1 Notions de base

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Institut tchèque de métrologie
Okružní 31, 638 00
Brno
1. ------IND- 2014 0400 CZ- FR- ------ 20140829 --- --- PROJET
Note de synthèse pour la Commission européenne (ne fait pas partie du présent texte de loi)
Les luxmètres sont mis sur le marché et en service en République tchèque en tant qu’instruments de
mesure définis soumis à l’homologation du type et à la vérification primitive en application de la loi
nº 505/1990 du JO, sur la métrologie. L’objet du présent règlement notifié est une réglementation
nationale métrologique au moyen de l’homologation du type et de la vérification des instruments de
mesure destinés à mesurer l’éclairement.
Ce règlement établit le niveau métrologique demandé pour la reconnaissance des certificats
d’homologation du type et de vérification des instruments de mesure réalisés à l’étranger.
(Fin de la note de synthèse.)
Nº d’acte: 0313/043/14/Pos.
Affaire suivie par: Miroslav Pospíšil
Téléphone: +420 545 555 135, -131
L’institut tchèque de métrologie (ci-après dénommé «le ČMI»), en tant qu’autorité ayant les
compétences territoriales et d’attribution pour établir des exigences métrologiques et techniques pour
les instruments de mesure définis et des méthodes d’essai lors de l’homologation du type et de la
vérification des instruments de mesure définis en application de l’article 14, paragraphe 1, de la
loi nº 505/1990 du JO sur la métrologie, telle que modifiée en dernier lieu (ci-après dénommée «la loi
sur la métrologie»), et conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi nº 500/2004 du JO,
code des procédures administratives, telle que modifiée en dernier lieu (ci-après dénommée le «code
des procédures administratives»), a ouvert, le 23 6. 2014 une procédure administrative suivant
l’article 46 du code des procédures administratives et, sur le fondement des pièces justificatives
présentées, a publié la présente:
I.
MESURE À CARACTÈRE GÉNÉRAL
Numéro: 0111-OOP-C043-14
Nº d’acte: 0313/005/14/Pos.,
établissant les exigences métrologiques et techniques pour les instruments de mesure définis et
les méthodes d’essai lors de l’homologation du type et de la vérification des instruments de
mesure définis:
«les luxmètres».
Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
1 Notions de base
Aux fins de la présente mesure à caractère général, les termes et définitions du VIM et du VIML1 sont
applicables, ainsi que les termes suivants:
1.1 Le luxmètre
est un dispositif destiné à mesurer l’éclairement. Il est composé d’un détecteur de rayonnement
optique et d’une unité électronique qui transforme le signal du détecteur en une grandeur matérialisant
le rayonnement reçu par le détecteur.
NOTE Le luxmètre est un type spécial de radiomètre intégral où la partie de détection procure une réponse
spectrale relative adaptée à une fonction d’efficacité pondérée V (λ).
1.2 Un capteur photoélectrique
est un dispositif convertissant la partie visible du spectre située entre 380 nm et 830 nm en signal
électrique en utilisant l’effet photoélectrique intérieur ou extérieur.
1.3 Un illuminant normalisé A de la CIE
est la radiation d’un corps noir à une température de 2 856 K.
1.4 Une vision photopique
est la vision diurne transmise par les cônes permettant la vision des couleurs. Elle résulte de
l’adaptation de l’œil à une luminance supérieure à 3 cd × m-2.
NOTE La réponse spectrale du capteur de rayonnement est définie par la fonction V (λ) lors d’une vision
photopique. La fonction V (λ) est une fonction conventionnelle et elle est tabulée.
1.5 La sensibilité spectrale relative / la réponse spectrale relative srel (λ) d’un luxmètre
est la part du flux de rayonnement à une longueur d’onde λm par rapport à la valeur du flux de
rayonnement à une longueur d’onde λ, provoquant, aux conditions définies, sa perception par l’œil
humain.
NOTE λ m = 555 nm est la longueur d’onde lors de laquelle la réponse spectrale d’un œil humain moyen est
maximale en vision photopique.
1.6 La caractéristique intégrale f1’
décrit la pertinence de l’adaptation spectrale du détecteur par rapport à la fonction spectrale pondérée
V (λ).
1.7 L’erreur directionnelle du luxmètre
est une erreur due à une évaluation inexacte des effets de la lumière reçue par la tête photométrique
d’une autre direction que de la perpendiculaire.
1.8 La linéarité
est une propriété du détecteur qui rend directement proportionnelle la grandeur de sortie à la grandeur
d’entrée. L’écart à la linéarité constitue la non-linéarité.
1.9 La dépendance à la température
Le Vocabulaire international de métrologie – Concepts fondamentaux et généraux et termes associés (VIM) et
le Vocabulaire international des termes de métrologie légale (VIML) font partie du recueil d’harmonisation
technique «Terminologie dans le domaine de la métrologie», accessible au public sur le site www.unmz.cz
1)
2
Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
est la variation de la réponse en fonction de la température et elle est quantitativement décrite par un
coefficient de température.
1.10 La sensibilité fUV dans le domaine UV
est une réponse indésirable au rayonnement dans le domaine spectral UV. Le luxmètre ne devrait pas
être sensible au rayonnement UV. La sensibilité au rayonnement UV peut être due à un filtrage
imparfait du rayonnement UV ou aux effets fluorescents.
