Sociologie de la déviance. Introduction. Nos avons tous une idée intuitive, préconçue de ce qui est admis, toléré, ou non, dans notre société, ou de ce qui est valorisé, et de ce qui ne l’est pas. La société attend de nous certaines choses, et nous en prohibe d’autres. Cela introduit dans nos façons de pensées, un certain nombre de limites. La socialisation suppose que les individus prennent conscience de ce qu’ils peuvent faire ou ne pas faire. L’individu moyen est capable de savoir jusqu’où il peut aller. Dès lors qu’il franchit cette limite, on peut dire qu’il se trouve dans une situation appelée la déviance. Ces normes susceptibles d’être franchies, peuvent être très formalisées, on peut avoir à faire à des éléments codifiés. Toute transgression d’un élément juridique renvoie nécessairement à des éléments formalisés. On peut considérer que toute institution qui possède une réglementation précise introduit nécessairement ce type de transgression. Exemple : Eglise, école. La déviance est étroitement liée au contrôle social. Le déviant est celui sur lequel le contrôle social a échoué. Selon l’époque que l’on considère, la déviance n’est pas de même nature. L’ensemble des règles qui encadre les conduites individuelles et collectives, est susceptible de changer dans le temps. Aujourd’hui, la situation des personnes vivant seules avec un enfant n’est pas la même que celles du siècle dernier. La déviance ou les déviances ? On peut dire que les individus qui se comportent autrement, ceux qui dérogent aux normes, menacent la cohésion du groupe, sa solidité. Le leader du groupe est quasi systématiquement conduit à ne pas tolérer cette situation. La déviance constitue un danger, une potentielle déstabilisation du groupe. Si le chef peut cantonner la déviance à un degré minima, le risque est qu’il ne soit plus contrôlé, il peut alors être renversé. Il faut aussi concevoir que certaines formes de déviances sont un moyen de tendre vers une position plus valorisante. Souvent, le déviant est ravalé à un statut d’infériorité. Il est souvent considéré comme différent, il est jugé, estimé comme autre, il est une menace, cette différence se transforme en une inégalité, car il est considéré comme inférieur. Le déviant sera à la fois mis à l’écart, réintégré avec un statut infériorisé, attribution d’un certain nombre de taches jugées comme des taches dégradantes. Les déviant trouvent une place paradoxale dans la mesure où ils sont différents par nature, placés dans une situation d’infériorité sociales, et réintégrés à la seule condition d'exécuter des taches que les autres ne veulent pas accomplir. Il est déviant, sa souffrance n’est pas perçue comme anormale pour les autres. L’étude sociologique du phénomène déviant est une clé d’entrée pour comprendre le mode de fonctionnement d’une société. On peut aussi s’intéressé au système des normes en vigueur. La délinquance et la criminalité, mais aussi les pratiques jugées déviantes, comme le concubinage en milieu ouvrier (1ère moitié du XIXème), dans les milieux bourgeois, les gens se marient. Les préoccupations des penseurs sociaux et des sociologues au XIX, ont atteint la période contemporaine. Les préoccupations actuelles sont les descendants du XIX. Le thème de la déviance est un thème privilégié pour les sociaux, car l’étude des comportements déviants permet d’accéder aux principes de fonctionnement d’une société. Approche féconde, qui met en évidence au minimum, les limites imposées à ses membres par un groupe d’individu, quelque soit ces dimensions, du plus petit au plus grands, (quelques personnes à une société). En entrant dans le détail, on se heurte à des difficultés. PARTIE I : Régulation des pratiques individuelles. I) Définition. L’ensemble des ressources matérielles et symbolique dont dispose une société pour assurer la conformité du comportement des ses membres, à un ensemble de règles et de principes prescrits et sanctionnés. On peut donc dire que le contrôle social vise le respect et donc le maintient des normes sociales en vigueur dans une société et donc la lutte contre leurs transgressions. Le dispositif juridique correspond à des ressources symboliques. La peine peut constituer un élément qui correspond à un ensemble de mesures qui définissent un ensemble de traitements. Des situations exceptionnelles peuvent appeler à des décisions exceptionnelles. Par norme sociale, nous entendrons les règles plus ou moins contraignantes, la plupart du temps non-écrites, qui