La langue a regularise les formes des adj possessifs mon

O’ZBEKISTON RESPUBLIKASI OLIY VA O’RTA MAXSUS TA’LIM
VAZIRLIGI
QARSHI DAVLAT UNIVERSITETI
XORIJIY TILLAR FAKULTETI
FRANSUZ TILI VA ADABIYOTI KAFEDRASI
« O’RGANILAYOTGAN TIL TARIXI » FANIDAN
MA’RUZALAR MATNI
Qarshi - 2015
I. L’HISTOIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE. INTRODUCTION. LA PÉRIODE
ROMANE.
Plan:
1. Introduction.
2. Les méthodes romaines de latinisation
3. La romanisation de la Gaule. La période romane.
1. Introduction
L’histoire de la langue française est une branche linguistique. L’histoire du français
s’occupe des systèmes phonétiques, grammaticaux et lexiques de la langue française dès son
origine jusqu’a nos jours.
La langue française est une langue romane. Le français fait partie des langues romanes qui
sont issues d'une source commune, le latin. Elles sont considérées en tant que langues
romanes (adjectif « romanus » tiré du nom de la ville Roma)
Le point du départ de toutes les langues romanes est le latin parlé. Le latin était une des
langues italiques, parlées par les habitants de Rome et de ses contrées
Avec le temps le latin sort hors des frontières de la péninsule Ibérique, en II siècle avant
notre ère commença la conquête de la Gaule méridionale et en I siècle, après les compagnes
victorieuses de Jules César toute la Gaule fut conquise.
Le latin s’était répandu assez vite dans tous les pays conquis. Les Romans, bien supérieurs
aux Gaulois par la science et la civilisation, apprirent aux vaincus leur langue.
Il y a une double pénétration de la langue latin en Gaule :
D’abord une pénétration savante par les écoles, l’administration, la justice, l’Eglise par
ailleurs soldats, commerçants, artisans, marchands répandirent leur langage, celui de
conversation.
Le latin littéraire (classique) et le latin parlé (vulgaire) poursuivaient leur marche
parallèle, l’un dans l’aristocratie et la classe moyenne, l’autre dans le peuple des villes et des
campagnes.
Dès le V siècle le latin littéraire se meurt, le latin vulgaire gagne rapidement du terrain.
L’objet d’étude du cours spécial «L’histoire de la langue française» est la
systématisation des connaissances des étudiants d’après les matières théorétiques sur les voies
du développement de la langue françaises dès le latin vulgaire jusqu’au nos jours.
Le but du cours est la description des changements historiques dans le système de la
langue française conditionnées par les influences des facteurs intérieurs et extérieurs.
La tache du cours est dans la présentation des faits du développement historique de la
langue française en rapport étroit avec le développement de la société.
La famille des langues romanes comprend : le français, le provençal, le rhéto-roman,
l'espagnol, le catalan, le portugais, galicien, l'italien, le sarde, le roumain, le
moldave ,.(les langues créoles, le sefardi, le dalmate)
Toutes les langues s’appelles romanes parce qu’elles continuent la langue que parlaient les
Romans, habitant de Rome.
Langues indo-européennes
Langues italiques
Langues romanes
Langues romanes dites occidentales
Langues romanes dites orientales
Langues gallo-
romanes
Langues ibéro
romanes
Langues italo-
romanes
Langues daco-
balkano romanes
Le provençal
L'espagnol
Le portugais
Galicien
L'italien
Le sarde
Le rhéto -
roman
Le roumain
le moldave
Le catalan, Les langues créoles
Entre 1000 et 500 avant notre ère, l'Italie était habitée par trois types de peuples différents:
les Etrusques (un peuple d'Asie mineure) au nord de Rome, les Grecs au sud de Rome et en
Sicile, ainsi qu'un grand nombre d'ethnies latines: Vénètes, Samnites, Osques, Ombriens,
Sabins, Péligniens, Lucaniens, Bruttiens, Volsques, etc. Les Etrusques fondèrent Rome en -
753 avec une coalition de Romains et de Sabins.
