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Concernant l’adaptation à l’effort physique de l’organisme humain 
Il est possible de placer sur une silhouette l’emplacement et le nom de tous les appareils et organes 
qui interviennent lors d’un effort physique. 
 Il  y  a  tout  d’abord  l’appareil  locomoteur  (les  muscles, les os, les tendons) qui actionne bras et 
jambes et le système nerveux qui commande les muscles. 
 Interviennent  également  l’appareil digestif  (qui  transforme  les  aliments  en  nutriments), l’appareil 
respiratoire et l’appareil circulatoire (qui assurent les échanges gazeux entre le sang et l’air) mais 
aussi l’appareil excréteur (qui, par l’intermédiaire des reins,  régule la composition du sang et par 
la peau, rejette l’énergie thermique excédentaire). 
 Les principales adaptations de l’organisme à l’effort physique sont les suivantes : 
 Le volume d’air renouvelé dans les poumons à chaque cycle ventilatoire
 augmente (il peut passer 
d’environ 0,35 L à presque 0,5 L). 
  Le rythme ventilatoire, à savoir le nombre de cycles ventilatoires par unité de temps, augmente. 
 L’intensité  respiratoire
 (IR)  augmente  avec  la  puissance  de  l’effort.  Elle  varie  également  selon 
l’âge du sujet, son sexe, ses conditions physiologiques … A noter qu’après un effort, l’organisme 
continue  de  consommer  plus  d’oxygène  qu’au  repos  afin  de  reconstituer  se  sréserves 
énergétiques. 
  Le  rythme  cardiaque  (nombre  de  battements  cardiaques  par  unité  de  temps)  augmente  juste 
après  le  début  de  l’effort ; il reste à un niveau élevé pendant plusieurs minutes après la fin de 
l’effort. 
  La pression partielle d’oxygène  dans  les  veines  diminue. En  effet,  pendant  l’effort,  les  muscles 
concernés consomment davantage d’oxygène. Le  sang revient donc appauvri en oxygène vers 
les poumons qui vont donc pomper davantage d’oxygène de l’air. 
  La consommation de glucose augmente. 
  Le débit sanguin augmente dans les organes concernés (muscles essentiellement) et diminue 
dans les organes non utilisés.   
Concernant la notion de pouls 
Le pouls est la traduction des battements du cœur au niveau des artères. Sa fréquence, sa régularité 
(ou non) sont des indications précieuses dans nombre de situations aiguës. 
Pour comprendre la notion de pouls, il faut avoir en tête la physiologie de la circulation sanguine. 
La  progression  du  sang  dans  les  artères  se  fait  grâce  à  la  systole  cardiaque,  c'est-à-dire  à  la 
contraction du ventricule gauche. La systole correspond donc à la contraction du cœur, qui se traduit  
par l'éjection  du  sang  en  dehors  du  cœur.  Les  vaisseaux  étant  élastiques,  ils  vont  augmenter  de 
volume. Cette pression correspond au chiffre le plus élevé à la prise de tension artérielle, on parle 
également de maxima. 
A la phase suivante, qui correspond à ce que l'on appelle la diastole cardiaque, le ventricule gauche 
du cœur, une fois vidé, a besoin de se remplir à nouveau. Quand la pression est plus basse, cela 
correspond au petit chiffre de la tension artérielle, on parle également de minima. 
Lorsque l'on touche les artères, on peut sentir une palpitation (le pouls). Celui-ci survient pendant la 
systole, c'est-à-dire la contraction du  cœur.  Après  le  passage  du  flux  sanguin  dans  les  artères,  le 
volume de celles-ci doit normalement diminuer. Mais parfois, à cause d'un durcissement de la paroi de 
ces artères suite à de l'athérosclérose, ce retour à la normale du volume des vaisseaux ne se fait pas 
complètement ; cela se traduira au niveau de l'appareil tension artérielle par un minima plus élevé. 
C'est pour cette raison que ce chiffre est si important à connaître chez certains individus ayant des 
antécédents cardio-vasculaires chargés. 
 
 Un cycle ventilatoire comprend une inspiration (active) et une expiration (passive). 
 Il s’agit du volume d’oxygène consommé par unité de temps et de masse (en L.min-1.kg-1).