités turques réclament en vain que le prédicateur leur soit livré. Récemment, Bekir Bozdag, le ministre de la justice, s’est rendu aux Etats-Unis pour plaider la cause du gouvernement turc, décrivant Fethullah Gülen, 75 ans, comme le chef d’une organisation secrète et criminelle impliquée dans le blanchiment d’argent et occupée à infiltrer toutes les institutions d’Etat. Le chef religieux, qui gère plus d’un millier d’écoles dans le monde, est, selon le discours officiel, « le nouveau Ben Laden ». Fut un temps où les ténors du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) accouraient au domaine du hoca (« maître ») Gülen en Pennsylvanie, pour lui baiser la main. Combien de fois Recep Tayyip Erdogan ne lui a-t-il pas lancé dans ses discours un vibrant hommage « par-delà l’Atlantique » ? Longtemps alliés, les deux hommes, engagés dans une lutte sans merci pour le leadership de l’islam politique en Turquie, sont désormais ennemis. A défaut d’extradition, Ankara voudrait que l’imam soit placé en garde à vue aux Etats-Unis, que son action à la tête de son mouvement secret soit paralysée, que ses écoles soient fermées. « Notre allié turc est en crise » Avec l’élection de Donald Trump, ce souhait est peut-être en passe d’être exaucé. « Nous ne devrions pas lui donner l’asile », écrivait Michael Flynn, pressenti pour devenir le conseiller à la sécurité nationale du président élu, sur le site Internet américain The Hill, le 8 novembre. Dans son article, intitulé « Notre allié turc est en crise, il a besoin de notre soutien », Michael Flynn compare Fethullah Gülen à l’ayatollah Khomeyni, le père de la révolution iranienne de 1979, ainsi qu’à Hassan Al-Banna, le fondateur de la confrérie des Frères musulmans. Le militaire assure que les 160 écoles du réseau Gülen implantées aux Etats-Unis fonctionnent « grâce à l’argent du contribuable américain », tandis que leurs enseignants – venus de Turquie – jouissent d’un régime de visas particulier. Et de conclure : « Nous devons voir le monde avec les yeux de la Turquie. Qu’aurions-nous fait si, après le 11 septembre 2001, nous avions appris qu’Oussama Ben Laden résidait dans une belle villa sur la côte turque et que ses 160 écoles étaient financées par les contribuables turcs ? » Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Journaliste au Monde En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/procheorient/article/2016/11/11/erdogan-compte-sur-trump-pour-extrader-sonrival-l-imam-gulen_5029461_3218.html#YcX6JKJI7ryy0pZQ.99 Purge en Turquie : Erdogan continue à s'acharner sur la presse Nouvel Obs Le patron du principal quotidien d'opposition vient d'être arrêté. Le Premier ministre turc pourrait trouver en Trump un nouvel allié. L'ObsPublié le 11 novembre 2016 à 16h47 Les autorités turques ont arrêté vendredi 11 novembre le patron du quotidien d'opposition "Cumhuriyet", Akin Atalay, à son arrivée à l'aéroport Atatürk d'Istanbul, plus exactement à sa descente d'avion en provenance d'Allemagne. Des policiers l'ont fait monter dans un véhicule qui attendait sur le tarmac de l'aéroport. Il a été placé en garde à vue, a indiqué "Cumhuriyet" sur son site. Il était visé par un mandat d'arrêt dans le cadre d'une enquête sur de prétendues "activités terroristes". Mais la raison de son arrestation semble être davantage politique. Farouchement hostile au président Recep Tayyip Erdogan, le quotidien "Cumhuriyet", fondé en 1924, s'est transformé en machine à scoops sous la houlette de son ancien rédacteur en chef Can Dündar, multipliant les enquêtes embarrassantes pour le pouvoir. Il a notamment publié en 2015 une enquête retentissante affirmant, vidéo à l'appui, que les services secrets turcs avaient fourni des armes à des rebelles islamistes en Syrie. Recep Tayyip Erdogan avait alors affirmé que Can Dündar allait "payer le prix fort". Depuis, il semble qu'une purge soit en cours. Condamné pour "révélation de secrets d'Etat" en première instance, Can Dündar vit désormais en Allemagne. La semaine dernière, neuf journalistes de Cumhuriyet, dont le rédacteur en chef Murat Sabuncu, ont été placés en détention, une mesure qui a suscité l'inquiétude des défenseurs des droits de l'Homme et des critiques internationales. Vous aimez cet article ?Inscrivez-vous à la Newsletter de l'Obs× S'inscrire Le parquet avait annoncé au moment des arrestations que celles-ci se faisaient dans le cadre d'une enquête pour "activités terroristes" en lien avec le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen - accusé d'avoir ourdi le putsch raté - et avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). La voix de la Turquie Après les arrestations de ses journalistes, Cumhuriyet avait assuré qu'il lutterait "jusqu'au bout", dans un pays où la presse a été particulièrement visée par les purges menées depuis le putsch avorté de juillet. Des opposants au président Erdogan et des organisations de défense des droits de l'homme accusent les autorités de se servir de l'état d'urgence instauré après le putsch manqué pour étouffer toute critique. "'Cumhuriyet', c'est la voix de la Turquie, c'est le souffle de la Turquie", a déclaré Hüseyin Karabulut, qui fait partie d'un comité de soutien dont les membres se relaient devant le siège du journal à Istanbul. Karabulut dit redouter le placement du quotidien sous tutelle, de la même manière qu'un administrateur avait été nommé par le gouvernement en mars dernier à la tête du grand quotidien "Zaman", jugé proche de Fethullah Gülen. "S'il y a une mise sous tutelle, la Turquie aura perdu sa voix", estime Karabulut. Les autorités turques nient pour leur part toute atteinte à la liberté de la presse et affirment que les seuls journalistes arrêtés sont ceux liés à des "organisations terroristes", expression désignant le PKK et le réseau güléniste. Pas de liberté de la presse Les arrestations de journalistes et la fermeture de médias ont exacerbé les tensions entre Ankara et l'UE, qui a plusieurs reprises dit son inquiétude devant l'ampleur des purges menées dans le pays après le putsch avorté. Dans son dernier rapport d'étape sur le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE publié mercredi à Bruxelles, la Commission européenne a ainsi critiqué un "sérieux retour en arrière" sur les critères d'adhésion, en particulier en ce qui concerne la liberté d'expression et l'état de droit dans le pays. La Turquie a rejeté ces conclusions les jugeant "loin d'être objectives". Et pourtant, selon l'Association des journalistes de Turquie (TGC), 170 organes de presse ont été fermés, 105 journalistes placés en détention et 777 cartes de presse annulées depuis la tentative de coup d'Etat du 15 juillet. La Turquie est 151e au classement mondial de la liberté de la presse dressé par RSF en 2016, derrière le Tadjikistan et juste devant la République démocratique du Congo. Même le représentant de Reporters Sans Frontières (RSF) en Turquie Erol Önderoglu est actuellement jugé à Istanbul pour "propagande terroriste". Il a participé à une campagne de solidarité avec un quotidien pro-kurde. Trump, nouvel allié Le régime d'Erdogan semble avoir un allié à la Maison-Blanche. Lorsqu'il a appelé Donald Trump pour le féliciter