Ce qu’il faut faire remarquer et passer aux enfants
UNE RECRÉATION, SYMBOLISÉE PAR LES EAUX DE LA NAISSANCE ET LA
VOIX DU PÈRE : ACCOUCHEMENT, NAISSANCE D’UN PERSONNE UNIQUE
Rappel : Le fil rouge de cette année est le thème : « Tous invités au Royaume ».
Ier dimanche : Les sacrements sont des signes efficaces et sensibles de l’action de
Dieu dans nos vies : Dieu agit de l’intérieur, comme une nourriture ou un médicament.
IIe dimanche : la prière est révélation de la présence quotidienne de Dieu dans nos
vies, qui nous parle, nous écoute, nous guide de l’extérieur comme un enseignement.
IIIe dimanche : l’avènement du Royaume est déjà commencé et nous n’avons donc
rien à craindre de la fin du monde ou de la mort
IVe dimanche : la venue de Jésus accomplit les promesses de l’Ancien Testament
N’HÉSITEZ PAS À RELIRE LA FEUILLE DE DÉCEMBRE SUR JEAN BAPTISTE
Le baptême du Christ nous amène au cœur de la foi en la personne de Jésus Christ,
vrai Dieu et vrai homme. C’est peut-être la raison de la concordance exceptionnelle
des Evangiles dans leurs détails : voix, eaux du Jourdain, colombe (si la colombe n’est
pas vraiment apparue, c’est une hallucination collective qui a eu la vie dure ! ) … et la sandale
que Jean Baptiste est indigne de dénouer
. Comme les Evangiles ont été écrits entre dix
et quarante ans après la mort de Jésus Christ, trois ans après son baptême public, si
tout cela avait été un canular il aurait été difficile de le défendre …
LES EAUX représentent le mal chez les Juifs, terrifiés par la puissance de la tempête et les
mugissements des flots déchaînés, la puissance du mal qui risque d’engloutir l’humanité. Ils
pensent que le mal habite au fond des océans et peut y entraîner les hommes (le mal est
aussi dangereux pour les hommes que la noyade). A cette puissance absolument
incontrôlable du mal, s’oppose la toute puissance de Dieu qui, seule, peut en venir à bout.
Jean-Baptiste dit : « celui qui vient derrière moi est plus puissant que moi ». Car il n’a
pas le pouvoir de terrasser le dragon : il n’est qu’un homme.
Le peuple hébreu, sous la conduite de Moïse, préfiguration du Christ, a lui aussi fendu
les eaux pour les traverser (et sortir de l’esclavage : pour nous c’est l’esclavage du
péché et de la peur de la mort) : la libération est collective, de même que le baptême du
Christ est la libération de toute l’humanité. Le Christ opère la libération, la recréation
de toute l’humanité. Le bain d’eau qu’Il reçoit est censé être un bain de conversion, de
pénitence. Mais Il n’a pas commis de péché : Il manifeste donc la purification de la
nature humaine.
LA VOIX CREATRICE DE DIEU retentit à nouveau sur la terre : une certaine
familiarité entre Dieu et les hommes est rétablie grâce à l’union, en la personne du
Christ, de la nature humaine et de la nature divine. Le Ciel, dont l’accès avait été fermé par
la faute d’Adam, s’ouvre à nouveau.
dénouer la courroie des sandales pour baigner les pieds des gens était la tâche des esclaves. Or
Jean Baptiste était salué comme un maître en Israël : que lui-même ait dit qu’il ne se sentait pas digne de
faire le travail d’un esclave, cela n’a pu que frapper tous les témoins de la scène.