1.11 La sensibilité fIR dans le domaine IR
est une réponse indésirable au rayonnement dans le domaine spectral IR. Le luxmètre ne devrait pas
être sensible au rayonnement IR.
1.12 Une erreur simple (de l’instrument de mesure)
est une erreur de mesure de l’instrument de mesure déterminée dans les conditions de référence avant
l’essai de la compatibilité électromagnétique (CEM).
1.13 L’erreur grave (lors des essais de la CEM)
est l’état constaté lors des essais de la CEM, lorsque la différence entre l’erreur de mesurage
déterminée lors des essais de la CEM et l’erreur simple (de l’instrument de mesure) est supérieure à:
a) la valeur d’un tiers de l’erreur maximale tolérée pour les luxmètres à affichage numérique;
b) la valeur de l’erreur maximale tolérée pour les luxmètres à affichage analogique.
2 Exigences métrologiques
2.1 Conditions de fonctionnement
Les conditions de fonctionnement doivent être définies par le fabricant.
2.2 Plage de mesure
Le fabricant est tenu de spécifier la plage de mesure du luxmètre.
La plage de mesure de base doit être de 10 lx à 10 000 lx.
2.3 Paramètres métrologiques
Les valeurs satisfaisantes pour les propriétés métrologiques spécifiées des luxmètres sont indiquées
par le tableau 1.
Tableau 1 – Valeurs définies pour les propriétés métrologiques spécifiées
Caractéristique
Unité
Valeur satisfaisante
Écart du coefficient de correction kA par rapport à la valeur l constatée
pour le mesurage lors d’un illuminant standard A
│kA-1│
8%
Écart du coefficient de correction kj par rapport à la valeur l pour
d’autres sources de lumière
│kj-1│
 12 %
f1’
9%
fUV
4%
fIR
4%
f3
5%
f6
 20 %
f2
6%
Caractéristique intégrale*)
Sensibilité dans le domaine UV
Sensibilité dans le domaine IR
*)
*)
Indice de non-linéarité
Indice de dépendance à la température
*)
Indice de dépendance directionnelle*)
3
Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
*)
Uniquement pour l’homologation du type.
2.4 Réponse spectrale relative
2.4.1 Le déroulement de la réponse spectrale relative srel (λ) doit être adapté le plus possible à la
fonction V (λ). Pour caractériser la qualité d’un luxmètre par rapport aux sources à densité spectrale
diverse, il est indispensable de connaître la réponse spectrale du luxmètre. Cette réponse doit être
spécifiée pour l’ensemble du domaine spectral de la fonction spectrale pondérée (de 360 nm à 830
nm), laquelle devrait être tabulée, de manière optimale, par paliers de 5 nm. Si le palier spectral est
plus important, alors il est indispensable de choisir une forme mathématique d’interpolation
appropriée. La réponse du luxmètre à un rayonnement situé hors du domaine spectral visible doit être
évitée (voir les articles 1.10 et 1.11).
2.4.2 La qualité de l’adaptation spectrale du luxmètre peut être décrite par divers paramètres. En règle
générale, l’inadaptation de la réponse spectrale relative srel (λ) du luxmètre à la fonction pondérée V (λ)
est quantifiée sous forme d’une caractéristique intégrale d’une inadaptation spectrale f1’. Pour
l’évaluation de la caractéristique intégrale f1’, le mesurage de la réponse spectrale relative de 380 nm à
780 nm est suffisant.
2.5 Dépendance directionnelle
La dépendance directionnelle pour les luxmètres et ses écarts par rapport au déroulement demandé est
évaluée pour un angle d’incidence de 0° à 85°.
En raison d’une imperfection de la structure optique et mécanique du capteur du luxmètre, une erreur
directionnelle se produit lors d’une incidence de la lumière sur le plat du capteur sous un angle β.
Le fabricant doit définir l’erreur directionnelle maximale tolérée comme le produit de la différence
entre l’information fournie par le luxmètre lors de l’incidence du rayonnement sous un angle β et la
valeur mesurée lors d’une incidence perpendiculaire, multipliée par la valeur cos β. Une incidence
perpendiculaire doit toujours être utilisée lors de la vérification de l’échelle photométrique et c’est
pour cette raison que l’effet de l’erreur directionnelle n’est pas pris en compte. Toutefois, dans la
pratique, la lumière peut balayer le capteur du luxmètre sous divers angles et c’est pour cela qu’il est
nécessaire de quantifier cet effet.
Le luxmètre destiné au mesurage de l’éclairement sur le terrain doit être pourvu d’un élément optique
correctif permettant la correction de l’erreur directionnelle, à savoir un dispositif correcteur cosinus.
2.6 Linéarité
Le fabricant doit définir la linéarité de la réponse dans le cadre de la plage de mesure spécifiée.
2.7 Dépendance à la température
Le fabricant doit définir la dépendance à la température de l’instrument de mesure.
Sauf instruction contraire du fabricant, l’essai de la dépendance à la température est réalisé en évaluant
les données fournies par le luxmètre aux températures de 5 °C, 25 °C (température de référence) et
40 °C.
2.8 Autres caractéristiques complémentaires
Des caractéristiques complémentaires peuvent être définies, telles que la sensibilité de la tête
photométrique au rayonnement UV ou IR, la réponse polarisationnelle du luxmètre et l’effet d’un
rayonnement modulé.
