A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2008 : 93ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 93 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 26 Février 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org GENOCIDE ARMENIEN/USA Obama : «C’est le moment d’agir avec audace et sagesse» Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Est-ce également le plan de relance des relations américano-turques ? Le président américain vient de défendre son ambitieux plan de relance mardi soir devant le Congrès. Mais si 2009 représente sans nul doute « le moment d’agir avec audace et sagesse» pour booster l’économie américaine, c’est le cas également sur le plan de la justice universelle : les descendants des rescapés du génocide arménien, dispersés dans tous les pays, ont les yeux tournés vers Washington. Harut Sassounian revient dans son éditorial sur l’appel téléphonique du 16 février 2009 entre Barack Obama, le Président turc Abdullah Gül et le Premier ministre Erdogan. L’ensemble de la presse turque a relayé abondamment des informations selon lesquelles Obama aurait promis aux dirigeants turcs de ne pas reconnaître le génocide arménien lors des commémorations du mois d’avril 2009. Le journal Hurriyet a même rapporté que “la question des incidents de 1915 était en haut de la liste de l’agenda de discussion entre Obama et Erdogan.” La Maison Blanche, dans son annonce officielle relayant le coup de téléphone présidentiel, n’a pour sa part, fait aucune référence à l’Arménie ou au génocide arménien. Le journaliste arménoaméricain Harut Sassounian estime quant à lui, qu’Obama va adopter une méthode « douce » pour expliquer à la Turquie que des résolutions et des déclarations reconnaissant le génocide arménien ont déjà été adoptées aux Etats-Unis sans que cela ne nuise aux relations entre les U.S.A et la Turquie. Le Collectif vous propose la traduction de l’éditorial du 26 février 2009. Les Arméniens pourraient tirer bénéfice des liens d’amitié entre le Président Obama et la Turquie De Harut Sassounian Édité par The California Courier Éditorial de Sassounian du 26 février 2009 Les deux dirigeants principaux de Turquie ont été transportés de joie par l’appel du Président Obama la semaine dernière. Le Président Gül et le Premier ministre Erdogan ont utilisé des termes élogieux pour décrire leur conversation avec le Président des États-Unis. À une période où la Turquie est confrontée à une séries de revers politiques -- en provoquant l’hostilité des juifs d’Israël et des USA pour avoir pris le parti du Hamas dans le conflit de Gaza ; en échouant dans son rôle de médiateur entre la Syrie et Israël ; et en incitant Chypre à utiliser son droit de veto contre la candidature de la Turquie à l’Union européenne, en raison de son occupation continue de la partie Nord de Chypre -- Gül et Erdogan essaient désespérément d’exploiter toute opportunité pour redorer l’image du pays et s’attirer le soutien de leurs électeurs, avant les élections locales cruciales qui auront lieu le mois prochain. Le journal Sabah a fait sa Une avec un article sur l’appel téléphonique du Président Obama le 16 février, l’intitulant “Doubles éloges pour Ankara.” L’article prétend que le Président des États-Unis a dit à Gül : “Nous apprécions le rôle de leadership de la Turquie dans la région. Vous faites des efforts importants en Afghanistan et dans le Caucase.” Obama aurait ensuite dit à Erdogan : “Je tiens à dire que votre leadership personnel est vital dans le processus de paix au Proche Orient.” De plus, Sabah a indiqué que pendant la conversation qui a duré “25 à 30 minutes”, les deux présidents ont évoqué l’Afghanistan, le Pakistan, le Caucase, le Moyen Orient et l’Union européenne. Le Président Obama “a souligné l’importance de la coopération stratégique de la Turquie” et a déclaré : “l’Amérique prendra toujours en compte avec compréhension les inquiétudes de la Turquie.” En réponse, Obama aurait exprimé l’espoir de voir l’administration “collaborer avec la Turquie sur de nombreuses questions, y compris l’établissement de la paix au Moyen Orient, la fin des actes de l’organisation terroriste du PKK, ainsi que les relations avec l’Arménie.” Selon l’agence de presse Anadolu, Erdogan “a souligné la sensibilité de la Turquie vis-à-vis de l’Arménie et du Moyen Orient, en exprimant l’importance d’une position juste et impartiale des États-Unis pour s’assurer que les relations entre les deux pays ne soient pas endommagées.” Le journal Hurriyet a fourni des détails supplémentaires sur les appels téléphoniques, en rapportant que “la question des incidents de 1915 était en haut de la liste de l’agenda de discussion entre Obama et Erdogan.” Gül aurait dit à Obama qu’une résolution sur le génocide arménien “ne devrait pas être présentée au Congrès.” Erdogan a été cité disant : “L’approche équitable et impartiale de l’Amérique est importante pour prévenir tout dommage dans les relations bilatérales.” Selon Hurriyet, “le président américain a salué le dialogue récemment instauré entre la Turquie et l’Arménie, en indiquant que dans les circonstances actuelles, il ne prendra pas de mesures qui pourrait nuire à ces efforts.” Il existe deux graves problèmes dans les comptes-rendus turcs : 1. Étant donné l’intérêt des dirigeants turcs à faire des déclarations exagérées, associées à la tendance des médias turcs à publier des rumeurs publiques, personne ne sait si ces rapports sur les sujets discutés par téléphone sont exacts. De telles suspicions semblent être validées par le fait que la Maison Blanche, dans son annonce officielle, n’a fait aucune référence à l’Arménie ou au génocide arménien. 2. Les dirigeants turcs ont probablement mal évalué l’intention du Président Obama derrière ces appels téléphoniques ainsi que les implications de ses mots. Tout au long de sa longue campagne présidentielle, le Président Obama a plusieurs fois parlé du développement d’une nouvelle approche en politique intérieure et extérieure. Plutôt que de menacer ou d’utiliser un langage dur, Obama préfère utiliser des mots polis et respectueux pour se gagner les bonnes grâces des chefs d’État étrangers. La nouvelle approche du Président américain est de trouver un terrain d’entente avec les Démocrates et les Républicains dans le pays, ainsi qu’avec amis et ennemis outre-mer ! Après avoir lu les rapports turcs favorables à la Turquie, la plupart des Arméniens ont été mécontents, car ils ont mal évalué le but des appels téléphoniques du Président Obama. À mon avis, des relations cordiales, voire amicales, avec les dirigeants de la Turquie ne portent nullement atteinte à la sympathie du Président Obama envers les Arméniens ou à son engagement à reconnaître le génocide arménien. Au contraire, entretenir une relation personnelle chaleureuse avec les dirigeants turcs facilitera l’utilisation d’une force douce de persuasion au Président Obama, si cela est nécessaire. Il pourra leur expliquer que des résolutions commémoratives ont été adoptées par le Congrès en 1975 et en 1984 et qu’une déclaration présidentielle a été émise par le Président Reagan sans que cela ne nuise aux relations entre les U.S.A et la Turquie. Par conséquent, reconnaître un génocide qui a eu lieu il y a presque un siècle ne porte pas atteinte aux relations actuelles entre les deux pays. De fait, s’opposer à une telle action n’est ni nécessaire ni raisonnable ! ©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 26 février 2009 - 14:55 www.collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27762 Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais" ARMENIE/GEORGIE/DJAVAKHK Arménie/Géorgie : « Si loin, si près : le Djavakhk » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La conférence-débat organisée par l'Antenne d'Erevan du Collectif VAN en collaboration avec le centre culturel Espaces et intitulée « Si loin, si près : le Djavakhk » a eu lieu le 7 février 2009 à Erevan, au centre culturel Espaces. Le Djavakhk (ou Samtske-Javakhétie) est une province de la Géorgie voisine de l’Arménie, majoritairement peuplée d’Arméniens. Les Arméniens ont constitué depuis des siècles, la plus importante minorité ethnique de Géorgie avec une population de quelque 450 000 individus, géographiquement assez fortement concentrée à Tbilissi, où vivaient (ou vivent encore ?) 200 000 d'entre eux, ainsi que dans cette région de Samtske-Javakhétie (Akhalkalaki et Ninotsminda) près de la frontière arménienne. Dans cette région, arménienne depuis l’antiquité, se trouvent les descendants des réfugiés arméniens d'Anatolie occidentale venus pendant les guerres russo-turques (XIXe siècle) et des rescapés du génocide arménien de 1915. La Géorgie mène, depuis son indépendance, une politique s’apparentant à de la « purification ethnique » pour amener à la diminution, voire à la disparition de la composante arménienne qui maintient une présence séculaire sur son sol. Elle favorise l’installation dans la région arménienne du Djavakhk, de Turcs Meskhets chassés par Staline (les Meskhets constituent un groupe ethnique, de religion musulmane sunnite et qui parle un dialecte turc anatolien). Ainsi ce véritable musée ethnographique à ciel ouvert qu’est le Djavakhk, qui isolé de tout et de tous, perpétue les traditions millénaires de la nation arménienne, est menacé de disparition. La Géorgie mène également des actions visant à s’approprier les biens religieux arméniens (églises, cimetières, etc) présents sur son territoire. Sur le site officiel du Tourisme géorgien, aucune mention n’est faite du caractère arménien de la région du Djavakhk, et de sa richesse culturelle.* Selon la FIDH, en Géorgie, « l’échec d’un système de protection des minorités mènerait à l’isolement du groupe minoritaire et, par conséquent, à son exclusion sociale, ou inversement, mènerait à l’assimilation et à sa disparition. » La conférence « Si loin, si près : le Djavakhk » a débuté par la projection du film-essai d’Aram Chahbazian « Le Djavakhk : patrie éternelle », tiré de la série « Pays arménien ». Après la projection du film, l’analyste du Centre analytique « Mitq » (« Pensée ») Vahé Sargissian a pris la parole. Il s’est surtout penché sur des questions générales qui concernent tout le monde. Parmi ces questions se trouvent le problème administratif et territorial ainsi que la question d’intégration du Djavakhk, ce qui inclut l’ignorance de la langue géorgienne par les « Djavakhktsi » (habitants arméniens du Djavakhk). Selon M. Sargissian, nombreux sont ceux (parmi les habitants arméniens de la région) qui ne connaissent rien au Djavakhk et ne savent même pas qu’il se trouve en dehors des frontières de la République d’Arménie. Vahé Sargissian a également exprimé son mécontentement concernant la présence, dans tous les films sur Djavakhk, de la nostalgie des terres ainsi que l’absence d’une force positive permettant d'aller de l'avant. Le Djavakhk inclut Akhalkhalak, Akhaltskha et Tsalka, qui forment la partie du nord de la région historique du Gougark. Le Djavakhk est mentionné pour la première fois dans l’épitaphe de Van où le roi Arguichti (Nota CVAN : roi d'Ourartou de -786 à -764, les Ourartéens sont les ancêtres des Arméniens) parle du pays Zabakha-Djavakha-Djavakhk. L’histoire témoigne de l’appartenance du Djavakhk à Gouchak, qui était de la même époque que Hayk Nahapet (Nota CVAN: Haik est le patriarche légendaire et le fondateur de la première nation arménienne)... Au temps de la reine Tamar (Nota CVAN: Tamar ou Thamar est une reine de Géorgie de la dynastie des Bagratides, ayant régné de 1184 à 1213), le nord de l’Arménie était sous le pouvoir des princes arméniens du royaume géorgien. Le 2 septembre 1829 selon le Traité d’Andrinople, le Djavakhk est passé sous l’autorité de l’Empire russe. Depuis le 16 juillet 1921, le Djavakhk se trouve sur le territoire de l’Etat géorgien. Après la chute de l’Union soviétique, le président géorgien, Zviad Gamsakhourdia, a fait adopter trois lois selon lesquelles la Géorgie refusait l’héritage soviétique. Elle aurait dû par conséquent, également refuser le Djavakhk, mais curieusement il n’en a pas été question... Le Djavakhk inclut un territoire de 6400km² environ. La deuxième question a traité de l’ignorance de la langue géorgienne parmi la population arménienne du Djavakhk. Les raisons sont multiples : 1. Les Arméniens sont dans leur patrie historique et l’influence géorgienne leur est étrangère. 2. Tbilissi n’est pas perçue en tant que capitale puisque les djavakhktsi ont, dans le passé, davantage été rattachés à Alexandrople (actuellement Gumri) situé en Arménie et à Erévan qu'à Tbilissi (ancienne Tiflis). 3. Le peuple ne peut pas servir deux "maîtres", dans ce cas c’est le sang qui parle. Le milieu géorgien ne donne pas de possibilité d’intégration puisqu’il n’est lui-même pas homogène : la Géorgie est constituée d'une mosaïque de peuples [Nota CVAN : certains ont obtenu leur autonomie, voire leur indépendance, par les armes : l'Abkhasie, l'Adjarie (Géorgiens islamisés), l'Ossétie du Sud. Les Géorgiens sont le plus important de ces groupes, car ils représentent 70 % de la population. Il sont suivis des Arméniens (8,1%), des Russes (6,3 %), des Azéris (5,7 %), des Ossètes (3 %), des Abkhazes (1,8 %) et plusieurs autres (env. 5 %), dont des Grecs, des Ukrainiens, des Allemands, des Polonais, des Kurdes, des Biélorusses, des Azerbaïdjanais, des Tchétchènes, des Turcs, des Assyriens, des Inghilois, des Imérétiens, des Gouriens, des Khevsours, des Pchavs, des Mingréliens, des Lazes (ou Adjars), des Svanes, des Ouroums, des Tsiganes, etc. Le géorgien connaît également, selon les régions, des variantes dialectales: l'imérétien, le racha-lechkhoum, le gourien, l'adjhar (ou acharien), l'imérkhev kartlien, le kakhétien, l'ingilo, le touch, le khevsour (kheysour), le mokhev, le pchav, le mtioul, le ferejdien et le meskhour-javakhouri.] Presque tous les problèmes du Djavakhk seront résolus si le statut de la langue se précise, c’est-à-dire lorsque l’Arménien pourra utiliser sa langue maternelle dans tous les actes officiels de la vie courante. M. Sargissian a également parlé de la décision émanant du ministère géorgien de l'Education : toute personne qui veut occuper des postes importants dans l’Education nationale, doit impérativement maîtriser le géorgien. Cette directive concernant également l’élection des directeurs des écoles arméniennes de Géorgie, Sargissian a exprimé son inquiétude. En effet, parmi les écoles fonctionnant actuellement au Djavakhk, seules deux écoles ont des directeurs arméniens, les autres candidats n’ayant pas pu réussir l’examen de géorgien obligatoire pour accéder à ce poste. Le second conférencier, le sociologue Edouard Lévanian, s'est s’appuyé sur ses recherches sociologiques, pour parler de l’identité ethnique des Arméniens du Djavakhk (comment les Arméniens du Djavakhk comprennent-ils leur identité ethnique et comment perçoivent-ils les Géorgiens). Il a présenté un état des lieux actuel sur l'étonnant maintien, par les Arméniens du Djavakhk, des traditions nationales, de la religion et de la langue maternelle. Edouard Lévanian s'est également fait l'écho des démarches entreprises afin de pouvoir garder ce précieux héritage culturel. M. Lévanian a relaté des faits qui témoignent d’une politique menée par la Géorgie et qui vise à entraîner la diminution du nombre d'Arméniens vivant au Djavakhk. Il trouve personnellement qu’un conflit entre la République d’Arménie et celle de Géorgie n’est pas nécessaire et qu'il faut tout simplement arriver à un accord mutuel.. En marge de ses propos, Edouard Lévanian s'est appuyé sur son propre exemple pour illustrer l’ignorance du géorgien par les Arméniens du Djavakhk : «J’avais pris des cours de géorgien pendant six mois, je le connaissais très bien et parlais couramment le géorgien. Mais au terme de cinq années passées en Arménie, je l’ai très rapidement oublié : je ne comprends plus le géorgien. Cela se passe probablement d’une manière inconsciente: tu refuses une chose dont tu n’as plus besoin.» Le troisième et dernier conférencier, Armen Aghayan, a parlé de la politique extérieure de l’Arménie et de la Géorgie. Il a analysé les relations diplomatiques qui existent entre ces deux pays et a fait des prévisions pour l’avenir. Il a également parlé de toutes les décisions et solutions possibles que les autorités arméniennes pourraient et pourront prendre pour résoudre la question du Djavakhk. Un vif débat a eu lieu entre les conférenciers et le public composé d'une vingtaine de jeunes d'Arménie, tous intéressés par la question du Djavakhk et par la vie des Djavakhtsi, tous motivés par une résolution rapide et définitive de la question. Compte-Rendu Arminé Kareyan, Traduction Hasmig Hakobian, Antenne Erevan du Collectif VAN - 26 février 2009 - 14:00 - http://collectifvan.org/ Sources externes : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/Asie/georgie-terr-autonomes.htm http://www.fidh.org/spip.php?article2457 http://www.tourism.gov.ge/geo/samtskhejavakheti.php http://caucase.courriers.info/article0090.html Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27757 Le président du Parlement géorgien en visite au Mémorial du Génocide arménien jeudi26 février 2009, par Stéphane/armenews Accompagné par le Chef du Personnel de l’Assemblée nationale d’Arménie, Gegham Gharibjanyan, le Président du Parlement géorgien, David Bakradze s’est rendu mardi 24 février à Tsitsernakaberd et a déposé une couronne au mémorial en mémoire des victimes du génocide des arméniens. Il a également arrosé l’arbre planté par le Président de la Géorgie, Mikheil Saakashvili dans l’Allée de la Mémoire. Le président du Parlement géorgien a aussi visité l’Institut- Musée du génocide arménien où le Directeur du Musée Hayk Demoyan lui a présenté l’histoire du génocide. Le Président du Parlement géorgien a laissé une note dans le Livre d’Or : “ le droit de vivre est le plus sacré parmi tous les droits. Nous devons nous rappeler l’histoire et tout faire pour éviter la répétition des génocides et des purifications ethniques de nos jours. ” David Bakradze a dit aux journalistes que le Parlement de son pays ne discutera pas la question du génocide arménien dans un proche avenir. “ Je pense que du point de vue moral la visite de la délégation géorgienne au Musée du Génocide, les impressions auxquelles nous sommes arrivés ici, démontre clairement notre attitude envers la question. Tout d’abord, c’est de la responsabilité des politiciens de ne pas permettre la répétition de l’histoire, d’éviter des purifications ethniques et génocides. C’est un sujet sensible pour le peuple géorgien aussi ” a-t-il dit. Selon David Bakradze les liens parlementaires entre les deux pays reflètent les relations d’association qui existent entre l’Arménie et la Géorgie. “ Sans doute, il y a toujours des occasions pour une nouvelle amélioration et un des buts de ma visite est de discuter dans quels directions nos Parlements pourraient coopérer. Nous sommes prêts à développer les relations non seulement au niveau des visites ” a noté le président du Parlement géorgien. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49414 TURQUIE/ARMENIE "Le dialogue arméno-turc ne doit pas entraver la reconnaissance du génocide" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 25 février 2009. 25 février 2009 *** Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne : La reconnaissance du génocide arménien par les Etats-Unis est certes importante, mais autant que celle par la Turquie. Même si 150 pays reconnaissaient explicitement le génocide arménien, au final, c’est à son auteur de reconnaître son crime. En tant que successeur de l’empire ottoman, c’est à l’Etat turc de rendre justice et de réparer les torts faits aux Arméniens. La Turquie n’en sortira que grandie. *** "Le rapprochement en cours entre l’Arménie et la Turquie ne doit pas se faire au détriment de la reconnaissance officielle par les États-Unis du génocide arménien de 1915", a déclaré hier un responsable de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA Dachnaktsoutioun). Le président américain Barack Obama est soumis à une pression croissante de la communauté arméno-américaine pour qualifier de ‘génocide’ les massacres et la déportation des Arméniens dans la Turquie ottomane lors de la Première Guerre mondiale. Obama a promis cette reconnaissance lors de sa campagne électorale pour le poste de Président. La nouvelle administration américaine avance prudemment sur cette question, maintenant qu’Ankara et Erevan semblent proches d’une normalisation de leurs relations. Les dirigeants turcs ont déjà mis en garde Washington que la reconnaissance du génocide risque de faire échouer le dialogue arméno-turc. "L’ouverture de la frontière et l’établissement de relations diplomatiques ne sauraient empêcher la reconnaissance du génocide parce que l’Arménie ne compte pas renoncer à la procédure de reconnaissance du génocide", a déclaré aux journalistes Giro Manoyan, le responsable de la politique étrangère à la FRA Dachnaktsoutioun. Il a ajouté qu’Obama pourrait s’abstenir d’utiliser le mot génocide pour d’autres raisons, comme par exemple la situation sécuritaire en Irak ou en Afghanistan. "D’autres calculs peuvent conduire le gouvernement américain à dire : nous allons résoudre ce problème, mais pas cette année mais l’année prochaine. [Obama] ne s’est pas s’engagé à le reconnaître au prochain 24 avril. Il a promis de le faire au cours de son mandat", a précisé Manoyan. Ruzanna Stepanian - armenialiberty http://eafjd.eu/spip.php?breve1811 FRANCE/TURQUIE France/Turquie: Autour de l’accord d’Angora du 2 octobre 1921 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette information parue sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des Organisations arméniennes de France) le 24 février 2009. La France, les Français face à la Turquie. Autour de l’accord d’Angora du 2 octobre 1921 24-02-2009 Le 11 novembre 1918, le grand conflit mondial s’achève [1]. Pourtant le sang coule toujours au Proche et Moyen-Orient, où insurrection nationale et luttes révolutionnaires prolongent la guerre. En mai 1916, avant même d’avoir gagné la guerre, les Alliés divisent « l’Homme malade de l’Europe » en zones d’influences. Les accords Sykes-Picot prennent prétexte des traditionnels intérêts économique et culturel français au Liban, en Syrie ainsi qu’en Cilicie, pour placer ces régions sous mandat français. Le Moyen-Orient est démantelé en cinq zones. La Grande-Bretagne obtient la Palestine et la Mésopotamie et une sorte de protectorat sur l’Iran. Dès 1919, la réaction nationale turque est menée par Mustafa Kemal contre les ambitions des puissances européennes, et la signature du traité de Sèvres qui démantèle l’Empire Ottoman, permet à différentes nationalités d’accéder à l’indépendance. La France rencontre des difficultés dans la zone de son mandat, face à Kemal en Cilicie et face à Fayçal qui se proclame roi de Syrie et rejette le mandat français engageant la France dans de nouveaux affrontements. Cette guerre franco-kémaliste devient de plus en plus onéreuse pour les contribuables français. En 1921 se créent des conditions favorables pour mener des pourparlers directs avec les kémalistes, et le gouvernement français évite de leur attribuer un caractère officiel, afin de ne pouvoir être accusé de séparatisme par ses Alliés. C’est dans ce contexte troublé que se pose notre sujet. Il aborde les relations entre la France et la Turquie kémaliste à l’occasion de l’accord d’Angora du 20 octobre 1921, dont les modalités sont détaillées, tant au niveau de la diplomatie qu’à l’échelon des populations concernées. Les axes de ce travail concernent la politique extérieure de la France à l’égard de la Turquie. Il a semblé intéressant d’élaborer une réflexion sur la mutation de la politique extérieure entre ces deux pays, sur les relations intergouvernementales entre une France affaiblie par la guerre et une Turquie kémaliste naissante, et enfin sur les phénomènes d’opinion. Un cadre chronologique précis peut être fixé à partir du traité de Sèvres en août 1920 jusqu’à la signature du traité de Lausanne en juillet 1923. En effet, le traité de Sèvres met fin à l’intégrité de la Turquie et soulève l’indignation de la population qui se tourne vers les nationalistes. Le traité de Lausanne illustre, lui, la victoire kémaliste – puisqu’il reconnaît la Turquie comme une puissance souveraine désormais habitée par une majorité turque. Plusieurs sources ont été consultées, la plus importante étant celle du ministère des Affaires étrangères au Quai d’Orsay. À cela se sont ajoutées l’analyse de la presse française et britannique, ainsi que celle des matériaux des archives du ministère de la Guerre. Notre étude s’appuie également sur des ouvrages contemporains des faits relatés, qui présentent les coulisses de la scène internationale des années 1920. Les enjeux de cette recherche sont multiples : étudier la valeur de la presse, dénoncer les failles de la diplomatie française dans un accord concernant des possessions en Orient – chèrement acquises, exposer les manquements de la France. L’injustice profonde vue dans le retrait des troupes françaises d’une Cilicie réellement francophile, engendre un sentiment d’abandon qui s’illustre par des exodes en masse. En effet, cette étude met en perspective le désengagement de la France au ProcheOrient suite à l’accord d’Angora. Toutefois, la finalité majeure réside dans le fait d’éclairer un moment particulier de l’entre-deux-guerres, occulté par les relations conflictuelles avec l’Allemagne. Le mythe d’une France forte et victorieuse est confronté à la réalité d’après-guerre. Focalisée sur sa politique intérieure, la France n’aspire qu’à se reconstruire et à trouver la paix, et, par un simple accord diplomatique, elle légitime un gouvernement révolutionnaire non souverain. La portée de l’accord d’Angora est donc considérable puisque c’est sur cette Turquie kémaliste que s’établit la Turquie actuelle. Mais en quoi l’accord d’Angora marque-t-il un tournant dans la politique orientale française ? Et dans quelles mesures la France ne conduit-elle pas une politique de vainqueur face à la Turquie kémaliste ? De quelles façons les événements autour de l’accord d’Angora et de la Turquie kémaliste sont-ils relayés par la presse et ressentis par les Français ? Les forces en présence L’élément déclencheur du mouvement nationaliste turc réside en partie dans la figure charismatique de Mustapha Kemal. Jeune militaire, sa bravoure à la bataille des Dardanelles contre les forces de l’Entente lui vaut le grade de lieutenant-colonel. Il retire de cette campagne le prestige d’être l’un des rares généraux ottomans vainqueurs de la guerre mondiale. Il est chargé ensuite, par le gouvernement du Sultan, de superviser la démobilisation de l’armée et de contrôler l’administration en Anatolie. Kemal entreprend alors de faire le contraire de ce pourquoi il a été nommé : il rassemble des armes, regroupe des soldats. Il revendique la Turquie pour les Turcs et arbore l’étendard du comité Union et Progrès qui attire les unionistes. C’est à ce moment que se crée un mouvement nationaliste kémaliste, dont l’essor est dû autant à la ténacité des rebelles qu’à leur propagande pour prétendre à la reconquête de la Turquie. Les vainqueurs de la guerre n’adoptent pas une attitude commune face au mouvement nationaliste. Les Britanniques lui sont opposés, mais en sousestiment longtemps l’importance. Dans la région de Smyrne, les Grecs se heurtent à une résistance armée mal organisée sur laquelle Kemal a beaucoup de mal à établir un contrôle effectif. Les troupes françaises et kémalistes sont en contact en Cilicie, et la situation tourne à l’échec des Français. Paris n’a pas les moyens d’engager une lutte soutenue à la fois contre les Turcs et contre les Syriens, et juge donc préférable de traiter avec Kemal. Au début de 1920, des contacts diplomatiques ont lieu entre les Français et les nationalistes, qui aboutissent à un armistice en mai. De surcroît, une prise de contact officieuse a lieu, que la France dissimule à son allié britannique. Au printemps 1920, le gouvernement britannique veut détruire le mouvement nationaliste, mais l’état de l’opinion publique ne permet guère une intervention militaire d’envergure. La France, qui approche les nationalistes, et l’Italie – qui est leur alliée non déclarée –, ne sont pas prêtes non plus à s’engager