ANNEXE 1. PROJET DE PROPOSITION PROJET PILOTE D’ÉVALUATION DES PERFORMANCES DES ÉQUIPEMENTS¹ Programme de l’OCDE pour la construction et les équipements de l’éducation (PEB) Décembre 2006 Introduction Les bâtiments éducatifs sont un élément essentiel de notre société d’apprentissage. S’ils sont de qualité, ils peuvent améliorer l’efficacité de l’enseignement et les résultats scolaires. Associer les élèves, le personnel et la communauté aux décisions portant sur l’environnement bâti peut également avoir un effet positif sur la motivation des élèves, la mobilisation locale et la cohésion sociale en général. Précisons que les processus d’apprentissage peuvent être compromis si les espaces qui leur sont consacrés sont non modulables, surpeuplés, mal éclairés et mal aérés. La vie des élèves peut même être menacée si la construction du bâtiment laisse à désirer. Toutefois, les études internationales n’ont guère permis de comprendre comment l’environnement bâti pouvait influer sur le processus éducatif. Diverses méthodes ont été utilisées dans les pays pour évaluer la qualité des équipements éducatifs. L’évaluation des performances des équipements – qui est un prolongement de l’évaluation dite « de fonctionnalité » (Zimring, Rashid et Kampschroer, 2005) – est une méthode conçue pour évaluer systématiquement les performances et/ou l’efficacité d’un ou de plusieurs aspects d’un bâtiment au regard de toute une série de points en rapport avec les équipements. Cette évaluation doit surtout permettre de mieux comprendre l’impact de la conception initiale des bâtiments sur leur efficacité et leur bon fonctionnement à long terme, et de mesurer plus efficacement l’effet des décisions et des processus en matière de construction sur le comportement des usagers, à la fois au début et au cours du cycle de vie du bâtiment. Les outils de recherche tels que les questionnaires à l’intention des acteurs concernés, les visites sur place, les groupes de réflexion et l’observation sont traditionnellement utilisés dans ce type d’études. Le présent document décrit un projet pilote d’évaluation des performances des équipements, qui sera réalisée dans cinq pays sur un échantillon de cinq écoles par pays, représentant de préférence différentes régions. À l’issue de ce projet pilote, il est prévu d’effectuer une étude approfondie qui portera sur un plus grand nombre de pays et d’écoles dans chaque pays. Le présent document explique la finalité, les objectifs, l’organisation, le cadre conceptuel, la portée, les critères de sélection des écoles, les outils de recherche, les phases et les résultats du projet pilote. Le cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs et un calendrier détaillé du projet pilote sont présentés dans deux annexes à la fin du présent document. Le projet pilote s’inscrira dans le cadre du programme de travail du PEB pour 2007-08 sur « les procédures et les mécanismes de passation des marchés pour les équipements éducatifs ». Ces travaux ont été lancés dans le programme de travail 2005-06 lors de deux réunions que le groupe d’experts sur « l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs » a tenues respectivement à Lisbonne, au Portugal, et à Telchac-Puerto, au Mexique. Une autre réunion sur ce thème organisée à Paris en septembre 2006 a renforcé l’intérêt des pays pour ces travaux au niveau international (voir www.oecd.org/edu/facilities/evaluatingquality). 1 Finalité et objectifs Le projet pilote a pour principal but de fournir aux acteurs jouant un rôle de premier plan dans les équipements éducatifs – notamment les décideurs publics et la communauté scolaire – des outils, des informations et des analyses pour évaluer la qualité de leurs équipements éducatifs en termes de capacité à enrichir et à faciliter le processus éducatif, et de les aider ainsi à formuler et à mettre en œuvre des politiques visant à améliorer la qualité de ces équipements. Les écoles participant au projet pilote seront évaluées selon deux critères stratégiques définis dans le Cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs (voir tableau annexe 1) : Capacité de l’équipement à renforcer l’accès à la formation et l’équité devant l’éducation. L’équipement garantit l’égalité d’accès à la formation, sa capacité d’accueil correspondant à la demande. Il s’agit en l’occurrence de reconnaître que l’accès à un établissement d’enseignement est un droit fondamental, et de résoudre le problème lié à un taux d’occupation des locaux trop élevé, ce qui peut nuire au confort et à la sécurité des usagers du bâtiment, ou trop faible, ce qui peut avoir un effet négatif sur la réputation de l’école. Capacité de l’équipement à améliorer l’efficacité de l’enseignement et à promouvoir l’acquisition de compétences de base. L’équipement favorise l’aménagement et la diversité des programmes d’enseignement et d’acquisition de connaissances ainsi que des pédagogies. Il facilite l’interaction des personnes au sein de groupes sociaux hétérogènes ; permet à chaque personne de gérer sa vie de façon sensée et responsable en exerçant un droit de regard sur son environnement pédagogique ; et offre des conditions environnantes qui encouragent les élèves à utiliser des outils de manière interactive. Le projet pilote a les trois grands objectifs suivants : Élaborer des outils et des stratégies de collecte des données rentables et faciles à utiliser et à définir, en recourant à cette fin à des méthodes convenues parmi lesquelles les pays peuvent choisir pour évaluer la qualité de leurs équipements éducatifs. Il importe que les résultats de ces évaluations permettent directement d’optimiser l’efficacité éducative des équipements. En outre, l’élaboration de ces outils et leur utilisation dans le projet pilote serviront à valider la méthode retenue dans l’étude proprement dite. Recenser les pratiques exemplaires