de son élection, le président turc a demandé au futur président américain l'extradition de Fethullah Gülen, très influent prédicateur musulman exilé en Pennsylvaniedepuis 1999, ancien allié d'Erdogan, mais qui est accusé aujourd'hui d'avoir organisé depuis d'avoir organisé le putsch du 15 juillet contre le président turc. "Une nouvelle ère s'ouvre", a déclaré le Premier ministre, qui demande qu'au moins Fethullah Gülen soit arrêté aux Etats-Unis. Michael Flynn, conseiller qui pourrait jouer un rôle important auprès du futur président américain, a déclaré, comme le relève "Le Monde" : "Nous devons voir le monde avec les yeux de la Turquie. Qu’aurions-nous fait si, après le 11 septembre 2001, nous avions appris qu’Oussama Ben Laden résidait dans une belle villa sur la côte turque et que ses 160 écoles étaient financées par les contribuables turcs ?" http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161111.OBS1077/purge-enturquie-erdogan-continue-a-s-acharner-sur-la-presse.html Bruxelles n’ose pas rompre avec Ankara L’accord UE-Turquie sur les migrants est de plus en plus fragilisé par le virage autoritaire d’Erdogan. LE MONDE | 11.11.2016 à 11h20 • Mis à jour le 11.11.2016 à 11h29 |Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) et Cécile Ducourtieux(Bruxelles, bureau européen) Combien de temps les Européens et Ankara vont-ils continuer à faire « comme si » ? Comme s’ils continuaient à négocier sérieusement un processus d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne (UE), comme s’ils étaient prêts à la libéralisation, dans les semaines qui viennent, des visas pour les Turcs – alors qu’aucune capitale européenne n’en veut plus –, pendant que, de son côté, le président Recep Tayyip Erdogan tourne de plus en plus ostensiblement le dos aux valeurs démocratiques ? Ce n’est probablement pas lundi 14 novembre, lors d’un conseil des ministres des affaires étrangères à Bruxelles, où la question turque doit être abordée, que les Européens vont sortir de l’ambiguïté. Les diplomates s’attendent à des protestations des Autrichiens, qui réclament la fin du processus d’adhésion, entamé en 2005, relancé fin 2015 mais de nouveau officieusement gelé. Cela ne devrait pas aller plus loin. Chasse aux passeurs Pas question à Bruxelles et à Berlin de rompre le fil ténu qui les relie à Ankara, même si le président Erdogan poursuit, au mépris des libertés publiques, les purges à grande échelle après le coup d’Etat manqué de juillet, et que les dérives vers un régime autoritaire sont de plus en plus évidentes. Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, doit se rendre mardi en Turquie pour ne pas « claquer la porte » au nez d’Ankara, a-t-il déclaré mercredi. En mars dernier, la Turquie a signé un accord avec l’Union, qui a contribué à arrêter... L’accès à la totalité de l’article est protégé http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/11/bruxelles-n-ose-pasrompre-avec-ankara_5029431_3214.html La Turquie vire à la dictature en toute tranquillité Vadim Kamenka Jeudi, 10 Novembre, 2016 Humanité Dimanche Le coup d'État raté du 15 juillet a fourni à Erdogan un prétexte pour lancer la transformation de l'État turc en État AKP, en neutralisant tous les contrepouvoirs. Neuf journalistes du quotidien « Cumhuriyet » (République) et neuf députés de la formation kurde HDP viennent d'être arrêtés de façon arbitraire, dans le silence assourdissant des chancelleries européennes. Recep Tayyip Erdogan emmène la Turquie vers la dictature. Depuis la tentative de coup d'État à la mi-juillet, les arrestations sont massives. En moins de quatre mois, 150 000 personnes ont été interpellées, placées en détention ou démises de leurs fonctions dans l'armée, la police, la fonction publique, la magistrature, la presse, l'enseignement supérieur... Cette vaste chasse aux sorcières, organisée par le président turc et son parti islamo-conservateur l'AKP (Parti de la justice et du développement), lui a permis de « poursuivre sa stratégie liberticide et lancer enfin une vaste opération pour réduire toute forme d'opposition. Cela vise une reconfiguration de l'appareil d'État en Turquie pour en faire un État "AKP" », constate Didier Billion, de l'Iris. Désormais ces arrestations affectent des cercles de plus en plus larges de la population. RETOUR DE LA PEINE DE MORT L'état d'urgence, instauré le 22 juillet, confère au gouvernement le pouvoir de promulguer des décrets ayant force de loi. Cela permet de contourner toute opposition. Dans cette optique, Erdogan a fait alliance, depuis les législatives de juin, avec l'extrême droite nationaliste et la frange ultra-islamiste. « Il veut rétablir la peine de mort, intervenir en Syrie, en Irak. C'est une fuite vers l'abîme dont on ne voit pas comment il peut sortir », analyse le politologue Hamit Bozarslan (1). Une stratégie qui vient encore de faire de nouvelles victimes : les journalistes et les Kurdes. En ce mois de novembre, le pouvoir a décidé de placer en détention 9 journalistes du quotidien de gauche « Cumhuriyet » (République), et 9 députés de la formation kurde HDP (le Parti démocratique des peuples). Ils sont accusés de soutenir les rebelles kurdes ou d'appartenir aux réseaux du prédicateur Fethullah Gülen, qu'Ankara considère comme l'instigateur du coup d'État manqué du 15 juillet. C'est dans la nuit du 3 au 4 novembre que le régime a interpellé des élus de la troisième force politique du Parlement (59 députés sur 550), dont les deux coprésidents Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag, qui viennent d'être écroués. Ils ont été emmenés, en hélicoptère, dans des lieux de détention situés loin des régions kurdes. Demirtas à Edirne, non loin de la frontière bulgare, et Yüksekdag à Kocaeli, une ville proche d'Istanbul. De manière prémonitoire, en juillet, le député d'Istanbul Selahattin Demirtas écrivait dans « le Monde diplomatique »(2) : « Le chef de l'État considère notre parti comme un obstacle à l'instauration d'un pouvoir autocratique. Parce que notre formation constitue la principale plateforme pour les forces populaires et démocratiques turques en général, et pour le mouvement politique kurde en particulier, il entend la réduire au silence. » À la suite des arrestations, la réponse du HDP n'a pas tardé : le 6 novembre à Diyarbakir, la grande ville kurde du sud-est de la Turquie, Ayhan Bilgen, son porte-parole, a annoncé « cesser toute activité au Parlement en réponse à l'attaque la plus intense et la plus sinistre lancée contre notre mouvement ». CULTE DE LA PERSONNALITÉ Depuis 2015, face à un recul électoral, une contestation sociale (Gezi, Bursa), des conflits à ses frontières (Syrie, Irak), Erdogan a répondu par une stratégie de la tension en polarisant le pays. Le président a voulu s'afficher comme le seul rempart contre le terrorisme à la suite des nombreux attentats dont la Turquie est victime (Suruç, Ankara, Istanbul, Gaziantep). Les Kurdes redeviennent l'ennemi public numéro un et le conflit reprend dans le Sud-Est. « Deux Turquie s'affrontent, l'une musulmane, conservatrice et économiquement libérale, et l'autre moderniste, élitiste et laïque au sens turc du terme. Recep Tayyip Erdogan a parfaitement