dans une telle entreprise. Reste la Grèce, principale bénéficiaire du traité de Sèvres. Son Premier ministre Venizelos veut créer une « Grande Grèce », ce qui n’est possible que par la défaite du nationalisme turc. Encouragés et soutenus par Lloyd George, et avec l’assentiment du gouvernement français, les Grecs passent à l’offensive. C’est le commencement d’une guerre entre Grecs et Turcs qui va durer plus de deux ans. Face aux difficultés grecques, une intervention militaire des Alliés est préconisée par les militaires. Toutefois, la solution que les puissances requièrent est celle de la médiation à la conférence de Londres de févriermars 1921. Mais c’est un échec, et les Alliés déclarent qu’ils maintiendront une politique de neutralité entre les combattants, bien que les Grecs protègent les intérêts des Alliés. Les Grecs battus et les Anglais isolés se résolvent à traiter par l’armistice de Moudania, le 11 octobre 1922. L’armée turque fixe alors les conditions de la cohabitation des forces alliées et des nationalistes turcs dans la zone des détroits, et prévoit la convocation d’une conférence de la paix. Athènes renonce donc à la Thrace orientale et Londres s’engage à évacuer Constantinople [2]. Kemal acquiert un pouvoir quasiment absolu dans le nouvel État turc. Le 23 juillet 1919, il préside un congrès nationaliste à Erzeroum où l’on proclame, face à une Porte impuissante et à une Entente désunie, les revendications qui constituent le Pacte national. Il définit les objectifs du mouvement nationaliste : tout d’abord, l’indépendance des territoires turcs ; ensuite, la lutte contre l’occupation et l’intervention étrangère, ainsi que la création d’un gouvernement provisoire pour défendre l’indépendance de la patrie. Le sultan exige le retour de Kemal à Istanbul. Devant son refus, la Porte ordonne son arrestation, mais sans succès. Kemal réunit alors tous les représentants de la Turquie dans un second congrès nationaliste, à Sivas, le 4 septembre 1919. Le Pacte national y est confirmé et Kemal est élu président. Pour tenter une conciliation avec les nationalistes, le sultan annonce des élections qui remplaceront le Parlement, dissout en novembre 1918. Finalement, le nouveau Parlement – à majorité nationaliste – adopte le Pacte national en janvier 1920. Un accord dicté par les vaincus Du côté français, un armistice franco-kémaliste est conclu pour mettre fin aux attaques kémalistes en Cilicie, alors sous protection française. Mais très vite, les kémalistes ne respectent pas leur parole et amplifient les affrontements. Même si l’on considère au sortir de la Grande Guerre que la France possède la « plus forte armée du monde » [3], le pays est très affaibli. La France envisage avec crainte un renouvellement des opérations militaires en Cilicie qui lui ont d’ores et déjà causé beaucoup de pertes, sur les plans financier et humain. Aristide Briand choisit donc d’entamer officieusement des négociations avec Angora. Sans rien dévoiler de son projet à la Grande-Bretagne, le président du Conseil confie cette délicate mission à Henry Franklin Bouillon. Du côté turc, il faut souligner avec quelle habileté les négociations d’Angora sont menées par la Turquie. La figure charismatique de Mustapha Kemal, qui dirige lui-même les pourparlers, influe sur l’accord d’Angora. Mais l’envoi de Franklin Bouillon – un ancien député sans expérience diplomatique – pour négocier un accord qui doit amorcer la pacification de l’Orient et rétablir les relations avec la Turquie fait l’objet d’une forte polémique. Subjugué par le mouvement nationaliste et son leader, il accepte toutes les exigences turques sans obtenir la concrétisation des requêtes françaises, mettant ainsi la France dans une position modeste et déférente, ce qui permet au leader kémaliste de prendre l’ascendant. Dans l’ensemble, les Turcs sont gagnants. Ils obtiennent le départ des troupes françaises de Cilicie et la cessation de l’état de guerre. Les prisonniers respectifs sont immédiatement remis en liberté et amnistiés. Néanmoins, les kémalistes refusent l’amnistie pour les Turcs musulmans qui ont collaboré avec la France. Le Journal des Débats souligne que « la France fait seule des concessions » [4]. La France renonce effectivement au désarmement des populations et des bandes, ainsi qu’à la constitution d’une force de police turque assistée par des officiers français. Le général Henri Gouraud dénonce le fait que cette convention ne prévoit pas « la présence de quelques officiers français dans la gendarmerie chargée de maintenir l’ordre dans les territoires devant revenir à la Turquie » [5]. Certes. Mais en préparant l’évacuation de la riche et stratégique Cilicie, le gouvernement répond aux vœux de nombreux Français qui souhaitent le retour des soldats au pays. En échange de ses abandons, la France décroche un lot substantiel de consolation : l’établissement d’un « régime administratif spécial » pour la région d’Alexandrette, et un transfert de la ligne de chemin de fer de Bozanti-Nousseibine pour un groupe de financiers désigné par Paris. Une série de lettres complémentaires à l’accord sont jointes. D’abord destinée à rester secrète, la liste est finalement communiquée à Lord Curzon le 8 décembre 1921, sur une demande de Londres. Dans l’une d’elles [6], le ministre des Affaires étrangères d’Angora, Youssouf Kemal bey, déclare qu’il est disposé à accorder la concession des mines de fer à un groupe français pour une durée de cinq ans, sans spécifier toutefois, qu’une zone serait réservée à cet effet. De plus, il engage également par cette lettre son gouvernement à examiner d’autres demandes qui pourraient être formulées par les groupes français, relatives à la concession de mines, voies ferrées et ports réciproques de la Turquie et de la France [7]. Ces promesses ont pour but de faciliter le développement des intérêts bilatéraux entre la France et la Turquie. Du point de vue kémaliste, l’accord d’Angora est un important succès diplomatique car il comporte des avantages immédiats pour la Turquie. Mais il marque également une rupture du front allié contre les kémalistes, et il implique une reconnaissance officielle du nouvel État. La Grande-Bretagne interroge de nouveau le gouvernement français concernant la mission française, et la France l’assure du fait qu’il n’est pas question pour elle de résoudre avec le gouvernement d’Angora, les questions relatives à la paix qui sont uniquement du ressort des Alliés. L’accord franco-turc est pourtant signé. Le Foreign Office prétend que cette promesse est inconciliable avec un traité qui équivaut à une reconnaissance du gouvernement kémaliste et avec l’engagement de soutenir les revendications turques [8]. L’unité de l’Entente est mise à l’épreuve. Le Gouvernement de Sa Majesté est furieux, il voit dans l’accord d’Angora une paix séparée contraire au pacte signé par les Alliés en novembre 1915, qui leur interdisait de contracter des accords sans se consulter mutuellement. Il estime, en outre, que l’initiative de la France compromet gravement les chances d’une issue favorable aux intérêts des puissances quant au règlement d’ensemble de la question d’Orient. En ce sens, Lord Curzon remet au comte de Saint Aulaire, ambassadeur de France à Londres, un aide-mémoire [9] protestant contre la conclusion, par le gouvernement français, de l’accord avec « l’un des ennemis communs des Alliés ». Il est reproché à la France d’avoir leurré le gouvernement britannique par les assurances qui avaient été données sur la mission de Franklin Bouillon. De plus, l’Angleterre juge que l’accord conclu n’a pas le caractère d’un armistice local, mais au contraire celui d’un établissement de la paix entre la France et la Turquie kémaliste. Par conséquent, le gouvernement français entreprend ici une opération diplomatique de caractère séparatiste. En concluant le traité en question, la France reconnaît le gouvernement d’Ankara comme étant souverain de la Turquie. Enfin, la Grande-Bretagne considère que la France modifie sensiblement les conditions prévues par le traité de Sèvres concernant la frontière septentrionale de la Syrie. Cette révision ne peut pas être envisagée comme une question d’intérêt exclusivement français. Elle rend à la Turquie la Cilicie, un grand territoire fertile qui constituait le gage commun de la victoire des Alliés, bien que le mandat ait été accordé à la France. La restitution des localités de Nousseïbine à la Turquie porte également un grand coup aux intérêts britanniques. L’Angleterre rappelle également que les droits des minorités en Cilicie ne sont pas garantis. Le regard de la presse et des Français sur l’accord d’Angora L’analyse des réactions de la presse au sujet de l’accord d’Angora montre une attitude française mitigée, même si la majeure partie des journaux français applaudit la réalisation de l’accord, influençant ainsi l’opinion des lecteurs. En revanche, la presse anglaise fait corps avec son gouvernement dans la dénonciation de l’accord d’Angora. La comparaison des quotidiens français et britanniques fait apparaître les carences des journaux français sur le plan de la politique étrangère. Sans service d’information et se contentant de relayer les informations de Londres ou de New York, la presse française est relativement mal informée, une insuffisance qui la dessert puisque cela l’empêche de saisir le problème oriental dans toute sa complexité. La question d’Orient est en effet mal connue du public français. Pourtant le personnage de Mustapha Kemal fascine nombre de journaux et d’intellectuels, occasionnant une peinture souvent exagérée de l’engouement de la population turque pour le mouvement nationaliste. On peut ainsi lire dans le journal La Victoire : « la Turquie à l’heure actuelle c’est Kemal Pacha » [10]. Or ceci ne peut être exact puisque l’Empire ottoman en déclin voit sa population se déchirer dans une guerre civile opposant les nationalistes aux partisans du Sultan et du Califat. Néanmoins, certains journaux français fournissent une information objective et détaillée et abordent ce mouvement avec plus de distance et de discernement. On apprend alors que : « le nombre des désertions dans l’armée turque est considérable » [11]. Peu de journaux français mentionnent le fait que Kemal tyrannise le peuple turc, las des taxations et des réquisitions arbitraires accompagnées de pillages et de viols. Face à cette politique despotique, le peuple commence à se soulever contre le joug des bandes nationalistes [12]. Cette réalité n’est que très peu abordée par la presse française et seuls quelques journalistes de La Victoire, du Gaulois ou encore du Journal de Genève pallient alors les carences du journalisme français. En signalant les nombreuses erreurs françaises en Orient, ils mettent en exergue les méandres de la diplomatie. Malgré la dénonciation de la réalité faite par les journaux, les multiples prises de position en faveur du mouvement kémaliste, dans la presse et les ouvrages, vont avoir une répercussion évidente sur les Français. Car la question d’Orient est d’une extrême gravité, mais le public français ne s’en aperçoit pas. Les suites de l’accord Abordant les conséquences de l’accord sur les populations autochtones, nous avons tenté d’en prendre la mesure sur la minorité arménienne, dont le sort est intimement lié à celui de la Cilicie. L’étude des ressorts du désengagement français en Cilicie a mis en lumière la superposition de plusieurs phénomènes. Tout d’abord, la France n’honore pas son engagement de puissance mandataire en abandonnant la protection des minorités de Cilicie. Des décennies de construction de l’influence française au Levant, grâce à l’appui des minorités chrétiennes, sont annihilées puisque la France espère trouver un relais de son influence plus déterminant dans le gouvernement kémaliste. De plus, après une campagne sanglante, la cession de la Cilicie passe pour une victoire à la Pyrrhus aux yeux des militaires français. Ces derniers sont conscients de l’engagement des habitants dont beaucoup se sont enrôlés volontairement dans l’armée française pour former la Légion d’Orient. Mais l’abandon de la France amène les Ciliciens à émigrer, ce qui profite au nationalisme kémaliste. En effet, les kémalistes accélèrent le départ des minorités chrétiennes, par des menaces, des exactions et dépouillent les minorités grecques et arméniennes de leurs biens conservés dans des banques françaises. C’est au prix du massacre des Arméniens et des AssyroChaldéens, de l’émigration des Grecs et de l’assimilation plus ou moins forcée des Kurdes, que Mustapha Kemal réalise un État national homogène où les Turcs n’ont jamais constitué une majorité ethnique. La catastrophe de Smyrne permet à Mustapha Kemal de parfaire l’épuration ethnique entamée par le comité Union et Progrès en 1915. Après l’effondrement militaire de l’armée grecque, la ville de Smyrne est prise par les forces kémalistes le 9 septembre 1922. Le 13 septembre, un incendie éclate dans le quartier arménien. Il détruit presque toute la ville faisant près de 100 000 morts. Les troupes régulières de l’armée kémaliste et des civils turcs se livrent aux pillages et massacrent les populations grecque et arménienne. Les témoins français et britanniques rapportent des scènes d’horreur. Pourtant, les navires européens refusent les réfugiés qui tentent de les accoster, et les efforts du consul américain Horton pour organiser l’évacuation sont désavouées par son gouvernement [13]. Par la suite, Kemal encourage les derniers survivants à l’exil après les avoir spoliés de leurs biens, pourtant à l’abri des banques françaises. Ainsi, la France de l’entre-deux-guerres se comporte tel un Janus politique en présentant deux visages différents, en Europe et au Levant. Elle se montre ainsi extrêmement dure envers l’Allemagne en lui imposant la « paix dictée » du traité de Versailles, ainsi que de lourdes réparations. En 1921, la Turquie fait elle aussi partie du camp des vaincus, mais c’est dans un climat de grande sympathie que la France mène l’accord d’Angora. Nous avons d’ailleurs observé que non seulement les clauses de l’accord favorisent davantage Angora, mais aussi que la France apporte une légitimité au gouvernement dissident. Enfin, elle se contente de quelques engagements, promettant un avenir culturel et commercial français en Turquie, qui ne seront pas honorés par le gouvernement kémaliste. En permettant la concrétisation de la révolution kémaliste, la France a fait plus que légitimer ce gouvernement. En effet, dès que le mouvement nationaliste se trouve en difficulté, les généraux français qui veulent l’attaquer et l’anéantir, ne trouvent ni l’appui des diplomates, ni celui des politiques. En 1918, les Turcs étant « craintifs et soumis », il était alors possible d’organiser le pays sur des bases « favorables aux Alliés » [14]. Selon les militaires, la France déclare trop ouvertement qu’elle ne combattra jamais les Turcs et elle perd alors tout prestige. En d’autres termes, l’indulgence française est appréhendée comme une politique d’abdication et de faiblesse, qui dessert ses véritables intérêts. Manifestement, la France n’a donc pas mené une politique de vainqueur face au mouvement nationaliste. C’est également sur les dissensions des Alliés que le kémalisme a pu prendre son essor et s’épanouir. On peut aisément imaginer que si l’entente franco-britannique avait été réelle, elle aurait soutenu la Grèce et dépecé l’Empire ottoman. Mais la France choisit d’encourager l’orgueil turc en se pliant aux exigences kémalistes, et elle devient le fournisseur d’armes et de matériel de guerre d’Angora, à titre gracieux. C’est pourquoi le paradoxe est patent lorsqu’en 1922, la France devient la cible de cet orgueil qu’elle a contribué à galvaniser. L’insuccès de l’accord est évident du point de vue français, et ceci seulement un an après sa signature. Le partenariat économique promis par les Turcs ne s’est pas concrétisé. De surcroît, non contente de ne pas honorer les termes de son accord avec la France, la Turquie lui crée des difficultés dans le mandat syrien. À Damas, les Turcs tentent d’exacerber l’opinion grâce à une propagande encourageant les Syriens à la révolte [15]. Les renoncements français amènent à penser que l’accord d’Angora fait partie d’une sorte de répétition générale au traité de Lausanne, qui enterre définitivement le traité de Sèvres. Signé en 1920 par la Turquie, ce dernier est annulé par le traité de Lausanne du 24 juillet 1923. Il règle l’ensemble du contentieux international de la Turquie, qu’il résulte de la guerre mondiale ou de la guerre gréco-turque. La nouvelle Turquie y reçoit sa consécration internationale. Ses forces militaires ne sont plus limitées, les Capitulations sont abolies. Le traité sanctionne la défaite militaire grecque en Asie Mineure et concède à la Turquie kémaliste la totalité de l’Anatolie, la Thrace orientale, ainsi qu’un territoire de 23 000 km² en Europe. Ce traité est donc très différent de ceux qui ont été imposés par les vainqueurs aux vaincus de la Première Guerre mondiale. Le résultat immédiat et concret de la conférence est la convention bilatérale, qui prévoit un échange de populations entre la Turquie et la Grèce. Pour la première fois de son histoire, l’Asie Mineure devient homogène. En outre, la conférence de Lausanne voit l’abandon définitif de la question arménienne. Winston Churchill écrit dans ses mémoires : « Dans le traité de Lausanne qui rétablit l’état de paix entre la Turquie et les alliés, l’Histoire cherchera en vain le mot d’Arménie ». Le traité acceptait tacitement les faits de guerre : le génocide des Arméniens, le massacre des Assyriens, la déportation de Kurdes et l’expulsion des Grécoorthodoxes commise au profit de la turquification de l’Anatolie. Le nouveau gouvernement d’Ankara cachait à peine sa naissance au sein du parti jeune-turc responsable des crimes perpétrés entre 1914-1918. L’homogénéisation en germe depuis la révolution jeune-turque est parachevée par le gouvernement nationaliste. Après onze années de guerre, la population a diminué de trois à six millions d’habitants musulmans, arméniens, grecs – tués, chassés ou en fuite. Les réfugiés arméniens deviennent des « apatrides », la diaspora vient de naître. À la suite du traité de Lausanne, la nouvelle Turquie est admise dans le concert des nations. En octobre 1923, elle devient une république autoritaire et son président Kemal est investi de la totalité du pouvoir exécutif. Il utilise l’immense puissance que lui vaut son rôle de libérateur de la patrie pour entreprendre des réformes de la société turque. En novembre 1922, il avait décidé l’abolition du Sultanat. Il continue son œuvre par l’abolition du Califat qu’il fait voter par les députés en mars 1924. Il réforme l’éducation et propose une révolution linguistique, juridique, économique, dans le but de faire de la Turquie un État moderne sur le modèle occidental. La turquisation des noms de villes participe au processus nationaliste de renouveau : Angora devient donc Ankara où est transférée la capitale, pour l’ancrer en Anatolie, berceau nationaliste. Au lendemain de la Grande Guerre, les relations internationales se modifient : les acteurs changent, les territoires également. Sur les ruines de l’Empire ottoman, la formation d’une Turquie kémaliste directe héritière du régime jeune-turc constitue l’un des événements majeurs de l’histoire du Proche-Orient au XXe siècle. L’étude de cette période semble tout à fait pertinente au moment où la Turquie fait valoir sa demande d’adhésion à l’Union européenne, en brandissant l’étendard d’un héritage kémaliste et laïc. L’ombre du général Mustapha Kemal plane donc encore sur la Turquie du XXIe siècle, et l’armée reste la garante de ce précieux legs. Cependant, certaines tensions issues de cette période persistent encore et handicapent les rapports de la Turquie avec certains pays. Le blocus qu’elle fait peser sur la république d’Arménie et le négationnisme d’état concernant le génocide des Arméniens, restent autant de questions qui compliquent les relations internationales et la paix dans cette région. [1] Cet article est un résumé du mémoire de Master 2 soutenu en juin 2007 à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, sous la direction de Robert Frank, dans le cadre du Master d’histoire contemporaine des relations internationales et des mondes étrangers. [2] Jacques Thobie, Ali et les 40 voleurs, impérialisme et Moyen-Orient de 1914 à nos jours, Paris, Éditions Messidor, 1985, p. 59. [3] Pierre Milza, Les relations internationales de 1918 à 1939, Paris, Armand Colin, 1995, p. 34. [4] Auguste Gauvain, « L’accord franco-turc », Journal des Débats, 1er novembre 1921. [5] « Télégramme du général Gouraud destiné à Aristide Briand, n° 1285/6, daté du 1er octobre 1921 », in Archives diplomatiques du MAE, sous-série Turquie : n° 174, Relations avec la France, 1er octobre 1921 – 10 novembre 1921. [6] « Lettre adressée par Youssouf Kemal Bey, ministre des Affaires étrangères du Gouvernement de la Grande Assemblée Nationale d’Angora à Monsieur Henry Franklin Bouillon à Angora, le 20 octobre 1921 », in Archives diplomatiques du MAE, n° 174, Relations avec la France, 1er octobre 1921 – 10 novembre 1921. Voir annexe n° 13, p. 221. [7] « Lettre adressée par Youssouf Kemal, ministre des Affaires étrangères du Gouvernement de la Grande Assemblée Nationale d’Angora à Henry Franklin Bouillon à Angora, le 20 octobre 1921 », in Archives diplomatiques du MAE, n° 174. [8] Jacques Bardoux, Lloyd George et la France, Paris, F. Alcan, 1923, p . 250. [9] Paul du Véou, La passion de la Cilicie : 1919-1922, Chamigny, le Cercle d’écrits caucasiens, 2004 (1re éd. 1937), p. 289. [10] G. Hervé, « La Dispute franco-britannique », La Victoire, 12 novembre 1921. [11] H. de Grandvelle, « Vers la paix en Cilicie », Le Gaulois, 6 août 1921. [12] Michel Paillarès, Le kémalisme devant les Alliés : l’entrée en scène du kémalisme, le traité de Sèvres, l’accord d’Angora, vers la paix d’Orient, Constantinople, Éditions du Bosphore ; Chamigny, le Cercle d’écrits caucasiens, 2005 (1re éd. 1922), p. 55. [13] George Horton, The Blight of Asia : an Account of the Systematic Extermination of Christian Populations by the Mohammedians and of the Culpability of Certain Great Powers, Athens, Society for the Study of Greek History, 2001 (1re éd. 1926), p. 95. [14] « Télégramme de la chambre de commerce française de Constantinople au Président du Conseil. Novembre 1922 », in Archives diplomatiques du MAE, n° 182, Excès turcs à l’égard de Français ou protégés français, octobre-novembre 1922. [15] « Télégramme du général Gouraud n° 416. Envoyé depuis Beyrouth le 28 mai 1922 » ; in Archives militaires du SHAT, Carton 7 N 3217, Télégrammes des Affaires étrangères sur la situation politique en Turquie et les diverses négociations de paix préparatoires à la convention de Moudania et à la conférence de Lausanne (1922). http://www.ccaf.info/item.php?r=2&id=377 TURQUIE/NEGATIONNISME Turquie : « Une génération sera nourrie de la haine » jeudi26 février 2009, par Stéphane/armenews Le syndicat de l’éducation Egitim-Sen a exigé que les écoles primaires arrêtent immédiatement de montrer le documentaire négationniste à l’encontre du génocide des Arméniens Sari Gelin. La présidente du syndicat Zübeyde Kilic a déclaré que leur communiqué sur le documentaire sera publié dans une semaine et qu’ils pourrait saisir la justice pour prévenir de nouvelles diffusions dans les écoles. Selon Zubeyde Kilic le documentaire veut apprendre à 12 millions d’enfants, âgé de 6 à 14 ans à détester les arméniens et ceux qui sont différents. Il veut « créer une génération qui sera nourrie de la haine ». Elle a ajouté « ces enfants sont à un âge où ils acceptent l’information sans l’interpréter, quand ils acceptent ce que l’on leur dit comme la vérité et quand les choses sont stockées dans leur mémoire. Il sera impossible pour un enfant en observant ce film de ne pas sentir de la haine pour les arméniens ». « Quant aux enfants arméniens (c’est-à-dire ceux citoyens de la Turquie qui auraient vu ce film), ils seront marginalisés ou distingués par la suite. Leur inquiétude pourra les mener à cacher leurs identités ». Zübeyde Kýlýç a appelé à une éducation qui apprendrait les événements de 1915, aussi bien que les autres parties controversées de l’histoire de la Turquie, dans une voie qui guérirait les blessures. « Mais ce film encourage le conflit ». http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49405 Egemen Bagis au journal Agos jeudi26 février 2009, par Stéphane/armenews Le ministre d’Etat et candidat du parti AKP à la mairie de Sisli Egemen Bagis a visité mardi 24 février 2009 le journal Agos. Il a rencontré Etyen Mahcupyan directeur général de la publication et a répondu aux questions de la presse à l’issue de l’entretien. Au sujet de Sari Gelin le documentaire négationniste Egemen Bagis a déclaré « Je n’ai pas regardé ce documentaire. Je n’ai donc pas de commentaire positif ou négatif à faire. Quand j’entends le mot Sari Gelin c’est comme une musique folklorique arménienne qui s’allume dans mon esprit. Cette chanson est également écoutée dans toute l’Anatolie ». Le ministre d’Etat turc et le négociateur en chef dans les discussions avec l’UE, Egemen bagis, a aussi déclaré que le gouvernement turc souhaite améliorer les relations avec tous ses voisins, y compris avec l’Arménie. M. Bagis s’est exprimé à ce propos à une réunion avec les directeurs, principaux et chefs des Associations Parents- Enseignants des écoles primaires et secondaires arméniennes à Istanbul, la plus grande ville de la Turquie. La communauté arménienne vivant en Turquie demeure un pont important à cet effet, a indiqué M. Bagis, cité par l’agence de presse semi-officielle Anatolia. "Nous souhaitons améliorer les relations politiques, économiques et sociales avec l’Arménie. Les récents développements ont nourri nos espoirs", a expliqué M. Bagis. Il a précisé que l’hostilité et la haine n’amèneront nulle part étant donné que les peuples turc et arménien vivent ensemble depuis des siècles dans cette région. M. Bagis est convaincu que les peuples arménien et turc franchiront les obstacles ensemble, ajoutant que "Nous avons surmonté beaucoup de difficultés ensemble. Nous avons expérimenté des jours pauvres et agités ensemble. Maintenant nous témoignons peut-être les jours les plus prospères de notre histoire". Mardi, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Burak Ozugergin, a appelé la troisième partie à soutenir le processus visant à normaliser les relations turco- arméniennes. En novembre dernier, le ministre arménien des Affaires étrangère, Eduard Nalbandian, a fait savoir que l’Arménie est prête à lancer des relations diplomatiques et à ouvrir les frontières avec la Turquie sans condition préalable, qualifiant la visite du président turc Abdullah Gül en Arménie en septembre de bonne fondation pour la normalisation des relations entre les deux pays. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49424 GENOCIDE ARMENIEN/ITALIE MEDZ YEGHERN Dessinateur :Paolo COSSI Scénariste :Paolo COSSI Coloriste :Paolo COSSI Édition :DARGAUD Sortie : Janvier 2009 © COSSI / DARGAUD ISBN : 9782505005148 Cet album est dans la BDthèque de 1 internaute Résumé Quel soulagement pour ces soldats lorsque leur commandement les a détachés pour une mission loin de la ligne de front ! C’est donc le sourire aux lèvres qu’Aram et quelques compagnons de régiment ont suivi un de leurs gradés sur une route qui s’enfonçait dans le désert. Ils ne savaient alors pas que leur route allait s’arrêter un peu plus loin... Ils ne savaient pas qu’ils allaient tomber sous les balles de leur propre encadrement ! Leur ticket pour la mort, c’était leurs origines arméniennes. Un vent de xénophobie avait soufflé sur la région et les Turcs ne voulaient plus entendre parler des Arméniens : de leurs chefs politiques étaient descendus des ordres de massacre systématique de la population arménienne sous des noms de codes politiquement corrects... Loin de là, Sciuscik et Sona étaient aussi sur les routes, déportées avec de nombreux autres Arméniens encadrés eux aussi par des représentants du gouvernement turc. Si l’une s’évertuait à croire à un avenir meilleur, l’autre avait bien compris que leur sort serait le même que celui de tous ces gens dont ils trouvaient les cadavres sur le bord de la route... Par Sbuoro Avis de Sceneario.com (24 Février 2009) Paolo Cossi, bien qu’il ait publié en Italie plusieurs ouvrages, n’arrive qu’en ce début d’année 2009 dans l’univers du 9ème art francophone et c’est avec cette BD, Medz Yeghern, que les éditions Dargaud portent son talent à notre connaissance. Avec un dessin en noir et blanc usant parfois du caricatural et créant ainsi un fort décalage entre l’humour que pourrait porter le trait et le drame dont il est question dans le récit, le jeune artiste italien dénonce le génocide arménien par les Turcs lors de la première guerre mondiale ; génocide aujourd’hui encore sujet à discorde et d’actualité notamment dans le cadre des pourparlers avec la Turquie pour son entrée dans l’union européenne. D’une simplicité relative, le graphisme de Paolo Cossi n’est pas peu efficace. Débarrassant ainsi de toute fioriture ou de tout élément superflu chacune des vignettes, il renforce l’horreur suscitée par l’extermination sauvage des Arméniens par les Turcs alors persuadés que leur réussite totale leur épargnerait toutes poursuites, accusations ou procès internationaux. Cette horreur, Paolo Cossi la dessine. Crûment. Et il la met en scène de manière forte, faisant coller les destins de petites gens dont on suivra les parcours (et qui pour certaines sont liées) à l’Histoire qui s’écrivait en lettres de sang et de honte. Ouvrage clairement accusateur, Medz Yeghern est au génocide Arménien ce que sont à la Shoah tous les livres, les films et autres initiatives tenant en éveil la mémoire du peuple juif. C’est une œuvre très forte à découvrir et une page d’histoire à lire à propos de massacres qui n’avaient jusqu’alors eu que très peu d’impact sur la conscience des Européens que nous sommes. Par Sbuoro http://www.sceneario.com/album_11430.html SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 26.02.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en ligne sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. France/Turquie: Autour de l’accord d’Angora du 2 octobre 1921 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette information parue sur le site du CCAF (Conseil de Coordination des Organisations arméniennes de France) le 24 février 2009. Le 11 novembre 1918, le grand conflit mondial s’achève [1]. Pourtant le sang coule toujours au Proche et Moyen-Orient, où insurrection nationale et luttes révolutionnaires prolongent la guerre. En mai 1916, avant même d’avoir gagné la guerre, les Alliés divisent « l’Homme malade de l’Europe » en zones d’influences. Les accords Sykes-Picot prennent prétexte des traditionnels intérêts économique et culturel français au Liban, en Syrie ainsi qu’en Cilicie, pour placer ces régions sous mandat français. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27695 "Le dialogue arméno-turc ne doit pas entraver la reconnaissance du génocide" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 25 février 2009. "Le rapprochement en cours entre l’Arménie et la Turquie ne doit pas se faire au détriment de la reconnaissance officielle par les États-Unis du génocide arménien de 1915", a déclaré hier un responsable de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA Dachnaktsoutioun). http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27714 France : Le dessinateur Siné relaxé Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette information publiée sur le site de Reporters sans Frontières le 25 février 2009. Reporters sans frontières prend acte avec satisfaction du verdict du tribunal correctionnel de Lyon qui a relaxé, mardi 24 février 2009, le dessinateur et caricaturiste licencié de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, Siné. "Ce verdict est juste. Il met en avant les intérêts de la liberté de la presse en France. Nous estimons que les juges ont fait le bon choix en suivant le réquisitoire du parquet. Les poursuites dont a fait l’objet le dessinateur Siné étaient assurément disproportionnées. Nous espérons que ce verdict fera jurisprudence", a déclaré l’organisation de défense de la liberté de la presse. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27715 Darfour : L'ONU salue l'engagement de libérer des prisonniers Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet article publié sur le site de l'ONU le 24 février 2009. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué mardi l'engagement du gouvernement soudanais et du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM selon son acronyme anglais) de relâcher des prisonniers dans le cadre d'un accord. « Il s'agit d'une mesure concrète dans le cadre des efforts pour négocier un règlement pacifique du conflit au Darfour », selon une déclaration transmise par la porte-parole du Secrétaire général. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27711 Presse arménienne : Revue du 25 février 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 25 février 2009. Arminfo fait état d’une nouvelle violation de la trêve par la partie azerbaïdjanaise dans la nuit et au cours de la journée du 24 février en direction des villages frontaliers du HK. Hayots Achkhar indique qu’au cours de la semaine écoulée environ 50 cas de violation du cessez-le-feu par les forces armées azerbaïdjanaises ont été constatés. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27724 Turquie : « Une génération sera nourrie de la haine » Le syndicat de l’éducation Egitim-Sen a exigé que les écoles primaires arrêtent immédiatement de montrer le documentaire négationniste à l’encontre du génocide des Arméniens Sari Gelin. La présidente du syndicat Zübeyde Kilic a déclaré que leur communiqué sur le documentaire sera publié dans une semaine et qu’ils pourrait saisir la justice pour prévenir de nouvelles diffusions dans les écoles. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27731 Presse russe: revue du 24 Février 2009 Malgré l'échec de son adhésion formelle à l'OTAN, Tbilissi tente toutefois de conforter ses positions au sein de l'Alliance en qualité de maillon de transit vers l'Afghanistan, lit-on mardi dans le quotidien RBC Daily. L'espace aérien de la Géorgie ne revêtira d'importance pour les opérations de l'Alliance en Afghanistan que dans le cas où les Etats-Unis et la Turquie se mettent d'accord sur la création à Trabzon d'une base d'appui. Celle-ci est vouée à remplacer le site de Manas, que les Américains devront quitter conformément à une décision du parlement kirghiz. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27732 Les causes de l'accident d'avion n'ont pas été identifiées L'avion de ligne turc s'est écrasé mercredi en tentant de se poser sur l'aéroport d''Amsterdam. Neuf passagers sont morts et plus de 80 sont blessés dont six dans un état critique. Un avion de la Turkish Airlines s'est écrasé mercredi avec 134 personnes à bord en tentant de se poser sur l'aéroport d'Amsterdam, faisant neuf morts et plus de 80 blessés, dont six se trouvent dans un état critique. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27740 Génocide rwandais: un ancien banquier devant la justice belge en novembre Le procès d'un Rwandais accusé d'avoir joué un rôle important dans le financement du génocide dans son pays en 1994 s'ouvrira le 9 novembre devant la Cour d'assises de Bruxelles, a-t-on appris mercredi auprès de la cour. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27730 « On a laissé faire le génocide au Cambodge» Le 17 février dernier, s'est ouvert le premier procès du génocide qu'à connu le Cambodge entre 1975 et 1979 devant les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC). Avocats sans frontières, dont le siège est basé à Toulouse, est présent depuis 2005 au Cambodge où l'association forme de jeunes avocats et intervient dans la défense des parties civiles. François Cantier, président, se félicite de ce « nouveau progrès », en droite ligne de la création des TPI pour l'ex Yougoslavie et le Rwanda. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27729 Un cardinal du Vatican se dit "blessé" par les propos d'Hans Küng Un cardinal du Vatican a jugé, mercredi 25 février, que les propos critiques du théologien suisse Hans Küng tenus dans un entretien au Monde étaient des accusations "sans preuve". "J'ai été profondément blessé par la lecture de l'interview" d'Hans Küng , a déclaré le cardinal Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux et ex-secrétaire d'Etat de Jean Paul II, à Radio Vatican http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27739 République démocratique du Congo - Le départ des forces rwandaises suscite des craintes Des troupes rwandaises ont commencé hier à évacuer l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ce qui fait craindre de nouvelles représailles contre les civils de la part des rebelles hutus rwandais qui ont été la cible d'une offensive d'un mois dans la région. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27728 Pourparlers égypto-arméniens concernant les moyens de consolider les relations bilatérales L'ambassadeur d'Arménie en Egypte a déclaré que le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, devrait transmettre un message au président Moubarak de la part de son homologue arménien, Serge Sarkissian. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27736 La presse britannique s'en prend à l'évêque Williamson, de retour à Londres Vêtu d'une soutane, calme et souriant, l'évêque intégriste britannique Richard Williamson est arrivé, mercredi 25 février, à l'aéroport londonien de Heathrow. Escorté par plusieurs policiers, il s'est refusé à faire la moindre déclaration, comme le montre cette vidéo d'ITN. L'homme d'Eglise, âgé de 68 ans, a dû quitter l'Argentine pour ses propos négationnistes. La presse britannique s'est montrée très critique à son encontre. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27727 Un groupe d'aviation russe décolle pour le Soudan Un groupe d'aviation russe décollera pour le Soudan mercredi soir, a annoncé à RIA Novosti le lieutenant colonel Vladimir Drik, porte-parole de l'Armée de l'air russe. Le premier groupe d'aviation russe, déployé au Soudan depuis fin avril 2006, réalise différentes missions liées au transport d'observateurs militaires de la mission de l'ONU, de cargaisons et d'escorte de frets, ainsi que des missions de recherche et de sauvetage. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27712 Allemagne - Un négationniste écope de 6 ans de prison L'ancien avocat du parti néonazi NPD Horst Mahler a été condamné pour avoir qualifié l'Holocauste de "plus énorme mensonge de l'histoire du monde". Après l'évèque intégriste Williamson niant l'existence de la Shoah, voici un nouveau cas de propagation des thèses négationnistes. Mais cette fois-ci, elles ont été bloquées net. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27723 Arrivée à Ankara de l'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient George Mitchell, envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, est arrivé mercredi à Ankara pour des entretiens avec les officiels turcs. Mitchell sera reçu par le président de la République Abdullah Gul, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27726 RDC: le problème des rebelles hutus n'est "pas résolu" Le gouvernement rwandais a jugé mercredi que "le problème" des rebelles hutus rwandais des FDLR dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), "sérieusement affaiblis" par une opération militaire conjointe rwando-congolaise, n'était "pas résolu". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27722 Darfour: Kadhafi accuse Israël Jamais avare d'une déclaration choc, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine, a accusé mardi des "forces étrangères", dont l'Etat d'Israël, d'attiser le conflit du Darfour. La Cour pénale internationale (CPI) doit dire le 4 mars si elle émet ou non un mandat d'arrêt à l'encontre du président soudanais Omar Hassan al Bachir, accusé d'être à l'origine d'un génocide au Darfour. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27710 Expo - Les grilles du jardin du Luxembourg aux couleurs de l’Europe Identités européennes est une exposition photographique installée le long des grilles du jardin du Luxembourg, à Paris, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 24 mai, organisée par le Sénat avec le concours des parlements des 27 pays de l’Union européenne, du Parlement européen et des trois pays candidats à l’adhésion. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27721 Les troupes rwandaises commencent à quitter la RDC Les troupes rwandaises ont commencé mercredi la République démocratique du Congo (RDC) après la fin de l'opécration qu'elle a meneé conjointement avec l'armée congolaise contre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratique de libération du Rwanda (FDLR) dans l'est du pays, rapporte la radio de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27719 L'ONU s'inquiète des risques d'échec de ses opérations de maintien de la paix L'avertissement ne saurait être plus clair. "Le maintien de la paix de l'ONU est poussé dans ses retranchements", a alerté, lundi 23 février, Alain Le Roy, le chef des opérations de paix des Nations unies. Le diplomate français a mis en garde un comité onusien de près de 140 pays contre "l'échec" possible de certaines des missions les plus périlleuses de l'ONU : au Darfour, en République démocratique du Congo (RDC), et demain au Tchad ou en Somalie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27709 Arménie/Géorgie : « Si loin, si près : le Djavakhk » Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La conférence-débat organisée par l'Antenne d'Erevan du Collectif VAN en collaboration avec le centre culturel Espaces et intitulée « Si loin, si près : le Djavakhk » a eu lieu le 7 février 2009 à Erevan, au centre culturel Espaces. Le Djavakhk (ou Samtske-Javakhétie) est une province de la Géorgie voisine de l’Arménie, majoritairement peuplée d’Arméniens. Les Arméniens ont constitué depuis des siècles, la plus importante minorité ethnique de Géorgie avec une population de quelque 450 000 individus, géographiquement assez fortement concentrée à Tbilissi, où vivaient (ou vivent encore ?) 200 000 d'entre eux, ainsi que dans cette région de Samtske-Javakhétie (Akhalkalaki et Ninotsminda) près de la frontière arménienne. Dans cette région, arménienne depuis l’antiquité, se trouvent les descendants des réfugiés arméniens d'Anatolie occidentale venus pendant les guerres russo-turques (XIXe siècle) et des rescapés du génocide arménien de 1915. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=27757 Des manifestants arméniens contre la présence d’Ilham Aliyev en Grèce Le président azéri Ilham Aliyev et sa délégation ont été accueillis par des manifestants arméniens alors qu’ils se rendaient devant la Chambre grecque du Commerce pour une réunion entre hommes d’affaires des deux pays en présence du président grec Carlos Papoulias et du Premier ministre Karamanlis. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27754 L'ancienne ministre khmère rouge s'énerve Ieng Thirith, ex-ministre de l'Action sociale du régime de Pol Pot, a promis "l'enfer" aux procureurs. Cette femme de 76 ans est jugée par le tribunal spécial parrainé par l'ONU qui se penche sur les violences de masse commises au Cambodge entre 1975 et 1979. Un génocide qui a fait environ 1,8 millions de victimes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27753 Les nouveaux réseaux antisémites Du Parti des musulmans de France à Dieudonné en passant par Richard Williamson, découvrez le dossier complet de L'Express sur les nouveaux réseaux antisémites. "Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde." C'est sur ces mots que Bertolt Brecht (1898-1956) achève l'une de ses pièces les plus mémorables, La Résistible Ascension d'Arturo Ui (1941), dénonciation sans fard de la perversion nazie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27752 MEDZ YEGHERN Paolo Cossi, bien qu’il ait publié en Italie plusieurs ouvrages, n’arrive qu’en ce début d’année 2009 dans l’univers du 9ème art francophone et c’est avec cette BD, Medz Yeghern, que les éditions Dargaud portent son talent à notre connaissance. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27751 Le président du Parlement géorgien en visite au Mémorial du Génocide arménien Accompagné par le Chef du Personnel de l’Assemblée nationale d’Arménie, Gegham Gharibjanyan, le Président du Parlement géorgien, David Bakradze s’est rendu mardi 24 février à Tsitsernakaberd et a déposé une couronne au mémorial en mémoire des victimes du génocide des arméniens. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27750 Des graffitis sur le mur de la synagogue Denis MacShane, ancien ministre britannique des Affaires européennes, décrit la montée de l’antisémitisme qui accompagne la crise économique. Les crises qui ont périodiquement secoué le monde durant le siècle qui a suivi l’écriture du Capital par Marx ont été marquées par un phénomène commun: la montée de l’antisémitisme politique. Comme le canari est le premier à sentir les émanations de gaz toxiques dans une mine de charbon, les attaques contre les juifs et leur culture sont le signe avantcoureur que quelque chose va vraiment mal. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27756 Tara Duncan, la sortcelière Considérée comme la petite sœur d’Harry Potter, Tara Duncan, jeune fille de son état, jouit également de certains pouvoirs dans un monde où vivent des sortceliers. A la veille de la sortie de "Brisingr", troisième tome attendu des aventures d’Eragon imaginées par le jeune Christopher Paolini et à l’heure où la série "Fascination" de Stephenie Meyer occupe la tête des ventes, tous genres confondus, Tara Duncan (XO éditions), avec une moyenne de 50.000 exemplaires vendus par volume, se fraye une belle place au box-office. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27749 A la recherche d’une famille juive décimée en Pologne Françoise Milewski est originaire d’une famille juive polonaise quasi- anéantie dans les camps d’extermination durant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1980, la question identitaire se pose à elle par l’intermédiaire de ses enfants, ne pouvant pas réaliser un arbre généalogique complet à l’école. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27748 La Turquie attend une nouvelle perspective de la part du Fonds Monétaire International Le ministre d’Etat Mehmet Simsek a précisé que la Turquie attendait une nouvelle perspective de la part du Fonds Monétaire International (FMI). "Nous attendons une nouvelle perspective de la part du FMI concernant les questions que nous avons abordé", a-t-il déclaré lors d’une réunion à Ankara. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27744 Droits de l’Homme : les Etats-Unis réaffirment leur volonté d’agir L’administration Obama a profité de la sortie du rapport annuel sur les droits de l’Homme pour réaffirmer son engagement dans ce domaine. L’espoir d’ouverture suscité par l’élection de Barack Obama s’était rapidement traduit sur la question des droits de l’Homme par des annonces fortes comme, la promesse de fermer le centre de détention de Guantanamo, mais la récente visite de la secrétaire d’Etat Hilary Clinton en Chine et son silence sur cette question a alimenté les critiques des associations de défense des droits de l’Homme qui demandent au nouveau président des Etats-Unis de rompre avec les pratiques de son prédécesseur. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27738 L’affaire Deniz Feneri "Vatan" publie la photo de Ugur Arslan, ancien président de l’association "Deniz Feneri" (Phare Maritime) lors d’un dîner arrosé en compagnie de quatre femmes. L’association se trouve actuellement au centre d’un gros scandale financier concernant le détournement par les dirigeants de l’association de millions d’euros. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27743 Ahmet Türk s’exprime en kurde lors d'une réunion du groupe parlementaire DTP Le 24 février 2009, lors de la réunion hebdomadaire du groupe parlementaire du DTP, le leader de ce dernier, Ahmet Türk (photo), s’est exprimé en partie en kurde. La chaîne de télévision publique (TRT-3), qui couvrait l’événement, a immédiatement interrompu sa retransmission et le président de la Grande Assemblée Nationale, Köksal Toptan, a jugé l’initiative du leader kurde contraire à la Constitution et à la législation sur les partis politiques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27737 Meurtres d'évêques au Rwanda en 1994: deux hauts gradés acquittés en appel La Haute Cour militaire du Rwanda, une instance d'appel, a confirmé mercredi l'acquittement de deux hauts gradés accusés de complicité de meurtre de 13 responsables de l'Eglise catholique en juin 1994 dans le centre du Rwanda, a-t-on appris auprès d'un de leurs avocats. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27755 Egemen Bagis au journal Agos Le ministre d’Etat et candidat du parti AKP à la mairie de Sisli Egemen Bagis a visité mardi 24 février 2009 le journal Agos. Il a rencontré Etyen Mahcupyan directeur général de la publication et a répondu aux questions de la presse à l’issue de l’entretien. Au sujet de Sari Gelin le documentaire négationniste Egemen Bagis a déclaré « Je n’ai pas regardé ce documentaire. Je n’ai donc pas de commentaire positif ou négatif à faire. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27733 Beyrouth et Erevan veulent renforcer leurs relations bilatérales Le ministre arménien des Affaires étrangères, Édouard Nalbandian, en visite au Liban, a été reçu hier au palais de Baabda par le président de la République, Michel Sleiman. M. Nalbandian a appelé le chef de l'État à se rendre en Arménie, rappelant que la dernière visite d'un président libanais à Erevan remonte à huit ans. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27735 Retrait des troupes rwandaises La cérémonie de Goma marque le départ des soldats rwandais du territoire congolais mais aussi la fin de l'opération menée avec l'armée congolaise contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) - les rebelles hutu dans l'est du pays. Plusieurs milliers de militaires rwandais étaient déployés, depuis un mois, dans cette zone. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27720 HRW dénonce l'interdiction du hidjab pour les enseignantes en Allemagne L'interdiction faite aux enseignantes musulmanes, dans la moitié des Länder allemands, de porter le foulard islamique devant leurs élèves, constitue une grave discrimination envers les femmes et envers l'islam, dénonce Human Rights Watch (HRW) dans un rapport paru jeudi. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=27747 UE Expo - Les grilles du jardin du Luxembourg aux couleurs de l’Europe France Soir, le jeudi 26 février 2009 à 04:00 Identités européennes est une exposition photographique installée le long des grilles du jardin du Luxembourg, à Paris, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 24 mai, organisée par le Sénat avec le concours des parlements des 27 pays de l’Union européenne, du Parlement européen et des trois pays candidats à l’adhésion. Avec cette 20e exposition, le Sénat veut mettre en « valeur la part d’identité européenne que chaque peuple porte en soi ». Les images d’actualité, souvent en noir et blanc, datant parfois de plus de cinquante ans, et les clichés d’amateurs alternent avec des photos de professionnels, comme autant de témoignages mêlés de la diversité et de l’unité européenne. Chaque pays a envoyé une série de photos. Depuis 2000, le Sénat présente sur les grilles du jardin du Luxembourg deux expositions par an. La plupart sont réalisées grâce à de grands noms de la photographie. Identités européennes coïncide symboliquement avec la rencontre des présidents des assemblées parlementaires de l’Union européenne à Paris au lendemain de la présidence française. L’accent est mis cette fois sur quelques éléments du patrimoine commun aux pays d’Europe, tels qu’ils se sont dégagés de la variété des sélections de photos envoyées par les différentes assemblées. http://www.francesoir.fr/culture/2009/02/26/expo-les-grilles-du-jardindu-luxembourg-aux-couleurs-de-l-europe.html TURQUIE L’affaire Deniz Feneri jeudi26 février 2009, par Stéphane/armenews "Vatan" publie la photo de Ugur Arslan, ancien président de l’association "Deniz Feneri" (Phare Maritime) lors d’un dîner arrosé en compagnie de quatre femmes. L’association se trouve actuellement au centre d’un gros scandale financier concernant le détournement par les dirigeants de l’association de millions d’euros. Selon le dossier sur l’affaire "Deniz Feneri", l’argent détourné par l’association caritative turque en Allemagne a servi à l’achat d’un bateau en mars 2007 pour un montant de 1.15 millions d’euro, qui sera vendu en avril 2007 pour quatre millions d’euro à une compagnie grecque. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49373 La Turquie attend une nouvelle perspective de la part du Fonds Monétaire International jeudi26 février 2009, par Stéphane/armenews Le ministre d’Etat Mehmet Simsek a précisé que la Turquie attendait une nouvelle perspective de la part du Fonds Monétaire International (FMI). "Nous attendons une nouvelle perspective de la part du FMI concernant les questions que nous avons abordé", a-t-il déclaré lors d’une réunion à Ankara. "Nous attendons du FMI qu’il exprime son opinion sur les sujets abordés et je pense que le FMI le fera dans quelques jours", a-t-il indiqué. Les responsables turcs et ceux du Fonds veulent parvenir à un nouvel accord pour un nouvel emprunt, remplaçant un autre de 10 milliards d’USD, venu à échéance en mai 2008. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49376 DROIT DE L’HOMME Droits de l’Homme : les Etats-Unis réaffirment leur volonté d’agir 26-02-2009 08:21 L’administration Obama a profité de la sortie du rapport annuel sur les droits de l’Homme pour réaffirmer son engagement dans ce domaine. L’espoir d’ouverture suscité par l’élection de Barack Obama s’était rapidement traduit sur la question des droits de l’Homme par des annonces fortes comme, la promesse de fermer le centre de détention de Guantanamo, mais la récente visite de la secrétaire d’Etat Hilary Clinton en Chine et son silence sur cette question a alimenté les critiques des associations de défense des droits de l’Homme qui demandent au nouveau président des Etats-Unis de rompre avec les pratiques de son prédécesseur. La publication, ce mercredi, du rapport annuel du département d’Etat sur les droits de l’Homme est l’occasion pour l’administration Obama de réaffirmer son engagement et son ouverture. Dans son rapport, le département d’Etat dresse la liste des pays dans lesquels la situation des droits de l’Homme se sont détériorés en 2008. Une liste qui se compose de l’Arménie, la Chine, Cuba, l’Egypte, l’Eritrée, l’Iran, la Mauritanie, la République démocratique du Congo, le Sri Lanka, le Venezuela et le Zimbabwe. A l’inverse, le Bengladesh, la Colombie, le Guatemala, l’Irak et la Thaïlande sont les cinq Etats notés pour l’amélioration de l’application de ce droit. Concernant la vingtaine d’autres pays mentionnés, tels que la Birmanie, le Belarus, la Corée du Nord, la Tunisie ou l’Ouzbékistan, le rapport considèrent qu’ils bafouent systématiquement les droits de l’Homme. De son côté, le département d’Etat américain a tenu à réaffirmer son esprit d’ouverture, tranchant avec l’isolationnisme des années Bush, en considérant que l’opinion émise par la communauté internationale sur les respect des droits de l'Homme aux Etats-Unis "ne sont pas des ingérences dans nos affaires internes". Les défenseurs de ces droits se battent depuis plusieurs mois pour que la lumière soit faite sur des mesures prises par l’administration George W. Bush au nom de la lutte contre le terrorisme. Ce mercredi, les associations ont de quoi se réjouir, le comité des affaires judiciaires du Sénat américain a annoncé qu’il allait examiner, le 4 mars, les moyens de mettre en place une commission d’enquête sur les éventuelles dérives de cette administration. La question du recours à la torture dans les interrogatoires des personnes suspectées de terrorisme, ainsi que l’autorisation du seul exécutif pour la mise en place d’écoutes téléphoniques, pourraient ainsi être jugées. http://www.metrofrance.com/x/metro/2009/02/26/TUN2o6DhTo1a/index. xml Droits de l'Homme: Washington épingle plusieurs pays, promet de donner l'exemple Il y a 21 heures WASHINGTON (AFP) — Les Etats-Unis ont promis mercredi de donner l'exemple dans le monde en matière de droits de l'Homme, tout en épinglant l'Egypte et la Chine pour leurs violations des libertés individuelles, au même titre que l'Iran, Cuba ou le Venezuela. Dans son rapport annuel sur les droits de l'Homme, publié par le département d'Etat, Washington cite onze pays dans lesquels la situation s'est détériorée en 2008: la République démocratique du Congo (RDC), l'Erythrée, la Mauritanie, le Zimbabwe, la Chine, l'Arménie, l'Egypte, l'Iran, le Sri Lanka, Cuba et le Venezuela. "Le bilan du gouvernement chinois en matière de droits de l'Homme est resté mauvais et s'est aggravé dans certaines régions", note le rapport qui cite notamment la "répression des minorités ethniques dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang et au Tibet". Le document dénonce aussi les "éliminations et tortures" infligées aux opposants, et le "harcèlement" subi par les dissidents, les défenseurs des droits de l'Homme et leurs avocats, notamment pendant la période phare des Jeux Olympiques. En Egypte, le rapport a constaté un "déclin du respect par le gouvernement des libertés d'expression, de la presse, d'association et religieuse" pendant l'année, citant notamment les arrestations de blogueurs. Sur la quarantaine de pays mentionnés dans l'introduction du rapport, seuls la Thaïlande, le Bengladesh, l'Irak, la Colombie et le Guatemala sont cités pour les progrès effectués dans l'année en matière de droits de l'Homme. Les autres sont des pays où les droits restent violés systématiquement, comme la Birmanie, qui "poursuit ses méthodes oppressives", le Bélarus dont le bilan reste "très mauvais", la Corée du Nord au bilan "abyssal", la Tunisie avec sa "répression systématique et sévère des libertés d'expression et d'association", ou encore l'Ouzbékistan où la torture reste "systématique". "La promotion des droits de l'Homme est un élément essentiel de notre politique étrangère", a assuré la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, en présentant ce rapport à la presse. "Mais nous ne nous limiterons pas à une seule approche pour vaincre la tyrannie et l'asservissement qui affaiblissent l'esprit humain, limitent les possibilités humaines et menacent le progrès humain", a-t-elle ajouté. Mme Clinton avait été critiquée lors de son récent voyage en Asie pour avoir voulu éviter que les droits de l'Homme n'occultent de grandes questions telles que les crises économique et climatique. Bien que ce rapport concerne une période pendant laquelle l'administration Bush était au pouvoir, il porte la marque du nouveau président Barack Obama qui s'est engagé à respecter les "valeurs" des Etats-unis. Le département d'Etat se dit "conscient de l'intérêt que suscite le bilan des Etats-Unis aussi bien dans le pays qu'à l'étranger" et note que les opinions émises par divers acteurs de la communauté internationale sur le respect des droits de l'Homme aux Etats-Unis "ne sont pas des ingérences dans nos affaires internes". "De même que tous les autres Etats souverains, nous avons des obligations internationales en matière de respect des droits de l'Homme et des libertés de nos citoyens et il en va de la responsabilité des autres de s'exprimer lorsqu'ils pensent que ces obligations ne sont pas respectées", ajoute le rapport. Le document mentionne notamment le camp de détention de Guantanamo, où 245 détenus soupçonnés de terrorisme sont emprisonnés depuis des années sans jugement, pour noter que M. Obama en a décidé la fermeture d'ici un an. Mme Clinton a noté que les Etats-Unis devaient se montrer "exemplaires". http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i03RPSw_QnXhjD88WaHQI8cZ5Tg ONU L'ONU s'inquiète des risques d'échec de ses opérations de maintien de la paix Compte rendu LE MONDE | 25.02.09 | 14h13 • Mis à jour le 25.02.09 | 17h36 NEW YORK (NATIONS UNIES) CORRESPONDANT L'avertissement ne saurait être plus clair. "Le maintien de la paix de l'ONU est poussé dans ses retranchements", a alerté, lundi 23 février, Alain Le Roy, le chef des opérations de paix des Nations unies. Le diplomate français a mis en garde un comité onusien de près de 140 pays contre "l'échec" possible de certaines des missions les plus périlleuses de l'ONU : au Darfour, en République démocratique du Congo (RDC), et demain au Tchad ou en Somalie. "Nous sommes souvent incapables de trouver les ressources dont nous avons besoin, et nous nous débattons avec des mandats de plus en plus complexes, musclés, dans des environnements souvent hostiles", a-t-il expliqué. Selon un rapport du Center on International Cooperation (CIC), "2008 a été la pire année pour le maintien de la paix depuis plus d'une décennie". Quoique moins meurtrières, les crises de 2008 ont, selon les auteurs, "rappelé à la mémoire" les échecs du maintien de la paix des années 1990, en Somalie, en Bosnie ou au Rwanda. C'est "l'entreprise du maintien de la paix tout entière" qui est "au bord du gouffre", prévient le CIC, hébergé par la New York University. Les chercheurs estiment en outre que la crise financière "menace de réduire les ressources allouées". MANQUE DE MOYENS Les opérations onusiennes ont augmenté de façon exponentielle ces dernières années, pour atteindre aujourd'hui le chiffre de 112 000 personnes déployées dans 18 missions, avec un budget de plus de 7 milliards de dollars (5,45 milliards d'euros). L'organisation est victime de ses succès, certes fragiles, en Sierra Leone, au Timor Leste, au Liberia ou en Haïti. A tel point que les dirigeants onusiens redoutent que le Conseil de sécurité oublie les leçons des échecs passés, et notamment le fait que les casques bleus sont efficaces pour maintenir la paix, non pour l'imposer. Les déploiements récents au Darfour, en RDC, bientôt dans l'est du Tchad, et peut-être en Somalie, se font en l'absence de véritables processus politiques, parfois sans l'accord des belligérants, "dans des situations où l'ampleur des hostilités menace de submerger les capacités de réponse", a prévenu Alain Le Roy. Les moyens en hommes et en matériel font défaut, comme au Darfour, où l'ONU réclame toujours en vain des hélicoptères. De fait, les pays contributeurs de troupes sont "mis à rude épreuve par les demandes cumulatives de l'ONU, de l'OTAN, de l'Union africaine (UA) et de l'Union européenne (UE)". Un fossé s'est aussi creusé entre les pays occidentaux, qui décident des missions de paix et les financent, et les pays africains ou asiatiques, dont les soldats exécutent les tâches les plus dangereuses. Une des dernières actions de l'administration Bush à l'ONU a été de militer en faveur d'une mission en Somalie, pour laquelle aucun pays, ou presque, n'est volontaire. De son côté, la France a oeuvré pour que l'ONU prenne le relais de l'UE au Tchad, alors que, selon le rapport du CIC, il existe "des doutes sur le réalisme" de cette mission. L'ONU, la France et le Royaume-Uni, inquiets de la situation, ont ouvert une réflexion de fond. L'année "2009 sera cruciale", a expliqué Alain Le Roy, qui estime que plusieurs missions des Nations unies font "face à des risques d'une telle ampleur qu'on ne peut pas écarter la possibilité d'un échec". Philippe Bolopion Article paru dans l'édition du 26.02.09. http://www.lemonde.fr/organisationsinternationales/article/2009/02/25/l-onu-s-inquiete-des-risques-d-echecde-ses-operations-de-maintien-de-la-paix_1160151_3220.html SHOAH/NEGATIONNISME Allemagne - Un négationniste écope de 6 ans de prison L'ancien avocat du parti néonazi NPD Horst Mahler a été condamné pour avoir qualifié l'Holocauste de "plus énorme mensonge de l'histoire du monde". - le 25/02/2009 - 16h33 Après l'évèque intégriste Williamson niant l'existence de la Shoah, voici un nouveau cas de propagation des thèses négationnistes. Mais cette fois-ci, elles ont été bloquées net. Une figure de l'extrême droite allemande, l'ancien avocat du parti néonazi NPD Horst Mahler, 73 ans, a été condamné mercredi à six ans de prison ferme pour avoir qualifié l'Holocauste de "plus énorme mensonge de l'histoire du monde". Horst Mahler, un habitué des prétoires qui fut membre du NPD de 2000 à 2003 mais a quitté ce parti qu'il estimait "désuet" car trop "calqué sur le parlementarisme", a été condamné pour "incitation à la haine raciale" par un tribunal de Munich (sud). Il a été arrêté et incarcéré à l'énoncé du jugement. L'extrémiste, qui s'était lui-même dénoncé au parquet afin d'utiliser son procès comme une tribune pour propager ses thèses, a été condamné pour des propos tenus dans une vidéo, et pour avoir propagé de la littérature négationniste. Membre fondateur d'un groupe d'extrême-gauche Avant son engagement à l'extrême droite, Horst Mahler avait été l'un des fondateurs de l'organisation terroriste Fraction armée rouge (RAF), groupe d'extrême gauche violent qui fit la guerre à l'Etat "impérialiste" dans les années 70-80. Cet engagement lui avait d'ailleurs valu de passer dix ans en prison, de 1970 à 1980. Depuis qu'il a rallié l'extrême droite, il a été condamné à plusieurs reprises pour ses provocations. Ainsi en avril 2008 il avait écopé de dix mois de prison pour avoir nié la Shoah et pour avoir salué d'un "Heil Hitler" un animateur juif qui l'interviewait à la télévision. En mai 2004, il avait été condamné à 7.800 euros d'amende pour avoir fait l'apologie des attentats du 11 septembre 2001. Une procureur allemande avait été limogée l'été dernier d'un poste d'encadrement après avoir estimé à l'occasion d'un énième verdict contre Horst Mahler que ce dernier forçait "le respect" pour sa constance à assumer ses opinions au mépris des lois. (D'après agence) http://tf1.lci.fr/infos/monde/europe/0,,4274920,00-un-negationnisteecope-de-6-ans-de-prison-.html La presse britannique s'en prend à l'évêque Williamson, de retour à Londres LEMONDE.FR | 25.02.09 | 14h00 • Mis à jour le 25.02.09 | 16h05 LEMONDE.FR | 25.02.09 | 14h00 • Mis à jour le 25.02.09 | 16h05 Vêtu d'une soutane, calme et souriant, l'évêque intégriste britannique Richard Williamson est arrivé, mercredi 25 février, à l'aéroport londonien de Heathrow. Escorté par plusieurs policiers, il s'est refusé à faire la moindre déclaration, comme le montre cette vidéo d'ITN. L'homme d'Eglise, âgé de 68 ans, a dû quitter l'Argentine pour ses propos négationnistes. La presse britannique s'est montrée très critique à son encontre. The Independent relaie les propos de l'Eglise catholique anglaise et galloise, qui tient à se démarquer des prises de position de M. Williamson. Jugeant "totalement inacceptables" les propos de l'évêque sur la Shoah, un porte-parole de l'Eglise a fait savoir qu'il n'a pas "la moindre idée" sur ce qu'il adviendra de l'évêque après son arrivée à Londres. "Il n'est pas sous la coupe de la juridiction des évêques d'Angleterre et du Pays de Galle", souligne ce prélat. D'AUTRES PROPOS POLÉMIQUES Times Online s'attache pour sa part à détailler, dans un long article, les relations qu'entretient l'évêque avec le courant révisionniste local. "Le Times a appris que [Richard Williamson] a vraisemblablement contacté l'historien révisionniste David Irving, afin de lui demander comment présenter ses opinions sur l'Holocauste, sans susciter la polémique." D'après le site, les deux hommes se sont rencontrés pour la première fois au domicile de l'historien, en octobre à Windsor. Sur un blog du Times, la journaliste spécialiste des religions, Ruth Gledhill, révèle la correspondance principalement établie par e-mails entre les deux personnes, entretenue "depuis que le pape Benoît XVI a levé l'excommunication". Via un intermédiaire, l'historien aurait ainsi conseillé à l'évêque d'"accepter qu'il y a eu des meurtres de masse du printemps 1942 à octobre 1943 (dans les camps) de Treblinka, Sobibor et Belzec". "Il y a des débats sur le nombre de tués, ainsi que sur les méthodes d'assassinat, mais vous ne devriez pas discuter ces meurtres", aurait-il ajouté. En dressant un portrait fouillé, BBC News va au-delà de la polémique qu'ont suscitée ses dernières déclarations. Pour le site de chaîne publique britannique, les propos controversés s'étendent à bien d'autres thèmes, et vont au-delà de la négation de la Shoah. "L'évêque Williamson a prétendu que les Etats-Unis ont organisé les attentats du 11-Septembre, et a accusé les franc-maçons de conspirer contre l'Eglise", souligne la BBC, précisant que l'évêque a aussi tenu des propos équivoques sur le rôle des femmes dans la société. Le Monde.fr http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/02/25/nouvelle-charge-de-lapresse-britannique-contre-l-eveque-williamson-de-retour-alondres_1160106_3214.html A la recherche d’une famille juive décimée en Pologne 23 février 2009 Françoise Milewski est originaire d’une famille juive polonaise quasianéantie dans les camps d’extermination durant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1980, la question identitaire se pose à elle par l’intermédiaire de ses enfants, ne pouvant pas réaliser un arbre généalogique complet à l’école. Aussi, elle alla interroger son père et nota tout dans un cahier. Quelques années plus tard, elle décida d’entreprendre des recherches sur sa famille, l’amenant également à une recherche historique sur le quotidien de ses ancêtres, dans les shtetlekh, bourgades juives d’avant-guerre en Pologne. Et, de cette expérience, elle en a fait un livre : durant tout l’ouvrage, nous suivons ses pérégrinations dans les archives allemandes, israéliennes, françaises, américaines, etc. Outre la description d’une méthodologie, nous sommes touchés par son écriture. Elle parvient à restituer l’atmosphère des shtetlekh, nous suivons avec attention l’histoire de ses parents morts ou survivants, et leur itinéraire à travers le monde. Le dernier chapitre est essentiel sur la transmission de cette mémoire. Nous voyons le cheminement de l’auteur. Au départ, cela ne devait être qu’un mémoire familiale, qui devint un livre édité à compte d’auteur pour ses proches. Et ce « livre », comme elle le dit, obtint le prix « mémoire de la Shoah » (prix attribué par la Fondation Jacob Buchman sous l’égide de la Fondation du judaïsme français). Aussi, elle ressentit la nécessité d’éditer cet ouvrage afin de partager son parcours et ses recherches aux personnes ayant des cas similaires. Cette expérience s’accompagne également d’un site Web présentant la méthodologie et les ressources disponibles, ce qui en fait déjà le site le plus complet sur la question. Une très belle initiative et un témoignage indispensable pour les générations futures. Un livre de souvenir. A la recherche d'une famille juive décimée en Pologne de Françoise Milewski (La Découverte, 2009). http://geneinfos.typepad.fr/geneinfos/2009/02/a-la-recherche-dunefamille-juive.html Un cardinal du Vatican se dit "blessé" par les propos d'Hans Küng LEMONDE.FR | 25.02.09 | 20h01 • Mis à jour le 25.02.09 | 20h02 Un cardinal du Vatican a jugé, mercredi 25 février, que les propos critiques du théologien suisse Hans Küng tenus dans un entretien au Monde étaient des accusations "sans preuve". "J'ai été profondément blessé par la lecture de l'interview" d'Hans Küng , a déclaré le cardinal Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux et ex-secrétaire d'Etat de Jean Paul II, à Radio Vatican. "Si le texte de l'interview est exact, j'ai le devoir de dire qu'il s'agit d'affirmations sans preuve", déclare le cardinal, arguant de "l'engagement du pape à faire de l'Eglise une famille, la famille des fils de Dieu". "Une critique fraternelle est toujours possible au sein de l'Eglise (...). Une critique amère, au contraire, ne contribue pas à l'unité de l'Eglise", ajoute le cardinal. Dans cette interview publiée par Le Monde et reprise intégralement mercredi par le quotidien italien La Stampa, Hans Küng estime que l'Eglise catholique "risque de devenir une secte" réunissant un petit nombre de "vrais catholiques" accrochés aux traditions. Il juge "scandaleux" que pour marquer le 50e anniversaire du lancement de Vatican II par Jean XXIII, "le pape n'ait pas fait l'éloge de son prédécesseur mais ait choisi de lever l'excommunication de personnes opposées à ce concile" (les quatre évêques intégristes de la Fraternité Saint Pie X). Pour le théologien, longtemps proche du cardinal Ratzinger avant de devenir un farouche opposant au pape, Benoît XVI "n'est pas à l'aise avec la modernité et la réforme". Le cardinal Sodano s'étonne enfin qu'un quotidien italien "respecté comme La Stampa, bien au courant de l'action du pape, ait voulu faire tant de publicité à cette interview". http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/25/un-cardinal-duvatican-se-dit-blesse-par-les-propos-d-hanskung_1160469_3224.html#ens_id=1145640 GENOCIDE RWANDAIS Génocide rwandais: un ancien banquier devant la justice belge en novembre Il y a 20 heures BRUXELLES (AFP) — Le procès d'un Rwandais accusé d'avoir joué un rôle important dans le financement du génocide dans son pays en 1994 s'ouvrira le 9 novembre devant la Cour d'assises de Bruxelles, a-t-on appris mercredi auprès de la cour. Ephrem Nkezabera, 56 ans, ancien directeur de la Banque Commerciale du Rwanda, devra répondre d'accusations de viols et de "crimes de droit international humanitaire" pour des massacres commis durant le génocide. Contrairement à ce qu'avait réclamé le parquet, il ne sera cependant pas jugé pour crime de génocide, la justice estimant qu'elle ne peut appliquer une loi belge sur le génocide, adoptée en 1999, pour des faits commis cinq ans avant son adoption. Ephrem Nkezabera a avoué durant l'instruction avoir armé et financé les Interahamwe, les milices extrémistes hutu impliquées dans le génocide, et avoir financé la station extrémiste Radio Mille Collines. Il conteste en revanche avoir violé des femmes pendant que les membres de leurs familles étaient assassinés, arguant qu'il s'agissait de partenaires consentantes. "Dans le contexte actuel où l'on parle de viols comme arme de guerre, le fait qu'il soit renvoyé devant les assises pour ces viols est très important", avait estimé l'an dernier l'avocate de plusieurs parties civiles, Michèle Hirsch. Ephrem Nkezabera a été arrêté en juin 2004 alors qu'il vivait caché à Bruxelles. Selon le journal belge Le Soir, il a été remis en liberté en août 2008 dans l'attente de sa comparution aux assises. Il s'agira du quatrième procès en Belgique lié au génocide rwandais, qui a fait environ 800.000 morts, selon l'ONU, essentiellement des membres de la minorité tutsi. La Cour d'assises de Bruxelles a déjà condamné à de lourdes peines deux religieuses, un universitaire et un industriel rwandais en 2001, deux commerçants du nord du pays en 2005, puis un ex-major en juillet 2007, au nom de la "compétence universelle" des tribunaux belges pour juger les auteurs présumés de crimes contre l'humanité. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hXor5WShQ8DUQ w4aOMy5PUR1i0uQ Meurtres d'évêques au Rwanda en 1994: deux hauts gradés acquittés en appel 25/02/2009 14:45 KIGALI, 25 fév 2009 (AFP) La Haute Cour militaire du Rwanda, une instance d'appel, a confirmé mercredi l'acquittement de deux hauts gradés accusés de complicité de meurtre de 13 responsables de l'Eglise catholique en juin 1994 dans le centre du Rwanda, a-t-on appris auprès d'un de leurs avocats. Le général Wilson Gumisiriza et le major Wilson Ukwishaka avaient été acquittés en première instance le 24 octobre 2008. La Cour a par ailleurs réduit de huit à cinq ans la peine de prison infligée aux capitaines Dieudonné Rukeba et John Butera qui plaidaient coupables pour le meurtre de ces ecclésiastiques, parmi lesquels trois évêques, le 5 juin 1994 à Kabgayi, a précisé Me Athanase Rutabingwa, avocat principal du général Gumisiriza. Ce jugement a été confirmé par d'autres témoins joints au téléphone par l'AFP. Parmi les ecclésiastiques tués - presque tous des Hutus - figuraient l'archevêque de Kigali, Vincent Nsengiyumva, l'évêque de Byumba (nord) Joseph Ruzindana, et l'évêque de Kabgayi (centre), Thaddée Nsengiyumva, alors président de la Conférence des évêques catholiques du Rwanda. Les deux hauts gradés étaient jugés pour complicité de meurtre, l'accusation estimant que les crimes commis par leurs subordonnés constituaient une faute de commandement. La chambre d'appel a confirmé la conclusion du premier juge selon laquelle MM. Gumisiriza et Ukwishaka ne savaient pas que leurs hommes allaient commettre le meurtre. Elle a en outre accordé plus de poids au plaidoyer de culpabilité des deux capitaines. Les quatre militaires étaient à l'époque membres de la branche armée du Front patriotique rwandais (FPR, ex-rébellion actuellement au pouvoir à Kigali) qui a mis un terme au génocide au Rwanda en juillet 1994. Ils avaient été arrêtés le 11 juin 2008. Environ 800.000 personnes, selon l'ONU, essentiellement membres de la minorité tutsi, ont été tuées dans le génocide de 1994. Le rôle de l'Eglise catholique dans ce génocide reste controversé. Les Tutsi avaient afflué par dizaines de milliers dans des églises pour tenter d'échapper à leurs bourreaux. Mais beaucoup d'entre eux y ont péri, souvent brûlés vifs ou écrasés par des bulldozers. http://www.la-croix.com/afp.static/pages/090225134333.mjivszpv.htm GENOCIDE CAMBODGIEN « On a laissé faire le génocide au Cambodge» Publié le 25/02/2009 10:58 | LaDepeche.fr Interview. François Cantier, président d' Avocats sans frontières. Le 17 février dernier, s'est ouvert le premier procès du génocide qu'à connu le Cambodge entre 1975 et 1979 devant les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (CETC). Avocats sans frontières, dont le siège est basé à Toulouse, est présent depuis 2005 au Cambodge où l'association forme de jeunes avocats et intervient dans la défense des parties civiles. François Cantier, président, se félicite de ce « nouveau progrès », en droite ligne de la création des TPI pour l'ex Yougoslavie et le Rwanda. Que représente cette instruction ? Elle a évidemment une symbolique forte. C'est un moment historique, d'abord pour les Cambodgiens, puis pour la communauté internationale. Le tribunal mixte est composé de magistrats cambodgiens et internationaux pour plus d'équité. Comment la population accueille-t-elle le procès ? C'est très partagé. Une majorité ne veut pas en entendre parler ou est dans l'indifférence. C'est selon moi par crainte. L'enfer qui fut le leur est toujours présent dans les mémoires. Ceux qui ont accès à l'éducation y sont évidemment favorables, mais il s'agit d'un petit nombre de personnes. La prison de S21 a tué plus de 12 800 personnes, pourtant seulement 90 se sont constituées partie civile. Combien de personnes sont-elles encore en liberté ? Personne ne tient de comptabilité. Mais ce génocide a été commis par un système entier, cela concerne des milliers de personnes. Beaucoup sont encore en vie. Mais la vraie justice se situe vers l'avenir. Lorsque de tels événements se produisent, il incombe aux états et à la société civile de réagir. Nous avons un autre exemple, comme au Rwanda en 1994, où on a laissé faire. http://www.ladepeche.fr/article/2009/02/25/564335-On-a-laisse-faire-legenocide-au-Cambodge.html L'ancienne ministre khmère rouge s'énerve 24/02/2009 | 18:03 Ieng Thirith, ex-ministre de l'Action sociale du régime de Pol Pot, a promis "l'enfer" aux procureurs Cette femme de 76 ans est jugée par le tribunal spécial parrainé par l'ONU qui se penche sur les violences de masse commises au Cambodge entre 1975 et 1979. Un génocide qui a fait environ 1,8 millions de victimes. "Ne m'accusez pas d'être une meurtrière, sinon vous serez maudits à jamais et vous irez en enfer !", a-t-elle lancé aux procureurs. A l'ouverture d'une audience d'appel contre sa détention, Ieng Thirith a d'abord affirmé qu'elle était "trop faible" pour s'exprimer. Mais, un peu plus tard, l'accusée s'est emportée lorsque l'équipe des procureurs a laissé entendre qu'elle était au courant des atrocités perpétrées au centre de détention et de torture de Tuol Sleng (S-21). "Ne m'accusez pas d'être une meurtrière, sinon vous serez maudits à jamais et vous irez en enfer", a-t-elle lancé. Lors d'une intervention de 15 minutes, parfois en anglais, parfois en khmer, Ieng Thirith a assuré que sous les Khmers rouges, "tout était fait par Nuon Chea", ex-bras droit de Pol Pot et idéologue du régime, qui fait partie des cinq suspects en passe d'être jugés en 2010, plus de trente ans après les faits. Ieng Sary, 83 ans, époux de Ieng Thirith et ex-ministre des Affaires étrangères des Khmers rouges fait partie de ces suspects. http://info.france2.fr/monde/51875099-fr.php CONGO Retrait des troupes rwandaises par RFI Article publié le 25/02/2009 Dernière mise à jour le 25/02/2009 à 22:34 TU La cérémonie de Goma marque le départ des soldats rwandais du territoire congolais mais aussi la fin de l'opération menée avec l'armée congolaise contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) - les rebelles hutu dans l'est du pays. Plusieurs milliers de militaires rwandais étaient déployés, depuis un mois, dans cette zone. L’arrivée des troupes de Kigali pour participer à des opérations conjointes avec les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avait crée la surprise, car les deux armées s’étaient opposées à deux reprises, en 1996-1997 et de 1998 à 2003. Les rebelles hutus rwandais, estimés à environ 6 500 hommes, s’étaient réfugiés dans la partie orientale de la RDC, depuis le génocide rwandais de 1994, contre la minorité tutsi, auquel certains ont participé. Avec notre envoyé à Goma, Kamanda Wa Kamanda Musembe Une parade s’est déroulée dans la rue principale de la capitale du NordKivu, avec 1 500 militaires rwandais qui ont commencé à repartir dans leur pays. Les premiers éléments ont traversé la frontière, en début d’après-midi pour gagner la ville de Gisenyi, située à un jet de pierre de Goma.Suivis de leurs véhicules, les soldats rwandais ont quitté à pied le lieu où s’est déroulée cette cérémonie d’adieu. En tête, ceux qui sont revenus, mercredi matin, du front et qui étaient couverts de poussière. De nombreux habitants de Goma ont afflué le long de la grande avenue pour leur dire « au revoir », parfois en kinyarwanda avec des cris et des applaudissements. La population était impressionnée par leur nombre. La région de Goma. La cérémonie d’adieu s’est déroulée en présence des officiels rwandais et congolais. Les présidents Paul Kagamé et Joseph Kabila y étaient représentés par leurs ministres des Affaires étrangères : Rosemary Museminali pour le Rwanda, et Alexis Tambwe Mwamba pour la RDC. C’était aussi pour le commandant des opérations, le général congolais John Numbi, l’occasion de faire le bilan des affrontements. « Côté FDLR, 153 tués et 37 faits prisonniers », selon cet officier qui a ajouté que la coalition n’aurait perdu que huit hommes et enregistré 12 blessés. Une trentaine de civils auraient également péri dans des actions de représailles menées par le FDLR. Crise au Parlement congolais L'intervention militaire rwandaise dans l’est de la RDC a provoqué des remous dans la classe politique de Kinshasa. La rupture semble bel et bien consommée entre le président de l'Assemblée nationale et le chef de l'Etat congolais. Vital Kamerhe est en disgrâce depuis qu'il a critiqué l'intervention militaire rwandaise et il est maintenant sommé de démissionner du perchoir. Pour accentuer la pression, les six membres du bureau de l'Assemblée ont reçu, mardi, l'ordre de rendre également leur démission. Quatre d'entre eux auraient déjà accepté. Dans ces conditions, le président du Parlement n'a plus vraiment le choix : partir discrètement ou avec panache. Vital Kamerhe a laissé le piège se refermer sur lui. Objectivement, il ne lui reste que peu d'options pour sauver sa tête. La première consiste à accepter de démissionner en douce, c'est à dire avant même la rentrée parlementaire, prévue le 15 mars prochain. C’est ce qu'exige le camp présidentiel qui ne veut pas prendre le risque d'une contestation dans l'hémicycle. Deuxième option : Vital Kamerhe peut tenir tête au chef de l’Etat jusqu’à la rentrée parlementaire et présenter sa démission devant la plénière en profitant de cette tribune pour expliquer sa décision. Son éviction du perchoir prendrait alors un peu de panache, explique un élu de la majorité. Mais le président de l'Assemblée est-il prêt a tenter l'opération? Beaucoup en doutent. Vital Kamerhe a loupé une occasion. Il a perdu beaucoup de crédit en refusant