fixent le cadre des conduites individuelles conformément au système de valeur propre à une société donnée. Les normes et particulièrement les règles juridiques peuvent être l’expression d’un groupe socialement dominant. Dans une société, les normes peuvent émaner au bout du compte, dans certaines situations, d’une petite fraction de la population. Les normes dominant dans la société, représentant une société, loin d’être des normes consensuelles, peuvent émaner d’une minorité. Possible équilibre permettant de concilier sur la base de valeurs considérées comme fondamentales, des systèmes de normes qui ne seront pas identiques les uns aux autres. On peut qualifier de déviant, des attitudes ou des opinions s’éloignant des normes sociales dominantes, et qui entraine une réprobation des autres membres du groupe. Il arrive qu’un groupe tout entier se démarque d’une norme sociale en vigueur. Dans ce cas, on parlera alors d’un sousgroupe déviant. Certains auteurs ont utilisé de « sous-culture déviante » pour caractériser la culture de ces individus. Il faut distinguer, la déviance de la délinquance au sens strict. Car la délinquance au sens strict, est la transgression d’une norme à valeur légale, à la transgression d’une loi. La délinquance réelle n’est pas précisément mesurable, car toutes les victimes ne déposent pas plainte. D’abord parce que certaines infractions sont considérées comme insuffisamment graves. Certains se font justice eux-mêmes. D’autres ont peur des représailles. Désagrément de porter plainte. Les statistiques judiciaires, et les évolutions concernant les actes de délinquance, doivent être utilisées avec beaucoup de précaution, car une évolution dans le temps peut témoigner que sa répression est plus accentuée. Sensibilisation du coté des commissariats à l’écoute des victimes de viols. Le dépôt de plainte pour ce type d’acte a sensiblement augmenté car la représentation du viol à évoluée. De plus, certaines victimes ne veulent pas déposer plainte car elles placent leur intégrité « physiques » dans une forme de mise en doute, elles ont honte d’aller déposer plainte, alors même qu’elles y sont autorisées et encouragées car le droit leur permet de le faire de façon pleine et entière. La délinquance réelle échappe à la comptabilisation. En revanche, nous pouvons approcher la délinquance apparente. Elle correspond à l’ensemble des infractions qui sont connues de la police et du parquet, c'est-à-dire des magistrats qui exercent les fonctions du ministère public, et en particulier des juges d’instruction. Certains faits peuvent être écartés par la justice. Certains faits peuvent être écartés par la justice, faute d’éléments. D’autres peuvent bénéficier d’une relaxe. On peut parler de la délinquance légale, qui correspond aux infractions définies par le code pénale, et sanctionnées de façon effective. Elle renvoie à l’issue des jugements, avec la délinquance légale, nous auront un matériau sur lequel pourra s’exercer le travail sociologique, avec des décisions de justices qui correspondront aux sanctions prononcées par l’appareil judiciaire, ou bien à des décisions de non-lieux. La réalisation de questionnaires à grande échelle sur des échantillons représentatifs importants, de manière anonyme, interroger les individus pour savoir s’ils avaient été victimes d’infractions quelle qu’elles soient. Il est alors possible d’établir un chiffre de noir. En France, il a fallu attendre les années 90, pour voir l’INSEE introduire dans son enquête sur les conditions de vies des ménages, des questions relatives à la victimation. L’Institut des Hautes Etudes Sur la Sécurité Intérieure, s’est vu adjoindre des questions sur l’exposition des ménages à des nuisances concernant l’atteinte à leurs biens. Dès le milieu des années 70 cela existait aux USA (évaluation annuelle du chiffre noir) et en GB. Le chiffre noir de la délinquance peut être évoqué de deux façons : sous forme de différence (délinquance identifiée par les enquêtes de victimation, et relevée par les enquêtes de police), ou bien le rapport entre ces deux éléments. Il n’y a pas nécessaire superposition et identification, entre les catégories du droit pénal, et les catégories utilisées dans les enquêtes de victimation. Il faut des termes qui soient faciles à comprendre par les individus interrogés on perd en lisibilité et en comparabilité. II) Les formes du contrôle social. Le contrôle social s’exerce avant tout par l’intermédiaire de sanctions. Dans le