Bref, après 800 ans de guerres, Rome avait réussi a soumettre a peu près toute l'Italie, la
Corse, la Sardaigne et la Sicile. Entre 200 et 146, Rome avait acquis l'Espagne (Hispania), la
Lusitanie (Lusitania), la côte adriatique (Pannonia, Dalmatia, Thracia, Moesia), la Tunisie
appelée alors Africa (toute l’Afrique du Nord), la Grèce (Graecia), la Macédoine (Macedonia)
et la Turquie appelée Asia. Puis, en quelques années, les Romains acquirent la Syrie (Syria)
en 64, Chypre (Cyprus) en 58, la Belgique (Belgica) en 57, la Gaule (Gallia) en 52 et l'Egypte
(Aegyptus) en 32; s'ajoutèrent, durant les 150 années suivantes, une grande partie de la
Germanie, les Alpes, la Judée, la Grande-Bretagne (Britania), la Dacie (Dacia ou Roumanie
actuelle), l’Arménie, la Mauritanie (ou Maroc actuel), la Mésopotamie, l’Assyrie et même une
partie de l’Arabie. En somme, Rome devint un empire colossal qui, en 200 après J.-C.,
s'étendait de la Grande-Bretagne en passant par l'Europe, puis jusqu’a l'Arabie, l'Arménie et
toute l’Afrique du Nord (d’est en ouest: Aegyptus, Cyrenaica, Numidia, Africa, Mauretania).
2. Les méthodes romaines de latinisation
Les Romains implantèrent partout leur système administratif et transformèrent
profondément les peuples conquis. Ils n'imposèrent pas vraiment le latin aux vaincus; ils
ignorèrent simplement les langues "barbares" et s'organisèrent pour que le latin devienne
indispensable.
Les personnes qui aspiraient a la citoyenneté romaine de plein droit devaient adopter les
habitudes, le genre de vie, la religion et la langue de Rome. C'étaient les conditions pour
bénéficier de tous les avantages de la citoyenneté romaine.
La monnaie romaine s'imposa dans tout l'Empire; les compagnies financières géraient
l'administration romaine, en employant uniquement le latin.
L'armée constituait un autre puissant moyen de latinisation. Les vaincus devaient payer un
lourd tribut aux Romains en fournissant d'importants effectifs militaires, qui étaient
commandés en latin.
Puis, en 375, se produisit le choc des Huns contre les Ostrogoths germaniques, qui
vivaient au nord de la mer Noire entre le Danube et le Dniepr (Ukraine). Les Huns étaient des
tribus guerrières qui avaient été chassées de Mongolie par les Chinois quatre siècles
auparavant; établis dans l'actuelle Hongrie, ils avaient décidé de partir vers l'ouest et avaient
soumis les Ostrogoths. C'est cette année de 375 que l’on considère comme marquant le début
des grandes invasions et le commencement de la dislocation de l'Empire romain. Ce que les
Romains appelaient les «invasions barbares» est appelé par ceux-ci les Volkerwanderungen
(la «migrations des peuples»). Du point de vue linguistique, ces invasions peuvent être
décrites comme des phénomènes d'expansion linguistique s'affrontèrent des langues au
dynamisme variable.
En 395, a la mort de l'empereur Théodose, l'Empire romain fut partagé en deux: l'Orient
revint a Arcadius, l'Occident a Honorius. L'unité de l'empire était définitivement brisée, alors
qu'il était divisé entre l'Empire romain d'Occident et l'Empire romain d'Orient.
Après avoir vaincu les Ostrogoths, les Huns reprirent leur route vers l'ouest et
s'attaquèrent aux Wisigoths, aux Burgondes, aux Alains, déclenchant ainsi des déplacements
en cascades: Goths, Ostrogoths, Wisigoths, Vandales, Francs, Saxons, Burgondes, Alamans,
etc., se butèrent les uns aux autres d'un coin a l'autre de l'Europe et se déversèrent sur l'Empire
romain d'Occident. En 447, le roi des Huns, Attila (395-453), avait étendu son Empire de la
mer Caspienne jusqu'en Gaule, après avoir mis l'Europe a feu et a sang et pillé l'Italie du
Nord. Après sa mort, son Empire se disloqua et disparut, non sans avoir fait exploser toute
l'Europe.
