annexe 1

publicité
ANNEXE 1. PROJET DE PROPOSITION
PROJET PILOTE D’ÉVALUATION DES PERFORMANCES DES ÉQUIPEMENTS¹
Programme de l’OCDE pour la construction et les équipements de l’éducation (PEB)
Décembre 2006
Introduction
Les bâtiments éducatifs sont un élément essentiel de notre société d’apprentissage. S’ils sont de
qualité, ils peuvent améliorer l’efficacité de l’enseignement et les résultats scolaires. Associer les élèves, le
personnel et la communauté aux décisions portant sur l’environnement bâti peut également avoir un effet
positif sur la motivation des élèves, la mobilisation locale et la cohésion sociale en général. Précisons que
les processus d’apprentissage peuvent être compromis si les espaces qui leur sont consacrés sont non
modulables, surpeuplés, mal éclairés et mal aérés. La vie des élèves peut même être menacée si la
construction du bâtiment laisse à désirer. Toutefois, les études internationales n’ont guère permis de
comprendre comment l’environnement bâti pouvait influer sur le processus éducatif.
Diverses méthodes ont été utilisées dans les pays pour évaluer la qualité des équipements éducatifs.
L’évaluation des performances des équipements – qui est un prolongement de l’évaluation dite « de
fonctionnalité » (Zimring, Rashid et Kampschroer, 2005) – est une méthode conçue pour évaluer
systématiquement les performances et/ou l’efficacité d’un ou de plusieurs aspects d’un bâtiment au regard
de toute une série de points en rapport avec les équipements. Cette évaluation doit surtout permettre de
mieux comprendre l’impact de la conception initiale des bâtiments sur leur efficacité et leur bon
fonctionnement à long terme, et de mesurer plus efficacement l’effet des décisions et des processus en
matière de construction sur le comportement des usagers, à la fois au début et au cours du cycle de vie du
bâtiment. Les outils de recherche tels que les questionnaires à l’intention des acteurs concernés, les visites
sur place, les groupes de réflexion et l’observation sont traditionnellement utilisés dans ce type d’études.
Le présent document décrit un projet pilote d’évaluation des performances des équipements, qui sera
réalisée dans cinq pays sur un échantillon de cinq écoles par pays, représentant de préférence différentes
régions. À l’issue de ce projet pilote, il est prévu d’effectuer une étude approfondie qui portera sur un plus
grand nombre de pays et d’écoles dans chaque pays. Le présent document explique la finalité, les objectifs,
l’organisation, le cadre conceptuel, la portée, les critères de sélection des écoles, les outils de recherche, les
phases et les résultats du projet pilote. Le cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des
équipements éducatifs et un calendrier détaillé du projet pilote sont présentés dans deux annexes à la fin du
présent document.
Le projet pilote s’inscrira dans le cadre du programme de travail du PEB pour 2007-08 sur « les
procédures et les mécanismes de passation des marchés pour les équipements éducatifs ». Ces travaux ont
été lancés dans le programme de travail 2005-06 lors de deux réunions que le groupe d’experts sur
« l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs » a tenues respectivement à Lisbonne, au Portugal, et
à Telchac-Puerto, au Mexique. Une autre réunion sur ce thème organisée à Paris en septembre 2006 a
renforcé
l’intérêt
des
pays
pour
ces
travaux
au
niveau
international
(voir
www.oecd.org/edu/facilities/evaluatingquality).
1
Finalité et objectifs
Le projet pilote a pour principal but de fournir aux acteurs jouant un rôle de premier plan dans les
équipements éducatifs – notamment les décideurs publics et la communauté scolaire – des outils, des
informations et des analyses pour évaluer la qualité de leurs équipements éducatifs en termes de capacité à
enrichir et à faciliter le processus éducatif, et de les aider ainsi à formuler et à mettre en œuvre des
politiques visant à améliorer la qualité de ces équipements. Les écoles participant au projet pilote seront
évaluées selon deux critères stratégiques définis dans le Cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de
la qualité des équipements éducatifs (voir tableau annexe 1) :

Capacité de l’équipement à renforcer l’accès à la formation et l’équité devant l’éducation.
L’équipement garantit l’égalité d’accès à la formation, sa capacité d’accueil correspondant à la
demande. Il s’agit en l’occurrence de reconnaître que l’accès à un établissement d’enseignement
est un droit fondamental, et de résoudre le problème lié à un taux d’occupation des locaux trop
élevé, ce qui peut nuire au confort et à la sécurité des usagers du bâtiment, ou trop faible, ce qui
peut avoir un effet négatif sur la réputation de l’école.

Capacité de l’équipement à améliorer l’efficacité de l’enseignement et à promouvoir
l’acquisition de compétences de base. L’équipement favorise l’aménagement et la diversité des
programmes d’enseignement et d’acquisition de connaissances ainsi que des pédagogies. Il
facilite l’interaction des personnes au sein de groupes sociaux hétérogènes ; permet à chaque
personne de gérer sa vie de façon sensée et responsable en exerçant un droit de regard sur son
environnement pédagogique ; et offre des conditions environnantes qui encouragent les élèves à
utiliser des outils de manière interactive.
Le projet pilote a les trois grands objectifs suivants :

Élaborer des outils et des stratégies de collecte des données rentables et faciles à utiliser et à
définir, en recourant à cette fin à des méthodes convenues parmi lesquelles les pays peuvent
choisir pour évaluer la qualité de leurs équipements éducatifs. Il importe que les résultats de ces
évaluations permettent directement d’optimiser l’efficacité éducative des équipements. En outre,
l’élaboration de ces outils et leur utilisation dans le projet pilote serviront à valider la méthode
retenue dans l’étude proprement dite.

