veille media - Collectif VAN

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 Avril 2011 : 96ème anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
96 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Jeudi 30 juin 2011
Retrouvez les news sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide
arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le
négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les
informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi
dans votre boîte email. Bonne lecture.
Mieux vaut laver son linge sale en famille
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le président Serzh Sargsyan a
fait une apparition importante à l’Assemblée parlementaire du Conseil de
l’Europe (APCE) à Strasbourg la semaine dernière. Dans un discours éclair
de 30 minutes, il a couvert les affaires étrangères et internes de
l’Arménie, présentant son pays sous le meilleur angle possible devant un
public étranger distingué. Après son discours, le président Sargsyan a eu
30 minutes pour répondre aux questions des délégués de l’APCE. La
question qui a le plus attiré l’attention a été posée par la députée
arménienne Zaruhi Postanjyan, membre du parti d’opposition Heritage.
Elle a dit au président Sargsyan : "Le pays est gouverné par un régime
autoritaire. Les élections sont truquées depuis 1995. Ne serait-il pas
préférable d’organiser des élections extraordinaires et équitables et
ensuite de "démissionner" ? Le journaliste arméno-américain Harut
Sassounian débat ici de la pertinence pour une députée arménienne de
critiquer Serzh Sargsyan devant le Conseil de l’Europe. Le Collectif VAN
vous propose la traduction de cet éditorial du 29 juin 2011.
Darfour : le Conseil de sécurité appelle toutes les parties à
résoudre leurs différends
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à
lire cette information publiée sur le site de l'ONU le 23 juin 2011. "Les
membres du Conseil de sécurité ont salué jeudi les résultats de la
Conférence des parties au Darfour, qui s'est déroulée fin mai à Doha, au
Qatar, comme étant une importante avancée et une base pour la
conclusion d'une paix globale et inclusive au Darfour".
Presse arménienne : Revue du 29 juin 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous livre cette
Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le
29 juin 2011. "Tout en reproduisant, pour la deuxième journée
consécutive, la déclaration du porte-parole du MAEE français suite au
sommet de Kazan, les quotidiens font état de la « déception » du
Département d’Etat américain quant aux résultats de cette réunion. Lors
d’un point de presse, le porte-parole du Département d’Etat a ainsi fait
part de la déception de Washington, estimant que, bien que les deux
Présidents aient affirmé être parvenus à un accord mutuel sur un certain
nombre de questions, les résultats du sommet sont « décevants »."
Collectif VAN : l'éphéméride du 30 juin 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – La rubrique "Ephéméride" du
Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste
d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de
l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien.
L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). "30 juin
1915 -- Empire ottoman : des crieurs publics annoncèrent aux Arméniens
qu’ils avaient cinq jours pour se préparer dans le but de rejoindre les
maris à Deir es-Zor, où ils auraient de la terre et des maisons. Les
Arméniens vendirent leurs biens à vil prix sans avoir la garantie d’être
payés. Nadim Bey divisa les quartiers arméniens en trois parties pour
constituer trois convois. Les gendarmes vidaient par la force les maisons
de leurs habitants, et, sans tenir compte de leurs pleurs ni de leurs cris,
les réunissaient pour les pousser hors de la ville".
Procès des Khmers rouges: la question de la prescription
Quatre hauts responsables khmers rouges sont jugés notamment pour
génocide, depuis ce lundi ce lundi à Phnom Penh. Résumé de la quatrième
journée du procès. Entre la deuxième et la troisième journée d'audience
initiale, les débats, inaccessibles ou soporifiques, ont porté sur un des
chefs d'accusation: les graves violations des Conventions de Genève et
leur prescription.
La Turquie, témoin privilégié de la crise syrienne
Poussée par l’afflux de réfugiés sur son territoire et à sa frontière, la
Turquie prend de plus en plus ses distances vis-à-vis de son voisin syrien,
qui refuse d’entendre les appels d’Ankara à accélérer les réformes. Dans
son discours lundi 20 juin 2011 Bachar el-Assad a lancé un appel aux
déplacés et réfugiés pour qu’ils rentrent chez eux, mais dans le camp de
Kharbet al-Joz, où campent ceux qui ont fui la répression à Djisr elChoughour, il n’en est pas question.
Turquie : les leçons d'un scrutin
La victoire du parti de la Justice et du Développement (AKP) aux élections
législatives du 12 juin a entraîné son lot d'interrogations et de
commentaires convenus dans une France qui décidément s'obstine à ne
rien comprendre à l'un des pays clefs de la Méditerranée orientale.
Tapis rouge à Pékin pour le président du Soudan
Un paria de la communauté occidentale fait la une du quotidien chinois,
vitrine officielle du régime à l'étranger. Sous le coup d'un mandat d'arrêt
de la Cour internationale de justice pour génocide, Omar El-Béchir a été
reçu en grande pompe à Pékin, le 29 juin.
Osman Baydemir : « Les arméniens étaient le petit déjeuner »
Le succès du parti Paix et Démocratie, ou BDP, le 12 juin lors des élections
parlementaires en Turquie présente une grande chance pour entrer à une
nouvelle période de dialogue pour résoudre la question Kurde a déclaré le
maire de Diyarbakir. Osman Baydemir a souligné au journal Hürriyet le
besoin de résoudre les problèmes par des négociations et le dialogue.
Rwanda/Génocide - Perpétuité requise contre un conseiller de
l'ex-président
La perpétuité a été requise mardi à l'encontre de l'universitaire Runyinya
Barabwiriza, ancien conseiller diplomatique de l'ex-président Juvénal
Habyarimana, accusé de préparation du génocide des Tutsis de 1994, a-ton appris mercredi.
Le président turc charge Erdogan de former le 61-ème
gouvernement de la Turquie
Le président turc, Abdullah Gul a reçu, mercredi au palais présidentiel à
Ankara, Recep Tayyip Erdogan, président du Parti de la Justice et de
Développement, et l'a chargé de former le 61-ème gouvernement de la
Turquie.
TPIR/Ntabakuze - L'appel du major Ntabakuze sera entendu le 27
septembre
La chambre d'appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR)
a fixé au 27 septembre prochain l'audition du recours du major Aloys
Ntabakuze, condamné à la perpétuité en première instance, apprend-on
jeudi.
Serge Sarkissian salue le rôle des Etats-Unis dans la région
Le président Serge Sarkissian a salué, mardi 28 juin, l’engagement
américain en Arménie et dans le reste de la région et a réitéré
l’engagement de son gouvernement à intensifier sa coopération avec
l’OTAN.
Cambodge: "La défense des accusés se dessine"
Quatre hauts responsables khmers rouges sont jugés notamment pour
génocide, depuis ce lundi à Phnom Penh. Comment les parties civiles ontelles perçu le début de ce procès? LEXPRESS.fr a interrogé deux de leurs
représentants.
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Les
Balkans et leur stabilité ne perdent pas leur priorité dans la politique
turque alors que tous les regards sont tournés sur la Syrie et le printemps
arabe."
France/Rwanda - Des militaires français accusés de viols au
Rwanda
Trois femmes rwandaises ayant porté plainte pour viol contre des
militaires français de l'opération Turquoise ont décidé mardi de parler
devant la presse, alors que vient d'être reportée leur audition prévue les
28, 29 et 30 juin devant un juge d'instruction du Tribunal aux armées de
Paris.
Le président chinois réaffirme son soutien au processus de
réconciliation entre le nord et le sud du Soudan
Le président chinois Hu Jintao a annoncé mercredi que la Chine soutenait
fermement le processus de paix entre le nord et le sud du Soudan, lors de
sa rencontre avec son homologue soudanais Omar el-Bachir au Grand
Palais du Peuple à Beijing.
Chronologie de la Turquie (1918-2011)
1918 : L'Etat ottoman sort vaincu et démantelé de la Première guerre
mondiale.
1919: Mustapha Kemal, officier militaire, lance un appel au sursaut
national. Un congrès réuni à Erzerum organise un mouvement national qui
proclame l'indépendance et l'unité de la Turquie et le droit de former un
gouvernement provisoire en cas de défaillance du gouvernement ottoman.
Agathe Habyarimana se pose en victime devant la justice française
La cour d'appel de Paris a examiné la demande d’extradition émise par
Kigali à l’encontre d’Agathe Habyarimana, la veuve de l’ex-président
rwandais. Installée en France depuis 13 ans, elle est accusée d’être l’une
des éminences grises du génocide.
Chronologie du Kurdistan (1920-2011)
Rappel des principaux événement survenus au Kurdistan irakien, iranien
et turc depuis 1920. Les origines des Kurdes remontent aux Mèdes,
peuple de l'Iran ancien qui régna du VIIe siècle au Ier siècle après JésusChrist. Leur langue est rattachée aux langues iraniennes. On compte
aujourd'hui entre 20 et 25 millions de Kurdes répartis principalement sur
quatre pays : 13 à 15 millions en Turquie; 5 à 6 millions en Iran; 4 à 5
millions en Irak; 1,5 million en Syrie et 50 000 en Arménie, sans compter
ceux de la diaspora. La plupart des Kurdes sont musulmans sunnites.
Erdogan chargé de former le nouveau gouvernement turc
Le président turc Abdullah Gül a confié mercredi au Premier ministre
Recep Tayyip Erdogan la tâche de constituer un nouveau gouvernement
après la grande victoire de son parti aux élections législatives du 12 juin,
a déclaré la présidence sur son site internet.
Le gouvernement ivoirien promet à la CPI l'absence d'impunité
Toute personne coupable de crimes de guerre en Côte d'Ivoire, quel que
soit son camp, devra en répondre devant la justice, a promis mardi le
ministre ivoirien de la Justice lors de la signature d'un accord de
coopération avec la Cour pénale internationale (CPI).
Tigran Hamasyan, à surveiller
Il n’a que 23 ans et les plus grands le considèrent déjà des leurs.
Quiconque était au Gesù hier soir pourra affirmer que cette notoriété dont
jouit le jeune Tigran Hamasyan est totalement justifiée. C’est que le
pianiste a offert un concert, sous forme de quintette, qui n’aura laissé
personne d’indifférent. On dirait qu’il maîtrise tous les styles musicaux ce
Tigran, du rock au traditionnel Arménien (son pays d’origine) en passant
par le jazz et ce, en côtoyant le classique. Chaque genre est parfaitement
agencé à l’occasion pour en résulter à un mélange des styles qui
impressionne, et comment!
Galliano s'est excusé... sans trop savoir pourquoi
Jugé pour injures à caractère antisémite, l'ex-couturier de Dior a affirmé
ne plus se souvenir des faits. Le délibéré sera rendu le 8 septembre. John
Galliano, l'ex-couturier de Dior qui avait défrayé la chronique en février
après une altercation dans un bistrot parisien, comparaissait mercredi
après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris pour injures à
caractère antisémite.
Décision le 28 septembre sur la demande d'extradition d'Agathe
Habyarimana
Le parquet général de la cour d'appel de Paris a émis mercredi un avis
défavorable à la demande d'extradition d'Agathe Habyarimana, expremière dame rwandaise, réclamée par Kigali pour son implication
présumée dans le génocide de 1994.
Dépêche de l'APA [ 29 juin 2011 18:20 ] - Agence de Presse
d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de presse
azérie) daté du 29 juin 2011. Les articles de ce site (écrits généralement
dans un français rudimentaire) ne sont pas commentés de notre part. Ils
peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien
ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Un dialogue existe
entre le pouvoir et l’opposition en Azerbaïdjan. Entretien avec Ali
Hassanov, Conseiller politique du président azerbaïdjanais."
Omar el-Béchir menace le Sud-Soudan de "fermer les oléoducs"
Le président soudanais Omar el-Béchir menace d'empêcher le transport du
pétrole du Sud-Soudan, qui doit faire sécession en juillet, si le
gouvernement sud-soudanais refuse de payer une contrepartie ou de
partager son or noir avec Khartoum, rapporte mercredi l'agence officielle
soudanaise.
Cambodge. "Ce n'est que maintenant qu'on peut regarder le
rétroviseur"
Quatre anciens dirigeants khmers rouges sont jugés depuis lundi pour les
exactions perpétrées durant le régime communiste de Pol Pot. L'avocat
Pierre-Olivier Sur analyse ce travail de justice et de mémoire.
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision &
Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre
part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide
arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La
délégation de l'AKP, parti de la justice et du développement, s'est
entretenue avec le leader du CHP, Kemal Kılıçdaroğlu, dans son bureau à
l'Assemblée nationale."
INFOS COLLECTIF VAN
Mieux vaut laver son linge sale en famille
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le président Serzh
Sargsyan a fait une apparition importante à l’Assemblée
parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) à Strasbourg la
semaine dernière. Dans un discours éclair de 30 minutes, il a
couvert les affaires étrangères et internes de l’Arménie,
présentant son pays sous le meilleur angle possible devant un
public étranger distingué. Après son discours, le président
Sargsyan a eu 30 minutes pour répondre aux questions des
délégués de l’APCE. La question qui a le plus attiré l’attention a été
posée par la députée arménienne Zaruhi Postanjyan, membre du
parti d’opposition Heritage. Elle a dit au président Sargsyan : "Le
pays est gouverné par un régime autoritaire. Les élections sont
truquées depuis 1995. Ne serait-il pas préférable d’organiser des
élections extraordinaires et équitables et ensuite de
"démissionner" ? Le journaliste arméno-américain Harut
Sassounian débat ici de la pertinence pour une députée
arménienne de critiquer Serzh Sargsyan devant le Conseil de
l’Europe. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cet
éditorial du 29 juin 2011.
L’Arménie lave son linge sale en public
De Harut Sassounian
Publié par The California Courier
Editorial de Sassounian du 30 juin 2011
Le président Serzh Sargsyan a fait une apparition importante à
l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) à Strasbourg la
semaine dernière. Dans un discours éclair de 30 minutes, il a couvert les
affaires étrangères et internes de l’Arménie, présentant son pays sous le
meilleur angle possible devant un public étranger distingué.
Concernant les affaires intérieures, le président Sargsyan a mentionné la
lutte contre la corruption, la tenue "d’élections équitables et
transparentes" et le besoin de surmonter "les conséquences des
événements tragiques de mars 2008."
Le président a rappelé aux députés européens que l’Arménie "partageait
un héritage historique et culturel" avec l’Europe et il a parlé des
négociations en cours pour résoudre le conflit de l’Artsakh (Karabagh). Il a
condamné "le niveau extrême d’arménophobie et de racisme" en
Azerbaïdjan et il a mentionné la difficulté de faire "une concession à la
partie qui cherche une excuse pour nous tirer dessus."
Le président Sargsyan a poursuivi en accusant le gouvernement turc de
saper la "normalisation" des relations Arménie-Turquie "en imposant des
conditions prérequises et en n’honorant pas ses engagements, ce qui a
rendu impossible la ratification des protocoles signés." Il a appelé la
Turquie et l’Azerbaïdjan à mettre fin "au blocus illégal de l’Arménie" et il a
accusé la Turquie "non seulement de ne pas reconnaître le génocide, mais
de s’engager dans une politique de déni brutal du génocide des
Arméniens, perpétré au sein de l’Empire ottoman en 1915." Il a promis
que les Arméniens et toutes les personnes concernées par les crimes
contre l’humanité "resteront par conséquent concentrés sur la
reconnaissance internationale du génocide arménien."
Après son discours, le président Sargsyan a eu 30 minutes pour répondre
aux questions des délégués de l’APCE représentant la Lituanie, la France,
la Suisse, la Russie, la Moldavie, la Hollande, l’Arménie et l’Irlande. Cinq
Azerbaidjanais s’étaient inscrits sur la liste des parlementaires pour poser
des questions, mais aucun d’eux ne l’a fait. Les délégués de la Turquie
avaient pris la décision unanime de ne pas poser de question au président
arménien, comme l’a rapporté le quotidien turc Hurriyet.
La question qui a le plus attiré l’attention a été posée par la députée
arménienne Zaruhi Postanjyan, membre du parti d’opposition Heritage.
Elle a dit au président Sargsyan : "Le pays est gouverné par un régime
autoritaire. Les élections sont truquées depuis 1995. Ne serait-il pas
préférable d’organiser des élections extraordinaires et équitables et
ensuite de "démissionner" ?
Alors que le président turc de l’APCE, Mevlut Cavusoglu pouffait de rire en
entendant la question, le président Sargsyan a répondu calmement qu’il
était informé très régulièrement des opinions qu’elle avait exprimé
librement au Parlement, dans la rue et les médias. Il a ajouté qu’il n’avait
pas l’intention d’organiser des élections extraordinaires, car cela n’était
pas nécessaire, et en outre difficile à organiser selon les dispositions
constitutionnelles. Il a encouragé Mme Postanjyan à participer aux
prochaines élections parlementaires régulièrement prévues.
Il est donc peu surprenant que le discours du président Sargsyan à l’APCE
ait été salué par ses partisans et critiqué par ses opposants. Le point le
plus important pour toutes les personnes concernées aurait dû être de se
demander si les mots forts du président se transformeraient en actes dans
un futur proche. Cependant, la controverse immédiate s’est centrée sur la
pertinence des critiques de Mme Postanjyan à l’encontre du président, sur
un sol étranger.
Certains hommes politiques arméniens sont d’avis qu’il était inapproprié
de la part de Mme Postanjyan d’attaquer le président Sargsyan dans une
salle du Conseil de l’Europe. D’autres pensent que ses "mots durs" ont
involontairement bénéficié au président, car dans un véritable "régime
autoritaire", elle aurait été exclue de la délégation arménienne, déchue de
son immunité parlementaire et poursuivie en justice. De fait, certains
députés européens se sont demandé si des délégués turcs ou azéris
auraient osé critiquer leur président à l’APCE.
Les hommes politiques américains utilisent l’expression "la politique
s’arrête au bord de l’eau"* pour indiquer leur volonté de mettre de côté
les conflits internes afin de présenter un front uni à leurs adversaires. Si
l’on applique cet adage à l’Arménie, on peut mettre en doute la sagesse
de faire ce genre de commentaires malveillants devant le Conseil de
l’Europe, que l’on soit d’accord ou non avec le président ou sa politique.
L’Arménie étant régulièrement attaquée par les délégués turcs et azéris
dans les forums internationaux, il est mal avisé de joindre sa voix à celles
de ceux qui ternissent la réputation de l’Arménie.
Ce problème surgit aussi au moment où certains Arméniens tentent de
faire pression sur leurs dirigeants en exposant leurs conflits internes à des
gouvernements étrangers ou devant des cours internationales. Si leur
frustration est compréhensible, faire intervenir une entité étrangère dans
un conflit interne nuit à l’image de l’Arménie à l’étranger. Dans ces cas
précis, le gouvernement arménien porte aussi sa part de responsabilité,
car il n’a pas réussi à garantir l’intégrité des tribunaux nationaux, forçant
par conséquent les citoyens à obtenir justice ailleurs.
Avant de faire des commentaires critiques sur la gouvernance de l’Arménie
en dehors du pays, en particulier les membres du Parlement qui ont
amplement l’occasion d’exprimer leurs opinions dans leur propre pays, il
convient de mesurer les avantages qui existent à faire pression sur les
autorités pour qu’elles respectent les droits du peuple par rapport aux
dommages causés à la réputation internationale du pays.
*NdT sur l’expression "Politics stops at the water’s edge" : d'abord
suggérée par le sénateur Républicain Arthur Vandenberg en 1947. L'idée a
été largement adoptée sous l'Administration Truman. Vandenberg est
connu pour avoir abandonné ses vues isolationnistes de politique
étrangère américaine en faveur d'une perspective plus internationale. Une
de ses déclarations principales indiquait que les hommes politiques
américains devraient toujours présenter un front uni face à d'autres pays,
malgré des désaccords politiques sur leur propre sol. C’est ce que signifie
cette expression.
©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif VAN – 30 juin 2011 –
www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=55399
Lire le texte original dans la rubrique en anglais
Collectif VAN : l'éphéméride du 30 juin 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
"Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010.
Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à
différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que
l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN
repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les
sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez
retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique
Actions VAN, en cliquant ici
Ça s’est passé un 30 juin (les événements sont classés
du plus ancien au plus récent) :
30 juin 1096 -- La population juive de Prague (Bohême) est massacrée
par des participants à la première croisade, conduits par Volkmar, qui se
dirige vers la Terre sainte en passant par les Balkans.
Dans le village de Mörs (Allemagne), les croisés commandés par le compte
de Leiningen massacrent les juifs de Cologne qui s'y sont réfugiés.
Quelques-uns survivront en acceptant le baptême.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1298 -- 16 juifs sont égorgés à Mergentheim (Allemagne), lors
des persécutions de Rindfleisch (du nom du chevalier responsable du
massacre des juifs dans 146 localités du centre et du sud de l'Allemagne).
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1680 -- A Madrid, lors du plus important autodafé de l'histoire de
l'Inquisition espagnole, 72 personnes sont accusées de « judaïser ». 18
d'entre elles sont condamnées à être brûlées sur un bûcher, auquel le roi
d'Espagne Charles II en personne met le feu. Les 54 « judaïsants »
restants sont condamnés aux galères ou à l'emprisonnement à perpétuité.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1706 -- Un autodafé a lieu à Lisbonne (Portugal). 60 habitants
sont accusés d'être des « judaïsants ». 6 sont brûlés sur le bûcher pour
n'avoir manifesté aucun repentir, 54 sont condamnés soit à une pénitence
publique, soit à la confiscation de leurs biens, soit à la prison.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1905 -- 50 juifs sont tués et de nombreux autres blessés lors
d'un pogrome auquel se livrent à Bialystok des soldats vaincus revenant
du front de Mandchourie.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1909 -- Empire ottoman/Cilicie : le croiseur allemand
Cormoran doit quitter Beyrouth pour Port-Saïd.
Le croiseur Aretusa arrive à Mersine le 30 juin dans la matinée, où il
côtoie la canonnière russe Teretz et le croiseur américain North Carolina
(qui vient de passer 15 jours à Smyrne et doit faire route prochainement
pour Naples) ; le Montana, circulant dans l’archipel ottoman. Le JulesMichelet part de Beyrouth aujourd’hui pour Port-Saïd. Le Victor-Hugo
arrive à Mersine.
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : L’intervention de la Marine française durant les
massacres de Cilicie d’avril 1909
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome3/p1d4a
30 juin 1915 -- Empire ottoman : dans la soirée, MM. Haroutioun
Voskéritchian et Khosrov Chirikdjian, originaires d'Ayntab, professeurs à
l'école d'Idadi, ont été soudainement expédiés à Ched dadiyé — ces deux
jeunes remarquables déportés avaient la confiance d'Ali Souad. [Zéki]
craignait beaucoup que les déportés éventent ses projets. C'est pourquoi il
justifiait les premières déportations en affirmant qu'ils avaient enfreint la
loi et que MM. Haroutioun et Khosrov correspondaient avec l'armée
anglaise. Il voulait faire croire qu'il s'occupait tout particulièrement de
l'amélioration des conditions de vie des déportés. Il fit sa première
déclaration ainsi: «Les fonctionnaires locaux se sont conduits de manière
inique à l'égard des déportés. Qu'ils soient chrétiens ou musulmans, ceuxci seront sévèrement punis. Le bienveillant gouvernement a décidé
d'octroyer aux déportés arméniens une importante assistance. Tous les
nécessiteux arméniens vivant en ville ont trois jours pour se rendre à
Djéziré (hors de la ville, sur la rive gauche de l'Euphrate). Nous allons leur
fournir une aide et un lieu d'habitation. Les retardataires perdront tous
leurs droits».
© Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |
© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible : Mémoires d'un déporté
http://www.imprescriptible.fr/rhac/tome2/p3t1
30 juin 1915 -- Empire ottoman : consul américain Leslie Davis, extrait
du rapport du 30 juin 1915:
«... On ne donna alors aux Arméniens qu'un délai de quelques jours pour
vendre leurs affaires...
On a néanmoins trouvé une autre méthode pour détruire la race
arménienne. Il s'agit de rien moins que de la déportation de toute la
population arménienne, non seulement de ce vilayet (ndlr : province
ottomane), mais, d'après mes informations, des six vilayets constituant
l'Arménie. [...] Comparé à cette mesure, un massacre, quelle que soit
l'horreur que le mot puisse évoquer, serait humain » (30 juin 1915).
Imprescriptible : La déportation des Arméniens
http://www.imprescriptible.fr/photographies/deportations
Imprescriptible : Quelques témoignages de diplomates
http://www.imprescriptible.fr/pedagogie/cahier-pedagogique-bamboo.pdf
30 juin 1915 --Sur l'argument selon lequel ceux qui refusent vont être
déportés dans le désert, la proposition est faite à la main-d'oeuvre
bataillons arméniens à Damas et aux déportés civils qu'ils deviennent
musulmans. Très peu d'Arméniens acceptent.
Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June)
http://www.armenian-genocide.org/1916-1.html
30 juin 1915 – Empire ottoman : La ville de Mouch. Le 30 juin, le
Quartier Haut est en ruines et les combattants survivants se sont repliés
dans le Quartier du Vallon. Vieillards, femmes et enfants, 5 à 600
personnes qui se sont rendus sont, sous le prétexte d'appliquer le décret
de déportation, dirigés sur Khaskugh où ils sont brûlés.