compris que plus il active cette opposition traditionnelle, plus il progresse électoralement, car il se trouve du côté de la majorité sociologique du pays, qui s'affirme comme musulmane et conservatrice », explique encore Didier Billion (3). Dans une tribune publiée dans le « Washington Post », le journaliste Asli Aydintasbas , de « Cumhuriyet », estime que « l'histoire de la Turquie est en train de devenir la saga déchirante d'une démocratie musulmane naissante qui tourne le dos à sa chance historique d'aller vers le progrès pour se contenter d'un modèle familier de despotisme au Moyen-Orient, succombant à un culte rétrograde de la personnalité ». « L'Histoire vous marquera du sceau de la honte », titrait « Cumhuriyet » à l'encontre de l'exécutif turc au lendemain des nouvelles arrestations touchant le HDP. Plusieurs politologues en Turquie évoquent la peur du scénario égyptien pour expliquer l'attitude du régime. Le politologue Bayram Balci(4) rappelle que « l'AKP avait incité les Frères musulmans égyptiens à se présenter aux élections et s'était réjoui de l'accession de Mohamed Morsi au pouvoir. Seulement, le coup d'État militaire de 2013 et la condamnation à mort de Morsi ont été vécus comme un traumatisme pour Erdogan, qui est persuadé que, s'il faiblit, il subira le même destin ». SEULE L'ALLEMAGNE... De nombreuses associations et personnalités témoignent de mauvais traitements et d'actes de torture dont sont victimes les Kurdes, journalistes, magistrats arrêtés ces derniers mois. Face à ce basculement dans la dictature, Can Dündar, exrédacteur en chef du journal d'opposition « Cumhuriyet », réfugié en Allemagne depuis cet été, réclame « des actes »! C'est son appel fait aux Européens. Outre-Rhin, le ton se durcit enfin. Dans un entretien au quotidien « Die Welt », Michael Roth, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, a rappelé que les personnes « persécutées pour des raisons politiques (...) peuvent demander l'asile en Allemagne et cela ne concerne clairement pas que les journalistes ». En Allemagne toujours, le président de la République, Joachim Gauck, et le ministre des Affaires étrangères , Frank-Walter Steinmeier, ont réclamé une position ferme de l'UE à l'encontre d'un gouvernement turc qui instrumentalise la justice et envisage le retour de la peine de mort. L'Allemagne apparaît comme un des rares pays à sortir du silence embarrassé des chancelleries européennes et des dirigeants. Devant ce nouveau coup de force, il est temps de « stopper ce basculement vers la dictature », comme l'exige le député européen Patrick Le Hyaric. Les dirigeants européens ne peuvent plus se contenter de maigres critiques. Heureusement, l'opinion publique a réagi en Allemagne, en Grèce, en France, où plusieurs rassemblements ont eu lieu, le 7 novembre, pour protester contre ces arrestations et montrer leur soutien vis-à-vis des Kurdes et des journalistes. (1) « Turquie : la vérité sur la "dictature fascisante" d'Erdogan », d'Ursula Gauthier, site de « l'Obs ». (2) « L'homme qui se prend pour un sultan », « le Monde diplomatique », juillet 2016. (3) « L'autoritarisme structurant de la vie politique en Turquie », « le Figaro », 17 août 2016. (4) « Turquie : la vérité sur la "dictature fascisante" d'Erdogan » d'Ursula Gauthier, site de « l'Obs ». Vadim Kamenka http://www.humanite.fr/la-turquie-vire-la-dictature-en-toute-tranquilite620301 Turquie : l’opposition parlementaire sur la sellette Après l’arrestation de neuf députés du parti pro-kurde HDP, les républicains du CHP, première formation d’opposition, se retrouvent dans la ligne de mire du pouvoir. LE MONDE | 12.11.2016 à 06h35 • Mis à jour le 12.11.2016 à 08h05 | Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Le chef du Parti républicain du peuple (CHP, opposition laïque), Kemal Kilicdaroglu, est sorti de ses gonds, vendredi 11 novembre, en Turquie, pour dénoncer la répression qui est menée par le gouvernement islamo-conservateur au nom de l’antiterrorisme depuis le putsch raté du 15 juillet. « La moindre critique est suivie d’une convocation au tribunal », s’est insurgé M. Kilicdaroglu lors d’un discours prononcé devant son groupe parlementaire à Ankara. « Je supplie les autorités de me convoquer au tribunal moi aussi. Mais elles ne le font pas, elles ont peur. Elles savent que j’ai les preuves de leur coopération avec les terroristes », a-t-il déclaré. Selon lui, le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo conservateur, au pouvoir depuis 2002) est « la seule formation politique qui collabore avec des organisations terroristes. Au Moyen-Orient, avec AlNosra et l’organisation Etat islamique [EI], en Turquie avec le PKK [Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit] et avec la mouvance Gülen », la communauté du prédicateur Fethullah Gülen. Exilé aux Etats-Unis depuis 1999, le chef religieux est décrit par Ankara comme le cerveau du putsch. Mais il était du côté de l’AKP lors de son accession au pouvoir. La purge ne faiblit pas Visiblement excédé, M. Kilicdaroglu a fustigé la direction du pays, sans la nommer. « Vous avez soigné les militants de l’EI en Turquie. Vous avez fermé les yeux sur les passages des djihadistes. C’est à cause de vous si cette organisation s’en prend à notre nation. Vous avez nourri et élevé le mouvement Gülen. Vous leur avez donné tout ce qu’ils voulaient. Vous leur avez ouvert les portes des institutions. C’est à cause de vous si cette organisation est devenue une réelle menace pour notre population. » Le danger guette. « Des affrontements » pourraient se produire si les dirigeants en place persistaient à « agir hors du cadre légal pour instaurer un changement de régime », assure M. Kilicdaroglu. Profitant des pouvoirs exceptionnels qui lui sont conférés par l’état d’urgence – il est en vigueur depuis le 20 juillet et le restera jusqu’au 20 janvier 2017 – le gouvernement a fait procéder à l’arrestation de plus de 30 000 personnes tandis que 110 000 salariés ont été suspendus ou limogés. La purge ne faiblit pas. Chaque jour apporte son lot de nouvelles arrestations et de nouveaux limogeages. Elle s’est élargie aux élus kurdes avec l’arrestation des deux maires de la ville de Diyarbakir (sud-est du pays) et la destitution de plusieurs autres, remplacés par des administrateurs judiciaires. Elle a atteint des sommets avec l’arrestation, le 5 novembre, de neuf députés du Parti de la démocratie des peuples (HDP, pro-kurde), dont les deux coprésidents, Selahattin Demirtas et Figen Yuksekdag, inculpés de collaboration avec le PKK. Inquiétude et désarroi dans le camp laïc Les arrestations récentes d’une dizaine de salariés du quotidien kémaliste Cumhuriyet, dont le chroniqueur Kadri Gursel, le rédacteur en chef Murat Sabuncu, le caricaturiste Musa Kart ont contribué à semer l’inquiétude et le désarroi parmi le camp laïc. Tous sont accusés de mener des « activités terroristes » pour le compte de Gülen et du PKK « sans en être membres », stipule l’acte d’accusation. Enfin Akin Atalay, le président du directoire de Cumhuriyet, a été arrêté vendredi à Istanbul, à l’aéroport Atatürk, alors qu’il venait de rentrer d’un séjour en Allemagne. Visé par un mandat