et les « leçons tirées » dans les pays participants, afin d’améliorer la qualité des équipements éducatifs au cours du cycle de vie des bâtiments. Fixer des normes OCDE de qualité pour les équipements éducatifs, que les pays participants utiliseront pour définir à l’échelle nationale et/ou locale un niveau de qualité mesurable applicable aux équipements éducatifs. Ces normes se fonderont sur les principes énoncés dans le Cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs. Une étude de suivi portant sur certaines écoles retenues dans le projet pilote pourrait être réalisée à l’avenir pour suivre les résultats et l’efficacité des équipements éducatifs au fil du temps. Organisation Dans le projet pilote, quatre principaux intervenants uniront leurs efforts pour repérer et examiner des questions spécifiquement nationales et transnationales concernant la qualité des équipements éducatifs : 2 Le Secrétariat de l’OCDE. En l’occurrence, il s’agit du Secrétariat du PEB. Les coordonnateurs nationaux. Chaque pays participant désignera un coordonnateur national, qui devra bien connaître le projet pilote et les questions relatives aux équipements dans son pays. Il est recommandé de désigner ce représentant national parmi les agents du ministère de l’éducation du pays. Le coordonnateur national pourra décider de coopérer avec une équipe de chercheurs pilotée par l’université, qui l’aidera à organiser, diffuser et appliquer les outils de recherche, à analyser les données et à rédiger des rapports. La commission d’experts. Suite à la réunion, en septembre 2006, du groupe de travail ad hoc sur l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs, un certain nombre d’experts ont exprimé le souhait de faire partie de ce groupe dont les membres représenteront diverses disciplines, (l’architecture, la sociologie, l’urbanisme et l’enseignement, par exemple), divers établissements (les universités, les écoles, les ministères nationaux et régionaux/fédéraux, des organisations intergouvernementales et des cabinets d’experts conseils) et diverses nationalités. Les travaux de ce groupe seront pour l’essentiel effectués par voie électronique ; une (ou plusieurs) réunion sera néanmoins organisée en 2007-08 pour débattre de l’élaboration du manuel, de l’expérimentation des outils de recherche, et des résultats. Les acteurs participant au projet pilote. Il est prévu que, dans chaque école, les acteurs participant au projet pilote soient multiples : des élèves, des enseignants, des chefs d’établissements, des membres de la population locale et de l’équipe chargée de la conception, le client, des entrepreneurs, des représentants des administrations locales/régionales/nationales, des gestionnaires d’actifs, etc. Différents outils de recherche seront élaborés à l’intention des divers acteurs. Le Secrétariat de l’OCDE a la mission suivante : Passer en revue les informations à inclure dans le manuel, et les communiquer aux acteurs concernés. Servir de principal correspondant aux coordonnateurs nationaux, à la commission d’experts, au comité directeur du PEB et aux autres parties concernées. Organiser et coordonner les réunions et les séminaires liés au projet pilote. Rédiger le rapport final relatif au projet pilote, en collaboration avec la commission d’experts. Réviser et diffuser la version finale du manuel, dont certaines parties seront reprises dans le rapport final. Le coordonnateur national a la mission suivante : Assurer au Secrétariat de l’OCDE et à la commission d’experts une information en retour concernant le manuel et le plan de mise à exécution du projet pilote. Recenser, en collaboration avec les autorités compétentes, les écoles qui participeront au projet pilote, et les proposer au Secrétariat de l’OCDE et à la commission d’experts. Définir des normes nationales/locales mesurables à utiliser dans le projet pilote au regard des normes de performances définies par l’OCDE. 3 Assurer la liaison avec le Secrétariat de l’OCDE pour ce qui est de la préparation et de l’évolution des travaux dans chaque école retenue dans le projet pilote. En coopération avec les autorités scolaires, remplir un questionnaire général sur chaque école, en vue de recueillir des renseignements contextuels sur ledit établissement. Assurer l’organisation, la diffusion et l’application des outils destinés à évaluer la conception et l’espace et des outils d’évaluation destinés aux acteurs concernés. Comme il a déjà été noté, le coordonnateur national pourra chercher à collaborer avec une équipe de chercheurs, pilotée par l’université, qui l’aidera dans ses travaux. Rédiger un rapport d’activité de 20 pages au plus, selon un plan prédéfini, sur le déroulement et les résultats du projet pilote, qui recommande entre autres les améliorations à apporter aux méthodes de collecte des données et les normes de performances que l’OCDE doit retenir. Ce rapport servira de base au compte rendu du projet pilote et à la révision du manuel. Comme il a déjà été noté, le coordonnateur national souhaitera peut-être collaborer avec une équipe de chercheurs universitaires, qui l’aidera dans ses travaux. Assister aux réunions et aux séminaires nationaux et internationaux dans le cadre du projet pilote. Passer en revue le rapport final relatif au projet pilote. Soutenir les activités de diffusion en rapport avec le projet pilote. La commission d’experts a la mission suivante : Rédiger le manuel destiné au projet pilote, selon un plan prédéfini, en coopération avec le Secrétariat de l’OCDE, et définir des normes de performances pour l’OCDE, qui seront utilisées par chaque pays participant pour fixer des normes mesurables nationales/locales. Analyser les données recueillies par les coordonnateurs nationaux. Assister aux réunions et aux séminaires internationaux en rapport avec le projet pilote. Aider le Secrétariat de