cas de ce que l’on peut appeler le contrôle social formel, nous sommes en présence de règles générales qui sont assorties de sanctions elles-mêmes formelles ou formalisées. Ce sont ce que l’on peut appeler des institutions spécialisées qui interviennent dans la réalisation du contrôle social, donc ces institutions ont en charge l’encadrement des conduites à la fois individuelles et collectives, elles ont en charge la mise en œuvre des sanctions adaptées. Sont concernées la polie, la justice, mais aussi les administrations scolaires institutions adaptées au contrôle social formel. On peut cependant préciser que la dimension juridique n’est pas ici la seule concernée. Le contrôle social formel ne se réduit pas à la seule dimension juridique. Par exemple, lorsque des sanctions de nature religieuses sont mises en œuvre, on peut dire que l’on se situe très clairement dans un cadre de contrôle social formel, en effet, ces sanctions ne nature religieuse telle que la pénitence ou l’excommunication sont parfaitement définies et codifiées, elles ont une existence officielle. Il faut entendre le terme de sanction dans une perspective aussi bien positive que négative. Ce qui est de nature à priver l’individu, comme à l’encourager. Lorsqu’un individu se voit attribuer une décoration pour bons et loyaux services, on doit considérer que nous sommes en présence d’une sanction qui renforce sa conformité au groupe. Les sanctions qui peuvent exister sont graduées. On peut considérer que l’influence qui s’exerce dans le cadre du contrôle social informelle, peut être plus importante lorsque l’autorité morale de certains individus est reconnue. L’influence de certains individus, compte tenu de leurs caractéristiques sociales, est plus ou moins grande. Le contrôle social informel est omniprésent. Les mécanismes concourant au conformisme social des individus sont la complaisance, l’identification et l’intériorisation. Donnés par Kellman. Dans le cas de la complaisance, il s’agit pour l’individu conforme d’éviter les désagréments pouvant résulter de son absence de conformisme, il s’agit donc pour lui d’obtenir l’approbation du groupe auquel il appartient. Sans pour autant être d’accord avec le groupe. On pourrait dire qu’il donne des gages extérieurs de bonne foi. L’identification : l’individu se conforme au comportement du groupe pour maintenir avec lui, des relations positives par désir d’adhésion au groupe. Le conformisme est obtenu indépendamment du jugement que l’individu porte sur la norme ou les normes en vigueur. L’intériorisation : l’individu intègre la norme de comportement proposé à son système de valeurs. Ils lui accordent une importance en soit, donc indépendamment de celui qui émet la norme en question. III) La variabilité du contrôle social. Le contrôle social a une forme et un contenu pouvant varier selon trois critères principaux : - Selon les sociétés dans lesquelles il se déploie (dans société c’est le contrôle social formel qui domine). - Dans les sociétés occidentales modernes (à partir du XIXème), le contrôle social varie en fonction des groupes socioprofessionnels. En fonction des catégories sociales ouvrières et bourgeoises, les modalités du contrôle social sont différentes. - Le contrôle social peut varier en fonction de la nature des organisations présentes dans la société. On entend par organisation un ensemble structuré d’individus dont la coopération permet d’atteindre des objectifs particuliers. Au sein d’une entreprise il existe des valeurs, des normes auxquelles chaque membre doit se soumettre. Des stratégies concernant le devenir des enfants sont moins systématiques, il y a par conséquent un encadrement moins important. Les jeunes gens ne font pas l’objet de préoccupations aussi directes et systématiques que dans les milieux favorisés, où le souci du devenir des enfants fait l’objet de stratégies. On peut considérer que selon la configuration des sociétés en présences, la forme du contrôle sociale varie. Lorsque la concentration urbaine est importante, le contrôle social formel domine. La régulation autonome est privilégiée dans des sociétés ou l’interconnaissance est forte. IV) Les fonctions sociales de la déviance. Ce qui vient à l’esprit lorsque l’on aborde les comportements, les attitudes ou les modes de pensées déviants, c’est l’idée que la transgression des normes est une source potentielle de remise en cause de l’ordre social. Chaque acte déviant est de façon plus ou moins importante, grave, avéré, une