de convoquer une session extraordinaire réclamée par 262 députés sur 500, qui souhaitaient débattre de l'intervention de l'armée rwandaise. Aujourd'hui, le président de l'Assemblée sait qu'il y a peu de chances qu'une majorité de députés s'opposent a son départ.Vital Kamerhe, originaire de l'Est, n'a pas su engranger les bénéfices de la popularité qu'il a acquise depuis près de deux ans, à la tête de l'Assemblée. Pour durer en politique, il faut assumer ses choix et savoir parfois résister à son propre camp. http://www.rfi.fr/actufr/articles/110/article_78712.asp Les troupes rwandaises commencent à quitter la RDC 2009-02-26 07:20:30 KINSHASA, 25 février (Xinhua) -- Les troupes rwandaises ont commencé mercredi la République démocratique du Congo (RDC) après la fin de l'opécration qu'elle a meneé conjointement avec l'armée congolaise contre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratique de libération du Rwanda (FDLR) dans l'est du pays, rapporte la radio de la Mission de l'ONU en RDC (Monuc). Au moins 153 rebelles rwandais ont été tués et 13 autes blessés dans l'opération, a fait savoir mercredi le commandant de l'opération, le général congolais John Numbi, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est), précisant que 37 hommes des FDLR avaient été capturés. Il a déclaré que l'opération conjointe avait permis de fortement réduire la capacité des rebelles rwandais bien qu'elle n'ait pas pu les éliminer tous. Les troupes congolaises et rwandaises avaient lancé le 20 janvier dernier cette opération conjointe contre les FDLR, essentiellement constitués d'anciens soldats rwandais accusés d'avoir participer au massacre des tutsis en 1994. Les hommes des FDLR se livrent non seulement à des attaques contre le Rwanda, mais menacent aussi la sécurité de la région de l'est de la RDC. Pourtant, la présence des soldats rwandais sur le territoire congolais a inquiété une partie des députés congolais, qui ont exigé une explication du gouvernement sur l'accord concernant cette opération. http://www.french.xinhuanet.com/french/200902/26/content_824732.htm RDC: le problème des rebelles hutus n'est "pas résolu" selon Kigali Il y a 21 heures KIGALI (AFP) — Le gouvernement rwandais a jugé mercredi que "le problème" des rebelles hutus rwandais des FDLR dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), "sérieusement affaiblis" par une opération militaire conjointe rwando-congolaise, n'était "pas résolu". "On ne peut pas dire que le problème est résolu. Mais ils (les combattants FDLR) ont été sérieusement affaiblis, leur force considérablement réduite", a déclaré mercredi sur les ondes de Radio Rwanda (gouvernementale) la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Rosemary Museminali. "Si les troupes congolaises poursuivent l?opération, nous ne doutons pas qu'elles atteindront l'objectif" d'anéantissement des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), a-t-elle ajouté. Les troupes rwandaises de l'opération conjointe, estimées à plusieurs milliers, entament mercredi leur retrait du territoire congolais, un départ marqué par une cérémonie dans la capitale provinciale du Nord-Kivu, Goma. Les armées de Kinshasa et Kigali, qui se sont affrontées à deux reprises (1996-1997 et 1998-2003), avaient créé la surprise le 20 janvier en lançant une opération commune contre les FDLR. "Il y avait (avant le lancement de l'opération) des parties du territoire congolais auxquelles les Congolais eux-mêmes ne pouvaient pas accéder. Aujourd'hui, elles sont sous le contrôle de l'armée congolaise", s'est félicité la ministre qui s'exprimait en kinyarwanda. L'opération a atteint son objectif "dans une très large mesure (...) leurs bases ont été détruites, leurs éléments sont en débandade", a-t-elle poursuivi. La chef de la diplomatie rwandaise a enfin appelé la communauté internationale à traquer les cadres des FDLR partout où ils se trouvent et à couper tous leurs soutiens "en Afrique, en Europe et en Amérique". Les plus hauts dirigeants politiques de l'organisation vivent dans des pays occidentaux. Basées dans l'est de la RDC, les FDLR, dont certains éléments ont participé au génocide de 1994 au Rwanda, sont considérées comme une des principales sources de l'insécurité dans la région des Grands lacs africains. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iiaw8bedg5zxGlVR ArfsMnKUpfwQ République démocratique du Congo - Le départ des forces rwandaises suscite des craintes Reuters Édition du jeudi 26 février 2009 Goma -- Des troupes rwandaises ont commencé hier à évacuer l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ce qui fait craindre de nouvelles représailles contre les civils de la part des rebelles hutus rwandais qui ont été la cible d'une offensive d'un mois dans la région. La Rwanda a envoyé plus de 3500 soldats en janvier dans le Nord-Kivu pour des opérations conjointes contre les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), parmi lesquels figurent des Hutus impliqués dans le génocide rwandais de 1994. Selon des responsables, tous les soldats rwandais auront quitté la RDC dans les prochains jours. Les adversaires politiques du président congolais Joseph Kabila ont exercé des pressions à cette fin en notant que les incursions rwandaises au Congo lors de deux guerres passées ont donné lieu à des accusations de viols et de pillages des ressources naturelles. Des centaines de soldats ont franchi hier la frontière à Goma, capitale du Nord-Kivu, à pied ou à bord de camions militaires. Ils étaient acclamés à leur retour en territoire rwandais. Au sein de la Mission de l'ONU au Congo (MONUC) -- la plus importante force de maintien de la paix déployée dans le monde par l'organisation --, on redoute que le retrait de l'armée rwandaise n'incite les FDLR à prendre une revanche sur les civils. «Le retrait planifié des soldats [rwandais] inspire des inquiétudes pour la protection de la population civile, étant donné la capacité et le professionnalisme limités des troupes [congolaises]», dit une note interne de l'ONU dont Reuters a eu connaissance. «Bien que les FDLR aient évacué l'essentiel de la région à l'arrivée des forces conjointes, il est probable qu'ils attendent dans la brousse que les forces se retirent pour revenir exercer des représailles sur les civils perçus comme des traîtres», ajoute la note. «Dans ce contexte, les incidents marqués par des attaques des FDLR contre des populations civiles, avec pillages, viols et meurtres, sont en hausse.» L'ONU enquête sur une quinzaine de meurtres et près de 90 enlèvements perpétrés entre les 15 et 21 février sur des villageois accusés de collaboration avec la force conjointe, dit le rapport adressé à Alan Doss, chef de la MONUC. L'organisation Human Rights Watch a accusé ce mois-ci les rebelles d'avoir massacré plus de 100 civils qu'ils accusaient de les avoir trahis depuis le début des opérations conjointes le 20 janvier. La RDC et le Rwanda, qui déplorent que l'ONU ne s'attaque pas aux rebelles, ont qualifié l'opération conjointe de succès. Le général congolais John Numbi, commandant de l'offensive conjointe, a dit mardi que les troupes des deux pays avaient tué 89 hommes des FDLR et en avaient forcé 140 autres à se rendre. Le gouvernement de la RDC cherche à élargir le front ouvert contre les FDLR, dont les effectifs sont estimés à 6000 hommes, en portant les opérations dans la province du Sud-Kivu avec le soutien de la MONUC «jusqu'à ce que la menace soit éliminée». Mais le document de la MONUC affirme que sans la présence du Rwanda, lelle aurait du mal à protéger les civils. Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé mardi que les attaques des FDLR étaient en train de provoquer une nouvelle vague de déplacements d'habitants. Des troupes de l'Ouganda poursuivent aussi dans l'Est congolais les rebelles ougandais de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), qui ont tué près de mille villageois en représailles aux opérations engagées contre eux. http://www.ledevoir.com/2009/02/26/235995.html DARFOUR Darfour : L'ONU salue l'engagement de libérer des prisonniers Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cet article publié sur le site de l'ONU le 24 février 2009. 24 février 2009 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a salué mardi l'engagement du gouvernement soudanais et du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM selon son acronyme anglais) de relâcher des prisonniers dans le cadre d'un accord. « Il s'agit d'une mesure concrète dans le cadre des efforts pour négocier un règlement pacifique du conflit au Darfour », selon une déclaration transmise par la porte-parole du Secrétaire général. Le gouvernement du Soudan et le mouvement armé du Darfour JEM ont signé le 17 février un accord de « bonne volonté et de renforcement de la confiance » à Doha, au Qatar, sous les auspices de l'Emir du Qatar. Le Secrétaire général a appelé les parties à mettre en oeuvre de bonne foi leur accord et à travailler avec le médiateur en chef conjoint ONU-Union africaine (UA) et le gouvernement du Qatar pour parvenir à une cessation totale des hostilités et à un accord de paix global final. http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18537&Cr=darfour& Cr1=ban Darfour: Kadhafi accuse Israël 24/02/2009 - 21:26 Jamais avare d'une déclaration choc, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine, a accusé mardi des "forces étrangères", dont l'Etat d'Israël, d'attiser le conflit du Darfour. La Cour pénale internationale (CPI) doit dire le 4 mars si elle émet ou non un mandat d'arrêt à l'encontre du président soudanais Omar Hassan al Bachir, accusé d'être à l'origine d'un génocide au Darfour. De source diplomatique à l'Onu, on indique que le mandat sera émis. "Pourquoi devons-nous tenir le président Bachir ou le gouvernement soudanais pour responsables alors que le problème du Darfour a été causé par des parties étrangères et que Tel Aviv (Israël), par exemple, est derrière la crise du Darfour?" a lancé Mouammar Kadhafi. http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200909/darfour-kadhafiaccuse-israel_190030.html?popup Un groupe d'aviation russe décolle pour le Soudan (officiel) 13:27 | 25/ 02/ 2009 MOSCOU, 25 février - RIA Novosti. Un groupe d'aviation russe décollera pour le Soudan mercredi soir, a annoncé à RIA Novosti le lieutenant colonel Vladimir Drik, porte-parole de l'Armée de l'air russe. Le premier groupe d'aviation russe, déployé au Soudan depuis fin avril 2006, réalise différentes missions liées au transport d'observateurs militaires de la mission de l'ONU, de cargaisons et d'escorte de frets, ainsi que des missions de recherche et de sauvetage. La rotation régulière du groupe se déroulera du 25 février au 4 mars. "Le départ des 80 premiers hommes aura lieu mercredi en fin d'après midi à bord d'un Il-18", a expliqué le militaire. "Une escale au Caire est prévue", a-t-il ajouté. Le groupe d'aviation russe comprend au total 120 hommes (pilotes, ingénieurs et techniciens). Il utilise quatre hélicoptères Mi-98 MTV rééquipés conformément aux standards de l'ONU. La guerre civile dans la province soudanaise de Darfour oppose les forces gouvernementales et de nombreux groupements sécessionnistes qui se combattent depuis février 2003. La guerre a fait, selon l'ONU, plus de 300.000 victimes et près de 2,7 millions de réfugiés. Khartoum affirme de son côté que le conflit n'a fait que 10.000 morts. http://fr.rian.ru/world/20090225/120292207.html FRANCE/ANTISEMITISME France : Le dessinateur Siné relaxé Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous livre cette information publiée sur le site de Reporters sans Frontières le 25 février 2009. 25.02.2009 Reporters sans frontières prend acte avec satisfaction du verdict du tribunal correctionnel de Lyon qui a relaxé, mardi 24 février 2009, le dessinateur et caricaturiste licencié de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, Siné. "Ce verdict est juste. Il met en avant les intérêts de la liberté de la presse en France. Nous estimons que les juges ont fait le bon choix en suivant le réquisitoire du parquet. Les poursuites dont a fait l’objet le dessinateur Siné étaient assurément disproportionnées. Nous espérons que ce verdict fera jurisprudence", a déclaré l’organisation de défense de la liberté de la presse. Maurice Sinet, alias Siné, était une importante figure du journal satirique Charlie Hebdo. Après qu’il a publié, le 2 juillet 2008, une chronique sur une éventuelle conversion au judaïsme de Jean Sarkozy, il a été licencié par le directeur de la publication et de la rédaction de l’hebdomadaire, Philippe Val et poursuivi pour "incitation à la haine raciale" par la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). En juillet 2008, Reporters sans frontières avait signé, avec plus d’un millier d’autres signataires, la pétition de soutien au dessinateur. http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30395 Les nouveaux réseaux antisémites Par Pascal Ceaux, Julie Joly, Silvère Boucher-Lambert, Olivier Saretta, Boris Thiolay, publié le 26/02/2009 10:30 - mis à jour le 26/02/2009 12:09 Du Parti des musulmans de France à Dieudonné en passant par Richard Williamson, découvrez le dossier complet de L'Express sur les nouveaux réseaux antisémites. "Le ventre est encore fécond, d'où a surgi la bête immonde." C'est sur ces mots que Bertolt Brecht (1898-1956) achève l'une de ses pièces les plus mémorables, La Résistible Ascension d'Arturo Ui (1941), dénonciation sans fard de la perversion nazie. Au-delà de la peste brune, l'avertissement de l'écrivain allemand vaut pour l'antisémitisme en général. L'actualité se charge de le rappeler aux oublieux: lorsqu'un évêque intégriste excommunié et tout juste réhabilité par la clémence du pape, Benoît XVI, conteste à plusieurs reprises la réalité de la Shoah; ou lorsqu'un humoriste contestable, Dieudonné, produit en vedette, osera-t-on dire, "américaine" de son spectacle l'un des pères du négationnisme à la française, Robert Faurisson. Les nouveaux réseaux antisémites Les vieilles antiennes ont de beaux restes. Ainsi le thème du complot juif, déjà présent dans le fameux faux fabriqué et diffusé en 1903 par la police du tsar, Les Protocoles des sages de Sion. Ou encore celui du juif riche assoiffé du sang du peuple, du juif cosmopolite, destructeur de la culture nationale. A ce florilège nauséabond s'ajoutent les grands classiques du négationnisme, sur le thème "Il n'y a pas eu de solution finale", "Hitler n'a pas exterminé 6 millions de juifs d'Europe". Mais, comme le montre l'enquête de L'Express, les zélateurs de la "bête immonde" ont su se mettre au goût du jour. Internet est le nouveau sanctuaire de leur délire antisémite. Sous une forme plus ou moins dissimulée, ils diffusent dans le monde entier leur prose et, parfois, leurs images. Ils ne rechignent pas non plus aux assemblages hétéroclites mêlant nostalgie du IIIe Reich et islamisme radical. Le conflit israélopalestinien offre un point d'ancrage à cette improbable alliance, au risque d'alimenter le dangereux confusionnisme qui rend chaque juif du monde entier comptable des décisions du gouvernement de Tel-Aviv. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-nouveaux-reseauxantisemites_743444.html Des graffitis sur le mur de la synagogue vendredi20 février 2009 Denis MacShane, ancien ministre britannique des Affaires européennes, décrit la montée de l’antisémitisme qui accompagne la crise économique Les crises qui ont périodiquement secoué le monde durant le siècle qui a suivi l’écriture du Capital par Marx ont été marquées par un phénomène commun: la montée de l’antisémitisme politique. Comme le canari est le premier à sentir les émanations de gaz toxiques dans une mine de charbon, les attaques contre les juifs et leur culture sont le signe avantcoureur que quelque chose va vraiment mal. Le mois dernier, un informaticien de 32 ans, Michael Booksatz, a été passé à tabac dans une rue du nord de Londres par deux hommes masqués qui criaient des slogans palestiniens. Des étudiants juifs de la London School of Economics – qui a compté dans ses rangs de nombreux juifs brillants ayant fui l’Allemagne nazie – sont maintenant terrifiés par les insultes anti-juives des étudiants islamistes. Des graffitis tels que «Tuez les juifs» ou «Djihad contre Israël» apparaissent près des synagogues de Londres. Ces dernières semaines, la police de Londres a recensé quatre fois plus d’attaques anti-juives que d’agressions contre les islamistes. Le respecté Community Security Trust, qui enregistre scrupuleusement les attaques anti-juives, recense autant d’attaques antisémites de nature verbale ou physique durant les premières semaines de 2009 que durant les six premiers mois de 2008. Publicité Tandis que le monde entre dans une nouvelle période de crise, l’antisémitisme est de retour. Comme toujours, l’histoire se répète. L’effondrement et la fièvre des marchés évoqués dans le roman d’Emile Zola L’Argent ou la colère populiste contre Wall Street à la fin du XIXe siècle ont alimenté la virulence de politiques antisémites illustrées par l’affaire Dreyfus en France ou la montée au pouvoir à Vienne de politiciens ouvertement antisémites. La Grande Dépression a donné naissance aux pires expressions de l’antisémitisme, à savoir les politiques qui ont conduit à l’Holocauste. Même en Grande-Bretagne, le duc de Wellington était à l’époque à la tête d’une organisation anti-juive secrète dont l’en-tête du papier à lettres était orné des initiales «PJ» pour péril juif. La crise économique des années 1970 a entraîné en Grande-Bretagne une augmentation marquée des votes pour le Front national, et le parti qui lui a succédé, le BNP, ouvertement antisémite, rencontre actuellement beaucoup de succès au niveau local. La détresse et la peine causées par les terribles images d’enfants tués lors des combats israéliens contre le Hamas à Gaza ont autorisé les sentiments anti-israéliens à s’exprimer avec davantage de véhémence et de violence qu’ils ne l’avaient jamais été auparavant. Critiquer Israël n’est pas faire preuve d’antisémitisme. Mais tous les antisémites haïssent l’existence d’un Etat juif et, se cachant derrière des termes tels que l’anti-sionisme, laissent s’exprimer de manière de plus en plus vicieuse leur haine des juifs. En Italie, les rues de Milan sont barbouillées de slogans enjoignant aux Italiens de boycotter les produits juifs – écho au slogan nazi «Kauft Nicht Bei Juden». En Allemagne, les forums des émissions de radio résonnent d’accusations selon lesquelles les banquiers responsables de la crise économique actuelle sont juifs. Les démonstrations anti-juives se répandent à Berlin par le biais d’affiches proclamant «C’était une bonne idée d’utiliser du gaz» ou «Je suis antisémite et c’est bien». Ainsi, tous les juifs sont amenés à se sentir exclus des pays dans lesquels ils sont nés ou des sociétés dans lesquelles ils vivent. Publicité Du Cachemire au Gujarat, des musulmans ont été massacrés dans des parties très éloignées du monde au cours de ce siècle. En Irak et en Afghanistan, les soldats de l’OTAN sont accusés de brutalité, mais les hommes qui ont sur les mains le plus de sang musulman sont les idéologues islamistes. Or, il n’y a pas envers ceux qui ont perpétré ces attaques la même colère que celle qui s’exprime à l’égard d’Israël et des juifs. N’est-il pas raisonnable de supposer que la raison pour laquelle le monde entier est en colère contre Israël et non contre les autres régimes ou religions qui massacrent des musulmans est que les Israéliens sont juifs? Est-ce que la critique et la colère légitimes envers Israël autorisent la haine des juifs à devenir à nouveau acceptable? Ajoutez une crise économique mondiale au sujet de laquelle il est aisé de pointer du doigt les noms des escrocs et bankster qui se trouvent être juifs, et une nouvelle vague d’antisémitisme prend forme. Une conférence a réuni à Londres des parlementaires venus de toute l’Europe, dont la Suisse, et du monde pour discuter de ce qui peut être entrepris. Le conservateur Michael Gove a rejoint les ministres travaillistes Hazel Blears et Jim Murphy pour dire qu’il est temps pour les parlements du monde démocratique de lutter contre l’antisémitisme, spécialement contre les attaques des islamistes envers les jeunes juifs sur les campus des universités. Le pape étreint un négationniste, évêque de Winchester et de Cambridge; des slogans tels que «Hamas, Hamas, les juifs au gaz» sont psalmodiés à Amsterdam. Les juifs sont encore amenés à penser qu’ils ne sont pas des citoyens à part entière dans leur pays natal parce qu’ils refusent d’accorder au Hamas et au Hezbollah le droit d’user de la terreur envers les civils israéliens. Dans la mine, le canari sent encore une fois que sa vie est en danger. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/82456ef8-fed4-11dd-a1781f4726be2025|0 HRW dénonce l'interdiction du hidjab pour les enseignantes en Allemagne BERLIN - L'interdiction faite aux enseignantes musulmanes, dans la moitié des Länder allemands, de porter le foulard islamique devant leurs élèves, constitue une grave discrimination envers les femmes et envers l'islam, dénonce Human Rights Watch (HRW) dans un rapport paru jeudi. Ce type de législation "constitue une discrimination en matière de sexe et de religion, et viole les droits fondamentaux de ces femmes", affirme ce rapport réalisé notamment à partir d'une cinquantaine d'entretiens avec des avocats, des élus, des chercheurs, des associations ou des militants politiques, ainsi qu'avec 34 femmes musulmanes concernées par le problème. "Les lois en Allemagne ciblent clairement le foulard et obligent les femmes qui le portent à choisir entre leur emploi et leurs convictions religieuses", déplore encore l'organisation de défense des droits de l'Homme. Huit Länder (Etats régionaux) sur 16 se sont dotés depuis cinq ans de législations interdisant, au nom de la neutralité des pouvoirs publics, le port du foulard islamique aux enseignants et aux fonctionnaires, une question très sensible en Allemagne où vivent plus de trois millions de musulmans et la plus grande communauté turque hors de Turquie. La plupart des Länder ont cependant explicitement prévu de continuer à tolérer les signes religieux chrétiens ou juifs. Dénonçant des lois "injustes, illégitimes et inacceptables dans une société démocratique", HRW appelle les Etats régionaux concernés à les abroger. Selon l'organisation, l'interdiction de porter le "hidjab", sous peine de perdre son emploi, est tout aussi criticable que l'obligation faite aux femmes, dans "des pays comme l'Afghanistan, l'Arabie Saoudite et l'Iran", de porter des vêtements religieux. Cette règle, observe HRW, n'a rien d'un "concept abstrait" et a "des conséquences importantes sur la vie" des musulmanes concernées. Plusieurs des femmes interrogées par l'organisation témoignent ainsi de l'"humiliation" qu'elles ont subie le jour où elles ont dû se résoudre à ôter leur couvre-chef. "Je me suis soudainement sentie comme une étrangère en Allemagne, je ne pourrai jamais l'oublier", a ainsi témoigné une professeur de l'Ouest du pays, allemande "de souche" convertie à l'islam. "Quand j'y repense, J'en ai la nausée. On se sent humilié", raconte une autre. Le rapport s'inscrit en faux contre l'idée, souvent avancée par les opposants au foulard, selon laquelle proscrire le hidjab fait avancer l'émancipation des femmes. Au contraire, affirme HRW: celles qui renoncent à leur emploi pour pouvoir garder leur voile perdent leur indépendance financière, ce qui contribue "à une détérioriation de leur position sociale". "Tant que nous faisions le ménage dans les écoles, personne ne considérait le foulard comme un problème", a dit à HRW une des femmes interviewées. (©AFP / 26 février 2009 11h00) http://www.romandie.com/ats/news/090226100053.y30sle18.asp FRANCE/ARMENIE Tara Duncan, la sortcelière L.B. Mis en ligne le 06/02/2009 Considérée comme la petite sœur d’Harry Potter, Tara Duncan, jeune fille de son état, jouit également de certains pouvoirs dans un monde où vivent des sortceliers. A la veille de la sortie de "Brisingr", troisième tome attendu des aventures d’Eragon imaginées par le jeune Christopher Paolini et à l’heure où la série "Fascination" de Stephenie Meyer occupe la tête des ventes, tous genres confondus, Tara Duncan (XO éditions), avec une moyenne de 50.000 exemplaires vendus par volume, se fraye une belle place au box-office. L’on parle même de "tarradicts", lesquels sont heureux d’apprendre qu’un dessin animé sortira en octobre 2009. Considérée comme la petite sœur d’Harry Potter, Tara Duncan, jeune fille de son état, jouit également de certains pouvoirs dans un monde où vivent des sortceliers. Héritière d’un Empire, elle doit combattre Magister qui veut conquérir le monde. La fillette, désormais adolescente, vit dans AutreMonde, une planète magique, colorée, dangereuse, attirante, peuplée d’elfes, de vampyrs, de lutins, de gnomes, d’orcs, de trolls et de beaucoup d’humains, le tout arrosé de technologie magique, d’écrans de cristal et d’histoires d’amour. À l’aube du cinquième tome ("Dans le piège de Magister"), la jeune Tara, au caractère bien trempé, est décidée à ne pas se laisser faire. Et fait appel à ses dons d’espion. Bien qu’heureuse du succès rencontré aujourd’hui par sa série, Sophie Audouin-Mamikonian a d’abord dû essuyer un refus. Princesse arménienne, elle entame, dès 1987, sa série en dix volumes mais le premier tome est refusé par les éditeurs. Il faudra attendre que surgisse un certain Harry Potter pour que son livre soit publié. Et qualifié de plagiat. Avez-vous souffert de ces accusations ? Oui car j’ai présenté le premier tome en 1991 aux éditeurs. J’avais mis quatre ans pour l’écrire. Ils l’ont refusé, estimant qu’il était trop gros et que la magie ne marcherait pas. En fait, j’ai été précurseur. Je suis arrivée trop tôt. J’ai travaillé pendant dix-sept ans, c’est le travail de toute une vie. Alors quand Harry Potter est arrivé, c’était super énervant. J’ai renvoyé mon manuscrit aux éditeurs. Ceci dit, je suis en totale admiration devant les autres. Quand je lis un Agatha Christie, par exemple, je me dis que je ne ferai jamais aussi bien. Pourquoi avoir commencé à écrire un récit fantastique ? Lorsque ma première fille est née, je m’ennuyais beaucoup alors j’ai relu Shakespeare et c’est en relisant "Songe d’une nuit d’été" que je me suis demandé d’où venaient ces personnages et que j’ai créé Autremonde. Le prénom Tara, je l’ai donné en hommage à Scarlett O’Hara et à ma série préférée, "Chapeau melon et bottes de cuir", car c’est la première fois qu’une héroïne féminine bottait les fesses des méchants. Duncan, c’est en l’honneur d’Isadora Duncan qui a révolutionné la danse. Par ailleurs, je ne voulais pas d’un monde moyennageux mais d’un monde moderne avec des tapis volants, des téléphones portables en guise de boules de cristal Comment expliquer l'engouement des jeunes pour la littérature fantastique ? Parce qu’ils ne doivent pas la lire à l’école. La plupart des livres imposés aux jeunes lecteurs ont été écrits par des professeurs à l’écriture très convenue. Alors, quand je suis arrivée avec mes livres délirants et plein d’humour, cela leur a plu. Aux adultes aussi puisqu’ils représentent 30pc de mes lecteurs. http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=480106 GRECE Des manifestants arméniens contre la présence d’Ilham Aliyev en Grèce jeudi26 février 2009, par Stéphane/armenews Le président azéri Ilham Aliyev et sa délégation ont été accueillis par des manifestants arméniens alors qu’ils se rendaient devant la Chambre grecque du Commerce pour une réunion entre hommes d’affaires des deux pays en présence du président grec Carlos Papoulias et du Premier ministre Karamanlis. La communauté arménienne de Grèce a répondu à l’appel de l’Organisation de la Jeunesse de la Fédération Révolutionnaire Arménienne et s’est réuni une heure avant la réunion prévue par le président azéri. Avec des drapeaux tricolores arméniens et des drapeaux du Karabakh figurait une grande bannière indiquant « Aliyev, arrête ton agression. Le Nagorno Karabakh est déjà indépendant ». La foule a scandé « le Karabakh est arménien » quand Ilham Aliyev a quitté son véhicule. La sécurité azérie a été très agressive envers les manifestants et ont poussé les photographes arméniens. http://www.armenews.com/article.php3?id_article=49409 PAYS BAS Turkish