d’arrêt, accusé d’« activités terroristes », il a aussitôt été placé en garde à vue. Lire aussi : Turquie : arrestation du patron du quotidien d’opposition « Cumhuriyet » D’après son épouse, Adalet Atalay, le gouvernement cherche à prendre le contrôle du quotidien en nommant à sa tête un administrateur judiciaire. Fondé en 1924, un an après la naissance de la République, Cumhuriyet est dans le collimateur de l’AKP depuis qu’il a révélé, en 2015, la fourniture d’armes par les services à des rebelles islamistes en Syrie. Les députés du CHP risquent-ils un jour d’être voués au même sort que leurs collègues du HDP ? La question se pose avec une plus grande acuité depuis le 8 novembre, jour où le président Recep Tayyip Erdogan a porté plainte, via son avocat, contre le CHP et contre l’ensemble de ses députés au Parlement (134 sur 550) dont M. Kilicdaroglu. Principal parti d’opposition au parlement, le CHP est poursuivi pour insulte envers le chef de l’Etat. Son crime ? Avoir déclaré dans un récent communiqué, qu’un « coup d’Etat autoritaire » orchestré par « le palais présidentiel », était en cours de réalisation contre les médias et contre l’opposition parlementaire. Marie Jégo (Istanbul, correspondante) Journaliste au Monde http://www.lemonde.fr/europe/article/2016/11/12/turquie-l-oppositionparlementaire-sur-lasellette_5029901_3214.html?utm_medium=Social&utm_campaign=Echob ox&utm_source=Facebook&utm_term=Autofeed#link_time=1478929673 GRECE “Aube Dorée, une affaire personnelle”, le film qui met à nu les néonazis grecs Télérama Propos recueillis par Fabien Perrier Publié le 13/11/2016. Mis à jour le 13/11/2016 à 19h20. Le film tourne en France et en Europe, mais il n'a été projeté qu'une fois, dans une seule salle, en Grèce. Il traite pourtant de ce pays et, plus exactement, du parti Aube Dorée. Un mouvement néonazi que dissèque la journaliste Angélique Kourounis, correspondante de Radio France et “Charlie Hebdo” à Athènes. « Mon homme est juif, un de mes fils gay, un autre anar et moi féministe de gauche, fille d'immigré. Si Aube dorée arrive aux affaires, notre seul problème sera dans quel wagon nous monterons. » C'est par ces mots que commence le documentaire de la journaliste franco-grecque Angélique Kourounis, Aube dorée, une affaire personnelle. La correspondante de Radio France et Charlie Hebdo, née en 1963 et qui a grandi en France, aborde le parti néonazi hellène via ses obsessions, ses peurs. Aube dorée renvoie, selon elle, aux heures les plus sombres de l'histoire européenne, aux déportations, et risque de les faire ressurgir. Hypothèse exagérée ? Pas sûr... Angélique Kourounis, qui habite un quartier populaire d'Athènes, enquête depuis des années sur l'organisation de ce qui n'était, à la base qu'un groupuscule ne dépassant pas les 0,1% aux élections. En 2012, c'est le choc. Aube dorée récolte près de 8% aux législatives anticipées et parvient à faire élire vingt-et-un députés. Un mois plus tard, de nouvelles élections ont lieu : les néonazis récoltent un score quasiment identique. Depuis, ils sont implantés dans le paysage politique grec au point de devenir la troisième force électorale. Pas forcément étonnant, dans un pays qui subit depuis 2010 une politique d'austérité sans faille, imposée par le FMI, l'Union Européenne et la Banque Centrale Européenne, en échange d'un prêt évitant la faillite de l'Etat, et où, dans ce contexte de coupes budgétaires, de baisses des salaires et des pensions, de hausses des taxes et de privatisations, la misère augmente. L'hypothèse d'Angélique Kourounis n'est pas forcément exagérée non plus au regard des réactions suscitées par son film. La réalisatrice et son équipe subissent des menaces. Quant à la diffusion du documentaire, sélectionné en mars dernier au Festival de Thessalonique, elle se fait hors des canaux officiels. En Grèce, Aube dorée, une affaire personnelle ne tourne pas en salles ; par peur, selon Angélique. En revanche, les projections réalisées dans le cadre associatif cartonnent (ainsi que les débats qui suivent). En France, les cinémas Utopia organisent les projections, mais pour l'instant, le film n'a pas de sortie nationale programmée. Entretien avec la documentariste. Votre film est très personnel et vous l'affirmez d'emblée. Pourquoi avez-vous choisi une telle implication et une narration à la troisième personne ? Ce film, mon troisième sur Aube dorée, répond à un cheminement personnel. Croyante, j'avais réalisé un premier film de huit minutes sur la relation de ce parti avec l'Eglise. Ma grand-mère, de son vivant elle aussi très croyante, m'a appris qu'il est incompatible d'être chrétien et de partager ces idées. Le deuxième reportage montrait comment un vote de protestation est devenu un vote de conviction. Le troisième film est donc un documentaire d'auteur. C'est mon histoire. Les électeurs sont aujourd'hui tellement convaincus des idées d'Aube dorée, que si ce parti arrive au pouvoir, une bonne partie de la population – et j'en ferai partie – devra soit s'exiler, soit prendre les armes, soit sera mise dans un camp. Aube Dorée n'est pas là pour gouverner pour tout le monde. Même si la narration est au « je », ce film est une aventure collective et solidaire. Le montage et les sous-titrages ont été effectués par des bénévoles. Arte m'a autorisée à utiliser les rushes des reportages effectués pour la chaîne sans me faire payer de droits. Notre objectif est de susciter le débat. “Les rangs d'Aube dorée ne comptent pas seulement des Grecs touchés par la crise.” Quel regard portez-vous sur Aube dorée ? C'est véritablement un parti néonazi et négationniste : ses membres admirent Hitler tout en niant l'existence des chambres à gaz. Il y a de nombreuses vidéos où les cadres font le salut nazi, fréquent d'ailleurs dans les réunions d'Aube dorée. Enfin, il y a une construction militaire, c'est le seul parti que je connaisse où les sessions se terminent par l'hymne national et cet ordre de caserne, « rompez ». Il est impératif de dire, de montrer qui sont ces gens. La pauvreté à laquelle s'ajoute l'absence de politique migratoire mène souvent, en Europe et dans l'histoire, à une politique d'extrême-droite, voire néonazie. Il est facile de filmer Aube dorée d'un point de vue misérabiliste, d'aller à la rencontre des victimes de la crise, dans un quartier très pauvre, rempli de migrants. Ce n'est pas ce que je voulais faire. A force de me rendre dans ses manifestations, d'observer ses militants, il m'est très clairement apparu que ses rangs ne comptent pas seulement des Grecs touchés par la crise. C'est pourquoi je suis aussi allée enquêter dans un quartier riche où des gens aisés se sont engagés à Aube dorée par conviction. Vous recevez des menaces... Dernièrement, sur les réseaux sociaux, un sympathisant dont je ne connais pas le nom promet de me loger une balle dans la tête ! Ils m'ont déjà agressée, ce que l'on voit dans le film, ainsi que Thomas Iacobi et le caméraman qui ont participé au tournage. Des syndicalistes, des migrants, des journalistes ont subi leur violence. Cette violence est leur arme politique. S'asseoir autour d'une table pour convaincre de leur discours n'est pas leur méthode. Ils l'imposent par la force et les coups. Je ne comprends pas comment il est encore possible que l'on vote pour eux dans un pays comme la Grèce. Comment expliquer ces menaces ? Je ne sais pas. Je ne sais même pas s'ils ont vu le film ! La bande-annonce montre la violence à l'état pur, celle-là même qu'ils ont toujours voulu cacher. Habituellement, ils mettent eux-même en scène leur violence contre les immigrés, contre la présence des infirmières dans les camps de migrants... Ils veulent dire ainsi : « l'Etat ne fait rien mais nous sommes efficaces ». D'ailleurs, pendant toutes ces années, plusieurs personnes m'ont dit ne pas être membre d'Aube dorée, mais souhaiter l'accession du parti au Parlement pour faire le ménage. Je pense aussi qu'ils n'ont pas aimé la scène du film où Haris Mexas, l'un des membres d'Aube Dorée, élu au conseil municipal d'Alimos, oublie qu'il a un micro. Il avoue que, si les cadres d'Aube dorée, me laissent filmer, c'est parce qu'ils sont convaincus qu'ils peuvent me manipuler en leur faveur. C'est un élément crucial du film. Ce que l'on voit, c'est leur double langage. Quand la caméra n'est pas là, ils se lâchent. http://www.telerama.fr/cinema/aube-doree-une-affaire-personnelle-lefilm-qui-met-a-nu-les-neonazis-grecs,149830.php CHYPRE Reprise des négociations le 20 novembre en Suisse Tribune de Genève Chypre Des «progrès importants» ont été notés entre Grecs et Turcs. Ils se retrouveront dans une semaine à Genève. 12.11.2016 «Des avancées significatives» après cinq jours de discussions: c'est ainsi que l'ONU a annoncé tard vendredi soir une pause dans les négociations entre les dirigeants chypriotes grec et turc au Mont-Pèlerin (VD). Les négociations «de la dernière chance» doivent reprendre le 20 novembre à Genève. Ces pourparlers ont donné lieu à des «progrès importants» mais pas suffisants pour boucler l'un des points les plus litigieux des négociations en vue de réunifier l'île méditerranéenne, selon l'ONU. Le président chypriote Nicos Anastasiades et le leader chypriote turc Mustafa Akinci négocient depuis mai 2015 sous l'égide des Nations Unies. Les deux hommes doivent se retrouver le 20 novembre à Genève pour poursuivre leurs discussions, a ajouté l'ONU vendredi soir. Cette pause a été décidée à la demande du président de la République de Chypre Nicos Anastasiades, a précisé l'ONU. A l'ouverture lundi des pourparlers sur le Mont Pèlerin (VD), le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon avait affiché son optimisme. Il avait estimé qu'une solution pour Chypre, divisée depuis 42 ans, était «à portée de main». MM. Anastasiades et Akinci devaient aborder une des questions les plus épineuses du dossier: les arrangements territoriaux, qui comprend la délimitation des deux futures entités - l'une chypriote grecque, l'autre chypriote turque. Les deux leaders n'ont fait aucune déclaration publique vendredi. Conclure «en un jour ou deux» Mais samedi, le porte-parole du gouvernement chypriote grec Nicos Christodoulides a fait état devant les médias de progrès «remarquables». Selon lui, le but de la nouvelle réunion demeure le même que celui de cette semaine. Il s'agit de «convenir de critères (territoriaux) qui se traduiront ensuite par une carte très spécifique afin que nous puissions parler de la prochaine phase finale des négociations». «S'il y a une volonté, nous serons en mesure de conclure un accord sur cette question en un jour ou deux», a-t-il assuré. Le porte-parole de M. Akinci a fait état de son côté de «points de convergence» sur le dossier territorial, selon la radio-télévision chypriote turque. «Nous allions continuer à travailler sur ce point (...) mais M. Anastasiades a fait sa demande (de pause) et nous ne voulions pas faire obstacle aux développements positifs, donc nous avons respecté sa requête», a-t-il ajouté. Soumis à référendum En cas de règlement du dossier territorial, le processus doit se poursuivre avec des discussions avec les trois «garants» de la sécurité de Chypre: la Turquie, la Grèce et la Grande-Bretagne, qui dispose de bases militaires dans l'île. Le porte-parole du gouvernement turc Numan Kurtulmus a appelé samedi la communauté internationale à «inspirer et conseiller» la partie grecque pour «obtenir un résultat» dans les pourparlers. MM. Anastasiades et Akinci s'étaient fixés la fin de l'année 2016 pour parvenir à un accord. S'ils y parviennent, le projet sera ensuite soumis au vote par référendum dans chacune des deux parties de l'île. Nord turcophone La question de la division de Chypre est l'un des plus vieux conflits au monde. Plusieurs tentatives de réunification ont échoué, la dernière en 2004. Les discussions actuelles sont un peu considérées comme celles de la dernière chance. L'île est divisée depuis 1974 lorsque l'armée turque a envahi la partie nord en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher Chypre à la Grèce et qui inquiétait la minorité turcophone de l'île. Cette invasion a été suivie par d'importants déplacements de populations, des dizaines de milliers de personnes ayant dû abandonner leurs biens du jour au lendemain. Depuis, la République de Chypre, membre de l'UE depuis 2004, n'exerce son autorité que sur la partie sud, où vivent les Chypriotes grecs. Les Chypriotes turcs habitent au nord, où une République turque de Chypre du Nord (RTCN) a été autoproclamée et n'est reconnue que par Ankara. (ats/nxp) (Créé: 12.11.2016, 16h32) http://www.tdg.ch/monde/Reprise-des-negociations-le-20-novembre-enSuisse/story/19399511 Progrès dans les négociations pour une réunification de Chypre Radio Vatican 12/11/2016 16:00 (RV) Entretien - Divisée depuis 42 ans, l’île de Chypre sera-t-elle un jour réunifiée ? Les dirigeants chypriotes grec et turc s’y emploient. Réunis depuis lundi en Suisse sous l’égide de l’ONU, le président chypriote Nicos Anastasiades et le leader chypriote turc Mustafa Akinci affirment avoir fait des "progrès importants" en vue d’une réunification, notamment sur la question territoriale. Une nouvelle rencontre est prévue le 20 novembre à Genève. De nombreux points sont difficiles à régler : les Chypriotes grecs ayant été contraints de fuir vers le sud en 1974 ont pour la plupart renoncé à récupérer leurs biens, mais demandent une compensation. Mais qui va payer ? Jean Catsiapis, docteur en droit, maître de conférences honoraire à l’université Nanterre la Défense à Paris. Auteur de Grèce et Chypre express au Editions du Dauphin, paru en 2006. Il est interrogé par Marie Duhamel. Autre problème majeur : la présence de soldats turcs au nord. La Turquie ne se retirera pas, bien que les Chypriotes y soient pour la plupart favorables… Aujourd’hui, toutes les personnes originaires de l’île sont pour une réconciliation à commencer par leur leader. Ile de la Méditerranée, située entre le sud de la Turquie et le ProcheOrient, Chypre est coupée en deux depuis l’invasion de sa partie nord en 1974 par la Turquie ; Ankara réagissant à un coup d’État visant à rattacher le pays à la Grèce. La République de Chypre est membre de l'Union européenne depuis 2004. Elle n'exerce cependant son autorité que sur les deux tiers de l'île, tandis qu'une République turque de Chypre du Nord (RTCN) a été