CDCA, Actualité du génocide des Arméniens,
préface de Jack Lang, Paris, Edipol, 1999.
Imprescriptible : Mouch 1915
http://www.imprescriptible.fr/cdca/mouch
Fin juin 1915 -- Empire ottoman : sancak de Mardin. Tous les hommes
de Savur, Arméniens et Jacobites confondus, sont arrêtés et exécutés à la
périphérie du bourg. Les femmes et les enfants sont déportés en un
convoi audelà de Nisibin, à Karabhond, où ils sont tués et précipités dans
un immense puits.
** (Ternon, 2002 :175-176; Armalto, 1970 :413).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
Fin juin 1915 -- Empire ottoman : Gürün (vilayet de Sıvas). Les
garçons âgés de dix à quatorze ans sont interpellés à Gürün. Kasap
Osman, un des tueurs de l’Organisation spéciale, expédie un groupe de
120 garçons dans la vallée de Saçcigaz, un village turc situé à deux
heures, où ceux-ci sont égorgés.
*** (Kévorkian, 2006 :553).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
Fin juin 1915 -- Empire ottoman : Tokat (vilayet de Sıvas). La
population restante, soit environ 9 000 personnes, est déportée par
tranches d’âge. Le han Azar sert de centre de détention provisoire pour les
femmes d’âge mûr, interpellées par la police et mises en route, suivies par
les jeunes femmes, puis les derniers Arméniens qui prennent le chemin de
Sıvas, par Çiftlik-Yeni Han, vers Sarkısla-Marach ou, le plus souvent, vers
Kangal-Malatia. Les opérations sont supervisées par les çete de
l’Organisation spéciale, en particulier Salih afia, boucher de son état,
Çerkez Mirza bey, Çerkez Osman bey, Çerkez Mahmud bey, Çerkez
Elmaylızâde Haci effendi.
** (Kévorkian, 2006 :556).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-extermination-
des-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
Fin juin 1915 -- Empire ottoman : kaza de Niksar (vilayet de Sıvas).
L’exécution des hommes et la déportation de la population restante, soit 3
500 âmes, y ont lieu à la fin du mois de juin sous la direction du
kaïmakam, Rahmi bey.
** (Kévorkian, 2006 :556-557).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
Fin juin 1915 -- Empire ottoman : kaza d’Erbaa (vilayet de Sıvas). Près
de 7 000 Arméniens du kaza sont exécutés sur place (pour les hommes)
ou déportés (pour les femmes et les enfants) sur l’axe Sıvas-KangalHasançelebi-Fırıncilar.
** (Kévorkian, 2006 :557).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
Fin juin 1915 -- Empire ottoman : kaza de Zile (vilayet de Sıvas). Les
violences y touchent plus de 4 000 Arméniens. Les hommes sont arrêtés
et escortés vers les marais de Gaz göl, et exécutés. Les femmes et les
enfants déportés par l’axe Sıvas-Kangal-Hasançelebi-Fırıncilar.
** (Kévorkian, 2006 :557).
Mass violence : Chronologie de l’extermination des Arméniens de
l’Empire ottoman par le régime jeune-turc (1915-1916)
http://www.massviolence.org/IMG/pdf/Chronologie-de-l-exterminationdes-Armeniens-de-l-Empire-ottoman-par-le-regime-jeune-turc-19151916.pdf
30 juin 1915 -- Empire ottoman : des crieurs publics annoncèrent aux
Arméniens qu’ils avaient cinq jours pour se préparer dans le but de
rejoindre les maris à Deir es-Zor, où ils auraient de la terre et des
maisons. Les Arméniens vendirent leurs biens à vil prix sans avoir la
garantie d’être payés. Nadim Bey divisa les quartiers arméniens en trois
parties pour constituer trois convois. Les gendarmes vidaient par la force
les maisons de leurs habitants, et, sans tenir compte de leurs pleurs ni de
leurs cris, les réunissaient pour les pousser hors de la ville.
Petite encyclopédie du génocide arménien : Les massacres et les
souffrances des Arméniens de Malatia
http://denisdonikian.blog.lemonde.fr/page/23/
30 juin 1916 – Empire ottoman : La lettre de Metternich au Chancelier
impérial, Monsieur von Bethmann Hollweg.
J'ai discuté avec Talaat Bey et Halil Bey de la déportation des Arméniens
travaillant dans le secteur de l'Amanus. Je leur ai fait remarquer qu'en
prenant cette mesure qui porte préjudice à la conduite des opérations
militaires, le gouvernement turc donne l'impression de faire lui-même tout
ce qu'il peut pour perdre la guerre.
Ce comportement est instructif à bien des égards. Des gens comme Talaat
et Enver savent fort bien qu'en perturbant la construction et l'exploitation
de la ligne de chemin de fer dans la région de l'Amanus, le gouvernement
compromet du même coup l'issue de la guerre. Mais personne ici n'est
plus en mesure de mater l'hydre du Comité ni de juguler le chauvinisme et
le fanatisme.
Source : J. Lepsius, Archives du génocide des Arméniens, Fayard, 1986.
Imprescriptible : Le génocide arménien dans les Archives
allemandes
http://www.imprescriptible.fr/documents/archives/allemandes/30-061916.htm
30 juin 1940 -- Le 16e régiment d'infanterie roumaine, commandé par le
major Valeriu Carp, connu pour sa haine des juifs, arrive à Czudyn
(Bukovine) où il torture et massacre de nombreux habitants juifs.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1941 -- La police ukrainienne fusille 200 juifs de Sokal (district
de Lvov, R.S.S. d'Ukraine) près d'une briqueterie hors de la ville.
2 000 juifs de Lutsk (province de Volhynie, R.S.S. d'Ukraine) sont
déportés et fusillés.
Quand les troupes allemandes entrent dans la petite ville de Dobromil
(province de Lvov, R.S.S. d'Ukraine), en guise de bienvenue les fascistes
ukrainiens du lieu rassemblent 132 juifs que les nazis fusillent dans une
mine de sel. Leurs cris sont entendus durant toute la nuit.
Tous les juifs de Virbalis (Wirballen, Lituanie), où vivaient 1 500 juifs, sont
tués huit jours après l'arrivée des Allemands. Quelques jours plus tard, les
femmes et les enfants juifs sont tués à leur tour.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1944 -- Le dernier transport de déportés politiques et de juifs
internés par le Reichssicherheitshauptamt (Office central de la sécurité
d'État) au camp de regroupement de Fossoli, près de Modène (Italie),
arrive au camp d'extermination d'Auschwitz.
1 100 internés juifs sont déportés du camp de Drancy (France) au camp
d'extermination d'Auschwitz. 479 sont gazés dès leur arrivée. 167
hommes et 100 femmes survivent jusqu'à la libération du camp par
l'armée soviétique, en 1945.
Israelvivra.com
http://israelvivra.com/calendjuin.htm
30 juin 1994 -- Rwanda : la Commission des droits de l'homme des
Nations unies dénonce un "génocide programmé et systématique".
Aidh : Le génocide des Tutsi
http://www.aidh.org/rwand/reperes.htm
Le 30 juin 2007 -- Suisse, Winterthur/ Trois turcs déclarent que le
génocide arménien « est un mensonge international »
.
NAM : Une liste non exhaustive de ce négationnisme idéologique
sur le sol français, « stade suprême du génocide » (BHL).
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=69145
30 juin 2007 -- France : la cérémonie d’inauguration de l’Ecole Hrant
Dink à Arnouville-les-Gonesse.
Collectif VAN - France : Inauguration d'une école Hrant Dink
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=10788
30 juin 2007 -- Le politicien turc, Dogü Perinçek, reconnu coupable de
racisme pour avoir nié le génocide des Arméniens, s'est vu refuser un visa
d'entrée en Suisse.
Collectif VAN - Génocide arménien : pas de visa pour le
négationniste Perinçek
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=11046
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=55414
Darfour : le Conseil de sécurité appelle toutes les
parties à résoudre leurs différends
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
invite à lire cette information publiée sur le site de l'ONU le 23 juin
2011.
ONU
23 juin 2011 – Les membres du Conseil de sécurité ont salué jeudi les
résultats de la Conférence des parties au Darfour, qui s'est déroulée fin
mai à Doha, au Qatar, comme étant une importante avancée et une base
pour la conclusion d'une paix globale et inclusive au Darfour.
Dans une déclaration à la presse lue par la Présidence tournante du
Conseil occupée par le Gabon, le Conseil de sécurité ont invité « toutes les
parties à résoudre d'urgence leurs différends et les ont engagés à
n'épargner aucun effort pour parvenir, dans les meilleurs délais, à un
cessez-le-feu permanent et à un accord de paix global, sur la base du
Document de Doha pour la paix au Darfour. »
Les membres du Conseil ont exprimé leur gratitude à Sheikh Hamad bin
Khalifa Al-Thani, Émir de l'État du Qatar, pour le soutien de son
gouvernement au processus de paix de Doha, en notant que le
gouvernement du Qatar restait disposé à poursuivre son assistance.
Ils ont aussi exprimé leur gratitude à Ahmed bin Abdulla Al-Mahmoud,
Ministre d'État aux affaires étrangères de l'État du Qatar, et Djibrill
Bassolé, Ministre des affaires étrangères et de la coopération régionale du
Burkina Faso, pour leur contribution au processus de paix au Darfour.
Ces deux responsables, qui ont co-présidé la Conférence des parties au
Darfour, ont présenté mercredi au Conseil de sécurité le Document de
Doha et ont procédé à un échange de vues informatif avec les membres
du Conseil de sécurité.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a reçu lundi une copie de la
Déclaration et « l'a saluée comme la base pour arriver à un cessez-le-feu
permanent et à un règlement de paix ouvert à tous », a indiqué son
porte-parole.
Quelque 500 personnes ont participé à cette Conférence à Doha,
représentant le gouvernement soudanais, les mouvements rebelles du
Darfour, des délégués de la société civile, des représentants des
personnes déplacées, des dirigeants de partis politiques soudanais et des
membres élus des assemblées des Etats et du Parlement national.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=25665&Cr=Darfour&
Cr1=
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=55397
Presse arménienne : Revue du 29 juin 2011
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
livre cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de
France en Arménie le 29 juin 2011.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 29 juin 2011
Conflit du HK/ Sommet de Kazan
Tout en reproduisant, pour la deuxième journée consécutive, la
déclaration du porte-parole du MAEE français suite au sommet de Kazan
(cf. la revue du 28.06), les quotidiens font état de la « déception » du
Département d’Etat américain quant aux résultats de cette réunion. Lors
d’un point de presse, le porte-parole du Département d’Etat a ainsi fait
part de la déception de Washington, estimant que, bien que les deux
Présidents aient affirmé être parvenus à un accord mutuel sur un certain
nombre de questions, les résultats du sommet sont « décevants ». / « Le
département d’Etat américain est déçu, tandis que le MAEE français non
»- Aravot
Hayots Achkhar et Haykakan Jamanak relèvent que David Tonoyan,
premier vice-Ministre de la défense a commenté l’acquisition par
l’Azerbaïdjan des missiles S-300, ce qui, selon lui, ne se répercutera pas
sur l’équilibre des forces armées. En cas d’une nouvelle guerre,
l’Azerbaïdjan sera obligé, poursuit-il, de mener des opérations sur son
propre territoire et n’aura donc pas besoin de cet armement. « Du point
de vue militaire, ces systèmes ne menacent pas l’Arménie et la sécurité du
Haut-Karabagh pour la simple raison que c’est une arme anti-aérienne
défensive, et ni l’Arménie, ni la République du Haut-Karabagh n’ont le
projet de mener une campagne militaire contre l’Azerbaïdjan. D’ailleurs,
ces missiles ne peuvent pas résoudre le problème de la défense d’une
partie de l’espace aérien de l’Azerbaïdjan », a-t-il expliqué.
RFE/RL relève que l’Arménie a officiellement confirmé la fabrication des
drones militaires capables de voler en profondeur dans le territoire
ennemi. La confirmation a été faite par le Colonel Armen Mkrtchian, vicecommandant de l’armée de l’air. Malgré cela, le colonel n’a pas exclu la
possibilité d’acquérir des drones étrangers rien que pour une simple
comparaison. Armen Mkrtchian a refusé de donner le moindre détail sur la
fabrication des drones qui existe seulement dans un nombre limité de
pays. Il n’a pas dit si les drones arméniens sont conçus seulement pour
des missions de surveillance ou des opérations aériennes aussi. RFE/RL
rappelle que l’Azerbaïdjan a récemment acheté des drones à Israël.
Affaires intérieures
Dans l’attente du rassemblement du Congrès national arménien, le 30
juin, les quotidiens rendent compte de la conférence de presse de Stépan
Démirtchian, président du parti Populaire (membre du CNA), qui au nom
du Congrès, espère toujours un dialogue constructif avec le
gouvernement. Tout en considérant que l’organisation d’élections
anticipées est indispensable et doit être imposée aux autorités par la
société, M. Demirtchian, ancien candidat à la présidence en 2003, a
reconnu que les autorités sont toutefois peu susceptibles d’avancer le
calendrier électoral. Il a aussi averti que le CNA donnait encore du temps
aux autorités [pour le dialogue] et n’avait pas l’intention d’attendre
indéfiniment. / RFE/RL, Azg, Haykakan Jamanak, Jamanak, Aravot
Azg signale la conférence de presse du député du parti d’opposition «
Héritage », Stépan Safarian, dont il retient notamment l’annonce excluant
désormais toute alliance avec le Congrès national arménien, pour des
raisons « idéologiques ». « Héritage » peut coopérer avec le Congrès en
vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais exclut toute union
avec celui-ci. M. Safarian estime que depuis sa création, le CNA n’a fait
que diviser l’opposition, alors qu’il avait fixé comme premier objectif
l’effondrement du « système cleptocratique » instauré dans le pays.
Est signalée la réélection du Président de l’Académie des Sciences, Radik
Martirossian./ Hayots Achkhar, Haykakan Jamanak
Arménie-UE
Hayots Achkhar, Azg et Hayastani Hanrapetoutioun font état de la 6ème
session du groupe consultatif de l’UE, présidée par le secrétaire du Conseil
de sécurité nationale et le chef de la Délégation de l’UE, Raul de
Luzenberger au cours de laquelle a été présenté le compte rendu
trimestriel des activités du groupe des experts de l’UE. Arthur
Baghdassarian a exprimé son satisfecit quant à la mission du groupe
d’experts largement impliqués dans la mise en oeuvre des réformes en
Arménie.
OTAN
La presse évoque la visite du représentant spécial du Secrétaire général
de l’OTAN pour la sud Caucase et l’Asie centrale, James Appathurai, qui a
été reçu en audience par le Président Sarkissian, le Président de l’AN, les
Ministres des AE et de la défense. Principaux thèmes évoqués lors de ces
entretiens : partenariat entre l’Arménie et l’Alliance dans le cadre de
l’IPAP, questions relatives à la participation de l’Arménie aux missions
humanitaires en Afghanistan et au Kosovo, prochaine session du Conseil
Nordatlantique « 28+1 » (OTAN+Arménie).
Arménie-Etats-Unis
L’ensemble de la presse rend compte du rapport annuel du Département
d’Etat américain sur la traite des êtres humains, qui, dans son chapitre
consacré à l’Arménie, estime que bien qu’un travail considérable ait été
accompli, les actions entreprises par le Gouvernement arménien en vue de
lutter contre ce fléau ne correspondent pas aux critères minimaux de lutte
contre la traite des êtres humains. Le rapport reconnait toutefois qu’en
2010 le gouvernement arménien a partiellement financé les activités
d’ONG chargées de mener un travail avec les victimes de la traite des
êtres humains. Les auteurs du rapport reconnaissent aussi qu’au cours
des dernières années l’Arménie a amélioré sa législation en la matière,
mais expriment le souci face à la diminution du nombre de victimes de la
traite dévoilées en 2010. L’Arménie est considérée comme un pays source
pour la prostitution forcée (les femmes arméniennes seraient
principalement « exportées » vers la Turquie, les Emirats et l’Allemagne)
et un pays source et de destination finale pour le travail forcé pour les
hommes et les femmes.
Affaires extérieures
Le Président Sarkissian s’est entretenu au téléphone avec le président
slovène Danilo Turk auquel il a présenté les résultats du sommet de
Kazan. / Azg, Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak
Divers
Hayots Achkhar et Jamanak annoncent la réélection de l’ex-président
Robert Kotcharian en tant que membre du Conseil des directeurs de la
société russe de communication « AFK Sistema ». Parmi les nouveaux
membres du Conseil des directeurs figure l’exdirigeant d’Alcatel, Serge
Tchuruk.
Rédaction : Merie Hakobian
http://www.ambafrance-am.org/IMG/pdf/20110629.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=55398
KARABAKH/AZERBAIDJAN/ARMENIE
Dépêche de l'APA [ 29 juin 2011 18:20 ] - Agence de
Presse d'Azerbaïdjan
Le Collectif VAN vous propose un article de l'APA (Agende de
presse azérie) daté du 29 juin 2011. Les articles de ce site (écrits
généralement dans un français rudimentaire) ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
APA
Conseiller politique du président azerbaïdjanais : « La
rencontre de Kazan a prouvé la nécessité de parler d’une
manière plus sévère avec l’Arménie, exercer plus de
pressions et enfin mettre une volonté ferme dans le
cadre du droit international »
[ 29 juin 2011 18:20 ]
Un dialogue existe entre le pouvoir et l’opposition en Azerbaïdjan
Bakou. Parvin Abbasov – APA. Entretien avec Ali Hassanov, Conseiller
politique du président azerbaïdjanais
- Comment évaluez vous la rencontre des présidents azerbaïdjanais et
arménien à Kazan ?
- Il est déplacé de parler d’un succès quelconque. En tout cas, chaque
rencontre, chaque question posée offrent la possibilité de prouver la
position déconstructiviste de l’Arménie et l’Azerbaïdjan en profite
successivement. L’attitude décosnstructive du président arménien à Kazan
a prouvé de nouveau que l’Erevan n’était pas intéressé au règlement
pacifique du conflit de Haut-Karabakh par conformité de droit
international. Cela a fait montrer aux présidents américain, russe et
français et aux coprésidents qu’il était nécessaire de parler d’une manière
plus sévère avec l’Arménie, exercer plus de pressions et enfin mettre une
volonté ferme dans le cadre du droit international. L’Arménie était loin
d’être sincère et constructive, ce qui empêche à faire sortir des
pourparlers de paix d’un « point mort ».
- Pendant sa visite à Bakou, le secrétaire d’Etat adjoint pour la
démocratie, les droits de l’Homme et le travail des Etats-Unis, Thomas
Melia a déclaré que la situation des droits de l’Homme puisse et doit être
plus mieux en Azerbaïdjan. Comment sa déclaration était objective ?
- Je l’ai reçu à l’administration présidentielle. Nous avons fait un échange
d’opinion. La discussion s’est tenue dans une ambiance de l’entente
réciproque. Il y avait dans sa déclaration, quelques opinions lesquelles
nous n’étions pas d’accord et nous nous sommes exprimés notre position.
J’ai informé à la fois, sur la position de l’autorité azerbaïdjanaise et sur la
situation réelle. A mon avis, nous poursuivrons la coopération avec
l’administration américaine, le Département d’état et d’autres institutions
américaines d’une manière conforme à l’esprit des liens Azerbaïdjan –
Etats-Unis.
- Vous suivez le fonctionnement de la Chambre Publique ? Comment
évalue vous sa situation actuelle ?
- J’ai déclaré à plusieurs reprises sur le fonctionnement de la Chambre
Publique. Il y a eu des gens qui ont compris. Je connais certains membres
de la Chambre Publique et je pense qu’ils peuvent prendre des décisions
justes. Mais cela n’appartient pas tous les membres. La Chambre Publique
a réunis plusieurs types. La formation de la Chambre Publique se base
presque à la position antigouvernementale. Chaque homme de l’esprit
antigouvernemental n’est pas capable de prendre une décision correcte au
sujet politique et important. Une ambiance émotionnelle règne dans cette
organisation. Les gens qui détestent l’un à l’autre et loin de faire de
concession réciproque se sont réunis à la Chambre Publique. La seule
valeur qui les réunit, c’est la haine antigouvernementale. Une politique
doit ne pas baser sur la haine antigouvernementale. Il est difficile pour les
gens à l’esprit différent de prendre une décision optimale. Même les partis
composés des gens à l’esprit identique ont parfois des difficultés de
prendre une décision optimale. Comment alors les gens réunis par la
haine antigouvernementale prendre une décision correcte ? … Les
sociologues en ont un grand doute. C’est pourquoi, je trouve déplacées les
discussions sur cette organisation. La décision plus intelligente de cette
organisation serait la dissolution et de fonctionner dans le cadre des partis
politiques pour but de perfectionner le fonctionnement des partis en tant
que des institutions publiques.
- Quelle est la situation du dialogue pouvoir – opposition ?
- Les dialogues pareils sont réguliers dans tous les pays du monde,
surtout dans les pays ayant le parlement pluripartite. Ce dialogue se tient
dans le cadre de la loi, au niveau de parlement. Un tel dialogue existe en
Azerbaïdjan. Le dialogue est en cours par le moyen des discussions
journalières des parlementaires de différents partis au parlement sur les
lois concernant la vie politique, économique et culturelle de l’Azerbaïdjan.
Comment un dialogue puisse être autrement ? Voici le dialogue….
L’Azerbaïdjan n’est pas comparable avec l’Afghanistan, ou on propose à
Taliban à faire un dialogue avec le gouvernement et de cessez d’hostilité.
L’Azerbaïdjan est un pays civil et démocratique. Le dialogue puisse être
tenu au parlement et au plus haut niveau. Si l’opposition radicale préfère
l’autoisolement, cela ne signifie pas le manque de dialogue.
http://fr.apa.az/news.php?id=13731
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55381
USA/OTAN/ARMENIE
Serge Sarkissian salue le rôle des Etats-Unis dans la
région
NAM
Le président Serge Sarkissian a salué, mardi 28 juin, l’engagement
américain en Arménie et dans le reste de la région et a réitéré
l’engagement de son gouvernement à intensifier sa coopération avec
l’OTAN.
« Nous considérons l’implication américaine dans la région comme un
facteur de renforcement de la stabilité », a-t-il déclaré à Celeste
Wallander, vice-adjointe du secrétaire de la Défense des Etats-Unis pour la
Russie, l’Ukraine et l’Eurasie, en visite en Arménie.
« Nous sommes satisfaits des progrès dans un certain nombre de
domaines liés à nos relations bilatérales et nous avons envie de faire
davantage de progrès dans nos relations économiques bilatérales », a-t-il
affirmé.
C. Wallander s’est rendue à Erevan pour deux jours. Au cœur de cette
visite, la coopération militaire croissante entre les États-Unis et l’Arménie.
Elle a notamment rencontré le ministre de la Défense, Seyran Ohanian, et
le ministre des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian.
Selon le cabinet de S. Sarkissian, C. Wallander a décrit ses réunions dans
la capitale arménienne comme « excellentes ».
Les discussions ont également porté sur les liens de l’Arménie avec
l’OTAN, dont le plan d’action individuel pour le Partenariat (IPAP), lancé en
2005. Mardi 28 juin, S. Sarkissian en a discuté plus en détail avec James
Appathurai, nouveau représentant spécial de l’OTAN pour le Caucase du
Sud et l’Asie centrale.
Dans un communiqué, S. Sarkissian a souligné l’importance d’une « mise
en œuvre effective » de l’IPAP. L’actuelle version de l’IPAP, qui a été
diffusée l’année dernière, réaffirme l’intention d’Erevan de se « rapprocher
» de l’alliance et appelle à une profonde réforme de l’armée arménienne.
Interview de Celeste Wallander réalisée par RFE / RL lors de sa visite à
Erevan
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=71259
jeudi 30 juin 2011,
[email protected]
Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007
Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave,
t N.W. Washington DC 200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=71259
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55404
FRANCE
Tigran Hamasyan, à surveiller
patwhite.com
Soumis par Maude McConnell... le 29 juin, 2011 - 15:30
Il n’a que 23 ans et les plus grands le considèrent déjà des leurs.
Quiconque était au Gesù hier soir pourra affirmer que cette notoriété dont
jouit le jeune Tigran Hamasyan est totalement justifiée. C’est que le
pianiste a offert un concert, sous forme de quintette, qui n’aura laissé
personne d’indifférent. On dirait qu’il maîtrise tous les styles musicaux ce
Tigran, du rock au traditionnel Arménien (son pays d’origine) en passant
par le jazz et ce, en côtoyant le classique. Chaque genre est parfaitement
agencé à l’occasion pour en résulter à un mélange des styles qui
impressionne, et comment!
