PARTIE II : Analyses sociologiques de la déviance.

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Sociologie de la déviance.
Introduction.
Nos avons tous une idée intuitive, préconçue de ce qui est admis, toléré, ou non, dans notre
société, ou de ce qui est valorisé, et de ce qui ne l’est pas. La société attend de nous certaines choses,
et nous en prohibe d’autres. Cela introduit dans nos façons de pensées, un certain nombre de
limites. La socialisation suppose que les individus prennent conscience de ce qu’ils peuvent faire ou
ne pas faire. L’individu moyen est capable de savoir jusqu’où il peut aller. Dès lors qu’il franchit cette
limite, on peut dire qu’il se trouve dans une situation appelée la déviance. Ces normes susceptibles
d’être franchies, peuvent être très formalisées, on peut avoir à faire à des éléments codifiés. Toute
transgression d’un élément juridique renvoie nécessairement à des éléments formalisés. On peut
considérer que toute institution qui possède une réglementation précise introduit nécessairement ce
type de transgression. Exemple : Eglise, école. La déviance est étroitement liée au contrôle social. Le
déviant est celui sur lequel le contrôle social a échoué. Selon l’époque que l’on considère, la déviance
n’est pas de même nature. L’ensemble des règles qui encadre les conduites individuelles et
collectives, est susceptible de changer dans le temps. Aujourd’hui, la situation des personnes vivant
seules avec un enfant n’est pas la même que celles du siècle dernier.
La déviance ou les déviances ? On peut dire que les individus qui se comportent autrement, ceux
qui dérogent aux normes, menacent la cohésion du groupe, sa solidité. Le leader du groupe est quasi
systématiquement conduit à ne pas tolérer cette situation. La déviance constitue un danger, une
potentielle déstabilisation du groupe. Si le chef peut cantonner la déviance à un degré minima, le
risque est qu’il ne soit plus contrôlé, il peut alors être renversé.
Il faut aussi concevoir que certaines formes de déviances sont un moyen de tendre vers une
position plus valorisante. Souvent, le déviant est ravalé à un statut d’infériorité. Il est souvent
considéré comme différent, il est jugé, estimé comme autre, il est une menace, cette différence se
transforme en une inégalité, car il est considéré comme inférieur. Le déviant sera à la fois mis à
l’écart, réintégré avec un statut infériorisé, attribution d’un certain nombre de taches jugées comme
des taches dégradantes. Les déviant trouvent une place paradoxale dans la mesure où ils sont
différents par nature, placés dans une situation d’infériorité sociales, et réintégrés à la seule
condition d'exécuter des taches que les autres ne veulent pas accomplir. Il est déviant, sa souffrance
n’est pas perçue comme anormale pour les autres.
L’étude sociologique du phénomène déviant est une clé d’entrée pour comprendre le mode de
fonctionnement d’une société. On peut aussi s’intéressé au système des normes en vigueur.
La délinquance et la criminalité, mais aussi les pratiques jugées déviantes, comme le
concubinage en milieu ouvrier (1ère moitié du XIXème), dans les milieux bourgeois, les gens se
marient. Les préoccupations des penseurs sociaux et des sociologues au XIX, ont atteint la période
contemporaine. Les préoccupations actuelles sont les descendants du XIX.
Le thème de la déviance est un thème privilégié pour les sociaux, car l’étude des
comportements déviants permet d’accéder aux principes de fonctionnement d’une société.
Approche féconde, qui met en évidence au minimum, les limites imposées à ses membres par un
groupe d’individu, quelque soit ces dimensions, du plus petit au plus grands, (quelques personnes à
une société). En entrant dans le détail, on se heurte à des difficultés.
PARTIE I : Régulation des pratiques individuelles.
I)
Définition.
L’ensemble des ressources matérielles et symbolique dont dispose une société pour assurer la
conformité du comportement des ses membres, à un ensemble de règles et de principes prescrits et
sanctionnés. On peut donc dire que le contrôle social vise le respect et donc le maintient des normes
sociales en vigueur dans une société et donc la lutte contre leurs transgressions.
Le dispositif juridique correspond à des ressources symboliques. La peine peut constituer un
élément qui correspond à un ensemble de mesures qui définissent un ensemble de traitements. Des
situations exceptionnelles peuvent appeler à des décisions exceptionnelles.