4
Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
3 Exigences techniques
3.1 Informations générales
Les luxmètres doivent être de construction robuste et doivent être fabriqués à partir de matériaux ayant
une stabilité et une solidité appropriées, afin qu’ils puissent résister aux conditions normales
d’utilisation et à l’environnement auquel ils sont exposés, sans erreur de fonctionnement et de
variations indésirables dans le temps de leurs paramètres métrologiques.
3.2 Capteur photoélectrique
La conception du capteur photoélectrique doit être telle qu’il ne puisse pas être endommagé lors d’un
nettoyage routinier.
Le fabricant doit fournir dans la documentation technique la valeur de la résistance d’isolement pour
les luxmètres dont l’enveloppe de protection du capteur est constituée d’éléments conducteurs
d’électricité où la valeur de la résistance d’isolement (la résistance entre le conduit interne et
l’enveloppe du capteur) peut influencer les propriétés métrologiques du luxmètre.
3.3 Dispositif indicateur
La graduation du dispositif d’indication analogique du luxmètre doit être de ≤ 5 lx.
La précision du dispositif d’indication numérique d’un luxmètre être supérieure ou égale à 1 lx. La
hauteur des chiffres de l’affichage numérique doit être supérieure à 4 mm.
L’unité de mesure pour le mesurage de l’éclairement est le «lx».
Le boîtier extérieur doit protéger le dispositif indicateur contre les effets extérieurs survenant lors du
mesurage de l’éclairement (essentiellement contre la condensation de l’humidité).
Pour les appareils à aiguille, toutes les données techniques concernant l’appareil, qui sont indiquées
sur l’échelle ou à sa proximité doivent être claires et compréhensibles.
3.4 Accessoires
Le luxmètre peut être équipé d’un dispositif enregistreur pour le suivi dans le temps de l’éclairement.
Le luxmètre peut être équipé d’une interface de communication permettant la connexion de
périphériques.
3.5 Logiciel
Le logiciel utilisé pour les luxmètres électroniques doit être identifiable (à l’exception du cas où il
n’est question que d’afficher les grandeurs mesurées, sans autre fonctionnalité). Le logiciel doit être
prémuni contre toute atteinte fortuite ou volontaire, ou éventuellement contre son endommagement, et
doit être conforme au document technique normatif WELMEC 7.22).
3.6 Alimentation
Les luxmètres peuvent être alimentés par le réseau électrique au moyen d’un adaptateur ou à partir
d’une source indépendante.
Le luxmètre avec alimentation électrique externe doit pouvoir être connecté à une alimentation avec
une valeur nominale (de tension alternative ou continue). Le luxmètre doit être équipé d’une prise
adaptée.
Une source d’alimentation indépendante doit être définie par les spécifications du fabricant, et le
luxmètre doit pouvoir informer de la nécessité de recharger ou de changer sa source d’alimentation, et
2)
WELMEC 7.2 Software Guide; disponible publiquement sur www.welmec.org
5
Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
doit se bloquer ou s’éteindre si la chute de la tension d’alimentation passe sous la limite fixée par le
fabricant.
Les luxmètres à batterie doivent être conçus avec une indication de l’état de la batterie.
3.7 Résistance aux effets de l’environnement extérieur
3.7.1 Résistance mécanique
La structure du luxmètre et les matériaux utilisés doivent garantir une solidité, une stabilité et une
résistance suffisante contre les chocs mécaniques et la chute libre, à condition que cette résistance soit
déclarée par le fabricant dans la documentation technique de l’appareil.
3.7.2 Résistance aux conditions limites lors du stockage et du transport
Le luxmètre ou ses parties doivent résister sans endommagement et sans détérioration des propriétés
métrologiques aux températures limites lors du stockage, telles qu’elles sont déclarées par la
documentation technique de l’appareil (degré de protection déclaré du boîtier).
3.8 Compatibilité électromagnétique
Les luxmètres qui contiennent des composants électroniques ne doivent pas pouvoir être affectés par
des interférences électriques ou électromagnétiques, ou ils doivent pouvoir y répondre de la manière
définie (par exemple, par un message d’erreur, le blocage du mesurage, etc.). Ils ne doivent pas
produire de champ électromagnétique indésirable.
La classe d’environnement électromagnétique définie pour les luxmètres contenant des composants
électroniques est la classe E1 (c’est-à-dire, un environnement résidentiel ou commercial, ou celui
correspondant à l’exploitation d’une industrie légère).
3.9 Protection contre une manipulation non autorisée
Les propriétés des luxmètres ne doivent pas faciliter une utilisation frauduleuse, et les possibilités de
mauvaise utilisation accidentelle doivent être minimes. Les composants que l’utilisateur ne doit pas
démonter ou ajuster doivent être sécurisés contre de telles manipulations.
Les éléments de réglage du luxmètre doivent être protégés de manière à éviter, lors d’une
manipulation normale, leur modification sans endommager les marques officielles.
4 Marquage de l’instrument de mesure
4.1 Informations générales
Toutes les inscriptions et les marques doivent être facilement visibles, lisibles et indélébiles aux
conditions normales d’utilisation.