Le virtuose s’est présenté sur scène autour des 22h30, en compagnie de
la chanteuse Areni Agbabian, du saxophoniste Ben Wendel, du bassiste
Sam Minaie et du percussionniste Nate Wood, tous membres du projet
Red Hail enregistré en 2009. Un premier morceau traditionnel, d’une
vingtaine de minutes, a ouvert le concert en laissant, bien sûr, beaucoup
de place au pianiste pour réchauffer la salle. La pièce s’est terminée telle
une fin de spectacle, grandiose sous les applaudissements chaleureux d’un
public comblé. Le quintette a ensuite interprété une composition du
pianiste, la magnifique Love Song. Et puis voilà, les merveilles musicales
se sont enchaînées avec une aisance incroyable. Dans les moments très
rock, on s’est même demandé s’ils étaient réellement juste cinq à produire
cette musique d’une puissance hallucinante. Oui, tout avait l’air si simple
sur cette scène où, pourtant, la complexité faisait sa loi au sein des
rythmes et des harmonies de la soirée.
Les musiciens ont quitté (brièvement) les lieux après 1h30 de pur délice.
Sous les applaudissements et les cris des spectateurs, Tigran et sa bande
sont évidemment revenus pour répondre à l’euphorie générale. Après un
solo de batterie, le pianiste a commencé un « beatbox » assez
impressionnant par sa rapidité. Puis, chacun à son instrument, la musique
a repris de plus bel pour une dernière pièce en quintette. La foule a
ensuite décidé que le concert n’était pas fini car elle en voulait encore plus
de ce génie du piano. Il est donc revenu une deuxième fois, en solo, pour
une interprétation sensible d’une pièce classique.
On était bouche bée à la sortie du Gesù. Le coeur encore battant, on
entendait des « J’en aurais voulu pour deux heures de plus ! »
Unanimement, le concert fut donc d’une réussite exceptionnelle. Il était à
couper le souffle, ce jeune pianiste qui, notons-le, est à surveiller de très
près.
Maude McConnell-Legault
http://patwhite.com/node/12899
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55385
TURQUIE
L'info vue par la TRT (1)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
LE COMPTE À REBOURS POUR L'ÉLECTION DU
PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE A ÉTÉ LANCÉ
Le vice-Premier ministre Cemil Çiçek et vice-président de l'AKP
Haluk Ipek ont rendu visite au CHP, parti républicain du peuple et
MHP, parti du mouvement nationaliste
Posted 29.06.2011 13:25:38 UTC
Updated 29.06.2011 13:25:38 UTC
La délégation de l'AKP, parti de la justice et du développement, s'est
entretenue avec le leader du CHP, Kemal Kılıçdaroğlu, dans son bureau à
l'Assemblée nationale.
Dans la déclaration qu'il a faite au terme de l'entretien, Cemil Çiçek a
indiqué qu'ils souhaitaient avoir l'opinion de l'opposition avant l'évaluation
de l'AKP et qu'ils n'avaient pas encore dévoilé de candidats.
Par la suite, la délégation a rencontré le vice-président du groupe du parti
du MHP Oktay Vural et le directeur adjoint Faruk Bal.
L'élection du président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie aura
lieu le lundi 4 juillet 2011.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=99b50
e33-f89b-421a-92a0-6e0800e24a5d
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55395
Erdogan chargé de former le nouveau gouvernement
turc
Levif.be
mercredi 29 juin 2011 à 14h10
(Belga) Le président turc Abdullah Gül a confié mercredi au Premier
ministre Recep Tayyip Erdogan la tâche de constituer un nouveau
gouvernement après la grande victoire de son parti aux élections
législatives du 12 juin, a déclaré la présidence sur son site internet.
Le Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance
islamiste) de M. Erdogan a remporté 50% des suffrages au scrutin et cette
rencontre au sommet de l'Etat ne relève que d'une simple formalité car le
parti gouvernemental a largement obtenu la majorité absolue avec 327
sièges (sur 550) au Parlement. M. Erdogan doit maintenant consulter les
instances dirigeantes de son parti pour former un nouveau gouvernement,
le 61ème de la Turquie. M. Erdogan, 57 ans, a 45 jours, selon la
constitution, pour présenter au chef de l'Etat le nouveau gouvernement,
son troisième d'affilé depuis 2003, mais devrait le faire sans attendre
l'expiration de ce délai et pourrait même le présenter dès vendredi, selon
les commentateurs. Il devrait procéder à un remaniement de son cabinet
sortant en y incorporant certaines nouvelles personnalités de l'AKP. (LEE)
Source: Belga
http://levif.rnews.be/fr/news/belga-politique/erdogan-charge-de-formerle-nouveau-gouvernement-turc/article-1195048631118.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55386
Le président turc charge Erdogan de former le 61ème gouvernement de la Turquie
Aufait Maroc
29/06/2011 à 16:29
Le président turc, Abdullah Gul a reçu, mercredi au palais présidentiel à
Ankara, Recep Tayyip Erdogan, président du Parti de la Justice et de
Développement, et l'a chargé de former le 61-ème gouvernement de la
Turquie.
L'AKP, un parti issue de la mouvance islamiste, a remporté haut la main
les élections législatives du 12 juin avec 50 pc des voix exprimées, pour
obtenir 327 sièges sur les 550 que compte l'Assemblée parlementaire
turque.
Cette victoire écrasante donne droit au parti d'Erdogan de former seul un
gouvernement pour un troisième mandat consécutif.
Selon la Constitution turque, Erdogan (57 ans) a 45 jours pour présenter
au chef de l'Etat le nouveau gouvernement.
Il avait annoncé début juin son intention de restructurer son cabinet
ministériel qui devrait désormais compter 25 membres, dont le Premier
ministre.
Cette restructuration porte essentiellement sur la suppression des huit
postes des ministres d'Etat, la création de six nouveaux portefeuilles et la
fusion de certains départements.
L'AKP entame son troisième mandat avec des chantiers importants qui
auront un impact certain sur le pays, comme l'adoption d'une nouvelle
Constitution, la solution de la question kurde et la consolidation de
l'économie nationale, qui s'est hissée au 16-ème rang au niveau mondial.
Toutefois, la tâche du Premier ministre turc ne semble pas être facile avec
une opposition farouche qui a provoqué une crise politique au premier jour
de la rentrée parlementaire.
Les députés de la principale formation d'opposition, le Parti républicain du
peuple (CHP), ont refusé mardi de prêter serment, tout comme les élus
indépendants soutenus par le Parti pour la paix et la démocratie (BDP/prokurde).
Les élus CHP ont agi ainsi en signe de solidarité avec deux d'entre eux
maintenus en détention provisoire pour appartenance supposée au réseau
Ergenekon, qui projetait de renverser le gouvernement turc, alors que les
députés pro-kurdes ont boycotté la rentrée parlementaire en protestation
contre l'invalidation de l'élection d'un militant kurde en raison d'une
condamnation pour "propagande terroriste".
Les députés CHP (135 sièges) et Kurdes (36 sièges) représentent plus de
30 pc des 550 élus que compte l'Assemblée parlementaire turque, qui a
entamé la cérémonie de prestation de serment avec les seules députés
AKP (327 sièges) et du Parti d'action nationaliste (53 sièges).
MAP
http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2011/6/29/le-presidentturc-charge-erdogan-de-former-le-61-eme-gouvernement-de-la-turquie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55407
Turquie : les leçons d'un scrutin
Le Monde
Analyse
CERI | 29.06.11 | 11h49
edition abonnés
La victoire du parti de la Justice et du Développement (AKP) aux élections
législatives du 12 juin a entraîné son lot d'interrogations et de
commentaires convenus dans une France qui décidément s'obstine à ne
rien comprendre à l'un des pays clefs de la Méditerranée orientale.
Plutôt que de gloser à l'infini sur la nouvelle orientation, dite "néoottomane", de la diplomatie turque, d'éprouver une joie mauvaise sur ses
difficultés ou ses échecs supposés au Moyen-Orient et de continuer à
jauger la prétendue "islamisation" de l'Anatolie selon le calendrier
mystérieux d'un "agenda caché ", mieux vaut tirer quelques leçons
simples de ce scrutin, en marge de l'orientalisme géostratégique.
La première d'entre elles a trait au triomphe électoral du premier ministre,
Recep Tayyip Erdogan. Que ce succès ait été sans surprise ne le rend pas
moins éclatant. Simultanément, il est incontestable, chose suffisamment
rare dans la région pour être soulignée.
Comme il se doit en Turquie depuis 1950, les résultats ne sont pas
discutés car aucune fraude d'envergure ne les entache. Voilà donc une
majorité reconduite pour la troisième fois depuis son accession au pouvoir
en 2002. Comment expliquer cette décision des électeurs, exceptionnelle
dans l'Europe d'aujourd'hui, de ne pas sortir les sortants ? Certainement
pas par une conversion massive de la nation à un projet d'islamisation.
Toutes les enquêtes d'opinion confirment que les motivations religieuses
du vote sont marginales en Turquie, y compris au sein des soutiens de
l'AKP.
Une première raison de la victoire de ce dernier est d'ordre économique :
on ne change pas une équipe qui gagne, et de fait le gouvernement de
Recep Tayyip Erdogan n'a pas à rougir de son bilan en la matière. Il a
consolidé la sortie de crise qu'avait conçue et engagée le social-démocrate
Kemal Dervis en 2001-2002, après l'implosion du secteur bancaire et
financier et la chute vertigineuse de la monnaie, et il a su depuis
maintenir une forte croissance (8,9 % en 2010) tout en maîtrisant
l'inflation et l'endettement public.
En moins de dix ans, le revenu par habitant a été multiplié par dix, les
exportations par deux, et les investissements directs étrangers sont
passés de 700 millions d'euros à 13 milliards d'euros par an. Certes,
l'économie turque, en surchauffe, demeure financièrement vulnérable et
garde des faiblesses structurelles : population active agricole trop élevée,
population active féminine trop faible, déficit de la balance des paiements
courants et de la balance commerciale, insuffisance de la recherchedéveloppement préjudiciable à terme à sa montée en gamme dans la
division internationale du travail, récurrence du chômage et de l'emploi
informel, flux financiers d'origine régionale douteuse, prédation
environnementale. Mais elle n'a plus grand-chose à voir avec ce qu'elle
était il y a dix ans, comme l'ont prouvé sa capacité de redressement après
la crise de 2009 (- 5 % de croissance) et la résistance inédite de son
secteur bancaire devant la tourmente internationale.
Une deuxième explication du succès électoral de l'AKP participe du
sentiment de confiance et de fierté que le tandem formé par le Premier
ministre, Recep Tayyip Erdogan, et le président de la République, Abdullah
Gül, ont su insuffler au pays, et que servent quelques très bons ministres,
dont l'infatigable ministre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Le
fait que la Turquie en ait fini avec l'instabilité des gouvernements de
coalition qui prévalait peu ou prou depuis les années 1960, grâce à la
majorité absolue dont jouit l'AKP au Parlement, y contribue.
Mais aussi le dynamisme de l'économie, le statut de pays émergent qui
est maintenant reconnu à la Turquie – membre du G 20, dix-septième
économie mondiale – , la jeunesse de sa population, l'ouverture des
négociations d'adhésion à l'Union européenne en 2005 – pour frustrant
que leur déroulement se soit révélé en raison de l'obstruction de certains
membres, France en tête – le rayonnement du prétendu "modèle turc"
dans le monde musulman, l'audience en tout cas de ses novelas, doublées
en arabe, et le succès de ses biens de consommation dans le MoyenOrient, l'activisme de la diplomatie de paix de Ahmet Davutoglu dont le
partenariat avec le Brésil, dans la tentative de règlement du contentieux
nucléaire avec l'Iran, en 2009-2010, a démontré le caractère désormais
"global", et non plus simplement "régional". Un sondage a bien restitué ce
climat éminemment favorable à la majorité sortante : 48 % des Turcs se
disent optimistes quant à l'avenir de leur pays. En 2002, ils n'étaient que
4 % à formuler une telle opinion …
Enfin, un troisième facteur est intervenu, dont les Français ne prennent
pas la mesure, tout empêtrés qu'ils sont dans leurs éternelles alarmes sur
l'islam et la laïcité. L'AKP est parvenu à faire ce que ni la droite
traditionnelle ni la gauche n'avaient réussi depuis 1960 : endiguer le
pouvoir politique de l'armée qu'elle s'était alors arrogé, au mépris du
dogme kémaliste, et libérer le pays de la tutelle militaire, que la
Constitution de 1982 avait amplifiée et institutionnalisée, à la suite du
terrible coup d'Etat de 1980.
Non seulement le Conseil de sécurité nationale a vu ses prérogatives
rognées, le gouvernement fait désormais prévaloir ses vues en matière de
promotion au sein du haut commandement, pour la première fois depuis
les années 1960, et, chose jadis inimaginable, plusieurs officiers
supérieurs ont été inquiétés pour tentatives de putsch fomentées depuis
l'accession au pouvoir de l'AKP, en 2002.
Mais encore, et peut-être surtout, le principal protagoniste du coup d'Etat
de 1980, le général Kenan Evren, a été entendu par la justice, ces
dernières semaines, après plusieurs de ses collaborateurs de
l'époque.Quand on sait que l'armée bénéficiait jusqu'à présent d'une
impunité complète au nom de la défense de la laïcité, de l'héritage
kémaliste, de la sécurité nationale, et tutti quanti, et qu'elle a pu, pourvue
de ce viatique, commettre trois putsch avérés (en 1960, en 1971 et en
1980) plus un "postmoderne" (en 1997, sans démonstration de chars !) et
une tentative numérique (en 2007, par mise en ligne d'un communiqué),
emprisonner, torturer, exécuter, réprimer le mouvement kurde, la gauche
et le syndicalisme, mettre au pas l'Université, ce n'est pas rien.
Retrouvez le reste de la publication sur le site du CERI
Jean-François Bayart, directeur de recherche au CERI-Sciences Po/CNRS
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/29/turquie-les-lecons-d-unscrutin_1542295_3232.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55412
Osman Baydemir : « Les arméniens étaient le petit
déjeuner »
NAM
Le succès du parti Paix et Démocratie, ou BDP, le 12 juin lors des élections
parlementaires en Turquie présente une grande chance pour entrer à une
nouvelle période de dialogue pour résoudre la question Kurde a déclaré le
maire de Diyarbakir.
Osman Baydemir a souligné au journal Hürriyet le besoin de résoudre les
problèmes par des négociations et le dialogue.
Il a dit que de grands progrès pourraient être faits si le conflit Kurde avait
été traité de façon constructive en le traitant comme un problème au-delà
de la politique.
« La rhétorique employée par les leaders [des partis pendant la campagne
électorale] et par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan était
particulièrement très sévère. Une telle attitude a pu enflammer des
incidents indésirables. Mais je suis heureux du fait que le processus
électoral a été achevé sans violences d’une part et par le succès du BDP
de l’autre » a dit Osman Baydemir.
Osman Baydemir a critiqué les restrictions de voyage dont il fait l’objet.
« Je ne peux pas promouvoir le potentiel touristique de Diyarbakir. Je ne
peux pas publier un appel à notre peuple pour revenir en arrière [dans
leurs pays.] Beaucoup de mes amis sont en prison. Même si j’étais libre,
comment pourrais-je être libre moi-même sans [que mes amis] soient
libres ? » a-t-il dit.
« Les arméniens étaient le petit déjeuner et nous nous sommes avérés
être le déjeuner » a dit Osman Baydemir, comparant la situation présente
des Kurdes aux événements sanglants de 1915.
« Une grande souffrance est arrivée sur cette terre. ... Bien que le prix
[d’une telle] douleur soit très haut, il donne de la maturité. Les gens
s’habituent à la peine avec le temps. Nous avons souffert des guerres
depuis le commencement du 20ème siècle. Nous avons besoin de tirer des
leçons » a dit Osman Baydemir.
jeudi 30 juin 2011,
Sté[email protected]
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=71264
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55405
Chronologie de la Turquie (1918-2011)
Par LEXPRESS.fr, publié le 28/06/2011 à 16:00
1918 : L'Etat ottoman sort vaincu et démantelé de la Première guerre
mondiale.
1919 : Mustapha Kemal, officier militaire, lance un appel au sursaut
national. Un congrès réuni à Erzerum organise un mouvement national qui
proclame l'indépendance et l'unité de la Turquie et le droit de former un
gouvernement provisoire en cas de défaillance du gouvernement ottoman.
1920 : En avril, la Grande assemblée nationale confie le pouvoir à
Mustapha Kemal qui amorce la guerre d'indépendance contre les Grecs.
En août, le sultan Mehmed VI accepte le traité de Sèvres, qui consacre le
morcellement de l'Empire et le contrôle des Alliés. L'Asie Mineure est
partagée entre Britanniques, Grecs, Français, Italiens, Arméniens et
Kurdes ; la Turquie proprement dite se limite au centre du plateau
anatolien et aux rives de la Mer noire ; les détroits du Bosphore et des
Dardanelles sont placés sous contrôle international.
1921 : les Grecs sont arrêtés à Inönü.
1923 : le traité de Lausanne reconnaît les frontières de la Turquie
moderne. Mustafa Kemal obtient l'Anatolie et la Thrace orientale.
S'ensuivent des échanges de populations grecques et turques. La Turquie
reconnaît l'appropriation de Chypre par les Britanniques. Mustapha Kemal
devient président de la République. Il crée le Parti républicain du peuple
(Cumhuriyet Halk Partisi - CHP), parti nationaliste et laïque. Ankara
devient la capitale.
1924 : abolition du Califat. Les tribunaux musulmans et les
établissements d'enseignement religieux sont supprimés.
1925 : une révolte kurde est réprimée dans l'est de l'Anatolie.
1925-1928 : transformation de la Turquie en un Etat laïque ; nouveau
code civil, abolition de la polygamie, suppression des ordres religieux,
adoption du calendrier grégorien et de l'alphabet latin.
1932 : la Turquie entre à la Société des Nations.
1938 : mort de Mustapha Kemal, surnommé Ata Turk ("le père des
Turcs") par l'Assemblée nationale en 1934. Ismet Inönü lui succède.
1939-1945 : la Turquie choisit la neutralité pendant la guerre.
1945 : fondation du Parti démocrate (conservateur).
1947 : la Turquie bénéficie du Plan Marshall.
1950 : large victoire du Parti démocrate aux élections. Adnan Menderes
devient Premier ministre. Le succès du Parti démocrate sera confirmé en
1954 et en 1957.
1951 : la Turquie, qui pratique une politique résolument pro-occidentale,
est admise dans le Pacte atlantique. Installation d'une base militaire
américaine à Incirlik.
1955 : création du Pacte de Bagdad (devenu CENTO en 1958) avec l'Iran,
l'Irak, le Pakistan, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
1960 : coup d'Etat militaire dirigé par le général Cemal Gürsel. Adnan
Menderes est exécuté.
1963 : accord d'association entre la Turquie et la Communauté
économique européenne.
1965 : Süleyman Demirel (Parti de la Justice, héritier du Parti démocrate)
devient Premier ministre. Il mène une politique conservatrice. A la
récession économique et aux troubles politiques, il répond par la
répression.
1971 : l'armée exige la démission de Süleyman Demirel. Poursuite de la
politique de répression.
1974 : Bülent Ecevit (CHP) dirige un gouvernement de coalition.
1975 : à la suite du coup d'Etat des colonels en Grèce, le gouvernement
Makarios est renversé à Chypre par des Chypriotes grecs qui veulent le
rattachement de l'île à la Grèce. Intervention militaire de la Turquie et
partition de l'Île
1978 : les Américains lèvent l'embargo imposé après l'invasion de
Chypre, puis augmentent leur aide militaire. Naissance du Parti des
travailleurs du Kurdistan (PKK). Mêlant nationalisme kurde et lutte des
classes, il prône la lutte armée.
1980 : la poursuite de l'agitation politique aboutit à un nouveau coup
d'Etat militaire, dirigé par le général Kenan Evren. La répression frappe les
mouvements d'extrême gauche et les Kurdes, mais épargne les
ultranationalistes.
1983 : victoire du Parti de la Mère Patrie (ANAP, conservateur). Turgut
Özal devient Premier ministre. La loi martiale est progressivement levée, à
l'exception des régions kurdes.
1984 : de violents combats ont lieu entre l'armée turque et le PKK dans
l'est de Anatolie.
1987 : la Turquie présente une demande d'adhésion à la Communauté
européenne.
1990-1991 : Ankara soutient la coalition anti-irakienne dans la guerre du
Golfe et met à sa disposition la base d'Incirlik.
1992 : intervention de 20 000 soldats turcs dans la partie kurde d'Irak
qui sert de base de repli au PKK.
1993 : Tansu Ciller (Parti de la juste voie, conservateur) est la première
femme turque à devenir Premier ministre.
1994 : poussée des islamistes du Parti de la prospérité (Refah) de
Necmettin Erbakan aux élections municipales (19% des voix). Ils
l'emportent à Istanbul et à Ankara.
1995 : progression du Refah, qui, avec plus de 21 % des suffrages aux
élections législatives de décembre, devient le premier parti du Parlement.
1996 : entrée en vigueur de l'union douanière entre l'Union européenne
et la Turquie. Nommé Premier ministre, Necmettin Erbakan forme un
gouvernement de coalition avec le Parti de la juste voie de Tansu Çiller.
1997 : les militaires contraignent Necmettin Erbakan à la démission. Une
coalition conduite par Mesut Yilmaz (Parti de la mère patrie) prend le
relais. Accusé de liens avec la mafia, il devra démissionner à son tour
l'année suivante.
1998 : la cour constitutionnelle prononce la dissolution du Refah "pour
atteinte à la laïcité de l'État". Il ne tardera pas à réapparaître sous
l'appellation de Parti de la vertu (Fazilet).
1999
Février : Abdullah Öcalan, dirigeant du PKK, est capturé ; il est condamné
à mort en juillet. Sa peine est commuée en réclusion à perpétuité en
octobre 2002.
Avril : Bülent Ecevit devient premier ministre d'un gouvernement de
coalition gauche (Parti démocratique de gauche - DSP), droite (Parti de la
juste voie) et extrême droite (Parti d'action nationaliste - MHP).
Août : un tremblement de terre dont l'épicentre est à Izmit, à une
centaine de kilomètres à l'est d'Istanbul, fait 17 000 victimes. Cette
tragédie déclenche une vague de solidarité de la Grèce et contribue au
rapprochement des deux pays.
Décembre : le sommet européen d'Helsinki reconnaît le statut de candidat
de la Turquie à l'Union européenne.
2000
Février : le PKK annonce l'arrêt de la lutte armée.
Novembre : grève de la faim des prisonniers pour dénoncer leurs
conditions de détention et l'isolement des prisonniers politiques. Elles
dureront un an et feront une trentaine de victimes.
2001
Février : crise financière ; dévaluation de 50% de la livre turque.
Printemps : tensions diplomatiques avec la France après l'adoption en
janvier par le Parlement français d'une loi stipulant que "la France
reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915".
Juin : la cour constitutionnelle interdit le Parti islamiste de la vertu
(Fazilet). Une partie de ses membres fonde, en août, le Parti de la justice
et le développement (AKP, modéré), sous la direction de l'ancien maire
d'Istanbul, Recep Tayyip Erdogan.
2002
Août : pour répondre aux critères d'adhésion à l'Union européenne, le
parlement turc adopte un ensemble de réformes dont l'abolition de la
peine de mort, l'octroi de droits culturels pour les Kurdes et
l'élargissement de la liberté de la presse.
Novembre : le parti islamiste AKP obtient la majorité absolue aux élections
législatives et plus de 34% des suffrages. Abdullah Gül, le vice-président,
devient Premier ministre.
2003
Mars : nomination de Recep Tayyip Erdogan au poste de Premier ministre
après une réforme des lois électorales. Dirigeant du parti au pouvoir
(AKP), il n'avait pas pu prendre la direction du gouvernement après les
élections, ayant été déclaré inéligible à la suite d'une condamnation à la
prison pour "incitation à la haine religieuse" en 1998.
Le Parlement vote contre le déploiement de troupes américaines sur le
territoire turc, malgré la position favorable des militaires, mais il autorise
le survol du pays par l'aviation américaine.
Novembre : un double attentat à la voiture piégée contre deux
synagogues d'Istanbul fait 23 morts. Quelques jours plus tard, deux
attentats contre des intérêts britanniques à Istanbul tuent 27 personnes.
Ils sont revendiqués par le réseau terroriste Al-Qaida.
2004
Janvier : abolition de la peine de mort.
Mai : une série d'amendements constitutionnels rapproche le droit turc
des standards européens, (suppression des tribunaux spéciaux dans les
cas de terrorisme et limitation du rôle de l'armée dans la vie civile et
politique).
Septembre : le Parlement vote la réforme du code pénal qui réprime la
torture et les crimes d'honneur.
Octobre : la Commission rend un rapport concluant que la Turquie a
suffisamment progressé dans ses réformes pour que les négociations
puissent être engagées.
Décembre : la Turquie obtient le feu vert du Conseil européen pour
l'ouverture des négociations d'adhésion le 3 octobre 2005.
2005
Janvier : la nouvelle livre remplace un million de l'ancienne livre, et
parachève le plan de redressement économique mis en oeuvre avec l'aide
du FMI.