Par norme sociale, nous entendrons les règles plus ou moins contraignantes, la plupart du temps
non-écrites, qui fixent le cadre des conduites individuelles conformément au système de valeur
propre à une société donnée. Les normes et particulièrement les règles juridiques peuvent être
l’expression d’un groupe socialement dominant. Dans une société, les normes peuvent émaner au
bout du compte, dans certaines situations, d’une petite fraction de la population. Les normes
dominant dans la société, représentant une société, loin d’être des normes consensuelles, peuvent
émaner d’une minorité.
Possible équilibre permettant de concilier sur la base de valeurs considérées comme
fondamentales, des systèmes de normes qui ne seront pas identiques les uns aux autres.
On peut qualifier de déviant, des attitudes ou des opinions s’éloignant des normes sociales
dominantes, et qui entraine une réprobation des autres membres du groupe. Il arrive qu’un groupe
tout entier se démarque d’une norme sociale en vigueur. Dans ce cas, on parlera alors d’un sousgroupe déviant. Certains auteurs ont utilisé de « sous-culture déviante » pour caractériser la culture
de ces individus. Il faut distinguer, la déviance de la délinquance au sens strict. Car la délinquance au
sens strict, est la transgression d’une norme à valeur légale, à la transgression d’une loi.
La délinquance réelle n’est pas précisément mesurable, car toutes les victimes ne déposent pas
plainte. D’abord parce que certaines infractions sont considérées comme insuffisamment graves.
Certains se font justice eux-mêmes. D’autres ont peur des représailles. Désagrément de porter
plainte.  Les statistiques judiciaires, et les évolutions concernant les actes de délinquance, doivent
être utilisées avec beaucoup de précaution, car une évolution dans le temps peut témoigner que sa
répression est plus accentuée. Sensibilisation du coté des commissariats à l’écoute des victimes de
viols. Le dépôt de plainte pour ce type d’acte a sensiblement augmenté car la représentation du viol
à évoluée. De plus, certaines victimes ne veulent pas déposer plainte car elles placent leur intégrité
« physiques » dans une forme de mise en doute, elles ont honte d’aller déposer plainte, alors même
qu’elles y sont autorisées et encouragées car le droit leur permet de le faire de façon pleine et
entière.  La délinquance réelle échappe à la comptabilisation.
En revanche, nous pouvons approcher la délinquance apparente. Elle correspond à l’ensemble
des infractions qui sont connues de la police et du parquet, c'est-à-dire des magistrats qui exercent
les fonctions du ministère public, et en particulier des juges d’instruction. Certains faits peuvent être
écartés par la justice. Certains faits peuvent être écartés par la justice, faute d’éléments. D’autres
peuvent bénéficier d’une relaxe.
On peut parler de la délinquance légale, qui correspond aux infractions définies par le code
pénale, et sanctionnées de façon effective. Elle renvoie à l’issue des jugements, avec la délinquance
légale, nous auront un matériau sur lequel pourra s’exercer le travail sociologique, avec des décisions
de justices qui correspondront aux sanctions prononcées par l’appareil judiciaire, ou bien à des
décisions de non-lieux.
La réalisation de questionnaires à grande échelle sur des échantillons représentatifs importants,
de manière anonyme, interroger les individus pour savoir s’ils avaient été victimes d’infractions
quelle qu’elles soient. Il est alors possible d’établir un chiffre de noir. En France, il a fallu attendre les
années 90, pour voir l’INSEE introduire dans son enquête sur les conditions de vies des ménages, des
questions relatives à la victimation. L’Institut des Hautes Etudes Sur la Sécurité Intérieure, s’est vu
adjoindre des questions sur l’exposition des ménages à des nuisances concernant l’atteinte à leurs
biens. Dès le milieu des années 70 cela existait aux USA (évaluation annuelle du chiffre noir) et en
GB.
Le chiffre noir de la délinquance peut être évoqué de deux façons : sous forme de différence
(délinquance identifiée par les enquêtes de victimation, et relevée par les enquêtes de police), ou
bien le rapport entre ces deux éléments. Il n’y a pas nécessaire superposition et identification, entre
les catégories du droit pénal, et les catégories utilisées dans les enquêtes de victimation. Il faut des
termes qui soient faciles à comprendre par les individus interrogés  on perd en lisibilité et en
comparabilité.
II)
Les formes du contrôle social.