Recenser les pratiques exemplaires et les « leçons tirées » dans les pays participants, afin
d’améliorer la qualité des équipements éducatifs au cours du cycle de vie des bâtiments.

Fixer des normes OCDE de qualité pour les équipements éducatifs, que les pays participants
utiliseront pour définir à l’échelle nationale et/ou locale un niveau de qualité mesurable
applicable aux équipements éducatifs. Ces normes se fonderont sur les principes énoncés dans le
Cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs.
Une étude de suivi portant sur certaines écoles retenues dans le projet pilote pourrait être réalisée à
l’avenir pour suivre les résultats et l’efficacité des équipements éducatifs au fil du temps.
Organisation
Dans le projet pilote, quatre principaux intervenants uniront leurs efforts pour repérer et examiner des
questions spécifiquement nationales et transnationales concernant la qualité des équipements éducatifs :
2

Le Secrétariat de l’OCDE. En l’occurrence, il s’agit du Secrétariat du PEB.

Les coordonnateurs nationaux. Chaque pays participant désignera un coordonnateur national,
qui devra bien connaître le projet pilote et les questions relatives aux équipements dans son pays.
Il est recommandé de désigner ce représentant national parmi les agents du ministère de
l’éducation du pays. Le coordonnateur national pourra décider de coopérer avec une équipe de
chercheurs pilotée par l’université, qui l’aidera à organiser, diffuser et appliquer les outils de
recherche, à analyser les données et à rédiger des rapports.

La commission d’experts. Suite à la réunion, en septembre 2006, du groupe de travail ad hoc sur
l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs, un certain nombre d’experts ont exprimé le
souhait de faire partie de ce groupe dont les membres représenteront diverses disciplines,
(l’architecture, la sociologie, l’urbanisme et l’enseignement, par exemple), divers établissements
(les universités, les écoles, les ministères nationaux et régionaux/fédéraux, des organisations
intergouvernementales et des cabinets d’experts conseils) et diverses nationalités. Les travaux de
ce groupe seront pour l’essentiel effectués par voie électronique ; une (ou plusieurs) réunion sera
néanmoins organisée en 2007-08 pour débattre de l’élaboration du manuel, de l’expérimentation
des outils de recherche, et des résultats.

Les acteurs participant au projet pilote. Il est prévu que, dans chaque école, les acteurs
participant au projet pilote soient multiples : des élèves, des enseignants, des chefs
d’établissements, des membres de la population locale et de l’équipe chargée de la conception, le
client, des entrepreneurs, des représentants des administrations locales/régionales/nationales, des
gestionnaires d’actifs, etc. Différents outils de recherche seront élaborés à l’intention des divers
acteurs.
Le Secrétariat de l’OCDE a la mission suivante :

Passer en revue les informations à inclure dans le manuel, et les communiquer aux acteurs
concernés.

Servir de principal correspondant aux coordonnateurs nationaux, à la commission d’experts, au
comité directeur du PEB et aux autres parties concernées.

Organiser et coordonner les réunions et les séminaires liés au projet pilote.

Rédiger le rapport final relatif au projet pilote, en collaboration avec la commission d’experts.

Réviser et diffuser la version finale du manuel, dont certaines parties seront reprises dans le
rapport final.
Le coordonnateur national a la mission suivante :

Assurer au Secrétariat de l’OCDE et à la commission d’experts une information en retour
concernant le manuel et le plan de mise à exécution du projet pilote.

Recenser, en collaboration avec les autorités compétentes, les écoles qui participeront au projet
pilote, et les proposer au Secrétariat de l’OCDE et à la commission d’experts.

Définir des normes nationales/locales mesurables à utiliser dans le projet pilote au regard des
normes de performances définies par l’OCDE.
3

Assurer la liaison avec le Secrétariat de l’OCDE pour ce qui est de la préparation et de
l’évolution des travaux dans chaque école retenue dans le projet pilote.

En coopération avec les autorités scolaires, remplir un questionnaire général sur chaque école, en
vue de recueillir des renseignements contextuels sur ledit établissement.

Assurer l’organisation, la diffusion et l’application des outils destinés à évaluer la conception et
l’espace et des outils d’évaluation destinés aux acteurs concernés. Comme il a déjà été noté, le
coordonnateur national pourra chercher à collaborer avec une équipe de chercheurs, pilotée par
l’université, qui l’aidera dans ses travaux.

Rédiger un rapport d’activité de 20 pages au plus, selon un plan prédéfini, sur le déroulement et
les résultats du projet pilote, qui recommande entre autres les améliorations à apporter aux
méthodes de collecte des données et les normes de performances que l’OCDE doit retenir. Ce
rapport servira de base au compte rendu du projet pilote et à la révision du manuel. Comme il a
déjà été noté, le coordonnateur national souhaitera peut-être collaborer avec une équipe de
chercheurs universitaires, qui l’aidera dans ses travaux.

Assister aux réunions et aux séminaires nationaux et internationaux dans le cadre du projet pilote.

Passer en revue le rapport final relatif au projet pilote.

Soutenir les activités de diffusion en rapport avec le projet pilote.
La commission d’experts a la mission suivante :

Rédiger le manuel destiné au projet pilote, selon un plan prédéfini, en coopération avec le
Secrétariat de l’OCDE, et définir des normes de performances pour l’OCDE, qui seront utilisées
par chaque pays participant pour fixer des normes mesurables nationales/locales.

Analyser les données recueillies par les coordonnateurs nationaux.

Assister aux réunions et aux séminaires internationaux en rapport avec le projet pilote.

Aider le Secrétariat de l’OCDE à rédiger le rapport final concernant le projet pilote et à réviser le
manuel.
Cadre conceptuel
La méthode utilisée dans le projet pilote s’inspirera du cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation
de la qualité des équipements éducatifs, qui comprend deux volets : le premier porte sur la définition de la
« qualité » eu égard aux questions de fond ; le second présente des caractéristiques qui revêtent de
l’importance dans l’évaluation de certains aspects de la qualité. Le tableau de l’annexe 1 illustre les
relations qui existent entre ces deux volets. Le cadre a pour but de montrer (i) les corrélations existant entre
les grands enjeux qui, au cours du cycle de vie d’un équipement, interviennent dans les questions liées à la
qualité de cet équipement ; (ii) ce que l’on entend actuellement par la « qualité » des équipements
éducatifs ; (iii) les exigences des multiples usagers et autres acteurs concernés à l’égard des équipements et
les avantages qu’ils en attendent ; et (iv) les méthodes qu’il convient d’utiliser pour évaluer différents
aspects de la qualité.
4
Le cadre n’est pas censé servir de liste de contrôle ; il s’agit d’un outil stratégique multidimensionnel
qui sera utilisé également dans d’autres projets de l’OCDE pour aider à mettre en évidence les moyens les
plus adaptés pour évaluer différents aspects de la qualité des équipements éducatifs dans divers pays aux
niveaux local, régional et/ou national. Les pays peuvent en outre l’utiliser afin d’évaluer la « qualité » par
rapport à leurs propres objectifs et priorités. Le cadre servira de base à la définition de normes OCDE de
performances et de normes locales de qualité à la fois mesurables et applicables aux équipements éducatifs,
qui feront partie des outils de recherche utilisés dans le projet pilote. Le cadre est consultable dans son
intégralité à l’adresse suivante : www.oecd.org/edu/facilities/evaluatingquality.
Portée et critères de sélection des écoles
Le projet pilote portera sur un échantillon d’établissements scolaires publics et privés du primaire et
du secondaire (correspondant aux niveaux 1 à 3 de la CITE) – cinq écoles au maximum par pays,
représentant de préférence différentes régions – implantés en zones urbaines et rurales, y compris des
établissements professionnels et répondant à des besoins particuliers.
Le coordonnateur national est encouragé à utiliser les deux principaux critères suivants pour
sélectionner les écoles qui participeront au projet pilote :

Les avantages perçus par l’école d’une participation au projet pilote : les acteurs concernés par
exemple :

Ont besoin de l’évaluation d’une école récemment construite pour améliorer la conception et la
construction d’une école future.

Ont besoin de l’évaluation d’une école existante pour déterminer s’il est préférable de rénover
le bâtiment ou de l’abandonner entièrement ou partiellement.

Ont besoin d’une évaluation dans le cadre d’une démarche visant à planifier et à concevoir la
modernisation d’une école.

Le cycle de vie du bâtiment. Les écoles seront sélectionnées à différents stades de leur cycle de
vie :

Au stade précédant la conception.

Au stade de la conception.

Au stade de la construction.

Entre 12 et 24 mois après la première occupation des lieux.

À n’importe quel stade de l’exploitation du bâtiment, à l’issue, par exemple, de grands travaux
de rénovation ou de restructuration ou d’une profonde réforme de la politique de l’éducation
ayant un impact sur l’infrastructure.
5
Outils de recherche
Trois types d’outils de recherche – présentés plus en détail ci-après – seront utilisés dans le projet
pilote :

Un questionnaire général sur l’école, qui sert à recueillir des données et des informations
contextuelles de base sur l’école pilote.

Les outils pour évaluer la conception et l’espace, qui servent à mesurer l’efficacité éducative de
l’équipement sur la base du plan de conception initial, des projets d’architecture, des visites sur
place et de l’analyse spatiale, compte tenu de la mission éducative de l’école. L’un des outils est
obligatoire (l’examen de conception, y compris les visites sur place pour les bâtiments en service)
et l’un est facultatif (l’analyse spatiale).

Les outils d’évaluation destinés aux acteurs concernés comprennent ceux qui sont habituellement
utilisés dans l’évaluation des performances des équipements pour mesurer l’efficacité éducative
du point de vue des usagers. Deux outils sont obligatoires – les questionnaires à l’intention des
acteurs concernés et les groupes de réflexion – et un outil est facultatif – l’observation.
D’autres outils et renseignements nationaux et internationaux seront utilisés le cas échéant : PISA,
données et statistiques existantes, études de cas, politiques nationales, normes et lignes directrices
pertinentes.
Questionnaire général sur l’école
Pour chaque école, les coordonnateurs nationaux, en coopération avec les autorités scolaires, seront
chargés de remplir un questionnaire général sur l’établissement, dont l’objet est de recueillir des données
contextuelles en vue du projet pilote.

S’agissant des équipements aux stades de la préconception, de la conception et de la
construction, des données seront demandées par exemple sur la mission éducative de l’école, sa
situation géographique, son profil socioéconomique, le niveau d’enseignement assuré, les
effectifs attendus, les programmes scolaires prévus, l’organisation des apprentissages, la taille et
la nature du site, la durée de vie normale du bâtiment, le calendrier du projet de construction (par
exemple, du commencement à la conception, de la conception à la construction, de la
construction à l’achèvement des travaux), la participation des acteurs concernés au stade de la
préconception, les critères de conception, le plan de conception initial, la sélection de la
conception et du maître d’oeuvre, le mode de passation du marché, le calcul des coûts, les projets
d’architecture, les coordonnées des correspondants, etc.