A la mort de Charlemagne, en 814, et après celle de son fils, Louis le Pieux (840), ses
petits-fils se disputèrent l'Empire: Lothaire (795-855), Pépin (803-838) et Louis (805-976),
puis tardivement, d'un second lit, Charles (823-877). Finalement, Charles le Chauve et Louis
le Germanique scellèrent une alliance contre leur frère aîné, Lothaire, par les Serments de
Strasbourg (842), rédigés pour la première fois en langue dite vulgaire (du latin vulgus:
«peuple»). 3. La romanisation de la Gaule. La période romane.
Au moment de la conquête la Gaule était habité par de différents peuples. Au Nord et au
Centre du Pays vivaient les Celtes ou les Gallis. Ils parlaient gaulois. Le Sud du pays habité
par les Aquitains, peuple proche aux Ibères reculèrent devant les Celtes au delà de la Garonne.
Au Nord de la Seine et Marne depuis le II siècle avant notre ère s’installèrent les Belges.
A l’embouchure du Rhône depuis le V siècle avant notre ère les Grecs, venus de l’Asie
Mineur, avaient fondé leur colonie. Cette contrée de la Gaule méridionale fut conquise par
Rome au II siècle avant notre ère et fut vite romanisée.
Le reste de la Gaule fut soumis a Rome a la suite des compagnes victorieuse de Jules
César et il a partagé en 3 provinces : Aquitaine, jusqu’a la Loire, lyonnaise et Belgique.
Grâce a la culture supérieure de Rome, la romanisation de la Gaule allait assez vite. Rome
accordait les privilèges aux peuples qui ne s’opposaient pas a la romanisation, ils
rétablissaient de vieilles villes et fondaient de nouvelles colonies romanes. La romanisation de
la province Belgique s’effectuait plus lentement : le pays étaient plus éloigné de Rome et
privé de route. Les Belges opposèrent une résistance plus opiniâtre aux légion de César.
Le latin fut d’abord adopté par les nobles et par les habitants des villes qui étaient en
relation avec les magistrâts et les officiers romanes, puis le latin se répandit parmi les
population rurales qui s’apprirent des soldats et des commerçants.
La diffusion de la langue latin parlée s’opéra assez lentement. On compte dans le
vocabulaire français environs 300 radicaux gaulois, désignant des objets fabriqués en Gaule,
des produits du pays, des plantes, des animaux. Par exemple : Alouette, bec, bouleau, chemin,
chemise, charrue, claie, mouton, quai, grève.
Les noms de certaines villes françaises remontent aux noms des tribus gaulois. Paris
(Parisini), Reims (Remi), Troyes (Tricasse), Chartre (Carnutes), Nantes (Namnetes) etc. Dans
les mots : Verdun, Iverdon, Lyon on voit les suffixes -dun, -on qui remontent au substantif
celtique --dumun-gîrîd.
Rome menait les guerres permanentes contre les Germains. A partir du 3isiècle les
Germains commencèrent a pénétrer au territoire romain. En 407 les peuples germaniques (les
Suèves, les Alamens, les Burgondes) traversèrent la Gaule. Une partie de ces peuples
s’installèrent dans la péninsule Ibérique.
C’est ainsi que le Nord et le centre de la Gaule se trouva détachés de Rome. A cette
époque la France représentait encore plusieurs provinces très faibles. Au VIII siècle
Charlemagne réunit toutes les provinces, mais après sa mort (843) L’Empire fut partagé en
deux parties : partie Allemande et partie Romane.
A cette époque le roi de France n’était qu’un des puissants féodaux. Parmi tous ces
domaines féodaux il n’existait pas de rapports politiques et économiques et leur vie sociale
se développait isolement. Cela contribua aux différenciations locales dans le latin populaire
et donna naissance aux différentes langues romanes, y compris le français.
