Pensée et politique économique
Introduction
5000 ans av. J.-C., on voit apparaître les premières commerciales qui ont pour conséquence :
production, consommation, échange.
Il a fallu encadrer ces échanges à travers des institutions et des politiques économiques.
L'économie s'intéresse donc assez cinq axes. C'est une science à part entière qui est écrit
(existe depuis 250 ans).
C'est un affrontement de deux courants majeurs qui résument la pensée :
- un courant libéral (micro-économie)
- un courant interventionniste (macroéconomie)
Ces modèles ne sont pas satisfaisants car imparfaits :
- en micro-économie on parle d'un homo economicus qui a un comportement de robots
- en macroéconomie, l'homme est enfermé dans des agrégats, dilué dans des secteurs
économiques
- les agents économiques sont stéréotypés
- il existe une différence entre la théorie et la réalité
- les hommes sont discriminés à l'accès au développement (les modèles existants sont donc
imparfaits)
Aujourd'hui, on a de nouvelles questions : mondialisation, etc... Les applications de la théorie
amènent à de mauvais résultats.
Pourquoi ces politiques font faillite ? Dans quel contexte elles interviennent ? Quel est leur
rationalité ?
Il y a faillite des courants de pensée : pauvreté, exclusion, bien-être collectif.
L'interventionnisme également à cette faillite : chute du socialisme.
La mondialisation rampante à laquelle nous devons faire face.
Les cloisonnements disparaissent entre les politiques économiques. Il y a de nouvelles réflexions.
En quoi le contexte d'une époque a-t-il été déterminant de l'évolution de la pensée économique ?
Les grands tournants/avancées sont intimement visites aux grands bouleversements
économiques mais également aux grandes catastrophes économiques.
Un courant de pensée et de la recomposition/décomposition du précédent.
Partie 1 : l'origine de la pensée économique.
1776 : date de parution de l'ouvrage majeur d'Adam Smith, « recherche sur la nature et les
causes de la richesse des nations ».
La pensée économique peut être découpée en trois grandes phases : les précurseurs (grec, romain,
arabe), les pré-modernes (Mercantilisme, Physiocratie) et l'économie moderne (qui débute avec
Adam Smith à la fin du XVIIIe siècle).
Section 1 : les précurseurs de l'économie.
Les premiers centres économiques avec un état centralisé sont :
- la Perse
- la Chine
- la Grèce antique
A) Le code d’Hammourabi
En matière économique, il cherchait à apporter une valeur ou bien (la valeur travail), les
salaires étaient fixés par l'état selon la qualité et la quantité de travail nécessaire pour un produit.
Il portait un intérêt pour le « prêt à intérêt », c'est-à-dire la régulation des emprunts.
B) La pensée économique de l'antiquité orientale et grecque.
Ce sont surtout les philosophes grecs, avec une science économique subordonnée à la
science politique, si vous réfléchir à l'art d'administrer ses biens, est aussi une réflexion sur la
demande d'un bien.
Thalès de Mynet : est le premier à avoir des raisonnements économiques (spéculatif et financier). Il
aperçut la cyclicité de l'économie et leurs prévisions.
Xénophom : il invente le terme « économie » en parlant d'administration de son foyer.
Platon : il essaye d'abord de l'économie comme la question des biens et des personnes. Il a une
vision utopique et il défend une société divisée en classe (supérieure, médiane, inférieure). Parmi les
classes inférieures, on ne doit pas concéder ou accumuler des richesses. Il parle d'un enrichissement
maximal (seuil). Il propose donc une organisation sociale basée sur la communauté du bien et un
partage égalitaire des terres.
Aristote : pour lui il existe une différence entre richesses naturelles et richesses monétaires (soit
entre l'économie et la chrématistique, qui est l'art d'accumuler des richesses). Il parle de d'une
activité contre nature, qui déshumanise ce qui s'y livre. Il condamne le prêt à intérêt et le commerce.
Il met en exergue l'agriculture et les métiers situés de la richesse naturelle. Pour lui il existe une
différence entre valeur d'usage et valeur d’échange.
C) La pensée économique judéo-chrétienne.
Elle est résumée par la position prise par le nouveau et l'Ancien Testament.
Pour l'Ancien Testament :
- il n'y a pas de propriété
- il existe une redistribution périodique
- il y a interdiction des prêts à intérêt
- il y a une hiérarchisation des activités économiques (de l'agriculture au commerce)
Pour le nouveau testament :
- on prévient contre les tentations naturelles liées à l'accumulation de richesses
D) la pensée économique à l'époque médiévale.