Les luxmètres doivent porter, au minimum, les informations suivantes:
–
la dénomination du fabricant;
–
la désignation du type;
–
le numéro de fabrication de l’instrument de mesure, et du capteur lorsqu’il est amovible;
–
la plage de mesure et l’unité de mesure utilisée;
–
l’alimentation électrique;
–
la marque d’homologation du type.
6
Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
4.2 Marquage par les marques officielles
Des emplacements appropriés doivent être prévus pour la pose de la marque d’homologation du type
et de la marque officielle (ou des marques officielles) et ces emplacements doivent satisfaire aux
conditions suivantes:
–
ils doivent faire partie intégrante de l’appareil;
–
la pose des marques à ces emplacements ne doit pas recouvrir d’autres marquages de
l’appareil;
–
ces emplacements doivent être situés à des endroits qui ne puissent pas être détériorés par
l’usage normal de l’appareil.
Si le luxmètre est équipé d’une cavité permettant l’accès aux éléments de réglage, celle-ci doit être
recouverte d’une vignette. De même qu’au moins une vis du boîtier de l’appareil doit être recouverte
d’une vignette, dont l’enlèvement donne accès aux éléments de réglage.
5 Homologation du type de l’instrument de mesure
5.1 Informations générales
La procédure d’homologation du type est constituée des essais suivants:
–
une inspection extérieure;
–
un essai préliminaire de fonctionnement;
–
un essai de précision;
–
un essai de linéarité;
–
un essai portant sur la réponse spectrale relative;
–
un essai de sensibilité au rayonnement UV et IR:
–
un essai portant sur la dépendance à la température;
–
un essai portant sur la dépendance directionnelle;
–
un essai de résistance aux effets de l’environnement comprenant:
–
–
un essai de résistance aux températures limites lors du stockage et du transport;
–
un essai d’étanchéité et de protection contre la pénétration de corps étrangers (niveau de
protection du boîtier);
un essai de compatibilité électromagnétique comprenant:
–
un essai de résistance au rayonnement d’un champ électromagnétique à haute fréquence;
–
un essai de résistance aux décharges électrostatiques.
5.2 Inspection extérieure
Lors de l’inspection extérieure du luxmètre, il convient de vérifier:
–
l’intégralité de la documentation technique prescrite;
–
la conformité des caractéristiques métrologiques et techniques spécifiées par le fabricant dans
la documentation avec les exigences de la présente réglementation prévues aux articles 2, 3 et
4;
–
l’intégralité et l’état du luxmètre selon la documentation technique prescrite;
–
la conformité de la version du logiciel du luxmètre avec la version spécifiée par le fabricant.
7
Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
5.3 Essai préliminaire de fonctionnement
L’appareil doit être placé dans un laboratoire à température stabilisée de 25 ± 2 °C, pour une durée
suffisamment longue avant d’effectuer le mesurage, et ce afin d’équilibrer la température.
Le capteur photoélectrique doit être fixé sur le support du banc d’essai photométrique sur la position
du zéro optique et l’unité d’affichage doit être réglée à la position prescrite.
On procède au contrôle simple de la fonction du luxmètre par le mesurage d’un fond lumineux dans
l’environnement d’un laboratoire photométrique non obscurci.
Après l’obscurcissement du laboratoire photométrique, on contrôle et on règle éventuellement l’écart
de l’appareil par rapport au zéro, si le luxmètre le permet.
5.4 Essai de précision
5.4.1 Information générale
Il est possible de réaliser l’essai de précision soit:
–
en utilisant un luxmètre étalon de référence ou
–
en utilisant un jeu d’ampoules photométriques étalons de luminescence ayant des valeurs de
température de chromaticité définies.
5.4.2 Essai de précision par l’utilisation d’un luxmètre étalon de référence
Le capteur photométrique du luxmètre étalon et du luxmètre testé sont réglés alternativement de
manière à ce que l’axe optique du banc d’essai photométrique passe par le centre du capteur
photométrique des luxmètres et qu’il soit parallèle à la normale de la surface sensible du capteur
photométrique. La position commune du capteur photoélectrique du luxmètre testé et du luxmètre
étalon doit être réglée de sorte que les deux capteurs mesurent l’éclairement dans le même plan de
mesurage. Si le capteur photoélectrique est muni d’un couvercle sphérique, il devra être muni d’un
rebord circulaire afin de définir avec précision son plan.
On utilisera en tant que source de lumière une ampoule photométrique avec une valeur de la
température de chromaticité du rayonnement émis correspondant à 2 856 K (illuminant normalisé A de
la CIE). L’ampoule doit être fixée de sorte que le centre du filament de l’ampoule se trouve dans l’axe
optique du banc et que le plan du filament soit perpendiculaire à l’axe optique du banc. Toutes les
mesures doivent être réalisées pendant une durée de dix minutes d’éclairage, avec une ampoule
alimentée par une tension stabilisée de courant continu, en position verticale, le socle tourné vers le
bas. Le déplacement de l’ampoule sur le banc d’essai photométrique permet de régler la valeur
souhaitée d’éclairement dans le plan des capteurs photométriques et les valeurs affichées par le
luxmètre étalon et le luxmètre testé sont alternativement relevées. La vérification du luxmètre est
réalisée selon la méthodologie sur cinq points pour chaque plage, et ce, sur les valeurs correspondantes
à 10 %, 30 %, 50 %, 70 % et 90 % de la plage de mesure.