Octobre : ouverture des négociations d'adhésion avec la Turquie et la
Croatie.
2006
Mars-avril : des émeutes, opposant les forces de sécurité à des militants
kurdes, font une vingtaine de morts dans le sud-est de la Turquie et à
Istanbul.
Septembre : le 12, un attentat à la bombe dans la ville à majorité kurde
de Diyarbakir (sud-est) fait dix morts. Les autorités soupçonnent le Parti
des travailleurs du Kurdistan (PKK) d'en être responsable. Le 30, le PKK
décrète un cessez-le-feu.
Octobre : l'armée turque suspend ses relations avec la France après
l'adoption par l'Assemblée nationale française d'une proposition de loi
visant à pénaliser la négation du génocide arménien de 1915.
Novembre : voyage du Pape Benoît XVI en Turquie, premier voyage
officiel d'un souverain pontife dans un pays musulman. Benoît XVI se
prononce pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
Décembre : les ministres des affaires étrangères européens décident un
gel partiel des négociations avec la Turquie en raison de son refus
d'appliquer à Chypre les dispositions de l'union douanière qui la lient à
l'UE, en particulier l'ouverture de ses ports et aéroports aux navires et aux
avions chypriotes.
2007
Janvier : le journaliste turc, membre de la minorité arménienne, Hrant
Dink est assassiné.
Avril : Recep Tayyip Erdogan renonce à se porter candidat à l'élection
présidentielle (au suffrage indirect) à la suite de manifestations en faveur
de la laïcité. L'AKP décide de présenter Abdullah Gül, ministre des affaires
étrangères. Le Parti républicain du peuple (CHP, opposition) qui a boycotté
le vote, fait annuler le scrutin par la cour constitutionnelle.
Mai : le Premier ministre propose une réforme pour faire élire le président
de la République au suffrage universel. Il annonce la tenue d'élections
législatives anticipées, réclamées par l'opposition, les milieux d'affaires et
la plupart des médias.
Juin : le président de la République Ahmet Necdet Sezer et le principal
parti d'opposition, le CHP, demandent l'annulation, par la Cour
constitutionnelle, de la réforme prévoyant l'élection du président au
suffrage universel. Le président Sezer décide de soumettre cette réforme
à référendum, à l'automne.
Juillet : la Cour constitutionnelle valide la proposition du gouvernement
d'instaurer l'élection du président au suffrage universel.
Elections législatives anticipées. Le Parti du Premier ministre Recep Tayyip
Erdogan remporte une large victoire avec 47% des voix, soit 13 points de
plus qu'en 2002.
Août : le Parlement élit au troisième tour Abdullah Gül, à la présidence de
la République.
Octobre : les Turcs adoptent par référendum le principe de l'élection du
président de la République au suffrage universel direct, par 69% des voix.
Le parlement vote le principe d'une intervention militaire contre les
rebelles kurdes basés en Irak.
Décembre : l'armée lance des raids aériens contre les bases du PKK en
Irak.
2008
Février : la légalisation du port du voile islamique à l'université par le
parlement provoque une vaste manifestation de plus de 100 000
opposants.
Offensive militaire contre les bases du PKK dans le nord de l'Irak.
Mars : le procureur de la Cour de cassation dépose devant la Cour
constitutionnelle une demande d'interdiction du parti au pouvoir en raison
d'"activités allant à l'encontre de la laïcité".
Juin : la cour constitutionnelle annule la réforme de la Constitution votée
en février par les députés qui autorisait le port du foulard pour les
étudiantes sur les campus.
Juillet : la cour constitutionnelle rejette la demande d'interdiction de l'AKP.
Parallèlement, 86 personnes soupçonnées d'appartenir au réseau
ultranationaliste Ergenekon, accusé de fomenter des coups d'Etat, sont
mises en examen.
Septembre : visite du président Abdullah Gül en Arménie, à l'occasion
d'un match de football, première visite d'un président turc depuis
l'indépendance de l'ancienne république soviétique.
Décembre : quatre intellectuels turcs lancent sur internet une pétition
pour adresser des excuses aux victimes du génocide de1915.
2009
Janvier : au sommet de Davos, Recep Tayyip Erdogan fustige l'opération
militaire israélienne à Gaza qui a fait plus de 1300 morts, avant de quitter
un débat auquel participait le président Shimon Pérès.
Mars : l'AKP remporte les élections municipales avec un score (39%)
inférieur aux élections municipales de 2004 (41,6%).
Cinquante-six personnes, dont deux généraux à la retraite sont inculpés à
leur tour dans le procès de la nébuleuse Ergenekon, organisation secrète
ultranationaliste soupçonnée d'avoir comploté contre le gouvernement.
Avril : le DTP, principale formation kurde, est la cible d'arrestations après
les élections municipales qui lui ont été favorables.
Juillet : le président de la République signe une loi limitant le pouvoir des
militaires. En temps de paix, les tribunaux militaires ne pourront plus
poursuivre de civils et les tribunaux civils pourront juger des militaires
accusés de crimes contre la sécurité nationale ou de tentative de
renversement du gouvernement.
Ouverture du procès des 56 personnes inculpés en mars pour leurs liens
avec le réseau Ergenekon.
Août : le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan annonce que des projets
de réformes en faveur des Kurdes seront mis en oeuvre avant la fin de
l'année.
Octobre : la Turquie et l'Arménie signent à Zurich (Suisse) un accord
historique visant à normaliser leurs relations.
Ankara annule la participation d' Israël à l'exercice militaire aérien
commun.
Pour la première fois depuis vingt-cinq ans, un groupe de 34 membres et
de proches du PKK est autorisé à rentrer en Turquie depuis les camps
irakiens.
Décembre : la Cour constitutionnelle dissout le Parti pour une société
démocratique (DTP), le principal parti prokurde du pays, accusé d'être lié
aux séparatistes du PKK.
2010
Janvier : la Cour constitutionnelle invalide une réforme du système
judiciaire adoptée en juin 2009 par le Parlement qui obligeait les militaires
en exercice à répondre de leurs crimes devant la justice.
Février : plusieurs dizaines de hauts gradés de l'armée sont interrogés par
la justice pour leur implication présumée dans un complot visant à
renverser en 2003 le gouvernement Erdogan. (plan "Balyoz" ("Marteau de
forge").
Mars : le gouvernement présente un projet de révision de la constitution
destiné à mettre le pays "en conformité avec les normes européennes".
Ce projet entend réduire les possibilités d'intervention des militaires dans
la gestion des affaires publiques.
Mai : la Turquie et le Brésil annoncent la signature d'un accord avec l'Iran
concernant l'enrichissement d'uranium par Téhéran. L'accord est rejeté
par le reste de la communauté internationale.
neuf militants turcs sont tuées dans l'abordage de leur flottille par un
commando israélien. Cette dernière acheminait de l'aide humanitaire pour
Gaza, sous blocus israélien. Ankara rappelle son ambassadeur à Tel Aviv.
Juin: durcissement de la situation politique et militaire au Kurdistan;
arrestations de dizaines de militants dans l'Est du pays; affrontements
armés avec le PKK.
Septembre : 58% des Turcs disent "oui" à un référendum sur une série
d'amendements visant à réviser la Constitution en réduisant le poids de
l'armée.
Décembre : ouverture du procès de 200 militaires accusés d'avoir fomenté
en 2003 un coup d'État pour renverser le gouvernement islamoconservateur.
2011
Février : le PKK met fin à sa trêve unilatérale de six mois décrétée en août
2010. Le PKK exige l'arrêt de toutes les opérations militaires visant ses
maquisards.
Avril : le premier ministre présente le projet de percement du "Canal
Istanbul" destiné à désengorger le détroit du Bosphore. Il reliera la mer
Noire et la mer de Marmara et devrait mesurer 50 kilomètres de long,
Mai : des manifestations se tiennent dans une trentaine de villes dont
Istanbul et Ankara, pour dénoncer le durcissement du contrôle d'internet
par le pouvoir.
12 juin: l'AKP d'Erdogan remporte les élections législatives pour la
troisième fois consécutive, mais il lui manque 4 voix pour obtenir la
majorité requise à l'Assemblée pour modifier seul la Constitution afin
d'aller vers un système présidentiel.
23 juin : les députés kurdes élus le 12 juin annoncent qu'ils vont
boycotter le Parlement pour protester contre l'invalidation de l'élection de
l'un d'entre eux.
28 juin : 170 députés d'oposition (sur 550) refusent de prêter serment, en
solidarité avec certains d'entre eux, maintenus en détention provisoire.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/chronologie-de-laturquie-1918-2011_478605.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55388
TURQUIE/SYRIE
La Turquie, témoin privilégié de la crise syrienne
RFI
RFI / Jérome Bastion
Article publié le : mardi 21 juin 2011 - Dernière modification le : mardi 21
juin 2011
Par Jérôme Bastion
Poussée par l’afflux de réfugiés sur son territoire et à sa frontière, la
Turquie prend de plus en plus ses distances vis-à-vis de son voisin syrien,
qui refuse d’entendre les appels d’Ankara à accélérer les réformes. Dans
son discours lundi 20 juin 2011 Bachar el-Assad a lancé un appel aux
déplacés et réfugiés pour qu’ils rentrent chez eux, mais dans le camp de
Kharbet al-Joz, où campent ceux qui ont fui la répression à Djisr elChoughour, il n’en est pas question.
De notre envoyé spécial à la frontière turco-syrienne
Partout dans le camp, résonnait le discours du président syrien,
retransmis par les autoradios et par quelques postes de télévision.
Attentivement écouté et regardé, mais rapidement rejeté : des cris ont
commencé à fuser, une homme a saisi sa chaussure pour aller frapper
l’image du président sur l’écran, un autre a commenté : « il nous
demande de rentrer à la maison pour mieux nous jeter en prison, et
ensuite nous découper en morceaux, oui, c’est ça, il veut nous découper
en morceaux ! ».
Plus loin, sous un arbre abritant un petit groupe de contestataires très
remonté, le son du téléviseur était couvert par leurs chants : « menteur,
menteur, Bachar el-Assad ! », rapidement suivi de : « Merci, Erdogan,
merci, Erdogan ! » Sans surprise, les annonces du président syrien ont fait
un flop, comme dans les camps du Croissant-Rouge, en Turquie : « tant
qu’il reste au pouvoir, nous ne rentrerons pas », a réagi un jeune.
Dans le camp de Kharbet al-Joz, les familles continuent d’arriver, enfants
dans les bras et baluchons sur la tête. Ce père de famille explique que,
depuis quinze jours, il habitait dans les bois, à quelques kilomètres, mais
que ses enfants étant régulièrement malades, alors il préfère se
rapprocher du point de passage avec la Turquie, où le Croissant-Rouge a
commencé samedi à distribuer de l’aide humanitaire. Quand nécessaire,
les malades et les blessés sont évacués pour être soignés en Turquie.
Ankara s’est donc fortement investi dans cette crise syrienne, prenant à
bras le corps son aspect humanitaire d’abord, tout en augmentant la
pression sur le régime de Bachar el-Assad. C’est ce qui vaut au Premier
ministre Tayyip Erdogan et à son ministre des Affaires étrangères Ahmet
Davutoglu une telle cote de popularité. Lundi, le président de la
République n’a d’ailleurs pas tardé à réagir, lui aussi, aux propos du raïs
syrien : « Il doit donner un message plus clair et présenter un programme
démocratique. (le Président) el-Assad annonce beaucoup de choses mais
la plupart restent sur le papier. Il doit être explicite et déterminé. Il doit
annoncer le passage au multipartisme et parler ouvertement à son peuple
», a-t-il indiqué, en des termes bien peu diplomatiques.
Les Turcs ont longtemps pensé, comme avec le régime du colonel
Khadhafi, que leurs bonnes relations avec Bachar el-Assad leur donnaient
la légitimité pour inspirer des réformes démocratiques en Syrie. Ankara
avait même prévenu amicalement, dès les premières violences en Tunisie
au mois de janvier, qu’il était temps pour les Syriens de choisir la voie de
la démocratie, avant qu’il ne soit trop tard. Mais Bachar el-Assad, occupé
à mater la contestation, fait la sourde oreille, et depuis le début de l’exode
de la population syrienne jusqu’en territoire turc, le gouvernement se
montre de plus en plus agacé par cette obstination.
La tournée surprise du commandant en chef de l’armée de terre, le
général Erdal Ceylanoglu, samedi dans le village turc de Güveççi, qui
surplombe le camp de Kharbet al-Joz, d’où sont arrivés la plupart des
réfugiés, montre qu’Anakara ne prend pas cette affaire à la légère. Le
Premier ministre Erdogan devrait d’ailleurs envoyer prochainement un
émissaire à Damas toujours pour faire changer d’attitude le président
syrien. Mais rien n’indique qu’il obtiendra gain de cause, et que les
réfugiés pourront prochainement rentrer chez eux. Autour du camp de
toile, ça et là les contestataires syriens ont planté des drapeaux turcs : «
pour dissuader l’armée syrienne de s’approcher », dit l’un, « pour montrer
à Bachar el Assad qu’on préfère le régime turc que le sien », dit l’autre.
http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110621-turquie-temoin-privilegie-crisesyrienne
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55413
TURQUIE/MONTENEGRO
L'info vue par la TRT (2)
Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT
(Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas
commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos
négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres
informations à prendre sous toute réserve.
TRT
VISITE D'AHMET DAVUTOĞLU AU MONTÉNÉGRO
Processus de coopération entre les pays d'Europe du sud-est
Posted 29.06.2011 12:20:05 UTC
Updated 29.06.2011 12:20:05 UTC
Les Balkans et leur stabilité ne perdent pas leur priorité dans la politique
turque alors que tous les regards sont tournés sur la Syrie et le printemps
arabe.
Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu est en visite dans la
ville de Budva au Monténégro afin de participer aux réunions portant sur
le processus de coopération entre les pays d'Europe du sud-est.
La stabilité régionale est à l'ordre du jour….
M. Davutoğlu représentera la Turquie lors du Sommet des chefs d'Etat et
de gouvernement qui va se tenir demain. La Turquie accorde une grande
importance à cette structure. Douze pays sont membres du processus de
coopération entre les pays d'Europe du sud-est dont la Turquie était pays
président en exercice l'an dernier.
La paix et la stabilité figurent parmi les priorités de la politique étrangères
de la Turquie.
L'Organisation du processus de coopération est considérée comme le
symbole de la volonté d'instaurer la stabilité durable en Europe du sud-est
et de développer la coopération entre les pays de la région.
http://www.trtfrench.com/trtworld/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=9e9a4
61f-eaa8-4bf3-82fe-ea963e68f40c
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55396
KURDISTAN
Chronologie du Kurdistan (1920-2011)
L'Express
Par Catherine Gouëset, publié le 28/06/2011 à 14:00
Rappel des principaux événement survenus au Kurdistan irakien, iranien
et turc depuis 1920
Les origines des Kurdes remontent aux Mèdes, peuple de l'Iran ancien qui
régna du VIIe siècle au Ier siècle après Jésus-Christ. Leur langue est
rattachée aux langues iraniennes. On compte aujourd'hui entre 20 et 25
millions de Kurdes répartis principalement sur quatre pays : 13 à 15
millions en Turquie; 5 à 6 millions en Iran; 4 à 5 millions en Irak; 1,5
million en Syrie et 50 000 en Arménie, sans compter ceux de la diaspora.
La plupart des Kurdes sont musulmans sunnites
Août 1920: le traité de Sèvres, signé entre les Alliés, vainqueurs de la
Première Guerre mondiale, et la Turquie, envisage la création d'un Etat
kurde dans l'est de l'Anatolie et dans la province de Mossoul. Après la
victoire de Mustafa Kemal, "Atatürk", les Alliés reviennent sur leur
décision.
Juillet 1923 : le traité de Lausanne consacre la domination de la Turquie,
de l'Iran sur le Kurdistan, de la Grande-Bretagne (pour l'Irak) et de la
France (pour la Syrie).
1926 : la Grande-Bretagne impose à la Turquie un accord qui attribue la
province de Mossoul (région riche en pétrole) à l'Irak.
1927-1930 : révolte dans le Kurdistan turc.
1931 : insurrection dans le Kurdistan irakien.
1936-1938 : soulèvement kurde en Turquie.
Juillet 1937 : le traité de Saad Abad entre l'Irak, l'Iran et la Turquie
prévoit la collaboration entre les trois pays pour lutter contre la subversion
kurde.
1943-1945 - Irak : révolte au Kurdistan, dirigée par Moustafa Barzani,
fondateur du parti démocratique du Kurdistan.
Janvier-décembre 1946 - Iran : création d'une république kurde dans la
région de Mahabad en Iran, à l'initiative de l'URSS, dont les troupes
étaient entrées dans le nord de l'Iran en 1941. L'armée iranienne met fin
à cette expérience dès le retrait de l'Armée rouge.
Septembre 1961 - Irak : révolte kurde.
Mars 1970 - Irak : le parti Baas, qui vient de prendre le pouvoir à
Bagdad, entame des négociations avec les Kurdes sur l'autonomie de la
province. En 1974, le gouvernement promulgue unilatéralement une loi
d'autonomie, qui est aussitôt rejetée par les mouvements kurdes. La
guerre reprend.
1975 - Irak/Iran : accords d'Alger entre le Chah d'Iran et Saddam
Hussein. Téhéran cesse de soutenir la rébellion kurde d'Irak.
1978 -Turquie : naissance du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Mêlant nationalisme kurde et lutte des classes, il prône la lutte armée.
1979- Iran : profitant du relâchement du pouvoir central consécutif à la
révolution en Iran, le Parti démocratique kurde d'Iran (PDKI), dirigé par
Abdol Rahman Ghassemlou, réclame un statut d'autonomie. Le régime
islamique réagit par une sévère répression. Le PDKI mène jusqu'en 1983
une stratégie de guérilla.
1980-1988 - Irak/Iran : pendant la guerre Irak/Iran (1980-1988), les
deux Etats soutiennent les Kurdes du pays ennemi.
1984 - Turquie : de violents combats ont lieu entre l'armée turque et le
PKK en Anatolie.
1987 - Turquie : onze provinces kurdes sont placées sous état
d'exception.
1988 - Irak : le 22 mars, l'aviation irakienne bombarde à l'arme chimique
des villages de la région de Halabja, faisant 5 000 morts et autant de
blessés. Après le cessez-le-feu avec l'Iran, 100 000 Kurdes d'Irak fuient
en masse vers la Turquie et l'Iran.
Juillet 1989 - Iran : assassinat à Vienne du secrétaire général du PDKI,
Abdol Rahman Ghassemlou, lors de négociations avec des émissaires de
Téhéran.
Mars-avril 1991 - Irak/Turquie : à la fin de la guerre du Golfe, pensant
pouvoir compter sur un soutien américain, les Kurdes se soulèvent. La
répression entraîne l'exode de deux millions de Kurdes vers la Turquie et
l'Iran. En échange de l'accueil de réfugiés sur son territoire, la Turquie
obtient des dirigeants kurdes d'Irak qu'ils n'apportent aucun soutien au
PKK. L'armée turque mène plusieurs opérations militaires en Irak contre le
PKK.
Avril 1992 - Irak : les Alliés lancent "Provide Comfort", opération
d'assistance à la population kurde qui établit une zone d'exclusion
aérienne au nord du 36e parallèle.
Mai 1992 - Irak : élections libres au Kurdistan. Le PDK dirigé par
Massoud Barzani contrôle le nord de la zone et l'UPK de Jalal Talabani, le
sud.
Septembre 1992 - Iran : assassinat, à Berlin, du nouveau secrétaire
général du PDKI.
Octobre 1992 - Irak/Turquie : intervention militaire turque contre les
bases du PKK en Irak. Des combats éclatent entre le PKK et les Kurdes
irakiens, qui apportent leur soutien à l'armée turque.
Mars 1993 - Irak : normalisation des relations entre le PKK et les
formations kurdes d'Irak.
Mai 1994 - Irak : début d'une lutte fratricide entre le PDK et l'UPK en
Irak.
Mars 1995 - Turquie : opération "Acier". L'armée turque déploie 36 000
soldats en territoire irakien pour combattre le PKK. Début d'une politique
de la terre brûlée dans le sud-est anatolien, qui contraint à l'exil deux à
trois millions de personnes.
Août 1996 - Irak : Massoud Barzani, dirigeant de l'UPK, fait appel à l'aide
du régime de Saddam Hussein pour combattre son rival de l'UPK.
1998 - Iran : après l'élection de Mohammad Khatami en Iran, la langue
kurde est autorisée dans les livres et les journaux.
Septembre 1998 - Irak: signature d'un accord à Washington entre l'UPK
et le PDK sur la création d'un gouvernement intérimaire.
1999 - Turquie : en février, les autorités turques annoncent avoir capturé
Abdullah Öcalan, leader du PKK, enlevé au Kenya par un commando. Il
sera condamné à mort pour trahison le 29 juin suivant.
Février 2000 - Turquie : le PKK annonce l'arrêt de la lutte armée.
2002
Août - Turquie : dans le but de rapprocher la Turquie - candidate à l'Union
européenne - des normes européennes, le Parlement turc vote en faveur
de droits culturels pour le peuple kurde (diffusion d'émissions de radio et
de télévision et enseignement -privé- en langue kurde). Avec l'abolition de
la peine de mort, la sentence d'Abdullah Öcalan est commuée à
l'emprisonnement à perpétuité.
Septembre - Irak : signature d'un accord de paix entre l'UPK et le PDK,
qui prévoit de réactiver le Parlement unifié, issu des élections législatives
de 1992, qui ne s'est pas réuni au complet depuis 1996.
Octobre - Irak : le Parlement du Kurdistan ratifie l'accord de paix signé en
1998 à Washington.
2003
Février - Irak : réunie à Salaheddine, dans le Kurdistan irakien,
l'opposition irakienne met sur pied une direction collégiale de six
membres, comprenant Massoud Barzani et Jalal Talabani, appelée à être
le noyau d'un prochain gouvernement en Irak en cas de renversement du
président Saddam Hussein.
2004
Février - Irak : plus de 60 personnes sont tuées dans un double attentat
suicide perpétré contre les sièges des deux principaux partis du Kurdistan
irakien à Erbil.
Avril - Turquie : le Conseil de l'Europe demande la libération de Leyla
Zana et de trois autres ex-députés kurdes, une nouvelle fois condamnés la
veille à 15 ans de prison par la justice turque.
Mai - Turquie : les rebelles du Congrès du peuple du Kurdistan (KongraGel), successeur du parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), annoncent
la rupture de la trêve unilatérale qu'ils avaient décidée en 2000.
Juin - Turquie : la justice turque ordonne la libération de Leyla Zana et de
trois autres ex-députés kurdes. Le même jour, les premières émissions en
langue kurde sont diffusées à la radiotélévision d'Etat.
2005
Janvier - Irak : premières élections multipartites en Irak depuis 1953. Les
électeurs désignent l'Assemblée nationale et l'Assemblée de la région
autonome kurde. L'alliance des partis kurdes obtient 77 députés à
l'Assemblée nationale et devient le deuxième groupe politique du pays.
Avril - Irak : le Kurde Jalal Talabani est élu président de l'Irak.
Juin - Irak : le parlement de la région du Kurdistan élit Massoud Barzani
président de la région autonome.
2006
Mars-avril - Turquie : des émeutes, opposant les forces de sécurité à des
militants kurdes, font une vingtaine de morts dans le sud-est de la
Turquie et à Istanbul.
Septembre - Turquie : le 12, un attentat à la bombe dans la ville à
majorité kurde de Diyarbakir fait dix morts. Les autorités soupçonnent le
PKK d'en être responsable. Le 30, le PKK décrète un cessez-le-feu.
Septembre - Irak : Massoud Barzani, président de la région autonome
kurde fait hisser le drapeau kurde sur les bâtiments officiels en place du
drapeau irakien, provoquant l'ire du Premier ministre Nouri al-Maliki.
La BBC révèle que des militaires israéliens entraînent les soldats Kurdes.
2007
Mai - Irak : le gouvernement régional du Kurdistan obtient des Américains
la responsabilité de la sécurité dans les trois provinces kurdes d'Erbil, de
Dohouk et de Soulaimaniyah.
Juillet - Irak : l'ONG Human Rights Watch dénonce l'usage de la torture
par les forces de sécurité kurdes.
Août - Irak : plus de 400 personnes sont tuées dans des attentats dans le
nord du pays contre la minorité kurde yézidie.
Août - Iran/Irak : l'Iran bombarde des bases de rebelles kurdes iraniens
près de la frontière en Irak.
Septembre - Iran/Irak : l'Iran ferme sa frontière avec le Kurdistan irakien,
après l'arrestation, en septembre d'un ressortissant iranien par les forces
américaines.
Octobre - Turquie : le parlement vote le principe d'une intervention
militaire contre les rebelles kurdes basés en Irak.
Décembre - Irak/Turquie : l'armée lance des raids aériens contre les
bases du PKK en Irak.
2008
Fin février - Turquie : offensive militaire contre les bases du PKK dans le
nord de l'Irak.