l’OCDE à rédiger le rapport final concernant le projet pilote et à réviser le manuel. Cadre conceptuel La méthode utilisée dans le projet pilote s’inspirera du cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs, qui comprend deux volets : le premier porte sur la définition de la « qualité » eu égard aux questions de fond ; le second présente des caractéristiques qui revêtent de l’importance dans l’évaluation de certains aspects de la qualité. Le tableau de l’annexe 1 illustre les relations qui existent entre ces deux volets. Le cadre a pour but de montrer (i) les corrélations existant entre les grands enjeux qui, au cours du cycle de vie d’un équipement, interviennent dans les questions liées à la qualité de cet équipement ; (ii) ce que l’on entend actuellement par la « qualité » des équipements éducatifs ; (iii) les exigences des multiples usagers et autres acteurs concernés à l’égard des équipements et les avantages qu’ils en attendent ; et (iv) les méthodes qu’il convient d’utiliser pour évaluer différents aspects de la qualité. 4 Le cadre n’est pas censé servir de liste de contrôle ; il s’agit d’un outil stratégique multidimensionnel qui sera utilisé également dans d’autres projets de l’OCDE pour aider à mettre en évidence les moyens les plus adaptés pour évaluer différents aspects de la qualité des équipements éducatifs dans divers pays aux niveaux local, régional et/ou national. Les pays peuvent en outre l’utiliser afin d’évaluer la « qualité » par rapport à leurs propres objectifs et priorités. Le cadre servira de base à la définition de normes OCDE de performances et de normes locales de qualité à la fois mesurables et applicables aux équipements éducatifs, qui feront partie des outils de recherche utilisés dans le projet pilote. Le cadre est consultable dans son intégralité à l’adresse suivante : www.oecd.org/edu/facilities/evaluatingquality. Portée et critères de sélection des écoles Le projet pilote portera sur un échantillon d’établissements scolaires publics et privés du primaire et du secondaire (correspondant aux niveaux 1 à 3 de la CITE) – cinq écoles au maximum par pays, représentant de préférence différentes régions – implantés en zones urbaines et rurales, y compris des établissements professionnels et répondant à des besoins particuliers. Le coordonnateur national est encouragé à utiliser les deux principaux critères suivants pour sélectionner les écoles qui participeront au projet pilote : Les avantages perçus par l’école d’une participation au projet pilote : les acteurs concernés par exemple : Ont besoin de l’évaluation d’une école récemment construite pour améliorer la conception et la construction d’une école future. Ont besoin de l’évaluation d’une école existante pour déterminer s’il est préférable de rénover le bâtiment ou de l’abandonner entièrement ou partiellement. Ont besoin d’une évaluation dans le cadre d’une démarche visant à planifier et à concevoir la modernisation d’une école. Le cycle de vie du bâtiment. Les écoles seront sélectionnées à différents stades de leur cycle de vie : Au stade précédant la conception. Au stade de la conception. Au stade de la construction. Entre 12 et 24 mois après la première occupation des lieux. À n’importe quel stade de l’exploitation du bâtiment, à l’issue, par exemple, de grands travaux de rénovation ou de restructuration ou d’une profonde réforme de la politique de l’éducation ayant un impact sur l’infrastructure. 5 Outils de recherche Trois types d’outils de recherche – présentés plus en détail ci-après – seront utilisés dans le projet pilote : Un questionnaire général sur l’école, qui sert à recueillir des données et des informations contextuelles de base sur l’école pilote. Les outils pour évaluer la conception et l’espace, qui servent à mesurer l’efficacité éducative de l’équipement sur la base du plan de conception initial, des projets d’architecture, des visites sur place et de l’analyse spatiale, compte tenu de la mission éducative de l’école. L’un des outils est obligatoire (l’examen de conception, y compris les visites sur place pour les bâtiments en service) et l’un est facultatif (l’analyse spatiale). Les outils d’évaluation destinés aux acteurs concernés comprennent ceux qui sont habituellement utilisés dans l’évaluation des performances des équipements pour mesurer l’efficacité éducative du point de vue des usagers. Deux outils sont obligatoires – les questionnaires à l’intention des acteurs concernés et les groupes de réflexion – et un outil est facultatif – l’observation. D’autres outils et renseignements nationaux et internationaux seront utilisés le cas échéant : PISA, données et statistiques existantes, études de cas, politiques nationales, normes et lignes directrices pertinentes. Questionnaire général sur l’école Pour chaque école, les coordonnateurs nationaux, en coopération avec les autorités scolaires, seront chargés de remplir un questionnaire général sur l’établissement, dont l’objet est de recueillir des données contextuelles en vue du projet pilote. S’agissant des équipements aux stades de la préconception, de la conception et de la construction, des données seront demandées par exemple sur la mission éducative de l’école, sa situation géographique, son profil socioéconomique, le niveau d’enseignement assuré, les effectifs attendus, les programmes scolaires prévus, l’organisation des apprentissages, la taille et la nature du site, la durée de vie normale du bâtiment, le calendrier du projet de construction (par exemple, du commencement à la conception, de la conception à la construction, de la construction à l’achèvement des travaux), la participation des acteurs concernés au stade de la préconception, les critères de conception, le plan de conception initial, la sélection de la conception et du maître d’oeuvre, le mode de passation du marché, le calcul des coûts, les projets d’architecture, les coordonnées des correspondants, etc. S’agissant des équipements en service, des données seront demandées par exemple sur la mission éducative de l’école, sa situation géographique, son profil socioéconomique, le niveau d’enseignement assuré, les effectifs scolarisés, les programmes scolaires et l’organisation des apprentissages, le nombre d’enseignants, le type d’établissement, la date de construction, la date et la nature des dernières rénovations, les procédures d’entretien, la taille et la capacité d’accueil des locaux, les coûts, les problèmes, en rapport avec les plans, qui se posent à l’école , les projets d’architecture, les coordonnées des correspondants, etc. 6 Il convient de noter que des informations complémentaires sur les politiques, normes et directives nationales (par exemple sur les normes ou lignes directrices applicables à l’utilisation des espaces et les règles de construction) seront recueillies dans le cadre d’une activité connexe de l’OCDE. Outils pour évaluer la conception et l’espace En principe, un équipement éducatif de qualité est le résultat d’un processus qui au départ suppose de définir– en collaboration avec de nombreux acteurs concernés – un plan de conception initial, des critères de sélection de la conception et un projet définitif qui reflète des principes conceptuels de « qualité », les besoins éducatifs des usagers et la mission éducative générale de l’école. En réalité, les mécanismes de passation des marchés dans ce domaine peuvent être complexes et varier beaucoup d’un pays à l’autre. Dans le projet pilote, le plan de conception initial, les projets d’architecture, les visites sur place (uniquement pour les bâtiments en service) et les analyses d’espaces seront utilisés pour évaluer la « qualité » du schéma conceptuel. La « qualité » sera définie selon des normes mesurables nationales/locales, établies par le coordonnateur national lors de la phase d’élaboration du projet. Dans le cas des bâtiments en service, ces outils permettront aussi de déterminer la relation qui existe entre le schéma conceptuel, l’environnement bâti proprement dit et l’efficacité de l’enseignement. L’examen de la conception (qui englobe les visites sur place pour les bâtiments en service) est un outil obligatoire, alors que l’analyse du réseau d’espaces est facultative. Les pays peuvent choisir l’outil facultatif en se fondant sur l’avantage constaté dans l’évaluation et les ressources, entre autres financières, mises à disposition. Examen de la conception. Un groupe d’experts et d’acteurs concernés – réunissant entre autres des architectes, des professionnels de l’enseignement et des gestionnaires d’équipements – examinera le plan de conception initial et les projets d’architecture au regard des normes de qualité mesurables que les coordonnateurs nationaux auront définies à l’échelle nationale/locale pour les équipements éducatifs et également par rapport à la mission éducative générale de l’école. Ces normes se fondent sur les normes OCDE de performances et sur les principes de « qualité » définis dans le cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs. Chaque école participant au projet pilote prendra part à cet examen. Dans le cas des équipements en service, on aura également recours à des visites sur place pour comparer les résultats de l’examen de la conception avec le site proprement dit. Ces visites seront confiées à un expert et à un acteur de premier plan, de préférence quelqu’un qui connaîtra bien le site (par exemple, le chef d’établissement). Des films numériques et des photographies en accéléré serviront à établir une représentation physique de l’école. Les évaluateurs rédigeront un bref rapport, selon un plan prédéfini, sur l’examen de la conception, qui indiquera notamment dans quelle mesure les normes de qualité nationales/locales sont satisfaites. Analyse du réseau d’espaces. Cet outil, dont l’utilisation est facultative pour les écoles participant au projet pilote, mettra à profit la théorie de la « syntaxe spatiale » pour dresser la carte du réseau d’espaces que constitue l’école. L’objectif est de présenter l’établissement sous forme d’espaces et de fonctionnalités, et de donner une description générale des caractéristiques de sa construction et des matériaux utilisés. C’est une équipe locale de chercheurs, désignée par le coordonnateur national, qui pilotera cette analyse à l’aide d’un logiciel type d’analyse du réseau spatial. Outils d’évaluation à l’intention des acteurs concernés Les différents acteurs ont chacun leurs besoins, leurs optiques, leurs priorités et leurs exigences concernant les équipements éducatifs. Pour recenser et étudier efficacement ces divers éléments, il 7 convient d’utiliser un modèle multidimensionnel (voir l’annexe 1) intégrant une diversité d’outils modulables. Dans le projet pilote, deux outils sont obligatoires : les questionnaires adressés aux acteurs concernés et les groupes de réflexion. En revanche, l’observation est un outil facultatif. Les pays peuvent choisir l’outil facultatif en se fondant sur l’avantage constaté dans l’évaluation et sur les ressources, entre autres financières, mises à disposition. Les questionnaires adressés aux acteurs concernés. Le questionnaire, que toutes les écoles doivent remplir, permettra d’obtenir de la part des acteurs concernés des données comparatives sur certains aspects de la qualité des équipements. Des questionnaires distincts seront élaborés pour six groupes de répondants : les questionnaires portant sur la préconception, la conception et la construction seront adressés au client, à l’équipe chargée de la conception et aux entrepreneurs ; les questionnaires relatifs aux équipements en service le seront aux étudiants, aux enseignants et à des membres de la population locale. Pour évaluer la