Airlines sous le feu des critiques LEMONDE.FR avec AFP | 26.02.09 | 13h54 • Mis à jour le 26.02.09 | 14h30 Une semaine avant le crash qui a fait neuf morts, mercredi 25 février, la compagnie aérienne Turkish Airlines avait été accusée de "courir au désastre" en négligeant la maintenance de ses appareils, révèle CNN jeudi. L'Union de l'aviation civile turque a annoncé sur son site Internet le 18 février que Turkish Airlines "ignore les principes élémentaires de la sécurité aérienne, qui résident dans les services de maintenance de l'appareil". Le syndicat, qui représente douze mille employés de Turkish Airlines, est en conflit ouvert avec la direction de la compagnie et sa politique de réduction de la masse salariale. Turkish Airlines présente néanmoins un bilan honnorable en matière de sécurité. Selon son site Internet, la compagnie est arrivée en tête en 2007 d'un classement de vingt-sept entreprises de l'Association des compagnies aériennes européennes dans le domaine de la sécurité opérationnelle, définie en fonction de la ponctualité des vols et de l'absence de toute forme d'incident. Le dernier accident mortel sur un vol de THY avait fait soixante-quatorze morts en 2003 à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie. LA PRESSE TURQUE SCANDALISÉE Turkish Airlines et le gouvernement turc font par ailleurs l'objet de sévères critiques pour leur gestion de la crise. La compagnie publique et le ministère des transports sont principalement attaqués pour avoir annoncé hâtivement que les cent trente-quatre personnes à bord (cent vingt-sept passagers et sept membres d'équipages) avaient survécu à l'accident, alors que les secouristes néerlandais étaient encore en train d'examiner l'intérieur de l'appareil. Le quotidien populaire Vatan qualifie cette annonce prématuré de "scandale", tandis que le journal Aksam déplore qu'on ballotte les parents des occupants de l'appareil "de la fête à la torture". Le quotidien libéral Radikal reproche à THY et au gouvernement une gestion "amateuriste" de la situation d'urgence, et a accusé leurs cellules de crise d'avoir de fait provoqué une nouvelle "crise". http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/02/26/turkish-airlines-sous- le-feu-des-critiques_1160833_3214.html Les causes de l'accident d'avion n'ont pas été identifiées 26/02/2009 à 07h17 L'avion de ligne turc s'est écrasé mercredi en tentant de se poser sur l'aéroport d''Amsterdam. Neuf passagers sont morts et plus de 80 sont blessés dont six dans un état critique. Un avion de la Turkish Airlines s'est écrasé mercredi avec 134 personnes à bord en tentant de se poser sur l'aéroport d'Amsterdam, faisant neuf morts et plus de 80 blessés, dont six se trouvent dans un état critique. Les neufs cadavres avaient été retirés mercredi soir de l'épave, mais l'identification des victimes "va prendre du temps", ont prévenu les autorités néerlandaises. "Toutes les victimes, aussi bien les passagers que les membres de l'équipage, ont été retirées des décombres", a indiqué lors d'une conférence de presse Theo Weterings, le maire de la commune de Haarlemmermeer, où est situé l'aéroport. "Les nationalités des passagers sont surtout néerlandaises et turques, mais il y a aussi diverses autres nationalités", a ajouté M. Weterings. Selon les autorités turques, l'avion transportait 78 Turcs et 56 non Turcs. Parmi les blessés, six sont dans un état critique et 25 ont été grièvement blessés. Soixante-sept membres des familles des victimes sont arrivés mercredi vers 22H00 locales (21H00 GMT) à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, en provenance d'Istanbul, à bord d'un vol spécial de la compagnie turque. "Ils vont recevoir un soutien psychologique à l'aéroport et une assistance médicale si nécessaire", a indiqué une porte-parole de l'aéroport à la presse. Le commandant de la gendarmerie d'Amsterdam-Schiphol, Robert Veltman, a souligné que le nombre de victimes "est resté limité parce que l'avion n'a pas pris feu" et parce qu'il volait à basse altitude. "La chance de survie dans des accidents d'avion est proche de zéro. Et ceci est un miracle. Le fait que l'avion s'est écrasé sur un sol mou et qu'il n'y avait pas de feu (...) ont diminué le nombre de décès", a aussi affirmé le ministre turc des Transports Binali Yildirim. «L'appareil avait brusquement chuté» Le Boeing 737-800 de la Turkish Airlines, qui avait décollé d'Istanbul avec 127 passagers et 7 membres d'équipage, s'était écrasé mercredi à environ trois kilomètres de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, le cinquième aéroport d'Europe, à 10H31 locales. Des rescapés ont raconté que l'appareil avait brusquement chuté puis s'était écrasé sur un champ bordant une autoroute, où il s'est brisé en trois et a perdu ses réacteurs. La boîte noire de l'appareil a été retrouvée dès mercredi, mais l'enquête sur les causes de l'accident "peut prendre des jours" voire "des mois", selon les enquêteurs. Selon le témoignage d'un homme arrivé sur les lieux quelques minutes après l'accident, transmis par la télévision néerlandaise NOS, une quarantaine de passagers ont réussi à quitter l'avion peu après sa chute, par une ouverture au niveau des ailes de l'appareil disloqué. Mais de nombreux blessés étaient bloqués entre les sièges et appelaient à l'aide. Certains ont pu être libérés facilement, tandis que d'autres, notamment à l'arrière de l'avion, sont apparemment morts sur le coup. L'avant et l'arrière de l'avion étaient "un bain de sang. Les gens étaient bloqués entre les sièges", a expliqué un rescapé à la télévision. Environ 750 secouristes se sont affairés plusieurs heures autour de l'appareil pour évacuer des personnes sur des civières et des brancards. L'avion s'est écrasé à 500 mètres du début de la piste d'atterrissage de l'aéroport, et à proximité d'habitations. (Source AFP) http://www.liberation.fr/monde/0101321997-les-causes-de-l-accident-davion-n-ont-pas-ete-identifiees TURQUIE/USA/MOYEN-ORIENT Arrivée à Ankara de l'envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient George Mitchell, envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, est arrivé mercredi à Ankara pour des entretiens avec les officiels turcs. Mitchell sera reçu par le président de la République Abdullah Gul, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan. L'une des tâches essentielles de l'émissaire spécial est de consolider le cessez-le-feu consécutif au conflit qui a récemment embrasé Gaza pendant trois semaines, et de favoriser la voie de la paix. (ENV-CE) 25.02.2009 - 17:00:00 arkadaşıma gönder http://www.aa.com.tr/fr/haber/34/ TURQUIE/ COMMUNAUTE KURDE Ahmet Türk s’exprime en kurde lors d'une réunion du groupe parlementaire DTP mercredi 25 février 2009 Le 24 février 2009, lors de la réunion hebdomadaire du groupe parlementaire du DTP, le leader de ce dernier, Ahmet Türk (photo), s’est exprimé en partie en kurde. La chaîne de télévision publique (TRT-3), qui couvrait l’événement, a immédiatement interrompu sa retransmission et le président de la Grande Assemblée Nationale, Köksal Toptan, a jugé l’initiative du leader kurde contraire à la Constitution et à la législation sur les partis politiques. Ahmet Türk, quant à lui, a mis son geste en rapport avec la célébration du jour des langues maternelles par l’UNESCO (le 21 février), en insistant sur la richesse que constituait le multilinguisme pour la Turquie. Cet incident intervient alors même qu’une chaîne turque, TRT6 (cf. notre édition du 13 janvier 2006), émet en kurde depuis le début de l’année et que, dans la perspective des prochaines élections municipales, le premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, a tenu un meeting de l’AKP à Diyarbakır, le 21 février 2009, à l’occasion duquel il a même prononcé quelques mots en kurde ! Commentant ce contexte souvent mis en exergue pour défendre l’initiative d’Ahmet Türk, Köksal Toptan a estimé que la création de TRT6 et les mots en kurde de Recep Tayyip Erdoğan ne sauraient justifier une telle attitude. Selon lui, la tenue de propos en kurde au Parlement pose également un problème technique, car les rapporteurs de l’Assemblée, qui ne connaissent pas le kurde, ne peuvent faire leur travail de retranscription des prises de parole et des débats. À l’automne 2008, un autre incident passé inaperçu, avait déjà vu l’imprimerie de l’Assemblée refuser d’imprimer les cartes de vœux préparées par un député kurde dans les deux langues, à l’occasion du Şeker Bayramı (fête du sucre à la fin du Ramadan en Turquie), en prétextant qu’elles étaient en partie rédigées dans «une langue inconnue». Le geste d’Ahmet Türk relance une querelle qui dépasse largement ce problème technique (qui au demeurant pourrait être aisément résolu). En 1991, alors que le SHP (parti kémaliste de centre gauche ayant précédé la recréation du CHP en 1993) avait ouvert ses listes à des candidats kurdes pour leur permettre d’entrer au parlement, l’une d’entre eux, Leyla Zana, avait fait scandale en prononçant sa prestation de serment en kurde. On sait que cette affaire devait la conduire en prison pendant de longues années, après la levée de son immunité parlementaire. Certes, depuis 1993, l’usage du kurde en public n’est plus prohibé en Turquie et une chaîne de télévision publique en kurde vient même d’être acceptée. Toutefois, la création de chaînes de télévision privées en kurde est toujours interdite et des incidents réguliers se produisent, dès que l’usage de la langue kurde tend à prendre une dimension plus officielle. Ainsi, une polémique durable oppose les municipalités kurdes aux préfectures à propos de l’orthographe de la fête de « Newroz », une fête kurde devenue aussi fête turque depuis 2007 (cf. notre édition du 27 mars 2007), mais que les documents officiels turcs ne veulent connaître que sous le nom turc de « Nevruz ». Au-delà de ce passé conflictuel, l’initiative d’Ahmet Türk doit être rétablie dans le contexte politique immédiat des élections municipales qui doivent se tenir le 29 mars prochain. On sait que l’AKP a fait de sa progression dans le sud-est (et en particulier de la conquête de Diyarbakır, le bastionsymbole du DTP) l’un des objectifs de sa campagne électorale pour les prochaines municipales. Dans cette perspective, il a multiplié les gestes en direction des Kurdes : annonce de mesures économiques d’envergure, création d’une chaîne publique en kurde… Dès lors, depuis plusieurs mois, le DTP saisit toutes les opportunités qui lui sont offertes pour contrer cette offensive du parti majoritaire. Au début du mois de novembre 2008, lors de sa visite dans les provinces kurdes, Recep Tayyip Erdoğan avait été très mal reçu. Le parti kurde avait été à l’initiative de manifestations importantes qui avaient provoqué la colère du premier ministre et l’avait amené à déclarer que ceux qui rejetait « un seul drapeau et une seule nation étaient libres de repartir où bon leur semblait. » ; des propos qu’Ahmet Türk avait alors qualifié de « fascistes » et que même Devlet Bahçeli, le leader nationaliste du MHP avait trouvé choquants. Depuis, Recep Tayyip Erdoğan a récusé ce dérapage verbal, en adoptant à nouveau un profil beaucoup plus conciliant. Alors que le soutien apporté par le premier ministre turc aux Palestiniens, lors de l’offensive de Gaza, a été plutôt bien perçu en pays kurde où son récent voyage s’est mieux déroulé que le précédent, l’initiative d’Ahmet Türk de s’exprimer en kurde, lors de la session hebdomadaire de son groupe parlementaire, apparaît comme une nouvelle contre-offensive du DTP. Il s’agit de mettre le leader de l’AKP au pied du mur en pointant du doigt les contradictions de son approche de la question kurde. Le geste n’est pas dépourvu d’habileté politique. Puisque le chef du gouvernement, après avoir lancé une télé publique en kurde, n’hésite pas à parler luimême le kurde dans ses meetings, pourquoi le leader du DTP devrait-il renoncer à le faire ? L’idée est de montrer qu’en dépit des avancées qu’il a consenties récemment, l’AKP ne va pas jusqu’au bout d’une reconnaissance du fait kurde et que sa démarche est purement électoraliste. Ce sont bien sûr les électeurs kurdes de Turquie qui arbitreront cette confrontation entre le DTP et l’AKP, qui apparaît comme l’un des premiers enjeux des prochaines municipales. JM Publié par OVIPOT http://ovipot.blogspot.com/2009/02/ahmet-turk-sexprime-en-kurde-lorsdune.html Revue de Presse allemande de la Deutsche Welle Revue de Presse | 26.02.2009 Direction la Turquie enfin, où un député a défié la loi en prononçant un discours en kurde au parlement. Un acte qui a provoqué la controverse. La Tageszeitung observe toutefois que l'émancipation de la langueindoeuropéenne est en marche dans le pays. Depuis janvier, la télévision nationale a lancé une chaine qui diffuse en kurde 24 heures sur 24. Le Premier ministre, Recept Tayyip Erdogan, en pleine campagne, prononce toujours quelques phrases en kurde dans les régions concernées. Et les chanteurs kurdes passent régulièrement à la télévision. http://www.dw-world.de/dw/article/0,,4058337,00.html ARMENIE Presse arménienne : Revue du 25 février 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 25 février 2009. Revue de la presse arménienne du 25 février Affaires intérieures Sans surprise, l’Assemblée nationale a prolongé jusqu’au 15 septembre le mandat de la Commission parlementaire ad hoc chargée d’élucider les événements du 1er mars 2008. Les élus ont par ailleurs continué à débattre des modifications des articles 300 et 225 du Code pénal. Comme l’a remarqué le président du groupe de travail, David Haroutiounian, suite à l’adoption de ces changements, le procureur général sera obligé de reformuler son accusation vis-à-vis de l’affaire du « Groupe des 7 », puisque, ces changements auront un effet rétroactif (en vertu de la constitution arménienne les modifications de la loi qui suppriment la peine ont un effet rétrospectif). / Azg, Hayots Achkhar Azg et Haykakan Jamanak rendent compte du rapport sur « la violation des droits des journalistes et des médias en Arménie en 2008 » rendu public par le comité de protection de la liberté d’expression. Le rapport constate que la liberté de la presse en Arménie a régressé en 2008 au niveau le plus bas observé depuis l’indépendance. L’année écoulée a été sans précédent non seulement en termes de nombre des violations des droits des journalistes, mais aussi compte tenu de l’imposition d’une censure sur les médias. Comme preuve de censure, le rapport cite l’état d’urgence de 20 jours déclaré par Robert Kotcharian, qui a imposé la fermeture temporaire des organes de l’opposition. Comme preuve de censure implicite, le rapport cite aussi les modifications de la loi sur la « télévision et la radio » adoptées en septembre dernier qui gèlent jusqu’en juin 2010 tout appel d’offres pour l’attribution de licence pour des fréquences radios et de télévision. « Chaque fois que la situation politique dans le pays s’intensifie, les attaques sur les médias deviennent plus fréquentes », constate le rapport qui dresse des parallèles avec l’année 2003 qui été également une année électorale en Arménie. Les auteurs du rapport présentent des statistiques : en 2003 7 journalistes ont été victimes de violence physique, 18 en 2008. En 2003 le nombre des cas de pressions ouvertes sur les médias était de 13, 16 en 2008. Si en 2003 le droit des journalistes à avoir accès à l’information a été violé 5 fois, en 2008 ce chiffre a été 14. Haykakan Jamanak fait état de la rencontre des représentants du Congrès national arménien avec l’Ambassadrice des Etats-Unis en Arménie, Marie Yovanovitch, pour discuter de la situation politique intérieure. Selon Jamanak et Aravot, le 27 février la Commission de régulation des services publics débattra les nouveaux tarifs pour l’électricité, l’eau et le gaz qui seront appliqués à partir du 1er avril. Les quotidiens prédisent une augmentation du prix de l’électricité de 20% : le nouveau tarif de jour sera 30 drams pour 1kw (25 aujourd’hui) et le tarif de nuit, 20 drams (15 drams aujourd’hui). Affaires régionales Arminfo fait état d’une nouvelle violation de la trêve par la partie azerbaïdjanaise dans la nuit et au cours de la journée du 24 février en direction des villages frontaliers du HK. Hayots Achkhar indique qu’au cours de la semaine écoulée environ 50 cas de violation du cessez-le-feu par les forces armées azerbaïdjanaises ont été constatés. Selon Hayots Achkhar, un groupe de ressortissants arméniens a été agressé par des nationalistes russes dans la ville de Novossibirsk. On ne déplore pas de mort. Azg déplore à la « une » un nouveau cas de vandalisme perpétré à l’encontre d’un cimetière arménien en Turquie. Arménie-Géorgie Azg et Hayastani Hanrapetoutioun évoquent la visite du Président de l’AN géorgien à Erevan, David Bakhradzé qui, le premier jour de sa visite officielle, est intervenu devant les élus arméniens. Il a notamment évoqué les problèmes encore non-résolus entre les deux Etats, qui est un phénomène normal, à ses yeux, dans les relations entre deux pays voisins, tout en espérant qu’en dépit des tentatives de certaines forces d’utiliser ces problèmes afin d’embrouiller les relations arménogéorgiennes, les deux pays sauront résoudre tous les différends par le biais d’un dialogue constructif. Rédaction: Merie Hakobian http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090225.pdf ARMENIE/EGYPTE Pourparlers égypto-arméniens concernant les moyens de consolider les relations bilatérales Mardi 24 Février 2009 L'ambassadeur d'Arménie en Egypte a déclaré que le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, devrait transmettre un message au président Moubarak de la part de son homologue arménien, Serge Sarkissian. Le diplomate arménien a indiqué que M. Nalbandian devrait transmettre le message lors de sa visite ce lundi au Caire, première étape de sa tournée dans la région du Proche-Orient. Dans le message, le président arménien fait l'éloge du rôle vital joué par l'Egypte et le président Moubarak en faveur de la cause palestinienne et la crise de Gaza. Selon le diplomate arménien, M. Sarkissian a adressé, dans son message, une invitation officielle au président Moubarak pour se rendre en Arménie afin de l'informer de la vision de son pays sur les questions du ProcheOrient et les relations de son Etat avec les pays voisins comme l'Iran et la Turquie. Le chef de la diplomatie arménienne doit également rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit pour examiner les questions d'ordre international et bilatéral d'intérêt commun. Un accord sera conclu entre les ministres des Affaires étrangères de deux pays afin de supprimer les visas de voyage entre les deux pays soit au niveau diplomatique ou les citoyens ordinaires. http://www.sis.gov.eg/Fr/EgyptOnline/Politics/000003/020100000000000 0002792.htm ARMENIE/LIBAN Beyrouth et Erevan veulent renforcer leurs relations bilatérales 26/02/2009 Le ministre arménien des Affaires étrangères, Édouard Nalbandian, en visite au Liban, a été reçu hier au palais de Baabda par le président de la République, Michel Sleiman. M. Nalbandian a appelé le chef de l'État à se rendre en Arménie, rappelant que la dernière visite d'un président libanais à Erevan remonte à huit ans. Les deux hommes ont mis l'accent sur la nécessité de dynamiser ces relations, à travers les accords conclus entre les deux pays, et à réactiver le conseil supérieur conjoint. De son côté, M. Sleiman a mis en évidence l'importance des relations entre le Liban et l'Arménie. Le chef de la diplomatie arménienne s'est par ailleurs entretenu une heure durant, au palais Bustros, avec son homologue libanais, Faouzi Salloukh, qui a, lui aussi, mis en relief « les relations bien enracinées dans l'histoire », qui unissent le Liban à l'Arménie. La coordination bilatérale a également été au cœur de l'entretien et les deux se sont mis d'accord sur une série de recommandations, concernant notamment l'application des accords bilatéraux déjà conclus et l'élaboration de nouveaux accords, dans l'objectif de consolider les relations politiques, économiques, culturelles et sociales entre les deux pays ; l'encouragement des investissements réciproques dans les deux pays par le biais des hommes d'affaires libanais et arméniens ; ou encore la dynamisation de la commission conjointe économique, dont la prochaine réunion devrait en principe se tenir au Liban. Les deux hommes se sont également entendus sur la nécessité d'intensifier leurs contacts politiques et de tirer profit des liens humanitaires et sociaux entre les deux pays pour jeter les bases de relations culturelles représentatives de l'interaction qui existe entre les deux peuples, surtout dans le domaine artistique. Pour sa part, M. Nalbandian a exprimé sa joie d'être de retour au Liban, pays pour lequel il a affirmé avoir des « sentiments très particuliers ». Il a indiqué, dans ce cadre, que ses proches vivent au Liban et qu'il entretient avec eux des rapports très étroits. Le chef de la diplomatie arménienne a en outre mis en relief la profondeur de la relation historique qui unit le Liban et l'Arménie, soulignant sa détermination à développer cette relation dans tous les domaines et à tous les niveaux, notamment sur le plan économique et culturel. Il a enfin invité M. Salloukh à se rendre en Arménie. Signalons que M. Nalbandian a également été reçu, tour à tour, par le président de la Chambre, Nabih Berry, puis le Premier ministre, Fouad Siniora. http://www.lorientlejour.com/article/609997/Beyrouth_et_Erevan_veulent _renforcer_leurs_relations_bilat%C3%A9rales.html MONDE RUSSE Presse russe: revue du 24 Février 2009 Revue de la presse russe du 24 février 17:35 | 24/ 02/ 2009 MOSCOU, RIA Novosti RBC Daily Tbilissi brandit l'Afghanistan pour séduire l'OTAN Malgré l'échec de son adhésion formelle à l'OTAN, Tbilissi tente toutefois de conforter ses positions au sein de l'Alliance en qualité de maillon de transit vers l'Afghanistan, lit-on mardi dans le quotidien RBC Daily. Les experts doutent cependant des perspectives d'un corridor géorgien et indiquent que l'OTAN ne possède toujours aucune alternative à l'itinéraire russe vers ce "point chaud". Selon le ministre géorgien de la Défense David Sikharoulidze, il ne s'agit aucunement de créer en Géorgie une base militaire américaine: Tbilissi est prêt à ouvrir son espace aérien aux avions otaniens se dirigeant vers l'Afghanistan. En outre, l'espace aérien de la Géorgie ne revêtira d'importance pour les opérations de l'Alliance en Afghanistan que dans le cas où les Etats-Unis et la Turquie se mettent d'accord sur la création à Trabzon d'une base d'appui. Celle-ci est vouée à remplacer le site de Manas, que les Américains devront quitter conformément à une décision du parlement kirghiz. Les analystes russes considèrent cette évolution comme une grande victoire diplomatique de Moscou. "Une base américaine à Trabzon est bien préférable à une base en Ouzbékistan ou à l'aéroport d'Almaty sur lequel les Etats-Unis ont également négocié avec le Kazakhstan", a déclaré à RBC Daily Vladimir Evseïev, expert du Centre de sécurité internationale de l'Académie des sciences de Russie. Washington n'est parvenu à persuader aucune république de l'ex-URSS d'héberger une base américaine sur son territoire, a-t-il constaté, les liens avec Moscou s'étant avérés plus importants aux yeux des pays d'Asie centrale. De plus, M. Evseïev doute de l'efficacité d'un corridor de transit via Trabzon et la Géorgie. "Bien que la Turquie soit membre de l'OTAN, elle a récemment commencé à apprécier les charmes d'une politique indépendante", a-t-il fait remarquer. "Il est très probable qu'Ankara impose à Washington des conditions strictes d'utilisation de la future base". La Turquie n'aura en outre aucune envie de se brouiller avec l'Iran, dont l'espace aérien sera traversé par les avions de Trabzon. Le beau geste des autorités géorgiennes pourrait aussi rester lettre morte. Les Américains ne possèdent aucune alternative au transit via la Russie et les pays d'Asie centrale, d'autant plus que le Tadjikistan et l'Ouzbékistan ont déjà donné leur feu vert au transport de fret américain non militaire vers l'Afghanistan via leur territoire. Kommersant Moscou propose une alternative à la Charte de l'énergie La Russie est disposée à élaborer un nouvel accord sur la coopération énergétique avec l'Union européenne en remplacement de la Charte de l'énergie, qui ne lui convient pas, lit-on mardi dans le quotidien Kommersant. Après avoir admis que la Russie ne ratifierait jamais la charte, Bruxelles s'est mis d'accord avec Moscou il y a deux semaines sur les conditions d'un compromis éventuel. La Russie a donc proposé de créer un nouvel accord énergétique que la Commission européenne à jugé acceptable sous réserve que soient maintenus tous les points principaux de la charte. C'est le vice-président de la Douma et un des lobbyistes gaziers les plus puissants Valeri Iazev, que la partie russe a chargé de la création d'un forum énergétique euro-asiatique. Selon lui, le nouvel projet devrait réunir les acteurs des marchés gazier, pétrolier, houiller et électrique. Le secteur gazier pourrait être représenté par Gazprom et des compagnies nationales gazières du Turkménistan, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan et d'autres pays, le transit par Naftogaz d'Ukraine, Beltransgaz, Europolgaz etc., et les consommateurs par E.ON Ruhrgas, OMV, ENI, Total et GDF Suez. Une source bien informée a indiqué qu'E.ON Ruhrgaz avait déjà apprécié favorablement cette idée. Le groupe des fondateurs pourrait être forme d'ici la mi-mai, alors que l'assemblée constitutive du forum devrait se dérouler d'ici la mi-juillet. Des sources du Kommersant à Bruxelles estiment que le délai de M. Iazev incommodera l'UE: les élections au Parlement européen auront lieu justement en juin et se solderont par la formation d'une nouvelle Commission européenne. C'est pourquoi toutes les négociations avec la Russie, même les discussions des questions cruciales, seront suspendues pour tout l'été. Le milieu gazier russe ne nie pas que ce nouveau forum doit accélérer la réalisation de tels projets internationaux de Gazprom que le Nord Stream, le South Stream, Chtokman et d'autres. Les experts font remarquer qu'une nouvelle organisation destinée à examiner les questions de la sécurité énergétique pourrait en fait être utile, mais sa réalisation se heurtera à de grandes difficultés. "Les initiatives de la Russie suscitent souvent les soupçons de l'Europe et même la jalousie de certains pays", estime Valeri Nesterov de Troïka dialog. "Le niveau de contradictions sur des questions énergétiques a atteint sa limite". Kommersant Défense: l'armée russe se dotera de drones israéliens Le ministère russe de la Défense envisage d'acheter des drones à l'étranger, a déclaré dimanche le chef de l'Etat-major général de l'armée russe Nikolaï Makarov, lit-on mardi dans le quotidien Kommersant. Les experts sont certains qu'il s'agit d'appareils israéliens. Selon le Kommersant, Israël a accueilli à la fin de novembre une délégation du ministère russe de la Défense, dirigée par le chef de l'armement des Forces armées russes et vice-ministre de la Défense, général Vladimir Popovkine. Les parties ont négocié l'achat des drones israéliens. Le premier vice-président de la Commission militaire et industrielle Vladislav Poutiline avait confirmé fin décembre la possibilité d'un accord sur l'acquisition d'appareils sans pilote avec Israël. Ayant annoncé l'achat, le chef de l'Etat-major n'a pas dévoilé le nom du producteur en soulignant qu'il s'agissait d'un lot très limité d'appareils. "L'accent sera toutefois mis sur l'achat d'avions sans pilote russes", a souligné Nikolaï Makarov. "Il n'existe en fait dans ce domaine que deux monopolistes réels: Israël et les Etats-Unis, mais on exclut ce dernier pays pour des raisons évidentes", explique l'expert militaire Vladimir Chtcherbakov. Pourtant, l'acquisition de quelques appareils n'est pas, selon lui, en mesure de rétablir la situation: l'armée russe a besoin de 50-100 drones et d'au moins 10 systèmes de guidage. Le parc de drones russe est plus qu'obsolète: les concepts des bureaux d'études Toupolev et Iakovlev datent des années 1970-80. Aujourd'hui, quelques dizaines de compagnies et entreprises travaillent au développement d'appareils sans pilote, mais leurs efforts n'ont toujours apporté aucun résultat significatif. Le ministère de la Défense et le Service de protection des frontières ont testé en 2008 des drones russes: presque aucun appareil n'a satisfait aux exigences. De plus, une source au sein du complexe militaro-industriel a indiqué que le Ministère de la Défense a octroyé depuis 1991 plus de 100 millions de dollars aux compagnies russes pour la recherche et le développement dans le domaine de l'aviation sans pilote. "Les militaires sont actuellement incapables d'assigner à l'industrie la tâche de concevoir des drones", indique le président du Groupe aéronautique unifié (OAK) Alexeï Fedorov. Selon lui, le problème s'explique par le manque d'expérience pratique d'utilisation des drones. C'est pourquoi le ministère se dépêche "en misant sur des drones israéliens", fait remarquer le rédacteur en chef du site UAV.ru Denis Fedoutinov. Ces articles sont tirés de la presse et n'ont rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti. http://fr.rian.ru/analysis/20090224/120277789.html ARTICLES EN ANGLAIS Armenians May Benefit from Pres. Obama Befriending Turkey By Harut Sassounian Publisher, The California Courier Turkey’s two top leaders were elated that Pres. Obama called them last week. Pres. Gul and Prime Minister Erdogan used glowing terms to describe their talks with the President of the United States. At a time when Turkey is facing a series of political setbacks -antagonizing Israel and American Jews by siding with Hamas in the Gaza conflict; failing in its self-appointed mediating role between Syria and Israel; and prompting Cyprus to threaten to veto Turkey’s application for European Union membership due to its continued occupation of Northern Cyprus -- Gul and Erdogan are desperately trying to exploit every opportunity to prop up their country’s image and gain support from their constituency at home before next month’s crucial local elections. The newspaper Sabah headlined its article on Pres. Obama’s Feb. 16 phone calls as “Double Praise for Ankara.” It claimed that the U.S. President told Gul: “We appreciate the leadership displayed by Turkey in the region. You are putting forth important efforts in Afghanistan and the Caucasus.” Obama then reportedly told Erdogan: “I want to state that your personal leadership is vital in the Middle East peace process.” Moreover, Sabah reported that during the “25-30 minute” conversation, the two presidents discussed Afghanistan, Pakistan, the Caucasus, the Middle East and the European Union. Pres. Obama “emphasized the importance of Turkey’s strategic cooperation” and stated: “America will always approach Turkey’s concerns with understanding.” In response, Obama allegedly expressed the hope that his administration would “collaborate with Turkey in numerous issues, including achieving peace in the Middle East, bringing an end to the PKK terrorist organization, as well as relations with Armenia.” According to the Anadolu news agency, Erdogan “highlighted Turkey’s sensitivities regarding Armenia and the Middle East, expressing the importance of fair and impartial stance of the United States to secure that the relations between the two countries were not damaged.” The Hurriyet newspaper provided additional details of the phone calls by reporting that “the issue of the 1915 incidents was high on the agenda of Obama-Erdogan discussion.” Gul supposedly told Obama that an Armenian Genocide resolution “should not be put before Congress.” Erdogan was quoted as saying: “America’s fair and impartial approach is important in order to prevent any damage to bilateral relations.” According to Hurriyet, “the U.S. president welcomed the recently restored dialogue between Turkey and Armenia, signaling that under the existing circumstances he would refrain from taking any steps that would harm these efforts.” There are two serious problems with the foregoing Turkish reports: 1. Given the Turkish leaders’ self-interest in making exaggerated claims, coupled with the tendency of the Turkish media to publish rumors, no one knows if the reports of what was discussed during these phone calls are accurate. Such suspicions are validated by the fact that the White House, in its official announcement, did not make any reference to Armenia or the Armenian Genocide. 