S’agissant des équipements en service, des données seront demandées par exemple sur la mission
éducative de l’école, sa situation géographique, son profil socioéconomique, le niveau
d’enseignement assuré, les effectifs scolarisés, les programmes scolaires et l’organisation des
apprentissages, le nombre d’enseignants, le type d’établissement, la date de construction, la date
et la nature des dernières rénovations, les procédures d’entretien, la taille et la capacité d’accueil
des locaux, les coûts, les problèmes, en rapport avec les plans, qui se posent à l’école , les projets
d’architecture, les coordonnées des correspondants, etc.
6
Il convient de noter que des informations complémentaires sur les politiques, normes et directives
nationales (par exemple sur les normes ou lignes directrices applicables à l’utilisation des espaces et les
règles de construction) seront recueillies dans le cadre d’une activité connexe de l’OCDE.
Outils pour évaluer la conception et l’espace
En principe, un équipement éducatif de qualité est le résultat d’un processus qui au départ suppose de
définir– en collaboration avec de nombreux acteurs concernés – un plan de conception initial, des critères
de sélection de la conception et un projet définitif qui reflète des principes conceptuels de « qualité », les
besoins éducatifs des usagers et la mission éducative générale de l’école. En réalité, les mécanismes de
passation des marchés dans ce domaine peuvent être complexes et varier beaucoup d’un pays à l’autre.
Dans le projet pilote, le plan de conception initial, les projets d’architecture, les visites sur place
(uniquement pour les bâtiments en service) et les analyses d’espaces seront utilisés pour évaluer la
« qualité » du schéma conceptuel. La « qualité » sera définie selon des normes mesurables
nationales/locales, établies par le coordonnateur national lors de la phase d’élaboration du projet. Dans le
cas des bâtiments en service, ces outils permettront aussi de déterminer la relation qui existe entre le
schéma conceptuel, l’environnement bâti proprement dit et l’efficacité de l’enseignement. L’examen de la
conception (qui englobe les visites sur place pour les bâtiments en service) est un outil obligatoire, alors
que l’analyse du réseau d’espaces est facultative. Les pays peuvent choisir l’outil facultatif en se fondant
sur l’avantage constaté dans l’évaluation et les ressources, entre autres financières, mises à disposition.

Examen de la conception. Un groupe d’experts et d’acteurs concernés – réunissant entre autres
des architectes, des professionnels de l’enseignement et des gestionnaires d’équipements –
examinera le plan de conception initial et les projets d’architecture au regard des normes de
qualité mesurables que les coordonnateurs nationaux auront définies à l’échelle nationale/locale
pour les équipements éducatifs et également par rapport à la mission éducative générale de
l’école. Ces normes se fondent sur les normes OCDE de performances et sur les principes de
« qualité » définis dans le cadre PEB pour l’organisation de l’évaluation de la qualité des
équipements éducatifs. Chaque école participant au projet pilote prendra part à cet examen. Dans
le cas des équipements en service, on aura également recours à des visites sur place pour
comparer les résultats de l’examen de la conception avec le site proprement dit. Ces visites seront
confiées à un expert et à un acteur de premier plan, de préférence quelqu’un qui connaîtra bien le
site (par exemple, le chef d’établissement). Des films numériques et des photographies en
accéléré serviront à établir une représentation physique de l’école. Les évaluateurs rédigeront un
bref rapport, selon un plan prédéfini, sur l’examen de la conception, qui indiquera notamment
dans quelle mesure les normes de qualité nationales/locales sont satisfaites.

Analyse du réseau d’espaces. Cet outil, dont l’utilisation est facultative pour les écoles
participant au projet pilote, mettra à profit la théorie de la « syntaxe spatiale » pour dresser la
carte du réseau d’espaces que constitue l’école. L’objectif est de présenter l’établissement sous
forme d’espaces et de fonctionnalités, et de donner une description générale des caractéristiques
de sa construction et des matériaux utilisés. C’est une équipe locale de chercheurs, désignée par
le coordonnateur national, qui pilotera cette analyse à l’aide d’un logiciel type d’analyse du
réseau spatial.
Outils d’évaluation à l’intention des acteurs concernés
Les différents acteurs ont chacun leurs besoins, leurs optiques, leurs priorités et leurs exigences
concernant les équipements éducatifs. Pour recenser et étudier efficacement ces divers éléments, il
7
convient d’utiliser un modèle multidimensionnel (voir l’annexe 1) intégrant une diversité d’outils
modulables. Dans le projet pilote, deux outils sont obligatoires : les questionnaires adressés aux acteurs
concernés et les groupes de réflexion. En revanche, l’observation est un outil facultatif. Les pays peuvent
choisir l’outil facultatif en se fondant sur l’avantage constaté dans l’évaluation et sur les ressources, entre
autres financières, mises à disposition.

Les questionnaires adressés aux acteurs concernés. Le questionnaire, que toutes les écoles
doivent remplir, permettra d’obtenir de la part des acteurs concernés des données comparatives
sur certains aspects de la qualité des équipements. Des questionnaires distincts seront élaborés
pour six groupes de répondants : les questionnaires portant sur la préconception, la conception et
la construction seront adressés au client, à l’équipe chargée de la conception et aux
entrepreneurs ; les questionnaires relatifs aux équipements en service le seront aux étudiants, aux
enseignants et à des membres de la population locale. Pour évaluer la qualité de certains aspects
des équipements éducatifs, les personnes interrogées utiliseront une échelle type de Likert en cinq
points, et par ailleurs ils répondront à un certain nombre de questions ouvertes. Les questions
seront les mêmes pour chaque groupe de répondants afin de permettre la réalisation de
comparaisons croisées. On étudiera la possibilité d’utiliser des questionnaires en ligne, certains
pays ayant adopté cette pratique avec succès.