qualité de certains aspects des équipements éducatifs, les personnes interrogées utiliseront une échelle type de Likert en cinq points, et par ailleurs ils répondront à un certain nombre de questions ouvertes. Les questions seront les mêmes pour chaque groupe de répondants afin de permettre la réalisation de comparaisons croisées. On étudiera la possibilité d’utiliser des questionnaires en ligne, certains pays ayant adopté cette pratique avec succès. Groupes de réflexion. Le groupe de réflexion, dont toutes les écoles participant au projet pilote doivent faire partie, a pour mission d’examiner plus avant les questions soulevées dans les questionnaires adressés aux acteurs concernés. S’agissant des équipements se trouvant aux phases de préconception, de conception et de construction, un premier groupe de réflexion réunira les usagers (c’est-à-dire des enseignants, des élèves et le chef d’établissement), le client et l’équipe chargée de la conception, et un second groupe sera composé du client et des entrepreneurs. Dans le cas des équipements en service, un premier groupe de réflexion sera formé d’étudiants et un second d’enseignants. Chaque groupe comptera au maximum sept personnes, et les débats ne dureront pas plus de 60 minutes. Parmi les principaux critères retenus pour sélectionner les membres du groupes de réflexion figurent l’envie d’en faire partie (les enseignants peuvent par exemple demander aux élèves s’ils souhaitent y participer) et, le cas échéant, la parité hommes femmes. Un animateur, qui sera soit le coordonnateur national soit une personne désignée par celui-ci, dirigera les débats et fera le point sur les principales questions en fin de séance. Cinq à dix grands thèmes, accompagnés d’explications détaillées, seront présentés à l’animateur bien avant les débats. Ce dernier sera invité à formuler des observations ou à poser des questions sur l’exercice, et sera censé soumettre un bref rapport écrit – selon un plan prédéfini – après la séance. Tous les débats seront enregistrés. Observation. Cet outil sera utilisé uniquement pour les écoles en service et ne sera pas obligatoire. Il doit permettre de déterminer comment les enseignants et les élèves utilisent l’environnement pédagogique physique au cours d’une journée de classe ordinaire, à la fois pendant et après les heures de cours. La durée des périodes d’observation ira de 15 minutes (par exemple, pour les pauses du matin et de l’après-midi) à une heure (dans le cas, par exemple, des établissements du secondaire, la période d’observation correspondra à la durée d’un cours). Cinq périodes d’observation au moins seront effectuées dans chaque école pilote, dans diverses disciplines (disciplines fondamentales et spécialités, éducation physique), à divers moments (matin, après-midi et soir), dans divers lieux (dans et hors la salle de classe) et dans divers groupes d’âge. Le coordonnateur national ou la personne désignée par lui jouera un rôle d’observateur et remplira un bref questionnaire sur la manière dont les élèves et les enseignants interagissent avec leur environnement. 8 Autres données pertinentes D’autres instruments, données, travaux de recherche et principes directeurs nationaux et internationaux seront analysés le cas échéant pour décrire le contexte national et international dans lequel s’inscrivent les politiques menées dans le domaine de l’éducation et de l’architecture. Les types de données suivants pourraient être utilisés : Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA), qui porte sur les élèves âgés de 15 ans, offre de nombreuses possibilités de comprendre les liens qui existent entre les équipements et les résultats scolaires. On analysera les données relatives aux pays qui participent au projet pilote. Malheureusement, rares sont les items qui concernent les équipements dans les instruments existants du PISA (voir www.pisa.oecd.org) et le questionnaire en rapport avec les équipements scolaires, qu’il est prévu de soumettre à titre facultatif aux élèves, ne donnera pas de résultats avant 2010. Les études, données et statistiques internationales existantes donnent très peu d’informations sur la nature et l’efficacité des investissements massifs que les pouvoirs publics ont affecté aux équipements éducatifs. La base de données EURYDICE renseigne sur quelques pays, mais malheureusement, les données voulues ne sont fournies que pour un très petit nombre d’entre eux. Le projet pilote s’appuiera sur les documents et les études publiés par d’autres organisations internationales comme l’UNESCO et l’UIA. Des travaux nouveaux que le Secrétariat de l’OCDE conduira en même temps que ce projet pilote produiront des données et des informations comparatives dans des domaines en rapport avec les équipements éducatifs, comme les dépenses à ce titre, le nombre d’équipements, leur taille et leur capacité d’accueil. Ces renseignements complèteront les informations contextuelles demandées dans le questionnaire général sur l’école. On utilise depuis longtemps des études de cas pour recenser les équipements éducatifs remarquables, selon des critères prédéfinis – comme l’illustrent les trois éditions du Florilège d'établissements d'enseignement exemplaires du Programme de l’OCDE pour la construction et l’équipement de l’éducation (PEB). Certaines études de cas – par exemple sur des écoles qui figurent dans le Florilège du PEB ou dont l’excellence a été reconnue – seront utilisées dans le projet pilote pour servir de points de comparaison ou de cas exemplaires de conception dans tel ou tel pays. Les informations sur les politiques, normes et lignes directrices nationales pertinentes (sur la capacité d’accueil des étudiants, la superficie des aires d’enseignement, les techniques de construction de l’école, la qualité de l’air à l’intérieur des locaux, la sécurité incendie, l’accessibilité, etc.) sont