Septembre - Irak : adoption d'une nouvelle loi électorale qui prévoit la
tenue d'élections législatives en janvier 2009 mais laisse en suspens la
question controversée de la province de Kirkouk, région riche en pétrole
réclamée par le Kurdistan.
2009
Avril - Turquie : le DTP, principale formation kurde, est la cible
d'arrestationsaprès les élections municipales qui lui ont été favorables.
Mai - Irak/Irak : des hélicoptères iraniens bombardent des villages kurdes
du nord de l'Irak.
Juin - Irak/Turquie: la Turquie et l'Irak signent un accord de coopération
militaire renforçant leur entente pour lutter contre les rebelles kurdes de
Turquie, basés dans le Kurdistan irakien.
Juillet - Irak : report du référendum sur la Constitution kurde adoptée par
le Parlement autonome fin juin qui prévoit le rattachement de la région de
Kirkouk, riche en pétrole, au Kurdistan.
Elections au Parlement régional kurde. Les deux grands partis, le PDK et
l'UPK conservent la majorité absolue mais une opposition apparaît avec la
liste Goran.
Août - Turquie : des familles de soldats turcs et de rebelles kurdes morts
au combat se réunissent à Diyarbakir, pour appeler à la paix au moment
du 25ème anniversaire du déclenchement de la guérilla.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan annonce que des projets
de réformes en faveur des Kurdes seront mis en oeuvre avant la fin de
l'année.
Septembre - Irak : le gouvernement irakien renvoie à 2010 l'organisation
du recensement en raison des réserves des partis politiques des provinces
de Ninive et Kirkouk.
Octobre - Turquie : pour la première fois depuis vingt-cinq ans, un groupe
de 34 membres et de proches du PKK a été autorisé à rentrer en Turquie
depuis les camps irakiens.
Novembre - Turquie : présentation par le gouvernement d'un programme
de réformes. La diffusion de programmes en langue kurde sera autorisée
à la radio et à la télévision; les partis politiques pourront faire campagne
en kurde, et les noms "turquifiés" des villes pourront être remplacés par
les noms d'origine kurde.
Décembre - Turquie : la Cour constitutionnelle dissout le Parti pour une
société démocratique (DTP), le principal parti prokurde du pays, accusé
d'être lié aux séparatistes du PKK. Vague d'arrestations contre des
représentants du DTP, parmi lesquels plusieurs maires élus.
2010
Printemps - Turquie: la police arrête plusieurs dizaines personnes
soupçonnées de liens avec le PKK, dont de nombreux adolescents, et des
personnalités, tels le maire de Diyarbakir, des avocats et des journalistes.
Mai - Iran : cinq militants du Parti pour la vie libre du Kurdistan (PJAK)
dont une femme, accusés de terrorisme, sont pendus, ce qui provoque
des troubles dans la province.
Juin - Turquie : alors qu'environ 130 rebelles kurdes et plus de 30
militaires ont été tués depuis le mois de mars dans des opérations de
l'armée turque, onze soldats turcs sont tués dans des attaques du PKK
près de la frontière irakienne, les plus importantes en deux ans. Le
Premier ministre promet de "noyer dans le sang" les responsables de la
mort des soldats, enterrant la politique d'ouverture annoncée en août
2010.
Juillet - Turquie : le gouvernement allège les règles d'emprisonnement
des "enfants lanceurs de pierres", des mineurs arrêtés en marge de
manifestations pro-kurdes dans l'Est du pays et condamnés à de lourdes
peines par la justice, après des campagnes d'organisations de défense des
droits de l'homme.
Septembre - Iran : un attentat au cours d'une parade militaire tue au
moins 10 personnes, principalement des femmes et des enfants.
2011
Janvier - Turquie : découverte, dans la province de Blitis, d'une fosse
commune contenant les ossements d'au moins 12 personnes.
Février : le PKK met fin à sa trêve unilatérale de six mois décrétée en août
2010. Le PKK exige l'arrêt de toutes les opérations militaires visant ses
maquisards.
Avril - Syrie : Damas annonce la naturalisation de quelque 300.000
Kurdes. En 1962, 20% des Kurdes de Syrie avaient été privés de leur
citoyenneté à la suite d'un recensement controversé.
Avril - Turquie : visite historique du premier ministre turc au Kurdistan
irakien où il inaugure le nouvel aéroport d'Erbil, construit par une société
turque. Les entreprises turques sont très présentes au Kurdistan irakien.
Le Haut Conseil électoral déclare inéligibles sept candidats soutenus par le
parti pro-kurde (Parti pour la paix et la démocratie) pour les législatives
de juin.
Mai - Turquie : des manifestations dégénèrent en affrontements avec les
forces de police dans les grandes villes de de l'est et du sud-est, ainsi qu'à
Istanbul.
Juin - Turquie : Après une percée aux législatives (36 député contre 20
précédemment), les députés kurdes annoncent qu'ils vont boycotter le
Parlement pour protester contre l'invalidation de l'élection de l'un d'entre
eux.
Abdullah Öcalan transmet à Ankara des offres de paix, afin d'en finir avec
26 années de conflit meurtrier, indique le numéro deux du PKK, Murat
Karayilan.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/chronologie-dukurdistan-1920-2011_780430.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55387
ANTISEMITISME
Galliano s'est excusé... sans trop savoir pourquoi
Liberation Next
ACTU | 22 juin 2011
Par FRANÇOIS-LUC DOYEZ
Jugé pour injures à caractère antisémite, l'ex-couturier de Dior a affirmé
ne plus se souvenir des faits. Le délibéré sera rendu le 8 septembre.
John Galliano, l'ex-couturier de Dior qui avait défrayé la chronique en
février après une altercation dans un bistrot parisien, comparaissait
mercredi après-midi devant le tribunal correctionnel de Paris pour injures
à caractère antisémite.
Agé de 50 ans, le styliste britannique, licencié par la maison Dior après la
divulgation de cette affaire, est entré dans la salle de la 17ème chambre
du tribunal par une porte latérale, pour tenter d'échapper aux journalistes.
C'est en costume sombre et tête nue (mais avec sa cravate dénouée),
dans un style assez sobre finalement, que ce couturier aux créations
excentriques s'est présenté devant les magistrats.
Une discrétion qui lui aurait fait défaut ce fameux 24 février, lorsque le
couturier est interpellé en état d'ébriété à la suite d'une dispute survenue
à la terrasse de la Perle, un bistrot proche de son domicile dans le quartier
parisien du Marais. Un couple l'accuse d'avoir proféré des insultes
antisémites.
L'affaire, relayée par les médias, fait boule de neige. Le 26 février, une
femme de 48 ans affirmant avoir elle aussi fait l'objet d'insultes de la part
de John Galliano, le 8 octobre 2010, dépose plainte. Et le 28, le site
internet du tabloïd britannique The Sun dévoile une vidéo montrant le
styliste, visiblement éméché, insulter des personnes assises à côté de lui,
dans le même café parisien, et leur lancer: «J'adore Hitler».
«Soulagé de pouvoir [m]'expliquer»
Avant l'audience, l'avocat de John Galliano, affirmait que le couturier était
«soulagé de pouvoir s'expliquer devant le tribunal, même si l'épreuve est
assez stressante. C'est une première pour lui. Il tient avant tout à
s'excuser». Selon son défenseur, le couturier était dans un «état second»,
et n'aurait «aucun souvenir» des injures. Et l'avocat d'affirmer également
que John Galliano sortirait d'une cure de desintoxication de deux mois aux
Etats-Unis.
Mais pour l'avocat de Philippe Virgitti, l'un des deux plaignants, «l'alcool
n'est pas une excuse, il avait à peine plus d'un gramme». Au contraire de
Géraldine Bloch sa compagne, Philippe Virgitti demande des dommages et
réparations. «Pas par esprit de lucre, mais pour obtenir une réparation.
Monsieur Galliano n'ira pas en prison pour ça, et la sanction financière
sera dérisoire pour lui, mais il faut que sa responsabilité morale et
matérielle soit engagée, explique l'avocat de Philippe Virgitti. Puisqu'il
n'est pas sensible à l'honneur, et que ce monsieur se permet des tirades
racistes et antisémites, il faut qu'il y ait réparation. Depuis les faits, mon
client se sent souvent suivi, harcelé. Il veut des excuses, et sincères cette
fois».
«Je ne me souviens pas très bien de ce qui s’est passé»
Lors de la lecture du procès verbal policier, la présidente égrène, dans un
anglais parfois approximatif, la longue liste des insultes attribuées à
Galliano: «Dirty jewish face», «Jewish bitch», «Fucking asian bastard»,
«Fuck off», etc. La plaignante Géraldine Bloch dénonce un déluge
d'insultes. L'a-t-il vraiment traité de sale face de juive, demande la
présidente à la plaignante, compagne de Philippe Virgiti. Oui, confirme-telle. «Il tâtait la qualité de mes cheveux en disant que c'était de la
merde», a-t-elle ajouté, convaincue qu'«il cherchait à se défouler». «Je
trouvais la situation tellement injuste qu'il me pourrisse gratuitement. J'en
ai fait presque une affaire de principe», a-t-elle raconté, en reconnaissant
qu'elle était restée pendant quarante-cinq minutes en face du couturier
qui l'injuriait:«Je ne vois pas pourquoi j'aurais dû partir en fuyant.»
Galliano écoute sagement le récit des faits, avant de donner sa version,
d'expliquer qu'il n'était pas dans son état normal. «Je ne me souviens pas
très bien de ce qui s’est passé», a témoigné le styliste, qui a affirmé:
«Toute ma vie, j'ai combattu les préjugés, l'intolérance et la
discrimination». Pour John Galliano, ses pertes de mémoire ont été
provoquées par sa «triple dépendance»: à l’alcool, aux somnifères et au
valium. Le couturier a raconté comment il s’est laissé submerger par son
travail dans la maison Dior et dans la société qu’il a lui-même créée.
«C’était une pression très importante», a-t-il estimé.
«Sur la vidéo, je vois quelqu'un qui a besoin d'aide»
Le couturier est revenu sur ses injures indiquant, «ce ne sont pas des
opinions auxquelles j'adhère, je n'ai jamais eu ces convictions». Puis s'est
s'excusé «pour l'émoi que toute cette affaire a suscité. Sur la vidéo, je
vois quelqu'un qui a besoin d'aide, qui est très vulnérable. (...) Cet
homme sur la vidéo n'est pas John Galliano. (...) C'est la coquille de John
Galliano, c'est quelqu'un qui a été poussé à bout», a-t-il ajouté.
Il a expliqué comment après avoir perdu son père en 2005, puis «un ami
très cher» en 2007, qui le «protégeait de tout», il s’est mis à boire de plus
en plus. «La charge de travail a augmenté», a-t-il dit. «Sur une même
journée, je pouvais diriger un habillage de pré-collection, ensuite je faisais
80 costumes Dior, (…) Le lendemain matin, je pouvais avoir à faire un
discours sur l’héritage et le futur dans la maison Dior. Et ensuite je devais
préparer le défilé des hommes. Et tout cela continuait sans cesse.» «Il y
avait de plus en plus de voyages, (…) on me maintenait très occupé», a-til poursuivi.
Alors, a raconté le quinquagénaire, visiblement marqué par l’audience,
«mon corps s’habituait aux cachets que je prenais. Il fallait que je dorme,
alors je prenais des somnifères. Parfois j’en prenais même pendant la
journée. Je n’ai compris à quel point ce mélange était mortel que grâce à
ma cure.» Le styliste a effectivement affirmé avoir passé deux mois en
Arizona en cure de désintoxication après cette affaire. Au moment des
faits, «je ne pouvais plus aller au travail sans prendre de cachets».
Aujourd’hui, a-t-il dit, «je récupère toujours, mais je me sens beaucoup
mieux».
«Antisémitisme de comptoir»
Lors du réquisitoire, le procureur, qui a évoqué un «antisémitisme de
comptoir», a réclamé une peine qui ne soit «pas inférieure à 5.000 euros
d'amende» pour chaque infraction.
Le couturier encourt jusqu'à six mois de prison et 22.500 euros d'amende.
Le délibéré sera rendu le 8 septembre.
http://next.liberation.fr/mode/01012344834-galliano-s-est-excuse-sanstrop-savoir-pourquoi
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55383
GENOCIDE CAMBODGIEN
Cambodge. "Ce n'est que maintenant qu'on peut
regarder le rétroviseur"
Nouvel Obs
Publié le 28-06-11 à 19:57 Modifié à 22:06
Quatre anciens dirigeants khmers rouges sont jugés depuis lundi pour les
exactions perpétrées durant le régime communiste de Pol Pot. L'avocat
Pierre-Olivier Sur analyse ce travail de justice et de mémoire.
- Pourquoi ce procès intervient-il plus de trente ans après la fin de la
dictature des Khmers rouges et, paradoxalement, si peu de temps après le
procès de Douch, procès au cours duquel vous dirigiez un des groupes de
parties civiles constitués?
Effectivement, la période des Khmers rouges s'écoule de 1975 à 1979.
Ensuite, le Cambodge est tombé dans un chaos absolu mais ce sont les
Khmers rouges qui se sont succédés à eux-mêmes. Par exemple, le
président Mitterrand en février 1993 a été accueilli par Khieu Sampham
qui fait partie des quatre accusés.
Cette continuité politique ne pouvait pas se faire avec avec un retour en
arrière. Il a fallu, pour eux, fonctionner par strates successives. C'est
après un certain temps et la pression de la communauté internationale
aidant qu'on a pu mettre en place ce type de procès.
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour le procès de Nuon Chea, Ieng
Sary, Khieu Samphan et Ieng Thirith? La procédure était plus simple pour
l'ex-gardien de la prison S-21 Douch où 15.000 détenus ont été torturés.
On pouvait segmenter les choses alors que pour ces accusés, il faut agir
de manière transverse et retracer toutes les exactions du régimes, les
ordres ascendants et descendants.
Cela ne concerne plus 15.000 prisonniers mais 2 millions de cambodgiens
soit un tiers de la population de l'époque. La question n'est pas tant
pourquoi juger Douch et les autres ensuite mais pourquoi avoir attendu 30
ans pour le faire. Ce n'est que maintenant qu'on peut regarder le
rétroviseur.
- Comment justifier les critiques de corruption et de pression politique
portées à l'égard du tribunal pénal international, en charge de juger les
quatre accusés?
C'est un tribunal mixte, onusien et cambodgien. La partie cambodgienne
est l'objet de critiques. Les participants ont été choisis par le ministère de
la Justice et le Premier ministre Hun Sen. Des rumeurs de corruption ont
été alimentées par un différentiel de salaires : le juge pénal international
gagne dix fois plus que le juge cambodgien. Un rapport de l'Open Society
Justice Initiative a prouvé la corruption du petit personnel de justice.
A la suite de cette révélation, la Commission Européenne aurait demandé
une enquête indépendante. Un rapport de l'ONU aurait été fait mais les
seules traces que nous en avons sont des bribes publiées par la presse.
Les juges n'ont pas été pris en flagrant délit.
- Quelles sont vos impressions des premiers jours du procès?
Je sais seulement que les uns et les autres ont quitté le box. Ce n'est
étonnant du fait de leur état de santé. Est qu'on les jugera corps présents
? Sans doute non car, objectivement, ce sont des hommes et une femme
à bout de forces. Pour autant, ils sont là. Ils suivent le procès par
vidéoconférence. On est dans un procès comme s'ils étaient là ; on n'est
pas dans un procès in abstentia.
Ils sont physiquement dans l'imaginaire des gens qui sont au tribunal.
Pour ce qui est de leur stratégie de défense, ils nient les faits. C'est
difficile pour les victimes qui attendent plusieurs choses du procès : une
investigation, une reconnaissance des faits, un aveu de culpabilité et
ensuite un travail de réunification, de reconstruction d'un tissu social.
- Pourquoi le procès a-t-il lieu au Cambodge alors que d'autres procès de
la justice internationale comme celui pour le Rwanda ou l'ex-Yougoslavie
n'ont pas eu lieu dans les pays concernés?
Cela résulte d'une négociation avec l'ONU. Le Premier ministre Hun Sen a
établi certaines conditions : le procès devait avoir lieu sur place pour qu'il
puisse le contrôler et se donner le droit de fermer éventuellement le
tribunal, des menaces qu'il a déjà émises.
Le procès est également particulier en ce qu'il résulte d'un droit mixte, un
mélange entre droit onusien et cambodgien. Le droit cambodgien s'inspire
du droit civil français. Il permet donc la constitution des victimes en tant
que parties civiles à la différence du procès de Nuremberg où les victimes
n'étaient que des témoins.
- Pourquoi avoir exclu la peine de mort et les compensations financières
pour les victimes des condamnations possibles?
Il n'y a pas de peine de mort du fait de la participation de l'ONU à ce
procès. Pas de compensations financières car personne ne pourrait payer
des dommages et intérêts. Les peines de prison qui pourraient être
prononcées à l'issue de ce procès paraissent peu efficientes pour de très
vieux hommes. On a pensé à des peines plus morales comme des travaux
d'intérêt général pour la constitution d'un monument aux morts mais cette
option avait été écartée pendant le procès de Douch.
Interview de Pierre-Olivier Sur, avocat à la Cour et auteur du livre "Dans
les yeux du bourreau: les victimes face à Douch au procès des Khmers
rouges", par Judith Chetrit
(Le mardi 28 juin 2011)
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110628.OBS6046/ca
mbodge-ce-n-est-que-maintenant-qu-on-peut-regarder-le-retroviseur.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55393
Cambodge: "La défense des accusés se dessine"
L'Express
Par Marie Simon, publié le 29/06/2011 à 18:30
Quatre hauts responsables khmers rouges sont jugés notamment pour
génocide, depuis ce lundi à Phnom Penh. Comment les parties civiles ontelles perçu le début de ce procès? LEXPRESS.fr a interrogé deux de leurs
représentants.
"Nos clients étaient très curieux de voir comment le procès se déroulerait,
ces trois premiers jours ont été historiques pour eux". Ang Pich, avocat
principal cambodgien des parties civiles au procès des quatre dirigeants
khmers rouges qui s'est ouvert lundi à Phnom Penh, semble satisfait.
Cette première étape sur le chemin de la reconnaissance des crimes
commis par ce régime entre 1975 et 1979.
Plus encore que le procès de "Douch", l'ancien chef de la prison de Tuol
Sleng ou S-21, condamné à 30 ans de prison en juillet 2010, ce "procès
numéro 2" est capital aux yeux des parties civiles. "Douch était un
tortionnaire, il était responsable de la mort de 15 000 victimes. Là, ce
sont les responsables même du désastre de notre pays qui comparaissent
devant un tribunal indépendant", estime Ang Pich.
Des accusés trop absents?
Les quatre accusés étaient en effet des piliers du régime de Pol Pot: son
idéologue ou "Frère Numéro Deux" Nuon Chea, son ministre des Affaires
étrangères Ieng Sary, le président du "Kampuchea démocratique" Khieu
Samphan et sa ministre des Affaires sociales Ieng Thirith. Ils répondent de
crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide.
Pour l'heure, leur attitude a surtout consterné les survivants d'un régime
qui a fait deux millions de morts. "Ils ont eu du mal à comprendre que
certains quittent la salle, notamment pour raison de santé", commente
Martine Jacquin, d'Avocats sans Frontières, qui représente 1080 des 3850
parties civiles du procès.
Mais, d'une certaine façon, "chaque acteur se cale dans son rôle", souligne
l'avocate, elle aussi satisfaite de la tenue des trois premiers jours du
procès. "La défense des accusés commence à se dessiner. On sent que
Samphan va sans doute tenter d'expliquer la démarche délirante du
régime, après avoir longtemps été dans le négationnisme. Chea, en très
mauvaise santé physique, montre un certain désintérêt. Sary semble
hésiter, et sa femme Thirith est visiblement trop atteinte mentalement
pour gérer la situation", résume-t-elle.
Et les autres "acteurs"? "Le procureur aussi ajuste son rôle. Et surtout, la
place des parties civiles n'est plus contestée. Leur participation m'a
semblé fluide, ils ont apporté un vrai plus, juridiquement et humainement.
Cela marquera sans doute la justice internationale, les groupes de
victimes vont gagner leur participation, au-delà d'un simple rôle témoin",
espère Martine Jacquin.
Entendre la voix des parties civiles
Pour coordonner les 3850 parties civiles et porter leur voix, il d'ailleurs
fallu inventer le poste d'avocat principal. Ang Pich joue ce rôle, aux côtés
de l'avocate française Elisabeth Simmoneau-Fort. "Nous sommes en
contact avec les 37 avocats des parties civiles, réparties en plusieurs
groupes parallèles, nous échangeons des courriers et nous nous
réunissons pour tout harmoniser", explique l'avocat cambodgien qui
résume sa mission: "faciliter le travail".
Après une première inquiétude sur le fonctionnement de ce système
complexe, Martine Jacquin constate que "les tensions initiales ont été
pacifiées, ce rôle était une nécessité". D'autant qu'il reste encore
beaucoup à faire pour coordonner les parties civiles et répercuter leurs
attentes. Si tous désirent une condamnation à perpétuité des accusés, qui
symboliserait une véritable reconnaissance du calvaire d'un peuple, la
question des réparations reste en suspens.
Faut-il instituer un jour férié de deuil, une cérémonie bouddhiste,
construire des mémoriaux, apporter une aide médicale et psychologiques
aux victimes et à leurs proches? Qui s'en chargera et avec quel budget?
Pour l'heure, les deux avocats espèrent que ce procès incitera les ONG et
le gouvernement à se pencher sur cette prochaine étape.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/cambodge-la-defense-desaccuses-se-dessine_1007567.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55392
Procès des Khmers rouges: la question de la
prescription
L'Express
Par Anne-Laure Porée (au Cambodge), publié le 30/06/2011 à 11:32
Quatre hauts responsables khmers rouges sont jugés notamment pour
génocide, depuis ce lundi ce lundi à Phnom Penh. Résumé de la quatrième
journée du procès.
Entre la deuxième et la troisième journée d'audience initiale, les débats,
inaccessibles ou soporifiques, ont porté sur un des chefs d'accusation: les
graves violations des Conventions de Genève et leur prescription. Le débat
suivant s'annonçait du même acabit mais s'est révélé plus accrocheur. La
question centrale des débats était: peut-on juger les accusés pour des
crimes relevant du seul droit cambodgien inscrit dans le code pénal de
1956 ? Peut-on les poursuivre pour homicide, torture et persécution
religieuse ? L'enjeu est de taille car plus il y a de chefs d'inculpation, plus
il y a de condamnations potentielles.
Le code pénal cambodgien de 1956 était en vigueur quand les Khmers
rouges ont pris le pouvoir, il constitue donc une loi de référence pour les
crimes qu'ils ont commis. Comme l'explique Ang Udom, l'avocat
cambodgien de Ieng Sary, le code pénal impose un délai de prescription
de dix ans pour ces infractions. Dix ans après les faits il devient donc
impossible d'engager des poursuites. L'avocat calcule. Si de tels faits ont
été commis entre 1975 et 1979, ils sont prescrits depuis 1989. Conclusion
immédiate de la défense: l'action engagée contre Ieng Sary doit être
levée.
La défense de Ieng Sary réclame l'égalité devant la loi
Sauf que ce tribunal extraordinaire, qui est justement en train d'écouter la
défense de Ieng Sary, a été créé par une loi en 2001, laquelle prolongeait
le délai de prescription de ces crimes à vingt ans. "En 2004, ce délai a été
modifié, ajoute Ang Udom. Un délai de vingt ans n'était pas suffisant, il y
avait un risque qu'il expire avant que les CETC (Chambres Extraordinaires
au sein des Tribunaux Cambodgiens) aient traité toutes les affaires
prévues. Le délai de prescription est alors passé de vingt à trente ans." La
démonstration de l'avocat est limpide: la loi a été modelée pour juger les
anciens dirigeants khmers rouges.
Selon lui, deux problèmes majeurs surviennent alors. "Ieng Sary peut être
poursuivi devant les CETC alors que l'auteur de faits similaires ne pourrait
pas être poursuivi devant une autre juridiction cambodgienne. Cela porte
atteinte au principe de l'égalité devant la loi" plaide Ang Udom. Deuxième
principe bafoué: celui de la non rétroactivité de la loi. Normalement, la loi
s'applique à partir du moment où elle est adoptée, elle ne s'applique pas
sur des faits antérieurs à sa promulgation.
Karnavas et les interférences politiques
Il est des cas où la prescription est suspendue, par exemple quand une
enquête est en cours. Michael G. Karnavas, l'avocat international de Ieng
Sary en convient. Mais après le procès de 1979, "il n'existe aucun indice
qu'il y ait eu quelque instruction ou enquête que ce soit, note-t-il. Il est
possible qu'il n'y ait eu aucune volonté politique de le faire. [...] Notre
position est que le Cambodge avait la capacité d'enquêter s'il le souhaitait.
[...] Comme pour les dossiers 3 et 4 [les potentiels procès suivants qui
font débat en ce moment au Cambodge et dont le gouvernement ne veut
pas] il y a pu avoir absence de volonté politique de poursuivre."