Groupes de réflexion. Le groupe de réflexion, dont toutes les écoles participant au projet pilote
doivent faire partie, a pour mission d’examiner plus avant les questions soulevées dans les
questionnaires adressés aux acteurs concernés. S’agissant des équipements se trouvant aux phases
de préconception, de conception et de construction, un premier groupe de réflexion réunira les
usagers (c’est-à-dire des enseignants, des élèves et le chef d’établissement), le client et l’équipe
chargée de la conception, et un second groupe sera composé du client et des entrepreneurs. Dans
le cas des équipements en service, un premier groupe de réflexion sera formé d’étudiants et un
second d’enseignants. Chaque groupe comptera au maximum sept personnes, et les débats ne
dureront pas plus de 60 minutes. Parmi les principaux critères retenus pour sélectionner les
membres du groupes de réflexion figurent l’envie d’en faire partie (les enseignants peuvent par
exemple demander aux élèves s’ils souhaitent y participer) et, le cas échéant, la parité hommes
femmes. Un animateur, qui sera soit le coordonnateur national soit une personne désignée par
celui-ci, dirigera les débats et fera le point sur les principales questions en fin de séance. Cinq à
dix grands thèmes, accompagnés d’explications détaillées, seront présentés à l’animateur bien
avant les débats. Ce dernier sera invité à formuler des observations ou à poser des questions sur
l’exercice, et sera censé soumettre un bref rapport écrit – selon un plan prédéfini – après la
séance. Tous les débats seront enregistrés.

Observation. Cet outil sera utilisé uniquement pour les écoles en service et ne sera pas
obligatoire. Il doit permettre de déterminer comment les enseignants et les élèves utilisent
l’environnement pédagogique physique au cours d’une journée de classe ordinaire, à la fois
pendant et après les heures de cours. La durée des périodes d’observation ira de 15 minutes (par
exemple, pour les pauses du matin et de l’après-midi) à une heure (dans le cas, par exemple, des
établissements du secondaire, la période d’observation correspondra à la durée d’un cours). Cinq
périodes d’observation au moins seront effectuées dans chaque école pilote, dans diverses
disciplines (disciplines fondamentales et spécialités, éducation physique), à divers moments
(matin, après-midi et soir), dans divers lieux (dans et hors la salle de classe) et dans divers
groupes d’âge. Le coordonnateur national ou la personne désignée par lui jouera un rôle
d’observateur et remplira un bref questionnaire sur la manière dont les élèves et les enseignants
interagissent avec leur environnement.
8
Autres données pertinentes
D’autres instruments, données, travaux de recherche et principes directeurs nationaux et
internationaux seront analysés le cas échéant pour décrire le contexte national et international dans lequel
s’inscrivent les politiques menées dans le domaine de l’éducation et de l’architecture. Les types de données
suivants pourraient être utilisés :

Le Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA), qui porte
sur les élèves âgés de 15 ans, offre de nombreuses possibilités de comprendre les liens qui
existent entre les équipements et les résultats scolaires. On analysera les données relatives aux
pays qui participent au projet pilote. Malheureusement, rares sont les items qui concernent les
équipements dans les instruments existants du PISA (voir www.pisa.oecd.org) et le questionnaire
en rapport avec les équipements scolaires, qu’il est prévu de soumettre à titre facultatif aux
élèves, ne donnera pas de résultats avant 2010.

Les études, données et statistiques internationales existantes donnent très peu d’informations
sur la nature et l’efficacité des investissements massifs que les pouvoirs publics ont affecté aux
équipements éducatifs. La base de données EURYDICE renseigne sur quelques pays, mais
malheureusement, les données voulues ne sont fournies que pour un très petit nombre d’entre
eux. Le projet pilote s’appuiera sur les documents et les études publiés par d’autres organisations
internationales comme l’UNESCO et l’UIA. Des travaux nouveaux que le Secrétariat de l’OCDE
conduira en même temps que ce projet pilote produiront des données et des informations
comparatives dans des domaines en rapport avec les équipements éducatifs, comme les dépenses
à ce titre, le nombre d’équipements, leur taille et leur capacité d’accueil. Ces renseignements
complèteront les informations contextuelles demandées dans le questionnaire général sur l’école.

On utilise depuis longtemps des études de cas pour recenser les équipements éducatifs
remarquables, selon des critères prédéfinis – comme l’illustrent les trois éditions du Florilège
d'établissements d'enseignement exemplaires du Programme de l’OCDE pour la construction et
l’équipement de l’éducation (PEB). Certaines études de cas – par exemple sur des écoles qui
figurent dans le Florilège du PEB ou dont l’excellence a été reconnue – seront utilisées dans le
projet pilote pour servir de points de comparaison ou de cas exemplaires de conception dans tel
ou tel pays.

Les informations sur les politiques, normes et lignes directrices nationales pertinentes (sur la
capacité d’accueil des étudiants, la superficie des aires d’enseignement, les techniques de
construction de l’école, la qualité de l’air à l’intérieur des locaux, la sécurité incendie,
l’accessibilité, etc.) sont une source précieuse de données contextuelles en vue du projet pilote.
Dans une activité connexe présentée ci-dessus, le Secrétariat de l’OCDE cherchera à recueillir
des informations à l’échelle des pays sur un certain nombre de ces sujets.
Les différentes phases du projet pilote
Le projet peut se décomposer en cinq phases :

L’élaboration. La phase initiale a les objectifs suivants : déterminer les principaux organes qui
participeront au projet ; obtenir des différents pays qu’ils soutiennent le projet pilote et
s’engagent à y participer ; élaborer un manuel présentant les normes OCDE de performance et les
outils de recherche destinés au projet pilote ; confirmer le nom des écoles participant au projet ;
et faire un premier essai des outils dans les pays. À ce stade, la commission d’experts sera réunie
9
pour débattre de l’élaboration du manuel (c’est-à-dire des normes OCDE de performances, des
outils pour évaluer la conception et l’espace, des outils d’évaluation à l’intention des acteurs
concernés et du questionnaire général sur l’école) et du premier essai. En outre, les
coordonnateurs nationaux définiront et soumettront des normes de qualité mesurables
nationales/locales qui seront utilisées dans le projet pilote.

