Choix du support de sauvegarde
La décision la plus importante concernant les sauvegardes est le choix du support.
On peut prendre en compte le prix, la fiabilité, la rapidité, la disponibilité et la
facilité d'utilisation.
Le prix est un critère important car il est préférable d'avoir une capacité de
stockage plusieurs fois supérieure aux besoins des données. Un support peu cher
est généralement un must.
La fiabilité est extrêmement importante car une sauvegarde abîmée peut rendre
malheureux un homme d'age mûr. Un support de sauvegarde doit pouvoir garder
des données sans problème pendant des années. La façon dont on utilise le support
affecte sa fiabilité. Un disque dur est normalement très fiable, mais il ne l'est plus
comme support de sauvegarde s'il est dans le même ordinateur que le disque que
l'on sauvegarde.
La vitesse n'est pas trop importante si les sauvegardes peuvent être faites sans
interaction. Cela ne pose pas de problème qu'une sauvegarde dure deux heures
tant qu'elle n'a pas besoin d'être surveillée. D'un autre côté, si la sauvegarde ne
peut s'effectuer que lorsqu' aucun autre programme ne fonctionne, alors la vitesse
devient critique.
La disponibilité est évidemment nécessaire car on ne peut utiliser un support de
sauvegarde s'il n'existe pas. Ce qui est moins évident est que le support doit être
disponible dans le futur, et sur d'autres ordinateurs que le sien. Sinon, on peut ne
pas pouvoir récupérer les données après un désastre.
La facilité d'utilisation est un facteur important de la fréquence des sauvegardes.
Plus les sauvegardes sont faciles à faire, mieux c'est. Un support de sauvegarde ne
doit pas être difficile ou pénible à utiliser.
Les choix classiques sont les disquettes et les bandes. Les disquettes sont très peu
chères, plutôt fiables, pas très rapides, très disponibles mais peu utilisables pour
des gros volumes de données. Les bandes sont peu chères à chères, plutôt fiables et
rapides, disponibles, et - selon la taille de la bande - plutôt confortables.
Il existe d'autres choix. Ils ne sont généralement pas très bons en termes de
disponibilité mais, si cela ne pose pas de problème, ils peuvent être meilleurs sur
d'autres points. Par exemple, les disques magnéto-optiques peuvent avoir les bons
côtés des disquettes (ils sont à accès direct, ce qui permet une récupération rapide
d'un simple fichier) et des bandes (ils contiennent beaucoup de données).
Comment fonctionne un disque dur
(Partie 1/2)
De Willy STOPHE
Introduction
Le disque dur est un élément essentiel du PC, surtout à l'heure actuelle ou les
programmes prennent de plus en plus en place. Les disques durs ayant fortement
augmenté de taille (500Mo à 12 Go en 5 ans), beaucoup de sociétés programment
leur logiciel n'importe comment sans souci de place, en oubliant de trouver les
bons algorithmes plus simples et plus efficaces. Ah business quand tu nous tient.
Passons sur ce coup de gueule.
Les questions que vous vous êtes peut être déjà posé sont :
Traducteur, please : densité de stockage, temps d'accès, cache de données,
DMA,... ? Ces mots ne vous disent rien ou vous hésitez, alors allez voir en page 2.
Comment ça marche un disque dur ? Vous avez déjà un disque dur. Mais si une
boite en ferraille carré collé contre la façade de votre boîtier. Ayez vous voyez !
Bon je vais maintenant vous disséquer cette bestiole pour vous montrer comment
ça marche. Page 3
C'est quoi l'IDE, l'E-ide et le SCSI ? Parler à plusieurs personnes autour de vous,
chacun aura ses arguments pour vous prouver que le SCSI est meilleure que l'IDE,
que le SCSI coûte trop cher par rapport à l'écart de performance ou que depuis
l'arrivée de Ultra DMA/ATA-4 (33Mo/s) plus rien ne le sépare du SCSI (40Mo/s).
Vous pourrez tous leur répondre en comprenant ce qui sépare l'IDE du SCSI, après
la fin de cette article. La différence n'est pourtant pas physique (mécanique
identique), mais en fait ce sont des protocoles de communication qui
fonctionnent différemment. Explication page 4 et 5.
Quelles différences y a t'il entre deux disques durs ? chacun achète son disque
dur et ils ont l'air tous semblables. Apprenez a bien choisir votre disque dur en
page 6.
Bon c'est le moment de se lancer dans le monde fermé des disques durs.
Traducteur, please !