une source précieuse de données contextuelles en vue du projet pilote. Dans une activité connexe présentée ci-dessus, le Secrétariat de l’OCDE cherchera à recueillir des informations à l’échelle des pays sur un certain nombre de ces sujets. Les différentes phases du projet pilote Le projet peut se décomposer en cinq phases : L’élaboration. La phase initiale a les objectifs suivants : déterminer les principaux organes qui participeront au projet ; obtenir des différents pays qu’ils soutiennent le projet pilote et s’engagent à y participer ; élaborer un manuel présentant les normes OCDE de performance et les outils de recherche destinés au projet pilote ; confirmer le nom des écoles participant au projet ; et faire un premier essai des outils dans les pays. À ce stade, la commission d’experts sera réunie 9 pour débattre de l’élaboration du manuel (c’est-à-dire des normes OCDE de performances, des outils pour évaluer la conception et l’espace, des outils d’évaluation à l’intention des acteurs concernés et du questionnaire général sur l’école) et du premier essai. En outre, les coordonnateurs nationaux définiront et soumettront des normes de qualité mesurables nationales/locales qui seront utilisées dans le projet pilote. La mise en œuvre. La deuxième phase est celle de la réalisation du projet pilote dans les écoles. Elle peut commencer par un séminaire national de présentation – faisant intervenir le coordonnateur national, les membres de la commission d’experts, les acteurs prenant part à l’exercice d’évaluation et d’autres parties intéressées – pour débattre des objectifs, des méthodes et des résultats attendus du projet pilote. Le rapport d’exécution. Durant la troisième phase, les coordonnateurs nationaux rédigeront chacun un rapport d’activité sur le déroulement et les résultats du projet pilote. Un séminaire international se tiendra avec tous les coordonnateurs nationaux, le Secrétariat de l’OCDE, la commission d’experts et d’autres parties intéressées pour débattre des résultats et des enjeux du projet pilote. La synthèse et l’analyse. Au cours de cette quatrième phase, le Secrétariat de l’OCDE, en consultation avec la commission d’experts, fera la synthèse et l’analyse de tous les rapports d’activité des coordonnateurs nationaux, puis établira un projet de rapport. Le manuel sera également révisé à ce stade, et certaines parties de la version révisée seront utilisées dans le rapport final. La diffusion. Dans la dernière phase du projet pilote, le rapport – qui inclura le manuel dans sa version révisée – sera communiqué aux coordonnateurs nationaux, au Comité directeur du PEB et aux autorités nationales. Chaque pays pourra organiser des manifestations pour marquer le lancement du rapport. Un calendrier détaillé figure à l’annexe 2. Résultats Le projet pilote donnera lieu à l’élaboration de deux principaux documents. Le manuel. Il a pour objet de présenter chaque outil de recherche utilisé dans le projet pilote. Il sera révisé aux différentes étapes du projet pilote et permettra de valider la stratégie qui sera retenue dans l’étude proprement dite. Ce document, que tous les participants au projet pilote utiliseront, sera structuré comme suit : Analyse documentaire. Grands thèmes de recherche. Rôles et responsabilités de chaque acteur et évaluateur participant au projet pilote. Normes OCDE de performances, à partir desquelles seront définies des normes mesurables nationales/locales. Questionnaire général sur l’école. 10 Outils d’évaluation de la conception et de l’espace et outils d’évaluation à l’intention des acteurs concernés. Cette partie indiquera les objectifs, la finalité, la fonction et les caractéristiques de chaque outil destiné aux acteurs concernés et aux évaluateurs. Outils de recherche et sources de données actuellement disponibles. Description de chaque outil (PISA, données et statistiques existantes, études de cas, politiques nationales, normes et lignes directrices pertinentes). Prise en compte des résultats du projet pilote dans la conception des bâtiments : notification des résultats. Le rapport final. Ce rapport doit présenter les résultats de chaque projet pilote national et permettre de procéder à des comparaisons entre pays. Les expériences nationales seront envisagées dans un cadre plus large afin d’indiquer des éclairages et des constats pouvant présenter un intérêt pour tous les pays. Même si les comparaisons peuvent être difficiles à établir – les problèmes peuvent en effet varier considérablement selon les pays en fonction de des traditions, de la structure sociale et de la situation économique de chacun –, une stratégie de collaboration donne aux pays la possibilité d’apprendre davantage sur eux-mêmes en examinant leurs propres expériences à la lumière de celles des autres. Le rapport comprendra les volets suivants. Méthode adoptée dans le cadre du projet pilote. Cette partie présentera des extraits de la version révisée du manuel. Écoles participant au projet pilote. Chaque école sera décrite sur quatre pages selon un type de présentation visuelle (photos, plans) et textuelle (informations générales sur le pays et l’école ; données disponibles ; raison de la participation au projet pilote ; outils utilisés ; acteurs concernés ; résultats, retombées positives, difficultés et atouts du projet pilote, etc.). Synthèse nationale : pratiques exemplaires et leçons tirées. Dans cette partie, les coordonnateurs nationaux indiqueront brièvement comment on peut mettre à profit les résultats des évaluations au stade de la construction afin d’améliorer la qualité des équipements éducatifs. Normes mesurables nationales/locales. Cette partie présentera les normes mesurables définies par les pays ainsi que la note dans laquelle chaque coordonnateur national récapitulera les normes respectées et les domaines à améliorer. Comparaisons entre pays. Cette partie présentera une comparaison transnationale du projet pilote, qui examinera son impact politique général, recensera les meilleures pratiques et les enseignements tirés dans les pays. Budget Même si les pays qui souhaitent participer au projet pilote n’ont aucun coût à supporter à ce titre, ils seront néanmoins censés couvrir leurs propres frais liés, par exemple, au coordonnateur national, aux réunions et aux déplacements locaux, à la traduction des documents et à la logistique. 