La mise en œuvre. La deuxième phase est celle de la réalisation du projet pilote dans les écoles.
Elle peut commencer par un séminaire national de présentation – faisant intervenir le
coordonnateur national, les membres de la commission d’experts, les acteurs prenant part à
l’exercice d’évaluation et d’autres parties intéressées – pour débattre des objectifs, des méthodes
et des résultats attendus du projet pilote.

Le rapport d’exécution. Durant la troisième phase, les coordonnateurs nationaux rédigeront
chacun un rapport d’activité sur le déroulement et les résultats du projet pilote. Un séminaire
international se tiendra avec tous les coordonnateurs nationaux, le Secrétariat de l’OCDE, la
commission d’experts et d’autres parties intéressées pour débattre des résultats et des enjeux du
projet pilote.

La synthèse et l’analyse. Au cours de cette quatrième phase, le Secrétariat de l’OCDE, en
consultation avec la commission d’experts, fera la synthèse et l’analyse de tous les rapports
d’activité des coordonnateurs nationaux, puis établira un projet de rapport. Le manuel sera
également révisé à ce stade, et certaines parties de la version révisée seront utilisées dans le
rapport final.

La diffusion. Dans la dernière phase du projet pilote, le rapport – qui inclura le manuel dans sa
version révisée – sera communiqué aux coordonnateurs nationaux, au Comité directeur du PEB et
aux autorités nationales. Chaque pays pourra organiser des manifestations pour marquer le
lancement du rapport.
Un calendrier détaillé figure à l’annexe 2.
Résultats
Le projet pilote donnera lieu à l’élaboration de deux principaux documents.

Le manuel. Il a pour objet de présenter chaque outil de recherche utilisé dans le projet pilote. Il
sera révisé aux différentes étapes du projet pilote et permettra de valider la stratégie qui sera
retenue dans l’étude proprement dite. Ce document, que tous les participants au projet pilote
utiliseront, sera structuré comme suit :

Analyse documentaire.

Grands thèmes de recherche.

Rôles et responsabilités de chaque acteur et évaluateur participant au projet pilote.

Normes OCDE de performances, à partir desquelles seront définies des normes mesurables
nationales/locales.

Questionnaire général sur l’école.
10

Outils d’évaluation de la conception et de l’espace et outils d’évaluation à l’intention des
acteurs concernés. Cette partie indiquera les objectifs, la finalité, la fonction et les
caractéristiques de chaque outil destiné aux acteurs concernés et aux évaluateurs.

Outils de recherche et sources de données actuellement disponibles. Description de chaque
outil (PISA, données et statistiques existantes, études de cas, politiques nationales, normes et
lignes directrices pertinentes).

Prise en compte des résultats du projet pilote dans la conception des bâtiments : notification
des résultats.

Le rapport final. Ce rapport doit présenter les résultats de chaque projet pilote national et
permettre de procéder à des comparaisons entre pays. Les expériences nationales seront
envisagées dans un cadre plus large afin d’indiquer des éclairages et des constats pouvant
présenter un intérêt pour tous les pays. Même si les comparaisons peuvent être difficiles à établir
– les problèmes peuvent en effet varier considérablement selon les pays en fonction de des
traditions, de la structure sociale et de la situation économique de chacun –, une stratégie de
collaboration donne aux pays la possibilité d’apprendre davantage sur eux-mêmes en examinant
leurs propres expériences à la lumière de celles des autres. Le rapport comprendra les volets
suivants.

Méthode adoptée dans le cadre du projet pilote. Cette partie présentera des extraits de la
version révisée du manuel.

Écoles participant au projet pilote. Chaque école sera décrite sur quatre pages selon un type de
présentation visuelle (photos, plans) et textuelle (informations générales sur le pays et l’école ;
données disponibles ; raison de la participation au projet pilote ; outils utilisés ; acteurs
concernés ; résultats, retombées positives, difficultés et atouts du projet pilote, etc.).

Synthèse nationale : pratiques exemplaires et leçons tirées. Dans cette partie, les
coordonnateurs nationaux indiqueront brièvement comment on peut mettre à profit les résultats
des évaluations au stade de la construction afin d’améliorer la qualité des équipements
éducatifs.

Normes mesurables nationales/locales. Cette partie présentera les normes mesurables définies
par les pays ainsi que la note dans laquelle chaque coordonnateur national récapitulera les
normes respectées et les domaines à améliorer.