Les valeurs relevées permettent de calculer le coefficient de correction kA du luxmètre testé pour la
valeur donnée de l’éclairement:
kA 
Eet
Ezk
(1)
où
Eet
est l’éclairement mesuré par le luxmètre étalon avec un illuminant A;
Ezk
est l’éclairement mesuré par le luxmètre testé avec un illuminant A.
L’écart constaté du coefficient moyen de correction kA par rapport à la valeur 1 lors de l’essai doit
satisfaire aux paramètres mentionnés à l’article 2.3.
8
Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
5.4.3 Essai de précision avec l’utilisation d’un jeu d’ampoules photométriques étalons
d’éclairement
La tension et le courant sont progressivement réglés sur l’étalon d’éclairement selon son certificat
d’étalonnage et on le laisse se stabiliser. Ensuite, il est placé progressivement à une distance de 1 m,
2 m, 3 m, 4 m et 5 m de la photocellule du luxmètre testé. À chaque changement de distance, on doit
laisser se stabiliser pendant au moins 15 s l’ampoule de l’étalon, et on relève la valeur mesurée. Tout
le cycle se répète pour deux autres ampoules étalons. Les valeurs d’éclairement Ei aux différents
points sont calculées suivant la relation (2):
Ei 
Iv
ri 2
(2)
où
ri
est la distance en mètres entre la photocellule et l’ampoule étalon à un point i;
Iv
est l’éclairement indiqué par le certificat d’étalonnage de l’ampoule étalon.
Les écarts constatés lors de l’essai doivent satisfaire aux paramètres indiqués à l’article 2.3.
5.5 Essai de linéarité
La linéarité de la réponse du luxmètre testé est testée lors de l’essai de précision précité sur un étalon
de linéarité, au minimum pour cinq valeurs d’éclairement pour chaque plage de mesure du luxmètre.
Les mesures doivent se répéter au moins trois fois.
L’indice de non-linéarité f3 est calculé suivant la relation (3) suivante et lors de l’essai il doit satisfaire
aux paramètres indiqués à l’article 2.3:
f  (Y ) 


X
Y
 max  1 a f 3  max f 3 Y 
Ymax
X
(3)
où
Y
est le signal d’entrée du luxmètre pour une valeur d’entrée X;
Xmax
est la valeur d’entrée correspondante au signal maximal de sortie du luxmètre Ymax.
5.6 Essai de la réponse spectrale relative
La réponse spectrale relative du luxmètre est toujours mesurée dans un faisceau quasi
monochromatique, lequel doit être suffisamment homogène sur toute la surface sensible du capteur
photométrique du luxmètre. Pour la valeur souhaitée de la longueur d’onde du rayonnement d’entrée
du monochromateur, on compare l’indication du luxmètre avec la valeur du photocourant mesurée sur
l’étalon de travail de la réponse spectrale des détecteurs dans le domaine spectral donné. Les valeurs
courantes de la réponse spectrale de l’étalon de travail, ainsi que les incertitudes applicables, doivent
être consignées dans son certificat d’étalonnage.
Afin de déterminer la valeur de la caractéristique intégrale f1’, on doit calculer la fonction normalisée
de la réponse spectrale:
780nm
 S A ( )  V ( ) d ( )
*
s rel (
 )  s rel ( ) 
380nm
(4)
780nm
 S A ( )  s rel ( )d ( )
380nm
où SA (λ) est la fonction de la densité spectrale de l’illuminant normalisé A.
La valeur de l’indice de la caractéristique intégrale f1’ est définie comme suit:
9
Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
780nm

f ´1 
s rel ( )  V ( ) d ( )
*
380nm
(5)
780nm
 V ( ) d ( )
380nm
Les valeurs de la caractéristique intégrale f1’ lors de l’essai doivent satisfaire aux paramètres
mentionnés par l’article 2.3.
5.7 Essai de la sensibilité au rayonnement UV et IR
La sensibilité au rayonnement UV et IR est critique lors d’un mesurage où la présence d’un
rayonnement UV et/ou IR est présumée, par exemple, en présence de la lumière du jour ou de
certaines lampes à décharge ou ampoules. Les luxmètres ne devraient pas être sensibles au
rayonnement UV et IR.
La sensibilité au rayonnement UV est recherchée par l’irradiation du luxmètre par une source de
rayonnement UV, qui émet essentiellement dans le domaine de l’UV. Le rapport entre l’éclairement
dans le domaine spectral du rayonnement visible et l’intensité de l’irradiation dans le domaine spectral
UV devrait être de 35 lx∙(W ∙ m-2)-1. La source de rayonnement devrait avoir une caractéristique
spectrale similaire à la caractéristique décrite à l’image 1. La sensibilité est définie comme étant le
rapport entre le signal Yuv du luxmètre lors de son irradiation par une source UV en combinaison avec
un filtre UV, et le signal Y du luxmètre lors de son irradiation par la même source de rayonnement,
mais sans filtre, suivant la relation (6). Le digramme de l’image 2 indique la caractéristique
recommandée pour le filtre.