Le latin populaire des Gaulois devient une langue différente du latin classique et on
l’appelle déja «lingua romana». Il existe des témoignages qui montrent qu’aux VIII siècle
le latin n’était plus compris par la majorité du peuple gallo-romain, qui explique des mots
latins les plus difficiles soit par un autre mot latin, soit par une périphrase explicative.
Le premier monument écrit reflétant l’état initial du français est un manuscrit (Louis le
Germanique prononça son serment en français pour être compris des sujets de Charles:
celui-ci (Charles le Chauve) le fit en allemande pour être entendu des sujets de Louis)
‘‘Les serments de Strasbourg’’. Ce monument écrit évoque les serments donnés en 842 par
Charles le Chauve et Louis le Germanique a Strasbourg pour resserrer leur union contre
Lothaire.
Questions sur le thème étudié
1. Le Haut Moyen Age, l’epoque de quelles dynasties ?
2. Par quels peuplades germaniques la dislocation de la Romania a ete favorisee ?
3. Sous quelle dynastie Clovis-chefs des Francs dans la plus grande partie de la Gaule ?
4. Qui a fonde la dynastie carolingienne en 751 ?
5. Qu’est qu’on fait les Francs avec le latin, la langue de peuple soumis ?
Litteratures
1. Katagoshina N.A. «Istoriya fransuzskogo yazika». M., VSH. 1976.
2. Bobokolonov R.R., Yoqubov J.A. Roman filologiyasiga kirish fanidan о‘quv
qо‘llanma. Buxoro 2005.
3. Sergiyevskiy M.A. Istoriya fransuzskogo yazika. M., 1952.
4. Skrelina L.M. Xrestomatiya po istorii fransuzskogo yazika. M., 1981.
5. Shigarevskaya N. A. «Istoriya fransuzskogo yazika» Leningrad. 1974. (Na
fransuzskom yazike).
6. Hetenkin V.YE. «Istoriya fransuzskogo yazika». Moskva. 1992.
7. www. google fr. L’histoire de la langue.
II. STRUCTURE PHONETIQUE, GRAMMATICALE ET LEXIQUE DE LA
PERIODE ROMANE
Plan:
1.Structure phonétique de la période romane
2. La structure grammaticale de la période romane
3. La structure lexique de la période romane
Le latin populaire des gallo-romans se distinguait du langage littéraire et dans la
prononciation et dans sa grammaire. Dans le domaine de la phonétique on voit :
1. la disparition de l’h latin aspirée: anser - hanser, omo - homo, ere - heres, abere - habere
2. la chute de m final: mecu mecum, donu donum, muru murum
3. la consonne n devant s tombe: cosul consul
4. la diphtongue latine ae>e(ouvert): terrae >terre, eternae >eterne
5. la diphtongue ae > e (ferme): payena > pena
6.les voyelles atones e, i suivies d’une autre voyelle se changeaient en j (yod).Vinea >vinja
2. les consonne k et t dans la position intervocalique sont devenus g et d, et la consonne g
devient j ou tombe:pacare>pagare>payer
3. les consonnes l et n mouillées proviennent des lj, jl, gl, nj, ng, gn. linea >linja.
4. [e]>[ie],[o:]>[uo]: pede>pied,petra>piedre,mel>miel, cor>cuor>cuer. Ce processus porte
le nom de première diphtongaison.
5. la tendance a la nasalisation: bene>bien, rem>rien, entro>entre, plénu>plein,
femne>feme, donat>donet, amo>aim.
6. diphtongaison des voyelles toniques dans les syllabes ouvertes. e>ie fevre>fievre, o>ue
mola>muele, nove>nueve>nuef
7. o et o fermeés: o>ou>eu flore>four>fleur, trobare>trouver>trouver
8. la voyelle a tonique devient e: claro>cler,sal>se
9. la voyelle a après les consonnes k et g se change en ie: caro>chier
10. la simplification de la diphtongue latine au en o: causa>chosa
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