SPIROMETRIE
La spiromètrie est l’enregistrement en temps réel des volumes mobilisés dans les
différents mouvements respiratoires (inspiration et expiration).
Pour être aidé dans ces mesures, on utilise un ordinateur qui enregistre en temps réel la
variation des volumes respiratoires et trace la courbe sur l’écran.
Pour effectuer ces mesures réaliser les manipulations suivantes :
Poursuivre la manipulation.
Positionner, sur le capteur qui va enregistrer vos mouvements respiratoires, un
embout stérile.
Placer l’embout dans la bouche et respirer normalement.
Démarrer alors la manipulation, en cliquant sur la flèche rouge (en haut de l’écran).
Lorsque 30 secondes sont écoulées, réaliser des flexions pendant 30 secondes,
positionner à ce moment là un repère sur la courbe au début et à la fin des flexions. Pour y
arriver, cliquer sur repère (petit drapeau), et positionner le repère au bon endroit. Donner un
titre à la courbe ainsi tracée.
Respirer normalement jusque-là fin de la manipulation.
Appeler l’enseignant pour faire valider votre courbe.
Imprimer la courbe, uniquement si elle est valable.
ATTENTION : Pour que l’enregistrement soit valable, il faut respirer en permanence par la
bouche, sans pour autant forcer sa respiration, dans ce cas les valeurs se retrouvent faussées et
l’enregistrement n’a aucun sens. Pour ces mêmes raisons à aucun moment l’embout ne doit
être sorti de la bouche.
TP : Mesure de la fréquence cardiaque.
L’une des manières les plus simples de mesurer la fréquence cardiaque est de prendre le pouls au
niveau d’une grosse artère au poignet ou au cou (artères carotides). Le pouls correspond à une déformation de
la paroi des artères, sous l’effet de la pression du sang. Dans les grosses artères, cette pression n’est pas
constante : elle est maximale lorsque le cœur se contracte (systole) et propulse un flot de sang. Lors du
relâchement du cœur (diastole), le sang n’est plus envoyé dans les artères et la pression diminue. La paroi des
artères est élastique : elle est déformée par le flot sanguin puis revient à son diamètre initial. Les déformations
perçues au niveau du poignet ou du cou, traduisent donc bien la succession des contractions cardiaques et
permettent d’en mesurer la fréquence avec précision.
1 : Pendre le pouls au niveau du poignet ou du cou pendant une durée de 30 secondes.
2 : Calculer la fréquence cardiaque au repos (nombre de battements par minute) ; noter ce résultat dans le
cours.
3 : Effectuer 30 flexions complètes (en descendant au maximum).
4 : Dès la fin de l’effort, prendre à nouveau le pouls pendant 30 secondes.
5 : Calculer la fréquence cardiaque après l’effort.
6 : Présenter les résultats sous forme d’un tableau dans le cours.