Qu'est-ce qui se joue ici ? La défense est obligée de démontrer que la
justice n'a pas fait son travail pour justifier qu'il est trop tard pour
poursuivre les accusés. Michael G. Karnavas déclare ainsi que "le système
juridique de 1979 à 1991 était opérationnel".
Ieng Sary quitte le prétoire
Les procureurs démontent les arguments de la défense, un par un, avec
méthode. Ils offrent en même temps une plongée dans l'histoire du
système judiciaire qui rappelle ce que les Cambodgiens ont traversé. Une
mise au point salutaire. Ieng Sary n'y assiste pas, il a quitté la salle
d'audience juste avant la prise de parole des procureurs pour cause de
douleurs au dos.
L'intermède Sa Sovan
L'avocat cambodgien de Khieu Samphan a vingt minutes pour joindre ses
arguments à ceux de la défense de Ieng Sary. Il est seul. Son partenaire
Jacques Vergès, qui n'a pas dit un mot depuis le début des audiences et a
siégé impassible, n'est plus à ses côtés. Sa Sovan se tourne vers le public
qui assiste à l'audience. Il lui adresse gestes et regards, il s'agite, il fait
rire le public, il se montre volubile sur tout sauf le sujet attendu. "Mon
client était l'ancien chef d'Etat. [...] Sa fonction à l'époque n'était pas bien
différente de celle de monsieur Sarkozy." Le président du tribunal
interrompt le spectacle pour recadrer l'avocat. Sa Sovan souscrit aux
arguments de Michael G. Karnavas. Après 7 minutes d'intervention, il
remercie les parties civiles pour leurs efforts, il rend hommage à la
mémoire des personnes décédées et déclare: "Je veux que le tribunal
s'assure que justice soit rendue."
Les responsabilités des accusés
Seng Bunkheang, le procureur adjoint, s'applique à reprendre le fil de
l'audience. Retour à cette fameuse prescription des crimes relevant du
code pénal de 1956. "Le délai de prescription n'est pas encore expiré,
assure-t-il. Un délai peut être prolongé s'il existe des motifs raisonnables
de le faire." Parmi ces motifs: un système juridique qui n'a pas été
fonctionnel pendant des années ou une situation de guerre. Seng
Bunkheang rappelle que "le Parti communiste du Kampuchea [le PCK] a
considéré que les juges et les avocats étaient des cibles à exécuter." Les
hommes et les femmes qui faisaient fonctionner le système judiciaire
cambodgien ont été dans leur grande majorité éliminés par les Khmers
rouges.
Treize années sans action judiciaire possible
Seng Bunkheang décrit dans le détail comment Ieng Sary et Nuon Chea
contrôlaient des régions entières du pays qui échappaient au
gouvernement cambodgien. "Dans ce contexte de guerre civile, il était
impossible qu'une action judiciaire aboutisse. Le système judiciaire n'était
pas pleinement indépendant. Par conséquent les enquêtes et instructions
concernant le Kampuchea démocratique n'ont pas pu avoir lieu." Entre
1979 et 1992, le système judiciaire ne fonctionnait pas, selon le bureau
des co-procureurs. "La prescription ne court pas contre celui qui est dans
l'impossibilité d'agir", cite Vincent de Wild, procureur adjoint.
Les Khmers rouges ont fait table rase du passé
Vincent de Wild décortique également la loi en vigueur sous le régime
khmer rouge. La défense prétend que le code pénal de 1956 était en
vigueur puisqu'il n'avait pas été abrogé. Vincent de Wild rafraîchit la
mémoire de ses adversaires. Les Khmers rouges ont rédigé leur propre
décret-loi couvrant tous les types d'infraction. Ils ont fait table rase du
passé, le code pénal de 1956, nul part mentionné, est tombé dans l'oubli.
Pour le bureau des co-procureurs, ce code est, dans les faits, suspendu.
La prescription aussi. Il faut attendre la mise en place d'un nouveau code
en novembre 1992 pour réactiver le principe de la prescription, insiste
Vincent de Wild. Cette chronologie et les réalités historiques conduisent le
bureau des co-procureurs à conclure qu'il n'y a pas d'obstacle légal au
jugement de Ieng Sary comme des trois autres accusés pour homicide,
torture et persécution religieuse.
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/proces-des-khmers-rougesla-question-de-la-prescrition_1007778.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55416
COTE D'IVOIRE
Le gouvernement ivoirien promet à la CPI l'absence
d'impunité
L'Express
publié le 28/06/2011 à 15:46
Toute personne coupable de crimes de guerre en Côte d'Ivoire, quel que
soit son camp, devra en répondre devant la justice, a promis mardi le
ministre ivoirien de la Justice lors de la signature d'un accord de
coopération avec la Cour pénale internationale (CPI).
Fatou Bensouda, procureur adjoint de la CPI, s'est rendue à Abidjan pour
ouvrir une enquête sur des crimes présumés commis par des partisans de
Laurent Gbagbo ou d'Alassane Ouattara durant la crise consécutive au
second tour de l'élection présidentielle, le 28 novembre.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur mais Laurent Gbagbo a refusé
de lui céder le pouvoir. Avec l'appui de l'armée française et des casques
bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire, les forces armées
d'Alassane Ouattara ont finalement capturé Laurent Gbagbo le 11 avril à
Abidjan.
"Votre présence (...) est un signal fort qu'on ne peut commettre un crime
sans que cela ne soit su et puni", a déclaré le ministre ivoirien de la
Justice, Jeannot Ahoussou Kouadio, au procureur adjoint de la CPI lors de
la signature de l'accord.
"Le gouvernement ivoirien s'engage fermement à ce que la lumière soit
faite sur tous les crimes commis en Côte d'Ivoire, sans tabous, que ce
soient les personnes proches du camp Ouattara comme des personnes du
camp Gbagbo", a-t-il ajouté.
Le procureur en chef de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a déclaré jeudi
dernier qu'au moins 3.000 personnes avaient été tuées et 520 détenues
de manière arbitraire durant les violences post-électorales. Il a fait état de
plus de 100 cas présumés de viols et d'un nombre encore plus important
de cas non signalés.
"Le cadre légal est désormais en place (...) et nous pensons qu'avec cette
coopération (...) nous pouvons contribuer à mettre fin à l'impunité", a dit
Fatou Bensouda.
Laurent Gbagbo est détenu dans le nord de la Côte d'Ivoire, où il attend
d'être jugé par la justice ivoirienne pour crimes de guerre, corruption ou
encore détournements de fonds. Ses partisans dénoncent le fait qu'aucun
combattant d'Alassane Ouattara n'ait encore été arrêté pour des crimes
présumés.
Par Reuters
http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/le-gouvernement-ivoirienpromet-a-la-cpi-l-absence-d-impunite_1007123.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55384
GENOCIDE DES TUTSI
Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la
presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils
traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le
terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression
"génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double
génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi).
C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le
crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes
d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la
rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement
en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de
Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent
en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.
Nous relayons aussi les articles concernant les crimes de guerre
décrits récemment comme un "génocide" perpétré au Congo par
les forces armées rwandaises entre 1993 et 2003, selon la version
préliminaire d'un rapport de l'ONU. Mais nous attirons l'attention
de nos lecteurs sur le fait que, même lorsqu'ils sont publiés dans
les plus grands titres de la presse française et internationale,
certains articles émanent essentiellement - et faut-il s'en étonner
- des cercles négationnistes proches des milieux du Hutu Power,
responsables du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Est-ce
une manière pour eux de transformer leurs victimes en bourreaux ?
Sans vouloir prendre partie sur des faits qui méritent encore d'être
étudiés, il importe de rester vigilants car nous connaissons ce
processus avec les propagandes turques et azéries, également
très puissantes au sein d'organismes internationaux tels que
l'ONU.
Décision le 28 septembre sur la demande
d'extradition d'Agathe Habyarimana
Nouvel Obs
Publié le 29-06-11 à 19:40 Modifié à 19:35
PARIS (AP) — Le parquet général de la cour d'appel de Paris a émis
mercredi un avis défavorable à la demande d'extradition d'Agathe
Habyarimana, ex-première dame rwandaise, réclamée par Kigali pour son
implication présumée dans le génocide de 1994.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris rendra sa décision
le 28 septembre.
Kigali accuse la veuve du président Juvénal Habyarimana, dont l'avion a
été abattu le 6 avril 1994, d'être l'un des artisans du génocide qui a
débuté après ce drame et a fait entre 800.000 et un million de morts, des
Tutsis et des hutus modérés. Elle est accusée par les autorités rwandaises
de génocide, crimes contre l'humanité, extermination.
Dans ses réquisition, l'avocat général Jean-Charles Lecompte a estimé que
la demande d'extradition rwandaise était approximative tant sur les faits
reprochés à Mme Habyarimana que les dates où ils auraient été commis.
Par ailleurs, le représentant du ministère public, soumis à l'exécutif, s'est
interrogé sur "le fondement légal qui justifie les poursuites au Rwanda",
ce que l'on appelle le principe de légalité des peines et des délits, qui
prévoit que nul ne puisse être poursuivi pour un délit ou un crime qui n'est
pas défini par la loi au moment où il a été commis.
Les crimes pour lesquels Mme Habyarimana est réclamée par le Rwanda
se sont déroulés entre 1990 et 1994 et les textes les sanctionnant ne sont
entrés en vigueur qu'en 2004, a-t-il rappelé.
A quatre reprises, l'avocat général a parlé d'accident d'avion et non
d'attentat.
L'avocat de la République du Rwanda, Me Gille Paruelle, a affirmé que
Mme Habyarimana était "l'une des pièces maîtresses" et "la cheville
ouvrière du pire génocide qui ait été commis aux XXe siècle".
Pour réfuter l'analyse du ministère public, l'avocat a dressé une parallèle
entre le Rwanda et la France, qui n'avait pas de législation sur les crimes
contre l'humanité avant guerre et a pourtant jugé Klaus Barbie et Paul
Touvier, en raison de l'imprescriptibilité de ces crimes.
L'avocat de la défense, Me Philippe Meilhac, a estimé que sa cliente ne
bénéficierait pas d'un procès équitable et souligné que la demande
d'extradition étaient intervenue trois jours après le rejet de la demande
d'asile politique de sa cliente.
"Je vous dit sincèrement que tout est faux. Je suis victime d'une
manipulation et du mensonge", a déclaré à la cour Mme Habyarimana qui
a eu la parole en dernier. AP
pas/sb
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110629.FAP0347/deci
sion-le-28-septembre-sur-la-demande-d-extradition-d-agathehabyarimana.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55382
Agathe Habyarimana se pose en victime devant la
justice française
France 24
29/06/2011
La cour d'appel de Paris a examiné la demande d’extradition émise par
Kigali à l’encontre d’Agathe Habyarimana, la veuve de l’ex-président
rwandais. Installée en France depuis 13 ans, elle est accusée d’être l’une
des éminences grises du génocide.
Par Perrine MOUTERDE (texte)
Agathe Habyarimana est restée impassible. Assise à côté de son avocat,
vêtue d’un boubou vert, aucune émotion sur son visage. "Je vous dis
sincèrement que tout est faux, a-t-elle simplement déclaré, d’une voix
faible, à l’issue des quelques deux heures d’audience. J’aimerais que la
justice française se saisisse de mon dossier et vous pourrez alors
constater que je suis victime de manipulations et de mensonges."
La Cour d’appel de Paris a examiné, ce mercredi, la demande d’extradition
émise par les autorités rwandaises à l’encontre d’Agathe Habyarimana.
L’assassinat de son mari, l’ancien président Juvénal Habyarimana, le 6
avril 1994, a déclenché le génocide qui a fait plus de 800 000 victimes,
essentiellement tutsies, en trois mois. Mais Kigali considère que l'expremière dame est en partie responsable de la tragédie qui a frappé le
Rwanda. Selon l’acte d’accusation et le mandat d’arrêt émis par Kigali en
2009, Agathe Habyarimana est accusée, entre autres, de génocide et de
crimes contre l’humanité. Les faits qui lui sont reprochés par les autorités
rawandaises s'étendent de 1990 à 1994.
Imprécision et prescription
La justice française doit rendre sa décision le 28 septembre. Elle devrait,
très vraisemblablement, suivre la requête de l’avocat général et refuser
cette extradition.
"Il y a un flou artistique concernant les dates des faits qui sont reprochés
à Agathe Habyarimana, a plaidé l’avocat général. Il ne figure aucun nom
ou élément précis, mais seulement des généralités. Par ailleurs, pourquoi
le Rwanda a-t-il attendu 15 ans avant d’émettre ce mandat d’arrêt ? N’y
a-t-il pas prescription ?"
L’avocat de l’ancienne première dame, Me Philippe Meilhac, a quant à lui
évoqué le principe de la légalité des peines : au moment des faits, il
n’existait aucune loi, au Rwanda, condamnant et sanctionnant les crimes
de génocide ou contre l’humanité. Plusieurs demandes d’extradition vers
Kigali ont d’ailleurs déjà été rejetées par la justice sur ce motif.
"Les conditions d’un procès juste et équitable ne sont absolument pas
réunies au Rwanda, a ajouté Me Meilhac. Agathe Habyarimana ne cherche
pas à éviter de répondre aux accusations qui sont émises. Au contraire,
elle attend avec impatience et sérénité de pouvoir s’expliquer sur les
choses horribles qui lui sont reprochées. Mais elle veut le faire dans un
cadre légal."
"L’éminence grise du génocide"
Si l’audience de ce mercredi revêtait avant tout un caractère technique,
les plaidoiries ont abordé la dimension politique sous-jacente à cette
demande d'extradition de la part de Kigali. Fait exceptionnel, le Rwanda a
pour la première fois désigné un avocat français. "Agathe Habyarimana
est l’une des pièces maîtresses et des chevilles ouvrières de l’un des pires
génocides du XXe siècle, a attaqué Me Gilles Paruelle. Elle était l’éminence
grise du premier cercle hutu qui a planifié et organisé ces crimes."
Agathe Habyarimana a été exfiltrée du Rwanda par l’armée française le 9
avril 1994, soit trois jours seulement après le début du génocide. Mais elle
est soupçonnée par les autorités rwandaises d’avoir préparé avec son
entourage, dès le début des années 1990, les opérations d'épuration
ethnique.
Le documentaire "Génocide du Rwanda, des tueurs parmi nous ?", de
Manolo d'Arthuys, diffusé la veille de l'audience sur France 2, évoque cette
période. Agathe Habyarimana a d'ailleurs tenté d’empêcher la diffusion de
ce film. Une ancienne amie des Habyarimana témoigne : Agathe
[Habyarimana] "était derrière tout ça et elle a laissé faire. En tant que
voisine et femme du président, elle aurait pu tout arrêter", raconte
Florence, qui a été victime du génocide alors qu'elle résidait à côté de la
résidence présidentielle.
Selon l’avocat du régime rwandais, ces accusations auraient déjà dû
conduire à un procès en France. "Nous faisons moins bien que la Suisse,
la Belgique, les Pays-Bas ou la Finlande, qui ont tous jugé des présumés
génocidaires qui se trouvaient sur leurs sols", explique-t-il, avant de
poursuivre : "En France, ils se promènent tranquillement". Aucune des 21
plaintes déposées à l'encontre d'anciens responsables rwandais par le
Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) n’a en effet débouché
sur un procès.
Sans statut légal en France
Malgré tout, Me Philippe Meilhac veut voir en Agathe Habyarimana une
victime. "Elle est dans le collimateur du régime rwandais depuis qu’elle
s’est portée partie civile, en 2004, dans l’affaire de l’attentat contre l’avion
présidentiel, affirme-t-il. Le mandat d’arrêt a été émis en 2009 au
moment du réchauffement des relations entre Paris et Kigali."
À 69 ans, Agathe Habyarimana est aujourd’hui dans l’illégalité sur le
territoire français, la commission de recours des réfugiés lui ayant refusé
son titre de séjour. En 2009, le Conseil d’État a également rejeté sa
demande d’asile, en raison des soupçons qui pèsent sur son rôle dans
l'organisation du génocide. Les avocats de l'ancienne première dame ont
lancé une procédure pour qu'elle puisse rester sur le territoire hexagonal.
Installée en France depuis 1998, elle vit dans l’Essonne, en région
parisienne, près de ses enfants et petits-enfants. "C’est une femme âgée
qui aspire à vivre tranquillement auprès des siens en France, assure son
avocat. On lui refuse cela en raison d’un acharnement politique."
Agathe Habyarimana a quitté le Palais de justice en fin de journée ce
mercredi, entourée d’une quinzaine de ses proches. Dafroza Gauthier, du
CPCR, a elle aussi quitté la salle d’audience. "Je ne suis pas sereine quant
à la décision que va rendre la justice en septembre", a-t-elle lâché en
quittant le tribunal.
http://www.france24.com/fr/20110629-rwanda-agathe-habyarimanagenocide-extradition-france-veuve-president
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55389
France/Rwanda - Des militaires français accusés de
viols au Rwanda
Agence Hirondelle
(PLAINTE)
Paris, 28 juin 2011 (FH) - Trois femmes rwandaises ayant porté plainte
pour viol contre des militaires français de l'opération Turquoise ont décidé
mardi de parler devant la presse, alors que vient d'être reportée leur
audition prévue les 28, 29 et 30 juin devant un juge d'instruction du
Tribunal aux armées de Paris.
"Tous les militaires savaient ce qui se passait, a témoigné mardi sur
France Inter une des plaignantes désignée sous le pseudonyme d'Olive.
Pour les gens autour de moi, c'est comme une souillure et maintenant je
veux la justice pour retrouver ma dignité."
Les trois plaignantes Tutsi étaient convoquées par le juge d'instruction
Frédéric Digne, pour une audition concernant ces plaintes contre X
déposées en 2009 contre l'armée française. Elles accusent de viol des
soldats de l'opération Turquoise, menée par la France du 22 juin au 22
août 1994 pour protéger les populations menacées par les affrontements
entre le gouvernement intérimaire et le Front patriotique rwandais (FPR).
Leurs témoignages avaient été recueillis au Rwanda en 2004 par un
médecin français, Annie Faure, qui travaillait au Rwanda pour l'ONG
Médecins du Monde durant le génocide de 1994, et qui les a portés devant
les tribunaux français. Une instruction a été ouverte le 30 mars 2010
devant le Tribunal aux armées de Paris, pour crimes contre l'humanité.
"L'audition prévue cette semaine était le premier acte d'instruction dans
ce dossier, précise l'avocate des trois plaignantes, Me Laure Heinich-Luijer.
Le juge Digne a également demandé une expertise médico-psychologique,
qui sera effectuée cette semaine. Le juge serait arrêté pour trois mois,
nous espérons qu'il pourra les auditionner avant la dissolution du tribunal
aux armées, prévue pour fin décembre."
Créé en 1999 pour statuer sur les infractions commises par des militaires
hors du territoire national, le tribunal aux armées de Paris est amené à
disparaître. Ses dossiers devraient dès lors rejoindre le pôle judiciaire
spécialisé dans les crimes les plus graves, en voie de constitution au
Tribunal de grande instance de Paris.
Les trois rwandaises venues témoigner devant le juge d'instruction
français devront repartir dans leur pays. Contactée par l'agence
Hirondelle, la greffière du juge Digne confirme que ce report est dû à des
"raisons médicales". La date d'une nouvelle convocation n'a pas été fixée.
FP/ER/GF
© Agence Hirondelle
http://fr.hirondellenews.com/content/view/16418/325/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55390
TPIR/Ntabakuze - L'appel du major Ntabakuze sera
entendu le 27 septembre
Agence Hirondelle
Arusha, 30 juin 2011 (FH) - La chambre d'appel du Tribunal pénal
international pour le Rwanda (TPIR) a fixé au 27 septembre prochain
l'audition du recours du major Aloys Ntabakuze, condamné à la perpétuité
en première instance, apprend-on jeudi.
Le 18 décembre 2008, le major, qui commandait en 1994 l'unique
bataillon para-commando du Rwanda à l'époque, a été reconnu coupable
de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Tout comme
deux autres responsables militaires qui étaient jugés avec lui, dont
l'ancien directeur de cabinet au ministère de la Défense, le colonel
Théoneste Bagosora, le plus célèbre des détenus du TPIR.
Ntabakuze a été condamné pour les meurtres commis à Kigali en 1994 par
des éléments de son unité d'élite.
Quelques jours avant les audiences en appel qui devaient débuter le 30
mars dernier, l'Américain Peter Erlinder, alors avocat principal de
Ntabakuze, avait annoncé craindre pour sa sécurité au siège du TPIR à
Arusha, en dépit des assurances données par le TPIR.
Seuls Bagosora et le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumva avaient donc
présenté leurs motifs d'appel, tandis que l'audition du recours de
Ntabakuze avait été reportée sine die, après une décision de disjonction
d'instances.
Accusé par le Rwanda de nier le génocide des Tutsis de 1994, à travers
écrits et conférences, le professeur Erlinder avait été arrêté à Kigali en
mai 2010 alors qu'il allait assurer la défense de l'opposante Victoire
Ingabire, elle-même poursuivie pour négationnisme.
Le juriste américain avait été relâché à la mi-juin 2010 pour « raisons de
santé ». Mais le Procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, indique que
les poursuites sont maintenues et que les autorités judiciaires rwandaises
peuvent, à tout moment, le sommer de comparaître.
ER/GF
© Agence Hirondelle
http://fr.hirondellenews.com/content/view/16424/603/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55406
Rwanda/Génocide - Perpétuité requise contre un
conseiller de l'ex-président
Agence Hirondelle
Kigali, 29 juin 2011 (FH) - La perpétuité a été requise mardi à l'encontre
de l'universitaire Runyinya Barabwiriza, ancien conseiller diplomatique de
l'ex-président Juvénal Habyarimana, accusé de préparation du génocide
des Tutsis de 1994, a-t-on appris mercredi.
Incarcéré depuis plus de 16 ans, Runyinya Barabwiriza, botaniste de
formation, comparaissait depuis avril dernier devant le Tribunal de grande
instance de Huye, dans le sud du Rwanda.
« Les auditions sont terminées depuis ce (mercredi) matin. Le procureur a
requis hier (mardi) la détention perpétuelle. Nous, nous avons demandé
ce matin l'acquittement pur et simple faute de preuves », a indiqué à
l'agence Hirondelle Maître Protais Mutembe, l'un des avocats de l'ancien
responsable.
« Le jugement sera rendu le 28 juillet », a ajouté l'avocat rwandais, joint
au téléphone depuis Kigali.
Parallèlement à ses fonctions à la présidence, Runyinya Barabwiriza
enseignait à l'Université nationale du Rwanda (UNR). Il était également,
depuis juin 1993, président du parti présidentiel, le Mouvement
républicain national pour la démocratie et le développement (MRND) pour
la préfecture de Butare.
L'ancien conseiller diplomatique est inculpé de planification du génocide,
incitation au génocide et distribution d'armes.
Dans un récent rapport, la Commission nationale rwandaise des droits de
l'homme avait appelé en vain à la remise en liberté immédiate du
botaniste.
Du 6 avril au 5 juillet 1994, Runyinya Barabwiriza était resté bloqué à Dares-Salaam, en Tanzanie, en tant que membre de la délégation du
président Habyarimana tué dans l'attentat contre l'avion.
Lorsqu'il a présenté cet alibi devant le juge, le procureur lui a répliqué
qu'il avait planifié le génocide avant le 6 avril 1994 et que les massacres
perpétrés après cette date n'étaient que la conséquence logique de sa
campagne qui les avait préparés.
Après son retour au Rwanda le 5 juillet 1994, Runyinya s'était d'abord
rendu à Cyangugu (sud-ouest) avant de regagner Kigali où il fut arrêté
deux mois plus tard.
Originaire de la préfecture de Gikongoro (sud), l'accusé a fait ses études
supérieures à l'Université Nationale du Rwanda, puis à l'Université
Catholique de Louvain, en Belgique et enfin à l'Université de Gembloux,
toujours en Belgique, l'ancienne puissance coloniale de son pays.
SRE-ER/GF
© Agence Hirondelle
http://fr.hirondellenews.com/content/view/16420/325/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55408
DARFOUR/SOUDAN/CHINE
Omar el-Béchir menace le Sud-Soudan de "fermer les
oléoducs"
Nouvel Obs
Publié le 22-06-11 à 20:20 Modifié à 20:18
KHARTOUM (AP) — Le président soudanais Omar el-Béchir menace
d'empêcher le transport du pétrole du Sud-Soudan, qui doit faire
sécession en juillet, si le gouvernement sud-soudanais refuse de payer
une contrepartie ou de partager son or noir avec Khartoum, rapporte
mercredi l'agence officielle soudanaise.
Alors que le Sud-Soudan a décidé en janvier par référendum d'accéder à
l'indépendance, les négociations sur le partage des richesses pétrolières
se poursuivent encore avec Khartoum.
La menace proférée par Omar el-Béchir mardi soir à Port-Soudan semble
marquer un durcissement de Khartoum sur fond d'accrochages à la
frontière entre le Nord et le Sud.