Le contrôle social s’exerce avant tout par l’intermédiaire de sanctions. Dans le cas de ce que l’on
peut appeler le contrôle social formel, nous sommes en présence de règles générales qui sont
assorties de sanctions elles-mêmes formelles ou formalisées. Ce sont ce que l’on peut appeler des
institutions spécialisées qui interviennent dans la réalisation du contrôle social, donc ces institutions
ont en charge l’encadrement des conduites à la fois individuelles et collectives, elles ont en charge la
mise en œuvre des sanctions adaptées. Sont concernées la polie, la justice, mais aussi les
administrations scolaires  institutions adaptées au contrôle social formel.
On peut cependant préciser que la dimension juridique n’est pas ici la seule concernée. Le
contrôle social formel ne se réduit pas à la seule dimension juridique. Par exemple, lorsque des
sanctions de nature religieuses sont mises en œuvre, on peut dire que l’on se situe très clairement
dans un cadre de contrôle social formel, en effet, ces sanctions ne nature religieuse telle que la
pénitence ou l’excommunication sont parfaitement définies et codifiées, elles ont une existence
officielle.
Il faut entendre le terme de sanction dans une perspective aussi bien positive que négative. Ce
qui est de nature à priver l’individu, comme à l’encourager. Lorsqu’un individu se voit attribuer une
décoration pour bons et loyaux services, on doit considérer que nous sommes en présence d’une
sanction qui renforce sa conformité au groupe.
Les sanctions qui peuvent exister sont graduées. On peut considérer que l’influence qui s’exerce
dans le cadre du contrôle social informelle, peut être plus importante lorsque l’autorité morale de
certains individus est reconnue.  L’influence de certains individus, compte tenu de leurs
caractéristiques sociales, est plus ou moins grande. Le contrôle social informel est omniprésent.
Les mécanismes concourant au conformisme social des individus sont la complaisance,
l’identification et l’intériorisation. Donnés par Kellman. Dans le cas de la complaisance, il s’agit pour
l’individu conforme d’éviter les désagréments pouvant résulter de son absence de conformisme, il
s’agit donc pour lui d’obtenir l’approbation du groupe auquel il appartient. Sans pour autant être
d’accord avec le groupe. On pourrait dire qu’il donne des gages extérieurs de bonne foi.
L’identification : l’individu se conforme au comportement du groupe pour maintenir avec lui, des
relations positives par désir d’adhésion au groupe. Le conformisme est obtenu indépendamment du
jugement que l’individu porte sur la norme ou les normes en vigueur. L’intériorisation : l’individu
intègre la norme de comportement proposé à son système de valeurs. Ils lui accordent une
importance en soit, donc indépendamment de celui qui émet la norme en question.
III)
La variabilité du contrôle social.
Le contrôle social a une forme et un contenu pouvant varier selon trois critères principaux :
- Selon les sociétés dans lesquelles il se déploie (dans société c’est le contrôle social formel
qui domine).
-
Dans les sociétés occidentales modernes (à partir du XIXème), le contrôle social varie en
fonction des groupes socioprofessionnels. En fonction des catégories sociales ouvrières et
bourgeoises, les modalités du contrôle social sont différentes.
- Le contrôle social peut varier en fonction de la nature des organisations présentes dans la
société. On entend par organisation un ensemble structuré d’individus dont la coopération
permet d’atteindre des objectifs particuliers. Au sein d’une entreprise il existe des valeurs,
des normes auxquelles chaque membre doit se soumettre.
Des stratégies concernant le devenir des enfants sont moins systématiques, il y a par
conséquent un encadrement moins important. Les jeunes gens ne font pas l’objet de préoccupations
aussi directes et systématiques que dans les milieux favorisés, où le souci du devenir des enfants fait
l’objet de stratégies.
On peut considérer que selon la configuration des sociétés en présences, la forme du contrôle
sociale varie. Lorsque la concentration urbaine est importante, le contrôle social formel domine. La
régulation autonome est privilégiée dans des sociétés ou l’interconnaissance est forte.
IV)
Les fonctions sociales de la déviance.
Ce qui vient à l’esprit lorsque l’on aborde les comportements, les attitudes ou les modes de
pensées déviants, c’est l’idée que la transgression des normes est une source potentielle de remise
en cause de l’ordre social. Chaque acte déviant est de façon plus ou moins importante, grave, avéré,
une menace de l’équilibre du groupe, de la société, lorsque la déviance prend une ampleur
importante.