2. The Turkish leaders probably misjudged Pres. Obama’s intent in making these phone calls as well the implications of his words. During his long presidential campaign, Pres. Obama repeatedly spoke about bringing a new approach to both domestic and foreign policy. Rather than threats or harsh language, Pres. Obama prefers to use polite and respectful words to win over foreign heads of state. The new American president’s approach is to find common ground with Democrats and Republicans at home, as well as friends and foes overseas! After reading the self-serving Turkish reports, most Armenians were displeased as they too misjudged Pres. Obama’s intent in making these phone calls. In my opinion, cordial or even friendly relations with the leaders of Turkey do not in any way detract from Pres. Obama’s sympathy towards Armenians or his commitment to affirm the Armenian Genocide. On the contrary, having a warm personal relationship with Turkish leaders would make it easier for Pres. Obama to use gentle persuasion when necessary. He could explain to them that commemorative congressional resolutions were adopted in 1975 and 1984 and a presidential statement was issued by Pres. Reagan without harming U.S.-Turkish relations. Consequently, acknowledging a genocide that took place almost a century ago should not detract from current friendly ties between the two countries.. Indeed, opposing such an action is neither necessary nor wise! Garen Yegparian Advances to the Run-Off Published: Wednesday February 25, 2009 BURBANK--On April 14, Garen Yegparian hopes to finish in the top 3 out of 6 candidates vying for three seats on the Burbank City Council. On February 24, with nearly 2,000 votes, Yegparian finished in the top half of a crowded and competitive field, clearing the way for a spirited campaign over the next 6 weeks. “This is the best any Armenian-American council candidate has ever done in Burbank,” Yegparian said to a celebratory crowd of 117 people at Armenian-owned Fantasia Bar & Billiards Hall in Beautiful Downtown Burbank. “My donors, supporters, volunteers and strategists made this possible,” Yegparian said. “Now we must not miss a beat and forge full-speed-ahead toward April 14.” Yegparian has been an active force in Burbank over the past 15 years, serving on more appointed boards and commissions than any other candidate. The Ivy-league educated Los Angeles City employee, is currently the Chairman of the Burbank Park & Recreation Committee. Additionally, Yegparian received endorsements from Assemblyman Paul Krekorian, Burbank School Board President Larry Applebaum, former Burbank Mayor Todd Campbell, the Sierra Club, the National Organization for Women and the Armenian National Committee Political Action Committee (ANC-PAC). If you would like to help on the campaign or contribute, call: (818) 5633918 or visit www.GarenforCouncil.org. Wednesday, February 25, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=39952_2/25/2009_1#A MC=Open&ASBSC=Closed Russian Rail Company to Invest $78 Million in Armenia Published: Wednesday February 25, 2009 YEREVAN (Combined Sources)--The Russian-owned South Caucasian Railway Company will invest some $78 million in 2009 to restore and develop Armenia's aging soviet-era railroad infrastructure, the company's director general said on Wednesday. “It should be said that 2009 is a very important year for speeding up paces, restoring infrastructure and upgrade planning and securityproviding nature of our economy. It is very important to improve quality of services up to the level out society, state and consumer expect,” Shevket Shaydullin told reporters at the Novosti International Press Center. The Russian railways company has been operating Armenia's railroad infrastructure since February of last year, when it won a tender for the exclusive right to manage Armenia's network for at least 30 years. “We have a task to restore all the Armenian railway directions,” Shaydullin said. He said the company is currently studying the feasibility of restoring the Kars-Gyumri railway connecting Armenia and Turkey, closed since 1993 when Turkey blockaded Armenia. Earlier last year, Armenia's Transport and Communication Minister said the Russian company expected Armenia to have renewed rail communication with Turkey and Azerbaijan in 2009 and 2010 respectively. The construction of an Iran-Armenia railroad is also under consideration by the company, Shaydullin, noting that the project is a “very important and right program” for Armenia as the two countries are currently only linked by one highway. The Construction of an Iran-Armenia railroad is “being discussed on the governmental level and is important for the Armenian and Russian economies,” he said, adding that both governments have positively assessed the need to build the rail link. “There is a problem in the issue of participants of construction of the railroad. I think the issue will be settled in the nearest future.” Wednesday, February 25, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=39951_2/25/2009_1#A MC=Open&ASBSC=Closed Sarkisian Seeks Boost in Economic Ties with Georgia Published: Wednesday February 25, 2009 YEREVAN (ArmRadio)--President Serzh Sarkisian met Wednesday with the Speaker of Georgia's Parliament for talks on the deepening of economic and political ties between the two countries. Parliament Speaker David Bakradze's meeting with Sarkisian came at the end of his two day visit to Yerevan. He held similar talks with Prime Minister Tigran Sargsyan Tuesday. Bakradze also delivered a speech to the Armenian National Assembly on Tuesday and laid a wreath at the Dzidzernagapert Genocide Memorial. Sarkisian underscored the importance of cooperation between the neighboring countries, noting that such visits “greatly contribute to the further deepening of “the historic and close ties of friendship between the Armenian and Georgian peoples.” The two discussed Sarkisian's visit to Georgia last September, where he signed a series of agreements aimed at developing transport links and economic relations between the two countries. One of the agreements outlined a project to set up a consortium to attract funds for the construction of a new transit highway through the Goderdzi Pass in the Adjaran Autonomous Republic. The road, when constructed, will reduce by half the traveling time from Armenia to the Black Sea region. The accomplishment of this program will enhance the further development of Armenian-Georgian economic relations, both said. Both also stressed that there are no problems between Armenia and Georgia that cannot be solved through joint discussions and dialogue, stressing also that a balanced approach to these problems is needed on both sides. Neither specified what these problems were. Ways to cooperate within the framework of the EU Eastern Partnership program and the two countries handling of the global economic crisis were also on the agenda of their talks. Bakradze's visit to Armenia comes amid a period of heightened tension in Georgia, as the authorities in Tbilisi continue to clamp down on the country's Armenian minority. But His speech to Armenia's parliament, avoided any talk of the worsening socioeconomic conditions facing Georgia's predominantly Armenian region of Javakhk. Relations between the two countries have, as a result, been uneasy as of late with the Tbilisi brushing aside Yerevan's concerns regarding the plight of Georgia's historic Armenian community. Last fall Armenian Prime Minister Tigran Sargsyan was forced to intervene when Georgian authorities were bulldozing the Norashen Armenian church in Tbilisi. Norashen, a 5th century Armenian Church, has long been the target of a wide reaching campaign by the Georgian Orthodox Church to take over Armenian Church holdings. In January Georgian Interior Ministry forces ambushed and arrested two Javakhk activists and charged them with organizing illegal militant groups and spying. The issue has yet to be resolved and both men are still in prison. Wednesday, February 25, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=39953_2/25/2009_1#A MC=Open&ASBSC=Closed LA City Controller Endorses Michael Amerian for City Attorney Published: Wednesday February 25, 2009 LOS ANGELES--City attorney candidate Michael Amerian won a valuable endorsement Monday from outgoing City Controller Laura Chick, who called him the most independent candidate in the race. "He is not a City Hall insider," Chick said of Amerian, a 34-year-old deputy city attorney who was assigned last year to the department's gang unit. "Michael has been hard at work in our streets and neighborhoods fighting against gangs, domestic violence and other crimes that threaten the quality of our daily lives. "I know his values and his principles, his ethics and his integrity -- he's not owned by anyone now, and he's not going to be owned by anyone," Chick said. Amerian's opponent Jack Weiss, a Westside councilman, has been endorsed by Mayor Antonio Villaraigosa and Los Angeles Police Chief Bill Bratton. Another rival, private attorney Carmen Trutanich, won endorsements from Los Angeles County Dist. Atty. Steve Cooley and Sheriff Lee Baca, who also endorsed Weiss. Wednesday, February 25, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=39956_2/25/2009_1#A MC=Open&ASBSC=Closed US Special Envoy Meets with Turkish President Published: Wednesday February 25, 2009 ANKARA (AP)--Turkish news agencies are reporting that U.S. Middle East special envoy George Mitchell has met with the president of Turkey as part of his quest for peace in the region. No official account of the Wednesday meeting with President Abdullah Gul is expected. Turkey, along with Egypt and France, has been trying to broker a permanent truce between Israel and Hamas following a shaky cease-fire. Mitchell is making his second tour of the region as U.S. President Barack Obama's special envoy. His visit to Turkey last month had been postponed, the reason for which had not been disclosed. Wednesday, February 25, 2009 http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=39955_2/25/2009_1#A MC=Open&ASBSC=Closed SITE DU COLLECTIF VAN Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Tous les articles de la presse française sont mis en ligne dans la Rubrique News (bandeau clignotant : "Toutes les News : cliquez ici pour accéder à la Revue de Presse". http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=4 Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 AGENDA TV, RADIO & CINEMA Agenda Media : Février Ven 27/2 belles Turquie. 16h25-17h25 France 5 Sam 28/2 Suis-moi... en Turquie. 09h10-09h39 Arte Franco a-t-il sauvé des Juifs ? 16h10-17h04 Histoire Long Way Down Du Kenya au Rwanda. 22h20-23h29 National Geographic France Long Way Down De Kigali au Malawi. 23h30-00h19 National Geographic France Dim 1/3 La grande librairie 09h50-10h55 France 5 Carnets de voyage Arménie. 10h30-11h24 Voyage La lettre cachée du soldat Döblin 17h05-17h59 Histoire Comme un juif en France De l'affaire Dreyfus à Vichy. 18h00-19h14 LCP Franco a-t-il sauvé des Juifs ? 22h05-22h59 Histoire Lun 2/3 La lettre cachée du soldat Döblin 00h40-01h34 Histoire Comme un juif en France De l'affaire Dreyfus à Vichy. 10h30-11h44 LCP Mar 3/3 La nouvelle Europe de Michael Palin De la Bulgarie à la Turquie. 16h15-17h15 Voyage Mer 4/3 Edith Stein 12h45-13h14 Histoire La lettre cachée du soldat Döblin 18h40-19h34 Histoire RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLES Agenda - Jean Reno à l'Avant-Première du film "Le Premier Cercle" Marseille accueillera jeudi 26 février 2009, l'Avant-Première du film produit par Alain Terzian "Le Premier Cercle" en présence de Jean Reno, des autres comédiens et du réalisateur Laurent Tuel. Les places sont vendues au profit de l'Ecole Bilingue Hamaskaïne de Marseille. Réservations avant le 23 Février. Avant-Première du film produit par Alain Terzian " le Premier Cercle " en présence de Jean Reno (dans le rôle de Milo Malakian) des comédiens et du réalisateur Laurent Tuel Places vendues au profit de l'Ecole Bilingue Hamaskaïne de Marseille Jeudi 26 Février à 19 h 30 au cinéma " Les 3 Palmes " La Valentine Lancement officiel de la section YP ( jeunes professionnels ) de l' UGAB Marseille Provence et du Concours des jeunes cinéastes 2009 Réservations avant le 23 Février : Maral : 06 19 22 36 13 ou Seta : 06 12 90 87 95 ( attention places limitées ) Ecole Hamaskaïne : 04 91 93 75 25 UGAB Marseille : 04 91 22 10 45 [email protected] Relations Presse : Richard Findykian 06 09 20 73 86 [email protected] Agenda - 27 Février: Gilbert Sinoué présente et dédicace son livre « Erevan » Gilbert Sinoué présente et dédicace son livre « Erevan » le Vendredi 27 Février Vendredi 27 février, à 20h30, à la Maison de la Culture Arménienne d’Alfortville, Gilbert Sinoué présentera et dédicacera son livre « Erevan » dans le cadre d’une conférence organisée conjointement par la MCA d’Alfortville et Ayp Fm. Entrée libre et cocktail à l’issue de la vente/dédicace du livre. MCA, 9 rue de Madrid, Alfortville. Gibert Sinoué a été reçu par Ayp Fm dans le cadre de ses émissions « Au Fil des Pages » du 31 janvier 2009 et « Arts et regard » du 13 février 2009. Ces émissions sont disponibles en accédant aux « archives » du site Internet d’Ayp Fm. http://www.radio-aypfm.web-isi.net/ Agenda - Conférence/Débat : Élections présidentielles et État de la société civile en Arménie CONFERENCE-DEBAT Elections présidentielles et Etat de la société civile en Arménie Un an après les événements tragiques qui ont suivis les dernières élections présidentielles en Arménie, nous vous invitons à une conférencedébat (comprenant la projection d'un film documentaire sur les événements du 1er mars 2008). Dans l'ombre des tourments et des crises internationaux récents, les rivalités politiques de la République d'Arménie ont été écartées par des médias occidentaux. Néanmoins, il est important de continuer à suivre de près ce moment fragile pour la création de l'état de droit en Arménie, car tout espoir d'avoir une société juste et véritablement prospère peut en dépendre. La conférence aura lieu le dimanche 1er mars 2009, de 13h30 à 16h00, à l'adresse suivante: Maison des Solidarités et des Associations, 10-18, rue des Terres au Curé, 75013 Paris. Pour confirmer votre participation et pour tout renseignement : [email protected] ou [email protected] L'entrée est libre. Comité de Soutien à la Démocratie en Arménie Parti Social-Démocrate Hentchakian Solidarité Franco-Arménienne Collectif Démocratie pour l'Arménie Comité Européen de Défense des Prisonniers Politiques en Arménie Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la défense de la langue arménienne. Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne organise 1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009 Stage de 50 heures, le samedi matin de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu) Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire l’arménien. L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa METHODE AUDIOVISUELLE 2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre 12h et 15 h à Paris. Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau. 3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN OCCIDENTAL POUR LES NON – ARMENOPHONES Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi 3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio : 99 Euros (frais d’expédition inclus). Pour tous ces cours et le manuel : RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51 Télécharger le pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181 Agenda - Exposition et soirée Rouben Melik à l'Haÿles-Roses "1921-2007 Rouben Melik, passeur d'horizon" Exposition du 28 févier au 22 mars 2009 mercredi, vendredi, samedi, dimanche de 14h à 18h Soirée Rouben Melik le 20 mars à 20h30, lectures et performances Adresse : Moulin de la Bièvre 73 avenue Larroumès 94240 l'Haÿ-les-Roses Entrée libre. Tél; 01 41 98 36 94 Autobus 187 depuis la Porte d'Orléans ou RER B, arrêt Bourg-la-Reine. Agenda - Exposition - Les Justes de France - Du 5 février au 15 mars Exposition - Les Justes de France - Du 5 février au 15 mars 2009 Exposition à la médiathèque José Cabanis, Toulouse L’exposition Les Justes de France, réalisée par le Mémorial de la Shoah en juin 2006, retrace, à travers de nombreuses photographies et documents d’archives le parcours et les actions de sauvetage de quelques 150 Justes. L’exposition donne au visiteur un aperçu de ces nombreux actes d’humanisme, dont beaucoup resteront inconnus, qui ont permis aux trois quarts des Juifs en France de survivre. Individuellement, collectivement, organisations chrétiennes et protestantes, hommes d’églises, passeurs isolés, fonctionnaires, jeunes, hommes, femmes, les Justes ont constitué une chaîne d’espoir sauvant des vies humaines. Lieu : médiathèque José Cabanis 1, allée Jacques Chaban Delmas Renseignements : tél. 05 62 27 40 00 http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc tion.do;jsessionid=3988E00DAEB25E086D001EEC0CD58C4D?type=1&ite mId=939 Agenda - "EREVAN-PARIS IXe", Roman témoignage de André Labidoire EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage d'André Ratch Labidoire, paru chez Editinter Editions, inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d'hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l'Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l'histoire. Le monde attend désormais leur repentance. "L'histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l'être une longue aventure née d'un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien, m'a raconté l'histoire de ce siècle telle qu'il l'avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Ratch Fetvadjian m'a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu'il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide arménien." (André Ratch Labidoire). =================== André Labidoire EREVAN-PARIS IXe Roman témoignage ISBN 978-2-35328-033-9 ; 2009 17,90 EUR Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur incorrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est désormais ruiné. Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le génocide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe jusqu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San Francisco, New York et enfin, à Paris. Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se succèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et introduisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore résonne avec force dans notre actualité. EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l’Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde attend désormais leur repentance. André Ratch LABIDOIRE a conduit une carrière de consultant dans les domaines de la communication sociale et politique. Il a effectué de nombreuses missions d’études à l’étranger et a été le témoin aux plus hauts niveaux d’évènements historiques qui ont marqué la fin du vingtième siècle. Erevan-Paris IXe associe à ses souvenirs d’enfance, l’histoire et le témoignage de son parrain, rescapé du génocide arménien de 1915. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien Pierre Lazareff, le grand journaliste, demanda un jour à Blaise Cendrars, le grand poète, s’il avait réellement voyagé dans le Transsibérien. Cendras lui répondit que l’important était qu’il nous l’avait fait prendre à tous. L’histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l’être une longue aventure née d’un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien appartenait à la famille du grand peintre Arshag Fetvadjian mort à Boston en 1947. Mais ils ne se sont jamais rencontrés. Mon parrain m’a raconté l’histoire de ce siècle telle qu’il l’avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Hélas, ce n’était pas le premier massacre perpétré contre son peuple. Après avoir échappé miraculeusement au massacre, il fut contraint par la Révolution russe de fuir vers l’est, ce qu’il a pu faire grâce à un Transsibérien bénéficiant de l’ex-territorialité convoyant des diplomates étrangers et quelques personnalités qui fuyaient Moscou et la révolution. Son obsession était de gagner la France, ce pays de la liberté et des droits de l’homme. Dans ce périple, il était accompagné par son frère aîné, Tigrane. C’est en l’écoutant et en regardant l’atlas souvent ouvert que j’appris la géographie et l’histoire politique de cette région. J’étais d’autant plus captivé par le récit de mon parrain que j’avais été bercé, si l’on peut dire, par la guerre, les bombardements, l’absence de mon père qui pendant cinq ans avait été prisonnier des nazis. Mon enfance fut aussi éclairée par le courage de ma mère, la tendresse de mon parrain et le dévouement de mes instituteurs. Ratch Fetvadjian m’a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu’il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide arménien. Erevan mai 2007 http://editinter.free.fr/labidoireandre.html Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation Séminaire d’enseignement et de recherche Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mémoire et réconciliation » soutenu par le CIERA Programme 2009 http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333 Le mercredi de 18h à 20h Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychanalyste). Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconciliation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; réparations, « repentances »...). Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notamment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisciplinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psychiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles, devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des « violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie. À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la question des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-culturelles/sociétales de la réconciliation. Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude. Programme des séances du séminaire 4 mars 2009 — Annette Wieviorka (UMR IRICE) Cambodge (procès des Khmers rouges) : titre non encore précisé Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 18 mars 2009 — Antonin Tisseron (doctorant Paris 1) La France et le procès de Nuremberg et Régis Schlagen (doctorant Paris 1) Mémoire de la déportation des homosexuels France-Allemagne-Pays-Bas Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 1er avril 2009 — Claudia Moisel L’accord franco-allemand de 1960 au sujet de l’indemnisation des victimes du nazisme Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 8 avril 2009 — Étienne François Les lieux de mémoire à Berlin Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 29 avril 2009 — Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 13 mai 2009 — Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire » Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 27 mai 2009 — Bilan du séminaire Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603 Horaire : 17h45 - 19h45 http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333 Agenda - G2IA/5 Mars : Conférence débat sur l'Emploi et la Crise CONFERENCE/DEBAT Organisée par le G2iA et COPEA Jeudi 5 mars 2009 à 19 h Emploi : les effets de la crise, Solutions et opportunités Avec M. Jean-Paul VERMES, Président de VMS France, Vice-président de la CCI de Paris Maître Françoise de SAINT SERNIN Avocate spécialisée dans le droit social Des représentants de grandes entreprises Des témoignages sur des parcours professionnels intéressants MAIRIE DU 9ème - Salle Rossini 6, rue Drouot – 75009 Paris Venez nombreux ! - Entrée libre Renseignements et inscriptions : Mail : [email protected] - Tél. 01 40 43 17 22 Agenda - Gilbert Sinoué au Yan's Club à Paris L'écrivain Gilbert Sinoué viendra parler de son roman "Erevan" et le dédicacer au Yan's Club à Paris, le vendredi 6 mars à 20h30. "De 1896 - à l'heure des premiers massacres qui apparaissent comme autant de répétitions générales avant l'apocalypse de 1915 - aux années d'après-guerre, il narre, caméra à l'épaule, plume au poing, le destin tragique d'une famille brisée, meurtrie, décimée, qui va progressivement verser dans la violence pour venger ses morts. Un roman vrai d'une intensité folle où coulent des larmes de sang." (Raphaël Stainville). Vendredi 6 mars 2009 à 20 heures 30 Gilbert SINOUE nous parlera de son roman, EREVAN, une fresque qui commence par la prise de la Banque Ottomane en 1896 et se poursuit, 18 ans après, par la description des massacres de 1915 vus par la famille d'un des preneurs d'otages de la banque. De la famille Tomassian, il ne restera que les deux adolescents, Chouchane et Aram. Gilbert Sinoué est d'origine égyptienne et grecque. Il est scénariste et parolier et a obtenu plusieurs prix. Son roman, Erevan, préfacé par Charles Aznavour, est paru le 14 janvier aux Editions Flammarion. Cette soirée est organisée conjointement par le Yan's Club et l'Umaf. Yan's Club, 5 avenue Reille 75014-Paris Pour le dîner qui suivra, Réservations auprès de Gérard 01 45 89 20 48 Agenda - Conférence du Pr. N. Lygeros : Les droits de l'humanité Association arménienne des Deux-Catalognes Conférence du 13 mars 2009 à 20h30 Les droits de l'humanité par Pr. N. Lygero Palais des Congrès de Perpignan, Salle N 12 - 1er étage - Entrée libre L'accueil se fera dès 20h Verre de l'amitié Président de l'Association: Pierre Sakalian Bureau: Dzovinar Melkonian Contacte: [email protected] Tél: 06 76 31 65 81 - 04 68 89 79 13 Agenda - 13 mars: Conférence-débat et présentation du livre de Mme Ajemian Anhert L'UGAB Paris / IDF organise la présentation du livre de Margaret AJEMIAN AHNERT « The knock at the door», A journey through the darkness of the Armenian genocide le 13 mars 2009 à 20h au Centre Culturel Alex Manoogian de l'UGAB (118 Rue de Courcelles, 75017 Paris). Au-delà des documents historiques sur le génocide arménien, Margaret AJEMIAN AHNERT nous fait découvrir l'histoire de sa propre mère qui a dû lutter pour survivre pendant cette période de brutalité et de haine. L'ouvrage est constitué des notes de l'auteur basées sur les récits de sa mère « Esther » livrés à 98 ans de sa maison de retraite (Etats-Unis). Ce récit décrit en détail toute la vie d'Esther, de sa vie heureuse à Amasia aux rives de l'Amérique, avec comme fil conducteur la forte relation d'amour entre une mère et sa fille. Le livre habilement écrit a reçu le prix du meilleur « Mémoire Historique » au Festival du Livre de New York. Agenda - 14 et 15 Mars/ Parfums d'Arménie au Casino de Paris Après l'Olympia et une tournée au Liban, la Compagnie Yeraz est de retour sur une grande scène parisienne! La Compagnie Yeraz présente : Parfums d'Arménie au Casino de Paris les 14 et 15 Mars 2009. Avec plus de 70 artistes sur scène, Parfums d'Arménie promet deux heures de spectacle pleines de force et d'émotions composé de chorégraphies largement inspirées des thèmes puisés dans les traditions, légendes et Histoire arméniennes. Son originalité réside dans une approche scénique d’inspiration parfois contemporaine, délivrée des modèles classiques préexistants, pour s’ouvrir à des choix artistiques novateurs intégrant tradition et modernité. La danse arménienne est ici ! réappropriée, réinventée, perpétuant ainsi l’héritage d’un art toujours vivant. Réservation des billets dans les points de ventes Fnac, Carrefour...et au Casino De Paris http://www.casinodeparis.com/ ou bien auprès d'Armineh au 06.24.33.35.86 ou par e-mail: [email protected]. Agenda - Dimanche 15 mars 2009 : voyage de Mémoire au camp d'Auschwitz Dimanche 15 mars 2009 : VOYAGE DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ VOYAGES DE MÉMOIRE AU CAMP D'AUSCHWITZ Voyages individuels Chaque année, le Mémorial de la Shoah organise des visites d’une journée sur le site d’Auschwitz-Birkenau, ouvertes à toutes personnes souhaitant faire ce voyage de mémoire et de recueillement. En 2007, 593 personnes ont participé à ces voyages individuels. Saison 2008/2009 Pour l’année 2008-2009, 4 dates sont proposées aux particuliers et collectivités souhaitant faire l’expérience de ces voyages de mémoire. -Dimanche 15 mars 2009 -Dimanche 22 mars 2009 L’organisation de ces voyages développés par le Mémorial de la Shoah est confiée à son service des lieux de mémoire. Les voyages d’une journée se déroulent selon un programme standard, modulé en fonction des connaissances ou des centres d’intérêts des participants. Ces voyages sont aussi pour les participants l’occasion d’entendre la parole des rescapés. Programme Matinée : La visite débute entre 10h30 et 11h, sur le site d’Auschwitz-Birkenau, après un arrêt sur la « Judenrampe ». Elle intègre le camp de quarantaine, le « Bahnrampe », le camp des femmes, les crématoires 1 et 5 : le « Kanada » et la « Central Zauna ». Elle s’achève par un moment de recueillement devant le monument international. Après-midi : Après une courte pause, la visite reprend sur le site d’Auschwitz I par le pavillon français, puis les blocs 4 (extermination) et 5 (preuves matérielles du crime), ainsi que le Bunker, le mur des fusillés et le crématoire 1. Transport - Rendez-vous à 6h du matin à Roissy CDG. Départ pour Cracovie par avion spécial. Arrivée à Cracovie vers 9h30. Transfert aller/retour Cracovie-Auschwitz en autobus. Retour le soir vers 22h à Roissy CDG. Remarque : Prévoir des vêtements chauds, un repas léger (sandwich / boissons adaptées aux restrictions sur le transport des liquides.) La participation des enfants de moins de 15 ans est déconseillée. Se munir d’une pièce d’identité pour les ressortissants européens (ainsi qu'une autorisation de sortie du territoire pour les mineurs non accompagnés) ou d’un passeport valide et une autorisation de circuler pour les mineurs de nationalité étrangère. INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS Tarifs 360€ par personne (transport, taxes, visites, assurance-rapatriement, petit déjeuner et repas standard végétarien servis dans l’avion.) Contact Valérie Ezra : Tél. 01 53 01 17 15 E-mail : [email protected] Pour participer à ce voyage, merci de remplir et de retourner le formulaire (lien en savoir plus) accompagné de votre règlement par chèque établi à l'ordre du Mémorial de la Shoah, à l'adresse suivante : Mémorial de la Shoah - 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 Paris. Les inscriptions seront prises en compte par ordre d’arrivée. http://www.topj.net/fr/agenda/info.tpl?sku_arch=34367704662430967 Agenda - 01 Avril/Concert: Svetlana Eganian Le programme de concert de Svetlana Eganian Concert: Svetlana Eganian RESUME : Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. Aroutiunian et A.Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos. THEMATIQUE Concert; DETENTE;Spectacles; DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00 ADRESSE C.N.S.M.D LYON 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9¨Ame Agenda - Concert/Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian TITRE Carte blanche aux professeurs : Svetlana Eganian RESUME Komitas Sogomon Sogomonian : six Danses pour piano. Arno Babadjanian : prélude, danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos.Komitas Sogomon Sogomonian : Six Danses pour piano. Arno Babadjanian : Prélude, Danse de Vagharchapat, Impromptu, Capriccio, Elégie à la mémoire de Aram Kchatchatourian, Humoresque. A. Aroutiunian et A. Babadjanian : La Rhapsodie arménienne pour deux pianos. THEMATIQUE Concert; DETENTE; Spectacles; DEBUT Le mercredi 01 Avril 2009 à 10h00 FIN Le mercredi 01 Avril 2009 à 17h00 ADRESSE 3 quai Chauveau 69009 Lyon 9ème SITE WEB http://www.cnsmd-lyon.fr/ http://www.tourismeanimation.fr/fiche/carte_blanche_aux_professeurs___svetlana_eganian56 99.htm Agenda - Garik Karapetyan expose à la H.Kazan Fine Arts Gallery Durant un mois, du 21 février au 21 mars 2009, le peintre qui monte, Garik Karapetyan, expose à Los Angeles, à la H.Kazan Fine Arts Gallery. Peintre d'Arménie, Garik Karapetyan commence à avoir une très belle renommée internationale. Il sera à Paris au printemps 2009. Solo exhibition in H.Kazan Fine Arts Gallery, Best regards, Garik H. KAZAN FINE ARTS PRESENTS Garik Karapetyan Beyond Image Solo Exhibition February 21 - March 21, 2009 Opening Reception: Saturday, February 21, 6-10 pm 11456 W. Washington Blvd. Los Angeles, CA 90066 (Culver City) Tel: (310) 398 0090 www.hkazanfinearts.com www.GarikArt.com Open by Appointment Entrance through driveway. Three blocks West of the 405 Freeway between Purdue and Barryman. Agenda - Parution de l'ouvrage "L'Année francophone internationale, édition 2008" Cette revue apporte chaque année une information actualisée et détaillée sur l’espace francophone. Plus d’une centaine de rédacteurs ont collaboré ont cette édition comprenant trois parties : un dossier Débats en Francophonie, un dossier Hommages, et un Etat du monde francophone ; la rubrique "Arménie" est rédigée par Mme Annie Pilibossian, présidente de l'ACAM. Agenda - 3 avril: Après le sublime concert de Sergey Khachatryan à Pleyel... Après le sublime concert de Sergey Khachaturian à Pleyel, une date à retenir : le jeune violoniste sera de nouveau parmi nous vendredi 3 avril 2009, à 20H - PARIS/Théâtre des Champs Elysées, avec sa soeur Lusine Khachatryan, piano. En attendant, visualisez sa dernière prestation : C'était le 24 janvier à PARIS / Salle Pleyel, le sublime concert du violoniste arménien Sergey Khachaturian avec le Russian National Orchestra & Mikhail Pletnev. A visualiser sur ce lien http://mediatheque.citemusique.fr/VOD/20090124ONRussie/ Cliquer sur le chiffre "2" à gauche pour avoir directement le concerto d'Aram Khatchadourian. Et sur le "3" pour les rappels, où le violoniste joue tout seul. Les pièces de Rimski Korsakov (sans lui) sont aussi magnifiques. Biographie Né en Arménie en 1985 au sein d'une famille de musiciens – ses parents et sa sœur aînée sont pianistes –, Sergey Khachatryan remporte de nombreux concours, dont le Concours Louis Spohr puis, en décembre 2000, le huitième Concours international Jean Sibelius et, en 2005, le Premier Prix du prestigieux Concours Reine Elizabeth à Bruxelles. Il obtient une bourse d'étude de la Fondation Anne-Sophie Mutter et effectue ses débuts avec l'Orchestre philharmonique de Londres en janvier 2004 en interprétant, avec la célèbre violoniste, le Double Concertode Bach. Sa carrière internationale se développe par la suite en étroite association avec Kurt Masur : ils se produisent ensemble avec l'Orchestre national de France et l'Orchestre philharmonique de Londres, ainsi qu'avec le Philharmonique de New York et l'Orchestre de Cleveland. Les projets de Sergey Khachatryan comptent également des collaborations avec le Philharmonia Orchestra et Christoph von Dohnányi, le Philharmonique de Munich et James Conlon, l'Orchestre symphonique de Boston et Bernard Haitink. Sergey Khachatryan se produit en récital à travers le monde entier, dans des salles aussi prestigieuses que le Wigmore Hall de Londres, le Carnegie Hall de New York, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le Alte Oper de Francfort. Madrid, Tokyo, Séoul, Paris, San Francisco, Hambourg et Dublin figurent également parmi les villes qui l'ont accueilli. Privilège réservé au vainqueur de l'édition 2005 du Concours Reine Elizabeth, Sergey Khachatryan joue le violon Stradivarius « Huggin » de 1708 prêté par la Nippon Music Foundation. Tout savoir sur l'artiste : http://sergeykhachatryan.net/ Agenda - Forum Emploi Jeunes : Appel aux professionnels Appel du G2IA le Samedi 4 avril entre 13 h et 18 h le rendez-vous désormais traditionnel « FORUM EMPLOI JEUNES » se tiendra le SAMEDI 4 AVRIL 2009 à la Mairie du 9ème arrondissement à Paris Comme à chaque édition, votre expérience professionnelle s'avère déterminante afin de conseiller des jeunes qui entrent dans la vie active et désirent faire carrière dans votre branche. Le succès rencontré par cet événement tient à votre expérience, à la qualité de votre écoute et de vos conseils ! En fonction des demandes des jeunes, nous vous préviendrons, fin mars, des quelques RV en face à face que nous aurons pu organiser grâce à votre présence. Une réunion d'information avant le Forum pour en précisera les modalités pratiques. Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour La jeunesse arménienne de France présente Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens Ararat mon Amour les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky. La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802820 Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Althen Paluds 1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009 Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négationnisme et historiens". 2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabirian et Mihran Amtablian. ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites). Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10). Les 1ères demandes seront servies en 1er. Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits. Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02 La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Artavazd Pelechian. L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds. Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous permettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisation leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de navettes. La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, manger, boire etc…) . C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Sevak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915. C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire. Télécharger le programme http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392 Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Arménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province. - VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg - VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année. Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES : -Voyages à la carte -Séjours -Circuits - Ecotourisme - Voyages de groupe, d'affaires. De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*. Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition. *Voir les modalités à l'agence. VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected] Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce encore l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet. Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Arménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la post- indépendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtisseurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatchkars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple. Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays difficile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écouté les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à travers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux. Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue brochée - 117 photos couleur. ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visiteurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swahili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire. ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08 Format : 16/22 cm. 192 pages sur papier couché brillant 117 photos couleur, cartes Reliure cousue brochée Prix Public : 25 € ISBN : 978-2-81110-043-8 Editions KARTHALA 22-24, bd. Arago - 75013 Paris tél : 01 43 31 15 59 http://www.karthala.com/ Nota : L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet : ARMENIE Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Arménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ? Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions. Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie. Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, surgissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux. Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise. Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublierez pas la légendaire générosité. Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est rendue dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant. La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Arménie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier. Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental. Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de partager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ». Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur. http://www.capmonde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMOTIONS-film24.htm http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Arméniennes d'Althen Paluds Chers Amis, Voici l'Avant-Projet de Programme. Il sera sans doute légèrement modifié, il subira des ajouts, des retraits, mais l'essentiel est dans ce document. J'espère que le projet de se voir TOUS une fois par an autour d'un programme VARIE et A LA CARTE nous fera nous retrouver nombreux en toute CONVIVIALITE. ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites). Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10). Les 1ères demandes seront servies en 1er. Le Comité d'Organisation des JARA est dans les langes aussi, nous n'avons pas un carnet d'adresses fourni. Nous comptons sur VOUS pour diffuser l'info. DJERMOREN Mooshegh Télécharger le document pdf http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=23791 Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008 LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008 INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008) NOMINATION FOR: BEST INTERNATIONAL WEB SITE http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/ http://www.lucinehovanissian.am/ mp3s from her latest album “Made in Armenia” are on: http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806 Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAM l'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin. Bulletin de l'ACAM 21e Année N 71 Janvier - Avril 2009 Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous: http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26988 Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche. LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3 fc61844e VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/ Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes. En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles. Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler. Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas. Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses. Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure. • Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur ACHETER CE LIVRE: http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article= 248 FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009. POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre 9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h. Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages Nouveaux livres La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM : "La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / auteur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribution] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage --------Commentaire : Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sauvetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelinjacques ======= "Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la responsabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile Demange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage ----------Commentaire : A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux EtatsUnis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse officielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre. Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le témoignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet enseignant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la destruction totale ou partielle du peuple arménien ?" En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient aucune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfutable, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre collectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pouvoir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque. Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire. Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence arménienne dans le pays. C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein interrompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément arménien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, souvent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste. Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vigueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque désireuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pamuk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mémoire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le tabou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'extermination des Arméniens ? Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnaissance du génocide. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner ========== "La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099 Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage ---------Commentaire : Avril/mai 1909 L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les communautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humanitaire en territoire turc… Septembre 1915 La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contreamiral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’extermination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les recueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfugiés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquablement organisée par la Marine française.... Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exceptionnelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impliqués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hommage au courage des marins français. http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkiangeorges ---------------------- Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique arménien E-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français - pour PC uniquement, WINDOWS 98SE, 2000, XP, Vista - Voyez les modalités en pièce jointe ======= dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités. Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Dictionnaires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e-Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Internet : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php * pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783 Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoireoubliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'extermination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le travail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a débuté en juin 1941 sur le front de l'est. "Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balleshistoire-oubliee-video-8077.htm Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Issy-les-Moulineaux Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-lesMoulineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation humanitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian. Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œuvrant pour la bonne cause ! Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes : - Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voisines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale. - Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois dimensions : économique, éducative et politique et construit avec ses partenaires du Sud une économie solidaire au service du développement durable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du commerce équitable. - Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale. Les nouveautés 2008: - La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation humanitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne. Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF. - Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie. - L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société. http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_n oel_de_la_ville_accueille_les_associations Agenda - Les monuments de la région de MouchSassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques. Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique. Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915). CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES. Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable. Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant. Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur http://editions.sigest.net/page000100fc.html ou alors par un chèque de 14 euro libellé à SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication. http://editions.sigest.net Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie : Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés. [email protected] Par Courrier : Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02 Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task =view&id=30&Itemid=1 Pour acheter le livre http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task =view&id=20&Itemid=33 Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'Arménie Mise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri. Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place. Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €. Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants. Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem. Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37 Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/ et le blog : http://blog.houys.eu Télécharger le pdf et le word document: http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316 Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“ La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure transmission de notre mémoire collective dans les écoles. “ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus douloureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète. Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » engage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? » Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémoriel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hommage aux innombrables disparus. Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-desombres.html ISBN : 978-2-84924-063-2 13 x 20 cm 62 pages 12,00 € ----------Pays visités dans le livre : Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Corée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Vietnam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salvador, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwanda, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie. Dans la presse pédagogique : Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-desombres Extrait du livre : Boucles Les boucles du jour Tombées à vos pieds Caressent les nuits De nos mémoires brûlées. Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm SITES GENOCIDE ARMENIEN Visitez nos liens http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 -----------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information. Quelques adresses et tél.: TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions radios où les auditeurs peuvent intervenir Europe 1 www.europe1.fr Semaine de 18h55 à 20h00 Michel Field Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr. Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTL www.rtl.fr Semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir. France Inter www.radiofrance.fr Semaine de 19h20 à 20h00 Le téléphone sonne Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite ! RMC www.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ---------------------------------------------------------------------------Collectif VAN Vigilance Arménienne contre le Négationnisme Boîte vocale : 08 70 72 33 46 [email protected] Collectif VAN - BP 20083 92133 Issy-les-Moulineaux Cedex Les News en ligne chaque jour sur : www.collectifvan.org