Entre la chute de l'empire romain (476 après J.-C.) et la chute de Constantinople (1453 après J.-C.).
On voit apparaître les grandes foires sur le plan international, de nouvelles activités, de
nouveaux supports (invention du billet).
T. Dacquin : écrit les règles du comportement d'une bonne âme.
- les marchands doivent pratiquer le juste prix (pas enrichissement exagéré)
- l'activité commerciale doit être légitimée par un apport réel de richesses
- il condamne le prêt à intérêt (à par une reconnaissance financière mais par une
reconnaissance morale)
Pour la pensée économique orientale :
Ibn Khaldum : parle d'une relation entre densité de population et division du travail.
La division du travail rend un système de production plus efficace ce qui permet d'augmenter
l'économie (progrès technique).
E) La pensée économique de la réforme.
Elle hausse faire tomber les tabous. Le travailler est une vertu à l'origine de la richesse et de
l'accumulation, c'est un signe d'élection divine. Utilité du prêt à intérêt qui permet de développer ou
d'accélérer l'économie.
Section 2 : la naissance de l'économie.
Rupture réalisée par les conseillers des traces et des marchands. Dans un gouvernement bien
organisé l'état est riche, le peuple est pauvre.
A) Le mercantilisme.
Il domine la pensée économique du XVIe siècle au XVIIIe siècle en Europe, et son
développement est à corréler aux grandes découvertes.
Ce mouvement se situe dans un contexte de capitalisme avec l'explosion des transports, sous
fonds de monarchie absolue (surtout en Europe). Il faut accumuler des richesses et thésauriser.
Les penseurs mercantilistes prônent le développement économique par un enrichissement
des nations liées au commerce extérieur :
- les marchés extérieurs doivent être ouverts, le marché intérieur doit être protégé.
- Efforts nécessaires pour drainer les excédents de commerce et exploiter les colonies.
- Détruire les productions concurrentes dans les colonies.
On subventionne les exportations, ont créé le monopole, et les commandes publiques.
Ce qui est gagné par les uns, éperdu par les autres = économie bornée.
Il existe 3 écoles mercantilistes :
- le bullionisme en Espagne qui préconise l'accumulation de métaux précieux ;
- le colbertisme en France qui est tourné pour sa part vers l'industrialisation ;
- le commercialisme en Angleterre qui voit dans le commerce extérieur la source de la richesse
d'un pays.
Le mercantilisme constitue donc un mouvement hétérogène
A. La théorie physiocrate
Cette école s'est développée à partir de 1750 et constitue la 1ère théorie avec des idées communes.
Le principal auteur est Quesnay.
Il revendique
- l'existence d'un ordre naturel économique gouverné par des lois et basé sur l'agriculture
- la non intervention de l'Etat "Laisser faire, laisser passer"
Il s'oppose à la révolution industrielle
Il établit le Tableau économique : 1er circuit de circulation des richesses
Il distingue 3 classes et étudie comment se diffuse la richesse entre elles.
Agriculture Classe propriétaire
Achats
Classe stérile
L'agriculture a un rôle central dans ce système.
C'est le début de l'analyse de la valeur, qui est à rapprocher de l'utilité
B. Autres contributions
Bernard de Mandeville : ouvrage La Fable des abeilles en 1714
Il se demande pourquoi moraliser les comportements économiques alors que l'immoralité peut
conduire à l'enrichissement. Le vice individuel conduit à la vertu collective, c'est en effet la
consommation qui entretient l'économie
Montesquieu fait le lien entre la monnaie et le taux d'intérêt, qui conduit à la création monétaire. Il
affirme aussi que le libre échange adoucit les mœurs entre les peuples, et donc diminue les guerres.
Jean-Jacques Rousseau : Fondement des inégalités parmi les hommes définit l'origine du droit et des
sociétés civiles au moment où la propriété privée débute.
D. Hume : Libre échange n'est pas forcément une perte de richesse.
Démonstration avec la double circulation (or, billet) : Déséquilibre commercial entre 2 pays, valeur du
billet diminue alors que celle de l'or est stationnaire, donc + intéressant de se faire payer en or, valeur
or diminue, exportation augmente, K reviennent sur le territoire, entrée d'or
Point d'entrée et de sortie d'or, équilibre automatique
1 / 13 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !