défense (camouflage, mimétisme), et la reproduction (attire le sexe opposé comme les
lucioles).
- les Décapodes : ce sont les crustacés les plus connus, ils ont 8 paires d’appendices
thoraciques, les 3 premières étant des maxillipèdes et les 5 autres servant au déplacement
(sauf parfois la première d’entre elles, donc la 4ème thoracique, qui s’élargit, s’hypertrophie et
prend une forme de chélicère : le chélipède à rôle alimentaire et de défense). Les pattes sont
uniramées, la carapace couvre tout le corps avec des chambres branchiales, ces organismes
sont de taille variée (de 1cm à 50-60cm). Il existe trois formes principales, qui diffèrent par la
taille de l’abdomen et par la spécialisation à la vie benthique :
crevette : pélagiques, jusqu’à plusieurs 1000ers de mètres de profondeur, ayant une
capacité de migration dans la colonne d’eau, la nage étant assurée par les appendices de
l’abdomen et stimulée par l’abdomen qui se contracte pour permettre des avancées brusques.
Ils peuvent être bioluminescents, et il existe quelques crevettes benthiques, symbiotiques (de
cnidaires ou d’éponges, souvent à rôle nutritif ou nettoyeur).
Homard/langouste : essentiellement benthiques, les pléiopodes ont une fonction de
ventilation et non plus de nage, la locomotion se fait par les pattes du thorax. Les spécimens
les plus grands et les plus lourds sont des Homarus americanus (60 cm de long pour 30kg).
Crabes : l’abdomen est réduit et replié ventralement, adapté à son milieu benthique et
perdant la capacité de nage. Il existe un cas particulier de parasites, le bernard-l’hermite, dont
l’abdomen prend une forme semblable à la coquille où il vit. Celui-ci va dans les coquilles de
mésogastéropodes abandonnées (il ne les tue pas : ce n’est pas un parasite) et doit en changer
avec sa croissance. On peut en rencontrer avec des anémones de mer sur la coquille, car ils
peuvent stimuler le pied de l’anémone pour qu’elle monte sur la coquille, ce qui va lui servir
de protection (l’anémone étant un cnidaire : urticante). Les crabes peuvent être totalement
terrestres, sans branchies, avec les parois de la chambre branchiale hypervascularisés et
formant des poumons. Les autres ont besoin de revenir dans l’eau (branchies).
Un exemple particulier : le coconuts crab, ouvrant les noix de coco.
III) Classe des Maxillopodes
Ils possèdent thorax et céphalothorax ainsi qu’un abdomen composé de 11 segments au
maximum. Le premier appendice est modifié en maxillipèdes.
a) Sous classe des Mystocaridés
Ils sont vermiformes, très petits (moins d’1 cm), marins, possédant des appendices
céphaliques très longs et des appendices thoraciques courts ressemblant plus à des antennes
qu’à des pattes, ils n’ont presque pas d’appendices au niveau de l’abdomen. Ce sont des
organismes fouisseurs.
b) Sous classe des copépodes (8500 espèces)
La plupart sont marins, ils peuvent être à vie libre ou parasites. Ceux à vie libre sont très petits
(moins d’1 mm), et représentent 80% des organismes pélagiques poissons exclus, ils sont très
communs dans le plancton. Ils se nourrissent de zoo et de phytoplancton et ont des formes très
diverses : pas de véritable forme générale même si calanus (p.5) est très représentatif. Il a une
forme de cylindre, la première paire d’antennes est très large, les pattes locomotrices nageuses
sont biramées, il n’y a pas d’appendices au niveau de l’abdomen. Ce sont des organismes
bioluminescents.
Les parasites (1000 espèces) sont souvent des ectoparasites de poissons fixés au niveau de
leurs branchies. Ils peuvent aussi être endoparasites d’annélides, d’échinodermes,
d’urochordés (tuniciers, bivalves, cnidaires).