f UV 
YUV
Y
(6)
Image 1 – Caractéristique spectrale recommandée pour la source de rayonnement UV
10
Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
Image 2 – Caractéristique recommandée pour le filtre UV
La sensibilité au rayonnement IR est recherchée avec l’irradiation du luxmètre par une ampoule
(illuminant normalisé A de la CIE). La sensibilité est définie comme étant le rapport entre le signal YIR
du luxmètre lors de son irradiation par un illuminant A en combinaison avec un filtre IR, et le signal Y
du luxmètre lors de son irradiation par le même illuminant, mais sans filtre, suivant la relation (7). Le
digramme de l’image 3 indique la caractéristique recommandée pour le filtre.
f IR 
YIR
Y
(7)
Image 3 – Caractéristique recommandée pour le filtre IR
5.8 Essai de dépendance à la température
Le capteur photoélectrique doit être placé dans une chambre climatisée appropriée, sur le chariot
coulissant du banc d’essai photométrique. À une température stabilisée de 5 °C (en général, après une
heure), on allume dans cette chambre une ampoule photométrique et on mesure les valeurs
d’éclairement à 5 distances différentes du capteur photométrique.
11
Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
Ensuite, on augmente la température dans la chambre climatique à 40 °C et après sa stabilisation (en
général, après une heure), on allume à nouveau l’ampoule photométrique et on mesure les valeurs
d’éclairement pour 5 différentes distances du capteur photométrique.
Les valeurs d’éclairement sont également mesurées lors de la température de référence T0 = 25 °C.
L’indice de la dépendance à la température f6 est calculé suivant la formule (8) et lors de l’essai elles
doivent satisfaire aux paramètres indiqués à l’article 2.3.
f 6,T 
Y (T2 )  Y (T1 )
T

1
Y (T0 )
T2  T1
(8)
où
Y(T)
est le signal de sortie à une température T;
T0 = 25 °C; T1 = 5 °C; T2 = 40 °C; T = 10 °C.
5.9 Essai de la dépendance directionnelle
Pour cet essai, le capteur est fixé sur une petite table tournante pouvant pivoter sur deux axes
mutuellement perpendiculaires. Un illuminant normalisé A est utilisé pour l’essai. Pour le mesurage,
on utilise un faisceau collimaté avec une divergence inférieure à 1°. Le capteur est réglé de manière à
ce que l’axe de la petite table tournante passe par le centre de la surface sensible du capteur et qu’il
soit perpendiculaire à l’axe optique du banc d’essai photométrique. L’indice de la dépendance
directionnelle f2 est mesuré sur deux niveaux orthogonaux. La dépendance directionnelle est mesurée
sur une plage ε de 5° à 85° par intervalle de 5°, ou moindre, selon les exigences du fabricant.
L’indice de la dépendance directionnelle f2 des luxmètres avec un capteur planaire est calculé suivant
la relation (9) et durant l’essai il doit satisfaire aux paramètres indiqués à l’article 2.3.
f 2 ( ,  ) 
Y ( ,  )
1
Y (0,  )  cos 
(9)
où
Y(ε, φ) est le signal de sortie en fonction du degré d’incidence;
ε
est l’angle mesuré par rapport à la normale/perpendiculaire de la surface de mesurage ou par
rapport à l’axe optique;
φ
est l’angle azimutal.

Image 4 – Coordonnées pour la définition de la fonction f2 (ε, φ)
5.10 Essai de résistance contre les effets de l’environnement extérieur
5.10.1 Essai de résistance aux températures limites pour le stockage et le transport
Un luxmètre complet, mis hors service (éteint, le cas échéant) doit être placé dans une chambre
climatisée pendant trois heures aux deux températures limites de stockage, aux termes des conditions
définies par le fabricant.
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Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
Immédiatement après la fin du test, un contrôle visuel de l’aspect est effectué. L’aspect de l’instrument
de mesure ne doit pas être modifié, sa matière et sa surface ne doivent pas être fissurées, ni présenter
de cloques ou une altération du coloris.
Après l’écoulement de deux heures à compter de la fin de l’essai, le luxmètre doit satisfaire, à la
température de référence, aux paramètres indiqués à l’article 2.3.
5.10.2 Essai d’étanchéité à l’eau et de protection contre la pénétration de corps étrangers (niveau
de protection du boîtier)
Si le fabricant indique dans ses conditions techniques que le luxmètre est étanche à l’eau et résiste à la
pénétration de corps étrangers grâce à son boîtier de protection, on doit tester si l’instrument de
mesure est bien conforme au degré de protection spécifié.
5.11 Essai de compatibilité électromagnétique (CEM)
5.11.1 Essai de résistance aux décharges électrostatiques
La résistance aux décharges électrostatiques est testée sur un luxmètre en marche avec, de préférence,
une tension de ± 6 kV pour une décharge par contact et de ± 8 kV pour une décharge par l’air
lorsqu’une décharge par contact ne peut être utilisée. Les décharges sont produites sur le boîtier du
luxmètre et sur les plaques de couplage à proximité du luxmètre.
Lors de cet essai, le luxmètre doit montrer un fonctionnement normal, dans les limites des paramètres
définies à l’article 2.3, ou il doit pouvoir détecter une erreur grave et y réagir de la manière définie.