Comparaisons entre pays. Cette partie présentera une comparaison transnationale du projet
pilote, qui examinera son impact politique général, recensera les meilleures pratiques et les
enseignements tirés dans les pays.
Budget
Même si les pays qui souhaitent participer au projet pilote n’ont aucun coût à supporter à ce titre, ils
seront néanmoins censés couvrir leurs propres frais liés, par exemple, au coordonnateur national, aux
réunions et aux déplacements locaux, à la traduction des documents et à la logistique.
11
Note
1. Le Secrétariat de l’OCDE remercie Sheila Ornstein et Teresa Heitor du concours qu’elles ont
apporté à ce projet en présentant des rapports sur ce thème lors de la réunion du groupe de travail ad hoc du
PEB sur l’évaluation de la qualité des équipements éducatifs, tenue les 18 et 19 septembre à Paris, France.
Il tient également à remercier Al Abend, Rodolfo Almeida, José Freire da Silva, Christian Kühn, Nanci
Moreira et Lutz Oertel des informations en retour qu’ils ont communiquées sur ce projet.
Bibliographie
Zimring, C., Rashid, M. et Kampschroer, K. (2005), « Facility Performance Evaluation (FPE) »,
Institut national des sciences de la construction (NIBS), Washington. http://www.wbdg.org/design/fpe.php
12
ANNEXE TABLEAU 1. (NOUVEAU) CADRE POUR L’ÉVALUATION DE LA QUALITÉ
DES ÉQUIPEMENTS ÉDUCATIFS
LIEN ENTRE POLITIQUE DE
L’ÉDUCATION ET
ÉQUIPEMENTS ÉDUCATIFS
PRINCIPES DE
QUALITÉ
CRITERES DE QUALITE
Améliorer
l’efficacité
de
l’enseignement et promouvoir
l’acquisition de compétences
importantes.
Les équipements soutiennent des
pédagogies et des programmes
d’enseignement et de formation
souples et variés. Ils facilitent les
relations entre personnes au sein de
groupes socialement hétérogènes ;
donnent à chacun la possibilité de
gérer sa vie de façon responsable et
judicieuse grâce à une certaine
maîtrise
de
l’environnement
pédagogique et offrent un cadre
propre à encourager les étudiants à
utiliser les outils de manière
interactive – outils à la fois
socioculturels et physiques comme
des ordinateurs et des éléments de
l’établissement lui-même.2
Améliorer
l’efficacité
de
l’enseignement et promouvoir
l’acquisition de compétences
importantes.
Les équipements soutiennent des
Correspondre aux
besoins
(avantage que
présente
l’équipement pour
les usagers)
Accessibilité pour tous. L’équipement est accessible à
tous, jeunes ou adultes. Des dispositifs sont prévus pour
les élèves ayant des besoins particuliers, notamment les
élèves fragiles et économiquement défavorisés ainsi que
les élèves handicapés ; il est accessible aux piétons, aux
cyclistes, aux véhicules de ravitaillement, aux voitures
privées, aux transports publics et aux services de
sécurité ; la structure est facile à connaître pour les
occupants et il y a suffisamment de points de
reconnaissance.1
Capacité d’accueil des étudiants. Il y a suffisamment
d’espaces pédagogiques et d’installations de soutien pour
accueillir au moins 95 % des élèves inscrits.
Espaces pédagogiques. Les espaces pédagogiques sont
modulables, aptes à accueillir des programmes
d’enseignement et des pédagogies très divers,
polyvalents, adaptés à différents âges, ont une capacité de
stockage et une taille suffisantes pour permettre aux
13
MOMENT(S) DU
CYCLE DE VIE OÙ
LES
INSTALLATIONS
SONT ÉVALUÉES
(Phase précédant les
études, conception,
construction.12-24 mois
après l’occupation
initiale, toute phase
critique)
PARTIES
PRENANTES
ÉVALUANT LA
QUALITÉ (décideurs,
étudiants, personnels
enseignants et autres,
parents, spécialistes de
l’éducation, organismes
financiers, architectes,
gestionnaires des biens,
administrateurs des
installations et
chercheurs)
OUTIL(S) D’EVALUATION
(Évaluation des performances des
installations [questionnaires,
révisions, groupes de réflexion,
entretiens, observation];
Statistiques et indicateurs de
l’éducation utilisant des données
administratives, questionnaires
internationaux au niveau des
écoles; normes de performances
nationales/régionales/locales).
pédagogies et des programmes
d’enseignement et de formation
souples et variés. Ils facilitent les
relations entre personnes au sein de
groupes socialement hétérogènes ;
donnent à chacun la possibilité de
gérer sa vie de façon responsable et
judicieuse grâce à une certaine
maîtrise
de
l’environnement
pédagogique et offrent un cadre
propre à encourager les étudiants à
utiliser les outils de manière
interactive – outils à la fois
socioculturels et physiques comme
des ordinateurs et des éléments de
l’établissement lui-même.2
élèves et aux enseignants de travailler, de bouger dans les
classes et de collaborer les uns avec les autres.
Des espaces confortables. La qualité du mobilier et de
l’éclairage ; les niveaux de bruit interne et externe, la
température et l’humidité dans le bâtiment ne gênent pas
les processus d’apprentissage.
Nouvelles technologies. Le bâtiment peut être équipé des
technologies modernes de l’information.
Vie sociale. Le site offre diverses zones intérieures et
extérieures où élèves et membres du personnel peuvent
rencontrer amis et collègues, être au calme ou se livrer à
des activités de loisirs.
Espaces consacrés au personnel. Un espace de travail
suffisant est prévu pour les enseignants et le personnel
administratif.
Être symbolique,
plaisant à voir et
avoir une valeur
pédagogique.
Utilisation par la communauté. Les équipements sont
accessibles à la communauté qui peut les utiliser pendant
ou après les heures de cours, et font l’objet d’une
surveillance pour garantir la sécurité du personnel et des
élèves.
Symboliques. De par leur conception, les installations
présentent un caractère et un intérêt exceptionnels pour
l’établissement et ses occupants.
Attrait esthétique. Les installations sont plaisantes à voir
tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Outils pédagogiques. Les équipements ou certaines