Densité de stockage : Aussi appelé densité de zone, il s'agit de la quantité de
données que l'on peut écrire sur une zone. Elle se mesure en octets ou plutôt
maintenant en Ko par mm² (en anglais Bits Per Square Inch (BPSI)).
Vitesse de rotation : La vitesse de rotation pour un
disque est souvent regardé pour déterminer les
performances d'un disque. La plupart des disques ont
une vitesse de rotation de l'ordre de 4500rpm ou
5400rpm avec les nouveaux qui atteignent 7200rpm et
même 10000rpm. En général une plus grande vitesse de
rotation va permettre une plus rapide atteinte des
données par la tête de lecture, signifiant un disque dur plus rapide. Mais
attention une vitesse de rotation 20% plus rapide ne correspond pas à 20% de
performances en plus.
Temps d'accès : Il s'agit du temps moyen pour les têtes de lectures à se
déplacer sur un secteur d'un des plateaux du disque dur. Il est d'environ 9 ms
actuellement.
Magnéto résistance (MR) : Technologie de résistance magnétique. Technologie
de stockage d'informations sur les disques durs permettant une augmentation
significative du volume de stockage sans diminuer les performances. Cela
marche, à la lecture, en passant un flux continu à travers la tête de lecture MR.
Quand la tête de lecture MR passe au dessus d'une zone de données (champ
magnétique), la tête MR change sa résistance qui est détecté par le changement
d'ampérage du courant. Le seul hic est que ce mécanisme ne peut pas être utilisé
en écriture, la méthode classique est alors employée.
Canaux de lecture PRML : Les canaux de lecture permettent de réaliser la
conversion des données numériques vers des signaux analogiques nécessaires à
l'écriture de données sur le disque dur. Mais à haute densité de données, le pic du
signal analogique "déborde", causant des dégradations dans les données. En
utilisant des techniques de filtre et de codage digital, les canaux de lecture PRML
échantillonnent le signal analogique à différents points, en tenant compte de la
détermination précise de la forme du signal de retour. Ceci permet d'augmenter
sensiblement la densité de stockage.
Cache de données : L'accès au données contenues dans le disque se fait de
manière prévisible. Les performances peuvent être augmentées en lisant
prématurément des données qui peuvent être requise plus tard et en les stockant
dans un tampon (mémoire cache) avant que l'ordinateur ne les demande, puis en
les restituant au besoin. La restitution de données à partir du tampon est
beaucoup plus rapide. Ce tampon est appelé en anglais : Read Look-Ahead
Buffer. Le tampon implémenté correctement permet d'augmenter
significativement les performances du disque dur.
Segmentation du cache : Il s'agit de la division du tampon Read Look-Ahead en
différents sous-tampon, ce qui permet au disque dur de se comporter comme s'il
possédait plusieurs tampons (mais de plus petites tailles). Ceci améliore
l'efficacité du tampon Read Look-Ahead.
Segmentation adaptative : Ceci permet au disque dur de contrôler le nombre de
sous tampon.
Programmed Input / Output (PIO) : C'était le mode initial utilisé par les disques
durs et les normes ATA. Les premiers modes PIO 0,1 et 2 étaient énormément
dépendant du processeur. Avec l'arrivée du 486 et des pentiums, une nouvelle
norme a été adoptée VLB (Vesa Local Bus) et un nouveau mode PIO a été
introduit appelé "Block PIO" permettant plusieurs transfert de données.
Direct Memory Access (DMA) : Avec l'apparition des chipsets 430 TX d'Intel, le
bus-mastering DMA a permis le transfert de données entre le chipset, le disque
dur et la mémoire centrale (RAM) sans besoin du processeur. Les performances du
système ont alors significativement augmenté car le processeur n'avait plus a
attendre le disque dur. cependant doit être géré par le système d'exploitation,
Win95 OSR2 et Win98 savent le gérer mais pas Win95 OSR1 qui a besoin d'un
patch.
Conversions :
1 Bit = 0 or 1
1 octet = 8 Bits
1 Kilooctet = 1024 octets
1 Megaoctet = 1024 Kilooctets
1 Gigaoctet = 1024 Megaoctets
1 Teraoctet = 1024 Gigaoctets
1 Petaoctet = 1024 Teraoctets
1 Exaoctet = 1024 Petaoctets
1 Zettaoctet = 1024 Exaoctets
1 Yottaoctet = 1024 Zettaoctets
Comment ça marche un disque dur
Vous avez déjà vu un disque dur. Mais si ! une boite en ferraille carré collé contre
la façade de votre boîtier. Ayez vous voyez ! Vous êtes vous déjà demandé
comment tous ces milliards de bits
pouvaient cohabiter et être retrouvé
lorsque l'on cherche un fichier. Si oui, lisez
le reste de cette page.