autoproclamée au Nord, mais n'est reconnue que par Ankara. Le niveau de vie est très différent au nord et au sud : Après plusieurs tentatives de réconciliation et l'échec d'un plan de réunification proposé par l’ancien secrétaire des Nations-Unies Kofi Annan en 2004, des pourparlers ont repris en mai 2015, sous l'égide de l'ONU. (MD) http://fr.radiovaticana.va/news/2016/11/12/progr%C3%A8s_dans_les_n %C3%A9gociations_pour_une_r%C3%A9unification_de_chypre/1271867 NUIT DE CRISTAL 9 novembre 1938 en Allemagne: la «Nuit de Cristal», un gigantesque pogrom Par Laurent Ribadeau Dumas@GeopolisFTV | Publié le 12/11/2016 à 15H18, mis à jour le 12/11/2016 à 15H18 Le 9 novembre 1938 se produisait en Allemagne la «Nuit de cristal» («Kristallnacht»). Un nom donné en référence aux monceaux de débris de verre apparus au cours d'un des plus violents pogroms orchestrés par les nazis depuis leur arrivée au pouvoir en janvier 1933. L’événement est une étape décisive sur la route de la «Solution finale» en 1942. Les nazis ont présenté cet événement nocturne comme une explosion spontanée de colère populaire. Le prétexte en fut l’assassinat, deux jours avant à l’ambassade allemande à Paris, du troisième conseiller de la représentation diplomatique, Ernst von Rath, par un Polonais juif, Herschel Grynszpan. Ce dernier, qui vivait alors illégalement à Paris, venait d’apprendre «que ses parents faisaient partie des milliers de juifs de nationalité polonaise vivant en Allemagne (ils y étaient depuis 1911) expulsés du Reich», note le site du United States Holocaust Memorial Museum (USHMM). Peut-être espérait-il, par son geste, réveiller les consciences… En vain. De son côté, le pouvoir national-socialiste ne va pas laisser passer l’occasion. Hasard du calendrier? L’annonce de la mort du diplomate, le 9 mars, correspond à l’anniversaire du putsch dit de la Brasserie, mené 15 ans plus tôt à Munich par un (alors) obscur agitateur autrichien répondant au nom d’Adolf Hitler. Quand l’information du décès est diffusée à la radio, on signale déjà des émeutes antijuifs. Le soir même, le grand orchestrateur de la propagande, le sinistre Joseph Goebbels, prononce un violent discours devant un aréopage de dignitaires nazis, réunis dans la capitale bavaroise pour célébrer le souvenir du putsch: il dénonce un «complot juif» contre l’Allemagne. Aux dires des historiens, il ordonne de détruire les magasins juifs et d’incendier les synagogues. La police ne devant pas intervenir et les pompiers devant protéger des flammes uniquement les biens «aryens». Réaction «populaire» et «spontanée» Dès la fin de la réunion, la hiérarchie du Parti se met en branle. Pour organiser une réaction autant «populaire» que «spontanée» à la mort d’Ernst von Rath. On va alors utiliser ce qu’il reste des SA (sections d’assaut), organisation paramilitaire mise au pas lors de la Nuit des longs couteaux. Ainsi que les membres des Jeunesses hitlériennes. Nombre de ces hommes de main enfilent des vêtements civils, histoire de faire croire que les manifestations expriment bien «l’indignation populaire»… La curée et le défoulement antisémites commencent alors dans des centaines de communes, grandes, moyennes, petites, de tout le pays. «Les agresseurs se ruent à l’assaut des symboles de la vie juive», observe le site du Mémorial de la Shoah. Ils pillent et incendient les synagogues et autres institutions religieuses, saccagent des boutiques et des entreprises. Dans la petite commune de Holzminden (Basse-Saxe), Ulla Jessing, 14 ans, et sa mère, terrorisées, entendent le bruit des camions remplis de «soldats en train de brailler» et voient «le ciel rougi par les flammes». Des cimetières sont profanés. De simples particuliers sont molestés. Humiliés. Assassinés. Le consul général de Pologne à Leipzig, cité par le site de la radio publique Deutsche Welle (DW), rapporte ainsi qu’une ressortissante polonaise est tirée nue de chez elle avant que ses agresseurs ne tentent de la violer. De nombreuses personnes sont interpellées. Il s’agit alors d’«arrêter autant de juifs que les prisons locales pouvaient en contenir, de préférence des hommes jeunes et en bonne santé», rapporte le site de l’USHMM. «Une apparence de champ de bataille» Le lendemain, dans les rues des localités concernées par les pogroms, les passants contemplent un spectacle de désolation. «Mon père venait d’être arrêté au petit matin. Au milieu du tumulte général et en dépit de l’interdiction de ma mère, je suis sorti de chez moi (à Berlin, NDLR) et j’ai couru dans la rue. J’ai alors vu les vitrines cassées sur le Kurfürstendamm et la synagogue de la Fasanenstrasse qui fumait encore après un incendie à peine éteint», a raconté W. Michael Blumenthal, ancien directeur (américain d’origine allemande) du Musée juif de Berlin (cité par la DW), alors âgé de 12 ans. «Le Kurfürstendamm avait une apparence de champ de bataille», rapporte de son côté un diplomate letton (lui aussi cité par la DW). En tout, selon les historiens, 91 personnes de confession juive ont été tuées au cours de cette terrible nuit. 267 édifices religieux détruits. Les vitrines de 7500 établissements commerciaux cassées. Quelque 30.000 personnes ont été arrêtées et envoyées dans les camps de concentration de Dachau, Sachsenhausen et Buchenwald. Dans la foulée des premières mesures et agressions antisémites commencées dès 1933, des lois de Nuremberg de 1935, la «Nuit de cristal» marque un nouveau point d’orgue dans la politique antijuive du pouvoir hitlérien. Quelques Allemands manifestent discrètement leur dégoût. Mais l’apparente indifférence de l’opinion et le manque de réaction des pays étrangers convainquent la dictature qu’elle peut aller plus loin dans sa politique antisémite. Les nazis en profitent pour déposséder un peu plus les juifs de leurs biens. Et de les exclure un peu plus de la vie civile et économique. Parallèlement, ils font porter la responsabilité de l’événement sur… la communauté israélite elle-même à qui ils infligent une amende d'un milliard de marks. De leur côté, les enfants juifs fréquentant des écoles allemandes en sont expulsés. «C’est au cours de la nuit du 9 au 10 novembre que j’ai perdu la foi de mon enfance et que je suis devenu adulte», raconte Ulla Jessing, qui va quitter l’Allemagne six mois plus tard pour la Grande-Bretagne. Elle ne reverra jamais ses parents, disparus à Auschwitz. http://geopolis.francetvinfo.fr/9-novembre-1938-en-allemagne-la-nuit-decristal-un-gigantesque-pogrom-124093 SOUDAN DU SUD Pour l'envoyé spécial de l'ONU, il y a un risque de génocide au Soudan du Sud Par RFI Publié le 12-11-2016 Modifié le 12-11-2016 à 06:58 Achevant une visite au Soudan du Sud, le conseiller spécial de l'ONU pour la prévention du génocide a affirmé, vendredi 11 novembre 2016 à Juba, craindre une flambée de violences ethniques dans le pays. Adama Dieng appelle à la réconciliation pour éviter un génocide. Indépendant depuis 2011, le Soudan du Sud a plongé en décembre 2013 dans une guerre civile ayant fait des dizaines de milliers de morts et plus de 2,5 millions de déplacés. L'accord de paix trouvé signé en août 2015 avait fait naître de timides espoirs de pacification. Mais cet accord est