5.11.2 Essai de résistance au rayonnement d’un champ électromagnétique de haute fréquence
La résistance au rayonnement d’un champ électromagnétique de haute fréquence est testée sur un
luxmètre en marche, avec les bandes de fréquences et les intensités du champ d’essai suivantes:
–
fréquence de 80 MHz à 800 MHz, intensité de 3 V/m;
–
fréquence de 800 MHz à 960 MHz, intensité de 10 V/m;
–
fréquence de 960 MHz à 1 400 MHz, intensité de 3 V/m;
–
fréquence de 1 400 MHz à 2 000 MHz, intensité 10 V/m.
Les valeurs mentionnées de l’intensité du champ d’essai sont données pour une mesure sans
modulation. Le champ d’essai est modulé en amplitude avec une profondeur de 80 %, le signal de
modulation est sinusoïdal, avec une fréquence de modulation de 1 kHz. Le pas fréquentiel lors du
balayage fréquentiel du champ d’essai est au maximum de 1 %. La durée du décalage pour chaque
fréquence ne doit pas être inférieure à la durée nécessaire à l’examen du luxmètre, y compris sa
capacité de réaction à la perturbation. En aucun cas, il ne peut être inférieur à 0,5 s. Le champ d’essai
est appliqué sur tous les côtés du boîtier du luxmètre.
Lors de cet essai, le luxmètre doit montrer un fonctionnement normal, dans les limites des paramètres
définies à l’article 2.3, ou il doit pouvoir détecter une erreur grave et y réagir de la manière définie.
6 Vérification primitive
6.1 Informations générales
La procédure de la vérification primitive est constituée des essais suivants:
–
une inspection visuelle;
–
un essai préliminaire de fonctionnement;
–
un essai de précision;
–
un essai de linéarité;
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Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
–
la recherche des coefficients de correction pour d’autres types d’illuminants que l’illuminant
A.
6.2 Exigences visant le matériel d’essai
Afin de réaliser les essais sur les luxmètres, les instruments de mesure, dont la traçabilité métrologique
est garantie, ainsi que les autres outils suivants sont nécessaires:
a) les étalons d’éclairement peuvent être:
–
un luxmètre étalon de référence;
–
des ampoules étalons photométriques dotées d’une telle valeur de luminosité qu’il soit
possible d’atteindre la plage souhaitée de valeurs d’intensité d’éclairement en fonction de la
longueur exploitable du banc d’essai photométrique;
b) un banc d’essai photométrique avec ses accessoires formant un jeu d’écrans, de supports réglables,
de glissements croisés et d’outils de réglage. La longueur minimale du banc d’essai photométrique
doit être de 3 m, avec la possibilité de décompter la longueur avec une précision de 0,5 mm.
L’incertitude totale du décompte de la longueur ne doit pas être supérieure à ±2 mm;
c) un étalon de linéarité (détecteur/luxmètre de référence à linéarité définie);
d) une source de tension stabilisée et réglable de courant continu pour l’alimentation des ampoules
photométriques, un voltmètre et un ampèremètre de laboratoire pour le mesurage de la tension
électrique et du courant des ampoules photométriques;
e) un chronomètre (électronique ou mécanique);
f) un thermomètre avec une plage de mesure de 15 à 40 °C;
g) un appareil de mesure du courant photométrique (un nanoampèremètre ou un convertisseur
courant-tension) avec une sensibilité et une impédance d’entrée adaptées aux paramètres du
détecteur du rayonnement optique;
h) des produits pour le nettoyage des ampoules photométriques et du banc d’essai photométrique;
i) un illuminant normalisé A d’une température de 2 856 K, à savoir des ampoules au tungstène de la
puissance nécessaire;
j) des sources de lumière utilisées pour l’éclairage artificiel (une lampe à vapeur de sodium, une
source de lumière du jour et un tube fluorescent blanc);
k) un laboratoire photométrique obscur permettant d’effectuer des mesures sans l’influence de la
lumière du jour et des fonds perturbateurs d’illuminants artificiels.
6.3 Inspection visuelle
Lors d’une inspection visuelle, on doit contrôler si le luxmètre présenté pour vérification est conforme,
y compris la version de son logiciel, au type homologué. Une attention particulière doit être portée au
contrôle de l’exactitude du marquage aux termes de l’article 4.1 et de sa lisibilité.
On doit ensuite contrôler si le luxmètre n’est pas mécaniquement endommagé et si tous les symboles
sont visibles sur l’afficheur des luxmètres électroniques à affichage numérique après raccordement au
réseau.
Les luxmètres non conformes au type homologué et les luxmètres endommagés ne sont plus testés par
la suite.
6.4 Essai préliminaire de fonctionnement
L’essai préliminaire de fonctionnement doit être effectué conformément à l’article 5.3.
14
Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
6.5 Essai de précision
Il est possible de réaliser l’essai de précision soit:
–
en utilisant un luxmètre étalon de référence suivant l’article 5.4.2 ou
–
en utilisant un jeu d’ampoules étalons photométriques de luminescence ayant des valeurs de
température de chromaticité définies suivant l’article 5.4.3.
6.6 Essai de linéarité
L’essai de la linéarité du luxmètre soumis à vérification est réalisé conformément à l’article 5.5.
6.7 Recherche des coefficients de correction pour d’autres types d’illuminants que l’illuminant A
La vérification de l’adaptation spectrale de la réponse spectrale du luxmètre à efficacité lumineuse
spectrale relative pour une vision photopique V (λ) est réalisée en comparant le luxmètre soumis à
vérification avec un luxmètre étalon sur des illuminants de travail autres que l’illuminant normalisé A
de la CIE.