Les disques durs actuels sont des disques
magnétiques. La couche magnétique est
déposée recto-verso sur plusieurs disques
en aluminium montés autour d'un même
axe autour duquel ils peuvent tourner.
Les informations sont inscrites sur des
pistes circulaires, organisées en zones et
partagées en secteurs. L'enregistrement est
sérialisé à l'écriture, désérialiseé à la
lecture ; dans tous les cas, il faut connaître
l'adresse de la piste, et l'adresse angulaire
de l'enregistrement par rapport à un repère matériel qui sert d'origine.
Un disque au point de vue du système se définit par un nombre de face, un nombre
de piste et un nombre de secteurs. Prenons pour exemple un disque possédant 4
faces, 1024 pistes et 64 secteurs de 4 Ko. Ce disque dur à une capacité de 4 x 1024
x 64 x 4816 = 1,2 Go. Mais il ne faut que 2 (4 = 2e2) + 10 (1024 = 2e10) + 6 (64 =
2e6) = 18 bits soit 3 octet pour coder le numéro de secteurs, donc pour le retrouver
sur tout le disque.
En fait ,les disques sont non seulement divisés en plateaux, pistes et secteurs mais
pour faciliter leurs traitements, on les regroupe en une unité de stockage
indissociable appelée "clusters", qui est composées d'un certain nombre de
secteurs.
Lorsque vous achetez votre disque dur, il se trouve sous la forme de milliards
d'octets disposés sur les faces du disque qui sont formatés "bas niveau". Ce qui veut
dire qu'il vous est livré avec les pistes et les secteurs marqués de telle sorte qu'ils
puissant être reconnu par le système d'exploitation. Lors du formatage réel, vous
allez orienter la façon de coder et de retrouver chaque secteur. C'est pour cette
raison que les différents
modes de formatage ne sont
pas tous compatibles. Chacun possède sa propre
table d'allocation des fichiers (File allocation
Table ou FAT), ses propres vecteurs d'états, et sa
propre organisation des fichiers et des
répertoires. La table d'allocation est une table qui
indiquent les correspondances entre les clusters
et les fichiers. Les vecteurs d'états permettent d'indiquer si un secteur est utilisé
ou vide. Chaque secteur est matérialisé par un bit (0 = vide ; 1 = occupé ).
Les disques durs sont dits "fixes" contrairement au disques amovibles (voir plus
loin). Grâce à leur fixité, ils peuvent tourner plus rapidement ce qui augmente le
débit, et on peut avoir plusieurs têtes de lecture par face, une tête pour chaque
zone qui regroupe de 64 à 256 pistes, ce qui diminue le temps d'accès. Chaque
piste est accessible par déplacement hydraulique d'une tête. La capacité d'un
ensemble de tels disques peut atteindre quelques milliards d'octets. Pour les PC,
des disques de taille plus réduite (5,25 ou 3,5 pouces) sont fabriqués actuellement
, ils atteignent 8 à 12 Go, voire plus.
Hors sujet : Les disques "amovibles".
Dans les disques amovibles, il n'y a qu'une seule tête par face utilisée, monté sur un
bras rétractable. Ces disques se présentent souvent sous forme d'une pile de
disques. Leur capacité peut atteindre quelques centaines de millions d'octets. Les
disques magnétique amovibles les plus courants sont le Zip de Iomega qui fait 100
MO, ou encore le Syquest ; mais ils existent des disques amovibles utilisés dans la
création graphique qui font plus d' 1 GO.
Le développement de la micro-informatique a également favorisé l'utilisation de
disques souples, appelés également disquettes (en anglais, Floppy disks). Ce sont
des disques avec un support souple en polyester, enfermé dans un pochette en
carton lubrifiée avec une fenêtre, qu'on introduit directement dans un lecteur de
disquettes. Le format de 5 pouces 1/4 (13cm) a pratiquement disparu ; le 8 pouces
est un souvenir historique, mais en revanche, le 3,5 pouces est encore très utilisé.
La capacité d'un disque souple est de 1,44 Mo , mais des tentatives à 100 Mo et 120
Mo au format 3,5 pouces ont été tentés (sans grand succès encore à l'heure
actuelle).
Comment fonctionne un disque dur
(Partie 2/2)
De Willy STOPHE
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