
premiers, et émet des réserves sur le 6ème, véritable ingérence 
autrichienne dans les affaires intérieures du petit royaume. 
→ Vienne rejette la réponse Serbe et déclare la guerre à la Serbie, le 28 
juillet. Guillaume II, après un instant d’inquiétude, soutient son allié. 
o C’est ensuite l’engrenage des alliances :  
 La Russie puis la France et le Royaume-Uni se rangent au côté des 
Serbes, l’Allemagne au côté de l’Autriche-Hongrie. En août, dans 
chaque pays, on mobilise les troupes et les partis politiques 
s’unissent dans des gouvernements d’union sacrée.(1er août 
l’Allemagne déclare la guerre à la Russie puis le 3 à la France, la 
Grande-Bretagne déclare la guerre à l’Allemagne après la violation 
du territoire belge, 12 août France et Angleterre déclarent la guerre 
à l’Autriche-Hongrie, le Japon déclare la guerre à l’Allemagne).  
 Jusqu’au, l’espoir d’une médiation des pays neutres subsiste, mais 
les opinions sont moralement prêtes pour une guerre que tous 
imaginent très court. La mobilisation s’effectue avec discipline : 2% 
de réfractaires alors que l’état-major en attendait 13%. Les civils 
forment des cortèges patriotiques, fleurissent les monuments de la 
guerre de 1870. 
  
II- Quatre ans de guerre 
- L’échec de la guerre de mouvement : 
o 1914, le plan allemand, appelé plan Schlieffen a pour objectif d’éviter le 
combat sur deux fronts (écraser la France, en passant par le Belgique 
neutre, puis se retourner contre la Russie).  
→ Août : les Allemands pénètrent en Belgique le 2 août, provoquant l’exode 
des civils. Ils se dirigent ensuite sur la France et, au début du mois de 
septembre, arrivent près de Paris. L’offensive allemande est stoppée par la 
contre-offensive française lancée par le général Joffre, chef d’état-major sur la 
Marne, le 6 septembre. Depuis la capitale, un million d’hommes est transporté 
en hâte sur le front en empruntant parfois des taxis réquisitionnés (les fameux 
« taxis de la Marne »). Dans les semaines suivantes, les armées tentent de se 
déborder et s’engagent dans une « course à la mer ». Fin 1914, le front se 
stabilise le long d’une ligne qui va de la mer du Nord à la Suisse. 
o A l’Est de l’Europe, les armées russes pénètrent en Prusse orientale. Elles 
sont battues à Tannenberg (17 août) et commencent à reculer. 
- Une longue guerre de position : 
o Sur le front occidental, la guerre de position succède à la guerre de 
mouvement : 
 Les troupes face à face s’enterrent dans les tranchées, séparées d’un 
espace d’un ou deux kilomètres sur lequel se livrent tous les 
engagements ; l’armement s’adapte, avec les mortiers et les 
grenades au tir courbe, les lance-flamme et les gaz asphyxiants ; on 
s’observe avec des ballons et des avions qui finissent par bombarder 
les tranchées et par se battre dans les airs. 
 1915-1917 : toutes les offensives pour percer le front sont un échec 
Ex. : offensive des Allemands à Verdun de février à juin 1916 
durant lequel les Français commandés par le général Pétain tiennent 
bon (plus de 300 000 morts de chaque côté).