menace de l’équilibre du groupe, de la société, lorsque la déviance prend une ampleur importante. De façon systématique, peut-on établir une équivalence entre la déviance et la menace de l’ordre social ? Porte-t-elle en elle de façon systématique une remise en cause de l’ordre social ? La déviance se réduit-elle toujours à quelque chose de négatif, et qui doit systématiquement être éradiqué, et faire l’objet d’une réponse rapide ? La déviance peut-être une condition de fonctionnement de la société. Toute déviance n’est pas à mettre sur un plan d’égalité. Tout acte transgressif est à considérer de la même façon, tous les actes de déviance ne le sont pas. Dans son ouvrage surveiller et punir, Michel Foucault analyse les mécanismes déviants dans l’ancienne société française, il existait un ensemble de principes juridiques réglementant un certain nombre de conduites, qui sanctionnaient certaines infractions dont pouvaient se rendre coupables les individus, or les juges ne mettaient pas en application les lois. La déviance est vectrice de changement social. Une société ou la déviance est absente, est assimilée à une société totalitaire. Soupçon généralisé. On ne peut concevoir une société dans laquelle il n’existe aucune déviance. Il est possible de réduire à une marge limitée les phénomènes déviants. Au-delà d’un certain seuil, on peut se demander s’il n’y a pas de disfonctionnements dans la société (Durkheim). A partir de la définition du crime, Durkheim explique que l’indicateur du crime est la peine qui s’en suit. Dans une société ou domine les valeurs religieuses, le blasphème peut être considéré comme un crime. La sanction à laquelle correspond la peine, renforce les bases sur lesquelles la société repose, moyennant quoi, cette sanction réaffirme la validité du système normatif en vigueur. Le crime est un fait social normal, il est constitutif de toute vie collective. Opposition fait social normal / pathologique. Le crime devient pathologique lorsqu’il prend une proportion trop importante, remettant en cause la cohésion de la société. En outre, le crime est un vecteur de l’évolution de la morale et du droit dans une société. PARTIE II : Analyses sociologiques de la déviance. I) Influence de la société globale. Emile Durkheim, le suicide est une attitude déviante car quand un individu évolue dans la société il n’a de cesse d’exister, c’est un de ses minima objectifs. C’est un comportement réprouvé socialement. Le suicide est tout cas de mort, qui suit un acte positif ou négatif d’un individu dont il connaissait les conséquences. Interprétation psycho-pathologique du suicide. Interprétation sociologique du suicide selon Durkheim : il s’appuie sur des données chiffrées, ceux de l’état civil de différents pays européens qui sont à disposition. Ce ne sont pas des décisions purement individuelles. Les facteurs ne sont pas décisifs. Le degré d’intégration est un élément du suicide. Le niveau de régulation de la société est la capacité des sociétés à limiter les aspirations individuelles. Pour Durkheim on peut alors définir quatre formes principes de suicide regroupées en deux catégories : - Les sociétés modernes : o Déséquilibre par défaut de l’intégration des individus et de la régulation des sociétés. Suicide égoïste en cas de déficit d’intégration. Suicide par anomique en cas de déficit de régulation. o Excès d’intégration : suicide altruiste. Excès de régulation : suicide fataliste, absence de signification de l’existence d’un individu. A) Influence de la société globale William Thomas et Florian Znaniecki, conflit de culture entre les valeurs traditionnelles familiales, et les valeurs individualistes, américaines auxquelles ils essayaient de s’adapter. La déviance résulte donc de ce que l’on peut appeler un désajustement provisoire entre des systèmes de valeurs concurrents, voire contradictoires. Ces individus (immigrants) n’ont plus de règles stables pour s’orienter ils n’ont plus de véritable projet cohérent et se livrent à des conduites désorientées. Un groupe d’individu est caractérisé par une organisation sociale, il existe un certain nombre de valeurs, de normes, qui permettent de connaitre une cohésion certaine processus d’intégration sociale. Soumis à un certain nombre de facteurs, ces individus passent d’une organisation sociale à une désorganisation sociale. Car les règles sont mises à mal empêchant une régulation sociale. La désorganisation n’a pas une vocation définitive. Triptyque