Selon El-Béchir, les Sud-Soudanais ont "trois options": "soit nous
partageons le pétrole, soit ils payent des droits et taxes sur chaque baril
qui passe par le Nord, soit nous fermons les oléoducs", a-t-il déclaré,
selon l'agence officielle soudanaise.
Le pétrole se trouve essentiellement au Sud-Soudan, mais tous les
oléoducs passent par le Nord, où se trouvent également les terminaux
portuaires. Le Sud, qui ne possède pas de raffinerie, compte sur le pétrole
pour assurer plus de 95% de son budget.
Omar el-Béchir a toutefois assuré que son pays voulait de bonnes
relations avec le Sud.
Des soldats nord-soudanais ont entrés dans la région disputée d'Abyei le
mois dernier, provoquant l'exode de dizaines de milliers de personnes.
Après une médiation régionale, le Nord et le Sud ont signé un accord lundi
pour démilitariser la zone.
De son côté, le président américain Barack Obama a exhorté mercredi le
Nord et le Sud-Soudan à trouver un accord de cessez-le-feu immédiat
dans l'Etat du Sud-Kordofan. AP
lma/v586
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20110622.FAP0025/om
ar-el-bechir-menace-le-sud-soudan-de-fermer-les-oleoducs.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55394
Le président chinois réaffirme son soutien au
processus de réconciliation entre le nord et le sud du
Soudan
CRI
2011-06-29 19:34:29 xinhua
Le président chinois Hu Jintao a annoncé mercredi que la Chine soutenait
fermement le processus de paix entre le nord et le sud du Soudan, lors de
sa rencontre avec son homologue soudanais Omar el-Bachir au Grand
Palais du Peuple à Beijing.
Ces remarques du président chinois sont une autre preuve de la
détermination chinoise d'aider à résoudre le conflit soudanais en
maintenant des communications étroites avec aussi bien le nord que le
sud du Soudan.
"La partie chinoise a depuis toujours respecté la volonté et le choix du
peuple soudanais", a souligné M. Hu au président soudanais qui est arrivé
mardi à Beijing pour une visite d'Etat en Chine.
M. El-Bachir a indiqué pour sa part que le gouvernement soudanais voulait
maintenir la paix et la stabilité entre le nord et le sud du pays et qu'il était
prêt à développer un nouveau mode de relations avec le Sud-Soudan.
L'émissaire spécial chinois pour les affaires africaines Liu Guijin s'est
rendu à Khartoum samedi et a reçu des promesses de la direction
soudanaise sur son engagement pour un choix pacifique et l'application de
l'Accord de paix global (CPA).
Concernant la question du Darfour, le président chinois a déclaré que la
Chine était prête à maintenir des communications étroites à ce sujet ainsi
que dans d'autres affaires régionales et internationales.
M. Hu a souligné à cette occasion que la Chine était un ami à long terme
du Soudan. "Je suis convaincu que votre visite actuelle permettra de
consolider et développer l'amitié traditionnelle Chine-Soudan et de
promouvoir une coopération substantielle dans divers domaines", a-t-il
ajouté.
"La partie chinoise va poursuivre fermement la politique amicale envers le
Soudan", a assuré le président chinois, indiquant que "cette politique
restera inchangée quelques soient les changements de la conjoncture
internationale et de la situation interne du Soudan".
M. Hu a appelé les deux pays à continuer à coopérer dans les cadres du
Forum Chine-Afrique et du Forum de coopération entre la Chine et les
pays arabes.
M. El-Bachir a répondu que la partie soudanaise s'engageait à renforcer la
confiance mutuelle et élargir la coopération pragmatique avec la Chine
afin de pousser plus avant les relations bilatérales.
La Chine a travaillé pour développer les échanges amicaux et élargir la
coopération mutuellement avantageuse avec le sud du Soudan, tout en
maintenant ses relations traditionnelles avec le nord du pays.
"La Chine est prête à promouvoir les échanges amicaux avec le sud du
Soudan sur la base des cinq principes de coexistence pacifique", a fait
savoir le vice-président chinois Xi Jinping en avril 2011 lors de sa
rencontre à Beijing avec l'envoyé spécial du président du gouvernement
du Sud-Soudan, David Deng Athorbei.
La Chine va continuer à offrir son aide à la construction et au
développement du Sud-Soudan, a noté M. Xi.
Le Sud-Soudan devrait obtenir officiellement l'indépendance le 9 juillet
cette année. Lors d'un référendum tenu en janvier, les électeurs du SudSoudan ont voté à une majorité écrasante l'indépendance du sud du pays.
http://french.cri.cn/621/2011/06/29/301s247149.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55391
Tapis rouge à Pékin pour le président du Soudan
Courrier International
30.06.2011
| China Daily
Un paria de la communauté occidentale fait la une du quotidien chinois,
vitrine officielle du régime à l'étranger. Sous le coup d'un mandat d'arrêt
de la Cour internationale de justice pour génocide, Omar El-Béchir a été
reçu en grande pompe à Pékin, le 29 juin.
"La Chine a annoncé que ses relations resteraient amicales avec le
Soudan, indépendamment de toute évolution de la situation internationale
ou des affaires intérieures du Soudan", précise le journal anglophone. "Ce
soutien, de même que l'accueil chaleureux accordé au président
soudanais, est manifesté en des temps critiques pour la nation africaine.
Alors qu'elle se prépare à la sécession du Sud-Soudan le 9 juillet, une
série de contentieux restent irrésolus entre les deux entités, notamment le
tracé des frontières et le partage des ressources." Hu Jintao, le président
chinois, a appelé les deux parties au dialogue. Des accords de coopération
économique ont été signés entre les deux pays.
http://www.courrierinternational.com/breve/2011/06/30/tapis-rouge-apekin-pour-le-president-du-soudan
http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=55409
RUBRIQUE EN ANGLAIS
Hanging Armenia’s Dirty Laundry in Public
By Harut Sassounian
Publisher, The California Courier
President Serzh Sargsyan made an important appearance at the
Parliamentary Assembly of the Council of Europe (PACE) in Strasbourg last
week. In a whirlwind 30-minute speech, he covered Armenia’s internal
and foreign affairs, presenting his country in the best possible light before
a distinguished foreign audience.
On the domestic front, Pres. Sargsyan spoke about fighting corruption,
holding "fair and transparent elections," and overcoming "the
consequences of the tragic events of March 2008."
The President then reminded the European Parliamentarians about
Armenia’s "shared historical and cultural legacy" with Europe and
discussed the ongoing negotiations to resolve the Artsakh (Karabagh)
conflict. He condemned "the extreme level of Armenophobia and racism"
in Azerbaijan, and spoke of the difficulty of making "a concession to the
side that is looking for a convenient excuse to shoot at us."
Pres. Sargsyan went on to accuse the Turkish government of undermining
the "normalizaton" of Armenia-Turkey relations "by setting preconditions
and failing to honor its commitments, which rendered the ratification of
the signed Protocols impossible." He called on Turkey and Azerbaijan to
end the "unlawful blockade imposed on Armenia" and accused Turkey of
"not only failing to recognize, but also engaging in a policy of blunt denial
of the Genocide of Armenians committed in the Ottoman Empire in 1915."
He pledged that Armenians and all those concerned with crimes against
humanity "will henceforth remain focused on the international recognition
of the Armenian Genocide."
After his speech, Pres. Sargsyan spent another 30 minutes answering
questions from PACE delegates representing Lithuania, France,
Switzerland, Russia, Moldova, Holland, Armenia, and Ireland. Five
Azerbaijanis had placed their names on the list of Parliamentarians to ask
questions, but none of them did so. The delegates from Turkey had also
made a unanimous decision not to question the Armenian President, as
reported by Hurriyet Turkish newspaper.
The question that attracted most attention was the one asked by
Parliamentarian Zaruhi Postanjyan from Armenia, a member of the
opposition Heritage Party. She told Pres. Sargsyan: "Since an authoritarian
regime has been established in Armenia and all elections from 1995 on
have been rigged," wouldn’t it be preferable if he organized special and
fair elections and then "resigned"?
As the Turkish President of PACE, Mevlut Cavusoglu snickered at the
question, Pres. Sargsyan calmly responded that he was well aware of Ms.
Postanjyan’s views which she had freely expressed in the Armenian
Parliament, on the street and in the media. He added that he was not
prepared to hold special elections because it is neither necessary nor
constitutionally feasible to organize such elections. He urged Ms.
Postanjyan to participate in the next regularly-scheduled parliamentary
elections.
Not surprisingly, Pres. Sargsyan’s PACE speech was welcomed by his
supporters and criticized by his opponents at home. The most important
issue for all concerned should have been whether the President’s
impressive words would translate into action in the near future. However,
the immediate controversy revolved around the appropriateness of Ms.
Postanjyan’s criticism of the President, while on foreign soil.
Some Armenian politicians were of the opinion that it was improper for
Ms. Postanjyan "to attack" Pres. Sargsyan in the chambers of the
European Council. Others felt that her "harsh words" inadvertently made
the President look good, because in a truly "authoritarian regime," she
would have been excluded from Armenia’s delegation, stripped of her
parliamentary immunity and prosecuted. In fact, some European
Parliamentarians wondered whether Turkish or Azeri delegates would dare
to criticize their President at PACE?
American politicians use the expression "politics stops at the water’s edge"
to indicate their willingness to set aside internal disputes for the sake of
presenting a united front to outsiders. Applying that adage to Armenia,
one could question the wisdom of making such disparaging comments
before the Council of Europe, regardless of whether one agrees with the
President or his policies. Since Armenia is routinely attacked by Turkish
and Azerbaijani delegates in international forums, it is unwise to add one’s
voice to those tarnishing Armenia’s reputation.
This issue also comes up when some Armenians try to pressure their
authorities by taking their internal disputes to foreign governments and
international courts. While their frustration is understandable, dragging a
foreign entity into an internal dispute detracts from Armenia’s image
overseas. In such cases, however, the blame must be shared by the
Armenian government for failing to ensure the integrity of domestic
courts, thereby forcing citizens to turn elsewhere for justice.
Before making critical comments about Armenia’s leadership outside
the country, especially by Parliament members who have ample
opportunity to express their views at home, one must weigh the benefits
of pressuring the authorities to respect the people’s rights with the
damage caused to the country’s international reputation.
RASSEMBLEMENTS
EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES-PARUTIONS
Agenda - Paris : Concert SOS Racisme le 14 juillet
Agenda - Paris : Concert SOS Racisme le 14 juillet - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour la première fois depuis
près de 20 ans, SOS Racisme renoue avec la tradition des grands
concerts de plein air. Cet évènement aura lieu le 14 juillet au
Champ de Mars. Il vise à réunir tous ceux qui, face à une ambiance
lourde, faite de libération de la parole raciste et de la
stigmatisation de plus en plus décomplexée de fractions
croissantes de la population, sont attachés au vivre-ensemble et
refusent de voir se construire une société de la haine de l’autre, de
la méfiance, de la peur et de l’aigreur. Le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] tiendra un stand au sein du
Village Associatif de SOS Racisme, sur le Champ de Mars à Paris, à
partir de 14h le 14 juillet 2011.
SOS Racisme
Le Concert pour l’égalité, le 14 juillet, sur le Champ de Mars à
Paris !
Pour la première fois depuis près de 20 ans, SOS Racisme renoue avec la
tradition des grands concerts de plein air !
Cet évènement aura lieu ce 14 juillet au Champ de Mars. Il vise à réunir
tous ceux qui, face à une ambiance lourde, faite de libération de la parole
raciste et de la stigmatisation de plus en plus décomplexée de fractions
croissantes de la population, sont attachés au vivre-ensemble et refusent
de voir se construire une société de la haine de l’autre, de la méfiance, de
la peur et de l’aigreur.
Ces dernières années ont en effet été marquées par une offensive qu’il est
temps de stopper : l’offensive de tous ceux qui, face à leurs angoisses ou
à leur cynisme, ont cru que le temps était venu de détricoter les
conditions du vivre-ensemble et de pilonner les principes de l’humanisme
le plus élémentaire.
Ce concert est fait pour tous ceux qui pensent que les enfants d’immigrés
sont des Français à part entière, que la femme est l’égale de l’Homme,
que les pauvres ne sont pas des parasites, que les homosexuels ne sont
pas des déviants et que les jeunes ne sont pas synonymes de racailles ou
de branleurs mais qu’ils sont l’avenir de notre pays.
Les citoyens que nous appelons à participer à ce concert sont donc
l’immense majorité de la population de notre pays. Nous en ferons la
preuve lors de ce concert qui montrera, aussi bien par la composition de la
scène artistique que du public, que notre idéal n’est pas une utopie mais
d’ores et déjà les prémisses d’une France qui présentera là son plus beau
visage : celui d’un pays métissé, ouvert et généreux.
La date du 14 juillet a été choisie à dessein car, ce qui se pose à
nous est bien la question de l’égalité, valeur républicaine par
excellence. Face aux inégalités de fait et face à ceux qui
voudraient inférioriser et marginaliser toute une partie de la
population, c’est le flambeau de l’égalité que nous porterons à
cette occasion. Une égalité en droit ou en dignité qui doit, dans le
cadre des échéances électorales à venir, être la boussole de tous
ceux qui voudront incarner en tant qu’élus la République.
Pourtant, cela n’est pas gagné : affaiblissement du cordon sanitaire autour
du Front national, lepénisation des esprits dans les sphères politique et
médiatique,… C’est le parti de la haine aujourd’hui incarné par Marine Le
Pen qui semble trop souvent donner le « la » aux débats qui se posent à
notre société, en se cachant derrière une vulgate républicaine qui ne
devrait pourtant pas faire illusion !
Il y a donc urgence ! Il s’agit alors, ici et maintenant, de se réapproprier la
République, ses symboles et ses valeurs !
Cette réappropriation citoyenne est honnie par celles et ceux qui
rêveraient de sortir de la citoyenneté les populations jugées illégitimes à
vivre sur notre territoire ou à donner leurs avis. Pour notre part, fidèles à
l’idéal de l’égalité, nous œuvrons pour que chacun soit citoyen à part
entière et soit considéré à égale dignité. Car n’oublions pas que « la
France, c’est nous ! »
Programme du 14 juillet au Champ de Mars par SOS Racisme :
Concert pour l’égalité (gratuit) :
à partir de 17h, avec :
Julian Perretta, Raggasonic, Bénabar, William Baldé, Grace,
Yannick Noah, Neg’Marrons, HK & les Saltimbanks, Youssoupha,
Nolwenn Leroy, Soprano, Michel Delpech, Grégoire, Judith, Irma,
Joyce Jonathan, Shy’m, Pascal Obispo, Kassav’, Sherifa Luna, Abd
Al Malik, Wallen, Idir…
Et beaucoup de surprises à venir…
Village associatif (avec plus de 60 associations), débats et
animations :
à partir de 14h
Lire aussi :
Le site du Concert : www.concertsosracisme.org
http://www.sos-racisme.org/content/le-concert-pourl%E2%80%99egalite-le-14-juillet-sur-le-champ-de-mars-paris
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=55292
Agenda : L'Émission de Caroline Delage/Et si on
partait pour...(Turquie)
Agenda : L'Émission de Caroline Delage/Et si on partait
pour...(Turquie) - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Public Sénat
Les deux amis « s’interrogent sur l’histoire de la Turquie », dit le
programme TV du Nouvel Observateur. Il y a 2 rediffusions.
La Turquie
Présentée par Caroline Delage
Evénementielle, le jeudi à 18h Rediffusion le vendredi à 14h, le samedi à
15h15, le dimanche à 10h45, le lundi à 14h et 16h30, et le mardi à 6h.
En partenariat avec NEORIZONS TRAVEL – spécialiste de voyage bien-être
et responsable
Originale, cette nouvelle émission donne toutes les clés pour être bien
informé et réussir son voyage à l'étranger
Retrouvez ET SI ON PARTAIT POUR... le 30/06/2011 à 18h00
La Turquie
Rediffusion le :
jeudi 30/06/2011 à 22h30
vendredi 01/07/2011 à 01h30
vendredi 01/07/2011 à 03h30
Durée : 29 minutes
Laurence et Nicolas s'apprêtent à partir en Turquie... Pour leur voyage,
cette opticienne et ce chef d'entreprise se sont documentés sur la
destination... Mais au-delà de l'image "carte postale", ils se posent encore
beaucoup de questions... Vie politique, laïcité, patrimoine historique,
soufisme... Caroline Delage va les aider à préparer leur voyage.
Nos invités vont répondre aux interrogations de Laurence et Nicolas avant
leur départ et ainsi leur permettre d'avoir un tour d'horizon de la situation
politique, économique, et religieuse du pays qu'ils s'apprêtent à découvrir.
Avec :
Pierre CHUVIN, historien spécialiste de la Turquie antique
Defne GURSOY, journaliste turque
Nedim GÜRSEL, Ecrivain turc, auteur de "les filles d'Allah" Seuil
Dorothée SCHMID, politologue spécialiste de la Turquie Contemporaine
Kudsi ERGUNER, musicien soufi
http://www.publicsenat.fr/emissions/et_si_on_partait_pour.../
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=55296
Agenda - 2 juillet: Concert - Lavach’ à la Péniche
Anako
Agenda - 2 juillet: Concert - Lavach’ à la Péniche Anako - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org
Péniche Anako
Samedi 2 juillet
à 20h30
Sévane Stépanian (accordéon et chant), François Roche-Juarez
(trombone, chant et fender stratocaster), Adrien Rodrigue (violon et
chant), Fred Birau Maliszewski (batterie, percussions et chant)
C'est le nom du pain traditionnel arménien. Le groupe, constitué d'une
franco-arménienne, d'un franco-congolais, d'un franco-mexicain et d'un
franco-polonais, s'est formé en 1999 dans le quartier populaire de la
Goutte d'Or et y a fait ses premiers pas. Depuis, le groupe a tourné un
peu partout en France et participé à de nombreux festivals ; à partir 2006
le groupe a commencé à se produire avec succès à l'international.
Tarif 10 €, tarif réduit 8 €
www.lavach.com
http://peniche.anako.com/Agenda_22.html#Haut
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=55014
Agenda - 15,16,17 juillet: Journées de l'Arménie et
du Haut-Karabakh
Agenda - 15,16,17 juillet: Journées de l'Arménie et du HautKarabakh - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Marignana & Talasani (Corse) - 15-16-17 juillet 2011 - Journées
culturelles arméniennes - Passi tra Corsica Armenia -Karabagh Histoire, valeurs et traditions - Chants, danses, musiques - Danses
avec la troupe ANI - Organisées par l' A.C.A DES PENNES
MIRABEAU et L' ASSOCIU-SCOPRE de MARIGNANA
Diasporamag
En présence de l'ambassadeur d'Arménie et du Haut représentant du
Karabagh et de nombreux représentants élus corses
Un pas vers l'Arménie et le Karabagh organisées par l' A.C.A DES PENNES
MIRABEAU et L' ASSOCIU-SCOPRE de MARIGNANA - Les 15/16/17 juillet.
Danses avec la troupe ANI - Conferences , musique, messe, échange
entre les cultures Arméniènne & Corse - Venez passer un séjour avec
nous. A bientôt - A.C.A DES PENNES MIRABEAU et L' ASSOCIU-SCOPRE Informations :
A Marignana pour les 15/16/17 juillet : 04 95 21 19 70 & 06 14 43 13 71
Informations :
A Talasani (TAVAGNA CLUB) pour 15/16 juillet : 04 95 36 91 94
http://www.diasporamag.com/agenda/pacacorse/journees-de-l-armenieet-du-karabagh.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=55411
Agenda - 20 juillet : Shaké en concert à La Faille
Agenda - 20 juillet : Shaké en concert à La Faille - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Paris - Mardi 12 juillet 2011, à 20h Bar La faille - Shaké en concert - Shaké Mouradian qui vient de
finaliser l'édition (MMC Book et XO Editions) de son roman Jude R.
dont la parution est prévue pour l'automne 2011 vous invite à
venir la retrouver ou la découvrir le temps d'un concert.
Diasporamag
Bar - Concert - Resto
96 rue de Menilmontant
75020 Paris
Shaké sur My Major Compny Book
http://www.mymajorcompanybooks.com/auteurs/shake1/
Shaké sur My Major Company Music
http://www.mymajorcompany.com/artistes/shake/
Shaké sur Facebook
https://www.facebook.com/mouradian.shake
URL originale :
http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/shake-en-concert-a-lafaille.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=55410
Agenda - Les différends arméno-turcs
Agenda - Les différends arméno-turcs - Agenda Collectif VAN www.collectifvan.org - Les différends arméno-turcs ou la quête de
justice au regard des principes du droit international
Gérard Guerguerian
Avocat à la Cour
Membre de l’Observatoire arménien
Préface de Jean-Claude Gens
Professeur de philosophie contemporaine à l’université de Bourgogne
Parution juillet 2011
ISBN : 978-2-917329-27-6, Ed. SIGEST
176 pages, 15x23 cm. 17,95 €
Les différends Arméno-Turcs, posent, sur le plan du droit international,
trois séries d’interrogations :
• Les Arméniens sont victimes de massacres perpétrés au sein de l’Empire
Ottoman au début du XXe siècle. Ces faits peuvent-ils être qualifiés de
Génocide et si oui, les victimes et leurs descendants ont-ils droit à une
réparation ? s’il y a eu crime, qui en porte la responsabilité aujourd’hui ?
• A la faveur du Génocide, il y a eu dépossession de territoires, de biens
fonciers, d’édifices religieux. La souveraineté territoriale d’un Etat peutelle être opposée à une dépossession forcée suite à un crime de Génocide
? Se pose la question de la spoliation de l’espace territorial en lien avec un
crime. De surcroit, un patrimoine culturel est laissé à l’abandon, et sa
disparition est programmée par l’effet du temps; quel est le mécanisme
juridique prévu pour sa préservation ou sa récupération
? la souveraineté territoriale et les effectivités étatiques peuvent-elles être
opposées aux détenteurs d’origine lorsque ces derniers sont dépossédés
par suite de crimes et déportations ?
• La population de la ‘Région Autonome’ du Haut Karabakh dispose-t-elle
d’un droit à disposer d’elle-même ? l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan
peut-elle lui être opposée ?
Jean-Claude Gens : « Pratiquement un siècle après l’événement que le
gouvernement turc conteste avoir été un génocide, est-il possible
d’espérer surmonter par un compromis juridique les différents arménoturcs relatifs à cette question et à celle, qui en est une conséquence plus
lointaine, de la ‘Région autonome’ du Haut Karabakh ? L’intérêt de
l’ouvrage de Gérard Guerguerian est d’abord de montrer que, pour
envisager ces possibilités de compromis, il est nécessaire de comprendre
l’état de la question, et donc de passer par une interrogation relative au
sens et à l’évolution du droit international depuis le début du vingtième
siècle, de ses concepts et de ses raisonnements, voire des principes du
droit en général. »
TÉLÉCHARGER :
Les différends arméno-turcs
http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=55223
Agenda - Parution du livre Le Cahier à fleurs, Tome 2
: Dernière mesure [Album]
Agenda - Parution du livre Le Cahier à fleurs, Tome 2 : Dernière
mesure [Album] - Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org Le Cahier à fleurs, Tome 2 : Dernière mesure [Album], Laurent
Galandon (Auteur), Viviane Nicaise (Auteur), Jérôme Maffre (Avec
la contribution de)
Anatolie, 1915. Maraynouche et Dikran vivent dorénavant sous le
joug d’Oktar, véritable ogre esclavagiste. Maraynouche joue à
nouveau du violon. Faute de partitions, elle écrit un morceau dans
le cahier à fleurs. Salim est attiré par l’adolescente et il supporte
de moins en moins l’attitude de son père à l’égard de la jeune
femme dont le ventre s’arrondit. Elle attend un enfant d’Oktar.
Diasporamag
Bientôt, Dikran, dans un moment de désespoir, tente de fuir mais Oktar le
retrouve rapidement et le punit violemment…
Après la Shoah avec l'Envolée sauvage ou la guerre d'Algérie avec Tahya
El-Djazaïr, Laurent Galandon élabore un nouveau récit autour d'un point
sombre du passé : 1915, en Anatolie, on éradique un tiers de la
population, les Arméniens.
Laurent Galandon - Scénariste
Après des études en photographie, il exerce ce métier pendant quelques
années avant de diriger un cinéma d’Art et d’essai. Bamboo accueille en
son giron ses récits aux thèmes forts et poignants : Gemelos, L’Envolée
sauvage, L’Enfant maudit, Tahya El-Djazaïr, Shahidas et Le cahier à fleurs.
Laurent est également l’auteur de Quand souffle le vent chez Dargaud.
Viviane Nicaise - Dessinateur
D’origine belge, Viviane Nicaise a travaillé dans le secteur para-médical,
avant d’entamer une carrière de dessinatrice. En 1992 paraît Sang-delune, son premier album, sur un scénario de Jean Dufaux. Après 6 tomes,
elle signe chez Glénat avec Dieter au scénario Loranne, 6 jours et mourir
et La Vie en rose. Plus récemment, elle publie Le Cahier à fleurs chez
Grand Angle.