parties des installations peuvent être utilisés comme
outils pédagogiques.
14
Optimiser la performance, le
fonctionnement et l’efficience des
bâtiments.
Le bâtiment répond aux normes
en matière de performance et de
fonctionnement et se révèle
efficient à long terme.
Répondre aux
besoins (agencement
opérationnel)
Rentabilité. Les investissements initiaux en capital,
entretien et réparations, fonctionnement et
personnels sont rentables à long terme.
Gestion et système d’exploitation. Les installations
sont gérées et exploitées de façon efficace et globale
(à savoir recours à des systèmes de gestion souples
par des opérateurs bien formés).
Boucles de rétroaction. Il y a des boucles de
rétroaction entre le cahier des charges concernant le
bâtiment et le bâtiment achevé, et l’évaluation des
installations et le cahier des charges concernant la
conception.
Choix de l’avant-projet. Il y a un processus
concurrentiel de sélection de l’avant-projet,
associant les usagers.
Être sain et sûr
Être respectueux de
Eau potable. Il y a suffisamment de points d’eau
potable.
Installations sanitaires. Les toilettes sont propres
et fonctionnent bien et il y a des cabinets séparés
pour les hommes et les femmes.
Sécurité incendie. Les installations sont dotées
d’un système d’alarme incendie qui fonctionne, de
sorties de secours clairement signalées et d’un
équipement de premiers secours, des matériaux de
construction résistant au feu sont utilisés et chaque
salle de classe est équipée d’extincteurs et d’un
plan indiquant les sorties de secours et les points de
rassemblement de l’établissement.
Éclairage d’urgence. Les installations sont
équipées d’un système d’éclairage d’urgence qui
fonctionne.
Une conception sûre. La structure des installations
garantit la sécurité physique des occupants.
Des matériaux de construction et des finitions
sûres. Les matériaux de construction et les finitions
ne sont pas une menace pour la sécurité des
occupants.
Circulation des véhicules et des piétons. Des
zones de prise en charge et de débarquement, des
aires de stationnement et des allées pour piétons
garantissent la garantissent la sécurité des
déplacements.
Aménagement du terrain. L’aménagement du
15
.
l’environnement
terrain a été fait dans le souci du respect de
l’environnement.
Systèmes viables. L’utilisation de l’eau, de
l’énergie, du recyclage, de la gestion des déchets et
de la lumière du jour est efficace et efficiente.
Des méthodes et des matériaux respectueux de
l’environnement. Des méthodes et des matériaux
de construction respectueux de l’environnement ont
été utilisés
1. Voir Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (2002), “Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels”, Genève; et les six objectifs énoncés dans le « Cadre d’action de DakarL’éducation pour tous : tenir nos engagements collectifs » (2000), Paris.
2. Voir Rychen D.S. and Salganik, L.H. (dir.pub.) (2003), Key Competencies for a Successful Life and a Well-Functioning Society, Hogrefe & Huber, Göttingen. Ce rapport est le fruit d’un programme de
recherche de l’OCDE, interdisciplinaire et axé sur l’action des pouvoirs publics, intitulé “Définition et Sélection des compétences: Fondements théoriques et conceptuels” lancé fin 1997 dans le cadre du
Programme INES. Le rapport définit trois compétences essentielles nécessaires pour que chacun puisse mener une vie globalement satisfaisante et pour que la société puisse faire face aux problèmes
d’aujourd’hui et de demain : savoir interagir au sein de groupes socialement hétérogènes, être autonome, et utiliser les outils de façon interactive.
16
ANNEXE TABLEAU 2. CALENDRIER RETENU POUR LE PROJET PILOTE
2006
Activité
10
11
2007
12
1
2
3
I. Phase d’élaboration
Finalisation du projet pilote, y compris le plan du manuel.
Création d’une commission d’experts.
Organisation de la répartition des tâches au sein de la commission
d’experts en vue de la réalisation du manuel.
Confirmation des pays/provinces/états participant à l’étude (après
la prochaine réunion du Comité directeur du PEB en avril 2007).
Désignation des coordonnateurs nationaux.
Finalisation du manuel.
Réunion de la commission d’experts pour examiner les normes
OCDE de performances, les outils pour évaluer la conception et
l’espace, les outils d’évaluation destinés aux acteurs concernés et
le questionnaire général sur l’école.
Définition de normes nationales/locales par les coordonnateurs
nationaux.
Test initial des outils de recherche et révision du manuel.
II. Phase de mise en œuvre
Communication aux coordonnateurs nationaux des outils pour
évaluer la conception et l’espace, des outils d’évaluation destinés
aux acteurs concernés et du questionnaire général sur l’école.
Traduction des outils d’évaluation (conception/espace/acteurs
concernés) et du questionnaire général sur l’école.
Séminaire national de présentation pour débattre de l’étude pilote.
Remplissage du questionnaire général sur l’école.
Réalisation de l’exercice d’évaluation de la conception et de
l’espace.
Remplissage du questionnaire destiné aux acteurs concernés.
Application des outils d’évaluation obligatoires et facultatifs
destinés aux acteurs concernés.
17
4
5
6
7
2008
8
9
10
11
12
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10 11 12
III. Phase de notification
2007
Rédaction des rapports d’activité par les coordonnateurs
nationaux.
Séminaire international sur les résultats et les difficultés du projet
pilote.
IV. Phase de synthèse et d’analyse
Accord du Secrétariat de l’OCDE et de la commission d’experts
au sujet du plan du rapport final.
Rédaction du projet de rapport final et révision du manuel.
V. Phase de diffusion
Soumission du projet de rapport aux coordonnateurs nationaux
pour commentaires.
Soumission du projet de rapport au Comité directeur du PEB et
aux autorités nationales pour commentaires
18
2008
2009
Téléchargement