conceptuelle : organisation sociale désorganisation sociale réorganisation sociale. Selon Robert Merton, la « Structure sociale anomie et déviante » met l’accent sur le fait que la société est caractérisée par une contradiction importante à laquelle sont confrontés les individus. Toute société assigne à ses membres un certain nombre d’objectifs légitimes. Or, tous les individus concernés ne peuvent pas les atteindre en mobilisant des moyens eux-mêmes légitimes. La réussite économique et sociale est probablement l’objectif légitime par excellence. C’est un but valorisé culturellement. Or ce que Merton met en avant, c’est que certains groupes sociaux s’en voient fermer l’accès, en effet, certains individus sont dépourvus d’emploi qui leur permettrait d’accueillir une situation socio-économique favorable. Ou bien, certains individus exercent une activité professionnelle, mais cette activité est insuffisamment valorisé économiquement, ce sont des personnes qui travaillent et perçoivent une rémunération, mais elle ne reste pas élevée, il n’y a pas le prestige social que l’on pourrait attendre de l’ensemble des efforts consentis et des sacrifices effectués. Le seul moyen pour ces individus de réussir est d’utiliser des moyens illégaux et proscrits. Certains auront alors recours à la délinquance, puisqu’il n’y a pas de moyens légitimes pour eux, pour réussir socialement. Ils emprunteront des moyens détournés qui se manifesteront dans l’entrée dans la délinquance. Merton appelle cette forme de déviance, « l’innovation ». Cette innovation frappe plus particulièrement les catégories défavorisées de la société américaine. Les membres de cette ont parfaitement assimilé la volonté de réussite au sein de la société mais leur accès aux moyens licite pour la satisfaire est très limité. L’intériorisation ou non des buts culturels et le respect ou non des moyens légitimes caractérisent les modes d’adaptations individuels. L’auteur évoque les individus qui mettent en œuvre un moyen d’adaptation dit individuel. Tout individu, dans les différentes sphères d’activités, peut développer des modes d’adaptation différents. Mode d’adaptation individuel : Le conformisme. L’innovation. Le ritualisme Evasion Poursuite de buts Pour Merton, c’est la source Crispation scrupuleuse sur le Double polarité négative. Buts et légitimes, en mobilisant centrale de déviance dans une respect de la règle, au moyens légitimes absents. des moyens légitimes. société. La déviance doit être détriment des buts culturels Individus dans la société mais Assure l’ordre social et assimilée à la délinquance. légitimes. Il se rencontre pas de la société. Ils sont permet la stabilité. dans les catégories sociales présents mais ne participent pas But légitime : positif moyennes. Pour Merton, ces aux moyens essentiels de la Double polarité. Moyen légitime : négatif. personnes renoncent à une société. Ex : malades mentaux, meilleure situation sociale, exilés, marginaux. car elles craignent de perdre ce qu’elles ont dors et déjà acquis. B) Les modes de socialisation déviants. 4 contributions qui montrent une transition : - Contribution de Mc Kay et Shaw, cartographie de la délinquance juvénile dans les grandes villes américaines. Ces conduites étaient les plus fréquentes dans certains types de quartiers urbains alors même que leur population changeait rapidement. Ces auteurs ont pour établir qu’il n’existe pas de lien de causalité entre l’origine ethnique et la délinquance. Ce qui permet d’invalider des raisonnements caricaturaux. Signes extérieurs de richesse prestige social. - Sutherland : Principe de l’association différentiel. Auteur du voleur professionnel. Entretient recueillit auprès d’un individu dont l’activité au sens strict du terme était de pratiquer le cambriolage. Le cœur du raisonnement de Sutherland, est qu’il faut considérer toute activité délinquante, comme activité qui fait l’objet d’un apprentissage. Il envisage une véritable socialisation à la délinquance. « un individu devient délinquant lorsque les interprétations défavorables au respect de la loi l’emporte dans son entourage, sur les interprétations qui y sont favorables ». Dans cette configuration, rien de s’oppose à ce que l’individu se livre à des pratiques illégales, car les individus dans son entourage ne considèrent pas la transgression comme un interdit. II) La déviance comme construction sociale : A) Approche interactionniste symbolique B) Approche ethno-méthodologique. C) Stigmatisation.