De façon systématique, peut-on établir une équivalence entre la déviance et la menace de
l’ordre social ? Porte-t-elle en elle de façon systématique une remise en cause de l’ordre social ? La
déviance se réduit-elle toujours à quelque chose de négatif, et qui doit systématiquement être
éradiqué, et faire l’objet d’une réponse rapide ?
La déviance peut-être une condition de fonctionnement de la société. Toute déviance n’est pas
à mettre sur un plan d’égalité. Tout acte transgressif est à considérer de la même façon, tous les
actes de déviance ne le sont pas.
Dans son ouvrage surveiller et punir, Michel Foucault analyse les mécanismes déviants dans
l’ancienne société française, il existait un ensemble de principes juridiques réglementant un certain
nombre de conduites, qui sanctionnaient certaines infractions dont pouvaient se rendre coupables
les individus, or les juges ne mettaient pas en application les lois.
La déviance est vectrice de changement social. Une société ou la déviance est absente, est
assimilée à une société totalitaire.  Soupçon généralisé. On ne peut concevoir une société dans
laquelle il n’existe aucune déviance.
Il est possible de réduire à une marge limitée les phénomènes déviants. Au-delà d’un certain
seuil, on peut se demander s’il n’y a pas de disfonctionnements dans la société (Durkheim). A partir
de la définition du crime, Durkheim explique que l’indicateur du crime est la peine qui s’en suit. Dans
une société ou domine les valeurs religieuses, le blasphème peut être considéré comme un crime. La
sanction à laquelle correspond la peine, renforce les bases sur lesquelles la société repose,
moyennant quoi, cette sanction réaffirme la validité du système normatif en vigueur. Le crime est un
fait social normal, il est constitutif de toute vie collective. Opposition fait social normal /
pathologique. Le crime devient pathologique lorsqu’il prend une proportion trop importante,
remettant en cause la cohésion de la société. En outre, le crime est un vecteur de l’évolution de la
morale et du droit dans une société.
PARTIE II : Analyses sociologiques de la déviance.
I)
Influence de la société globale.
Emile Durkheim, le suicide est une attitude déviante car quand un individu évolue dans la
société il n’a de cesse d’exister, c’est un de ses minima objectifs. C’est un comportement réprouvé
socialement. Le suicide est tout cas de mort, qui suit un acte positif ou négatif d’un individu dont il
connaissait les conséquences. Interprétation psycho-pathologique du suicide.
Interprétation sociologique du suicide selon Durkheim : il s’appuie sur des données chiffrées,
ceux de l’état civil de différents pays européens qui sont à disposition. Ce ne sont pas des décisions
purement individuelles. Les facteurs ne sont pas décisifs.
Le degré d’intégration est un élément du suicide. Le niveau de régulation de la société est la
capacité des sociétés à limiter les aspirations individuelles. Pour Durkheim on peut alors définir
quatre formes principes de suicide regroupées en deux catégories :
- Les sociétés modernes :
o Déséquilibre par défaut de l’intégration des individus et de la régulation des
sociétés. Suicide égoïste en cas de déficit d’intégration. Suicide par anomique en cas
de déficit de régulation.
o Excès d’intégration : suicide altruiste. Excès de régulation : suicide fataliste, absence
de signification de l’existence d’un individu.
A) Influence de la société globale
William Thomas et Florian Znaniecki, conflit de culture entre les valeurs traditionnelles
familiales, et les valeurs individualistes, américaines auxquelles ils essayaient de s’adapter. La
déviance résulte donc de ce que l’on peut appeler un désajustement provisoire entre des systèmes
de valeurs concurrents, voire contradictoires. Ces individus (immigrants) n’ont plus de règles stables
pour s’orienter ils n’ont plus de véritable projet cohérent et se livrent à des conduites désorientées.
Un groupe d’individu est caractérisé par une organisation sociale, il existe un certain nombre de
valeurs, de normes, qui permettent de connaitre une cohésion certaine  processus d’intégration
sociale. Soumis à un certain nombre de facteurs, ces individus passent d’une organisation sociale à
une désorganisation sociale. Car les règles sont mises à mal empêchant une régulation sociale.
La désorganisation n’a pas une vocation définitive.
Triptyque conceptuelle : organisation sociale  désorganisation sociale  réorganisation
sociale.