11 Note 1. Le Secrétariat de l’OCDE remercie Sheila Ornstein et Teresa Heitor du concours qu’elles ont apporté à ce projet en présentant des rapports sur ce thème lors de la réunion du groupe de travail ad hoc du PEB sur l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs, tenue les 18 et 19 septembre à Paris, France. Il tient également à remercier Al Abend, Rodolfo Almeida, José Freire da Silva, Christian Kühn, Nanci Moreira et Lutz Oertel des informations en retour qu’ils ont communiquées sur ce projet. Bibliographie Zimring, C., Rashid, M. et Kampschroer, K. (2005), « Facility Performance Evaluation (FPE) », Institut national des sciences de la construction (NIBS), Washington. http://www.wbdg.org/design/fpe.php 12 ANNEXE TABLEAU 1. (NOUVEAU) CADRE POUR L’ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DES ÉQUIPEMENTS ÉDUCATIFS LIEN ENTRE POLITIQUE DE L’ÉDUCATION ET ÉQUIPEMENTS ÉDUCATIFS PRINCIPES DE QUALITÉ CRITERES DE QUALITE Améliorer l’efficacité de l’enseignement et promouvoir l’acquisition de compétences importantes. Les équipements soutiennent des pédagogies et des programmes d’enseignement et de formation souples et variés. Ils facilitent les relations entre personnes au sein de groupes socialement hétérogènes ; donnent à chacun la possibilité de gérer sa vie de façon responsable et judicieuse grâce à une certaine maîtrise de l’environnement pédagogique et offrent un cadre propre à encourager les étudiants à utiliser les outils de manière interactive – outils à la fois socioculturels et physiques comme des ordinateurs et des éléments de l’établissement lui-même.2 Améliorer l’efficacité de l’enseignement et promouvoir l’acquisition de compétences importantes. Les équipements soutiennent des Correspondre aux besoins (avantage que présente l’équipement pour les usagers) Accessibilité pour tous. L’équipement est accessible à tous, jeunes ou adultes. Des dispositifs sont prévus pour les élèves ayant des besoins particuliers, notamment les élèves fragiles et économiquement défavorisés ainsi que les élèves handicapés ; il est accessible aux piétons, aux cyclistes, aux véhicules de ravitaillement, aux voitures privées, aux transports publics et aux services de sécurité ; la structure est facile à connaître pour les occupants et il y a suffisamment de points de reconnaissance.1 Capacité d’accueil des étudiants. Il y a suffisamment d’espaces pédagogiques et d’installations de soutien pour accueillir au moins 95 % des élèves inscrits. Espaces pédagogiques. Les espaces pédagogiques sont modulables, aptes à accueillir des programmes d’enseignement et des pédagogies très divers, polyvalents, adaptés à différents âges, ont une capacité de stockage et une taille suffisantes pour permettre aux 13 MOMENT(S) DU CYCLE DE VIE OÙ LES INSTALLATIONS SONT ÉVALUÉES (Phase précédant les études, conception, construction.12-24 mois après l’occupation initiale, toute phase critique) PARTIES PRENANTES ÉVALUANT LA QUALITÉ (décideurs, étudiants, personnels enseignants et autres, parents, spécialistes de l’éducation, organismes financiers, architectes, gestionnaires des biens, administrateurs des installations et chercheurs) OUTIL(S) D’EVALUATION (Évaluation des performances des installations [questionnaires, révisions, groupes de réflexion, entretiens, observation]; Statistiques et indicateurs de l’éducation utilisant des données administratives, questionnaires internationaux au niveau des écoles; normes de performances nationales/régionales/locales). pédagogies et des programmes d’enseignement et de formation souples et variés. Ils facilitent les relations entre personnes au sein de groupes socialement hétérogènes ; donnent à chacun la possibilité de gérer sa vie de façon responsable et judicieuse grâce à une certaine maîtrise de l’environnement pédagogique et offrent un cadre propre à encourager les étudiants à utiliser les outils de manière interactive – outils à la fois socioculturels et physiques comme des ordinateurs et des éléments de l’établissement lui-même.2 élèves et aux enseignants de travailler, de bouger dans les classes et de collaborer les uns avec les autres. Des espaces confortables. La qualité du mobilier et de l’éclairage ; les niveaux de bruit interne et externe, la température et l’humidité dans le bâtiment ne gênent pas les processus d’apprentissage. Nouvelles technologies. Le bâtiment peut être équipé des technologies modernes de l’information. Vie sociale. Le site offre diverses zones intérieures et extérieures où élèves et membres du personnel peuvent rencontrer amis et collègues, être au calme ou se livrer à des activités de loisirs. Espaces consacrés au personnel. Un espace de travail suffisant est prévu pour les enseignants et le personnel administratif. Être symbolique, plaisant à voir et avoir une valeur pédagogique. Utilisation par la communauté. Les équipements sont accessibles à la communauté qui peut les utiliser pendant ou après les heures de cours, et font l’objet d’une surveillance pour garantir la sécurité du personnel et des élèves. Symboliques. De par leur conception, les installations présentent un caractère et un intérêt exceptionnels pour l’établissement et ses occupants. Attrait esthétique. Les installations sont plaisantes à voir tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Outils pédagogiques. Les équipements ou certaines parties des installations peuvent être utilisés comme outils pédagogiques. 