Publié par les Editions Bamboo, en collaboration avec le CCAF
Pour commander ce livre sur Amazon
http://www.amazon.fr/dp/2818903165/ref=as_li_tf_til?tag=diasporamag21&camp=1414&creative=6410&linkCode=as1&creativeASIN=281890316
5&adid=1KR5KJPQYBTWWDZFY2DA&
http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/le-cahier-a-fleurs--derniere-mesure.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=55017
Agenda - Alexandrie, une architecture ottomane
Agenda - Alexandrie, une architecture ottomane - Agenda Collectif
VAN - www.collectifvan.org - Alexandrie, une architecture
ottomane - Milena Annaloro, Guirémi Lange - Editons Parenthèses
- Collection architecture - diffusion : Harmonia Mundi - Au moment
de son apogée, l’Empire ottoman couvre une grande partie des
rives sud de la Méditerranée avec notamment Alexandrie,
mythique cité portuaire. La ville égyptienne la plus cosmopolite,
sillonnée autant que racontée pendant des siècles par des
voyageurs, conserve une partie de son patrimoine architectural de
l’époque, qui demeure toutefois méconnu, tout comme la typologie
de l’architecture domestique orientale se voit souvent réduite à la
seule maison à cour.
Diasporamag
extraits
L’analyse de nombreux bâtiments civils de l’emblématique quartier
Gümrük nuance ce stéréotype et révèle au contraire une grande richesse
des modèles (maisons sans cour, à sofa, wakâla, rab‘…) avec des
caractéristiques singulières empruntant structures et formes à la Turquie,
au Moyen-Orient, au Maghreb et à l’Europe. La ville ottomane s’est surtout
développée au xvie siècle, attirant une population éclectique qui va
susciter la construction d’édifices aux originales variations
architectoniques, mais profondément transformés au xixe siècle, sous le
règne de Méhémet Ali remarqué pour sa politique d’ouverture vers
l’Occident. Relevés, plans, dessins, restitutions volumétriques, gravures
anciennes, photographies mais aussi textes de voyageurs, construisent le
récit de cet état des lieux « vivant » comme autant d’invitations à
pénétrer dans l’intimité des édifices et des pratiques de leurs habitants,
témoignages sensibles d’une certaine vision du monde. Une contribution
de Jean-Charles Depaule situe les enjeux anthropologiques de cet épisode
architectural — en voie de disparition — dans l’Égypte contemporaine.
Milena Annaloro et Guirémi Lange sont architectes, diplômés en 2002
(université de Palerme et école nationale supérieure d’architecture de
Marseille). De 2004 à 2007, ils s’installent à Alexandrie dans le cadre
d’une mission de solidarité internationale. Rattachés à l’université
Senghor, ils se lancent dans l’inventaire patrimonial du quartier ottoman
ainsi qu’à des projets de réhabilitation. Très impliqués, ils tentent de
sensibiliser le public à l’état de dégradation des maisons ottomanes et à
leur disparition pure et simple du fait de la forte spéculation immobilière.
Milena Annaloro, Guirémi Lange
Alexandrie, une architecture ottomane
24 × 28 cm, 144 p., nombreux plans, photographies et dessins
en couleur, bibliographies, chronologie, 2011.
ISBN 978-2-86364-199-6 / 29 €
diffusion : Harmonia Mundi
Editions Parenthèses
72, cours Julien — 13006 Marseille — France
téléphone : [33] 0 495 081 820
télécopie : [33] 0 495 081 824
courriel : [email protected]
Contact presse : Jasmine Badr
[email protected]
http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/alexandrie-unearchitecture-ottomane.html
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=54715
Agenda - Terre d’Arménie, les circuits hors des
sentiers battus
Agenda - Terre d’Arménie, les circuits hors des sentiers battus Agenda Collectif VAN - www.collectifvan.org
Terre d’Arménie a été créée en 2009 par des spécialistes du tourisme et
des passionnés de la culture et de l’histoire arméniennes. L’association a
pour but le développement du tourisme alternatif en Arménie. Les actions
de l’association sont dirigées vers le développement à long terme mettant
l’accent sur la découverte des attractivités insolites hors des sentiers
battus. Pendant les voyages, les visiteurs ont le plaisir de découvrir une
autre image d’Arménie. Terre d’Arménie propose des rencontres avec des
artistes et des paysans faisant connaissance avec leur mode de vie, une
participation directe aux fêtes et cérémonies (baptême, mariage, fêtes
traditionnelles et religieuses, etc.), une découverte alternative de la
cuisine arménienne et des randonnées pédestres à travers les somptueux
paysages de montagnes.
Les voyages de Terre d’Arménie sont réalisés sur deux axes : des circuits
appropriés de différentes durées et des voyages sur mesure tout au long
des quatre saisons.
Les bénéfices des voyages sont attribués aux projets de
développement dans les régions d’Arménie.
Contact :
www.terredarmenie.com
Terre d’Arménie
vous présente le circuit hors des sentiers battus
du 25 juillet au 4 août 2011
JOUR 1
Arrivée à Erevan, diner, nuit à l’hôtel.
JOUR 2
Tour de ville à Erevan, visite du Musée d’Art Populaire, Delphinarium
(aquarium de dauphins), atelier de peintre, spectacle de danse
traditionnelle dans la soirée. Nuit à Erevan.
JOUR 3
Départ pour la ville d’Edjmiatsine - siège du catholicos de tous les
arméniens, visite des églises Ste. Hripsimé, Ste. Gayané, Ste. Choghakat
et participation à la sainte messe à la Cathédrale. Visite du musée de
Serguey Paradjanov, grand cinéaste arménien (1924-1990). Nuit à
Erevan.
JOUR 4
Départ pour la région d’Aragatsotn (au pied du mont Aragats), visite du
monastère de Tégher, excursion à la citadelle d’Amberd, construite au VIIe
siècle sur un piton rocheux - un des rares témoignages de l’architecture
militaire arménienne du Moyen Âge. Découverte de la cathédrale d’Aroutj siège de Grigor Mamikonian, gouverneur de l'Arménie au VIIe siècle. Visite
d’atelier d’artiste. Nuit à Erevan.
JOUR 5
Départ pour le village de Djadjour de la région de Chirak dans le NordOuest du pays. Visite du musée du peintre arménien Minas Avetissian
(1928-1975). Tour de ville à Gumri. Visite du complexe monastique de
Marmachène. Nuit à Gumri.
JOUR 6
Départ pour la région de Lori dans le Nord, visite des monastères
d’Odzoun, de Haghpat et de Sanahine (X-XIIIe siècles) figurant sur la liste
du patrimoine mondial d’UNESCO. Départ pour le village de Dsegh, visite
de la maison-musée de Hovhannes Toumanian, l'un des plus grands
poètes arméniens du XIXe siècle. Nuit à Vanadzor.
JOUR 7
Départ pour la région de Tavouche, découverte du monastère de
Haghartsine. Visite du «Parc National de Dilidjan », allée des bouleaux,
visite du monastère de Makaravank (XIIIe siècle). Participation à la fête
de la transfiguration à Idjévan - ancienne fête païenne liée au culte de
l’eau, ce jour-là la pratique populaire est d’arroser les passants. Visite du
quartier ethnographique et de l’amphithéâtre de l’ancienne ville de
Dilidjan. Nuit à Dilidjan.
JOUR 8
Départ pour le lac Sévan dans la région de Guégharkounik, visite des
monastères de Sts. Apôtres sur la presqu’île et du monastère de
Hayravank au bord du lac. Découverte à Noradouz du plus vaste cimetière
de khatchkars (croix sur pierre) d'Arménie (IX-XVIe siècles). Départ pour
la région de Vayots Dzor, visite du caravansérail de Sélim en haut du col
de Sélim. Nuit à Eghegnadzor.
JOUR 9
Visite du monastère de Gndévank datant de Xe siècle et de l’usine d’eau
minérale « Djermouk ». Découverte des sources thermales, tour de ville à
Djermouk. Départ vers le Sud pour la région de Sïounik. Visite de
Karahoundje (observatoire du IIe millénaire av. J.-C.) et du monastère de
Vorotnavank (X-XIe s). Tour de ville et nuit à Goris.
JOUR 10
Découverte du complexe monastique de Tatev, centre spirituel et culturel
important d’Arménie du XIIIe siècle, visite du « Pont du diable », bains
naturels et grotte de stalactites sous le pont. Départ pour le monastère de
Noravank, centre religieux et culturel du XIIe siècle. Retour à Erevan.
JOUR 11
Transfert à l’aéroport le matin, retour à Paris.
Prix du voyage:
1400€/personne
Le prix comprend : vol direct aller-retour, hébergement à l’hôtel, repas,
transferts en bus, entrées des musées, guide accompagnateur
francophone tout au long du voyage.
Le prix ne comprend pas : assurance du voyage, frais de visa, dépenses
personnelles, boissons alcoolisées et pourboires.
--------------------------------------------Voyage en Arménie
Circuit hors des sentiers battus
du 13 au 25 août 2011
JOUR 1
Arrivée à l’aéroport, transfert à l’hôtel, diner. Nuit à Erevan.
JOUR 2
Départ pour la ville d’Edjmiatsine - siège du catholicos de tous les
arméniens, visite de l’église Ste. Hripsimé, participation à la messe de
l’assomption à la Cathédrale. Visite de la trésorerie de la Cathédrale.
Démonstration de la préparation et dégustation du pain traditionnel «
lavache ». Retour à Erevan. Tour de ville, marché d’artisanat « Vernissage
», visite du musée d’Art Populaire, spectacle de danse traditionnelle le soir.
Nuit à Erevan.
JOUR 3
Départ pour la région d’Aragatsotn (au pied du mont Aragats), visite du
monastère de Tégher, excursion à la citadelle d’Amberd, construite au VIIe
siècle sur un piton rocheux. Découverte de la cathédrale d’Aroutj - siège
de Grigor Mamikonian, gouverneur de l'Arménie au VIIe siècle. Visite
d’atelier d’artiste. Nuit à Erevan.
JOUR 4
Départ pour le village de Djadjour de la région de Chirak dans le NordOuest du pays. Promenade dans le village et visite du musée de Minas
Avetissian, peintre arménien (1928-1975). Tour de ville à Gumri,
promenade dans les anciens quartiers populaires, musée d’Architecture et
de la Vie Urbaine. Visite du complexe monastique de Marmachène. Nuit à
Gumri.
JOUR 5
Départ pour la région de Lori, visite des monastères d’Odzoun et de
Haghpat (X-XIIIe siècles) figurant sur la liste du patrimoine mondial
d’UNESCO. Participation à une fête populaire. Départ pour le village de
Dsegh, visite de la maison-musée de Hovhannes Toumanian, l'un des plus
grands poètes arméniens du XIXe siècle. Nuit à Vanadzor.
JOUR 6
Départ pour la région de Tavouche, visite du monastère de Haghartsine,
départ pour le lac Parz. Découverte du «Parc National de Dilidjan»,
promenade dans l’allée de bouleaux. Visite du monastère de Makaravank
(XIIIe siècle). Tour dans le quartier ethnographique de la ville de Dilidjan.
Nuit à Dilidjan.
JOUR 7
Départ pour le lac Sévan (région de Guégharkounik), visite du monastère
de Sts. Apôtres sur la presqu’île. Baignade au lac. Découverte à Noradouz
du plus vaste cimetière de khatchkars (croix de pierre) d'Arménie (IX-XVIe
siècles). Visite du village de Noradouz, connaissance avec la vie
quotidienne des habitants. Nuit à Tsapatagh au bord du lac.
JOUR 8
Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du caravansérail de Sélim en
haut du col de Sélim. Dégustation du vin dans une cave à vins. Visite du
monastère de Gndévank datant de Xe siècle. Découverte de l’usine d’eau
minérale « Djermouk » et de la fameuse chute d’eau de la région. Tour de
ville, nuit à Djermouk.
JOUR 9
Départ pour la région de Sïounik. Visite du site mégalithique de
Karahoundje (observatoire du IIe millénaire av. J.-C.). Départ pour la ville
de Goris, visite du musée archéologique, de la fabrique de tapis, tour au
marché, découverte de la ville. Nuit à Goris.
JOUR 10
Visite de la maison-musée d’Aksel Bakounts, écrivain et philologue
arménien (1899-1937). Départ pour le complexe monastique de Tatev,
centre spirituel et culturel important d’Arménie du XIIIe siècle. Visite du
site naturel « Pont du diable ». Cours de cuisine arménienne - préparation
d’un plat traditionnel. Découverte des troglodytes du village de
Khndzoresk. Nuit à Goris.
JOUR 11
Départ pour la région de Vayots Dzor, visite du monastère de Noravank.
Découverte de la zone de protection spéciale de la région (populations
d'espèces d'oiseaux sauvages). Rencontre avec l’ornithologue. Visite du
monastère de Khor Virap. Découverte du site archéologique des
habitations de l’Arménie historique. Retour à Erevan.
JOUR 12
Visite d’atelier d’artiste, rencontre avec tailleur de khatchkar, tour au
marché couvert. Visite d’Exotarium (animaux exotiques et typiques
d’Arménie) et de la mosquée bleue. Diner d’adieu. Nuit à Erevan.
JOUR 13
Transfert à l’aéroport, départ pour Paris.
Le prix du voyage : 1950€/personne
Le prix comprend : vol direct aller-retour, hébergement à l’hôtel, repas,
transferts en bus, entrées des musées, guide accompagnateur
francophone tout au long du voyage.
Le prix ne comprend pas : assurance du voyage, frais de visa, dépenses
personnelles, boissons alcoolisées et pourboires.
TÉLÉCHARGER :
Le programme de la Terre d’Arménie
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=53861
Agenda - Mon ami Toumanian : poèmes, ballades,
contes
Agenda - Mon ami Toumanian : poèmes, ballades, contes www.collectifvan.org - Auteur : Alice Varvarian - Préface : Tigrane
Yégavian - Illustrateur : Laureen Topalian - Traducteur : Alice
Varvarian-Saboundjian - Editeur : SIGEST - Collection : Trésors
d'Arménie - Le poète et écrivain arménien Hovhannès Toumanian
(1869-1923), a passé toute son enfance dans sa chère province du
Lori aux pittoresques montagnes... Diasporamag
La présentation de l'éditeur
Le poète et écrivain arménien Hovhannès Toumanian (1869-1923), a
passé toute son enfance dans sa chère province du Lori aux pittoresques
montagnes.
Le folklore arménien ayant été la source d'inspiration de Toumanian, son
oeuvre est intimement liée à la vie de son peuple. Ses textes,
étonnamment d'actualité, sont celles d'un pédagogue inné.
Dans ces contes, ballades et poèmes vous rencontrerez, tour à tour, un
troubadour qui vous chantera l'histoire du puissant prince Tatoul, vous
découvrirez la légende de l'île Akhtamar, vous serez stupéfaits de voir ce
que peuvent faire une goutte de miel et une mouche, vous serez surpris
par le destin sans pareil de Nazare-le-Brave. Vous y rencontrerez aussi
des paysans et des jeunes paysannes qui vous feront sourire avec
bienveillance, vous serez étonnés par l'imagination de Hassane-le-GaiLuron. Vous y verrez comment les loups et les bergers se partageaient le
même territoire dans ces redoutables et superbes montagnes ; ces
montagnes qui feront de David de Sassoun le héros noble et puissant,
invincible, mais tolérant, symbole de la résistance à l'oppression.
Non content de donner uniquement à Hovhannès Toumanian une tonalité
bien française, le présent livre refuse de figer cet auteur dans un espace
temps restreint.
C'est pourquoi Mon ami Toumanian a sa place dans chaque bibliothèque.
C'est l'ami que l'on aime fréquenter pour sa grande sagesse.
Extrait de l'introduction
Seulement vingt quatre oeuvres ! s'étonneront à bon escient tous ceux qui
aiment et admirent l'écrivain arménien. Hovhannès Toumanian, car
On peut compter les astres aux d'eux,
Compter ses oeuvres, on ne le peut...
Ses oeuvres, étonnamment d'actualité, sont celles d'un pédagogue inné,
le pédagogue que beaucoup de peuples souhaiteraient avoir de nos jours
encore.
Le folklore arménien ayant été la source d'inspiration de Hovhannès
Toumanian, son oeuvre est intimement liée à la vie de son peuple. A
présent encore, ses ouvrages accompagnent chaque Arménien depuis sa
plus tendre enfance jusqu'à sa profonde vieillesse : comptines et
délicieuses poésies enfantines, contes et poèmes décrivant leur vie dans
ce pays de montagnes si majestueuses... Et c'est encore à travers ses
poèmes qu'il exprimera, avec tant de pudeur, ses souffrances face aux
barbaries inimaginables que son peuple a vécues.
Né en 1869, Hovhannès Toumanian est d'abord un écrivain arménien du
XIXe siècle. Dans la littérature arménienne, c'est ce siècle qui a vu se
former la langue littéraire contemporaine arménienne, une langue qui
s'est détachée de la langue savante, le grabar, que le peuple n'utilisait
pas.
De nombreux écrivains arméniens de ce siècle ont fait le choix d'écrire
dans la langue de leur province natale, pour que leurs ouvrages atteignent
le but qu'ils s'étaient donné : l'éducation de toutes les couches de la
population, préservant, peut-être inconsciemment, un riche patrimoine de
langues provinciales.
Hovhannès Toumanian en a fait partie. Étant né à Dsegh, village du Lori
aux pittoresques montagnes, il a donc décrit, dans la langue de sa
province natale, les coutumes ancestrales de l'Arménie profonde,
présentant à son peuple l'inhumanité et l'absurdité de certaines d'entre
elles. On peut citer entre autres le poème Anouche et la ballade Maro qui
en sont d'impressionnantes illustrations.
En véritable poète, il montrera la voie vers la modernité de la pensée,
sans choquer, sans renier toutes ces coutumes qui ont formé l'âme
arménienne.
Il a une série de contes qui décrivent, dans un écrin d'humour, les qualités
et les défauts de l'espèce humaine.
Il a immortalisé, en deux magnifiques poèmes, le lac de Parvana et le lac
de Van, quant à son poème épique David de Sassoun, il est d'une
stupéfiante perfection.
Il est en quelque sorte notre Homère, à nous autres Arméniens, car
comme lui, il a su choisir sur sa palette riche d'une diversité de langues et
de dialectes, les mots qui pouvaient faire la rime, assurer le rythme, et
surtout donner la nuance à la pensée qu'il voulait exprimer !
C'est avec ce bagage qu'il a avancé avec son siècle, avec ce XIXe siècle
étincelant de nouveautés dans tous les domaines, y compris dans celui de
la littérature. La littérature pour la jeunesse n'existait pas encore, toutes
les découvertes de ce siècle allaient lui en donner l'essor.
Mon ami Toumanian : poèmes, ballades, contes
Auteur : Alice Varvarian
Préface : Tigrane Yégavian
Illustrateur : Laureen Topalian
Traducteur : Alice Varvarian-Saboundjian
Date de saisie : 26/05/2011
Genre : Anthologies
Editeur : SIGEST, Alfortville, France
Collection : Trésors d'Arménie
Prix : 24.95 € / 163.66 F
ISBN : 9782917329238
Sorti le : 28/04/2011
Pour commander sur Amazone http://www.amazon.fr/s/?url=searchalias=aps&field-keywords=9782917329238&tag=passidulivre21&link_code=wql&camp=2498&creative=9186&_encoding=UTF-8
et sur Librairie dialogues http://www.librairiedialogues.fr/livre/1871224mon-ami-toumanian-poemes-ballades-contes-24-oeuvres-de-hovhannestoumanian-choisies-et--sigest?affiliate=passiondulivre&
http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/mon-amitoumanian--poemes-ballades-contes/index.html
http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=54724
Agenda - La Pointe du couteau de Gérard Chaliand
Agenda - La Pointe du couteau de Gérard Chaliand - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - La Pointe du couteau de
Gérard CHALIAND, Mémoires - Tome 1 Editions Robert Laffont Gérard Chaliand a traversé le XXe siècle en homme libre et en
nomade, souvent au plus près des zones de conflit. Le récit de son
existence est un chant d’amour à la beauté du monde.
Diasporamag
Novembre 1952. Un jeune Parisien de 18 ans débarque à Alger. Ici, il ne
connaît personne et doit se débrouiller pour survivre. Dans deux ans, la
guerre éclatera. Entre-temps, Gérard Chaliand aura regagné la France. Il
lui sera alors demandé d’aller combattre ces Algériens avec lesquels il
vient de fraterniser. À 20 ans, tout en exerçant divers petits boulots, le
jeune homme publie plusieurs recueils de poésie salués par André Breton.
Son engagement anticolonialiste au sein des revues Partisans puis
Révolution africaine le conduit à partir sur le terrain. De l’Afrique à
l’Amérique latine, du Moyen-Orient à l’Asie orientale, il sillonne le globe,
croisant Amilcar Cabral, Che Guevara ou Yasser Arafat. Acteur de la
guérilla avant d’en devenir théoricien, il est aujourd’hui l’un des plus
éminents spécialistes des problèmes politiques du monde contemporain. Il
a traversé le XXe siècle en homme libre, souvent au plus près des zones
de conflit. Le récit de son existence est un chant d’amour à la beauté du
monde.
Date de parution : mai 2011
EAN13 : 9782221103661
ISBN : 2221103661
Type de reliure : Broché Nombre de pages : 460
Dimensions (en mm) : 240 x 153
Poids : 564 g
http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/0454b29edd0af1b22
/index.html
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Agenda - Les Petits-enfants de A. Gül Altinay et de F.
Cetin
Agenda - Les Petits-enfants de A. Gül Altinay et F. Cetin - Agenda
Collectif VAN - www.collectifvan.org - Les Petits-enfants - Ayse
Gül ALTINAY et Fethiye CETIN - traduit du turc par : Célin
VURALER - Le témoignage de vingt-quatre descendants
d'Arméniens chassés ou massacrés au cours des années 19151918, qui présentent des profils bien différents et souvent
inattendus : Kurdes, Turcs, Alevis ou sunnites, tous apprennent
incidemment qu'ils appartiennent à une communauté honnie, "La
communauté arménienne" - Editions Actes sud
Diasporamag
Ayse Gül ALTINAY
Ayse Gül Altinay est enseignante en anthropologie à l’université Sabanci
àIstanbul. En 2008, le prix Duygu Asena du Pen Club turc lui a été
attribué pour son livre intitulé La Violence à l’égard des femmes en
Turquie.
Récemment publié chez Actes Sud : Les Petits-fils (2011), coécrit avec
Fethiye Cetin.
Fethiye CETIN
Fethiye Cetin est avocate, porte-parole du Groupe de travail sur les droits
des minorités. Elle est aussi l'avocate du journaliste Hrant Dink assassiné
en 2007. Elle est l'auteur du récit intitulé Le Livre de ma grand-mère
(éditions de l’Aube, 2006), qui a connu un immense succès en Turquie.
Récemment publié chez Actes Sud : Les Petits-enfants (2011), coécrit
avec Ayse Gül Altinay.
Actes Sud Littérature
Lettres turques
Mai, 2011 / 14,5 x 24 / 320 pages
traduit du turc par : Célin VURALER
ISBN 978-2-7427-9610-6
prix indicatif : 23,80€
http://www.diasporamag.com/magazine/livresalaune/0454b29ee50ad100
c.html
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Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
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Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot.
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Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur
et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
ne gardant que les initiales des sympathisants) :
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De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique
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Veille-Media
Toutes les Veilles-Media à télécharger sur :
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MEDIAS
N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de
votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas)
auprès des media qui traitent l’information.
Quelques adresses et tél.:
TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40
Internet : www.tf1.fr
France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74
Internet : www.france2.fr
Email : [email protected]
France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15
Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02
Internet : www.france3.fr
Email : [email protected]
[email protected]
Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15
Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34
Internet : www.cplus.fr
France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9
Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
Internet : http://www.france5.fr/
Email : http://www.france5.fr/contact/
Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm
Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions radios
où les auditeurs peuvent intervenir
Europe 1 www.europe1.fr
Semaine de 18h55 à 20h00
Michel Field
Chaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field
“accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se
contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un
même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un
travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la
vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées.
C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion
publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles
comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field,
il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique
sur www.Europe1.fr.
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTL www.rtl.fr
Semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la parole
Rendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau
présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe
Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mijournée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les
Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou
sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage.
Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le
répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous
voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure
d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur
avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou
d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue
avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou
des deux jours de repos à venir.
France Inter www.radiofrance.fr
Semaine de 19h20 à 20h00
Le téléphone sonne
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h
- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir
sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du
téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter
l'émission dans son intégralité
Le répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre
mail : [email protected] et nous donnerons suite !
RMC www.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &
Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
=============================================
L'association des auditeurs
de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
Association des auditeurs de France Culture
83 boulevard Beaumarchais
75003 Paris
Téléphone : 01 42 09 03 67
Courriel : [email protected]
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Boîte vocale : 09 50 72 33 46
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Collectif VAN - BP 20083
92133 Issy-les-Moulineaux Cedex
Les Infos Collectif VAN sur :
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