Les illuminants de travail utilisés pour la vérification de la réponse spectrale du luxmètre à l’efficacité
lumineuse spectrale relative pour une vision photopique V (λ) sont les suivants:
–
l’illuminant d’une lampe à vapeur de sodium;
–
l’illuminant proche de l’illuminant normalisé D65 (avec une température de chromaticité
autour de 6 500 K), qui est proche, au niveau spectral, de la lumière du jour;
–
l’illuminant d’un tube fluorescent blanc à luminophore (température de chromaticité autour de
2 800 K);
–
l’illuminant d’un tube fluorescent blanc à luminophore (température de chromaticité autour de
5 500 K).
Les coefficients de correction sont déterminés pour une seule valeur d’éclairement de l’ampoule
photométrique. La valeur est déterminée en fonction de la plage du luxmètre soumis à vérification. La
valeur du coefficient de correction kj pour u type de lumière j est déterminée suivant la relation (10):
kj 
A
EetA
Ezk

Ezkj  k A Ezkj
(10)
où
A
Ezk
est la valeur de l’éclairement mesurée par le luxmètre étalon avec un illuminant A;
Ezkj
est la valeur de l’éclairement mesurée par le luxmètre soumis à vérification avec un illuminant j;
A
Ezk
est la valeur de l’éclairement mesuré par le luxmètre soumis à sa vérification avec un illuminant
A;
Les valeurs des coefficients de correction kj pour chaque type d’illuminant j doivent être consignées
dans le certificat de vérification.
7 Vérifications suivantes
La procédure de vérification suivante est la même que la procédure de vérification primitive indiquée
au chapitre 6.
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Mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
8 Normes notifiées
Aux fins des spécifications des exigences métrologiques et techniques pour les instruments de mesure
et aux fins des spécifications des méthodes d’essai pour la vérification issues de cette mesure à
caractère général, l’Institut tchèque de métrologie notifie les normes techniques tchèques, d’autres
normes techniques ou d’autres documents techniques issus d’organisations internationales ou
étrangères, ou encore d’autres documents comportant des exigences techniques plus détaillées (ciaprès dénommés «les normes techniques notifiées»). La liste de ces normes notifiées et classifiées en
mesures appropriées est rendue publique par le ČMI conjointement avec la mesure à caractère général
via son site Internet www.cmi.cz.
Le respect de tout ou partie des normes notifiées est considéré, dans la portée et aux conditions
déterminées par la mesure à caractère général, comme le respect des exigences déterminées par cette
mesure, à laquelle tout ou partie de ces normes se rapportent.
II.
MOTIVATION
Le ČMI publie, en application de l’article 24c de la loi relative à la métrologie, la présente mesure à
caractère général établissant les exigences métrologiques et techniques pour des instruments de mesure
définis et les méthodes d’essai lors de l’homologation du type et la vérification de ces instruments de
mesure définis.
L’arrêté nº 345/2002 du JO définissant les instruments de mesure soumis à vérification obligatoire, tel
que modifié en dernier lieu, classe les luxmètres, au point 5.1.2 de son annexe dénommée «Liste des
types d’instruments de mesure définis», parmi les instruments de mesure soumis à l’homologation du
type et à la vérification des instruments de mesure définis.
De ce fait, le ČMI publie, en application de l’article 24c de la loi sur la métrologie, telle que modifiée
en dernier lieu, pour ce type particulier d’instruments de mesure que sont «les luxmètres», la présente
mesure à caractère général établissant les exigences métrologiques et techniques pour les luxmètres et
les méthodes d’essai lors de l’homologation du type et la vérification de ces instruments de mesure
définis.
Le présent règlement (mesure à caractère général) a été notifié conformément à la directive 98/34/CE
du Parlement européen et du Conseil du 22 juin 1998 prévoyant une procédure d’information dans le
domaine des normes et réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de
l’information, telle que modifiée en dernier lieu.
III.
AVERTISSEMENT
Aucun recours contre une mesure à caractère général ne peut être admis (article 173, paragraphe 2, du
code des procédures administratives).
En vertu des dispositions de l’article 172, paragraphe 5, du code des procédures administratives, les
décisions relatives aux objections ne sont susceptibles ni d’appel ni de recours.
La conformité de la mesure à caractère général avec la réglementation peut être évaluée lors d’une
procédure de réexamen en vertu des dispositions des articles 94 à 96 du code des procédures
administratives. Une partie peut introduire une demande de procédure de réexamen auprès de
l’autorité administrative ayant publié la présente mesure à caractère général. Si l’autorité
administrative ne considère pas les motifs pour ouvrir la procédure de réexamen comme suffisants,
elle le communique au demandeur dans les trente jours suivant le dépôt de la demande. Aux termes
des dispositions de l’article 174, paragraphe 2, du code des procédures administratives, une décision
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Projet de mesure à caractère général nº 0111-OOP-C043-14
d’ouverture de procédure de réexamen peut être rendue dans les trois ans suivant l’entrée en vigueur
de la mesure à caractère général.
IV.
ENTRÉE EN VIGUEUR
La présente mesure à caractère général entre en vigueur le quinzième jour à compter de sa publication
(article 24d de la loi sur la métrologie).
...…………………………..............
Pavel Klenovský
Directeur général
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