14 Optimiser la performance, le fonctionnement et l’efficience des bâtiments. Le bâtiment répond aux normes en matière de performance et de fonctionnement et se révèle efficient à long terme. Répondre aux besoins (agencement opérationnel) Rentabilité. Les investissements initiaux en capital, entretien et réparations, fonctionnement et personnels sont rentables à long terme. Gestion et système d’exploitation. Les installations sont gérées et exploitées de façon efficace et globale (à savoir recours à des systèmes de gestion souples par des opérateurs bien formés). Boucles de rétroaction. Il y a des boucles de rétroaction entre le cahier des charges concernant le bâtiment et le bâtiment achevé, et l’évaluation des installations et le cahier des charges concernant la conception. Choix de l’avant-projet. Il y a un processus concurrentiel de sélection de l’avant-projet, associant les usagers. Être sain et sûr Être respectueux de Eau potable. Il y a suffisamment de points d’eau potable. Installations sanitaires. Les toilettes sont propres et fonctionnent bien et il y a des cabinets séparés pour les hommes et les femmes. Sécurité incendie. Les installations sont dotées d’un système d’alarme incendie qui fonctionne, de sorties de secours clairement signalées et d’un équipement de premiers secours, des matériaux de construction résistant au feu sont utilisés et chaque salle de classe est équipée d’extincteurs et d’un plan indiquant les sorties de secours et les points de rassemblement de l’établissement. Éclairage d’urgence. Les installations sont équipées d’un système d’éclairage d’urgence qui fonctionne. Une conception sûre. La structure des installations garantit la sécurité physique des occupants. Des matériaux de construction et des finitions sûres. Les matériaux de construction et les finitions ne sont pas une menace pour la sécurité des occupants. Circulation des véhicules et des piétons. Des zones de prise en charge et de débarquement, des aires de stationnement et des allées pour piétons garantissent la garantissent la sécurité des déplacements. Aménagement du terrain. L’aménagement du 15 . l’environnement terrain a été fait dans le souci du respect de l’environnement. Systèmes viables. L’utilisation de l’eau, de l’énergie, du recyclage, de la gestion des déchets et de la lumière du jour est efficace et efficiente. Des méthodes et des matériaux respectueux de l’environnement. Des méthodes et des matériaux de construction respectueux de l’environnement ont été utilisés 1. Voir Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (2002), “Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels”, Genève; et les six objectifs énoncés dans le « Cadre d’action de DakarL’éducation pour tous : tenir nos engagements collectifs » (2000), Paris. 2. Voir Rychen D.S. and Salganik, L.H. (dir.pub.) (2003), Key Competencies for a Successful Life and a Well-Functioning Society, Hogrefe & Huber, Göttingen. Ce rapport est le fruit d’un programme de recherche de l’OCDE, interdisciplinaire et axé sur l’action des pouvoirs publics, intitulé “Définition et Sélection des compétences: Fondements théoriques et conceptuels” lancé fin 1997 dans le cadre du Programme INES. Le rapport définit trois compétences essentielles nécessaires pour que chacun puisse mener une vie globalement satisfaisante et pour que la société puisse faire face aux problèmes d’aujourd’hui et de demain : savoir interagir au sein de groupes socialement hétérogènes, être autonome, et utiliser les outils de façon interactive. 16 ANNEXE TABLEAU 2. CALENDRIER RETENU POUR LE PROJET PILOTE 2006 Activité 10 11 2007 12 1 2 3 I. Phase d’élaboration Finalisation du projet pilote, y compris le plan du manuel. Création d’une commission d’experts. Organisation de la répartition des tâches au sein de la commission d’experts en vue de la réalisation du manuel. Confirmation des pays/provinces/états participant à l’étude (après la prochaine réunion du Comité directeur du PEB en avril 2007). Désignation des coordonnateurs nationaux. Finalisation du manuel. Réunion de la commission d’experts pour examiner les normes OCDE de performances, les outils pour évaluer la conception et l’espace, les outils d’évaluation destinés aux acteurs concernés et le questionnaire général sur l’école. Définition de normes nationales/locales par les coordonnateurs nationaux. Test initial des outils de recherche et révision du manuel. II. Phase de mise en œuvre Communication aux coordonnateurs nationaux des outils pour évaluer la conception et l’espace, des outils d’évaluation destinés aux acteurs concernés et du questionnaire général sur l’école. Traduction des outils d’évaluation (conception/espace/acteurs concernés) et du questionnaire général sur l’école. Séminaire national de présentation pour débattre de l’étude pilote. Remplissage du questionnaire général sur l’école. Réalisation de l’exercice d’évaluation de la conception et de l’espace. Remplissage du questionnaire destiné aux acteurs concernés. Application des outils d’évaluation obligatoires et facultatifs destinés aux acteurs concernés. 17 4 5 6 7 2008 8 9 10 11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 III. Phase de notification 2007 Rédaction des rapports d’activité par les coordonnateurs nationaux. Séminaire international sur les résultats et les difficultés du projet pilote. IV. Phase de synthèse et d’analyse Accord du Secrétariat de l’OCDE et de la commission d’experts au sujet du plan du rapport final. Rédaction du projet de rapport final et révision du manuel. V. Phase de diffusion Soumission du projet de rapport aux coordonnateurs nationaux pour commentaires. Soumission du projet de rapport au Comité directeur du PEB et aux autorités nationales pour commentaires 18 2008 2009