moribond, depuis que des combats ont éclaté en juillet dernier à Juba, la capitale, opposant les forces fidèles au président Salva Kiir, de l'ethnie dinka, à celle de Riek Machar, de l'ethnie nour. « Ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu, a confirmé mon inquiétude : il y a un fort risque d'escalade de violences à caractère ethnique ayant le potentiel de devenir un génocide. Au lieu du développement d'une identité sudsoudanaise, j'ai constaté qu'il y a une extrême polarisation entre certains groupes tribaux », observe le conseiller spécial de l'ONU pour la prévention du génocide, qui a tenu une conférence de presse vendredi dans la capitale au terme d'une visite dans le pays. « Meurtres, agressions, amputations, mutilations et viols ciblés » Adama Dieng observe que cette polarisation ethnique « a grandi dans certains endroits depuis l'explosion de violences à laquelle nous avons assisté en juillet dernier ». « Une rhétorique incendiaire, ciblée et pleine de stéréotypes, dit-il, s'est accompagnée par des meurtres et des viols ciblés de membres de certains groupes ethniques ainsi que d'attaques violentes contre des individus ou des communautés sur la base de ce qu'on supposait être leur affiliation politique. » Le conseiller spécial des Nations unies s'était également rendu, au cours de sa visite au Soudan du Sud, à Yei, où « des violences ont été rapportées, notamment des meurtres, agressions, amputations, mutilations et viols ciblés perpétrés dans certains cas par des hommes en uniforme et d'autres pas », a-t-il relaté. « Il y a des cas d'utilisation barbare de machettes », a-t-il dénoncé. Et de préciser que ces cas rappelaient à ses yeux le génocide de 1994 au Rwanda. → Écouter sur RFI : Censée garantir la paix au Soudan du Sud, la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss) sous le feu des critiques http://www.rfi.fr/afrique/20161112-onu-adama-dieng-preventiongenocide-soudan-sud-salva-kiir-riek-machar RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Livry-Gargan : 11ème Salon du livre arménien Agenda - Livry-Gargan : 11ème Salon du livre arménien - Collectif VAN - www.collectifvan.org - 11ème Salon du livre arménien organisé par la Maison de la Culture Arménienne de Sevran LivryGargan et de la Seine-Saint-Denis aura lieu le samedi 19 et le dimanche 20 novembre de 14h à 18h. Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs centaines de livres seront présentées. Organisé pour la onzième édition consécutive, ce rendez-vous avec le livre arménien, est l’occasion de découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes, bandes dessinées... Rencontres et dédicaces le samedi 19 novembre avec Milène Sinem Karatas auteure de « Le peuple invisible - Sur la piste des Arméniens de Turquie » et Séta Papazian auteure de « La Goutte de miel », d'après le conte arménien de Hovhannès Toumanian. (Maison de la Culture Arménienne, 17 rue Charles-Péguy, 93190 Livry-Gargan) Armenoscope 11ème Salon du livre arménien Maison de la Culture Arménienne de Sevran Livry-Gargan et de la SeineSaint-Denis Samedi 19 et dimanche 20 novembre de 14h à 18h Nouveautés ou rééditions, livres en français ou en arménien, plusieurs centaines de livres seront présentées. Organisé pour la onzième édition consécutive, ce rendez-vous avec le livre arménien, est l’occasion de découvrir l’Arménie sous différentes formes littéraires : livres de photographies, d’Histoire, de tourisme, romans, récits, contes, bandes dessinées... Rencontres et dédicaces le samedi 19 novembre avec Milène Sinem Karatas auteure de « Le peuple invisible - Sur la piste des Arméniens de Turquie » et Séta Papazian auteure de « La Goutte de miel » (Éditions Cipango), d'après le conte arménien de Hovhannès Toumanian. Rens. : [email protected] . Infos : http://www.mca-sevranlivry.com/. Maison de la Culture Arménienne 17 rue Charles-Péguy 93190 Livry-Gargan http://www.armenoscope.com/agenda/rech.asp?type_info=ponctuelle http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94816 Agenda - Décines/Exposition : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" Agenda - Décines : "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" - Collectif VAN - www.collectifvan.org "Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens" : une exposition du 13 octobre au 19 novembre 2016 au Centre National de la Mémoire Arménienne à Décines, près de Lyon. Publié le 13 octobre 2016 Centre National de la Mémoire Arménienne Nous sommes l’avenir, les orphelins du génocide des Arméniens du 13 octobre au 19 novembre 2016 Posted on 1 septembre 2016 by CNMA Consacrée au sauvetage des orphelins par des organisations arméniennes et internationales, ainsi qu’aux orphelinats établis en France pour les accueillir, cette exposition exceptionnelle mêle de façon inédite photographies d’archives, documents familiaux. Organisée en six séquences thématiques, cette exposition retrace brièvement le contexte dans lequel s’est déroulé le génocide, et plus longuement, le sort des enfants rescapés. Elle présente les enjeux liés à leur sauvetage, à leur éducation dans les orphelinats arméniens ou internationaux au Proche-Orient dans l’espoir de parvenir à une reconstruction nationale. Prolongeant leur mission entreprise dès après le génocide, quatre organisations vont transférer leurs orphelinats en France à partir de 1923, épisode assez méconnu. Enfin, des descendants de ces orphelins témoignent du parcours de leurs parents, animés par la volonté de s’intégrer dans leur pays d’accueil et de construire un avenir meilleur pour leurs enfants. Plus qu’une simple exposition, Nous sommes l’avenir se veut un hommage des descendants à ces femmes et ces hommes privés d’enfance, à leur courage et à la mémoire qu’ils leur ont transmis. Commissaire : Antoine Bédrossian Conseiller scientifique: Vahé Tachjian, historien et fondateur de Houshamadyan Conseillère technique : Laure Piaton, Directrice du Centre du Patrimoine Arménien, Valence Exposé le 27 octobre à 20h00 “Les réseaux de sauvetage des déportés et des orphelins arméniens pendant le génocide 19151917” par Antoine Bedrossian. Entrée 5 €, libre pour les adhérents. http://www.cnma.fr/wordpress/nous-sommes-lavenir-les-orphelins-dugenocide-des-armeniens-du-13-octobre-au-19-novembre-2016/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94699 Agenda - Alfortville : 12ème édition Salon du livre arménien « Armen’Livres » Agenda - Alfortville : 12ème édition Salon du livre arménien « Armen’Livres » - Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Maison de la Culture Arménienne d'Alfortville a le plaisir de vous informer que cette année encore, la maison de la culture arménienne organise son 12ème édition Salon du livre arménien « Armen’Livres ». La MCA a été innovante dans ce type d’action en faveur d’une plus ample diffusion de la culture arménienne vers tous et accueille chaque année près de 2000 personnes. Force est de constater que des Salons du livre arménien germent maintenant dans de nombreuses villes de France voir d’Europe. Cette année une nouvelle équipe est en charge d’une nouvelle version 2016, qui se déroulera dans la Salle de Convivialité du Pôle Culturel les 25, 26 