Selon Robert Merton, la « Structure sociale anomie et déviante » met l’accent sur le fait que la
société est caractérisée par une contradiction importante à laquelle sont confrontés les individus.
Toute société assigne à ses membres un certain nombre d’objectifs légitimes. Or, tous les individus
concernés ne peuvent pas les atteindre en mobilisant des moyens eux-mêmes légitimes.
La réussite économique et sociale est probablement l’objectif légitime par excellence. C’est un
but valorisé culturellement. Or ce que Merton met en avant, c’est que certains groupes sociaux s’en
voient fermer l’accès, en effet, certains individus sont dépourvus d’emploi qui leur permettrait
d’accueillir une situation socio-économique favorable. Ou bien, certains individus exercent une
activité professionnelle, mais cette activité est insuffisamment valorisé économiquement, ce sont
des personnes qui travaillent et perçoivent une rémunération, mais elle ne reste pas élevée, il n’y a
pas le prestige social que l’on pourrait attendre de l’ensemble des efforts consentis et des sacrifices
effectués. Le seul moyen pour ces individus de réussir est d’utiliser des moyens illégaux et proscrits.
Certains auront alors recours à la délinquance, puisqu’il n’y a pas de moyens légitimes pour eux, pour
réussir socialement. Ils emprunteront des moyens détournés qui se manifesteront dans l’entrée dans
la délinquance. Merton appelle cette forme de déviance, « l’innovation ». Cette innovation frappe
plus particulièrement les catégories défavorisées de la société américaine. Les membres de cette ont
parfaitement assimilé la volonté de réussite au sein de la société mais leur accès aux moyens licite
pour la satisfaire est très limité.
L’intériorisation ou non des buts culturels et le respect ou non des moyens légitimes
caractérisent les modes d’adaptations individuels.
L’auteur évoque les individus qui mettent en œuvre un moyen d’adaptation dit individuel.
Tout individu, dans les différentes sphères d’activités, peut développer des modes d’adaptation
différents.
Mode d’adaptation individuel :
Le conformisme.
L’innovation.
Le ritualisme
Evasion
Poursuite
de
buts Pour Merton, c’est la source Crispation scrupuleuse sur le Double polarité négative. Buts et
légitimes, en mobilisant centrale de déviance dans une respect de la règle, au moyens
légitimes absents.
des moyens légitimes. société. La déviance doit être détriment des buts culturels Individus dans la société mais
Assure l’ordre social et assimilée à la délinquance.
légitimes. Il se rencontre pas de la société. Ils sont
permet la stabilité.
dans les catégories sociales présents mais ne participent pas
But légitime : positif
moyennes. Pour Merton, ces aux moyens essentiels de la
Double polarité.
Moyen légitime : négatif.
personnes renoncent à une société. Ex : malades mentaux,
meilleure situation sociale, exilés, marginaux.
car elles craignent de perdre
ce qu’elles ont dors et déjà
acquis.
B) Les modes de socialisation déviants.
4 contributions qui montrent une transition :
- Contribution de Mc Kay et Shaw, cartographie de la délinquance juvénile dans les grandes
villes américaines. Ces conduites étaient les plus fréquentes dans certains types de quartiers
urbains alors même que leur population changeait rapidement. Ces auteurs ont pour établir
qu’il n’existe pas de lien de causalité entre l’origine ethnique et la délinquance. Ce qui
permet d’invalider des raisonnements caricaturaux. Signes extérieurs de richesse  prestige
social.
- Sutherland : Principe de l’association différentiel. Auteur du voleur professionnel. Entretient
recueillit auprès d’un individu dont l’activité au sens strict du terme était de pratiquer le
cambriolage. Le cœur du raisonnement de Sutherland, est qu’il faut considérer toute activité
délinquante, comme activité qui fait l’objet d’un apprentissage. Il envisage une véritable
socialisation à la délinquance. « un individu devient délinquant lorsque les interprétations
défavorables au respect de la loi l’emporte dans son entourage, sur les interprétations qui y
sont favorables ». Dans cette configuration, rien de s’oppose à ce que l’individu se livre à des
pratiques illégales, car les individus dans son entourage ne considèrent pas la transgression
comme un interdit.
II)
La déviance comme construction sociale :
A) Approche interactionniste symbolique
B) Approche ethno-méthodologique.
C) Stigmatisation.
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