et 27 novembre 2016. Publié le 14 novembre 2016 Maison de la Culture Arménienne d'Alfortville PRÉSENTATION ARMEN’LIVRES 2016 : Nous avons le plaisir de vous informer que cette année encore, la maison de la culture arménienne organise son 12ème édition Salon du livre arménien « ARMEN’LIVRES ». La MCA a été innovante dans ce type d’action en faveur d’une plus ample diffusion de la culture arménienne vers tous et accueille chaque année près de 2000 personnes. Force est de constater que des Salons du livre arménien germent maintenant dans de nombreuses villes de France voir d’Europe. Cette année, nous ferons une place particulière aux nouvelles technologies (application sur tablette, l’apprentissage de l’arménien de manière innovante), en mettant à l’honneur l’association ARAM qui travaille à la numérisation des documents, journaux et livres anciens et à la transmission du patrimoine culturel arménien aux générations futures. Samedi et dimanche, l’association ARAM propose la numérisation de documents (explication ci jointe) Cette année une nouvelle équipe est en charge d’une nouvelle version 2016, qui se déroulera dans la la Salle de Convivialité du Pôle Culturel les 25, 26 et 27 novembre 2016. PRESENTATION DE L’INVITE D HONNEUR : L’association ARAM L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne est une association fondée à Marseille en 1997 par Jean Garbis ARTIN et déclarée en Préfecture en 1998. Elle est le fruit de toute une vie passée à conserver des documents relatifs aux Arméniens et leur arrivée en France et à militer pour la Cause arménienne. Aujourd’hui, le conseil d’administration présidé par Jacques OULOUSSIAN décide et conduit la mission de l’association. Composée exclusivement de bénévoles, l’association collecte, archive et sauvegarde tous types de documents et d’archives liés à l’arrivée des Arméniens en France et plus généralement à la diaspora arménienne de France. Depuis quelques années, la numérisation du fonds documentaire est l’une des activités majeure de l’association. L’objectif est de sauvegarder les documents qui composent notre histoire pour la transmettre aux nouvelles générations. PRESENTATION DE LA COLLECTE / Numérisation : la collecte d’ARAM Un appel est lancé au public concernant des documents traitants de l’arrivée des Arméniens en France au début des années 1920. L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne propose de numériser sur place, vos documents d’archives (Photographies, documents d’identités et administratifs, courriers et correspondances, registres, tracts…) ; ce processus permettra à chaque famille de conserver chez elle ses archives et de donner une nouvelle vie aux documents à travers son traitement digital. Une manière d’enrichir le fonds documentaire de l’association grâce au processus de numérisation. L’occasion aussi de mettre en lumière le parcours de nombreuses familles arrivées en France après le génocide des Arméniens de 1915. (Du samedi au dimanche uniquement) PRESENTATION DE L’ATELIER MEMOIRE Pour les Élevés des écoles arméniennes qui viennent Vendredi au Salon de Livre L’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne propose un atelier pédagogique centré sur l’exploitation de son fonds documentaire. Cette activité doit mener l’enfant à s’interroger sur ses propres racines, à recueillir des données et entamer un dialogue avec les membres de sa famille. Cela lui permet de mieux connaître son héritage familial, d’appréhender également la notion de temps, de mémoire, de citoyenneté et de comprendre le rôle de l’association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne dans sa démarche de conservation et de diffusion. PRESENTATION DU CONCOURS DE BANDE DESSINEE EN ARMENIEN INTER ECOLES ARMENIENNES EN FRANCE la Maison de la Culture Arménienne organise un concours de création de bande dessinée, auquel les élèves du CM1 à la 5ème des écoles arméniennes de France peuvent participer. Le thème abordé est « le héros arménien », d’hier ou d’aujourd’hui, réel ou imaginaire. La bande dessinée doit être réalisée sur un format A3, et d’une longueur comprise entre 2 et 4 planches. Les textes doivent être rédigés en arménien. Les œuvres devront être envoyées avant le 21 novembre, par courrier au format original, ou par email. Elles seront exposées pendant toute la durée du salon Armen’ Livres, et un jury délibérera pour choisir les vainqueurs du concours, qui se verront remettre des exemplaires de livres. Voir le programme du Salon 2016 ICI https://web.facebook.com/mca.alfortville/photos/a.209389299 437853.1073741826.209389256104524/332783367098445/?type=3&the ater http://www.mca-alfortville.com/2016/11/07/armenlivres/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94909 Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915. Editions Belin Anouche Kunth Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5 "Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France" Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian. http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane" Agenda : Paru - "Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Union internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication par leurs soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens dans la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction. Publié le 19 octobre Localités et biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane. Un patrimoine en destruction. Achetez votre exemplaire en ligne! https://www.collectif2015.org/fr/Shop.aspx Titre : Localités et Biens cultuels arméniens de la Turquie ottomane.Un patrimoine en destruction. Auteur(s) : Haroutiun Khatchadourian, Patrick Aslanian, Lucie Aslanian, Jean Michel. Éditeur : Union Internationale des Organisations Terre et Culture Langue : Français Reliure : Broché avec rabat Nombre de pages : 365 Poids : 1920 g Dimensions : 24 × 31 cm Dépôt légal : 06/2016 ISBN : 978-2-9956672-0-0 Prix : Tarif unique de 30€ + 8,60 (frais de livraison en France et à l'étranger et de gestion compris) = 38,60 € Pour l'achat en nombre contacter '[email protected]'. L’Union internationale des organisations Terre et Culture ainsi que le Collectif 2015 : Réparation ont le plaisir d’annoncer la publication par leurs soins de l’ouvrage, Localités et biens cultuels arméniens dans la Turquie ottomane.Un patrimoine en destruction. Il s’agit là d’un document fondamental relatif aux biens cultuels arméniens de quinze vilayets de la Turquie ottomane, dont les auteurs proposent un inventaire précis, aboutissement d’un travail de comparaison et de réactualisation d’inventaires partiels antérieurs datant de 1913- 1915 et 1921. Faisant suite à une introduction édifiante sur les destructions encore à l’œuvre de nos jours, l’ouvrage dresse un inventaire de ces lieux et présente des photographies et des cartes en couleur avec de surcroît des index toponymiques susceptibles de guider le lecteur dans ses recherches .Cette étude minutieuse permet ainsi de localiser les toponymes de plus d’un millier de localités arméniennes de l’empire. http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94730 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0